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Iran : La semaine en images n°296 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des garanties de sécurité de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile à tous les niveaux. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains. De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant. Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué ! Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet de déviation opportuniste du régime en agonie (en combinaison avec Londres). Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système. Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition Clergé-+le Clan Larijani-+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires a augmenté sa pression en évoquant le terrorisme du régime . Les nouvelles accusations de Washington ont affolé les insolvables comme les Chefs Pasdaran, les Larijani ou encore les nantis ripoux du régime. Rohani n’a pas surenchéri pour les protéger. Les insolvables du régime ont compris que Rohani pouvait les sacrifier, ils ont pris position contre lui, mettant le régime en péril. Inquiet, Washington a opté pour un dialogue direct par l’intermédiaire de son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman. Rohani a écarté clergé et les Larijani du dialogue en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité national pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Le clergé a constaté que Rohani oeuvrait en premier pour lui-même à l’aide de ses amis Zarif et Zanganeh. Le régime était désorganisé par ses querelles et en péril sans les soutiens du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani a profité du vide politique et s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé en recul par la faute le jeu personnel de Rohani a laissé faire. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique. Rohani, mis en danger par le rapprochement du clergé avec le clan Rafsandjani, s’est rapproché de Larijani en espérant utiliser un rapprochement diplomatique avec Londres et de nouvelles ventes de pétrole à l’Europe via le Turkménistan : pour diviser les 5+1 ou énerver Washington. Mais Londres, l’Europe et le Turkménistan n’ont pas suivi. Rohani a alors tenté d’aller vers Poutine lors de l’OCS, mais, le russe a fermé la porte à l’opportuniste en péril. Le Chef des Pasdaran Jaafari et son responsable régional Soleymani ont insisté sur le SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE et prendre le contrôle du régime et des négociations. Rohani en difficulté s’est approché d’eux. Le Guide (pion de Rafsandjani) a proposé la STRATEGIE DE SOUPLESSE HEROIQUE aux Pasdaran refusant la ligne de Jaafari-Soleymani, mais les Pasdaran contactés ont choisi cette ligne qui pouvait leur donner un poids et meilleur accès aux garanties de sécurité. Le régime était à la veille d’une explosion. Washington a annoncé l’application de la sanction réduisant au néant les exportations pétrolières du régime et il a indirectement évoqué la responsabilité du régime dans les attentas du 11 Septembre, laissant planer la menace de nouvelles sanctions foudroyantes ou encore des mandats d’arrêt tous les dirigeants ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue. Les nantis ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir. Le boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a décidé de renouer avec les provocations à NY pour parvenir à la crise censée amener Washington à céder. Obama a esquivé les provocations et maintenu la cape des sanctions . Les nantis ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir. Rohani était en échec. Les nantis ont paniqué car il n’y avait pas d’issue... Leurs langues se sont déliées : on a su que jusqu’à la fin de l’année iranienne (21 mars 2014), c’est-à-dire pour les 6 mois à venir, le régime avait seulement une réserve de 2 milliards dollars Rafsandjani s’est encore posé en alternative pour le régime clairement en agonie en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » (car tel était le vœu de Khomeiny) ! Les Pasdaran l’ont prié de ne pas parlé au nom de Khomeiny. Larijani a décoché des dossiers compromettant sur le mollah ventriloque. Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable ! © WWW.IRAN-RESIST.ORG
