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4 - 25.12.2010
Iran : Les chiens de garde veillent !
(de nouveaux éléments historiques inédits ont été ajoutés le 03.01.2011 dans l’analyse axée sur Israël. Voir notamment la 3e note.)

Face aux sanctions qui le privent de ses revenus en devises pour le menacer de pénuries et d’éventuels soulèvements, le régime des mollahs avaient planifié de supprimer les prix subventionnés afin d’étrangler le pouvoir d’achat et ainsi habituer de force les Iraniens à vivre en état de pénuries. Après moult hésitations, ce samedi, le régime a lancé ce programme qualifié de Grande Chirurgie de l’économie iranienne. On signale de nombreuses protestations dans de nombreux secteurs chez les malades soignés de force par les mollahs, mais les faits ne sont pas signalés dans les médias Européens. Dans le même temps, le FMI (organe contrôlé par les Etats-Unis) parle d’une réforme nécessaire et bénéfique au peuple qui va accroître la popularité du régime ! Encore une fois, l’Europe et les Etats-Unis tournent, chacun à leur manière, le dos au peuple iranien comme lors de son soulèvement en juin 2009. Ils ne veulent pas d’un changement de régime, mais d’un arrangement avec le régime des mollahs.

Tout sauf un changement de régime ! Dans cette optique on pleure à chaudes larmes Jafar Panahi, cinéaste emprisonné car il voulait une république islamiste modérée !


4 - 12.01.2009
Iran : Washington joue au yoyo avec les Moudjahiddines

Parce qu’une alliance avec l’Iran et avec ce régime est vitale pour les Etats-Unis, les Moudjahiddines du Peuple basés en Irak sont devenus une monnaie d’échange. Pour entrer dans les bonnes grâce des mollahs, depuis longtemps, les Américains font miroiter la possibilité de les expulser d’Irak. Or, hier, dans un entretien télévisé, Ryan Crocker, l’ambassadeur américain en Irak, a affirmé qu’il avait obtenu la promesse du gouvernement irakien de ne pas expulser de force les Moudjahiddines du Peuple. | Décodages |


4 - 26.01.2009
Iran : Les mollahs énervent la France !

La décision de radier les Moudjahiddines de la liste européenne des organisations terroristes n’a pas plu aux mollahs. Ils ont organisé une manifestation spontanée devant les locaux de l’ambassade France à Téhéran !


4 - 02.02.2008
IRAN, 1ST FEBRUARY 1979 : KHOMEINI AND HIS DEMOCRAT SUPPORTERS

© IRAN-RESIST.ORG – Feb 02 2008 | This time, the author of the Nouvel Obs block calendar didn’t mistake : on the 1st February 1979, Khomeini entered in Iran after 15 years of exile. At his arrival, he made a speech on the illegality of the Shah’s power. His speech was matching with the expectations of the democrats who were for long time described as laic (Mossadegh, Bakhtiar…) and who demanded that the king submits to the 1906 constitution and to the Parliament, two symbols of the limits of the absolute power. The non respect of the 1906 constitution made the Shah a dictator ! However the Iranian, European or American ones who followed the opinions of the Iranian democrats probably never read this constitution that is still presented as a laic one.
| Shocking Document |


4 - 04.01.2009
Gaza fait partie d’un marchandage américain avec l’Iran

Nouri al Maliki, le 1er ministre irakien, est arrivé hier à Téhéran, le jour de l’offensive terrestre contre Gaza, pour une visite initialement programmée pour le 27 décembre, la veille de l’offensive israélienne sur Gaza. Cette visite est une nouvelle tentative de l’administration Bush pour conclure une entente avec Téhéran avant l’arrivée d’Obama dans le bureau ovale. | Décodage chronologique |


4 - 23.10.2012
Iran : La semaine en images n°244

intro de base pour comprendre la situation,
mise à jour chaque semaine :
avec une nouvelle analyse inédite des événements de la semaine précédente.
En rouge : les éléments qui, cette semaine, ont été d’actualité.

Le signe § donne droit à des tiroirs d’infos.

