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Iran : La semaine en images n°262
01.03.2013

intro de base pour comprendre la situation.
mise à jour chaque semaine avec de nouveaux éléments...

Origines de la crise | Dès 1957, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs plans pétroliers et aussi pour mettre au pouvoir des activistes islamistes (non cléricaux) partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste pour doubler les Britanniques présents en Iran au travers les mollahs, mais aussi pour renverser les monarchies arabes mises en place par les Britanniques et enfin pour s’infiltrer en Asie Centrale soviétique et chinoise.

En 1973, le Shah a annoncé qu’il ne reconduirait plus le contrat de 25 ans obligeant l’Iran de vendre son pétrole en exclusivité aux Américains, les Britanniques et les Français selon un prix constant. Ce contrat finissait le 19 août 1979. Les Américains qui possédaient ainsi 40% du pétrole iranien à un prix très bas ont amplifié alors leur hostilité contre le Shah avec l’intention de le renverser avant août 1979. Les Français qui avaient 6% de la production iranien se sont alignés sur Washington. Les Britanniques qui possédaient 47% du contrat, mais sont en guerre pétrolière avec Washington depuis 1911 [1], ont participé avec tous leurs pions à ce projet islamisant intitulé Ceinture Verte et ont pu écarter les pions activistes islamistes de Washington. Pour bloquer le retour de ces islamistes non cléricaux, les mollahs ont rompu les relations avec Washington et ont également adopté la doctrine de la Tutelle d’un Grand Ayatollah sur la République Islamique.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs pour les affaiblir économiquement, les mettre devant un risque de soulèvement populaire afin de les amener à rétablir les relations bilatérales et permettre à ses pions de participer aux joutes politiques pour reprendre le pouvoir via des élections du régime (une révolution de couleur).

Mais il s’agit d’une guerre très tactique car Washington a souvent laissé ses partenaires critiquer ses sanctions ou même contourner ses sanctions et alimenter les caisses du régime quand ses sanctions étaient allées trop loin et pouvaient entraîner la chute du régime. Pour éviter des sanctions très dures voire fatales, Washington est également resté des accusations floues (avec des rapports et contre-expertises officielles) pour pouvoir esquiver toute escalade susceptible de provoquer une guerre et d’entraîner la chute du régime islamique nécessaire aux plans régionaux américains.

Face à ce projet de guerre tactique d’usure économique , les mollahs contrôlés et conseillés par les Britanniques ont opté pour une politique d’amplification de la crise et d’escalade délibérée afin de forcer Washington à capituler. Rafsandjani, le coordinateur du coup d’Etat anti-américain, devenu avec l’aide des Britanniques patron du régime et de ses services secrets, n’a omis aucun effort en ce sens par un recours immodéré au terrorisme au Moyen-Orient ou par la guerre contre l’Irak pour perturber l’approvisionnement pétrolier de l’Amérique. Mais il n’a pas su faire capituler Washington.

Les rivaux internes de Rafsandjani (mollahs écartés par lui du pouvoir et des meilleurs business) étaient alors en but de le virer, prendre sa place et tenter de réussir par plus de méchanceté pour sauver le régime et en prime le patron économique du régime. Pour les contrer, Rafsandjani a acheté le soutien de des plus petits adversaires (comme les Larijani) (en leur accordant des sièges du Conseil de Discernement, organe par lequel il dirigeait le pays). Il a aussi acheté la protection des Européens en leur bradant le pétrole iranien. Et il a également acheté le soutien des hommes d’affaires issus du régime en leur offrant des dollars bon marché. Il a aussi mis au pouvoir un ex collaborateur chargé d’épuration et d’assassinat des opposants, Khatami, pour jouer le rôle du modéré officiel et simuler un faux apaisement en direction de Washington afin d’obtenir un gel des sanctions et aussi avoir le temps de réarmer ses accus notamment en réarmant le Hezbollah.

Mais ce faux apaisement n’a rien donné , il a même incité Washington à parler d’une possible menace nucléaire pour justifier le recours à des sanctions plus lourdes et aussi à des frappes préventives. Rafsandjani a renoué avec la politique de l’amplification de la crise via Ahmadinejad (un autre ex-collaborateur des services secrets) et il a confié la direction des négociations à son jeune rival Ali Larijani pour faire partager les torts. Ce choix a permis à Washington d’impliquer le Conseil de Sécurité et engager un grand nombre de pays à participer à ses nouvelles sanctions bancaires destinées à épuiser toutes les ressources en dollar du régime déjà ruiné par les choix clientélistes de Rafsandjani.

En 2008, le régime déjà très endetté a été confronté au manque de devises pour assurer l’approvisionnement du marché intérieur. Rafsandjani et Larijani (devenus collègues) ont fait le choix de geler les salaires et relever les prix des produits importants pour diminuer la consommation et ainsi gagner du temps dans l’espoir de parvenir à capituler Washington par tous les moyens. De nombreux collaborateurs du régime notamment les Pasdaran de base ont été déçus par cette fuite en avant qui méprisait leurs intérêts vitaux : issus du peuple et engagés par pauvreté et non pas conviction, ils ont commencé à boycotter les manifestations officielles.

La caste dirigeante a réalisé son isolement : ses membres devaient négocier des garanties de sécurité avec Washington pour fuir avant que le régime rongé de l’intérieur ne s’effondre. Pour avoir le monopole des marchandages, Rafsandjani, le patron du régime, a alors écarté Ali Larijani du Conseil iranien de Sécurité, organe chargé des négociations avec Washington.

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En 2008-2009, on est ainsi passé d’une "guerre pour être le sauveur du régime" à une" guerre pour l’accès aux marchandages avec Washington !.


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Larijani a commencé à diffuser des dossiers de la corruption de Rafsandjani et tous ses alliés politiques pour les écarter du pouvoir. Rafsandjani a neutralisé Larijani en éliminant son principal lieutenant politique.

Puis Rafsandjani a tenté un dernier joker : le Mouvement Vert, une fausse révolution de couleur (uniquement hostile à son propre pion Ahmadinejad) pour duper Washington et l’entraîner à abolir ses sanctions. Larijani a soutenu ce projet insensé qui lui semblait efficace.

Mais, le peuple autorisé à manifester a révélé son hostilité au régime tout entier. De plus, les Pasdaran de base ont laissé faire montrant leur soutien tacite à un changement de régime. Les Américains n’ont pas aidé cette contre-révolution contraire à leurs plans régionaux ont même participé aux rumeurs diffusées par le régime pour intimider le peuple et mater leur révolte. Ce qui a brisé le cœur des Iraniens et leur envie de lutter. Mais in fine, chacun a réalisé que le régime était définitivement rongé de l’intérieur et condamné. Larijani, mais aussi d’autres, se sont mis à critiquer Rafsandjani pour l’écarter et accéder aux marchandages avec Washington pour garantir leur survie au-delà du régime.

