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Iran : Les Normaliens à l’écoute du Muezzin des mollahs !

L’École Normale Supérieure annonce une soirée de débats sur l’Iran ! Il y aurait plusieurs intervenants, mais pas de liste encore définie. À l’heure où nous rédigeons cet article, seulement deux noms sont diffusés : Azadeh Kian, une lobbyiste du régime [1] [2], habituée des émissions des chaînes publiques françaises, et Ali Vaez, qui vient de Washington. Il mérite une petite présentation qui rapidement vous donnera d’avance le tempo de cette nuit de débats sans jamais de hauts !


09.03.2024

Iran : La France chouchoute implicitement nos mollahs dans ses médias 

Armita Garavand serait morte hier après une longue agonie. Sa mort n’a révolté aucun pipole notamment ceux de la grande famille du cinéma français ou encore des politiciens woke qui ne cessent de l’ouvrir pour tout et pour rien. Pourtant l’agression subie par Armita et qui a provoqué sa mort est riche en détails qui font état de la vivacité de la révolution Iranienne anti-mollahs. C’est justement ce qui gêne la France et ses employés médiatiques, culturels et politiques. La chute des mollahs n’est pas une priorité pour la France et ses employés se taisent. 

En parallèle, les médias parlent bien certes de l’implication assumée des mollahs au côté dans les conflits larvés de la région. Evidemment il y a le conflit actuel qui oppose le Hamas et Israël, et on évoque les risques d’escalade et la puissance terroriste des mollahs, mais sans entrer dans les détails, car ceux-ci montrent une autre réalité que celle décrite  : la faiblesse et l’isolement régional des mollahs et encore leur vulnérabilité. Comme dans le cas d’Armita, il s’agit d’éviter un débat sur les possibilités infinies de renverser les mollahs. L’Occident ne veut pas leur chute, ils sont utiles à ses desseins. 


31.10.2023

Iran rêve de révolution et d’indépendance !

Samedi prochain aura lieu le premier anniversaire du meurtre de Jina Mahsa Amini par les miliciens du régime criminel des mollahs. Après ce meurtre, les Iraniens s’étaient levés massivement contre le régime. Mais l’Occident s’est gardé de soutenir le peuple en apportant son soutien aux faux opposants au lieu d’aider et écouter le prince Reza Pahlavi [3] que le peuple iranien considère comme son porte-parole le plus neutre et légitime. Mais les Iraniens et le prince n’ont pas abandonné le combat. En effet il y a quotidiennement des dizaines de manifestations et d’actions anti-régime en Iran. De son côté, le prince multiplie les initiatives hors Iran pour aider les Iraniens. On s’attend à une reprise forte des manifestations ce samedi 16 septembre [4].


14.09.2023

Iran, Occident, l’heure du choix

L’Iran est en guerre contre les mollahs et en lutte pour le rétablissement de la royauté laïque, progressiste et patriote des Pahlavi mais cela ne semble pas convenir à l’Occident qui a été l’un des artisans de l’islamisation de l’Iran en 1979 et un des grands profiteurs économiques de son affaiblissement mais aussi en contrepartie victime de son terrorisme. Un homme, le prince Reza Pahlavi, a décidé de renverser la table. Son passage en France a montré la difficulté de la mission qu’il s’est assignée.


01.03.2023

Iran : Révolution, usurpation et recadrage du Sénat !

Ce lundi 28 novembre 2022, grâce à une initiative de M. Bruno Retailleau (LR) et Mme Annick Billon (centriste), deux sénateurs de la Vendée, le Sénat français [5] organisa une conférence intitulée « Femme, vie, liberté : Iran, révolte ou révolution ». Sa Majesté Impériale (SMI) Farah Pahlavi et Son Altesse Impériale (SAI) Noor Pahlavi, la fille aînée du SMI Reza II Pahlavi (possible future reine d’Iran), étaient les invités d’honneur de cette conférence, mais malgré des discours très respectueux à leur égard et la reconnaissance de la révolution populaire en Iran, l’initiative nous a inquiétés, car l’ensemble des orateurs était membres du Conseil de Transition d’Iran ou Iranian Transition Council (ITC) qui nous rappelle l’expérience malheureuse autour d’Ahmad Chalabi en Irak. Décodage détaillé.


04.12.2022

Tribune libre:Le peuple iranien, phare de la lutte contre l’islamisme !

Le peuple iranien,
phare de la lutte contre l’obscurantisme mahométan

Par Yves-Marie Adeline
Docteur de l’Université de Paris 1, philosophe, d’une quarantaine d’ouvrages chez Ellipses ou ailleurs, dont Histoire mondiale de la philosophie, Histoire mondiale des idées politiques, La Pensée religieuse...


23.11.2022

Iran : Poutine l’agitateur !

Poutine [6] s’est rendu en Iran et les rumeurs se sont multipliées. Les « experts français » ont annoncé une alliance stratégique concernant la guerre en Ukraine. Les Américains ont dit qu’il y allait pour acheter des missiles. Ce qui est bien ridicule : Poutine s’était même moqué des capacités militaires ou balistiques des mollahs précédemment lors d’un interview. Il a lui-même démenti tout lien avec l’Ukraine en affirmant que sa visite concernait la Syrie. Pas tout à fait, en vérité. Il y est allé surtout pour perturber les conversations secrètes entre les mollahs et Biden. Explications.


29.07.2022

Ukraine, Poutine, Biden, un bras de fer aux enjeux pétroliers majeurs

Depuis quelques jours, il y a un bras de fer inattendu entre Poutine et Biden à propos de l’Ukraine et plus précisément de la Crimée. Le président français issu du réseau démocrate américain en Europe est monté au créneau pour inviter les Russes à quitter les lieux. Les médias font du story telling (la table très longue...) sans jamais évoquer les véritables enjeux. Ils existent. Ils sont pétroliers et majeurs. Voici une courte analyse historiques des faits et des enjeux autour de la Crimée.