Origines de la crise. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable d’avoir créer l’OPEP) avec l’intention d’installer à sa place leurs islamistes (dont l’OMPI) pour déstabiliser la région et la remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Le projet appelé Arc de Crise allait mettre fin à 100 ans de domination du marché pétrolier par les Britanniques. Les mollahs pro-britanniques ont participé au projet pour évincer les pions de Washington. Ils ont aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis.

L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour les amener à cesser leur diabolisation et d’accepter un apaisement, puis la normalisation des relations pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur.

Ce plan n'a pas bien fonctionné car Washington avait toujours peur que le régime islamique chute car il n'a jamais aidé les opposants laïques, le peuple ou des milliers de miliciens effarés par le régime qui ont cessé de le soutenir en boycottant très rapidement ses manifestations officielles ou en nouant des contacts avec le fils aîné du Shah d'Iran, le prince Reza Pahlavi, souvenir d'un régime modéré qui avait oeuvré pour la grandeur du pays et le confort de ses habitants. Le plan d'affaiblissement et d'intimidation des mollahs a également échoué car Washington a souvent laissé de nombreux partenaires contourner les sanctions pour adoucir leur effet quand il estimait qu'elles pouvaient dépasser leur objectif et entraîner la chute du régime islamique qu'il veut récupérer. Mais en agissant ainsi, Washington a rallongé l'agonie du régime et a amplifié l'opposition et la dissidence. Rafsandjani, le patron de facto du régime, a été de nombreuses fois mise en difficulté : pour se maintenir, il a dû partager le pouvoir avec des rivaux comme Larijani avant de le priver de tout accès aux négociations avec Washington pour être certains de bénéficier de garanties de sécurité afin d'assurer assurer sa survie et sa fortune au-delà du régime. Cela a poussé Larijani vouloir éliminer Rafsandjani et ses vrais alliés en révélant les secrets de leur enrichissement par toute sorte de corruption. Ce coup d'Etat a été avorté, mais il a révélé Larijani comme un fou furieux prêt à tout. § 1.


Plan d'affaiblissement et d'intimidation du régime des mollahs & les évolutions de la guerre entre Rafsandjani et Larijani. En 1979, selon Washington, les choses devaient aller très vite car les mollahs avaient terriblement désorganisé et affaibli l’économie iranienne en tuant les élites, en s’appropriant les grandes industries et la compagnie iranienne de pétrole. Il y avait aussi une guerre interne au sein de la caste dirigeante : Ali Akbar Hashemi-Rafsandjani-Bahremani alias Rafsandjani (le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny), avait pris le ministère de l’intérieur et les services secrets pour éliminer les adversaires politique ou économiques (comme les grands ayatollahs dirigeants le clergé, son propre beau-frère Montazéri, le patron de la loge maçonnique du clergé ou entre l'ayatollah Mottahari, le beau-père de Larijani). Le Régime était économiquement affaibli et politiquement très divisé.

Mais beaucoup de mollahs de bas niveau et de nervis bénéficiaient des éliminations de Rafsandjani. Ils ont accepté son appétit et sont devenus ses alliés. Ces adversaires ont dû aussi l'accepter comme leur «parrain». Devenu le patron de facto du régime, conformément aux attentes des Britanniques et dans ses propres intérêts, il s'est mis à utiliser le terrorisme islamique pour refouler toute tentative d’apaisement. il a utilisé la menace de fermeture du détroit pétrolier d’Ormuz et d’une guerre régionale pour intimider Washington et il a créé d’un front européen anti-sanction par l’importation massive de produits européens à prix d’or grâce aux réserves de dollars accumulées par le Shah. Les Britanniques ont relancé leur économie et l’Iran a perdu ses richesses. Le choix du terrorisme, mais aussi la guerre contre l’Irak, a vite fait montrer le prix des protections diplomatiques achetés à coup de contrats auprès des Européens. En peu de temps, ces choix irresponsables ont ruiné le pays et détruit la production iranienne, désorganisant l’économie intérieure, provoquant un chômage et une pauvreté irrépressibles y compris au Bazar (qui a toujours commercialisé la production iranienne). En cherchant à préserver leurs pouvoirs, les mollahs, les affairistes et les nervis liés à Rafsandjani ont, en fait, généré un grand front interne de mécontents parmi leurs propres subalternes (ceux d’en bas ou ceux qui devaient à cette époque monter au front).

