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5 - 26.09.2012
Iran : La semaine en images n°240

intro de base pour comprendre la situation,
mise à jour chaque semaine…
En rouge : les éléments qui, cette semaine, ont été d’actualité.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Origines de la crise. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable d’avoir créer l’OPEP) avec l’intention d’installer à sa place leurs islamistes pour déstabiliser la région et la remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Le projet appelé Arc de Crise allait mettre fin à 100 ans de domination du marché pétrolier par les Britanniques. Les mollahs probritanniques ont participé au projet pour évincer les pions de Washington. Ils ont aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis.

L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour les amener à cesser leur diabolisation et d’accepter un apaisement entre les deux pays pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur.

En 1979, selon Washington, les choses devaient aller très vite car les mollahs avaient terriblement désorganisé et affaibli l’économie iranienne en tuant les élites, en s’appropriant les grandes industries et la compagnie iranienne de pétrole. Il y avait aussi une guerre interne au sein de la caste dirigeante : Rafsandjani (le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny), avait pris le ministère de l’intérieur et les services secrets, pour éliminer les adversaires et étendre sa domination politique et économique. Le régime était économiquement affaibli et politiquement très divisé.

Mais les mollahs ont agi comme des maffieux, ils ont accepté Rafsandjani comme leur parrain et chef pour diriger le régime. Son choix a été l’usage du terrorisme islamique pour neutraliser toute tentative d’apaisement, la menace de fermeture du détroit pétrolier d’Ormuz et d’une guerre régionale pour intimider Washington et la création d’un front d’alliés anti-sanction fidélisés par l’importation massive de leurs surplus à prix d’or en utilisant les réserves de dollars accumulées par le Shah. Le choix du terrorisme a vite fait montrer le prix des protections diplomatiques achetés à coup de contrats auprès des Européens. En peu de temps, ces politiques irresponsables ont ruiné le pays et détruit la production iranienne, désorganisant l’économie intérieure, provoquant un chômage et une pauvreté irrépressibles y compris au Bazar. En cherchant à préserver leur pouvoirs, les mollahs ont, en fait, généré un grand front interne de mécontents (ceux d’en bas ou ceux qui devaient monter au front).

Quand toutes les trésors cumulées par le Shah ont été épuisées, Rafsandjani devenu le patron officiel du régime (grâce à la présidence du Conseil de Discernement) s’est retrouvé en difficulté pour continuer sa coûteuse politique de monnayage des protections. Il a alors baissé le taux officiel du dollar pour acheter le soutien des autres mollahs-affairistes. Il a joué la carte de l’apaisement avec son ami Khatami pour acheter du temps. Enfin, il a relancé la politique de monnayage des protections en vendant des contrats d’exploitations pétrolières à très bas prix à un nombre grandissant de pays notamment via ses propres sociétés pétrolières !

Cette fuite en avant dans des mesures de plus en plus clientélistes ont totalement ruiné le pays sans neutraliser les sanctions. La fausse modération de Khatami a également énervé Washington. Il a parlé de la menace nucléaire pour augmenter ses sanctions. Rafsandjani était à nouveau en difficulté. Pour se maintenir au pouvoir et préserver sa fortune, il a fait de nouveaux cadeaux aux mollahs affairistes, il a offert des postes clefs à son ennemi Larijani et pour parvenir à gagner la partie, il a mis en place l’agitateur belliqueux Ahmadinejad pour radicaliser ses menaces. Mais cela aussi n’a pas sauvé le régime. Washington a renforcé ses sanctions, il a aussi été amené à évoquer des frappes punitives.

1ères Ruptures en 2007. Dès l’apparition de la grande disparité entre le peuple et les dirigeants, un grand mécontentement interne est rapidement apparu chez les Pasdaran vétérans de la guerre Iran-Irak. Ils ont alors noué des contacts avec Reza Pahlavi, le symbole d’un régime qui avait propulsé l’Iran vers de grandes réussites. Le régime a remplacé ces dissidents par des jeunes issus des familles pauvres. Il a ainsi gagné quelques années de délais, mais les nouveaux venus ont été rapidement confrontés à la réalité que l’avenir était compromis avec ces terroristes affairistes au pouvoir. Mais la milice des Pasdaran a une structure cloisonnée comme des services secrets et le régime avait ses clans, aucune action n’était possible. Cependant quand en 2007, Washington, ses pions et ses alliés ont commencé à évoquer très régulièrement l’option militaire, les mécontents devaient agir. Pour éviter les cloisonnements, ils ont fait le choix tactique de boycotter le régime pour l’isoler et se repérer. Au même moment, les Bazaris et les mollahs de base ruinés par les mauvais choix du régime l’ont également lâché. Le régime a riposté en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar sans parvenir à casser ce boycott.

2008-2011 : Isolement, panique, zizanie et guerre interne. Dès 2008, le régime a ainsi été rapidement réduit à ses 200 dirigeants, près de 15,000 responsables régionaux, 700 hommes d’affaires et 6000 nervis. Le régime pouvait chuter dans le sang. Il devait envisager de négocier avec les Américains pour obtenir des garanties de sécurité en échange d’un transfert rapide des pouvoirs vers leurs pions. Rafsandjani, le patron du régime, n’a pas pensé pour tout le régime car il a démis Larijani de ses fonctions de négociateurs nucléaires pour avoir le monopole des marchandages avec les Américains afin d’être sûr d’obtenir les meilleures garanties pour sauver sa tête, mais aussi sa fortune. Pour bénéficier des mêmes avantages exclusifs, Larijani a décidé de prendre le pouvoir par tous les moyens allant même jusqu’à révéler les détails de la corruption de Rafsandjani et de grandes familles du clergé qui l’ont toujours soutenu. Rafsandjani a neutralisé Larijani en éliminant son plus important lieutenant (Ali Kordan), mais Larijani restait une menace avec ses dossiers sur tout le monde. Rafsandjani devait agir vite avant qu’il ne s’en serve pour trouver des alliés contre lui.