13.02.2022

Iran : Déshérités, privilégiés
et CGT... vs les mollahs !


Des dizaines de milliers d’ouvriers iraniens sont en grève illimitée en vue de confondre et renverser les mollahs qui leur imposent des conditions de travail pire que sous le régime de l’esclavage. Leurs revendications fédératrices ont entraîné l’adhésion d’autres professionnels, notamment les Bazaris, ruinés par les mollahs. Les principaux syndicats ouvriers français viennent de leur apporter leur soutien. Les privilégiés du régime ont paniqué. Les mollahs ont coupé leur électricité pour bloquer leurs transferts d’argent et ont ainsi engendré une colère collective hors du commun. Les Iraniens devraient manifester dès ce soir à la tombée du jour.


07.07.2021

Iran-Resist Fact-checking 16 | 210622
Iran : Les Occidentaux, pompiers pyromanes malgré eux !

Cette semaine, le régime devait choisir un nouveau président, qui n’a pas de vrai pouvoir, mais incarne sa ligne d’action. Il avait misé sur le scenario d’un président sans grande majorité et une soi-disant opposition modérée qui le dénonce, un scénario de chaos prometteur et l’espoir d’un deal plus tard, pour avancer sans écoper de nouvelles sanctions. Le boycott des Iraniens a perturbé ses plans. Depuis, l’Europe a accepté le nouveau visage extrémiste du régime (Rayissi ou Raïssi [7]) en critiquant un peu le nouveau élu mais sans évoquer des vrais sujets qui ne fâchent pas vraiment. Mais le peuple iranien, revigoré par son succès, ne cesse de défier le régime. Point sur les inepties qu’on lit ici et sur la réalité du terrain.


22.06.2021

Iran-Resist Fact-checking 15 | 210612
Iran : Tempêtes estivales

Selon les médias français, Washington évoque le maintien des sanctions même en cas de l’application de l’accord nucléaire par les mollahs. Ces derniers ont ravivé leurs prises d’otages et leurs actions terroristes. Dans une semaine, le régime aura un nouveau président que l’on dit très rigoriste. Voici nos analyses (de dessous des cartes) et des infos bien plus pertinentes faisant état d’un régime balloté par de grosses tempêtes estivales.


12.06.2021


Iran Resist Fact-checking 14 | 210603
Les mollahs se font des films, mais n’auront pas de happy end

Les négociations nucléaires avec les mollahs sont dans une impasse. Il y a des élections présidentielles dont l’issue semble évidente. Un Français est retenu en otage par les mollahs. Il y a beaucoup d’actus, mais rien de vraiment inédit en ce qui concerne les mollahs. Iran-resist n’a pas publié d’articles à ces sujets, car il a déjà expliqué les raisons de l’échec des négociations nucléaires, l’issue probable des élections à venir et les relations difficiles entre les mollahs et la France [8]. Le choix des articles publiés par l’AFP [9] est d’ailleurs lié à cette relation compliquée. Voici des notes sur cette actualité récurrente et sa présentation biaisée, ce que la France a censuré et des liens vers de précédents articles qui pourraient vous éclairer sur la situation et leur devenir.


03.06.2021

Iran-Resist Fact-checking 12 | 210512
Le marronnier anti-militarisation de l’AFP

Un journal français (cliquez sur l’image ci-dessous) se plaint de la présence des militaires dans l’élection présidentielle du régime des mollahs. Le journaliste qui n’a pas signé craint un danger. Il cite des noms sans rien y connaître, sans avoir vérifié les informations prémâchées par l’AFP [10] qui a signé un accord avec les mollahs pour recycler leurs informations ou plutôt leur désinformation. Cette fois, il s’agit de l’antimilitarisme alors que le sujet est d’actualité en France. Ce n’est pas un hasard. Décodages.


12.05.2021

Iran : Les négociations sans fin, une permissivité dangereuse pour la France

Les mollahs et l’administration Biden négocient à nouveau à Vienne. C’est encore un échec : les mollahs refusent toute coopération constructive. Les négociateurs démocrates n’ont pas évoqué des sanctions, mais ont proposé une astuce pour continuer durablement dans cette voie. Des négociations parallèles sur les conditions de violations de l’accord par les mollahs ! Une pratique très dangereuse notamment pour la France.


09.05.2021

BIDEN-IRAN | ACTE 2
Reprise malheureuse des cache-cache parties démocrato-mollahs

Dans notre dernière analyse fact-checking, nous avons rappelé que les démocrates ont installé un pouvoir islamique en Iran, mais les mollahs leur ont volé ce projet. Les démocrates [11] ont toujours multiplié les menaces, évoquant des frappes ou des sanctions pour les déstabiliser, mais aussi des négociations en espérant qu’ils cèdent le pouvoir à leurs pions. Nous avons rappelé que les mollahs avaient rapidement déployé une riposte basée sur le terrorisme et sur de faux opposants pour empêcher le retour des pions des démocrates. Nous assistons depuis une semaine à la reprise de ce jeu de cache-cache avec le retour des démocrates au pouvoir.


06.02.2021

Iran : Trump UP, régime down !

Le régime des mollahs n’a pu organiser des journées de deuil et flagellations en mémoire des saints du chiisme et a évoqué le coronavirus pour justifier son échec ! Cet échec a souligné la rupture de ses miliciens et aussi l’impopularité de l’Islam. Le régime est dans le temps confronté à une forte contestation ouvrière qu’il ne peut arrêter, car il n’a plus le soutien de ses policiers et ses officiers de renseignements. Ses affairistes et ses administrateurs s’agitent et participent à sa déchéance. Voici les nouvelles des 5 derniers jours.