En fait, Rafsandjani et ses complices n’ont cessé de ruiner le pays et augmenter le malaise interne. Rafsandjani s’est aussi retrouvé en difficulté. En 1989, Khomeiny était mourant : Rafsandjani pouvait sauter car d’un point de vu clérical, il n’avait aucun poids. Peu avant la mort de Khomeiny, a créé un organe nommé Conseil de Discernement. Puis après la mort de Khomeiny, grâce à ses relations familiales, il a trafiqué son testament pour nommer comme prochain guide un de ses pions nommé Khamenei. Dès son accession au pouvoir suprême, ce dernier a modifié la constitution pour transférer les pouvoirs exécutif et législatif au Conseil de Discernement, c’est-à-dire à Rafsandjani. En offrant des sièges à ses gros bonnets de l’époque, ce dernier a obtenu leur accord pour ce coup d'Etat interne.

A ce moment, les trésors cumulés par le Shah étaient épuisés, Rafsandjani et ses nouveaux complices pouvaient perdre le pouvoir illégalement obtenu. Rafsandjani a composé avec ses adversaires politiques notamment Ali Larijani qui disposait d’un clan a ainsi obtenu la direction des médias du régime et du Hezbollah. Rafsandjani a aussi baissé le taux officiel du dollar pour acheter le soutien des mollahs-affairistes pour s’approprier le marché intérieur, ce qui encore plus défavorisé les Bazaris traditionnels (aujourd’hui dans la rue).

Rafsandjani a aussi joué la carte de l’apaisement diplomatique avec son ami Khatami (un de ses ex-agents des services secrets des Pasdaran). Enfin, il a relancé la politique de monnayage des protections en vendant des contrats d’exploitations pétrolières à très bas prix à un nombre grandissant de pays notamment via ses propres sociétés pétrolières dirigées notamment par son fils Mehdi !

Cette fuite en avant a totalement ruiné le pays sans neutraliser les sanctions. La fausse modération de Khatami a également énervé les Américains. Ils ont parlé de la menace nucléaire pour augmenter ses sanctions. Rafsandjani était à nouveau en difficulté : il a partagé certains monopoles avec des rivaux économiques. Larijani a obtenu la direction des négociations nucléaires avec Washington, mais aussi le droit de nommer ses lieutenants à des vice-présidences clefs dans le pétrole, le commerce extérieur ou le ministère de l'intérieur. En revanche, Rafsandjani a demandé et obtenu de Khamenei le contrôle du pouvoir judiciaire pour se protéger contre les nouveaux venus. Enfin pour parvenir à gagner la partie contre les Américains, il a mis en place Ahmadinejad (un autre de ses ex-agents de renseignement), pour radicaliser ses menaces. Mais cela aussi n’a pas sauvé le Régime. Washington a renforcé ses sanctions et s'est mis à évoquer des frappes punitives.

1ères Ruptures des subalternes.Dès l’apparition de la grande disparité entre le peuple et les dirigeants, un grand mécontentement interne était rapidement apparu chez les miliciens de base : ces gens ont vite lâché le régime en cessant de participer aux manifestations officielles. Très rapidement, le régime a instauré le licenciement pour les fonctionnaires ou l’expulsion pour les étudiants pour enrayer ce boycott interne, mais avec la montée du chômage et la nécessité de chacun d’avoir plusieurs jobs pour survivre, la menace licenciement a perdu de sa force. Le régime a dû attirer les gens dans ses manifs avec la promesse de distribution d’aides alimentaires sur place. A cette époque, les Pasdaran vétérans de la guerre Iran-Irak ont commencé à contacter Reza Pahlavi, le symbole d’un Régime qui avait propulsé l’Iran vers de grandes réussites. Le Régime a remplacé ces dissidents par des jeunes issus des familles pauvres. Il a ainsi gagné quelques années de délais, mais les nouveaux venus ont été rapidement confrontés à la réalité que l’avenir était compromis avec des terroristes affairistes au pouvoir. Mais la milice des Pasdaran a une structure cloisonnée comme des services secrets et le Régime avait ses clans, aucune action n’était possible.

