Selon cet article, 3 millions soit 25% des écoliers iraniens de 7 à 16 ans ont totalement arrêté les études pour travailler et aider leur famille. Officiellement, il est interdit d’employer les enfants de moins de 15 ans, mais ces enfants travaillent à plein temps au Bazar (photos) dans les échoppes comme garçons à tout faire.

Mais l’article est consacré à l’abandon des études par des jeunes écoliers et n’apporte aucun élément de mesure quant aux enfants qui travaillent en semaine après leurs heures de cours. Cependant selon cet article, le cas des garçons est nettement plus enviable car les filles abandonnent généralement les études contraintes par des parents qui les marient de force à 13 ans ou les placent comme bonnes dans des familles.

Un autre phénomène non négligeable qui met les mollahs mal à l’aise est la vente des enfants par leurs parents à des réseaux organisés (de prostitution, de mendicité, de drogue ou encore de trafic d’organes). Concernant la drogue, on relève des cas d’enfants de parents drogués qui sont utilisés par les parents comme dealers ou sont placés chez un dealer en échange de la dose quotidienne.

Les revenus | Le salaire d’un enfant de 7 ans qui travaille en moyenne 11 heures par jour et 6 jours par semaine est de 35 dollars par mois. Le commerçant verse le salaire hebdomadairement avec deux semaines de décalage afin que son jeune employé lui soit continuellement redevable et qu’il ne relâche pas son effort. D’autres enfants qui travaillent après les cours environ 4 heures par jour et 6 jours par semaine gagnent 10 dollars mensuels. Les adolescents de 16 ans peuvent s’orienter vers des jobs nocturnes (23h00 à 5h00) en ateliers de confection pour un salaire de 200 dollars mensuels.

Une famille iranienne a des revenus composés du salaire régulier du père (100 $), du salaire de l’emploi secondaire du père (150 $), et des salaires apportés par les enfants ou la femme qui peut trouver un job de femme de ménage. Elle arrive alors à atteindre les 550 dollars fatidiques pour payer un loyer, quelques carcasses de poulets et regarder passer les épouses des mollahs ou des Pasdaran en Mercedes.

L’âge idéal pour commencer à apporter sa part pour la survie de la famille est de 11 ans, l’âge également auquel les enfants abandonnent l’école après 5 ans d’études peu assidues. À cet âge, un enfant peut subvenir aux besoins d’une mère-célibataire. Il n’y a rien d’étonnant que le taux d’alcoolisme des enfants iraniens soit très élevé en Iran, de même que le taux des suicides.

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