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Iran : 3 larges défaites régionales en 3 jours
(en Irak, au Liban et en Syrie)

Il y a quelques jours, alors que le régime était ébranlé par de nouveaux sabotages et attaques de leurs officiers rebelles, son ministre des AE s’est rendu en Irak dans l’espoir de trouver un couloir de fuite via ce pays. Le Premier ministre irakien Al Kazemi, ancien directeur des renseignements irakiens très anti-mollahs, n’avait alors pas placé le drapeau du régime derrière son représentant comme s’il ne reconnaissait plus la légitimité des mollahs. Zarif l’avait cependant invité à Téhéran pour masquer son échec. Mais sa quasi-rupture avec les mollahs a été confirmée lors de cette visite et a donné lieu à d’autres évolutions très fâcheuses pour les mollahs.


25.07.2020

Iran-Israël : La fin d’une longue guerre

Le journaliste iranien, Armin Arefi, un faux opposant aux mollahs, évoque dans le Point une guerre secrète de ces derniers contre Israël. Il y évoque comme toujours des grands exploits du régime sans souligner son déclin. Or, on ne peut parler d’une guerre en cours, car elle a été perdue depuis longtemps par les mollahs. Le Point étant connu comme étant le porte-parole non officiel de l’État français, celui-ci offre une tribune aux mollahs par l’intermédiaire d’Arefi pour nier leur déclin et de les aider à stabiliser, afin d’assurer ses intérêts en Iran. Voici en réponse, des faits historiques et actuels qui établissent une réalité bien différente et la défaite des mollahs en Syrie.


14.05.2020

Semaines 607 ↔ 610
(28 sept.-25 oct. 2019)

Les mollahs ont perdu leurs partenaires historiques

© IRAN-RESIST. ORG

En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise.

Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump.

Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture.

Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée.

Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime. Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime. La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump pour renforcer Assad et sa propre position en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs.

Les mollahs ont alors capturé des pétroliers étrangers tout en affichant des ambitions balistiques, menaçant davantage l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux afin de terroriser ces derniers et les éloigner de Trump. Mais ils ont seulement réussi à les braquer et à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump ! Ce dernier en a profité pour sanctionner Zarif et la diplomatie terroriste des mollahs !

Le président français a profité de leur isolement grandissant et s’est proposé en médiateur en leur proposant 15 milliards de dollars contre leur participation aux nouvelles négociations souhaitées par Trump. Ils ont simulé une ouverture pour geler les sanctions et sortir de leur isolement. Mais Trump a refusé de céder.

Les mollahs se sont alors tournés vers Poutine, mais ce dernier a ostentatoirement montré son intérêt d’aider la Turquie pour se rapprocher de l’OTAN et d’aider Israël à les attaquer.

Les mollahs, désespérés par cet échec et aussi des grèves très pénalisantes de deux grands groupes industriels fondés par le Shah et dégradés par leur régime, ont concrétisé leur chantage en ciblant deux sites pétroliers saoudiens avec l’aide de leurs miliciens basés en Irak touchant gravement l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux et des Asiatiques.

Les Saoudiens, les Américains et les Anglais ont apporté des preuves que les mollahs étaient pleinement impliqués. Les Russes et les Chinois ont pris la partie des Saoudiens. Mais Macron, en quête d’un grand succès politique, s’est posé en médiateur pro-américain pour profiter d’un possible fléchissement des mollahs, mais a seulement réussi à les encourager à poursuivre leur chantage. Trump en a profité pour sanctionner leur banque centrale.

Fin septembre 2019, les mollahs, gravement pénalisés par cette sanction, ont menacé leurs collaborateurs agités grâce à leur soi-disant lutte contre la corruption, puis ils ont menacé tous les pays pétroliers et leurs clients avant le 74e AG de l’ONU en vue d’y obtenir leur aide pour rencontrer Trump et parvenir à un deal avec lui. Ces efforts et ceux des mollahs se sont soldées par une reconnaissance européenne de leur rôle dans l’attaque des installations d’Aramco.

Trump les a aussi désignés comme étant aux commandes du terrorisme dans le monde . La Russie et la Chine ne le lui ont pas reproché. Macron a alors changé de discours en déplorant comme tous les autres grands États européens le rôle négatif des mollahs dans la région.

Les mollahs sont revenus au chantage nucléaire en augmentant le volume de leur enrichissement nucléaire, mais ils n’ont pas réussi à paniquer et faire plier leurs adversaires. Les Européens ont dit qu’ils pourraient mettre fin à l’accord de Vienne, les exposant à de nouvelles sanctions onusiennes qui pourraient les renverser.

Les mollahs n’ont pas obtempéré, car la fin de leur d’ingérence terroriste régionale ne passerait pas l’arrestation de leurs proches serviteurs et la perte de leur force de répression et conduirait à leur chute. Ils n’ont pas pu profiter de leur chantage.