En 2007 quand, Washington et ses alliés ont commencé à évoquer très régulièrement l’option militaire, les mécontents devaient agir. Dans ce pays très sécuritaire et, par peur de représailles les dissidents ont fait le choix tactique de boycotter le Régime pour l’isoler et se repérer. Au même moment, les Bazaris et les mollahs de base ruinés par les mauvais choix du Régime l’ont également lâché. Le Régime a riposté en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar à plusieurs reprises sans parvenir à casser ce boycott.

Avec ces ruptures de facto dès 2008,, le Régime a été rapidement réduit à ses 200 dirigeants, près de 15,000 responsables régionaux, 700 hommes d’affaires et 6000 nervis. Le Régime était fragilisé, il pouvait chuter dans le sang et ses dirigeants et membres pouvaient tout perdre : leur fortune, mais aussi la vie. Rafsandjani et ses amis devaient envisager de négocier avec les Américains pour quitter paisiblement le pouvoir en échanges de garanties de sécurité pour eux-mêmes. Rafsandjani a alors démis Larijani de ses fonctions de négociateurs nucléaires pour avoir le monopole des marchandages avec les Américains afin d’être sûr d’obtenir les meilleures garanties pour sauver sa propre tête et sa propre fortune.

Pour bénéficier des mêmes avantages exclusifs, Larijani a décidé de renverser Rafsandjani et ses alliés en révélant les détails de leur corruption. Rafsandjani et les grands noms du clergé éclaboussés par cette affaires ont neutralisé Larijani en éliminant son plus important lieutenant (Ali Kordan). Rafsandjani a ainsi réduit le réseau déjà très limité de Larijani, mais ce dernier restait intouchable et dangereux grâce à ses dossiers sur tout le monde. Larijani pouvait aussi bénéficier du soutien politique de ses adversaires. Il pouvait créer une coalition pour le virer. Rafsandjani devait agir vite avant qu’il ne s’en serve pour trouver des alliés contre lui.

Rafsandjani a alors tenté de sauver le régime et sa peau avec une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert (en référence à l’islam). Ce projet réalisé avec l’aide de la BBC a échoué car le peuple a profité de l’occasion pour contester le régime et les Pasdaran ou Bassidjis de base ont massivement laissé faire la contestation, montrant de facto leur adhésion à la contre-révolution. Le régime a été dévalorisé, réduit à ses dirigeants et des collaborateurs trop impliqués dans la répression ou les larcins qui n’ont pas d’avenir après sa chute. Le régime s’est maintenu grâce à l’absence de soutien de Washington aux opposants et grâce à la rediffusion par la principale chaîne américaine en persan de ses rumeurs intimidantes de répression sanglante.

Rafsandjani qui avait tout de même failli renverser le régime était personnellement menacé par ses pairs : pour rester en place, il devait composer avec eux : il a cédé le pouvoir judiciaire (le pouvoir des arrestations) au clan Larijani (offrant ainsi à ses adversaires le droit d’arrêter ses projets pour éviter d’autres dérapages). Esseulé et limité dans son action, Rafsandjani a attribué des rôles d’opposants voire de dissidents à sa fille Faezeh, puis à son fils Mehdi, avant de les sortir du pays pour agir à sa place et sans limite pour relancer le jeu. Il a ainsi pris de nouveaux risques (déstabilisant pour le régime), mais sans parvenir à ses fins. Finalement au bout d’un an d’échecs, il a dû s’éclipser.Il a dû rapatrier sa fille Faezeh et l’offrir en gage au pouvoir judiciaire pour sauver sa propre tête. Ali Larijani a pu obtenir la direction du régime grâce à ses dossiers judiciaires sur ses pairs, mais il n’a pas été officialisé par eux de peur qu’il ne devienne trop fort. Il n’a donc pas pu éliminer les pions de Rafsandjani. C’est pourquoi depuis cette promotion officieuse, sa grande préoccupation a été d’utiliser ses dossiers et le pouvoir judiciaire pour intimider Rafsandjani ou éliminer ses pions négociateurs. Les derniers compagnons du Régime ont constaté que leur nouveau chef et ses lieutenants, comme les précédents, ne songeaient pas à défendre leur droit.