Rafsandjani devait faire fort. Il a eu l’idée folle de sauver le régime avec une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert (couleur de l’Islam). Ce projet a raté car le peuple a utilisé l’occasion de manifester pour scander des slogans hostiles au régime. Le régime a été mis en danger par Rafsandjani. Il devait partir. Il a accusé son fils et l’a fait partir à Londres pour sauver sa tête. Il a aussi monnayait du temps en offrant le Pouvoir Judiciaire à Sadegh Larijani. En espérant relancer sa fausse révolution depuis l’étranger avec des faux exilés issus des services secrets et avec son fils.

Mais au bout d’un an, il a dû s’éclipser. Larijani a pu obtenir sa place , mais il n’a pas été officialisé de peur qu’il ne devient trop fort et une menace pour ses aînés. Il n’a donc pas pu éliminer les pions de Rafsandjani. C’est pourquoi depuis cette promotion officieuse, sa grande préoccupation a été d’utiliser ses dossiers et le pouvoir judiciaire pour intimider Rafsandjani ou éliminer ses pions négociateurs. Les derniers compagnons du régime ont constaté que leur nouveau chef et ses lieutenants, comme les précédents, ne songeaient pas à défendre leur droit.

En mars 2011, une nouvelle grande manifestation hostiles au régime protégée par la passivité des Pasdaran a convaincu tout le monde que ces derniers avaient changé de bord.

Les derniers compagnons du régime ont estimé que le régime était condamné et que leurs dirigeants pouvaient demander des garanties de sécurité pour partir avant une contre-révolution sanglante. Des collaborateurs de bas niveaux qui ne pouvaient pas fuir ont commencé à rompre. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à brader leurs avoirs pour acheter de l’or et des dollars et quitter le pays. Ces retraits de devises et ces ruptures affaiblissaient davantage le régime. Larijani a alors accentué ses efforts pour écarter au plus vite Rafsandjani afin de contrôler les marchandages avec Washington. Il a ainsi admis la vulnérabilité du régime, ce qui a créé une nouvelle source d’agitation interne.

Depuis, tout signe de faiblesse du régime, toute reprise de la guerre entre Larijani et Rafsandjani ou le moindre de dialogue avec les Américains ou leurs pions régionaux ont toujours provoqué de nouvelles ruptures, mais de nouvelles ruées vers l’or et le dollar…

En 2012, Washington a forcé les Européens à cesser leurs relations protectrices et a parlé d’embargo total pour agiter Larijani, amplifier ces crises de confiance et ainsi épuiser le moral des derniers composants du régime. Le régime était condamné. Les Chinois ont prudemment annoncé la diminution de leurs investissements, puis la suspension de leurs achats pétroliers privant le régime de 50% de ses revenus. La peur de la banqueroute économique et de pénuries a alors provoqué une ruée vers les denrées alimentaires et le pays (qui ne produit plus rien depuis des années) a vite basculé la pénurie et la révolte : une grande manifestation contre le régime à Neyshabur, des appels à la grève générale au Bazar et plusieurs attaques contre la police des moeurs, dernière milice encore fidèle au régime… Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant ainsi leur adhésion à la contre-révolution.

Le régime a annoncé le démantèlement de la milice en question pour mettre fin à cette humiliation. Afin de rassurer ses derniers compagnons, le régime a fait appel à ses 6000 nervis de base pour de grandes manifestations autour de ses chefs ou dans les rues. On a d’abord vu 250 individus battant le pavé à Téhéran et Ispahan, puis un nombre de moins en moins important n’osant même plus manifester dans les rues et se réunissant uniquement dans la mosquée privée du Guide.

Au cours des trois dernières semaines, le boycott phénoménal des mosquées pendant le Ramadan, le boycott massif de la Journée de Qods et d’Eyd Fetr ont confirmé la chute drastique du nombre des partisans du régime. Le régime a alors focalisé sa propagande sur l’organisation à Téhéran du Sommet des chefs d’Etats du Mouvement des Non Alignés (MNA) au cours duquel il devait obtenir la présidence tournante du Mouvement pour 3 ans. Il espérait rassurer les siens sur l’existence d’alliances susceptibles de contourner les sanctions américaines !

Mais, le Mouvement des Non Alignés (MNA), qui était jadis proche du bloc communiste, est aujourd’hui majoritairement dominé par les Etats-Unis. Washington a interdit à près de 75% des « Non Alignés » de participer au sommet de Téhéran. Mais il a autorisé la participation de quelques grands alliés qui avec son autorisation contournent régulièrement ses sanctions quand elles dépassent leur objectif. Ainsi sans ajouter de nouvelles sanctions, Washington mettait les mollahs devant un petit risque de crise interne en espérant les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Mais en l’absence de vraies sanctions, Rafsandjani et Larijani n’ont pas abdiqué. Washington a évoqué de nouvelles accusations nucléaires et de nouvelles sanctions, mais avec ces menaces molles, il n’a rien obtenu. Washington a puni ce nouveau refus par le départ discret de ses grands alliés du sommet du MNA avant le transfert de la présidence tournante à Ahmadinejad ! Par ce boycott discret montrant la possibilité de la rupture des contrats existants, Washington entendait assouplir le régime sans paniquer ses derniers compagnons. Mais en l’absence de vraies nouvelles sanctions économiques, le régime n’a pas reculé.