Rafsandjani, menacé de toute part, a divisé la coalition informelle à son encontre en offrant le pouvoir judiciaire aux Larijani avant de tenter de relancer son Mouvement Vert avec une nouvelle république islamique hybride formée par ses pions, les pions de Washington et de nouveaux pions venus de Londres. Mais cette monstruosité politique a échoué.

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Après un nouveau ratage du projet d’hybridation, fin 2010, Rafsandjani a oublié ses amis britanniques et a décidé de négocier avec Washington afin d’obtenir des garanties de sécurité pour quitter le pays sans être poursuivi pour son passé terroriste !

Le régime a alors été malmené par les Britanniques. Ali Larijani condamnait aussi toute négociation car il n’y participait pas. Larijani a alors commencé à utiliser le pouvoir Judiciaire contre Rafsandjani et ses pions gouvernementaux chargés des négociations à savoir Ahmadinejad ainsi que que son ministre des affaires étrangères Salehi ou encore le négociateur nucléaire Jalili… Chaque clan manoeuvrait pour ses intérêts au mépris de l’intérêt commun de tous les serviteurs du régime. Cette désunion a provoqué de nouvelles ruptures internes.
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Les hommes d’affaires du régime ont jugé qu’ils étaient en danger : ils ont commencé à brader leurs avoirs boursiers et immobiliers pour acheter de l’or et des dollars afin de fuir le pays. Cette ruée vers l’or et vers le dollar a mis le régime face à un risque de banqueroute de la Banque centrale Iranienne (BCI). Pour calmer la situation, les Larijani, maîtres du Pouvoir Judiciaire, ont commencé des procès contre les candidats à la fuite avec l’accusation de fraude ou de blanchiment d’argent, délit passible de la peine de mort, mais ils n’ont jamais osé appliquer les verdicts annoncés de peur de provoquer une fuite massive des capitaux, susceptible d’entraîner la banqueroute, puis la chute du régime.

Dès lors, en combinaison avec les Chefs Pasdaran, les Larijani ont sans cesse tenté d’intimider les nantis paniqués en évoquant la puissance policière du régime, mais en absence de troupes fidèles visibles, ces menaces n’ont pas réussi à calmer les paniqués. Finalement, les Larijani ont tenté d’atteindre le même but en annonçant des pendaisons publiques (mais en les exécutant très tôt le matin de peur d’être pris à partie par le peuple). Ce processus d’intimidation à reculons a été avant tout un constat permanent d’impuissance et de vulnérabilité du régime. C’est pourquoi chaque clan a dans le même temps accéléré ses efforts pour arriver à un accord avec Washington.L’Etat américain a apprécié cela, mais il ne peut pas accorder les garanties souhaitées par ces gens. Ils n’ont rien obtenu.


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En décembre dernier, à l’issue d’une offre américaine d’arrangement sur l’attentat d’AMIA, Rafsandjani a été convaincu qu’il n’obtiendrait rien des Américains, a commencé à se dire proche du peuple. Il a aussi chargé ses pions Verts à scander « Mort à la République islamique ». Il a commencé à parler d’Elections Libres. Ses adversaires ont compris qu’il entendait changer de bord. Quand ses pions gouvernementaux ont annoncé de nouvelles anxiogènes de hausses de prix, ses adversaires ont été convaincus qu’il entendait provoquer un soulèvement afin de s’y engouffrer par "amour du peuple" : devenir (malgré le risque évident d’y rester) l’instrument d’un changement qu’il ne peut éviter espérant de bénéficier d’un pardon en Iran. Cette solution permettait aussi de bloquer le retour aux affaires des pions islamistes de Washington et de satisfaire les intérêts pétroliers de la Grande-Bretagne garantissant de facto les avoirs financiers de Rafsandjani dans les pays britanniques. La participation des médias persanophones britanniques dans la promotion de cette solution a laissé très rapidement supposer divers collaborateurs du régime que ce revirement très bénéfique aux Britanniques avait leur accord et leur soutien.

Les nantis du régime ont immédiatement saisi les intérêts de cette solution appuyée par leurs bienfaiteurs historiques : ils pouvaient changer de bord et participer à la vie économique au nom d’une " Réconciliation Nationale ". Mais les Chefs Pasdaran du Bassidj et de la Police dont les noms restent associés à toutes les répressions, les Frères Larijani complices de leurs derniers forfaits, notamment les pendaisons publiques, ont refusé cette solution, car ils ne peuvent bénéficier d’aucun pardon. Ces insolvables ont créé une coalition mais n’ayant pas de troupes actives, leur fronde est restée symbolique.

Cette fronde interne a seulement montré que le régime était trop divisé pour pouvoir s’engager dans un marchandage ou dans un changement. Tous les gens coincés au côté du régime se sont sentis en danger : ils devaient rompre ! Le régime a subi des boycotts à 100% lors de ses dernières manifestations officielles. Par ailleurs, la ruée vers le dollar a repris pour les plus riches à Dubaï et pour les subalternes normaux au Bazar de Téhéran. Ainsi dernièrement, le régime s’est retrouve de fait confronté à un risque de banqueroute fatale !


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La semaine dernière, le régime a été une nouvelle fois boycotté à l’occasion de l’anniversaire de la révolution islamique. Le point inédit de ce boycott a été l’absence des grands du clergé aux côtés de leurs collègues politisés. Le clergé, créé par les Britanniques avec des fonds britanniques dans les années 1860 pour assurer leurs intérêts en Iran, venait de rejoindre le projet britannique pour barrer la route aux pions islamistes de Washington. C’était un avertissement à Rafsandjani pour qu’il se dépêche. Panique à bord : Tous les collaborateurs coincés au côté du régime ont paniqué et se sont mis à acheter des dollars au point que le régime a annoncé l’interdiction d’en posséder et la peine de mort pour les contrevenants. Mais en l’absence de soldats fidèles, la menace n’a pas été efficace et la crise n’a cessé d’enfler. le régime a tenté de désorienter les acheteurs en leur proposant une braderie des pièces d’or émises dans 6 mois, mais l’offre était trop hypothétique, elle n’a pas su capter les gens et le régime est revenu à la menace qui était tout aussi inefficace.

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Cette semaine, Washington a fait parvenir des fonds aux mollahs menacés par une banqueroute. Les pions gouvernementaux de Rafsandjani ont pris les sous tombés par providence, mais étant désormais dépendant à 100% de leur ennemi américain, ils ont commencé à mettre les bouchées doubles pour aller vers l’explosion nécessaire à leur revirement. Ce qui n’a pas manqué d’agiter davantage toutes les craintes. Le clan Larijani a tenté de calmer la crise par la propagande et l’intimidation. Voici le récit en images d’une semaine agitée placée sous le sceau de toute sorte de fuites en avant !



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Rappel | La semaine dernière, le clergé pro-britannique a boycotté l’anniversaire de la révolution islamique a un moment où la Grande-Bretagne doit saborder le régime islamique en difficulté afin qu’il ne tombe pas entre les mains des pions de Washington. Elle a ainsi montré à Rafsandjani et ses pions au gouvernement qui doivent provoquer cette rupture qu’elle pouvait y parvenir par une fatwa du clergé. Tous les derniers collaborateurs coincés au côté du régime ont paniqué et se sont mis à acheter des dollars aggravant la situation du régime.