En mars 2011, les Pasdaran ont laissé le peuple célébrer l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne et laïque. Les cadres et hommes d’affaires ou encore les nervis du régime ont estimé qu’ils étaient fichus et que leurs dirigeants pouvaient à tout moment demander des garanties de sécurité pour eux-mêmes afin de partir avant une contre-révolution sanglante. Beaucoup des nervis et de cadres du régime ont pris leur distance et ont rejoint le camp du boycott et les hommes d’affaires du Régime ont commencé à brader leurs avoirs pour acheter de l’or et des dollars et quitter le pays. La demande du dollar a fait augmenter le prix de la devise américaine sur le marché libre. Le taux du dollar est devenu l’indicateur de la chute de la confiance des derniers compagnons du Régime en leur avenir.

Ces retraits de devises et la rupture des cadres (notamment les députés) ont affaibli davantage le Régime. Larijani a alors accentué ses efforts pour écarter au plus vite Rafsandjani afin de contrôler les marchandages avec Washington. Il a ainsi admis la vulnérabilité du Régime, ce qui a créé une nouvelle source d’agitation interne.

En juillet 2012, Washington a imposé aux Européens de cesser leurs relations protectrices et a parlé d’embargo total pour agiter Larijani, la panique interne afin d’épuiser le moral général du Régime.. Le Régime était économiquement condamné. Les Chinois ont prudemment annoncé la diminution de leurs investissements, puis la suspension de leurs achats pétroliers privant le Régime de 50% de ses revenus. La peur de la banqueroute économique et de pénuries a alors provoqué une nouvelle grande ruée vers le dollar. Le régime n’a pas injecté de dollar sur le marché. Les derniers compagnons du régime (les hommes d’affaires et ses collaborateurs insolvables) ont conclu à la faillite de la Banque centrale Iranienne (BCI). Il y a une peur panique de pénurie alimentaire car le pays ne produit plus rien depuis des années. Ils ont paniqué : ils se sont rués vers les magasins d’alimentation. Le pays tout entier a basculé dans la pénurie. Les plus démunis ont laissé éclater leurs rancoeurs et ont basculé dans la révolte avec une grande manifestation contre le Régime à Neyshabur, puis des appels à la grève générale au Bazar et plusieurs attaques contre la police des moeurs, dernière milice encore fidèle au Régime… Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant ainsi leur adhésion à la contre-révolution.

Le Régime a fait appel à ses 6000 nervis de base pour rassurer ses derniers compagnons. Mais il n’a pu mobiliser que 250 individus qui au fil du temps n’osent même plus sortir dans la rue et soutiennent le régime en se réunissant uniquement sur des sites sécurisés. De nouveaux boycotts internes de grands événements officiels qui devaient avoir lieu à ce moment ont confirmé l’isolement du régime et ont donné lieu à des nouvelles paniques internes : ses associés ont repris leurs achats de dollars pour quitter le pays au plus vite. Rafsandjani a alors donné des signes de vouloir négocier avec Washington. Il pouvait le faire au moment où Ahmadinejad allait se trouver à NY (pour l’Assemblée Générale de l’ONU). Pour empêcher le clan Rafsandjani, Larijani n’a pas arrêté ses éléments car cela risque d’entraîner des remous fatals au régime. Il a tenté de les intimider en réactualisant les procès les visant. Les commandants des Pasdaran, qui sont tous en place grâce à Rafsandjani, mais qui pourraient être sacrifiés par lui, l’ont lâché en se joignant au concert des accusations via leur agence de presse, Fars.

