Accueil > Equipements & Centrales
| |
Iran : La semaine en images n°153 Cette semaine, sous la pression des sanctions américaines, les mollahs devaient envoyer leur représentant à Istanbul pour la reprise du dialogue afin de trouver un compromis sur le nucléaire. Mais tout compromis passe par un apaisement bilatéral qui ne convient pas aux mollahs car ils seraient obligés d’autoriser les pions des Etats-Unis à intégrer la vie politique iranienne : ils seraient alors exposés à une révolution de couleur les conduisant de leur palais vers les prisons ! C’est pourquoi les mollahs étaient encore une fois en quête de provocations pour saboter le dialogue et aussi en quête de moyens pour neutraliser les sanctions qui leur imposent ce dialogue suicidaire. Cependant, cette quête a toujours valu plus de sanctions au régime des mollahs. Pour continuer cette même politique de provocations sous les sanctions sans s’effondrer économiquement, il a gelé les salaires et augmenté les prix pour baisser la consommation donc le volume d’importation des produits vitaux. Le régime a ainsi gagné du temps, mais en réduisant le pouvoir d’achat du peuple, il a annulé l’avantage salarial de leurs miliciens et perdu le soutien de ces derniers. Il repose à présent sur une base très réduite et doit faire attention à ne pas dire des choses susceptibles d’augmenter les sanctions sinon il risquerait de perdre le soutien de ses derniers fidèles. Il ne saurait organiser un quelconque rassemblement le 11 février prochain pour l’anniversaire de la révolution islamique : chacun verrait sa vulnérabilité… C’est pourquoi il a été amené à laisser de côté les provocations lourdes (tirs de missiles, slogans anti-israéliens ou menaces de guerre pétrolière) destinées à provoquer une confrontation avec le calcul que Washington finirait par capituler devant le risque d’une nouvelle guerre qui a en plus le désavantage de pouvoir nuire à l’approvisionnement pétrolier mondial. A présent, pour obtenir les mêmes effets, les mollahs se montrent plus discrets en tenant des propos en apparence modérés qui contiennent en fait des termes très précis insinuant des progrès alarmants en matière de fabrication d’une bombe nucléaire ! Ces progrès sont en fait fictifs car le régime est incapable de démarrer sans l’aide des Russes la centrale civile de Bouchehr, mais Washington n’en parle pas car il a besoin de la « menace nucléaire iranienne » pour sanctionner les mollahs afin de les forcer à accepter l’apaisement permettant le retour de ses pions en Iran. En revanche, Washington ne veut pas que cette menace utile pour sanctionner les mollahs puisse faire paniquer l’opinion américaine, c’est pourquoi il a laissé dire que le virus Stuxnet avait durablement amoindri la capacité nucléaire des mollahs ! Pour neutraliser cette annonce qui annule durablement la « stratégie de l’amplification de la crise », Téhéran a lancé une invitation à tous les pays surtout ceux du groupe des Six qui négocient aux côtés des Etats-Unis de se rendre en Iran pour visiter ses installations nucléaires afin de voir eux-mêmes ses progrès ! La semaine a commencé avec cette visite destinée à provoquer les Américains. Pour éviter que cette visite ne provoque un effet négatif sur les derniers fidèles du régime, ce dernier s’est montré discret à son propos et a mis l’accent sur le plan intérieur sur des programmes destinés à satisfaire l’opinion : des promesses de dialogue avec les Six, des promesses de lutte anti-corruption et anti-pollution et la diffusion de beaucoup de foot comme bouche-trou. Voici le résultat en images avec une chute inattendue mais cinglante. (vous pouvez cliquer puis zoomer sur les images pour les agrandir une ou deux fois) Iran : Rumeurs d’une panne atomique déjà évoquée en 2009 L’agence de presse américaine AP a fait état cette semaine d’une interruption dans les activités de l’enrichissement nucléaire en Iran. La république islamique a nié en faisant état d’un renforcement de ces activités. Les médias pro-américains ont dénoncé le mensonge des mollahs. Cela ne nous surprend pas : Washington qui a longtemps sanctionné les mollahs pour les forcer à devenir ses alliés ne peut plus les