03.09.2020

Iran, Trump, Macron et le papillon japonais !

Il y a trois jours, les trois grands États européens, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne avaient insisté encore sur leur opposition à la demande américaine du rétablissement de toutes les sanctions onusiennes contre les mollahs. Mais depuis hier, l’Allemagne a changé d’avis et la Grande-Bretagne a fait une révélation laissant supposer qu’elle allait aussi changer son approche. Mais ces changements ne sont pas arrivés par hasard. Il résulte des pressions américaines assez inattendues sur ces Européens et une évolution étonnante du rapport de force internationale.


29.08.2020

Iran : Macron offre des tests de dépistage aux mollahs !

Il y a deux jours, nous déplorions l’absence d’info en France sur la reprise des manifestations anti-régime en Iran en supposant que Macron était en négociation avec les mollahs. Ces derniers ont confirmé notre hypothèse en signalant la réception ce jeudi 23 avril, une gigantesque cargaison française de de kits de dépistage de coronavirus alors que les autorités françaises affirment ne pas en disposer pour les Français ! C’est scandaleux, mais à plusieurs titres. Explications.


25.04.2020

Iran news : Téhéran réclame Reza Pahlavi !

C’était il y a 2 jours : des slogans en faveur du prince Reza Pahlavi à Téhéran. Il s’agit sans nul doute d’une vidéo récente car on y voit certains manifestants porter de masques chirurgicaux.

Les gens ont crié : Prince héritier vient nous secourir !
Ils ont aussi crié : Mort à la République islamique !


24.04.2020

Le pétrole neutraliserait le coronavirus !

Le président Macron mettra-t-il ou pas fin au confinement des Français ? Certains disent que non, car il serait têtu, mais sa décision ne dépend pas de lui ou de ce que fait le virus, en vrai ou en supposé, mais de ce qu’il adviendra du prix du pétrole. Les faits sont aussi têtus.


11.04.2020

Iran-France : Prises d’otages et relations inavouables !

Selon l’AFP et Malbrunot du Figaro, la France a pu obtenir la libération de l’un de ses deux chercheurs français détenus par les mollahs en échange de la libération d’un de leurs agents détenus en France et réclamé par Trump. L’annonce nous est parue très soft, car il a été omis de signaler que cela rappelait les prises d’otages des mollahs via le Hezbollah dans les années 80. L’AFP a aussi oublié d’évoquer les circonstances de la prise d’otages de deux Français par les mollahs. Il s’agit plutôt d’un long bras de fer entre Macron et les mollahs avec des objectifs souvent inavouables. Voici le récit de ces péripéties inavouables d’après nos archives.


22.03.2020

Iran : La semaine en images n°415
Rohani, le piètre champion des mollahs en Europe !

Nouveau Résumé Historique (écrit le 11.02.2016)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

-1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétromonarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

-Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA
Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

-Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani
Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

-2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité
Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

-2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur
Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERT (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

-2013 : la Coalition des vaincus
Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».-

Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington !

-2015 : Signature de l’Accord de Vienne
Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années.

Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington...

Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité !

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs.

Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde !

Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine.

Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal.

Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano.

-2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne
Washington a repris la main en accusant les mollahs d’avoir violé la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les missiles balistiques puis en évoquant de nouvelles sanctions à leur encontre. Il a aussi contré les 5-1 en réduisant la possibilité d’investissements en Iran par la limitation des visas de voyage pour leurs citoyens businessmen vers son territoire ! Les Français et les Anglais ont rejoint l’accusation pour ne passe laisser Washington mener le jeu et déblayer le terrain pour ses propres investisseurs. Les Russes et les Chinois ont laissé faire pour la même raison !

Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé.

Les mollahs & associés s’étaient ainsi retrouvés dans un processus de capitulation lente en raison de l’application de leurs engagements et leur échec à diviser les 5-1 et provoquer une crise bénéfique à leurs intérêts. La panique des nantis du régime s’est intensifiée.

Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer l’escalade qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont neutralisé cette coalition en rappelant la capacité d’invalider les candidatures indésirables dans leurs élections afin de préserver leur champion, Rohani, et continuer leur impossible marchandage par son intermédiaire.

Leur impopularité et aussi leur fragilité a été confirmée par l’absence de mobilisation populaire et de frappes punitives de sa part étatique en réaction à l’exécution d’un mollah chiite par l’Arabie Saoudite. La fuite des capitaux s’est intensifiée encore. Le clergé n’y pouvait, tout comme ses rivaux politiques.

Le système semblait condamné à passer sous l’autorité des 5-1 et à subir sans fin les pressions des Américaines sans pouvoir parvenir à un deal avec eux. Les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle. Les chefs Pasdaran n’ont pas osé médiatiser leur échec.

Washington a proposé des négociations aux chefs Pasdaran. En échange de la libération de ses soldats, il a justifié leur arrestation et a donné raison aux Pasdaran en louant "leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani !" Washington a alors soutenu l’accomplissement de l’Accord de Vienne, car il n’était plus un obstacle à son deal et pouvait même blanchir les mollahs et faciliter leur recyclage !

Le clergé n’a pas aimé la place accordée par Washington à son pion Rohani et aux Pasdaran qui lui faisait endosser le rôle du méchant de l’intérieur. Il s’est retrouvé rejeté du processus de chantage pour obtenir des garanties de non-poursuite à la chute du régime qui parlait incontournable.