Dans la foulée, les Pasdaran de base ont boycotté les défilés de la « Défense sacrée de la révolution islamique » par la Pasdaran, ils ont rappelé leur rupture. La panique interne a refait surface : en trois jours, le dollar est remonté de 90% en dépassant 3400 Tomans. Le régime était plus fragilisé que jamais. Rafsandjani ne pouvait que songer à négocier sa fuite. Ses adversaires ont renforcé leurs accusations contre lui et ses pions négociateurs. Pour les rassurer sur sa fidélité et laisser ses pions partir à N-Y, Rafsandjani a accepté de rapatrier ses enfants Mehdi et Faezeh, laissant les Larijani les arrêter : il les a mis en gage de sa fidélité. Mais contre toute attente, dès son arrivée à NY, son pion Ahmdinejad s’est montré très charmant avec les Américains en leur proposant lors d’une interview télévisée l’opportunité d’une normalisation des relations bilatérales ! Rafsandjani avait sacrifié ses enfants. Il devait estimer que le régime était fichu. La panique a de nouveau gagné les derniers compagnons du Régime : on a assisté à une folle ruée vers le dollar qui selon notre estimation a propulsé la devise américaine au-delà de 4000 Tomans.

Les Larijani ont renforcé les accusations contre les enfants de Rafsandjani. Les Britanniques, alliés trahis, ont demandé des sanctions supplémentaires pour intimider le Régime. Rafsandjani a reculé en faisant désavouer indirectement l’ouverture proposée par Ahmadinejad. Mais la crise a persisté car elle n’est pas seulement due à l’envie de fuite des dirigeants, mais à ce qui provoque cette envie, c’est-à-dire, la vulnérabilité du régime..

Dans la foulée (il y a deux semaines), le Régime devait organiser de nombreux manoeuvres et défilés pour la « Semaine des Forces de l’Ordre ». Craignant un nouveau boycott, il redoutait une panique encore plus forte voire la fuite de ses associés avec ses masses de devises achetées. Il a cru judicieux de bloquer tous les comptes en devises. Cette mesure a encouragé ses compagnons à acheter davantage de devises, mais aussi de revenir à l’achat de pièces d’or. Le dollar et l’or ont atteint des sommets.

Le régime a proféré des menaces à l’encontre des acheteurs qualifiés d’agitateurs financiers, mais en l’absence de troupes fidèles à ses côtés, il n’a pas pu intimider les compagnons affolés. Incapable de faire pression sur les siens le régime s’est attaqué aux revendeurs Bazaris en incendiant une importante section du Bazar ! Les Bazaris, malmenés et ruinés par le régime, ont baissé les grilles pour commencer une grève paralysante.

Sur les images de manifestations des Bazaris, on ne voyait aucun policier ou milicien fidèle au régime. Chacun a vu que le régime était dépassé et seul. Ses compagnons ont aussi rompu les amarres et ont attaqué les banques pour libérer les devises bloqués sur leur compte.

Il y a deux semaines, le régime s’est ainsi retrouvé avec deux actions explosives susceptibles de précipiter sa chute. Il avait d’abord diffusé de fausses vidéos insinuant l’arrivée des troupes et avaient annoncé des arrestations pour casser la grève et calmer ses compagnons agités.

Mais la semaine dernière, sans des troupes pour exécuter ses menaces, la grève avait persisté. Ses compagnons ont encore constaté son impuissance. Leur envie de fuir a persisté : ils ont continué à chercher à se procurer de devises. En raison de la fermeture des agents de change, ils se sont orientés vers les revendeurs à la sauvette et Le dollar (baissé arbitrairement par le régime) a augmenté sur le marché noir !

Le régime a alors tenté d’insinuer l’existence de fidèles partisans intégristes en annonçant des rassemblements pro-Mahomet sur des sites reculés, notamment dans la région de Khorâssân du Nord en l’honneur d’une tournée officielle du Guide Suprême. Les images de ses rassemblements ont été très décevantes : le régime comptait tout au plus environ 300 soldats Pasdaran fidèles dans l’Est du pays !

L’opération de la visite triomphale a seulement mis en valeur la pénurie de partisans fidèles au régime. Le régime n’avait pas pu rassurer les siens : cette semaine, la panique devait demeurer.