Rafsandjani et ses pions au gouvernement qui doivent commencer à retourner leur veste avant de provoquer une révolte pour s’y engouffrer, ont estimé qu’il fallait ralentir l’allure pour avoir le temps d’opérer leur revirement. Ils se sont joints à la bande rivale (la coalition Larijani-Chefs Pasdaran) pour contrer la panique interne. Ensemble, ils ont annoncé l’interdiction d’en posséder et la peine de mort pour les contrevenants. Mais en l’absence de soldats fidèles, la menace n’a pas été efficace et la crise n’a cessé d’enfler. Puis ils ont tenté de désorienter les acheteurs en leur proposant une braderie des pièces d’or émises dans 6 mois, mais cette offre était trop hypothétique, elle n’a pas su capter les gens. Le régime est revenu à la menace ou à la vieille propagande de manoeuvre militaire pour insinuer qu’il avait encore des troupes fidèles, mais en l’absence d’image probante, il n’a cessé de décevoir ses amis paniqués. La panique n’a cessé de se développer.

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Vendredi 15 Février 2013 (27 Bahman 1391), Washington a décidé de bousculer le régime pour amener ses dirigeants à plier. La Turquie, alliée stratégique de Washington, qui avec son accord permet au régime de contourner les sanctions, a soudain annoncé qu’elle bloquait le compte bancaire du régime sur son territoire contenant le dernier versement en dollars fait par l’Inde en paiement de ses achats pétroliers en Iran. La Turquie a également annoncé qu’elle cessait ses ventes d’or au régime.

Pris ainsi à la gorge, les dirigeants n’ont pas changé d’attitude vis-à-vis des Américains, ils ont seulement réalisé qu’ils étaient plus proches de la fin qu’ils ne pouvaient l’imaginer. Rafsandjani et ses pions au gouvernement devaient tout mettre en œuvre pour accélérer leur revirement et Larijani et ses vieux amis en treillis devaient aussi tout mettre en œuvre pour prendre le pouvoir pour pouvoir participer aux marchandages finaux.

On a aussi assisté à un phénomène significatif et inédit : à l’image de Mohsen Rezaï, actuel n°2 du Conseil de Discernement, ex chef des Pasdaran, le « Général pourcentage », connu pour avoir acheté pendant la guerre Iran-Irak des armes pourries contre de confortables commissions, coupable d’avoir provoqué ainsi des dizaines de milliers de morts, impliqué dans toutes les répressions du début de la révolution…, tous les vieux ripoux du régime ont annoncé leur intention de participer aux prochaines présidentielles pour sauver le peuple de la pauvreté !

Mais l’ouverture de la campagne officielle étant loin et tous n’ayant pas la fonction élevée de Mohsen Rezaï pour avoir accès aux médias, ces candidats concernés par les malheurs du peuple ont investi FaceBook avec des dizaines de pages pour dénoncer tout ce qu’ils n’avaient jamais dénoncés afin de pouvoir bénéficier du pardon du peuple au cas où le régime s’effondrerait en raison de ses difficultés.

Le régime s’est vu confronté à une vague sans précédente de critiques internes susceptible d’amplifier la fronde interne et précipiter sa fin !

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Samedi 16 Février 2013 (28 Bahman 1391), nous avons constaté que les taux du dollar et de l’euro étaient remplacés par des points sur tous les sites relayant les infos économiques.

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Ces taux sont censurés quand ils sont très instables et en hausse. Les collaborateurs paniqués du régime continuaient donc à acheter des dollars mettant le régime et sa banque centrale devant un risque de banqueroute. La crise était sans doute amplifiée par le passif de la semaine dernière, l’embargo turc sur l’or et le dollar et aussi la vague de repentance des ripoux paniqués. La Banque centrale Iranienne (dirigée par un pion de Rafsandjani et une commission comprenant des lieutenants de Larijani) a rappelé l’interdiction de l’achat du dollar et a demandé aux forces de l’ordre de l’aider à châtier les contrevenants, mais on n’a pas entendu parler d’un quelconque déploiement de force. Ce qui confirmait l’état de crise et aussi l’incapacité des dirigeants à aligner des soldats fidèles.

Les deux groupes contrôlant le pouvoir ont aussi annoncé que le versement de l’allocation exceptionnelle de 300% pour Norouz était reporté. Le régime manquait visible de fonds pour approvisionner le marché et ne souhaitait pas distribuer du pouvoir d’achat s’exposant à des achats préventifs susceptibles de l’exposer à des pénuries. Du côté du Parlement, on a même évoqué la mise en oeuvre de coupons de rationnement au prétexte d’une mesure anti-inflation. La situation était devenue clairement critique sous l’effet de l’assaut lancé contre les réserves en devises du régime. Les chefs de deux principaux courants du régime, le rouquin Larijani et l’imberbe Rafsandjani, participant à la réunion hebdomadaire du Conseil de Discernement, faisaient des têtes d’enterrement, incapables d’esquisser une sourire pour prétendre que les choses pouvaient s’arranger.

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Pour simuler la force, les deux courants ont choisi la terreur par la diffusion de nouvelles intimidantes : le pouvoir judiciaire des Larijani a annoncé chacun une pendaison (dont une politique) et les faux-dissidents de HRA lié à Rafsandjani ont évoqué l’élargissement de la prison centrale de Zahédan pour insinuer que le régime avait encore des bons serviteurs.

Cette propagande intimidante qui est un geste d’impuissance a convaincu tous les responsables périphériques que la situation était très grave : plusieurs hauts responsables ont commencé à critiquer la situation, annonçant leur candidature providentiel, se bousculant pour se recycler en ami du peuple Iranien. Le premier fut Aref, un ancien collaborateur de Khatami, 1er pion modéré de Rafsandjani. Il a non seulement annoncé son engagement, mais il a jugé que Khatami et Rafsandjani ne devaient pas se représenter car ils étaient à un niveau supérieur.

Ghalibaf, le maire ripoux de Téhéran, jadis proche de Rafsandjani, n’a pas aimé ce nouveau concurrent dans son propre camp : déjà candidat, il a tenté de se mettre en avant dans le rôle de l’ami du peuple en annonçant tout d’un coup l’inauguration du Tunnel Niayesh (Prière) dont les travaux s’éternisent en raison de ses détournement de fonds. Une pure opération de marketing réalisée avec quelques figurants car sur les images officielles faites par les photographes du régime on peut voire que seulement une moitié du tunnel a été terminée et inaugurée et que de ce fait cet équipement n’était pas opérationnel pour les habitants.

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Rezaï également déjà candidat a tenté de se mettre en valeur en tirant sur Rafsandjani par l’évocation des fraudes de l’un de ses hommes d’affaires, Zandjani. Un certain ayatollah Bayat-Zandjani (peut-être lié à l’autre) et se sentant visé, a aussi déclaré son entrée en jeu pour la défense du peuple et de la république. Du côté de Larijani, son lieutenant Ali Mottahari est allé plus loin que tout le monde en demandant l’interruption du mandat d’Ahmadinejad et obtenir des élections anticipées !