sanctionner car cela pourrait les renverser. Il cherche des moyens pour retarder les nouvelles sanctions à un moment où les mollahs refusent tout apaisement avec les Etats-Unis. C’est une diversion médiatique américaine destinée à l’opinion publique américaine (ou occidentale). C’est une occasion pour nous de dresser un petit historique des relations entre Téhéran et Washington en passant en revue plusieurs exemples d’une désinformation permanente dont on ne parle jamais. Iran : La semaine en images n°141 Il y a un mois, le régime des mollahs a rencontré un problème inédit quand il a rendu tout compromis impossible en accusant les Américains d’avoir organisé les attentats du 11 septembre. Aussitôt les grands négociants du Bazar ont commencé une grande grève pour protester contre ce refus de compromis, contre les sanctions plus lourdes que cela allait leur imposer et surtout contre le renforcement présumé du plan de rigueur du régime (réduire la consommation pour éviter des pénuries). Cette grève a lourdement handicapé l’économie nationale : la bourse s’est effondrée et les prix du bâtiment ont doublé en trois semaines. Mais les mollahs n’ont pas assoupli leur position car le compromis demandé par Washington passe par une transition des pouvoirs des mollahs vers les islamistes pro-américains. Le Bazar était en train de pousser le régime à se livrer à l’ennemi : il devait casser cette grève par tous les moyens. Le régime a alors menacé d’incendier les Bazars ou de faire pendre les grévistes. Mais il n’a pas réussi à mettre à exécution ses menaces, ce qui a permis de confirmer le fait qu’il avait perdu le soutien de ses miliciens ou de sa base populaire. Chacun s’est alors dit qu’il serait incapable de résister à un nouveau soulèvement populaire. Le régime a alors changé de tactique en forçant sur la propagande vantant ses capacités policières. Cette durée lui a finalement profité car entre temps les Bazaris se sont essoufflés et la grève a été moins suivie la semaine dernière. Le régime n’a pas pu fêter l’événement car depuis deux semaines, il a rencontré une nouvelle difficulté : Washington a profité de sa faiblesse en demandant à Total de suspendre ses relations avec les mollahs, c’est-à-dire de ne plus leur fournir la part de pétrole qui leur revient de droit en vertu des contrats d’exploitation avec cette compagnie. La mesure a en fait privé Téhéran du pétrole dont il se sert pour produire 25% de ses besoins en carburant : de l’essence, mais surtout du kérosène dont il a besoin pour faire fonctionner ses centrales thermiques de production d’électricité. La mesure a rendu caduque le plan anti-sanctions basé sur une consommation basse et a mis le régime en demeure de réduire encore plus la consommation d’essence et d’électricité pour rallonger la durée de son autonomie. Il y a deux semaines, le régime avait annoncé l’entrée en vigueur du plan de rigueur. Mais par peur d’agitation sociale, il avait reculé en évitant d’annoncer la facture. Cette semaine, il a mis en avant sa capacité d’assurer l’approvisionnement afin de rassurer les Iraniens. Il a ainsi annoncé à grands renforts de publicité la production prochaine d’électricité à la centrale nucléaire de Bouchehr. Mais cette centrale ne peut produire que 6 milliards de KWh soit 5% de la consommation actuelle du pays. C’est pourquoi très pragmatiquement, cette semaine, le régime a surtout renforcé sa propagande pour affirmer ses capacités de répression. On a ainsi eu droit à de nombreuses images trafiquées du soutien massif des miliciens au Guide suprême… IRAN : STUXNET SPREADING METHOD IS SOLVED © IRAN-RESIST.ORG – October 7, 2010 | Recently, based on American information source (Symantec), Western media have been relentlessly telling about the sabotage of the Iranian nuclear programme by Stuxnet virus which is considered to have contaminated around 30,000 laptops belonging to the employees of Buchehr power plant. In a past article, we highlighted the inconsistencies of the first American tale of such contamination. The Western media machinery went back onto the offensive with new American expertises and reported exactly the same conclusions. This intrigued us. By