Mais, cette semaine, la crise pouvait s’amplifier car le dernier délai amical de réflexion accordé par l’Europe sur le nucléaire prenait fin dimanche et le lundi 15 octobre, les Etat européens devaient annoncer de nouvelles sanctions contre le régime et son économie exsangue.

Le régime était sur ses gardes. L’échec de la visite du Guide devait normalement faire annuler l’opération, mais le risque de l’embrasement l’a amené à maintenir ce programme de propagande et même à amplifier son message en annonçant de plus grands rassemblements pour écouter des discours de plus ne plus belliqueux. Des images contradictoires de ces rassemblements ont remis en cause leur authenticité. Le régime n’a donc pas pu couler une chape de terreur sur le pays.

Mardi, au lendemain de l’annonce des sanctions, la panique s’est amplifiée, le dollar a augmenté de 30% malgré la grève des agents de change. Le régime, encore une fois dépassé, a annoncé la tenue de trois jours de manœuvres époustouflantes de 15,000 combattants de sa nouvelle milice anti-émeute à partir de mercredi au cœur même de Téhéran. Mais mercredi, personne n’a rien vu !

Les premières images avec moins d’une centaine de participants sont arrivées jeudi ! Le régime a tenté de dissimuler le manque de participants à ses ennemis et à ses propres associés avec de grands discours sur les capacités de sa nouvelle milice active de Téhéran à Jérusalem ! Voici les images d’une semaine de mensonges et de panique.


4 - 04.06.2009
Iran : Zizanies à Zahedan

Actuellement, Téhéran communique sur le thème d’une menace séparatiste extérieure cherchant à désintégrer le pays, ce qui est la hantise de tous les Iraniens. Il a ainsi mis en scène des attentats et des troubles et à présent annonce régulièrement des arrestations pour ériger Ahmadinejad en héros et expliquer ainsi sa réélection programmée.


4 - 15.06.2000
M. Rajavi & Saddam
4 - 02.02.2008
Iran, 1er février 1979 : Khomeiny et ses partisans démocrates

Cette fois, l’auteur de l’éphéméride du Nouvel Obs ne s’est pas trompé : le 1er février 1979, Khomeiny était rentré en Iran après 15 années d’exil. A son arrivée, il fit un discours sur l’illégalité du pouvoir du Chah , son discours rejoignait les exigences des démocrates longtemps qualifiés de laïques (Mossadegh, Bakhtiar…) qui exigeaient que le roi se soumette à la constitution de 1906 et au Parlement, les deux symboles de la limite du pouvoir absolu. La non-respect de la constitution de 1906 faisait du Chah un dictateur ! Mais ceux, iraniens, européens ou américains qui suivaient les avis des démocrates iraniens n’avaient sans doute jamais lu cette constitution, encore aujourd’hui présentée comme laïque. | Document choc |


4 - 04.07.2015
Iran : La semaine en images n°383
Les signes de la fin des temps pour les mollahs !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 25.06.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Le Bazar en faillite a préféré fermer. On a vu enfin d’importantes grèves d’ouvriers et aussi une contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert mais il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! Les Pasdaran ont rejoint le projet, mais n’ont pas pu trouver des volontaires. Washington est entré aussi dans la politique de fuite en avant en projetant une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, pour les recycler de facto en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique de démocratisation anticipée. La bourse a chuté de plus de 80% !

Les mollahs, les Chefs Pasdaran et les Larijani désespérés sont revenus au terrorisme notamment par l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique du terrorisme.

Rohani a baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. La Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique énergétique.

Le résultat a été la mobilisation de moins de 150 personnes pour le 36e anniversaire de la révolution islamique et un méga crash boursier, réduisant la perspective du régime à moins d’un an La seule issue pour les mollahs & co. était de provoquer une grande crise régionale pour un chantage à la déstabilisation régionale...

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Le conflit (évident) des grandes puissances sur l’Iran est ainsi devenu l’opposition entre deux fuites avant !