Rafsandjani a vu rouge car sans son pion Ahmadinejad, il ne peut pas provoquer le peuple et avoir une chance de se recycler en opposant. Rafsandjani devait neutraliser cette fronde contre lui-même et son instrument Ahmadinejad. Il a abattu la carte suprême : son principal pion le Guide Khamenei, a annoncé un grand discours à l’occasion de la visite d’une délégation populaire venue de la région iranienne d’Azerbaïdjan orientale.

Comme lors de sa précédente intervention dans un cas similaire, le Guide devait en principe inviter tous les responsables au calme, mais ce discours ne pouvait pas agir sur la panique des collaborateurs de base. L’appel au calme pouvait même aggraver la panique ! Les Américains qui ne veulent pas la chute du régime ont, selon des infos révélées par la suite, tenté de désactiver durablement la panique interne en autorisant le Pakistan d’annoncer un superbe accord sur l’achat de gaz à l’Iran pour une durée de 25 ans au prix fixe de 13 dollars pour un million de BTU (unité de chaleur britannique), une offre en tout point exceptionnelle car le prix actuel pour 1MMBTU est de 4,5 dollars (soit le tiers du prix accepté par le Pakistan) et les prix s’effondrent sans cesse avec toujours plus de découvertes et l’entrée en scène des gaz non conventionnels. Selon les spécialistes, même en prenant en compte l’inflation du dollar, le prix n’excéderait pas les 6 dollars dans les 25 prochaines années. Ce qui veut dire que le régime a été assuré d’une manne incroyable très supérieure au marché.

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Mais se doutant que le gouvernement lié à Rafsandjani accepterait cette manne pour éviter un effondrement express, mais pouvait lui faire faux bond et continuer ses plans d’effondrement programmé, Washington devait pouvoir désactiver son aide à tout moment, il a intercalé une clause stipulant que le Pakistan pouvait négocier une baisse s’il trouvait moins cher ailleurs.

Le gouvernement lié à Rafsandjani était sauvé par son ennemi qui le tenait aussi en joue. Rafsandjani a compris qu’il était coincé : en acceptant il se mettrait en position d’être rapidement maîtrisé. Il devait rejeter cette offre et accéléré son plan d’effondrement programmé. Mais il devait se montrer très prudent pour ne pas alarmer ses ennemis américains et ses rivaux internes qui le surveillent de près. Pour rejeter l’offre sans alarmer Washington,Salehi, le ministre des affaires étrangères proche de Rafsandjani, a annoncé que la prochaine rencontre avec les 5+1 le mardi 26 février à Almaty se présentait sous de bonnes auspices avant de préciser que l’issue de la rencontre restait imprévisible. Puis, le ministre du pétrole est parti au Pakistan pour étudier le contrat proposé par le Pakistan. Mais dans le même temps, le site du Mouvement Vert (la fausse opposition inventée par Rafsandjani) a dénoncé le contrat comme une vraie ignominie, une ignoble trahison contre le peuple car un "MILLION" de BTU du gaz iranien était vendu pour une bouchée de pain à 13 dollars et le Pakistan pouvait à tout moment rompre le contrat ! L’article jouait à impressionner les lecteurs avec le million de BTU sans préciser qu’il ne s’agit en fait que d’une unité correspondant à 27m3 et que le prix proposé était 3 fois supérieur au prix du marché ! L’article tendancieux proposait l’abolition de ce contrat qui était plus ignoble que le traité de Turkamanchai qui a amputé l’Iran de ses provinces situées au Caucase. Par cet article, Rafsandjani a diffamé indirectement le contrat pour refuser de le signer (sans tenir compte de ses bénéfices). Il a prouvé qu’il n’avait que faire des offres de Washington. Il a aussi mis en valeur ses faux opposants comme des défenseurs du peuple et enfin, il a même évoqué des pertes importantes pour alimenter indirectement les craintes de ses collaborateurs paniqués.

En acceptant le dialogue et le contrat, on avait un Rafsandjani rassurant pour Washington et dans le même temps, il gardait ses distances. On avait aussi un Rafsandjani provoquant discrètement des remous alors qu’il venait de jouer la carte de la complicité avec ses adversaires par sa fermeté vis-à-vis des paniqués. On avait là deux double-jeu : le modèle habituel vis-à-vis de Washington amélioré par l’intervention des faux opposants (soutenus parfois par Washington) et un modèle inédit vis-à-vis de ses rivaux pour avancer plus efficacement (en bougeant des pions et non en bougeant lui-même).

Mais le Guide devait aussi intervenir pour calmer les actes de repentance des responsables de second ordre qui gênaient Rafsandjani et l’empêchaient de réclamer le titre du plus grand ami du peuple. Sur ce point, Rafsandjani ne pouvait pas traîner, il devait éliminer la concurrence, mais en restant tout aussi indirect. Le Guide, normalement bon orateur, devait se surpasser. Mais comme nous le montrent ces images, il a eu un choc visible sur son visage car la salle était plutôt vide avec uniquement près d’une centaine de personnes. Sur certaines photos on voit cependant une salle pleine, mais en les agrandissant, on constate beaucoup d’individus flous ou déformés, un défaut impossible sur une vraie photo mais fréquent dans le cas d’un montage excessif.

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En fait, la salle était vide parce que les habitants d’Azerbaïdjan orientale sinistrés par un grand séisme ont boycotté la rencontre prévue depuis longtemps car ils n’ont pas encore reçu les secours promis par le régime. Comme le montre ce reportage récent, ils continuent à vivre dans des tentes de fortune, des cabanes de chantier prêtées par des entrepreneurs locaux, construisant des logements seuls avec des matériaux offerts par les mêmes gens. Le régime n’a même pas réparé le réseau électrique ou le réseau d’eau potable.

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Mais il y avait un autre problème : la salle presque vide était également remplie de vieux miliciens car le régime n’a pratiquement plus d’actifs fidèles ou encore des jeunes croyants à ses côtés. Le Guide a été tellement choqué par la quantité et la qualité peu désirable de la salle qu’il n’a pas su trouver les mots justes pour construire son discours : il s’est trouvé imbriqué dans un interminable discours fort besogneux. Il a abordé longuement de nombreux sujets avant de trouver l’idée de critiquer un peu Ahmadinejad pour avoir manqué de respect à Larijani, puis à critiquer ce dernier pour avoir provoqué la situation par ses révocations en séries des ministres du Gouvernement et conclure qu’il se contentait pour l’instant de donner des conseils pour raisonner les perturbateurs politiques nocifs au régime, insinuant par là qu’il pourrait éventuellement aller plus loin en lançant à son tour une Fatwa contre eux ou plutôt un ordre car il est nullement considéré par les grands ayatollahs du clergé qu’il le considère comme un usurpateur politique et non leur égal.