Les ouvriers en grève ont profité de l’impopularité du régime en Europe pour mettre en avant leur propre misère et le déstabiliser. Les Irakiens ont profité du déclin des mollahs pour manifester contre leur présence dans leur pays. Les mollahs n’ont pas osé défier vraiment les Européens ou Trump.

Voici le récit de ces deux semaines des séquelles de la défaite des mollahs à ONU.


10.11.2019

Iran : La semaine en images n°234

Depuis deux ans, nous vous signalons, images à l’appui, la rupture massive des Pasdaran, des Bassidjis, des militaires, des Bazaris ou encore des mollahs de base.

Ces deux dernière semaines, nous avons eu des preuves flagrantes de cette rupture avec le boycott massif des mosquées pendant ce mois de Ramadan, une nouvelle attaque populaire contre les derniers miliciens fidèles au régime sans que le régime riposte. Le régime qui est incapable de riposter a commencé à évoquer le possible démantèlement de cette milice. Les Iraniens ont également manifesté dans une ville de province aux cris de « Mort à la république Islamique » sans que le régime puisse les réprimer. La semaine dernière, le régime a été secoué par de fortes contestations professionnelles, un appel à la grève générale au Bazar, la démission collective de 13 hauts responsables du ministère de l’agriculture. La presse a diffusé les lettres ouvertes contestant ouvertement les dirigeants. De plus en plus de gens affirment qu’ils n’ont rien à voir avec eux. Les mollahs n’ont en fait aucun intérêt en commun avec qui que ce soit : aussi bien le peuple que leurs propres serviteurs.

Décodages
| Les mollahs, traditionnellement pro-Britanniques, sont entrés dans les jeux politiques en aidant Washington à renverser le Shah et devaient se retirer au profit des pions islamistes de Washington qui devaient exporter la révolution et remodeler la région selon les intérêts pétroliers américains. Mais sous la direction de Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny et fondé de pouvoirs de ce dernier, les mollahs ont rompu leur engagement et ont éliminé physiquement ou politiquement tous les pions de Washington pour garder le pouvoir à la fois pour satisfaire leurs propres intérêts, mais surtout et avant tout, pour empêcher Washington de remettre en cause la domination Britanniques sur le marché pétrolier mondial. Les mollahs ont même verrouillé le système en diabolisant tout contact avec Washington.

L’Etat américain a alors commencé une guerre d’usure économique pour les affaiblir graduellement et provoquer des pénuries afin que le risque d’un soulèvement les force à laisser choir les Britanniques, à s’approcher de ses pions puis de leur restituer le pouvoir via une révolution de couleur.

En réponse à la guerre d’usure économique des Américains, le régime a reçu le soutien des Britanniques pour contourner les sanctions. Mais ces derniers ne pouvaient défier ouvertement Washington car ils sont officiellement ses alliés. Le régime devait trouver un autre moyen pour neutraliser durablement les sanctions. Rafsandjani, le patron de facto du régime, maître d’œuvre des assassinats des pions de Washington, passible de punitions exemplaires, a choisi le terrorisme via le Hezbollah, la guerre contre les pétroliers et la menace d’une guerre régionale pour faire capituler Washington le plus rapidement possible. Washington a toujours évité cette escalade dissuasive pour continuer sa guerre d’usure économique affaiblissant chaque jour davantage le régime. De facto, en étant plus faible, le régime devait fatalement intensifier ses menaces terroristes exposant, chaque jour, le pays à plus de sanctions ou encore à plus de menaces de ripostes militaires punitives. Le peuple a été malmené au plus haut point, mais tant que les dirigeants, les cadres et les serviteurs du régime étaient issus de l’action anti-américaine de Rafsandjani, ils ont soutenu cette ligne.

Le principal ennemi ou rival de Rafsandjani, Ali Larijani, a toujours critiqué l’intensité des actions ou leur style, mais pas la ligne d’action en elle-même. En l’absence de résultats positifs, Rafsandjani a dû leur accorder le droit d’intervenir. Ainsi Ali Larijani a obtenu la propagande du Hezbollah, puis la direction du dialogue avec les Occidentaux, face aux à des nouvelles sanctions, il a essayé plus de dureté des styles différents, mais il n’a également pas réussi à mettre fin aux sanctions. Au final sous la direction de Rafsandjani ou de son principal rival Larijani, le régime a été de plus en plus sanctionné entraînant le pays dans la misère et dans le mécontentement.