Les Chinois, inquiétés par cette alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés pour aller vers une République islamique américanisée, ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) !

Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains.

© IRAN-RESIST.ORG
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La semaine dernière, les mollahs, boostés par l’intérêt que leur portaient les Chinois et les Américains, ont repris les manœuvres (compliquant la libération des prisonniers) pour excéder ces derniers et les forcer à obtenir des garanties indispensables à leur avenir.

Washington échaudé par cette attitude a ralenti le processus de normalisation en maintenant ses premières sanctions adoptées pour terrorisme. Le régime est resté sanctionné sur l’exportation pétrolière, l’achat d’avions et surtout l’accès au dollar !

Les mollahs et leur équipe ont nié l’échec de leurs manœuvres, mais les chefs Pasdaran l’ont révélé et ont ainsi provoqué une plus grande panique.

Washington a sauvé le régime en invitant ses responsables désespérés à Davos ! Ils y sont allés avec l’intention de diviser le camp américain pour forcer Washington à leur accorder des garanties fermes pour leur avenir. Cet effort pour trouver un arrangement avec Washington leur a valu des sanctions américaines, mais aussi l’inimitié des Russes et des Anglais.

La panique et les conflits internes se sont encore amplifiés. Les mollahs & associés, contestés par le peuple, malmenés par leurs rivaux ou leurs hommes d’affaires, attaquées par tous les pays étrangers, ont reporté leur espoir sur la Chine (la force tranquille des 5-1) et les voyages que Rohani avait programmés en Europe notamment en France (le maillon faible des 5-1) !

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Cette semaine (22-29 Janvier 2016 / 3-10 Bahman 1394) les mollahs devaient frotter les Chinois aux Français et vice versa pour faire jaillir le feu et exploser la camisole 5-1 pour retrouver leur adversaire américain préféré ! Les Chinois ont perturbé leur plan en exigeant une alliance exclusive. Les mollahs et associés n’y avaient pas pensé ! Tout est parti en vrille ! Ils ont eu une belle semaine de crises et de paniques et ont compris qu’ils devaient revoir leur priorité.

Cette analyse a été proposée en émission radiophonique et diffusée en Iran le dimanche 31 janvier 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède.


11.02.2016

Iran : La semaine en images n°398
Martyrs & Sacrifices pour rien !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 12.10.15)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiés. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dé-diaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun jokers. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% !

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, puis à Vienne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington.

Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autre par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien et retrouver Washington et l’obliger grâce à une escalade sur le thème de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient obtenir des garanties de sécurité fermes et définitives par l’annulation de toutes les sanctions pour quelques motives que se soient tout particulièrement au motif du crime imprescriptible du terrorisme !

Or cette diplomatie poussive qui n’a jamais fonctionné car Washington ne peut avoir un avenir en Iran ou ailleurs s’il accordait ce genre de garanties à ses ennemis la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand crash boursier ! Les mollahs persistaient dans une voie impossible et vouée à l’échec : la panique interne a explosé !

Washington a d’ailleurs continué ses médiations avec des promesses d’investissements ou une coopération contre Daesh, offrant de facto aux mollahs un exil acquis en Irak ou dans les Emirats ! Il a aussi tenté de sortir de l’Accord imposé par 5-1 par la soi-disant opposition du Congrès...

Mais les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité à laquelle Washington n’a pu échapper ! Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde.

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l ’émergence d’un front de jeunes parlementaires hostiles à la gestion exclusive des mollahs. Ils ont voté contre l’avis du chef du Parlement une commission de vérification de l’Accord de Vienne soulignant sa contradiction avec les lignes rouges du régime ! Ce front de jeunes serviteurs révoltés avait une double légitimité religieuse et électorale et le soutien des ripoux paniqués pour prendre la direction du régime !

Les mollahs lui ont accordé le droit d’agir tout en proposant des alliances privilégiées aux Russes, aux Chinois et aussi aux Français. Mais ces derniers ont refusé. Les parlementaires indociles ont intensifié leur effort contre Rohani ! Le clergé s’est détourné de son pion Rohani pour ne pas couler avec lui ! Rohani a remis en cause la suprématie du clergé sur les élections...

Le système étant proche de l’explosion, les Anglais se sont empressés de revenir en Iran pour orienter le changement de régime dans le sens de leurs intérêts. Ce retour intéressé a aggravé la panique...

Washington a profité de l’extrême affaiblissement des mollahs pour relancer ses médiations, mais les mollahs ne cédaient pas. Washington a annoncé une inspection du site militaire de Parchin par son pion onusien Amano, proposant implicitement aux mollahs la possibilité d’une grosse punition ou celle d’un blanchiment !

La France y a vu une manœuvre pour un deal. Elle a programmé une visite avec ses plus grandes entreprises pour grappiller des marchés au détriment des Américains et aussi ses camarades des 5-1 !

Washington a saisi l’occasion de la division annoncée des 5-1 en expédiant ses pions commerciaux en Iran pour exacerber les rivalités et briser les 5-1 !

La tension est montée en flèche au sein du régime avec la possibilité d’un deal. Tout le monde s’est empressé de jouer de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington !

La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. La France a été éliminée de facto comme un vulgaire catalyseur ! Mais l’opération « Amano-deal » a aussi échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Cet échec a déprimé tous les responsables impliqués ! Les tensions ont repris de plus belle !


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La semaine dernière, le régime déprimé a eu deux nouvelles preuves de son impopularité par l’échec du défilé militaire des Pasdaran puis le boycott absolu de la fête de Sacrifice !