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Il y avait deux possibilités : une fatwa ou ordre pour éliminer Ahmadinejad (afin de provoquer le grand désordre nécessaire au revirement) ou une ordre pour éliminer Larijani, brisant net sa carrière, l’empêchant d’aller plus loin dans ce système islamique. Cependant étant donné qu’Ahmadinejad fait partie du clan Rafsandjani, l’option d’une élimination n’était guère plausible du moins tant qu’Ali Larijani resterait en lice pour sa succession. Pour Larijani, il est devenu clair qu’il restait la cible prioritaire de cette menace suspendue. Dans la foulée, Rafsandjani a imité son ami et pion, le Guide, en condamnant à son tour les gestes de mauvaises conduites au sein de la caste dirigeante. Larijani s’est senti cerné, il s’est empressé de présenter ses excuses au Guide pour sa mauvaise conduite afin de ne lui laisser aucune excuse pour l’éliminer !

Mais Larijani, se sentant en danger, a aussi décidé de riposter. Son lieutenant Ali Mottahari a critiqué le Guide pour être intervenu tardivement. Ali Mottahari a affirmé que le Guide n’avait qu’à être plus concerné par les affaires politiques avant de préciser que le Parlement (qui l’était) continuerait à se montrer critique vis-à-vis d’Ahmadinejad, laissant supposer de nouveaux processus de révocation à son encontre. Da,s la foulée, un autre lieutenant de Larijani, le n°2 de la commission de surveillance des affaires financières a annoncé qu’Ahmadinejad avait commis une faute grave en empochant les revenus dégagés par des bons du trésor émis par la BCI cette année alors que ces revenus n’avaient pas été inclus préalablement dans le projet du budget remis au Parlement !

A peine, une heure après la menace d’une Fatwa, Larijani et sa bande remettaient en cause d’une manière offensante l’autorité du Guide suprême et se montraient prêts à dévorer le clan Rafsandjani. Cette attitude offensive n’a donné lieu à aucune critique interne de la part des autres responsables paniqués : tous ceux qui avaient critiqué le régime pour gagner le pardon du peuple ont aussi remis en cause l’autorité encombrante du Guide. L’attitude offensante de Larijani a démontré que le mot d’ordre au sein de la caste dirigeante boycottée, isolée, agonisante, vulnérable et paniquée était : Chacun pour soi... pour une fuite en avant sans aucune contrainte ! La panique des collaborateurs de base ne pouvait que d’amplifier d’une manière exponentielle !

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Dimanche 17 Février 2013 (29 Bahman 1391), les taux du dollar et de l’euro étaient encore une fois censurés signe d’un marché agité et instable. Les collaborateurs de base étaient toujours paniqués.

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Au même moment, Washington, déçu par le rejet de son contrat cadeau, pouvait demander au Pakistan de faire marcher la clause sur le prix, mais il n’a rien fait car le régime est très mal en point. Il devait cependant punir le rejet du contrat cadeau et le choix de Rafsandjani d’accélérer son plan d’effondrement programmé. Washington a décidé rester silencieux pour ne pas aggraver la panique interne, mais il a envoyé une fléchette aux dirigeants par une accusation de terrorisme émanant des services secrets de Bahrein et susceptible de les exposer à de nouvelles sanctions. Les services secrets égyptiens ont également évoqué le terrorisme des mollahs pour charger leur barque. La Russie qui a besoin de ce régime pour enquiquiner Washington s’est inquiétée et a annoncé l’envoie d’une délégation parlementaire russe en Iran pour rencontrer des homologues (le clan Larijani) et des ministres (le clan Rafsandjani).

Le régime était averti de nouvelles sanctions alors qu’il était très mal en point. L’arrivée des Russes était une bonne chose, mais contribuait à souligner sa fébrilité. Le régime a décidé de restaurer son image par des annonces de pendaisons et de manifestations en sa faveur. Les Larijani, maîtres du pouvoir judiciaire, ont commencé ce festival de terreur par l’annonce de la confirmation de la peine capitale pour tous les fraudeurs économiques en citant comme exemple les 4 premiers coupables de leur procès visant les principaux partenaires économiques du clan Rafsandjani qui ont tenté de fuir le pays avec leur fortune. Il nous a semblé qu’il s’agissait davantage de préciser la peine la détermination du pouvoir à châtier les acheteurs du dollar que de mettre la pression sur le clan Rafsandjani car il n’y a eu aucun développement au sujet de ces inculpations, mais l3 annonces consécutives de pendaisons dans tout l’Iran. Trois pendaisons à Chiraz, 3 à Arak et et 4 autres à Zahédan (pour ce dernier cas, le pouvoir judiciaire a annoncé des noms, signe qu’il s’agissait de prisonniers politiques). En résumé, le régime a ainsi évoqué 10 pendaisons dont 4 politiques, deux scores élevés, signe d’une très grande fébrilité.

Actualité oblige, le régime a aussi annoncé un grand rassemblement des étudiants en faveur d’une révolution islamique au Bahrein. Il a annoncé des milliers de participants : il y avait une trentaine d’ados franchement pas concernés par leurs slogans qui étaient visiblement des figurants engagés pour cette manifestation.

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Pour impressionner le peuple et ses collaborateurs de base confrontés à son manque de partisans, le régime a annoncé la création d’une université pour « développer le nombre de ses prédicateurs non cléricaux qui sont 100,000 actuellement. » Mais on n’a vu aucune image pour le lancement de ce projet car le régime n’a jamais eu ce nombre de prédicateurs. Ils étaient 10,000, il y a quelques années, une trentaine en février 2012 et il n’en restait que quelques-uns, il y a un mois.

Pour impressionner le peuple et ses collaborateurs de base confrontés à son manque de partisans, le régime a annoncé que le terrible commandant de la Police de Téhéran, le milicien Râdân avait loué « la très forte participation volontaire des jeunes pour porter assistance à la police dans ses missions de répression de ses ennemis. » Mais on n’a vu aucun jeune à la réunion de la police où Râdân avait fait cette déclaration. En revanche, on y a vu son supérieur, le commandant Ahmadi-Moghadam, chef de la police iranienne dans un état de dépression permanente !

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Au passage, Ali Larijani a décidé de faire sa propre promotion en annonçant sa participation à un grand rassemblement en mémoire d’un commandant milicien mort pendant la Guerre Iran-Irak. On a rapporté qu’il y avait défendu le régime avec énergie ! La vue des images nous a rassuré : il n’a pas parlé pour des centaines d’officiers, mais pour environ 150 civils trop jeunes ou trop vieux qui ne pouvaient pas avoir été des soldats de la guerre Iran-Irak. Autrement dit encore des figurants trouvés dans la rue ! C’est pourquoi Ali Larijani, mais aussi d’autres personnalités présentes comme le commandant en chef des Pasdaran Jaafari faisaient des têtes d’enterrement.