Pour se maintenir face à ce mécontentement, le régime devait recruter. Il a privilégié les gens issus du peuple pour contenir leur mécontentement. Mais ces jeunes issus du peuple, des familles démunies, par ailleurs des enfants au moment de la guerre Iran-Irak ne pouvaient pas cautionner des politiques extrémistes exposant leur famille, aussi bien les parents que leurs progénitures, à toujours plus de sanctions ou encore à une nouvelle guerre. De nouvelles menaces de bombardement du pays puis l’annonce des sanctions paralysantes en 2007 ont convaincu ces jeunes Pasdaran, mais aussi les Pasdaran vétérans, qui avaient connu les affres la guerre Iran-Irak, que Rafsandjani et ses complices menaient le pays vers la banqueroute ou le néant. La seule solution était d’en finir avec ce régime condamné aux sanctions. Mais l’Armée des Pasdaran (Sepâh Pasdaran) a une structure cloisonnée comme des services secrets, les gens ne se connaissent pas pour former des complots. C’est pourquoi les jeunes Pasdaran ou les vétérans ont plutôt fait le choix à minima de boycotter le régime pour l’isoler ou pour se repérer. Au même moment, les Bazaris ruinés par les sanctions ont également fait le choix de la rupture. Des mollahs de base confrontés à la misère ont également lâché le régime. Ainsi en 2008, début des nouvelles sanctions américaines, le régime a constaté l’effondrement du nombre des Pasdaran, des Bassidjis, des Bazaris et des mollahs dans ses manifestations officielles.

Après cette rupture générale, le régime s’est retrouvé seul et sans défense réduit à ses hauts dirigeants, les hauts commandants de Pasdaran, les hommes d’affaires liés à ces derniers et quelques milliers de hauts responsables administratifs ainsi que des hommes de main, soit en tout, environ 20,000 individus dans tout le pays. Le régime était fragilisé, il pouvait tomber en cas d’un petit soulèvement provoqué par de nouvelles sanctions. Ses dirigeants devaient envisager l’option d’un accord rapide avec Washington pour échapper à la colère du peuple.

Rafsandjani a relevé Larijani de la direction des négociations sur le nucléaire pour nommer l’un de ses pions (Jalili) et avoir la priorité dans les négociations pour obtenir les meilleures garanties de sécurité pour lui-même au détriment d’autres mollahs ou Pasdaran notamment des ennemis comme Larijani. Ce dernier a alors révélé avec l’aide de son ami Kordan nommé au ministère de l’intérieur des dossiers de corruption de hauts dirigeants proches de Rafsandjani pour les écarter, isoler ce dernier, le renverser pour prendre le contrôle du régime et des négociations avec Washington. Les mollahs discrédités ont découvert un Larijani très teigneux, capables de tout sacrifier. Rafsandjani n’a pas défendu ses amis, Il a prouvé qu’il n’était pas un allié fiable. Mais dans son propre intérêt, il a discrédité indirectement Kordan et a fait arrêter l’agent chargé des révélations par son ami Shahroudi, chef du pouvoir judiciaire. Larijani a abandonné son ami Kordan et son agent pour sauver sa propre peau.

Guerre(s) interne(s) | Tous les compagnons du régime ont réalisé qu’ils étaient au centre d’une guerre totale entre Rafsandjani et Larijani et pouvaient y laisser leur peau, sacrifiés par l’un ou par l’autre dans le sens de leurs intérêts personnels. Cette guerre totale n’a pas été terminée avec l’affaire Kordan. Elle persiste et elle est devenue un des composants actifs de la crise née des sanctions.

Chaque fois que le régime est en danger, que ses compagnons paniquent, les deux principaux dirigeants oublient de s’allier pour l’intérêt général et ils se mettent à se battre pour leurs propres intérêts, semant la déprime chez tous ceux qui sont restés à leurs côtés car ils n’ont pas d’autres choix.

Conclusions | Ce régime est depuis 3 ans affaibli par la rupture des jeunes du peuple qui ne sont pas parvenus à le servir, mais depuis quelques mois, il est également affaibli par le désespoir des anciens qui l’ont toujours servi et se voient trahis et rejetés comme des kleenex usés.

On en a vu un second exemple de guerre interne en 2009, quand Rafsandjani a inventé la fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert dirigé par l’islamiste Moussavi pour sauver le régime, mais n’y est pas parvenu car le peuple autorisé à manifester s’est mis à scander des slogans hostiles au régime. Larijani, qui avait d’abord soutenu le projet, ne l’a soutenu dans l’intérêt général au moment de l’échec : il a profité de l’échec de Rafsandjani pour exiger la direction du Pouvoir Judiciaire qui lui avait manqué dans sa tentative de coup d’Etat interne en 2008. Il espérait l’utiliser contre Rafsandjani pour obtenir son éviction de la direction du Conseil plénipotentiaire de Discernement et prendre ce poste qui est la clef de voûte du régime. Mais il n’a pas pu y parvenir car il fallait nommer des juges hostiles à Rafsandjani. Ce dernier a été finalement écarté au bout d’un an en juin 2010 pour son incapacité à attirer la foule dans la rue sous la bannière du Mouvement (islamiste) Vert. Larijani a pris le relais de ses activités, mais sa rapacité flagrante a retenu les autres à lui confier les pleins pouvoirs. Il est resté écarté de la directions des négociations avec les Américains, obsédé par l’idée d’y parvenir.