examining unvarying conclusions, we noticed there was a defect : they tell about Buchehr ! However, the Iranian nuclear programme which is facing American sanctions is entirely independent from Buchehr and is located somewhere else in Natanz, Tehran or even in Esfahan and it is ongoing. The authors of the Stuxnet campaign are trying to make people confused. This doesn’t happen by chance but at a time when Washington needs an entente with the mullahs and tries to avoid any conflict in order to continue dialogue. Iran : La méthode de contamination de Stuxnet est percée ! Actuellement, sur la base d’informations d’origine américaine (Symantec), tous les médias occidentaux évoquent sans cesse le sabotage du programme nucléaire iranien par le virus Stuxnet qui aurait contaminé quelque 30,000 ordinateurs portables des employés de la centrale nucléaire de Bouchehr. Dans un premier article, nous avons souligné les incohérences du premier récit américain de la contamination, la machine médiatique occidentale est revenue en force avec de nouvelles expertises américaines pour évoquer exactement les mêmes conclusions. Cela nous a intrigués. En nous concentrant sur ces conclusions invariables, nous avons constaté un défaut : on parle de Bouchehr ! Or, le programme nucléaire iranien qui est sanctionné par les Américains est totalement indépendant de Bouchehr et se trouve ailleurs à Natanz, à Téhéran ou encore à Ispahan et il se porte très bien. Les auteurs de la campagne Stuxnet tentent de créer une confusion. Cela n’arrive pas fortuitement, mais à un moment où Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs tente d’éviter le conflit pour continuer le dialogue. Iran : Drôle de surchauffe à Bouchehr Washington sanctionne les mollahs pour les forcer à dialoguer afin d’aboutir à une entente. L’objet de cette entente est d’introduire des pions américains au sein du régime des mollahs et transformer ce dernier en un allié anti-russe et anti-chinois en Asie Centrale, une région clef pour ces deux pays. Depuis toujours, les deux pays surveillent les Etats-Unis pour les empêcher de renforcer leurs sanctions, mais ils surveillent aussi les mollahs car en continuant à enrichir de l’uranium, ils privent Washington de l’entente qu’il souhaite et pourraient finir par l’exaspérer et obtenir un compromis sur la base d’une entente sans le partage du pouvoir. Par le passé, pour décourager ces efforts iraniens contraire à ses intérêts, Moscou retardait la livraison de Bouchehr car cette centrale nucléaire sert d’alibi à l’enrichissement exaspérant des mollahs. Dernièrement, sous l’effet des sanctions énergétiques, Téhéran a perdu la capacité de produire de l’électricité, il était en danger. Moscou a décidé de lui livrer enfin la centrale électrique de Bouchehr. Le site a été inauguré le 21 août et Moscou a commencé le chargement du combustible nucléaire dans le cœur du réacteur pour démarrer le réacteur le 5 septembre. II vient d’arrêter le chargement au prétexte d’une « augmentation de la température locale » alors que la température est constante. | Décodages | Iran : La Centrale de Bouchehr en images Le régime des mollahs s’apprête à inaugurer la centrale nucléaire de Bouchehr. Il parle d’un exemple époustouflant de sa maîtrise du savoir faire nucléaire alors que ce projet est l’œuvre des Russes. Voici une brève histoire de la centrale de Bouchehr et en avant-première, des vues de cette centrale. Iran : La livraison de Bouchehr a rompu les équilibres Téhéran et Moscou ont annoncé le début du chargement du combustible nucléaire dans le réacteur de la centrale de Bouchehr (ci-dessous). Washington a exprimé son inquiétude. En fait cela n’a rien à voir avec la « menace nucléaire iranienne » car Bouchehr ne peut produire que de l’électricité. Washington s’insurge car cet équipement peut contrecarrer ses projets de sanctions pour isoler les mollahs. Iran : Sous pression ! A l’occasion de la Journée nationale de l’Energie Atomique qui a lieu chaque année le 9 avril, Ahmadinejad et Ali Akbar Salehi, le chef de l’Agence iranienne de l’énergie atomique, ont dévoilé une nouvelle génération de centrifugeuses alors qu’ils avaient auparavant annoncé