Il y a deux semaines, à la fin du sommet raté du MNA, les opposants internes se sont invités dans le jeu en révélant le boycott subi par le régime au sein du MNA et ont mis les derniers compagnons du régime devant la possibilité de la rupture des contrats existants, provoquant par la même occasion, une très forte panique financière exprimant une très grande crise de confiance. La Chine, très sensible à la stabilité de ses partenaires, a annoncé la fin de ses investissements dans le gaz iranien.

La situation était aggravée. La compétition entre les deux clans rivaux pour le contrôle des négociations s’est amplifiée. Rafsandjani a mis ses pions devant Larijani ! Ce dernier a révélé la participation du régime à un grand attentat anti-américain sous Rafsandjani, il a aussi rouvert des procès et accusé Rafsandjani de blanchiment d’argent, délit puni par la peine de mort…

Pour Washington, la guerre entre Rafsandjani et Larijani menait le régime islamique nécessaire aux projets régionaux de Washington vers l’explosion. L’Etat américain s’est approché des grands ayatollahs qui devaient succéder à Khomeiny, mais avaient été écartés par Rafsandjani et ses amis affairistes. Mais les grands ayatollahs n’ont pas accepté un deal avec Washington car il a déjà des religieux de leur niveau dans sa poche et n’aurait aucun peine à revenir sur son accord.

Dans la foulée, il y une dizaine de jours, Washington a changé d’attitude : pour punir ou intimider le régime, il a cessé de s’opposer à l’action du plus populaire opposant au régime : Reza Pahlavi. Ce dernier a pu enfin diffuser son appel à l’union nationale. Immédiatement, le régime a annoncé de très grandes manoeuvres sécuritaires dans le pays avouant de facto sa peur. La base a paniqué à nouveau, le dollar est monté de 66% dépassant les 3000 Tomans. Washington a peur que la sanction ne dépasse son objectif d’intimidation en renverse le système islamique. Il a suspendu la menace en réduisant l’espace d’expression à Reza Pahlavi.

Mais au même moment, le Canada, nouvel allié des Etats-Unis (car + en + partisan d’une rupture avec la Grande-Bretagne) a inscrit « le régime sur sa liste des entités terroristes », laissant supposer la saisie des très importants avoirs des dirigeants (notamment Rafsandjani) sur son territoire. Washington s’est ainsi doté d’une nouvelle arme contre les mollahs. Une nouvelle panique s’est emparée des derniers compagnons du régime. Le dollar baissé arbitrairement est remonté à 3000 Tomans.

La semaine dernière, alors que le régime était ainsi déstabilisé par la panique de ses derniers compagnons : un film a insulté le prophète Mahomet et il n’y a eu aucune manifestation spontanée en Iran. L’affaire a confirmé la rupture générale du peuple, des dizaines de milliers de Bazaris et de mollahs de base mais aussi des centaines de milliers de Pasdaran et des millions de Bassidjis avec l’Islam !

Le régime déstabilisé en Iran et décrédibilisé sur le plan international par ce boycott a appelé un Jihad international contre les auteurs sionistes du film. Son appel a mobilisé 40 de ses jeunes 250 nervis à Téhéran ! La panique interne s’est amplifiée au point que le régime a dû fermer le Bazar et interdire le mot dollar !

A la fin de la semaine dernière, pour sauver la face et pour rassurer ses derniers compagnons, le régime a annoncé des dizaines de milliers de manifestants après les prières de Vendredi, mais sur la base des photos publiées, nous avons découvert quelques 250 manifestants dont une majorité de personnes âgés ou d’immigrants à Téhéran ainsi que 300 personnes du même type dans le reste du pays. Les Pasdaran avaient encore tourné le dos au régime.

Normalement, dans ce genre de cas, le régime se fait tout petit pour se faire oublier et faire oublier son échec. Mais en début de cette semaine, dimanche, le régime devait célébrer la création de l’armée de terre, la force aérienne et de la marine des Pasdaran !

Le régime devait aussi mettre en avant l’adhésion des Pasdaran car ce même jour, Le même jour, Washington allait commençait des grandes manœuvres internationales anti-mine dans le détroit d’Ormuz.

Enfin vendredi, à l’occasion de l’anniversaire du début de la guerre Iran-Irak, qualifiée par le régime de la Défense Sacrée de la Révolution Islamique, le régime devait organiser son grand défilé militaire annuel réunissant les militaires, les Pasdaran, les Bassidjis et ses derniers équipements militaires.

Cette semaine, le régime ne pouvait pas ignoré les Pasdaran et leur rupture fragilisante. Il était face à ses problèmes. La crise interne s’est amplifiée. Rafsandjani a tenté d’exploiter les problèmes pour isoler Larijani. La crise s’est encore amplifiée. Les deux clans ont simulé l’entente pour atténuer la crise et ont tenté de rassurer leurs derniers compagnons d’infortune en évoquant la détermination des troupes et la puissance de ses nouveaux équipements comme des drones de combat et une nouvelle DCA. Mais les images ont encore montré un boycott absolu. Après cette journée de propagande ratée, Ahmadinejad, le pion de Rafsandjani, devait décoller pour New-York afin de participer à l’Assemblée Générale de l’ONU. Il pouvait y commencer à flirter avec Washington... Le régime est à nouveau entré en convulsions ! Voici le récit et les images des propagandes, des échecs et des convulsions du régime désormais très isolé des mollahs. ENORME !