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations de Lausanne, ils se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts pour neutraliser les efforts de Washington. Les mollahs ont accepté les objectifs imposés par le front anti deal au sein des « 5+1 », mais ont immédiatement remis en cause ces objectifs pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions !

Washington a esquivé la confrontation en reprenant sa propre fuite en avant, alter-ego de celle des mollahs, en leur proposant une quasi entente avec des investissements lourds par ses plus grandes entreprises puis via des tierces pays permettant la participation de ses rivaux.

Les mollahs n’ont pas accepté car ces deals (purement commerciaux) ne comportaient de garanties d’immunité politique leur permettant de rester au pouvoir pour en jouir de ces mannes financières exorbitantes. Leurs provocations rendaient la poursuite du dialogue impossible. Washington a sans cesse pris la partie des mollahs contre les Saoudiens ou les a présentés comme les champions de la lutte contre Daesh pour les dé-diaboliser.

Les mollahs se sont retrouvés dans l’impossibilité de provoquer la grande crise bénéfique à leurs intérêts et ceux de les derniers compagnons. La panique interne s’est intensifiée. Les chefs Pasdaran se sont alliés aux frères Larijani et aussi au clan Rafsandjani pour dénoncer la réalité de l’accord de Lausanne et l’incapacité de Rohani de le contrer dans leur commun intérêt. Les mollahs et miliciens affairistes ripoux ont aimé cette vigueur, la bourse avait alors cessé de chuter. Le clergé a repris à son compte leur critique pour les neutraliser et garder le pouvoir, mais il n’a pas pu appliquer cette ligne et la panique a refait surface, mettant à rude épreuve ses maigres réserves de dollars. L’absence de mobilisation pour le rassemblement annuel en hommage à Khomeiny a accentué la panique.

Le clergé a alors insinué un deal avec les Russes et les Chinois. Washington a cru ce bluff : très fâché, il a apporté son soutien à un projet Israélo-Saoudien de Changement de régime qui a semé la panique à Téhéran car ses alliés, à savoir la Russie, la Chine, la Syrie et le Hezbollah n’ont pas protesté.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, la bourse a commencé en crise furieuse. Washington a inversé sa position par des attaques médiatiques virulente contre l’Arabie Saoudite (qualifiée de Daesh) tout en qualifiant le mollahs de super-anti-Daesh. Puis, il a adouci ses attentes sur les aspects possiblement militaires du nucléaire des mollahs avant d’insinuer un deal avec un exil doré dans les pays Arabes du Golfe Persique. Les mollahs ont accepté en parlant d’un accord conforme au droit international, mais sans évoquer ses détails. Les nantis ripoux issus des cercles terroristes ou sécuritaire ou encore ultra-intégristes, ont eu peur d’être sacrifiés dans une purge décrétée par les mollahs. La bourse a plongé.

Ali Larijani s’est posé en porte-parole des paniqués et a parlé, contre l’avis du clergé, d’une loi pour la préservation des Acquis nucléaires pour empêcher le deal. La France a contré ce deal via les Emirats en insistant directement ou via l’AIEA sur les aspects possiblement militaires du nucléaire des mollahs. Washington n’a pu continuer son plan, mais ce dernier a annoncé un processus de négociations sans date-limite, exposant les mollahs à plus de pression dans l’espoir de les contraindre à jeter l’éponge.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine le régime de plus en plus mal en point devait continuer les marchandages sous les sanctions. Ali Larijani devait établir sa puissance en adoptant sa loi avec le soutien des chefs Pasdaran et tous les autres paniqués. Mais il n’a pas bougé. Washington l’avait contacté via ses alliés Irlandais ! Ces compagnons parlementaires se sont mis à le contredire ! Le régime était plus divisé que jamais : la bourse a fait un plongeon abyssal ! Washington a proposé encore des deals aux mollahs. La Russie s’est alors posée en défenseur du droit international.

Chez les mollahs, on dit que quand tout s’inverse, c’est la fin des temps et l’heure de l’arrivée de l’imam caché justicier. La fin s’approche donc pour les mollahs. Voici donc le récit d’une semaine apocalyptique pour les mollahs & co.

Cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le jeudi 25 juin 2015 via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV.




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