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Dans le sud du pays, le commandant de la marine des Pasdaran Sayyari avait aussi annoncé un rassemblement de tous les hauts officiers de la marine du régime pour exposer l’extrême puissance du régime dans l’entrée du Golfe Persique au sud de la région "Sistan & Balouchistan", mais il n’a pu trouver qu’une trentaine d’officiers, eux aussi très déprimés. Cet échec explique l’annonce de pendaisons de 4 prisonniers politiques dans la même région.

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Finalement, le régime a oublié son ramdam, pour se rabattre sur le Festival Musical de Fajr annonçant un des spectacles très suivis pour insinuer que la population ne vivait pas à l’heure de la crise. Il devait cependant prouver cette insouciance par des photos : on a alors vu beaucoup de photos très artistiques des musiciens, mais seulement une seule photo de la salle pour des dizaines de concert et sur cette unique photo : la salle était presque vide. Le régime devait revoir sa propagande en revenant à une intimidation plus forte.

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Le régime était incapable de mobiliser. Le clan Rafsandjani pouvait espérer le soulèvement nécessaire à son recyclage. Le clan Larijani a décidé de l’attaquer sur tous les fronts. Le pouvoir judiciaire a convoqué Mortazavi, le juge controversé du clan Rafsandjani, qu’il utilise pour atteindre ce clan. Plusieurs membres du clan Larijani ont également critiqué vigoureusement Ahmadinejad en lui reprochant de ne pas avoir présenté ses excuses au Guide ! Enfin, le clan Larijani a aussi tenté de bousculer Rafsandjani pour fraude en dénonçant de manière anonyme la multiplication par 3 du prix de la pistache par le faute du stockage spéculatif des producteurs car il est le plus grand producteur de ce produit en Iran !

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Lundi 18 Février 2013 (30 Bahman 1391), les taux du dollar et de l’euro étaient encore une fois censurés signe d’un marché agité et instable. Les collaborateurs de base étaient toujours paniqués, mais on est entré dans une nouvelle phase car jamais une crise panique n’avait durée autant de jours ! Les réserves en devises du régime devaient être bien atteintes car pour gérer ses achats de carburants, le régime a augmenté d’un coup de 30% les prix de voyages par train pour baisser la consommation de carburant par ce poste.

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On a également été informé de l’interruption du site accordant des réseaux privés virtuels (VPN) aux grands entrepreneurs pour bien mener leurs affaires sans être gêné par le filtrage ou la basse vitesse imposée par le régime. La fermeture de ce système privilégié de tunnels privés dont le régime ne peut contrôler le contenu chiffré ou codé par ses utilisateurs était synonyme qu’il y avait des transferts indésirables sans doute une fuite des capitaux exposant le régime à une double érosion fatale de ses réserves. Au même moment, le clan Rafsandjani a jugé les conditions opportuns pour provoquer un soulèvement : Ahmadinejad, le principal pion politique de Rafsandjani, a annoncé sa décision de mettre en oeuvre la seconde phase de libération des prix ! Larijani s’est affolé et a riposté tous azimuts : il a critiqué le choix d’Ahmadinejad. Son premier lieutenant Bahonar s’est opposé à une éventuelle candidature de Rafsandjani à la présidence. Et le clan a aussi annoncé un sentence de pendaisons pour deux jeunes agresseurs d’un mollah et l’arrestation de deux marchands d’or pour intimider les jeunes et les milieux d’affaires.

Les Chefs Pasdaran qui se savent condamnés par le peuple ont aussi joué la carte de l’intimidation en annonçant un grand rassemblement de plus de 2000 soldats pour la clôture de leur olympiade et la remise de leur prix (100,000 tomans pour les 1ers, 80,000 pour les 2nds et 50,0000 pour les 3e place) par le Général Pourdastan, commandant en chef de l’armée de terre du régime.

Mais en vérifiant l’info, sur l’un des sites des Pasdaran, nous avons trouvé une vidéo où il n’est plus question d’un rassemblement de 2000 soldats, mais d’un rassemblement de 140 finalistes dont on voit une trentaine dans les tribunes et 4 individus en interview. Dans cette vidéo, les prix ne sont pas remis par le Général Pourdastan, mais par le commandant milicien Râdân de la police de Téhéran. La vidéo est coupée au moment il était en train de préciser que le but de l’opération était de montrer l’engagement des troupes envers le régime...

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Ahmadi-Moghadam, le commandant en chef de la Police du régime, a également annoncé une réunion avec tous ses commandants dans toutes les villes et les régions iraniennes pour insister sur la cohésion des officiers : on a constaté qu’au lieu de plusieurs centaines d’officiers, il n’en restait qu’une quarantaine de fidèles au régime. Le commandant Ahmadi-Moghadam est paru encore plus déprimé que la fois précédente.

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Le Clan Rafsandjani qui tient le gouvernement devait aussi organiser une conférence sur le thème de la coopération en Eurasie, mais la participation a été très basse. La réunion a eu lieu dans une salle du ministère des affaires étrangères en présence du ministre des AE Salehi qui semblait bien soucieux.

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Dans la soirée, le régime en difficulté a annoncé une conférence sur le thème de l’Eveil de l’Islam pour simuler une certaine popularité, mais encore une fois, la mobilisation a été presque nulle puisqu’il y a eu très peu de mollahs et une salle composée de jeunes figurants complétement ailleurs. Après ces mauvaises prestations, la panique des chefs et des subalternes ne pouvaient que s’amplifier.

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Mardi 19 Février 2013 (1er Esfand 1391), les taux de dollar et de l’euro étaient encore censurés.

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Le marché ne pouvait qu’être agité d’autant que le gouvernement lié à Rafsandjani (décidé à saborder le système pour se recycler en opposants) a annoncé lors du point de presse du porte-parole du ministère des affaires étrangères, son refus de céder lors des négociations à venir le 26 février à Almaty et ce afin de provoquer Washington et d’encourager le soulèvement nécessaire pour son recyclage. Le porte-parole du régime chargé de cette mission casse-cou n’affichait cependant aucun sourire et avait comme tous ses autres collègues une mine déprimée par les tourments qui attendent le régime surtout sur le plan intérieur.

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Mais Washington, conscient du jeu fou de Rafsandjani, a évité toute escalade en ignorant l’annonce : il n’a rien répondu à cette annonce. Il est même allé dans le sens contraire en maintenant le voyage en Iran de son équipe olympique de lutte pour la coupe internationale de lutte organisée par le régime ! Cette compétition a commencé en guichet fermé, le régime redoutant que les spectateurs applaudissent par défi les Américains !

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Le gouvernement lié à Rafsandjani (décidé à saborder le système pour se recycler en opposant) a alors aligné les provocations pour pousser Washington à bout ! Il a annoncé que les membres du Douma étaient à Téhéran pour investir dans le secteur gazier et l’aider à contourner les pressions de Washington. Les russes n’ont pas confirmé. Ce clan a aussi organisé une nouvelle cérémonie en mémoire de Shateri, l’un de ses commandants tué récemment lors d’une frappe israélienne au Liban, pour annoncer à cette occasion des frappes terroristes contre Israël.