5 - 26.09.2012
Iran : La semaine en images n°240

intro de base pour comprendre la situation,
mise à jour chaque semaine…
En rouge : les éléments qui, cette semaine, ont été d’actualité.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Origines de la crise. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable d’avoir créer l’OPEP) avec l’intention d’installer à sa place leurs islamistes pour déstabiliser la région et la remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Le projet appelé Arc de Crise allait mettre fin à 100 ans de domination du marché pétrolier par les Britanniques. Les mollahs probritanniques ont participé au projet pour évincer les pions de Washington. Ils ont aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis.

L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour les amener à cesser leur diabolisation et d’accepter un apaisement entre les deux pays pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur.

En 1979, selon Washington, les choses devaient aller très vite car les mollahs avaient terriblement désorganisé et affaibli l’économie iranienne en tuant les élites, en s’appropriant les grandes industries et la compagnie iranienne de pétrole. Il y avait aussi une guerre interne au sein de la caste dirigeante : Rafsandjani (le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny), avait pris le ministère de l’intérieur et les services secrets, pour éliminer les adversaires et étendre sa domination politique et économique. Le régime était économiquement affaibli et politiquement très divisé.

Mais les mollahs ont agi comme des maffieux, ils ont accepté Rafsandjani comme leur parrain et chef pour diriger le régime. Son choix a été l’usage du terrorisme islamique pour neutraliser toute tentative d’apaisement, la menace de fermeture du détroit pétrolier d’Ormuz et d’une guerre régionale pour intimider Washington et la création d’un front d’alliés anti-sanction fidélisés par l’importation massive de leurs surplus à prix d’or en utilisant les réserves de dollars accumulées par le Shah. Le choix du terrorisme a vite fait montrer le prix des protections diplomatiques achetés à coup de contrats auprès des Européens. En peu de temps, ces politiques irresponsables ont ruiné le pays et détruit la production iranienne, désorganisant l’économie intérieure, provoquant un chômage et une pauvreté irrépressibles y compris au Bazar. En cherchant à préserver leur pouvoirs, les mollahs ont, en fait, généré un grand front interne de mécontents (ceux d’en bas ou ceux qui devaient monter au front).

Quand toutes les trésors cumulées par le Shah ont été épuisées, Rafsandjani devenu le patron officiel du régime (grâce à la présidence du Conseil de Discernement) s’est retrouvé en difficulté pour continuer sa coûteuse politique de monnayage des protections. Il a alors baissé le taux officiel du dollar pour acheter le soutien des autres mollahs-affairistes. Il a joué la carte de l’apaisement avec son ami Khatami pour acheter du temps. Enfin, il a relancé la politique de monnayage des protections en vendant des contrats d’exploitations pétrolières à très bas prix à un nombre grandissant de pays notamment via ses propres sociétés pétrolières !

Cette fuite en avant dans des mesures de plus en plus clientélistes ont totalement ruiné le pays sans neutraliser les sanctions. La fausse modération de Khatami a également énervé Washington. Il a parlé de la menace nucléaire pour augmenter ses sanctions. Rafsandjani était à nouveau en difficulté. Pour se maintenir au pouvoir et préserver sa fortune, il a fait de nouveaux cadeaux aux mollahs affairistes, il a offert des postes clefs à son ennemi Larijani et pour parvenir à gagner la partie, il a mis en place l’agitateur belliqueux Ahmadinejad pour radicaliser ses menaces. Mais cela aussi n’a pas sauvé le régime. Washington a renforcé ses sanctions, il a aussi été amené à évoquer des frappes punitives.

1ères Ruptures en 2007. Dès l’apparition de la grande disparité entre le peuple et les dirigeants, un grand mécontentement interne est rapidement apparu chez les Pasdaran vétérans de la guerre Iran-Irak. Ils ont alors noué des contacts avec Reza Pahlavi, le symbole d’un régime qui avait propulsé l’Iran vers de grandes réussites. Le régime a remplacé ces dissidents par des jeunes issus des familles pauvres. Il a ainsi gagné quelques années de délais, mais les nouveaux venus ont été rapidement confrontés à la réalité que l’avenir était compromis avec ces terroristes affairistes au pouvoir. Mais la milice des Pasdaran a une structure cloisonnée comme des services secrets et le régime avait ses clans, aucune action n’était possible. Cependant quand en 2007, Washington, ses pions et ses alliés ont commencé à évoquer très régulièrement l’option militaire, les mécontents devaient agir. Pour éviter les cloisonnements, ils ont fait le choix tactique de boycotter le régime pour l’isoler et se repérer. Au même moment, les Bazaris et les mollahs de base ruinés par les mauvais choix du régime l’ont également lâché. Le régime a riposté en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar sans parvenir à casser ce boycott.

2008-2011 : Isolement, panique, zizanie et guerre interne. Dès 2008, le régime a ainsi été rapidement réduit à ses 200 dirigeants, près de 15,000 responsables régionaux, 700 hommes d’affaires et 6000 nervis. Le régime pouvait chuter dans le sang. Il devait envisager de négocier avec les Américains pour obtenir des garanties de sécurité en échange d’un transfert rapide des pouvoirs vers leurs pions. Rafsandjani, le patron du régime, n’a pas pensé pour tout le régime car il a démis Larijani de ses fonctions de négociateurs nucléaires pour avoir le monopole des marchandages avec les Américains afin d’être sûr d’obtenir les meilleures garanties pour sauver sa tête, mais aussi sa fortune. Pour bénéficier des mêmes avantages exclusifs, Larijani a décidé de prendre le pouvoir par tous les moyens allant même jusqu’à révéler les détails de la corruption de Rafsandjani et de grandes familles du clergé qui l’ont toujours soutenu. Rafsandjani a neutralisé Larijani en éliminant son plus important lieutenant (Ali Kordan), mais Larijani restait une menace avec ses dossiers sur tout le monde. Rafsandjani devait agir vite avant qu’il ne s’en serve pour trouver des alliés contre lui.