On en a vu un troisième exemple de guerre interne en mars 2011, quand les Pasdaran ont permis au peuple d’exprimer son rejet du régime en célébrant l’anniversaire de Reza Shah Pahlavi (père du dernier Shah), vénéré pour sa laïcisation et la modernisation du pays. Les Pasdaran avaient également choisi la contre-révolution. Les hommes d’affaires du régime ont paniqué car le peuple pouvait désormais renverser le régime et s’en prendre à eux. Les dirigeants fragilisés pouvaient aussi négocier une fuite sécurisée avec Washington et les laisser tomber. Ils avaient d’ailleurs accepté de rencontrer les 5+1 à la même époque. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à brader leurs actions et leurs biens immobiliers pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le pays au plus vite.

Le régime était face à une nouvelle rupture le fragilisant très fortement. Larijani craignait aussi que les pions de Rafsandjani passent un deal avec Washington. Il a ouvert un procès pour fraude visant les hommes d’affaires agités, mais il a aussi accusé les ministres (du clan Rafsandjani) chargés de négociations pour les éliminer et pouvoir se hisser à leur place. Cette guerre de Larijani pour assurer ses propres intérêts a démoralisé les insolvables qui restent aux côtés du régime. On a assisté à une baisse de coopération au sein de la brigade Qods, parmi les hauts officiers de la marine, sans lesquels le régime ne peut en aucun cas exécuter ses menaces de fermeture de l’Ormuz.

Washington qui observe les fluctuations du régime a compris qu’il pouvait semer le désordre et provoquer des fuites en poussant Larijani à attaquer Rafsandjani. Pour cela, il devait accentuer ses pressions de manière à donner l’impression qu’il veut en finir avec ce régime.

Pour cela, Washington a forcé les Européens à annoncer la rupture de leurs relations pétrolières avec les mollahs en cas d’absence d’un progrès dans le dialogue. Au final, on est arrivé à la date boutoir du 1er juillet 2012. Le régime qui allait perdre sa meilleure alliée pour lutter contre les sanctions américaines, a accepté de reprendre le dialogue. La première rencontre programmée en juin dernier à Bagdad a eu lieu après deux boycotts consécutifs confirmant l’isolement du régime. Pour les derniers compagnons du régime, la situation était désespérée : leurs dirigeants pouvaient accepter de céder le pouvoir aux pions de Washington en échange des garanties de sécurité pour leur famille. Ceux de la base pouvaient être sacrifiés : il y a eu une rupture massive de plusieurs milliers de cadres administratifs. Le régime était alors en difficulté.

On en a alors eu la quatrième guerre interne encore plus forte que les précédente. Larijani a interdit aux négociateurs d’accepter un quelconque compromis. Il a accusé les plus proches amis politiques de Rafsandjani de fraude et de trahison. Rafsandjani a reculé avant de révéler une partie des fraudes foncières de Larijani pour obtenir leur silence et le droit de faire ce qu’il voulait. Les deux principaux dirigeants du pays se battaient à nouveaux pour leurs propres intérêts. Washington avait réussi son jeu. Il a annoncé un embargo maritime et aérien du pays pour agiter encore Larijani et le pousser à taper encore plus sur le clan Rafsandjani. Il a ainsi divisé davantage le régime.

Le régime était divisé, économiquement condamné à la banqueroute et désavoué par le peuple. Il ne pouvait pas survivre. La Chine qui lui achète 35% de ses barils a trouvé un prétexte administratif pour annoncer l’arrêt de ses achats pétroliers après le 1er juillet 2012 ! Quelques jours après, les Indiens (alliés de Washington) qui achètent près de 20% des barils iraniens ont dit la même chose. Le régime n’allait pas perdre un peu de ses revenus avec le retrait des Européens, mais au moins 55% de ses revenus ! Ces derniers compagnons ont encore paniqué.

Ali Larijani a appelé les Pasdaran au secours, ils n’ont pas été au rendez-vous. En leur absence, aucune guerre pétrolière n’est possible. Le régime était bel et bien condamné à subir les sanctions. Ses dirigeants devaient endurer des pénuries en attendant les soulèvements susceptibles d’entraîner rapidement leur chute ou céder le pouvoir aux Américains.

Panique générale après le 1er juillet | Les derniers serviteurs du régime se sont mis à acheter de l’or, des dollars et à stocker des alimentations. Les prix de tous les produits convoités ont augmenté et en plus, il a eu une pénurie de poulet, produit que le régime importe depuis longtemps. La pénurie a aussi touché la masse qui se nourrit par pauvreté d’abats de poulet. La tension est montée. Après plusieurs jours d’interminables attentes dans les files sous une chaleur sans précédente, à Téhéran, les gens excédés ont attaqué les derniers miliciens fidèles au régime qui sont chargés de surveiller le port rigoureux du voile. Le régime n’a pas riposté à cette petite attaque : il a ainsi rappelé la rupture des Pasdaran et des bassidjis.