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25.10.2013 Iran : La Centrale de Bouchehr en images Le régime des mollahs s’apprête à inaugurer la centrale nucléaire de Bouchehr. Il parle d’un exemple époustouflant de sa maîtrise du savoir faire nucléaire alors que ce projet est l’œuvre des Russes. Voici une brève histoire de la centrale de Bouchehr et en avant-première, des vues de cette centrale. Iran nucléaire : L’AIEA réédite son exploit procédurier de l’été 2007 Olli Heinonen, le directeur adjoint de l’AIEA était à Téhéran pour obtenir des précisions sur de vieux documents sur les études nucléaires militaires du régime des mollahs. Après 10 heures de négociations étalées sur deux jours, il a quitté l’Iran avec une promesse iranienne que le régime des mollahs fournirait des réponses au cours du mois de mai. Le 8 avril, l’Iran fête la journée du nucléaire pacifique ! Le nucléaire pacifique est le nouveau dada des mollahs. On se souvient du « ballet du Yellow Cake show » qui avait marqué le 11 avril 2007 le démarrage des activités de l’enrichissement de l’uranium. Pour une inexplicable raison, ce n’est pas le 11 avril mais le 8 avril qui sera désormais la journée de célébration des activités nucléaires pacifiques avec un savoir faire 100% local. Rapport sur l’Iran : Réactions des alliés et des adversaires des Etats-Unis Le rapport conjoint des 16 services secrets américains a radicalement changé la donne dans la crise nucléaire iranienne, et semé la zizanie la plus totale chez ceux (experts ou Etats) qui s’étaient toujours alignés sur les précédentes accusations principalement formulées par les Etats-Unis et l’équipe Bush. Un tour des réactions s’impose et il est plutôt amusant. Nous les avons classées suivant deux ensembles : les réactions des alliés des Etats-Unis et les réactions des alliés et amis des mollahs. Iran : A propos du combustible pour sa réacteur à eau lourde Le régime des mollahs a affirmé samedi avoir réussi à fabriquer du combustible nucléaire (pellets ou crayons nucléaires) pour son futur réacteur de 40 mégawatts fonctionnant à l’eau lourde d’Arak. C’est Aghazadeh, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), qui a annoncé cette nouvelle avec une certaine formulation qui laisserait entendre qu’il y a un lien entre ce combustible nucléaire et les efforts du régime de maîtriser l’enrichissement nucléaire. Décodages. Iran - nucléaire : Nouveaux changements d’interlocuteurs à l’horizon Téhéran est sans cesse à la recherche de nouveaux moyens pour déstabiliser ses interlocuteurs. Les tactiques en ce domaine sont très limitées : la plus efficace est la diffusion de fausses rumeurs de progrès nucléaire, mais il y en a d’autres comme le changement d’interlocuteur. Iran : La fin d’un grand mensonge historique Les communiqués officiels qui passent par l’agence toute aussi officielle de presse du régime des mollahs, IRNA, sont toujours à lire avec intérêt. Parfois on y trouve des nouvelles qui passent inaperçues, d’autres fois on y trouve des nouvelles destinées à désinformer et enfin parfois une nouvelle vient par inadvertance contredire ce que le régime des mollahs et ses lobbyistes ont affirmé pendant des années. Iran- Enrichissement : L’impact national ! Parallèlement aux annonces de la maîtrise de la production du combustible nucléaire, il y a eu un certain nombre d’évènements culturels qui ont marqué cette journée dédiée au savoir-faire nucléaire, évènements qui ne faisaient aucune référence à l’Islam ou à la révolution islamique. Iran : La crise nucléraire fait du sur place Dans une lettre confidentielle diffusée ce vendredi sur un site Internet interne à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le régime des mollahs affirme que c’est la crainte d’une attaque des États-Unis et d’Israël qui l’a conduit à cacher des