Rafsandjani devait faire fort. Il a eu l’idée folle de sauver le régime avec une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert (couleur de l’Islam). Ce projet a raté car le peuple a utilisé l’occasion de manifester pour scander des slogans hostiles au régime. Le régime a été mis en danger par Rafsandjani. Il devait partir. Il a accusé son fils et l’a fait partir à Londres pour sauver sa tête. Il a aussi monnayait du temps en offrant le Pouvoir Judiciaire à Sadegh Larijani. En espérant relancer sa fausse révolution depuis l’étranger avec des faux exilés issus des services secrets et avec son fils.

Mais au bout d’un an, il a dû s’éclipser. Larijani a pu obtenir sa place , mais il n’a pas été officialisé de peur qu’il ne devient trop fort et une menace pour ses aînés. Il n’a donc pas pu éliminer les pions de Rafsandjani. C’est pourquoi depuis cette promotion officieuse, sa grande préoccupation a été d’utiliser ses dossiers et le pouvoir judiciaire pour intimider Rafsandjani ou éliminer ses pions négociateurs. Les derniers compagnons du régime ont constaté que leur nouveau chef et ses lieutenants, comme les précédents, ne songeaient pas à défendre leur droit.

En mars 2011, une nouvelle grande manifestation hostiles au régime protégée par la passivité des Pasdaran a convaincu tout le monde que ces derniers avaient changé de bord.

Les derniers compagnons du régime ont estimé que le régime était condamné et que leurs dirigeants pouvaient demander des garanties de sécurité pour partir avant une contre-révolution sanglante. Des collaborateurs de bas niveaux qui ne pouvaient pas fuir ont commencé à rompre. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à brader leurs avoirs pour acheter de l’or et des dollars et quitter le pays. Ces retraits de devises et ces ruptures affaiblissaient davantage le régime. Larijani a alors accentué ses efforts pour écarter au plus vite Rafsandjani afin de contrôler les marchandages avec Washington. Il a ainsi admis la vulnérabilité du régime, ce qui a créé une nouvelle source d’agitation interne.

Depuis, tout signe de faiblesse du régime, toute reprise de la guerre entre Larijani et Rafsandjani ou le moindre de dialogue avec les Américains ou leurs pions régionaux ont toujours provoqué de nouvelles ruptures, mais de nouvelles ruées vers l’or et le dollar…

En 2012, Washington a forcé les Européens à cesser leurs relations protectrices et a parlé d’embargo total pour agiter Larijani, amplifier ces crises de confiance et ainsi épuiser le moral des derniers composants du régime. Le régime était condamné. Les Chinois ont prudemment annoncé la diminution de leurs investissements, puis la suspension de leurs achats pétroliers privant le régime de 50% de ses revenus. La peur de la banqueroute économique et de pénuries a alors provoqué une ruée vers les denrées alimentaires et le pays (qui ne produit plus rien depuis des années) a vite basculé la pénurie et la révolte : une grande manifestation contre le régime à Neyshabur, des appels à la grève générale au Bazar et plusieurs attaques contre la police des moeurs, dernière milice encore fidèle au régime… Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant ainsi leur adhésion à la contre-révolution.

Le régime a annoncé le démantèlement de la milice en question pour mettre fin à cette humiliation. Afin de rassurer ses derniers compagnons, le régime a fait appel à ses 6000 nervis de base pour de grandes manifestations autour de ses chefs ou dans les rues. On a d’abord vu 250 individus battant le pavé à Téhéran et Ispahan, puis un nombre de moins en moins important n’osant même plus manifester dans les rues et se réunissant uniquement dans la mosquée privée du Guide.

Au cours des trois dernières semaines, le boycott phénoménal des mosquées pendant le Ramadan, le boycott massif de la Journée de Qods et d’Eyd Fetr ont confirmé la chute drastique du nombre des partisans du régime. Le régime a alors focalisé sa propagande sur l’organisation à Téhéran du Sommet des chefs d’Etats du Mouvement des Non Alignés (MNA) au cours duquel il devait obtenir la présidence tournante du Mouvement pour 3 ans. Il espérait rassurer les siens sur l’existence d’alliances susceptibles de contourner les sanctions américaines !

Mais, le Mouvement des Non Alignés (MNA), qui était jadis proche du bloc communiste, est aujourd’hui majoritairement dominé par les Etats-Unis. Washington a interdit à près de 75% des « Non Alignés » de participer au sommet de Téhéran. Mais il a autorisé la participation de quelques grands alliés qui avec son autorisation contournent régulièrement ses sanctions quand elles dépassent leur objectif. Ainsi sans ajouter de nouvelles sanctions, Washington mettait les mollahs devant un petit risque de crise interne en espérant les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Mais en l’absence de vraies sanctions, Rafsandjani et Larijani n’ont pas abdiqué. Washington a évoqué de nouvelles accusations nucléaires et de nouvelles sanctions, mais avec ces menaces molles, il n’a rien obtenu. Washington a puni ce nouveau refus par le départ discret de ses grands alliés du sommet du MNA avant le transfert de la présidence tournante à Ahmadinejad ! Par ce boycott discret montrant la possibilité de la rupture des contrats existants, Washington entendait assouplir le régime sans paniquer ses derniers compagnons. Mais en l’absence de vraies nouvelles sanctions économiques, le régime n’a pas reculé.