la révélation de détails croustillants sur plusieurs chantiers de centre de production d’uranium hautement enrichi. Iran : Une configuration figée inédite Il y a un an encore, quand Moscou voulait empêcher les négociations secrètes entre Téhéran et Washington, il annonçait des retards dans la livraison de la centrale nucléaire de Bouchehr. Cela faisait toujours reculer Téhéran. Allié de Washington depuis le deal sur l’ABM, hier, Moscou a ressorti cette menace, mais cette fois pour encourager le dialogue irano-américain. Pour la première fois Téhéran n’a pas reculé. | Décodages d’un ratage | Iran : An unprecedented deadlock Not more than a year ago, in an effort to prevent a positive outcome to the secret talks between Tehran and Washington, Moscow would use unexplained delays in the Bouchehr nuclear plant delivery as a lever to dissuade Tehran to continue in the discussions. Tehran always backed out to save the plant. Now allied to Washington since the abandon of the U.S. anti-missile project in Eastern Europe, Moscow reused the Bouchehr lever but this time to encourage Tehran to continue the dialogue with the Americans. For the first time Tehran did not back out. | Understanding the Russian miss 17.11.2009 Iran : More enrichment to make the Six hopeless Yesterday morning, before the beginning of the G20 Summit, Obama, Sarkozy and Brown denounced all together the secret building of some second enrichment plant in Iran. Every of them stated they knew about such construction but they were disturbed by the fact such information were disclosed by the mullahs’ regime itself ! The Six attempted to minimize this new stratagem which was made by Tehran to make the dialogue derail. Iran : Plus d’enrichissement pour désespérer les Six ! Hier matin, avant le début du sommet du G20, Obama, Sarkozy et Brown ont ensemble dénoncé, la construction en secret d’un second centre d’enrichissement en Iran. Tous affirment qu’ils avaient connaissance de cette construction, gênés par le fait que l’information ait été divulguée par le régime des mollahs lui-même ! Les Six cherchent à minimiser ce nouveau stratagème de Téhéran pour faire capoter le dialogue. Iran : Les Six jouent l’apaisement, Téhéran la provoc Dans deux semaines, l’AIEA doit publier son prochain rapport sur l’Iran. En l’absence d’une coopération de Téhéran avec cet organisme, on s’achemine vers de nouvelles sanctions. Pour éviter l’escalade, l’AIEA joue la carte de l’apaisement avec des déclarations évoquant une certaine coopération : une autorisation d’inspecter l’usine d’eau lourde d’Arak, qui serait l’« un des sites nucléaires les plus sensibles d’Iran ! » Iran-Bouchehr : Moscou ne fait plus crédit aux mollahs Chaque fois que Moscou veut punir les mollahs : il évoque une excuse pour retarder la livraison de la centrale de Bouchehr, l’équipement qui sert d’alibi au maintien d’un programme d’enrichissement en Iran. C’est le cas actuellement. Iran : Petit lifting de son discours nucléaire Lors de la conférence de l’AIEA à Pékin, l’Iran a confirmé son intention de construire ses propres centrales nucléaires et de les approvisionner en combustible de fabrication nationale. Il y a certes une volonté de souffler sur les braises, mais également un discours nouveau. Iran : L’invitation surprise des Six déstabilise les mollahs ! Hier, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont mandaté Javier Solana, le porte-parole de la diplomatie européenne, pour organiser une rencontre avec l’Iran pour de nouvelles négociations sur le programme nucléaire iranien. Après un temps d’hésitation, Téhéran a refusé dans une déferlante de discours désordonnés. | Décodages | Iran : 9 avril, Journée nationale de la technologie nucléaire Téhéran affirme que son programme d’enrichissement existe pour fournir du combustible nucléaire à la centrale électrique de Bouchehr qui est en cours d’achèvement. Il vient d’annoncer le démarrage partiel de cette centrale pour cet été, une annonce qui présage un renforcement affiché des activités d’enrichissement pour cet été. Iran : Les Russes ne voudraient pas quitter Bouchehr ! Pendant des années, à chaque fois que les mollahs se sont mis en quête