Au même moment, le ministre de Défense issu de ce clan, le terroriste anti-juif Vahidi, présentait à la presse un super radar du régime capable de le protéger contre une éventuelle riposte Israélo-américaine/font color="red">. Les deux shows étaient en fait du vent car ils n’ont guère bénéficié d’une audience, ils ont surtout montré le manque de soldats du régime, mais leur vrai ratage tient au fait que Washington a ignorés leurs messages provocateurs ! On voit d’ailleurs la déception de Vahidi informée en temps réel par un complice.

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Cette fuite en avant de Rafsandjani pour provoquer une agitation interne et se recycler avant le régime mal en point ne tombe a paniqué ne pouvaient qu’amplifier les tensions, la crise de confiance interne et les envies de fuite. Larijani et les Chefs Pasdaran qui ne peuvent pas se recycler et n’ont pas les troupes pour se protéger ont décidé d’intensifier leur attaque contre Rafsandjani et sa bande tout en misant sur la propagande pour intimider tous les gens susceptibles de bouger. Les Larijani ont tenté de déstabiliser Rafsandjani en parlant de ses liens avec l’opposition via son réseau de journalistes, d’autres ont critiqué son pion Ahmadinejad pour ses mauvaises conduites afin d’amener le guide à le renier ! Un groupe islamiste proche des Pasdaran a aussi dénoncé ouvertement le plan d’Ahmadinejad de provoquer un soulèvement pour aider ses amis à se recycler en opposant.

Les Larijani ont aussi annoncé 8 pendaisons à Chiraz, la ville des poètes et des roses, plus 12 autres à venir dans la même ville pour le lendemain, afin de marquer l’opinion sur leur puissance de répression.

Les Chefs Pasdaran ont de leur côté annoncé le début dans quelques heures de trois jours de manoeuvres de guérilla dans les plaines de Khorâssân avec tous les miliciens anti-émeutes du régime, soit près de 30,000 hommes, puis une grande finale avec 37,000 commandos des Pasdaran !

Le choix des plaines était dû au fait que le régime n’a pas de troupes à déployer dans les villes. Notre souci était de savoir comment le régime allait simuler un tel déploiement car il n’a jamais déployé autant d’homme nulle part !

Signe suprême de l’affaiblissement aggravé du régime : l’activité Face-Book des Salauds Repentants a décuplé ! Par ailleurs, Ali Fallahian, le ministre des renseigements de Rafsandjani chargé de l’élimination des opposants, un véritable assassin , a rejoint ce Club des Salauds Repentants en annonçant sa candidature à la présidence par souci de défendre le peuple opprimé de l’Iran !

Ahmadinejad qui doit se sacrifier pour son clan a tenté de préparer son revirement en annonçant qu’il avait déclaré son amour aux jeunes dans un grand rassemblement de 3000 jeunes représentants les divers groupes socio-professionnels. Un mensonge évidement car il n’y a que trente personne dont 4 jeunes à son rassemblement.

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Dernière claque de la journée, le Festival Musical de Fajr a fermé prématurément pour cause de crise par une cérémonie en totale obscurité pour dissimuler l’absence de participants !

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Mercredi 20 Février 2013 (2 Esfand 1391), le taux du dollar était censuré. Mais le dollar n’était plus la première préoccupation des derniers compagnons paniqués du régime. Ces gens attendaient les images de manoeuvres anti-émeutes évoqués par les Chefs Pasdaran pour savoir de combien de soldats ils (eux-mêmes) disposaient. Le choc a été terrible de voir que le régime était très loin de 30,000 soldats annoncés. Il n’avait pu mobiliser tout au plus qu’une centaine d’individus dont beaucoup de vieux !

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Ce constat d’impuissance du régime a dû amplifier la panique, il y a sans doute eu une nouvelle ruée vers les magasins pour acheter et stocker des aliments par crainte de temps difficiles car Les médias proches de Larijani et la chambre de commerce dirigé par son clan ont annoncé une distribution illimitée à bas prix de tous les aliments par les producteurs pour calmer les inquiétudes afin d’éviter des émeutes que personne ne saurait contenir. A Téhéran, la foule a été au rendez-vous, les nantis comme les démunis ont acheté selon leur moyen.

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Le clan Larijani a aussi joué la carte de l’intimidation en annonçant 3 nouvelles pendaisons à Kermânchâh.

Alors que Les Larijani tentaient de neutraliser toute agitation. Le clan Rafsandjani n’a cessé de vouloir la provoquer. Il n’a négligé aucune piste : il a par exemple annoncé une baisse de précipitation et de niveau d’eau dans ces barrages et don un risque de forte pénurie en électricité alors les barrages iraniens ne produisent que 3 à 5% de l’électricité iranienne, le reste est produit par les centrales thermiques du pays. Le clan Rafsandjani (décidé à saborder le système pour se recycler en opposant) a aussi tenté d’agiter les esprits avec son article sur l’ignominie du contrat de vente de Gaz au Pakistan. Enfin, il a refusé très explicitement le dialogue avec les Etats-Unis par l’intermédiaire de Khazai, son ambassadeur à l’ONU, dans une intervention à l’Asian Society de New York, un soi disant think tank chargé de promouvoir de bonnes relations avec les musulmans !

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Washington ne pouvait pas esquiver interminablement ces provocations. Mais il l’a fait par peur d’aggraver la crise interne de confiance. Il a encore une fois évité l’escalade souhaitée par Rafsandjani (pour rompre les négociations et provoquer le soulèvement nécessaire pour se recycler).

Mais Washington a encore averti le régime en précisant l’accusation du terrorisme émanante de Bahrein. Il a aussi évoqué la présence terroriste des mollahs au Nigeria. Se doutant que le régime pourrait reprendre ses menaces contre Israël pour le pousser à bout. L’Allemagne a précisé que les moteurs de drones kamikazes du régime étaient équipés de moteurs acquis par le régime dans ce pays, insinuant que le régime n’avait pas la technologie nécessaire pour fabriquer des drones et menacer qui que ce soit.

Le clan Rafsandjani ne s’est pas avoué vaincu dans son effort de provoquer une crise pour retourner sa veste : il a contre-attaqué par son ministre de Défense Vahidi en annonçant le déploiement prochain des nouveaux missiles Air-Air et Air-Sol destinés à lui donner une nouvelle puissance. Washington a encore esquiver. Les Chefs Pasdaran intrigués par ces choix extrémistes ont annoncé de nouvelles manoeuvres par l’intermédiaire du n°2 de l’armée de Terre.

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Alors que Rafsandjani tentait de provoquer la crise nécessaire pour retourner sa veste rapidement et le clan adverse tentait de maintenir l’ordre, un ayatollah politisé nommé Koshvaght qui était proche de Khomeiny puis de Rafsandjani, par ailleurs très impliqué dans les sales coups du régime, a passé l’arme à gauche. Il n’y a eu aucune mobilisation en sa faveur dans la minuscule mosquée dont il était le directeur. Chacun des composant du régime étant occupé à gérer ses intérêts dans une crise inattendue provoquée par la panique les derniers soldats du régime.