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Cette semaine, le régime devait affirmer sa coopération à l’Accord de Vienne à l’occasion de l’AG annuelle de l’ONU à NY... le régime devait sortir d’urgence du camisole de force de Vienne. Il avait besoin d’une escalade. Il y a pris quelques chemins de travers assez risqués mais sans parvenir au but recherché. Voici le récit en images d’une semaine de prise de risque ratés qui ont confirmé l’enlisement du régime et le prolongement de ses crises d’agonie.


16.10.2015

Iran : Renault Kadjar, du nom d’une dynastie qui fut le Daesh chiite !

Renault a baptisé son prochain VUS urbain Kadjar, le même nom qu’une dynastie d’Iran ayant régné de 1786 à 1925. Bien que le constructeur ne veuille faire aucun lien entre ce choix de nom et l’ancienne dynastie iranienne, cela survient tout de même au moment où il se positionne pour reprendre ses pleines activités en Iran dans la perspective d’une levée permanente de l’embargo économique contre ce pays.


24.02.2015

Iran-Sarkozy : Beaucoup de bruit pour rien !

A l’occasion de son discours à la Conférence annuelle des ambassadeurs de France, le président Sarkozy a parlé d’une frappe préventive sur les installations nucléaires iraniennes. Tous les médias en parlent et les commentaires vont bon train. Or, depuis 2007, à l’occasion de cette rencontre diplomatique, le président Sarkozy tient souvent le même discours, « la bombe iranienne ou des bombardements de l’Iran », sans qu’il ne se passe rien par la suite. C’est la rengaine de la rentrée et beaucoup de bruit pour rien.


03.09.2011

Iran : 2nd compte-rendu des pendaisons en 2011

La section « un certain regard » du Festival de Cannes (financé par l’Etat français) vient de primer l’iranien Rassoulof pour sa lutte en faveur de la liberté alors que ce cinéaste soutient Moussavi, l’opposant officiel, partisan d’une république islamique pure et dure et que par ailleurs, ce cinéaste vient de réaliser un film où les femmes ne sont pas des victimes comme Sakineh, mais des citoyennes actives et maîtresses de leur destin conformément à l’image officielle donnée de la condition féminine par le régime !

L’année dernière, le même festival avait primé un film qui prétendait que le seul souci des jeunes était de jouer de la musique alors que des millions de jeunes avaient quelques mois plus tôt envahi les rues de toutes les villes du pays pour crier « mort à la république islamique ». L’année d’avant, Cannes avait primé Satrapi qui faisait la tournée des médias pour défendre le port du voile, pour dégueuler sur la laïcité ou encore pour affirmer que personne en Iran ne voulait un changement de régime !

Décidément, chaque année, ce maudit festival nie la révolte du peuple iranien. On peut angéliquement parler de coïncidences, de l’indépendance des jurys, mais la présomption d’innocence très à la mode en France ne tient pas la route car la France, organisateur du Festival, ne dénonce pas ces mauvais choix et participe à la promotion des ennemis du changement de régime car cela serait synonyme de la fin de ses contrats. Mais la France ne se contente pas de nier la révolte iranienne par la diffusion d’un cinéma négationniste, elle minimise aussi le nombre de pendaisons et leur nature. Voici le second opus de notre récapitulatif des pendaisons en Iran pour ne pas oublier une dure réalité dont ne parle aucun cinéaste iranien, ni aucun Etat occidental partenaire des mollahs.


24.05.2011

Iran-Nazisme : France 24 devrait être poursuivie pour diffamation

Les nationalistes iraniens sont des nazis depuis 2500 ans affirme un journaliste iranien sur le site de France 24 !


27.11.2010

Iran : Nouveauté : la France a inventé son propre faux opposant !

Le Bazar est en grève, l’économie iranienne est arrêtée, mais les Occidentaux n’en parlent pas. Le régime est contesté : il tue de plus en plus, Il y a actuellement en moyenne 20 pendaisons par jour. Les Occidentaux n’en parlent pas non plus. Nous avons dénoncé cette attitude, ils ont été contraints d’évoquer le sujet : ils ont annoncé 8 pendaisons à Kermân, tout en oubliant de préciser l’ampleur des exécutions, mais ils ont minimisé le nombre total des pendaisons et en enfin en inventant un nouvel faux opposant pour réorienter l’attention ailleurs.


08.10.2010

IRAN : ABUSE AT CARLA, A SUCCESSFUL MEDIA DISTRACTION

© IRAN-RESIST.ORG – August 31, 2010 | For two weeks, French media has focused on Sakineh, an Iranian sentenced to death by stoning. Media has commented in depth Carla and Nicolas Sarkozy’s commitment. In this much overexcited context, two days ago, Tehran announced loudly its decision of conducting two other stoning sentences. This information had no repercussion in France because the AFP didn’t release any news about the matter. The same press agency echoed the insults that were heaped by the main Iranian daily newspaper on Carla Bruni because of her commitment. However we read this newspaper every day and we didn’t notice this kind of thing. Insults appeared on a website which is not much popular. Thus we are in a situation of censure and distraction. | Decoding |


13.09.2010

IRAN : LETTER TO CARLA

© IRAN-RESIST.ORG – August 26, 2010 | Washington sanctions the mullahs in order to force them to become its allies and destabilize China and Russia. As sanctions deprive it of currencies, the Iranian economy is not at all well : SMEs are going bankrupt and thousands of workers are laid off. Additionally the mullahs find difficulties to supply domestic markets. They are heading to penuries that could make them collapse. In order to avoid such penuries, they started to cut the Iranians’ purchasing power by freezing salaries and liberalizing prices. Every ally of the regime, militiamen and especially Bazari, want to leave the boat so to not be lynched by people whenever the regime will collapse. Some of them such as young Basiji who are in charge of urban security have already left the regime. The regime does its best to simulate some unity in order to curb such implosion. Washington which is willing to maintain an Islamic regime in Iran feels quite disturbed because it wants to avoid that its people know about what is happening in Iran in order to prevent them from supporting any regime change. Thus it found THE solution : a campaign to save a woman who is condemned to death sentence, a victim to avert eyes away from people in distress. Tehran which doesn’t wish to get the American people support is participating to this operation via the victim’s so-called lawyer who pretends to be exiled but who doesn’t denounce at all the regime’s exactions.