informations à l’AIEA pendant 18 ans ! Les chercheurs arabes remettent en cause le nucléaire iranien Un congrès de chimistes s’est réuni au Koweït sur le thème : les dangers nucléaires qui nous entourent. Le régime des mollahs qui ne rate pas une occasion pour mettre en avant la qualité des chercheurs iraniens a zappé cet évènement. L’Iran demande l’arrêt de toutes les centrales nucléaires du monde ! A la veille de la date butoir fixée par le Conseil de Sécurité, Ahmadinejad a déclaré que l’Iran était favorable à des négociations sur ses programmes nucléaires mais il a exclu toute condition préalable comme le gel de ses activités d’enrichissement d’uranium. C’était prévisible et ceci ne risque pas d’évoluer car pour l’actuel régime en Iran, l’enrichissement nucléaire est un atout dans son jeu de chantage et il est exclu d’y renoncer. Iran : une visite anxiogène des installations nucléaires Six émissaires de pays membres du Mouvement des non-alignés se sont rendus samedi sur un site nucléaire iranien où il n’y avait aucune centrifugeuse. Il s’agit en réalité d’une visite organisée d’un centre de reconversion du minerai en gaz UF6 pour les centrifugeuses. La visite a laissé les convives sur leur faim. Le Figaro | Le combat antiprolifération d’un milliardaire américain Publié le 23 novembre 2006 | Par Maurin Picard | Dans le cadre d’une initiative de lutte contre la prolifération atomique, le milliardaire Warren Buffett a promis d’offrir 50 millions de dollars. Iran : L’AIEA, une main de velours dans un gant d’acier L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a écarté une demande d’assistance iranienne pour la construction d’un réacteur nucléaire à eau lourde à Arak, les Occidentaux craignant que le plutonium produit ne serve à l’arme nucléaire.
L’Iran continue à diviser l’AIEA L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a renvoyé à jeudi une décision sur une demande d’aide iranienne pour la construction d’un réacteur nucléaire à eau lourde à Arak.
Iran : certitude d’un programme nucléaire militaire Le rapport de l’AIEA affirme que les inspecteurs de l’agence ont trouvé dans une décharge à Karaj des traces de plutonium. Le plutonium n’a aucun usage civil et ces traces confirment l’existence d’un programme nucléaire militaire. Iran : le mystère El Baradei Le directeur de l’AIEA, l’agence internationale de l’énergie atomique, Mohammed El Baradei a déclaré ne pas être convaincu que l’Iran développe l’arme atomique et que les sanctions à son encontre pourraient entraîner une entente entre l’Iran et la Corée du Nord sur un programme nucléaire commun. L’Iran attend le verdict de l’ONU sur l’essai Nord Coréen La réaction de l’Iran au premier essai nucléaire de la Corée du Nord a surpris la communauté internationale. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a déclaré lundi 9 octobre que son pays était partisan d’un monde sans armes nucléaires. Mais l’histoire ne se résume pas à cette déclaration car en même temps la télévision iranienne a consacré un reportage long, détaillé et élogieux à l’essai nucléaire Nord-Coréen. | Décodages | Iran : les révélations du Président Pakistanais Le « père » de la bombe atomique pakistanaise, Abdul Qadeer Khan, avait demandé à l’Iran de ne pas citer son nom lors d’une éventuelle enquête des autorités internationales de contrôle nucléaire, affirme le président pakistanais Pervez Musharraf dans ses mémoires. Iran nucléaire : Le miracle de l'Eau Lourde ! Le président de la république islamique d’Iran, Ahmadinejad, entouré d’un aréopage de savants, a inauguré en grande pompe une usine de production d'Eau Lourde. Cette installation a été présentée par les autorités comme ayant des visées scientifiques et médicales, n’ayant aucune destinée militaire ou s’y rapprochant. Iran nucléaire : Ce que Ahmadinejad ne vous dit pas La doctrine nucléaire de la République Islamique d'Iran} Douste-Blazy fait l’éloge du rôle pacifique des mollahs [Décodages] « Les évènements au Liban et en Palestine ont influencé notre examen » de l’offre incitative des