Il y a 15 jours, le début du Ramadan et l’absence de toute cérémonie officielle ou populaire dans les mosquées ont confirmé cette rupture, mais aussi celles des Bazaris et des mollahs de base. Les habitants d’une ville de province ont alors manifesté contre le régime aux cris de « Mort à la république Islamique ». Les dirigeants se sont cachés au lieu de riposter. Ce comportement face à une petite action hostile a mis en évidence leur grande impuissance.

La semaine dernière, les bazaris ont profité de cette impuissance apparente pour lancer un appel à la grève générale. Le régime était ouvertement contesté et dépassé. La panique s’est développée.

Ali Larijani a fait des diversions médiatiques pour cacher sa déroute. Il a incendié partiellement le bazar pour intimider les Bazaris avant de jouer la carte de l’unité avec le clan Rafsandjani qu’il dénigre depuis toujours ! Mais Rafsandjani lui a refusé son aide et les photos ont surtout révélé que le régime disposait de peu de fidèles à ses côtés.

Larijani n’arrivait pas à rassurer la base. Washington a amplifié la panique interne en révélant l’existence de plans militaires pour attaquer l’Iran ! Le régime n’a pas osé parler de la fermeture d’Ormuz car cette menace énerve prodigieusement ses derniers compagnons conscients de ses faiblesses. Larijani était perdu. Les Britanniques ont volé à son secours en affirmant dans un article paru dans le très sérieux The Economist que le Pentagone fanfaronnait pour rien car il sait que les chercheurs iraniens étaient parvenus depuis 2008 à créer un béton ultraperformant capable d’arrêter tous les derniers modèles de bombes anti-bunker américains.

Le régime était momentanément sauvé par les Britanniques et non par Larijani visiblement à la dérive. Rafsandjani a profité de cette absence pour annoncer qu’il avait demandé et obtenu le droit de reprendre sa fonction de responsable intermittent de la Prière de Vendredi à Téhéran pour le prêche de la Journée de Qods afin d’insinuer qu’il avait le soutien des ayatollahs pour revenir au pouvoir sans doute pour plaider le dialogue sous sa direction. Rien n’est moins sûr car l’annonce n’avait été répercutée nulle part. Mais les ayatollahs ont laissé dire Rafsandjani pour secouer Larijani.

Ce fut le début d’une cinquième guerre interne au sommet du régime. Larijani a laissé ses efforts pour sauver le régime et s’est lancé dans une attaque sans précédente contre Rafsandjani. Larijani a d’abor remis en cause son prion Ahmadinejad pour laissant entrevoir qu’il pouvait révoquer la confiance à son cabinet pour exclure d’un seul coup tous les pions politiques de son rival. Par l’intermédiaire de la presse, Larijani a remis en cause l’enrichissement de Rafsandjani malgré la crise économique. Par l’intermédiaire de la presse, Larijani a évoqué des preuves pour accuser Khatami, un des jokers de Rafsandjani, d’activités hostiles au régime. Le pouvoir judiciaire contrôlé par le Larijani a évoqué 4 condamnations à mort dans le cadre de procès pour fraude visant ses proches et la presse a demandé au pouvoir judiciaire d’enfermer enfin la fille de Rafsandjani inculpée d’activités politiques hostiles au régime, mais jouissant d’une liberté incompréhensible. Larijani a en fait menacé Rafsandjani d’arrêter ses amis, sa fille pour l’amener à reculer.

Rafsandjani a adouci sa position, mais il n’a pas renoncé ouvertement à son come-back. Les derniers compagnons du régime étaient à nouveau confrontés à une guerre interne forte entre les deux hommes. Rafsandjani gardait toute sa hargne et ne faisait aucun effort dans l’intérêt général. La panique est devenue plus forte à tous les niveaux et le pays a connu de nouvelles pénuries alimentaires.

Mercredi dernier, à deux jours de la fin de la semaine iranienne, Larijani qui avait tout essayé sans pouvoir calmer la crise, a tenté une modération de façade. Mais il n’est pas parvenu à calmer la crise interne notamment la ruée vers le dollar. Il a alors changé pour revenir à un vocabulaire plus offensif. Washington l’a bousculé en affirmant qu’il pouvait à certain moment attaquer l’Iran. Le régime a été surpris par cette annonce. N’ayant pas de militaires à ses côtés pour les exhiber et fanfaronner, il a perdu la parole. Son absence a rassuré les Iraniens, jeudi a été une journée de contestation pour le peuple et une journée de panique pour les derniers compagnons du régime.

Vendredi dernier, Jaafari, le commandant des Pasdaran a parlé d’une situation gravissime. Le président de la chambre de commerce a dit que toutes indicateurs étaient dans le rouge. Le régime devait décréter un état d’urgence. Le régime avait invité le président islamiste d’Egypte à Téhéran pour la conférence des Non Alignés prévue du 26 au 30 Août. Ce pion islamiste de Washington a refusé.