Il y a deux semaines, à la fin du sommet raté du MNA, les opposants internes se sont invités dans le jeu en révélant le boycott subi par le régime au sein du MNA et ont mis les derniers compagnons du régime devant la possibilité de la rupture des contrats existants, provoquant par la même occasion, une très forte panique financière exprimant une très grande crise de confiance. La Chine, très sensible à la stabilité de ses partenaires, a annoncé la fin de ses investissements dans le gaz iranien.

La situation était aggravée. La compétition entre les deux clans rivaux pour le contrôle des négociations s’est amplifiée. Rafsandjani a mis ses pions devant Larijani ! Ce dernier a révélé la participation du régime à un grand attentat anti-américain sous Rafsandjani, il a aussi rouvert des procès et accusé Rafsandjani de blanchiment d’argent, délit puni par la peine de mort…

Pour Washington, la guerre entre Rafsandjani et Larijani menait le régime islamique nécessaire aux projets régionaux de Washington vers l’explosion. L’Etat américain s’est approché des grands ayatollahs qui devaient succéder à Khomeiny, mais avaient été écartés par Rafsandjani et ses amis affairistes. Mais les grands ayatollahs n’ont pas accepté un deal avec Washington car il a déjà des religieux de leur niveau dans sa poche et n’aurait aucun peine à revenir sur son accord.

Dans la foulée, il y une dizaine de jours, Washington a changé d’attitude : pour punir ou intimider le régime, il a cessé de s’opposer à l’action du plus populaire opposant au régime : Reza Pahlavi. Ce dernier a pu enfin diffuser son appel à l’union nationale. Immédiatement, le régime a annoncé de très grandes manoeuvres sécuritaires dans le pays avouant de facto sa peur. La base a paniqué à nouveau, le dollar est monté de 66% dépassant les 3000 Tomans. Washington a peur que la sanction ne dépasse son objectif d’intimidation en renverse le système islamique. Il a suspendu la menace en réduisant l’espace d’expression à Reza Pahlavi.

Mais au même moment, le Canada, nouvel allié des Etats-Unis (car + en + partisan d’une rupture avec la Grande-Bretagne) a inscrit « le régime sur sa liste des entités terroristes », laissant supposer la saisie des très importants avoirs des dirigeants (notamment Rafsandjani) sur son territoire. Washington s’est ainsi doté d’une nouvelle arme contre les mollahs. Une nouvelle panique s’est emparée des derniers compagnons du régime. Le dollar baissé arbitrairement est remonté à 3000 Tomans.

La semaine dernière, alors que le régime était ainsi déstabilisé par la panique de ses derniers compagnons : un film a insulté le prophète Mahomet et il n’y a eu aucune manifestation spontanée en Iran. L’affaire a confirmé la rupture générale du peuple, des dizaines de milliers de Bazaris et de mollahs de base mais aussi des centaines de milliers de Pasdaran et des millions de Bassidjis avec l’Islam !

Le régime déstabilisé en Iran et décrédibilisé sur le plan international par ce boycott a appelé un Jihad international contre les auteurs sionistes du film. Son appel a mobilisé 40 de ses jeunes 250 nervis à Téhéran ! La panique interne s’est amplifiée au point que le régime a dû fermer le Bazar et interdire le mot dollar !

A la fin de la semaine dernière, pour sauver la face et pour rassurer ses derniers compagnons, le régime a annoncé des dizaines de milliers de manifestants après les prières de Vendredi, mais sur la base des photos publiées, nous avons découvert quelques 250 manifestants dont une majorité de personnes âgés ou d’immigrants à Téhéran ainsi que 300 personnes du même type dans le reste du pays. Les Pasdaran avaient encore tourné le dos au régime.

Normalement, dans ce genre de cas, le régime se fait tout petit pour se faire oublier et faire oublier son échec. Mais en début de cette semaine, dimanche, le régime devait célébrer la création de l’armée de terre, la force aérienne et de la marine des Pasdaran !

Le régime devait aussi mettre en avant l’adhésion des Pasdaran car ce même jour, Le même jour, Washington allait commençait des grandes manœuvres internationales anti-mine dans le détroit d’Ormuz.

Enfin vendredi, à l’occasion de l’anniversaire du début de la guerre Iran-Irak, qualifiée par le régime de la Défense Sacrée de la Révolution Islamique, le régime devait organiser son grand défilé militaire annuel réunissant les militaires, les Pasdaran, les Bassidjis et ses derniers équipements militaires.

Cette semaine, le régime ne pouvait pas ignoré les Pasdaran et leur rupture fragilisante. Il était face à ses problèmes. La crise interne s’est amplifiée. Rafsandjani a tenté d’exploiter les problèmes pour isoler Larijani. La crise s’est encore amplifiée. Les deux clans ont simulé l’entente pour atténuer la crise et ont tenté de rassurer leurs derniers compagnons d’infortune en évoquant la détermination des troupes et la puissance de ses nouveaux équipements comme des drones de combat et une nouvelle DCA. Mais les images ont encore montré un boycott absolu. Après cette journée de propagande ratée, Ahmadinejad, le pion de Rafsandjani, devait décoller pour New-York afin de participer à l’Assemblée Générale de l’ONU. Il pouvait y commencer à flirter avec Washington... Le régime est à nouveau entré en convulsions ! Voici le récit et les images des propagandes, des échecs et des convulsions du régime désormais très isolé des mollahs. ENORME !