grandes puissances visant à ce que Téhéran suspende son enrichissement d’uranium, a dit dimanche soir Ahmadinejad. Le régime des mollahs reprend le marchandage Au cours de sa rencontre avec Solana, Manouchehr Mottaki, ministre iranien des Affaires étrangères, a réitéré que l’important dans ces propositions c’est de reconnaître le droit de l’Iran à la recherche dans le terrain de la technologie nucléaire. L'Iran multiplie délibérément des annonces nucléaires extraordinaires A quelques jours d’une importante réunion sur la réponse adéquate à apporter au refus de l’Iran de se soumettre aux demandes de l’AIEA, le régime des mollahs annonce avoir conduit des recherches sur la fusion nucléaire, une technologie expérimentale qui peut générer la puissance dévastatrice d’une bombe à hydrogène. L’Iran a-t-il légitiment droit d’enrichir de l’uranium ? L’Iran n’est pas intéressé par les mesures incitatives de l’Union européenne (UE) en échange d’une suspension de son enrichissement d’uranium, a dit mardi le porte-parole de la diplomatie iranienne Hamid Reza Assefi. Commentaires sur l’offre Européenne à l’Iran de «la technologie nucléaire civile gratuite» Comme nous vous le disons régulièrement sur ce site, l’Europe ne veut pas des sanctions et ni elle ni les mollahs n’ont changé de diplomatie depuis 2003. Pour les mollahs, la priorité est de «gagner du temps» et chacun élude le problème car ces manœuvres ne peuvent cacher qu’une seule chose. La Video évènement d’un accident nucléaire en Iran Le 18 Février 2004 à 4 heures du matin, un train de marchandises explosait à près de Neyshapour, faisant des centaines de morts et le régime, qui a l’habitude d’exploiter toutes sortes d’évènements de cet ordre, avait alors trouvé des explications plausibles pour expliquer l’explosion et étouffer l’affaire. [Prière du Vendredi] L’Iran avoue ses intentions nucléaires militaires La prière du Vendredi de cette semaine était importante pour le message délivré puisque c’est Rafsandjani en personne qui s’est chargé du sermon. Mais qu’y avait-il de si important pour que ce soit le superpropriétaire de la république islamique lui-même qui s’y colle ? Exclu : la preuve du pacifisme de l’Iran Khamenei, le Guide suprême du régime des mollahs, a averti mercredi que l’Iran frapperait tous les intérêts américains dans le monde si les Etats-Unis l’attaquaient, selon la télévision d’Etat. L'Iran prêt à transférer sa technologie nucléaire? Intox! L’Iran est prêt à transférer à d’autres pays son expérience dans la technologie nucléaire, a dit Khamenei, le Guide Suprême du régime des mollahs. Iran nucléaire : Le Rafsandjani nouveau est arrivé ! Les dirigeants de la république islamique faisant toujours plus dans la surenchère, voilà que nous arrive de nouveaux propos en provenance de Téhéran. La qualité grammaticale est proche d’une prière du vendredi. <HTML>Le Prix Nobel Ebadi se range encore du côté des mollahs</HTML Shirin Ebadi est convaincue que le programme nucléaire iranien ne pose aucun risque et qu’il n’est pas destiné à une utilisation belliqueuse. La définition de la Neutralité selon les Russes Hier les Russes, par la voix du Général Youri Balouievski, affirmaient que la Russie observerait une totale neutralité en cas de conflit avec l’Iran [1] . Dans nos commentaires, nous avions distingué la neutralité militaire des ex-Soviétiques et leur volonté à isoler le régime de mollahs. Ahmadinejad, le prophète nucléaire ! Comme un film à suspens ou comme un film de série B qui n’en finit pas de tenter des remakes pour avoir plus de spectateurs, la république islamique d’Iran nous fait le coup de la suite... Téhéran doit-il avoir la bombe ? Depuis peu sévit un analyste politique qui fait du lobbying à Paris pour Rafsandjani, le patron du régime des mollah. Cet homme se nomme Frédéric Tellier et il pollue les milieux intellectuels avec ses idées. Cependant, nous avons bon espoir que l'organisme qui le salarie se sépare de ses services et pour prouver notre bonne foi, nous publions un texte écrit par un autre analyste du même organisme