Some famous people were instrumented for such campaign. There is one letter everyday written by a celebrity in order to focus endlessly the general attention on a sole victim while entire people wait and get hopeless. This is revolting because this is meant to break Iranians’ hope.

Among those letters, some are written by people who are politically involved with mullahs or with Americans. However we won’t mention them because we don’t want anymore to be sued by those pawns that dispose of great financial means. But some letters are written by very sincere persons. Among them, the letter of Mrs Carla Bruni-Sarkozy because it shows elements that prove her sensitivity and her sincerity but that denotes as well the fact that she is misinformed.

That is why we decided to call out the first lady of France in order to inform her so that she can put her energy and the one of her husband at the disposal of truth and of people in distress who expect to get the Western support.


03.09.2010

Iran : Les insultes à Carla, une diversion médiatique réussie

Depuis deux semaines, tous les médias français sont focalisés sur Sakineh, l’iranienne condamnée à mort par lapidation. Les médias ont longuement évoqué l’engagement de Carla Bruni et Nicolas Sarkozy. Dans ce contexte très survolté, il y a deux jours, Téhéran a annoncé haut et fort sa décision de procéder à deux autres lapidations. Cette info n’a eu aucune répercussion en France car l’AFP n’y a consacré aucune dépêche. La même agence de presse a répercuté des insultes proférées par le principal quotidien iranien à l’encontre de Carla Bruni pour son engagement. Or, nous lisons chaque jour ce quotidien, mais nous n’avions pas vu ce genre de chose. Les insultes ont paru sur un site très peu visité. Nous sommes dans un cas de censure et de diversion. | Décodages |


31.08.2010

Iran : La France promet beaucoup, mais ne fait rien

Dans son discours d’ouverture de la 18e conférence annuelle des ambassadeurs de France, le président Sarkozy a dit que la France cherchait un « accord crédible » avec l’Iran, mais en cas d’un refus de ce dernier, elle mettrait en oeuvre « avec détermination » des sanctions et qu’elle appelait « tous les pays à faire de même ». Il y a un an à la même occasion, il avait tenu un discours similaire qui n’a été suivi d’aucun acte.


27.08.2010

Iran : La lettre à Carla

Washington sanctionne les mollahs afin de les forcer à devenir ses alliés pour déstabiliser la Chine et la Russie. Privés de devises par ces sanctions, l’économie iraniennes va très mal : les PME sont en faillite et les ouvriers sont licenciés par milliers [12]. Les mollahs ont également du mal à approvisionner les marchés intérieurs. Ils vont aux devants des pénuries qui pourraient les emporter. Pour éviter ces pénuries, ils ont commencé à réduire le pouvoir d’achat des Iraniens en gelant les salaires et libérant les prix. Tous les alliés du régime, miliciens et surtout les Bazaris, ont envie de quitter le navire pour ne pas être lynchés par le peuple quand le régime s’effondrera. Certains comme les jeunes bassidjis, chargés de la sécurité urbaine, ont déjà quitté le régime. Le régime fait son possible pour donner l’impression d’une unité pour endiguer cette implosion. Washington, qui veut préserver un régime islamique en Iran, est bien embêté car il veut éviter que son peuple soit au courant de ce qui se passe en Iran afin qu’il ne soutienne pas un changement de régime. Il a trouvé LA solution : une campagne pour sauver une femme condamnée à la lapidation : une victime pour détourner les regards d’un peuple en détresse. Téhéran qui ne veut pas non plus de ce soutien du peuple américain participe à l’opération via un soi-disant avocat de la victime qui se dit un exilé, mais ne dénonce rien des exactions du régime.

Des people ont été instrumentalisés pour cette campagne. Il y a une lettre par jour par une célébrité pour focaliser sans cesse l’attention générale sur une seule victime alors qu’un peuple attend et désespère. C’est révoltant car on veut briser l’espoir des Iraniens.

Parmi ces lettres, certaines sont écrites par des gens politiquement impliqués avec les mollahs ou avec les Américains, nous n’en parlerons pas car nous voulons plus de procès par ces pions dotés de moyens financiers très élevés, mais il y a dans le lot d’autres lettres écrites par des gens sincères. Parmi celles-ci, la lettre de Mme Carla Bruni-Sarkozy nous a interpellés car elle contient des éléments montrant sa sensibilité et sa sincérité, mais aussi son manque d’informations.

C’est pourquoi nous avons décidé d’interpeller à notre tour la première dame de France pour l’informer afin qu’elle puisse mettre son énergie et celle de son mari au service de la vérité et d’un peuple en détresse qui attend le soutien de l’Occident.


26.08.2010

Iran : La punition qui revient comme un boomerang !

Les médias occidentaux affirment qu’Ahmadinejad a annoncé que pour punir l’Occident, la république islamique d’Iran ne se remettrait pas à la table des négociations avec les Six avant la fin du mois d’août. Cela sous-entend qu’elle reprendra le dialogue fin août. Ce n’est pas ce qui a été dit hier lors d’une très longue intervention télévisée d’Ahmadinejad à propos de la dernière résolution onusienne des Six.


29.06.2010

Iran : La "Révolution Verte", deuxième prise !