5 - 27.09.2019
Semaines 602 ↔ 605 (24 août – 19 sept. 2019)
28 jours de chantages & d’échecs

© IRAN-RESIST. ORG

En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise.

Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump.

Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture.

Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée.

Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime.

Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime.

La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump pour renforcer Assad et sa propre position en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs.

Les mollahs, confrontés par ailleurs à de nouvelles trahisons et de plus fortes contestations, ont capturé des pétroliers étrangers pour menacer l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux pour les éloigner de Trump, mais ont seulement réussi à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump ! Ce dernier en a profité pour sanctionner Zarif et la diplomatie terroriste des mollahs !

Les collaborateurs des mollahs ont paniqué. Les mollahs les ont intimidés en arrêtant leurs protecteurs et en démolissant leurs palais. Ces derniers ont riposté en prenant les armes contre le régime !

Les mollahs ont davantage menacé le transit pétrolier. Les Russes ont menacé les mollahs ! Ces derniers ont alors fait profit bas en parlant de leur volonté de négociations pour calmer le jeu, éloigner les sanctions et aussi isoler Trump Mais cette fausse modération sans la moindre concession n’a pas mis fin à l’embargo de facto des mollahs..

Seul Macron qui cherche un succès international pour contrer la baisse de sa popularité les a invités à Paris peu avant le sommet des G7 organisé à Biarritz, mais il n’a pu en profiter, car les mollahs y ont seulement fait des déclarations susceptibles de diviser les G7.

C’était il y a 4 semaines.

Au cours de 4 dernières semaines, les mollahs ont d’abord continué ce jeu avec l’aide de Macron, mais en raison de leur insuccès, ils l’ont oublié et ont opté pour une diplomatie de plus plus offensive pour faire reculer leurs adversaires. Voici le récit compressé et illustré de ces 4 semaines qui ont encore aggravé la situation de leur régime.


5 - 26.04.2015
Iran : La semaine en images n°374
La saison des dérapages incontrôlables


Nouveau Résumé Historique (écrit le 22.04.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani, le représentant du clergé, a eu également du mal à trouver des alliés pour former un gouvernement. Il a dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il n’a accordé aucune place aux Larijani à la table des marchandages avec Washington, ils ont commencé à le dénigrer. Il est vite apparu que Rohani n’était pas assez bon pour réussir sa mission de mettre mal à l’aise Washington et obtenir les garanties nécessaires à ses patrons du clergé pour quitter sans crainte le pays qui les rejette. Les tensions et les ruptures internes se sont amplifiées. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer l’ambiance et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’es pas pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris ont préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et de Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants comme la naissance, la mort ou le début du Califat de Mahomet.Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec !

Washington a mis en route une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler de facto en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet.

Washington a alors accordé un nouveau délai de 7 mois au régime islamique puis il a tenté de les recycler en démocrates en les aidant à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Mais les chefs Pasdaran et les Larijani, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 80% !

Les mollahs, les Chefs Pasdaran et les Larijani ont réalisé l’urgence d’un deal Ils se sont alors unis pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion l’avocate Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais il était trop tard : les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker politique.

La coalition Clergé-Pasdaran-Larijani a alors tenté de provoquer une escalade bénéfique à leur intérêt de faire vibrer l’Arc chiite, puis par l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Et la France a zappé tout représailles grâce à la tour de passe-passe Je suis Charlie ! Le régime s’est retrouvé sans son joker tactique du terrorisme.

La coalition des 3 a explosé. Ali Larijani a encore attaqué Rohani sur son bilan pour lui ravir sa place. Les chefs Pasdaran se sont attaqués au clergé en dénigrant le Guide via leur faux opposant Nourizad, mais Washington n’a pas suivi ! La bourse a encore chuté, l’exode des capitaux s’accélérait !

Les ouvriers iraniens qui font les frais de cette crise ont enfin décidé de manifester contre le régime. Les chefs Pasdaran n’ont pu réprimer cette contestation car ils manque de troupes. La contestation générale s’est aussi amplifiée tout comme les boycotts de grands événements religieux.

Rohani a baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. La Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Washington a menacé de cesser sa complaisance en matière d’application des sanctions. Le projet n’a pas abouti ! Le régime ne disposait plus de son joker énergétique.

Les derniers serviteurs du régime ont réalisé qu’il était condamné : ils ont unanimement boycotté le 36e anniversaire de la révolution islamique.

Dans la foulée, ce constat de faiblesse a été confirmé par l’incapacité des dirigeants à empêcher la manifestation 60,000 instituteurs iraniens dans tout le pays à l’appel d’un syndicat clandestin et hostile au régime ! Les nantis du régime ont perdu tout espoir. ils se sont encore mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars et fuir. Selon nos estimations, le régime s’est retrouvé entre 6 à 12 mois de son effondrement financier .

Washington a alors intensifié ses efforts pour un deal ou la dé-diabolisation des mollahs (par un rôle ultra-positif en Irak contre Daesh) afin de baisser ses sanctions car il a besoin d’un régime islamique aux abords de l’Asie Centrale... Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Ils se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois pour neutraliser le deal favorable à Washington.

Washington a mis les mollahs sous pression en s’attaquant à leur principale plateforme gazière Offshore et par une « guerre anti-chiite » de son allié saoudien au Yémen ! Les autres grandes puissances ont enfermé les mollahs dans un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts sur une très longue période pour neutraliser ce deal sur une très longue période.