en espérant que les Français choisiront de marcher à côté du peuple iranien et non à côté de ses égorgeurs. [Prière de Vendredi] Ô occidentaux ! Ouvrez vos oreilles ! La célèbre Prière du Vendredi de la mosquée de l'université de Téhéran n'a plus besoin de ce faire connaître et à chaque fois que nous le pouvons, nous vous relatons ce qui s'est dit en chaire, sachant qu'il s'agit là de la tribune officieuse de la république islamique. Nucléaire : Un nouveau problème avec l'Iran Le ministre de la Défense russe Sergueï Ivanov a déclaré mardi que l’Iran devait « donner une réponse sans ambiguïté » à la proposition russe d’enrichissement d’uranium iranien. Cette demande n’a pas eu l’effet escompté ! Nowrouz : Les voeux obscènes de Ahmadinejad Malgré les menaces qui pèsent sur l’Iran, Ahmadinejad a présenté la poursuite du programme nucléaire iranien comme un instrument d’indépendance et de progrès pour son pays. Iran : Accord possible entre Américains, Russes et Chinois Le Conseil de Sécurité de l’Onu s’approche davantage d’un accord sur une déclaration concernant le programme nucléaire controversé de l’Iran, la Russie et la Chine étant plus enclines qu’auparavant à présenter une date butoir à Téhéran. Iran : Le temps des éructations n’est pas révolu Ahmadinejad a déclaré jeudi que « le temps de l’intimidation (contre les mollahs) est révolu », alors que le Conseil de Sécurité de l’Onu va se réunir pour envisager les mesures à prendre contre le programme nucléaire iranien. Décodage : Jacques Chirac réaffirme le droit de l'Iran au nucléaire civil Le président Jacques Chirac a réaffirmé mardi que l’Iran pouvait avoir accès au nucléaire civil mais dans le « respect des exigences de non-prolifération », lors d’un entretien avec le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan. Analyse : L'Iran insistant sur son droit à l'enrichissement Selon les experts Russes, l’Iran n’entend pas renoncer à son enrichissement d’uranium à des fins de recherche, ce qui rend caduc le principe même d’une proposition russe d’enrichissement en Russie, visant à le priver de la maîtrise de ce procédé. Iran-Nucléaire : Réponse à Shirin Ebadi Shirin Ebadi a adressé une lettre plaidoyant pour le droit du peuple iranien à disposer de la technologie nucléaire. Nous pensons qu’il s’agit d’une opération une fois de plus orchestrée par le régime des mollahs. Ahmadinejad, le Jihadiste « pacifique » Ahmadinejad, a déclaré mercredi que la république islamique n’était pas « intimidé par l’agitation » suscitée par son programme nucléaire et s’emploierait à obtenir la « maîtrise de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ». Chavez-Ahmadinejad : qui se ressemblent s’assemblent Le président putschiste Hugo Chavez a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi, qu’il effectuerait début 2006 une visite en Iran dont il soutient le programme nucléaire, afin de renforcer la « lutte contre l’impérialisme » et « la prétention hégémonique des Etats-Unis ». Des fichiers informatiques sur les recherches balistiques des mollahs Des responsables du renseignement américain ont montré à l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA) le contenu d’un ordinateur portable iranien volé, prouvant, selon eux, que Téhéran cherche à se doter de l’arme nucléaire, indique le New York Times dimanche. Les chiffres selon les organisateurs … Selon, l’AFP, des milliers de personnes auraient manifesté après la Prière de Vendredi à Téhéran, scandant des slogans contre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Le M.I.5 révèle l’ampleur « du supermarché nucléaire » Les services secrets britanniques ont identifié plus de 350 firmes : départements universitaires et organisations gouvernementales dans huit pays qui cherchent à acquérir une technologie ou des matériaux pour fabriquer des armes de destruction massive. [The Guardian] Ladane Nasseri : Une Carrie Bradshaw au rabais ... Ladane NASSERI, la correspondante de Libé à Téhéran est formelle : « Le nucléaire est populaire en Iran ». [Retour à l'index des mots-clés] |