d’une entente avec l’Amérique, Moscou a réagi en leur faisant peur par des menaces de retard sur la livraison de la centrale iranienne de Bouchehr. Cette semaine Téhéran a évoqué sa disponibilité pour un dialogue à certaines conditions et immanquablement, Moscou a encore parlé de l’état d’avancement de Bouchehr, mais il semble désormais en panne de prétextes. Iran : La très mauvaise surprise de Bouchehr Au lendemain de la livraison de la centrale de Bouchehr par la Russie et alors que cette dernière a parlé d’un contrat décennal d’approvisionnement en combustible, Rafsandjani, le patron du régime des mollahs, a déclaré que l’Iran était en mesure de lancer seul la centrale nucléaire de Bouchehr si la Russie s’y refusait. Décodages d’un discours fondamental. Iran : La semaine en images n°54 L’événement médiatique de cette semaine a sans doute été l’achèvement et la livraison par la Russie de la centrale nucléaire de Bouchehr, en travaux depuis 11 ans ! Cet événement nous révèle les trois facettes de l’info sous les mollahs : la réalité, la propagande et la désinformation. Iran : Que veut Moscou en échange de Bouchehr ? Pendant longtemps, la Russie a retardé l’achèvement de la centrale nucléaire de Bouchehr pour faire pression sur les mollahs afin qu’ils cessent de chercher une entente avec les Etats-Unis. Chaque tentative de dialogue secret a été sanctionnée par un retard sur Bouchehr. L’annonce russe de l’achèvement de Bouchehr rime donc avec la certitude des Russes que l’entente entre Téhéran et Washington est à l’eau. Iran-Europe : La Russie rappelle les mollahs à l’ordre Deux sujets assombrissent le ciel des relations russo-iraniennes : le refus de livraison de système anti-missiles S-300 et les retards délibérés pour la livraison de la Centrale Bouchehr. En deux jours consécutifs, Moscou a annoncé un nouveau refus de livraison des 6 batteries de S-300 et de possibles nouveaux retards pour Bouchehr. Iran-Exclusif : Des espions israéliens capturés à Natanz En juillet 2007, le régime des mollahs avait annoncé la capture de 14 écureuils-espions sionistes. Ne voyant pas revenir le commando noisette, les astucieux « sionistes » auraient expédié d’autres animaux espions en Iran. Iran : Décodage des soi-disant concessions nucléaires de Téhéran L’ambassadeur de l’Iran à l’AIEA, Ali-Ashgar Soltanieh, a déclaré jeudi 2 octobre que la république islamique pourrait suspendre son programme d’enrichissement nucléaire en échange d’un approvisionnement garanti en combustible nucléaire étranger. Mais Téhéran affirme que l’accord doit lui donner le droit de reprendre l’enrichissement si l’approvisionnement était interrompu ! Iran : Décodage de la rumeur des missiles nucléaires nord-coréens ! A l’issue de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, la Maison-Blanche a tenu un discours très neutre, recommandant à l’Iran de coopérer avec l’AIEA, mais sans faire de référence aux craintes exprimées deux jours plus tôt par Gregory Schulte, son ambassadeur auprès de l’AIEA qui avait évoqué l’existence d’un volet militaire dans le programme nucléaire iranien. Iran : Moscou veut rafler la mise en septembre ! Une délégation de l’entreprise nucléaire russe Atomstroïexport était à Téhéran pour rassurer les mollahs sur le calendrier de livraison de la centrale de Bouchehr. Elle s’est engagée à respecter le calendrier en fournissant les experts et les équipement nécessaires. Iran - Etats-Unis : Chacun son buzz ! Un personnage subalterne du régime des mollahs a affirmé que l’Iran possédait 4000 centrifugeuses et qu’il était en train d’en installer 3000 autres. Presque au même moment, un quotidien hollandais a publié les confidences d’un espion anonyme évoquant une attaque américaine sur l’Iran au moyen de drones. Au-delà de leurs contenus, ces deux produits médiatiques sont révélateurs de la crise nucléaire. Iran : Appel d’offre bidon pour 16 centrales nucléaires L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a annoncé la fin de l’appel d’offre pour la construction de plusieurs nouvelles centrales nucléaires en Iran. Les entreprises choisies sont toutes iraniennes ! Iran : Moscou n’a pas aimé le dernier discours d’Ahmadinejad Il