Le régime, qui ne trouvait rien de positif pour rassurer ses derniers compagnons, a appelé tous les derniers partisans à se réunir derrière les commandants en chefs des Pasdaran et des Bassidjis dans le mausolée de Khomeiny : un appel tout en symbole. Mais le régime n’a eu que le soutien de moins d’une trentaine d’hommes en état de se battre. Cette très faible mobilisation a prouvé la rupture des Pasdaran, des Bassidjis… mais aussi la rupture de ses derniers compagnons. Le régime n’avait jamais été aussi bas.

Cette semaine, après ce dernier échec, le régime allait connaître une nouvelle crise de confiance accompagnée d’une nouvelle ruée vers l’or et le dollar, épuisant ses maigres réserves. Il devait trouver une solution pour calmer cette crise. Il devait aussi trouver des solutions pour nier son impuissance militaire ou policière.

La situation pouvait s’aggraver à partir du milieu de la semaine car du mercredi 8 août 2012 (18 Mordad-19 Ramezân) au vendredi 8 août 2012 (20 Mordad-21 Ramezân), il devait trouver quelques milliers de volontaires pour célébrer l’inspiration du Coran à Mahomet et pleurer l’assassinat d’Imam Ali, la plus grande figure du chiisme.

Accessoirement, le régime devait aussi célébrer la Journée du Journaliste. Les Journalistes ont toujours été des agents de propagande pour le régime. Mais à la suite du comportement égoïste des chefs, le nombre des journalistes fidèles a diminué. Le régime redoutait donc cette journée, il oublié de célébrer cette journée.

Larijani s’est lancé dans une cascade de diversions médiatiques nationales et internationales (il n’a pas oublié d’attaquer au passage son rival Rafsandjani). Ce fut une semaine riche en fanfaronnades et en propagande, mais les images sont là pour nous montrer que c’était surtout du vent : le régime est de plus en plus seul et divisé. Voici des images de la lente chute des mollahs.


15.08.2012

Iran : La semaine en images n°124

Cette semaine, Téhéran a sans cesse multiplié les provocations afin d’engager les Américains dans une escalade afin que par la peur d’une guerre suivie d’une fermeture du détroit pétrolier d’Ormuz les grandes puissances cessent leur pression à son encontre. Cela devait commencer lundi par Ahmadinejad pour finir en apothéose jeudi par des déclarations d’Ali Larijani, le probable nouveau directeur du Conseil de Discernement, donc nouveau patron politique du régime. Il avait d’ailleurs été présent tout au long de la semaine dans les évènements marquants du régime. Mais ce projet a échoué car les Occidentaux ont censuré les étapes préliminaires, privant ainsi Ali Larijani d’une entrée fracassante sur la scène internationale.


04.07.2010

Iran : La semaine en images n°79

Cette semaine, le régime a vécu à l’heure des bouleversements : coup de théâtre dans l’affaire des viols en prison, échec du voyage d’Assad en Iran, flop d’un dernier plan de relance du mouvement vert et enfin l’aveu implicite que la menace de l’embargo sur le carburant préoccupe les mollahs.


23.08.2009

Iran : La semaine en images n°64

Cette semaine, les médias iraniens se sont focalisés sur l’ouverture et la fermeture des candidatures pour la présidence de la république islamique. 1000 inconnus sont venus s’inscrire comme les 4 candidats connus. Le régime a ainsi occupé l’espace médiatique par du spectacle pour combler le vide des propos et l’absence de débat entre des candidats qui sont du même avis sur pratiquement tout. (cliquez sur les images pour les agrandir)


10.05.2009

IRAN-ISRAEL-SYRIA : THE LESSON OF DAMASCUS !

© IRAN-RESIST.ORG – May 7 2009 | As he was visiting Damascus, Ahmadinejad launched a new virulent attack against Israel by qualifying it as a “destructive microbe”. Such sentiments hurt Jews of course but it would be a mistake to analyze it from this sole point of view and reduce the whole speech to those both words. Such sentiments were pronounced to disrupt the Damascus-Tel Aviv rapprochement. It was a matter of a passionate and exciting speech in terms of analysis.


07.05.2009

Iran-Israël : La leçon de Damas !

En visite à Damas, Ahmadinejad a lancé une nouvelle attaque virulente contre Israël en le qualifiant de « microbe destructeur ». Ces propos blessent certes les juifs, mais ce serait un tort de les analyser de ce seul point de vue et réduire l’ensemble du discours à ces deux mots. Ces propos ont été prononcés pour perturber le rapprochement Damas-Tel Aviv. Il s’agissait d’un discours passionné et passionnant en termes d’analyses.


07.05.2009

Iran- Gaz : La réponse préventive des mollahs à Total

L’Iran a annoncé qu’il envisageait de livrer son gaz à l’Europe via l’Irak, la Syrie et la Méditerranée, un tracé que l’on peut qualifier de hautement polémique.


