Accueil > News > Iran : 1, 2, 3, 4, 5, 6 pendaisons de mineurs !



Iran : 1, 2, 3, 4, 5, 6 pendaisons de mineurs !
20.08.2008

Reza Hejazi, reconnu coupable d’un meurtre qu’il avait commis à l’âge de 15 ans en 2003, a été pendu hier à la prison d’Ispahan. C’est la seconde pendaison de ce genre cette année : Mohammad Hassan-zadeh âgé de 17 ans, condamné pour le meurtre d’un enfant de dix ans en 2006, a été pendu le 2 juin dans la prison de Sanandaj.



En ce moment, au moins 77 mineurs attendent dans le couloir de la mort. Sous pression internationale, généralement le régime attend le 18e anniversaire des condamnés avant de les exécuter : 4 d’entre eux seront prochainement pendus.

Les trois premiers sont tous détenus à la prison Rajaï de la ville de Karaj. Le premier est Vahid Moussavi, aujourd’hui âgé de 25 ans. Il a tué un homme à l’âge de 17 ans. Le second est Benyamin Rassouli, aujourd’hui âgé de 21 ans, il a tué à l’âge de 16 ans. Et le troisième est Reza Hajizadeh, aujourd’hui âgé de 18 ans, qui a tué accidentellement -alors qu’il avait 13 ans- un camarade de jeu.

Selon la charia en vigueur en Iran depuis 1979, un meurtrier peut acheter le pardon de la famille de sa victime : c’est ce que l’on appelle le prix du sang. Vahid Moussavi, Benyamin Rassouli et Reza Hajizadeh n’ont pas obtenu le pardon de la famille de leur victime et de ce fait selon la charia, ils doivent périr.

Le dernier des 4 est un certain Amir Karim, aujourd’hui âgé de 21, reconnu coupable d’un meurtre commis à l’âge de 17 ans au cours d’une bagarre entre copains. On affirme que son verdict a été confirmé en appel, mais nécessiterait encore l’accord de la Cour suprême. [1]

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

La peine de mort en Iran :
- Iran : Vice champion du monde des exécutions
- (18 AVRIL 2008)

| Recherche Par Mots Clefs : Pendaisons |

| Etre Jeune en Iran ou violence contre les mineurs |

| Mots Clefs | Violence : Violations des Droits de l’Homme |

[1Amir Karim | En 2007, son nom ne figurait pas sur la liste des condamnés mineurs et son cas est actuellement sur-médiatisé par le régime. Le cas d’Amir, désormais connu en Occident, est devenu un outil médiatique du régime des mollahs pour la promotion de ses soi-disant dissidents, ses alibis démocratiques.

Ce cas rappelle celui de Delara Darabi.

Dans le cas d’Amir, certains acteurs ou chanteurs proches des mollahs font également semblant de vouloir le sauver. Etrangement, ils ne s’intéressent qu’à Amir, le condamné médiatique (défendu en France par Rama Yade) ! Ces acteurs ne citent jamais aucun autre des 77 condamnés mineurs. |