y a deux semaines, Ahmadinejad lançait une invitation à Bush pour les négociations bilatérales sans intermédiaire. Dans son dernier discours, il a encore affirmé que la porte du régime des mollahs était ouverte aux américains. Cette cour poussive des mollahs a fait réagir la Russie, qui sera la première à souffrir d’une entente irano-américaine. Iran : La Russie en fait un peu trop Le Premier ministre russe Vladimir Poutine et Ahmadinejad ont eu une conversation téléphonique au cours de laquelle ils se sont prononcés pour l’achèvement dans les temps de la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr en Iran. Ils ont également discuté des questions liées à la coopération bilatérale dans les domaines des transports et des équipements militaires, a annoncé le gouvernement russe dans un communiqué. Iran : Une réponse à l’offre des Six, « le moment venu » ! Le régime des mollahs a fait savoir par plusieurs canaux qu’il continuait à étudier avec sérieux et minutie le paquet de mesures incitatives qui lui avait été remis le 14 juin par Javier Solana. Iran : Les russes retardent encore la livraison de Bouchehr ! Les essais de la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, construite par la Russie, doivent débuter en automne prochain, a déclaré samedi à Saint-Pétersbourg le PDG du groupe nucléaire russe Rosatom, Sergueï Kirienko. La proposition russe des garanties de sécurité laisse l’Iran sans voix Lavrov, le ministère russe des Affaires étrangères a rejeté les critiques américaines et réitéré sa demande d’inclure l’octroi des garanties de sécurité à l’Iran dans l’ordre du jour d’une solution pour la crise nucléaire iranienne. Pourquoi ce bis ? Iran – Russie : Le torchon brûle entre les deux alliées Il y a actuellement beaucoup de faits d’actualités concernant l’Iran et la Russie. Ces faits donnent l’impression que les relations sont au beau fixe entre les deux Etats, loin de là ! L’Iran et la Russie sont actuellement en conflit car les Russes craignent que les mollahs ne cherchent par tous les moyens à parvenir à une entente avec Washington. Ce conflit a commencé quand des émissaires irakiens sont arrivés en Iran pour préparer une rencontre irano-américaine à Bagdad. La Russie surveille l’Iran ! Le mois dernier, les autorités azerbaïdjanaises avaient immobilisé pendant près de 35 jours un chargement russe destiné aux travaux d’achèvement de la centrale nucléaire de Bouchehr au prétexte que la Russie n’avait pas fourni les caractéristiques du chargement. L’Azerbaïdjan a recommencé la même opération le vendredi 2 mai en immobilisant un autre chargement russe destiné à cette centrale inachevée, et comme la dernière fois, Téhéran n’a émis aucune protestation officielle contre ce pays ou la Russie. Iran - Russie : Réconciliation forcée en Azerbaïdjan Après un mois d’attente, la Russie a daigné transmettre au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères les caractéristiques techniques du fret destiné à la centrale nucléaire de Bouchehr. Le chargement pourrait comme nous l’avions prédit hier reprendre bientôt sa route vers Bouchehr, sur les rives du Golfe Persique. Iran : Pas d’arbitrage international avec l’Azerbaïdjan ! Depuis le 29 mars, une cargaison russe destinée à la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr [1] est bloquée à la frontière irano-azerbaïdjanaise notamment en raison d’un refus persistant des russes à fournir les informations exigées par l’Azerbaïdjan au prétexte que le bordereau d’expédition a été établi selon les modalités en vigueur dans la pratique internationale. A ce refus russe, s’ajoute désormais un refus iranien de faire appel à un arbitrage international ! Iran-Russie : Un problème de fret non résolu ! Depuis le 29 mars, l’Azerbaïdjan a bloqué un chargement russe destiné à la centrale nucléaire de Bouchehr en demandant aux russes de fournir des informations sur son contenu. Après un mois de flottement, la Russie a fait savoir qu’elle espérait que « ce problème de fret » serait « prochainement réglé » . Pour en arriver là, Moscou a négocié avec Téhéran. Mais pourquoi avec Téhéran et non avec l’Azerbaïdjan ? Iran : Un chargement nucléaire russe (malencontreusement) bloqué en Azerbaïdjan L’Azerbaïdjan a annoncé mardi avoir bloqué à sa frontière un chargement russe destiné à la centrale nucléaire de Bouchehr, en invoquant le risque de violations des sanctions de l’ONU. En réalité, ce chargement serait immobilisé depuis le 29 mars soit bientôt un mois ! Iran nucléaire : El Baradei contredit son propre rapport – Décodages ! « L’Iran avance très lentement dans la construction de centrifugeuses », et ne dispose pas de nouvelles centrifugeuses ultra performantes, a indiqué jeudi El Baradei au cours d’une conférence de presse aux côtés du chef de la diplomatie allemande Frank Walter Steinmeier. El Baradei se contredit donc par rapport à ses propres déclarations dans son dernier rapport sur l’Iran ! – Décodages ! Iran : Vers une seconde tranche de 3000 centrifugeuses ! Le régime des mollahs a annoncé la mise en service de 492 nouvelles centrifugeuses de la première génération en plus des 3000 qui seraient déjà installées. Iran : Les Premières images des centrifugeuses de Natanz A l’occasion de la journée nationale du nucléaire, Ahmadinejad a annoncé le début des préparatifs pour l’installations de 6000 nouvelles centrifugeuses 5 fois plus performantes que les précédentes. Les premières images de ces appareils ont été publiées à une heure très tardive sur le site de l’IRNA, la principale agence de presse du régime, agence entièrement gérée par les Pasdaran. L’Iran renoue avec le nucléaire anxiogène - décodages ! Ce 8 avril, les mollahs fêtaient les grandes réussites du savoir faire nucléaire 100% local ! Ahmadinejad a donné le coup d’envoi de cette journée en visitant l’usine de l’enrichissement nucléaire de Natanz pendant trois heures.
Iran : Retour des rumeurs nucléaires de Reuters ! Le 8 avril, le régime des mollahs célébrera la journée iranienne du nucléaire pour saluer des progrès nucléaires iraniens qui seraient l’œuvre d’un savoir-faire nucléaire 100% iranien ! C’est le moment choisi par l’agence britanniques Reuters pour publier une dépêche qui accrédite cette thèse de propagande ! La Croix | La Russie achève lentement sa centrale nucléaire en Iran Dans le sud de l’Iran, 1 300 Russes, certains venus avec femmes et enfants, construisent la centrale nucléaire controversée. Le chantier accumule les retards.
Iran : Les rumeurs dispatchées par les Moudjahidine du Peuple L’Iran poursuit son programme d’acquisition de l’arme atomique et de missiles contrairement à ce qu’ont estimé récemment les services de renseignement américains, ont affirmé mercredi les Moudjahidine du Peuple en se basant sur des photos prises par satellites et des informations collectées selon lui en Iran. Iran : Le régime des mollahs est l’informateur de l’AIEA ! Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Ali Hosseini, n’a pas rejeté les allégations des médias occidentaux (Reuters) à propos de l’utilisation par l’Iran d’une nouvelle génération de super centrifugeuse. Iran : Pourquoi la Russie a livré la totalité du combustible nucléaire Le lundi 28 janvier 2008, la Russie a terminé la livraison des 82 tonnes du combustible nucléaire et certains équipements destinés à la future centrale électrique de Bouchehr. Bientôt commenceront les travaux d’achèvement de cette centrale et les phases de réglages des équipements avant le démarrage plein régime du réacteur. Iran - Gaz : Raisons d’un effondrement et d’une prochaine reprise La rupture des livraisons de gaz naturel turkmène vers l’Iran a été une surprise pour le régime des mollahs. En effet, il n’y avait aucune raison valable à cette rupture et depuis le Turkménistan n’a cessé d’invoquer de nouvelles excuses pour écarter une éventuelle reprise. Nous avons consacré un article aux raisons géopolitiques de cette rupture liée à la Russie et son appétit de domination de marché gazier européen, mais l’affaire est intéressante pour autre raison : pris à partie par la population, dans une impréparation totale, les différents dirigeants ou ministres ont fait un certain nombre de déclarations contradictoires... Ces déclarations parfois surprenantes nous ont incités à enquêter sur les chiffres gaziers iraniens. 0 | 50 | 100 [Retour à l'index des mots-clés] |