Il y a un an, le régime des mollahs a voulu simuler une révolution de couleur pour donner une légitimité absolue à ses institutions ainsi qu’à son programme nucléaire (défendu par Moussavi), mais trois jours après le début de la révolution verte, les choses ont échappé aux mollahs. Le peuple a profité de la brèche pour descendre massivement dans la rue et contester le régime tout entier. Quand les mollahs avaient lancé leur révolution verte, les Européens étaient ravis car ce régime horrible qui leur vend le pétrole au dixième de son prix allait avoir une meilleure image. En revanche, dès que le peuple est descendu dans la rue, les Européens ont détourné les regards pour laisser le régime étouffer cette contestation et ils se sont, à nouveau, intéressés à l’Iran quand le régime a repris la promotion de son mouvement Vert. Un an après, alors que le peuple se rappelle cette double trahison, le régime et ses amis européens préparent fébrilement l’anniversaire de cette fausse opposition.


05.06.2010

Iran : La place de la France dans la crise nucléaire iranienne

L’AIEA vient de publier un nouveau rapport sur l’Iran. Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs et de ce fait doit éviter des sanctions susceptibles de les renverser a noté une absence de coopération iranienne avec l’AIEA, mais il n’a pas demandé de nouvelles sanctions en sus de sa guerre d’usure économique contre les mollahs. La raison est qu’une entente avec les mollahs permettrait aux Etats-unis de contrôler la plupart des gisements pétroliers ou gaziers du monde. La France, qui avait dans les derniers mois soutenu cette approche hostile aux intérêts pétroliers des autres grandes puissances membres du groupe des Six, a doublement rompu avec cette position en déplorant le manque de dialogue des mollahs non pas avec l’AIEA, mais avec les Six, puis en exigeant l’adoption de nouvelles sanctions. C’est une évolution remarquable, mais cette crise en a connu beaucoup d’autres. Pour comprendre son importance ou manque d’importance nous avons décidé de vous exposer un petit historique de ces évolutions.


03.06.2010

Iran : Clotilde Reiss, otage de 3 affaires

Clotilde Reiss vient d’être libérée. C’est une très bonne nouvelle. Au moment de son arrestation, nous avions remarqué certaines anomalies. Il nous paraissait important de les exposer, mais nous avions finalement décidé de ne rien révéler afin de ne pas faire naître une polémique susceptible de nuire à sa libération. Puisqu’elle est de retour dans sa première patrie, nous pouvons exposer en détails ce qui nous dérangeait à propos des raisons de son arrestation, les accusations formulées par Téhéran (et la rumeur de son appartenance à la DGSE), sa prise en otage et enfin les erreurs commises par la France qui ont retardé sa libération et ont fait d’elle l’instrument d’une mise en scène juridique aux objectifs très particuliers. L’article est long. Prévoir un grand mug de café bien fort.


19.05.2010

IRAN : BEHIND THE SCENES OF THE BOTH GREEN MOVEMENTS !

© IRAN-RESIST.ORG – March 19, 2010 | Two days ago, something amazing happened in Tehran : thousands of people went down to the streets in order to celebrate a ritual that is forbidden by the regime. They danced, they sang together what is forbidden and above all they refused to be instrumented by Mussavi’s Green Movement, this false internal opposition whose leaders sit in the leader decision-maker body of the country. The retraction was so important that the regime needed to change the colour balance of this night’s videos in order to make them green. However, the mullahs are not the only ones to colour anything in green : the Europeans and the Americans have just dedicated entire pages of their press to the Green Movement via long interviews which were made with Shirin Ebadi and Sazgara who claim to be the exiled leaders of the green opposition. | Decoding |


12.05.2010

Iran : Dans les coulisses des 2 Mouvements Verts

Il y a deux jours, il s’est passé quelque chose d’énorme en Iran : des milliers de gens sont descendus dans la rue pour célébrer un rituel interdit par le régime. Ils ont dansé et chanté ensemble ce qui est interdit et surtout ils ont refusé de se laisser instrumentaliser par le Mouvement Vert de Moussavi, la fausse opposition interne dont les leaders siègent dans la plus haute instance décisionnaire du pays. Le désaveu a été si puissant que le régime a dû modifier la balance des couleurs des vidéos de la soirée pour les verdir. Mais il n’y a pas que les mollahs pour tout peindre en vert : les Européens et les Américains viennent de consacrer des pages entières de leur presse au Mouvement Vert au travers des longues interviews accordées à Shirin Ebadi et Sazgara qui se posent en chefs en exil de l’opposition verte. | Décodages |


19.03.2010

Iran : Kouchner, ministre des AA de la France !

Il y a une semaine, plusieurs négociants européens fournisseurs d’essence à l’Iran se sont retirés du marché iranien, le privant de presque 60% de ses besoins domestiques. Ce retrait a pointé un doigt accusateur vers les autres fournisseurs comme la France. Kouchner y a répondu indirectement en disant qu’il privilégiait la voie onusienne, mais que si cela échouait en juin prochain, l’UE pourrait envisager des sanctions européennes contre les mollahs à partir de cette date. Mais quelles sanctions ? Il ne le sait pas, les Européens n’en ont pas discuté ! | Décodages |


15.03.2010

Iran : Efforts à bâbord et à tribord

Tous les médias parlent de l’Iran. Hillary Clinton et Bernard Kouchner se disent « à la recherche d’alliés pour imposer de nouvelles sanctions » contre les mollahs. Or, les Etats-Unis, première puissance économique mondiale, qui dispose de la première flotte dans le golfe Persique, et la France, un des principaux fournisseurs d’essence à l’Iran, peuvent s’allier en tant que partisans de sanctions pour faire plier les mollahs. Attention, désinformation à bâbord et à tribord !