03.04.2009

Iran : Une accusation de financement de la bombe syrienne

Au lendemain d’un nouveau refus iranien à la dernière offre de dialogue d’Obama, la presse suisse parle d’informations de la CIA selon lesquelles Téhéran aurait financé en 2007 le programme de coopération nucléaire entre la Syrie et la Corée du Nord. Il s’agit évidemment d’un avertissement indirect à l’Iran, puisque l’accusation peut ouvrir la procédure pour de nouvelles sanctions.


25.03.2009

Iran : La Syrie joue les Brutus !

Dans une interview accordée au quotidien italien La Repubblica, le président syrien Bachar al Assad a confié sa volonté de « servir d’intermédiaire entre l’Iran et les Occidentaux ». A un moment où la Syrie s’éloigne des mollahs, l’offre détonne, mais Assad n’œuvre pas pour Téhéran, mais pour renforcer le rôle international de la Syrie, la mal-aimée.


19.03.2009

Iran : La (mauvaise) piste d’une rupture syrienne

Pour faire fléchir Téhéran, Washington a demandé à l’Arabie Saoudite de lancer une invitation à la réconciliation interarabe à la Syrie, allié-clef des mollahs sans lequel ils seraient privés de liens terrestres avec leur principal allié, le Hezbollah.


13.03.2009

Iran : Obama ne sait plus sur quel pied danser avec les mollahs !

A un moment où Obama semble déstabilisé par le refus de Téhéran d’entamer le dialogue direct avec les Etats-Unis, un média américain [1] a révélé que des émissaires d’Obama avaient commencé depuis des mois le dialogue avec des émissaires du régime des mollahs [2]. Cette révélation contient 3 indications sur l’administration Obama.


02.02.2009

Iran : La place des pro-israéliens dans l’entourage d’Obama

Dans son intervention à Manama lors de la conférence sur la sécurité du Golfe Persique, Robert Gates a insisté sur la volonté des Etats-Unis d’établir des négociations directes avec les mollahs en vue d’arriver à une entente. Le quotidien israélien Haaretz vient de publier les noms des personnes qui épauleront Robert Gates et aussi Hillary Clinton dans cette mission.


15.12.2008

IRAN : THE PLACE OF THE PRO-ISRAELIS IN OBAMA’S CIRCLE

During his intervention in Manama at the Conference on the Persian Gulf security, Robert Gates insisted on the US wish to establish direct negotiations with the mullahs with a view to getting an agreement. The Israeli newspaper Ha’aretz has just published the names of the people who will support Robert Gates and also Hillary Clinton for such mission.


15.12.2008

Iran : Un coup d’Etat au Liban !

En visite en Iran à la tête d’une importante délégation ministérielle [3], le président libanais avait demandé aux mollahs de devenir les fournisseurs de l’armée libanaise. C’est chose faite.


28.11.2008

Iran : Larijani lance un avertissement à la Maison-Blanche

Après l’attaque américaine contre la Syrie, par la voix d’Ali Larijani, le président de son Parlement Islamique, le régime des mollahs a rappelé la nécessité de riposter de manière adéquate selon le modèle du Hezbollah ! C’est un appel à des attentats terroristes contre les Américains.


31.10.2008

Syrie : Le divorce à l’iranienne !

Selon la chaîne Al Arabiya, après le récent attentat à Damas dans un quartier chiite, le Hezbollah aurait demandé à ses membres d’éviter de se rendre en Syrie. Or, selon la même source, le Hamas, de confession sunnite, aurait lui aussi pris des dispositions dans le mêmes sens.


03.10.2008

Syrie - attentat : Ce serait un avertissement !

Un attentat à la voiture piégée a fait 17 victimes civiles ce samedi à Damas. Il n’a pas été revendiqué et la Syrie n’a pas accusé Israël ou tout autre coupable. C’est le mutisme à Damas, comme après les attentats contre le chef de la sécurité de Bechar Assad tué chez lui, ou encore le meurtre en plein jour du secrétaire particulier du secrétaire général du Hamas.


29.09.2008

IRAN-SYRIA : TOWARD A BREAK !

Hisham Al-Labadani, a close collaborator of the Hamas general secretary was forced out of his car and slaughtered under broad daylight by his attackers in a Syrian town. The Arabic virtual Medias put such assassination, as a retort of the General Sleiman one, the personal security chief of Bechar Assad, in the context of a war into the Syrian regime between the supporters of a an agreement with the West and the supporters of the continuation of an alliance with the mullahs. Although Mechaal is an ally of Teheran, such assassination aimed at him only and not at Teheran.


28.09.2008

IRAN-SIRIA: ¡HACIA UNA RUPTURA!

Hisham al-Labadani, un colaborador próximo del secretario general del Hamas fue sacado de fuerza de su coche y abatido por sus agresores a la luz del día en une ciudad siriana. Los media virtuales árabes colocaron este asesinato, como una réplica a el del General Sleiman, el jefe de las seguridad personal de Bechar Assad, en el contexto de una guerra interna al régimen siriano entre los partidarios de una armonía con el Occidente y los partidarios de la continuación de una alianza con los mullah. Aunque Mechaal sea un aliado de Teherán, este asesinato le apuntaba a él y no Teherán.