Les mollahs ne pouvaient refuser par peur de nouvelles sanctions. Ils ont accepté les objectifs imposés par le front anti deal au sein des « 5+1 », mais ont immédiatement remis en cause ces objectifs pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions !

Washington a esquivé la confrontation tout en publiant un Fact Sheet sur les objectifs définis par ses rivaux internationaux pour rappeler aux mollahs leurs engagements. Les mollahs et leurs sbires ont renouvelé leurs annonces de victoire sur les sanctions mais ils ne sont pas parvenus à l’escalade souhaitée !


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La semaine dernière, les mollahs ont repris les mêmes annonces, d’abord avec le soutien tacite de leurs rivaux internes, puis avec leur concours, mais ce fut sans succès. Leur incapacité à provoquer une crise pour obtenir un sursis ou des garanties d’immunité ont amplifié la panique interne et l’envie de fuite de leurs nantis.

En fin de semaine, ils ont annoncé implicitement la reprise de l’enrichissement à 20%, puis ils ont rejeté les objectifs de Lausanne par le Guide Suprême ! Washington a encore esquivé l’escalade. Les autres puissances ont aussi esquivé pour éviter l’escalade qui les excluait du jeux.

Au dernier jour de la semaine, le boycott interne de l’anniversaire de Khomeiny, a confirmé le délitement du régime. Les mollahs ont ramolli. Leurs rivaux, les Larijani et les Pasdaran, ont mimé un virage vers Moscou pour pousser Washington à les prendre en compte !


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime était sur les bords d’une précipice. Les mollahs regardaient vers Washington et leurs rivaux vers Moscou ! Poutine a dit Banco ! Washington a surenchéri ! Les mollahs aussi ! In fine, l’Europe aussi !

Voici le récit en images d’une semaine inattendue pour les mollahs ruinés et désespérés : une escalade surprise qui a fini loin de ses promesses dans l’impasse de leurs attentes impossibles.

cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le jeudi 23 avril 2015 via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV et sous peu à la section iranienne d’Iran-Resist.


5 - 24.11.2009
Iran : Des manœuvres qui gonflent les militaires !

Sur un fond de conflit avec l’Occident et de refus russe de lui livrer le très performant système de DCA S-300, Téhéran a annoncé la tenue d’exercice de défense contre une éventuelle attaque nucléaire, bactériologique ou chimique contre ses sites nucléaires pour montrer sa préparation, mais aussi son autonomie même en l’absence des S-300.


4 - 25.04.2010
Iran : La semaine en images n°114

Il y a une semaine, le régime des mollahs avait annoncé la tenue à Téhéran de l’Iran Oil Show qui devait être la vitrine de l’inefficacité des sanctions contre l’Iran. Mais cette exposition réunissant les représentants des grandes compagnies européennes mais aussi chinoises n’a débouché sur aucune déclaration forte d’un des exposants. De fait, le régime a mis l’accent sur les nouvelles militaires de la journée de l’armée et les manœuvres des Pasdaran où il était question de fermer le détroit de l’Ormuz. La propagande militaire a été à la hauteur de la déception pétrolière de l’Iran Oil show. Téhéran a fait état d’une forte puissance de feu.


4 - 24.02.2010
IRAN : THE JUNDALLAH, THE CIA’S FAREWELL PRESENT

Tehran has just announced that it intercepted on board a flying plane above its territorial waters Abdol-Malek Riggi, the leader of the armed Baluchi separatist group which is financed by Americans. In a press release they broadcasted on the net, Riggi’s supporters state their leader was handed over by the CIA due to some Iranian-American political wheeler-dealing. We share such opinion because it’s not the first time Washington hands over a combatant of this group so to contribute in the resumption of dialogue with the mullahs whom it needs to establish its authority in the region.


4 - 30.12.2009
IRAN : THE SECRET HISTORY OF THE GREEN MOVEMENT

The Green Movement is in a mad rush ! This movement that was described as a democratic one because of the criticism it levelled at Ahmadinejad or the Supreme Guide confessed at last that it never had any vague desire to change the regime but solely a will to criticize Ahmadinejad or the Supreme Guide so they don’t forget the founding principles of the Islamic Revolution ! This movement the regime conceived in order to give a democratic hint to any compromise refusal, notably regarding nuclear field, blocked any Western speculations right before they went too far such as it happened on the last June. While we should have witnessed a denunciation for mendacious advertisement, many pro-American journalists such as Michel Taubmann took up their pen to defend the Green Movement, a fact which requires serious decoding.


4 - 25.11.2009
Iran : The latest maneuvers exasperate the army !

A midst an ongoing conflict with the West and Russia’s refusal to supply the sophisticated DCA S-300 system, Tehran announced that it was leading defence exercises in preparation of an eventual nuclear, bacteriological, or chemical attack against its nuclear installations and to demonstrate its military power despite the absence of the S-300 anti-missiles.


4 - 30.12.2009
IRAN : THE SECRET HISTORY OF THE GREEN MOVEMENT

The Green Movement is in a mad rush ! This movement that was described as a democratic one because of the criticism it levelled at Ahmadinejad or the Supreme Guide confessed at last that it never had any vague desire to change the regime but solely a will to criticize Ahmadinejad or the Supreme Guide so they don’t forget the founding principles of the Islamic Revolution ! This movement the regime conceived in order to give a democratic hint to any compromise refusal, notably regarding nuclear field, blocked any Western speculations right before they went too far such as it happened on the last June. While we should have witnessed a denunciation for mendacious advertisement, many pro-American journalists such as Michel Taubmann took up their pen to defend the Green Movement, a fact which requires serious decoding.




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