17.02.2010

Iran : Violations devant témoins !

Epuisé par les sanctions américaines, Téhéran veut une escalade, une confrontation, une menace guerrière sur le détroit d’Ormuz, artère pétrolière des alliés de Washington pour forcer ces derniers à demander la levée des sanctions américaines. Hier, Ahmadinejad donnait ordre à Salehi, le directeur de l’organisation iranienne de l’énergie atomique, de commencer l’enrichissement au-delà du seuil réservé aux usages civils. Les Occidentaux ont esquivé cette provocation, Téhéran repart à la recherche d’une escalade avec deux nouvelles annonces nucléaires.


09.02.2010

Décodages des propos modérés d’Ahmadinejad et des réactions

Hier lors d’une interview à la télévision iranienne, Ahmadinejad a exposé les résultats de ses conversations secrètes avec les Occidentaux, révélant des reculades occidentales sur des points essentiels avant d’annoncer que dans ces conditions, l’on pourrait envisager une certaine coopération. Alors qu’il était resté sur ses positions d’avant (coopération à mes conditions), les médias occidentaux ont parlé d’une volonté d’apaisement alors que les politiques ont parlé de la nécessité d’attendre. Il y avait pourtant dans les propos tenus par ce dernier de quoi évoquer l’absence de toute volonté d’apaisement et la nécessité de ne plus attendre. | Décodage des réactions |


04.02.2010

Iran : Le doublement décevant Kouchner

Téhéran avait jusqu’au 31 décembre 2009 pour donner une réponse à la proposition de se séparer volontairement de 75% de son stock d’uranium enrichi, quantité qui peut avoir un usage militaire. Au lieu d’accepter, il a inversé l’ultimatum en donnant jusqu’au 31 janvier 2010 aux Occidentaux pour accepter sa contre-proposition portant sur une quantité très inférieure. En réponse, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a dénoncé lundi la « dernière pirouette » de l’Iran dans le dossier du nucléaire avant d’enchaîner sur des violations des droits de l’homme en Iran, sujet que l’on aborde uniquement en cas de mésentente.


05.01.2010

IRAN-USA : MORE THREATS THAN SANCTIONS

Two days ago in Washington, Turkey announced it was opposed to new UNO sanctions against Tehran. Yesterday Europe informed it would remain careful in the field of UNO sanctions although it mentioned last summer it was ready to adopt at last unilateral sanctions, i.e. out of UNO support, such as it was required by Washington. The absence of any forcible reaction from the United States to this series of withdrawals confirms its implicit approval.


11.12.2009

Iran : Plus de menaces que de sanctions

Il y a deux jours à Washington, la Turquie se disait opposée à de nouvelles sanctions onusiennes contre Téhéran. Hier, l’Europe a fait part de sa prudence en ce même domaine de sanctions onusiennes alors que cet été, elle avait évoqué sa disposition à adopter enfin des sanctions unilatérales, c’est-à-dire hors l’ONU, comme le lui demandait Washington. L’absence d’une réaction forte des Etats-Unis à ces désistements en chaîne confirme son approbation implicite.


11.12.2009

Iran : Les Six encouragent le refus des mollahs

En octobre dernier, pour échapper à l’adoption de nouvelles sanctions américaines, le régime des mollahs a accepté un projet de compromis qui lui avait été soumis en avril dernier par les Américains d’échanger de ses réserves d’uranium faiblement enrichi contre du combustible nucléaire franco-russe. Il s’agissait d’une reculade tactique iranienne, quand les Américains ont suspendu l’adoption de nouvelles sanctions, Téhéran s’est mis en action pour faire capoter l’accord sans pour autant le refuser ouvertement de peur de faire réactiver la menace de nouvelles sanctions. Depuis chaque jour, il dit une chose et son contraire.


25.11.2009

Iran : The Six are pushing the mullahs into refusing their offer

Last October, in order to escape newer American sanctions, the Mullah regime accepted a compromise project, first offered by Americans last April, of an exchange of their low-enriched uranium stocks against higher enriched nuclear fuel rods supplied by France and Russia. The Mullahs had an explicit tactical retreat, for when the Americans suspended their project of new sanctions Tehran started taking specific actions to sink the agreement. Without clearly refusing the offer, in fear of sanctions, Tehran pointed out a series of clauses they wanted changed knowing that their claims were unacceptable by the Six. Since, Tehran announces on a daily basis newer demands and the next day the contrary.


25.11.2009

Iran : Dieudo Show à Téhéran (en images)

En octobre dernier, pour échapper à l’adoption de nouvelles sanctions américaines, le régime des mollahs a accepté un projet de compromis américain portant sur un échange de ses réserves d’uranium faiblement enrichi contre du combustible nucléaire franco-russe pour le réacteur de recherche de l’université de Téhéran. Il s’agissait d’une reculade tactique, le régime des mollahs n’avait aucune intention d’honorer son engagement. C’est pourquoi, depuis cette date, il cherche un moyen de provoquer la France ou la Russie pour les pousser à rompre cet accord qui ne lui convient pas. Sa dernière tentative s’appelle Dieudonné !


23.11.2009

Iran : The Shah and the iranian nuclear project

© IRAN-RESIST.ORG – October 1st, 2009 | Three years ago the amount of French investments in Iran totalled at 35 billion dollars. France often tops the list of Iran’s commercial partners. France thus, shows a certain resistance to apply adopted sanctions on Iran, and develops a slight complacent attitude towards the Mullah regime. There is a continuous effort to find excuses for the Mullahs’ acts, including the nuclear issue. That is why the French press often associates the actual Iranian nuclear program with the Shah of Iran.


22.11.2009



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