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Jeudi 21 Février 2013 (3 Esfand 1391), le régime était en crise. Toujours aucune trace du taux en crise du dollar.

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Le clan Rafsandjani (décidé à saborder le système pour se recycler en opposant) a annoncé que son pion Ahmadinejad avait tenu des consultations secrètes avec ses ministres pour lancer dans les plus brefs délais la seconde phase du plan de la libération des prix (pour déclencher le processus qu’il souhaite).

Washington a considéré qu’il n’obtiendrait rien de Rafsandjani et ses pions. Son pion Yukio Amano à la tête de l’AIEA a dénoncé l’installation par le régime de nouvelles centrifugeuses à Natanz (alors qu’il n’y avait eu aucune visite). Puis Washington et ses alliés européens ont déploré ce choix. Washington a aussi annoncé un alourdissement de ses sanctions pour bloquer l’accès du régime à toutes les banques européennes relayant ses transactions en euros.

Les diplomates Russes qui traînaient encore en Iran sont allés à la rencontre de Larijani pour savoir s’il pouvait intervenir et annoncé une ouverture au dialogue pour désactiver cette menace, mais en l’absence de déclaration officielle, on peut supposer qu’ils n’ont pas constaté cette capacité chez leur interlocuteur.

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Vendredi 22 Février 2013 (4 Esfand 1391), le régime exsangue n’a pas pu trouver des figurants dans ses rangs pour organiser la prière de vendredi. Ahmadinejad du clan Rafsandjani a allé au final de la compétition de lutte rencontrer et narguer les lutteurs américains qui devaient être les ambassadeurs de paix d’Obama !

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Dans la soirée, ARGO qui n’est pas un film anti-mollahs mais un film anti-Shah reprennant les mensonges fabriqués par Washington à partir de 1957 contre le Shah a reçu le Cesar du meilleur film étranger, quelques jours avant de recevoir l’OSCAR du meilleur film. quand on regarde la liste des films primés dans la catégorie des films étrangers, ARGO fait tache. Mais ce n’est pas la premier geste pour amadouer les mollahs, l’an passé, la France a primé un film nommé « Séparation » du cinéaste ouvertement pro-mollahs Asghar Farhadi qui montrait un Iran islamisé adouci très loin de la réalité imposé e par les mollahs à nos compatriotes. Avec ARGO, le France et plus encore les Etats-Unis ont offert un cadeau aux mollahs : dénigrer encore le Shah qui reste leur ennemi n°1 car il est vénéré à présent par des jeunes qui découvrent ses efforts pour faire progresser l’Iran et pour eux.

Ce film, ARGO, n’est d’ailleurs pas un produit du hasard car son auteur Ben Affleck a été signalé en 2009 par Ron Kampeas, le responsable du Jewish Telegraphic Agency (JTA), comme étant un instrument de l’administration Obama. L’article de Kampeas relie d’ailleurs Ben Affleck à un certain Steve Clemons de New America Foundation, un organe que nous avons identifié comme étant l’instrument de rapprochement avec les mollahs de Téhéran. Ben Affleck n’est pas un pauvre type tombé de nulle part. Il a d’ailleurs d’autres projets néfastes pour l’Iran car il affirmait qu’il nourrissait beaucoup d’admiration pour Marjane Satrapi qui fait partie des faux opposants aux mollahs et des admirateurs du Mouvement Vert mené par l’islamiste Moussavi. Nous n’avons pas les moyens de nous frotter à ces machines de guerre médiatique, mais espérons que nos lecteurs ne manquerons pas d’apostropher Affleck et ses commanditaires sur tous les supports pour dénigrer leur entreprise complexe de désinformation.

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Samedi 23 Février 2013 (5 Esfand 1391), le régime a commencé une nouvelle semaine en censurant la valeur du dollar et de l’euro. La crise était donc encore là dans un record de longévité attestant de la perte totale de confiance des serviteurs du régime dans sa survie.

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Les partisans de la survie du régime ont décidé de simuler un grand soutien à en sa faveur en annonçant un triple hommage grandiose à l’ayatollah sanguinaire Khoshvaght via une grande prière sous la direction du Guide, puis une grande marche populaire et enfin une grande oraison en sa mémoire en présence des responsable politique du régime et les chefs des forces armées. Le Guide Khamenei et Ahmadinejad ne pouvaient pas se défiler au risque d’être traité de traitres.

On ne cependant pas vu Rafsandjani : il a boycotté cette opération car il veut se recycler dans l’opposition. Mais il n’était certainement pas le seul car la grande photo de la prière avec des milliers mollahs dernière lui est un FAUX : vous prouvez cliquer dessus et l’agrandir pour bien constater que au-delà des VIP qui se trouvent à proximité du Guide sur 5 rangés tous les visages sont flous, déformés et mal exposés ! Il n’y avait là que la petite quarantaine de hauts responsables (avec leurs gardes du corps). Ce qui indique un boycott des grands ayatollahs du clergé pro-britanniques !

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Cette foule ne pouvait d’ailleurs pas être là sous cette forme : sur cette seconde photo, on voit l’espace réservé aux VIP. C’est très loin de la foule étendue sur la photo ci-dessus où le grand volume contenant les photographes a été dissimulé pour gonfler l’espace.

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Nous n’avons d’ailleurs trouvé aucune photo montrant les mollahs priant derrière le Guide venir se recueillir sur le cercueil : mais uniquement des photos de la quarantaine de hauts responsable présents. Sur la dernière de la série, on voit aussi leur garde et autour d’eux un vide inexplicable !

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Pour la marche populaire, le régime a montré des rues blindées de foule, mais là encore, nous avons vu des masses de visages flous dans la partie arrière et la triche et d’autant plus visible que des autos placées à côté au centre de cette foule sont parfaitement nettes ! De fait, on peut dire qu’il y avait là une centaine d’individus, à peu près le même nombre que l’on avait vu en début de la semaine devant le Guide.

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Pour la cérémonie finale, le régime n’a pas pu faire le plein de ses responsables politiques ou militaires. Le chefs des Pasdaran Jaafari s’est retrouvé parmi la petite foule de petits derniers fidèles du régime avec un malaise visible car ces petits ne sont guère fiables. Le grand chef du terrorisme du régime Ghassem Soleymani, présent aussi, a seulement baissé la tête pour se faire oublier. Cette semaine, le régime avait une atmosphère crépusculaire, avec des dirigeants hagards et déprimés, mais Washington a veillé à sa survie. Le régime a un pied dans la tombe, avec des dirigeants hagards et déprimés, mais par la faute de la vilaine Amérique, ces chefs isolés, hagards, déprimés, vulnérables, morts de trouille et repentants sont encore en place et nous sommes encore loin de notre liberté.

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[1LA GUERRE DU PETROLE, écrit en 1973 par le journaliste anglais Leonard Mosley. Le 2nd chapitre de ce livre exceptionnel en terme de références raconte le démarrage en 1911 du conflit entre les Américains et les Britanniques à propos de la domination du pétrole ottoman. A lire et à recommander !