19.09.2008

Iran : Pourquoi Ahmadinejad fulmine contre Israël

« Notre position face au régime sioniste est on ne peut plus explicite : le peuple iranien n’a jamais officiellement reconnu et ne reconnaîtra pas ce régime », a-t-il souligné. Cette déclaration a un sens politique bien particulier.


19.09.2008

Iran-Syrie : Vers une rupture !

Hisham al-Labadani, un proche collaborateur du secrétaire général du Hamas a été sorti de force de son automobile et abattu par ses assaillants en plein jour dans une ville syrienne. Les médias virtuels arabes placent cet assassinat, comme une réplique à celui du Général Sleiman, le chef de la sécurité personnelle de Bechar Assad, dans le contexte d’une guerre interne au régime syrien entre les partisans d’une entente avec l’Occident et les partisans de la continuation d’une alliance avec les mollahs. Bien que Mechaal soit un allié de Téhéran, cet assassinat le visait lui et pas Téhéran.


18.09.2008

Iran-Syrie : Le plan d’Assad pour planter les mollahs !
18.09.2008

IRAN : WHY THE MULLAHS PET SYRIA ?

Syria and Iran signed on Thursday 8 draft treaties that are about several fields (energy, medias, health, custom) and they decided to create a fund to finance investments in both countries.


13.09.2008

Sarkozy, vue d’Iran !

Les propos tenus par Nicolas Sarkozy à Damas ont intéressé la presse iranienne, mais force est de constater que les mollahs n’ont pas entendu le message du président français dans le sens escompté.


05.09.2008

L’assassinat en Syrie : La piste iranienne se confirme

Le régime des mollahs a bâti sa sécurité sur sa capacité terroriste à mettre en péril la paix au Moyen-Orient par l’intermédiaire du Hezbollah. Son alliance avec la Syrie est un élément décisif de ce dispositif. Inquiétés des conséquences des discussions israélo-syriennes, les mollahs ont convoqué le président syrien à Téhéran. Il est arrivé très souriant et reparti abattu, absent. Pendant ce voyage, son conseiller en sécurité le Général Mohammad Suleiman a été victime d’un sniper. Nous avions avancé l’hypothèse d’une élimination orchestrée par les mollahs pour lancer un avertissement à Assad afin qu’il cesse ses négociations avec Israël. De nouvelles précisions sur la date exacte de l’assassinat (qui serait samedi) et les liens très amicaux qui unissaient Assad à la victime confirment notre hypothèse.


05.08.2008

Iran - Syrie : Bechar s’en va tristement !

Bechar Assad est arrivé en Iran avec un large sourire et à l’issue d’une visite de 48 heures qui a été écourtée de 24 heures, il en est reparti la mine défaite. Qu’est ce qui s’est passé pour provoquer ce changement ?


04.08.2008

Iran : Journée réussie pour Bechar Assad

Bechar Assad est arrivé en Iran alors que la Syrie discute indirectement avec Israël sur une paix dont l’une des clauses est la rupture entre la Syrie et l’Iran.


03.08.2008

Iran : Assad au rapport

Selon une dépêche de l’agence chinoise Xinhua, le président syrien Bachar Assad se rend en Iran pour une visite de 2 jours afin de parler de la question nucléaire conformément à la promesse qu’il a faite dans ce sens les 13 et 14 juillet lors de ses rencontres avec le président français Nicolas Sarkozy. Cette dépêche ne dit pas toute la vérité.


02.08.2008

Iran : Une allégorie égyptienne à l’adresse de la rue arabe

Le régime des mollahs a réalisé un documentaire en arabe, c’est-à-dire uniquement destiné à la rue arabe, sur l’assassinat de l’ancien président égyptien, Anouar el-Sadate, en 1981. Le documentaire glorifie l’assassin Khaled Istambouli en le qualifiant de héros martyr et présente l’ex-chef de l’Etat égyptien comme un traître pour avoir signé en 1978 les accords de Camp David, accords marquant la reconnaissance d’Israël par l’Egypte. | Décodages d’un acte éminemment politique |


30.07.2008

L’Iran a mollement critiqué Sarkozy

La rencontre de l’UPM à Paris n’a pas tenu ses promesses : il n’y eut ni de poignée de main historique, ni un geste extraordinaire de Damas envers le Liban. Même si Sarkozy s’attribue le projet du rétablissement des relations diplomatiques entre Damas et Beyrouth, Assad avait annoncé des mois avant cette rencontre qu’il le ferait aussitôt que le pays se doterait d’un gouvernement d’union nationale (c’est-à-dire un gouvernement dans lequel le Hezbollah aurait une minorité de blocage). Le Jihad islamique, l’un de principaux composants du Hezbollah (extension arabe du régime des mollahs), a émis une critique qui mérite qu’on s’y attarde.


15.07.2008

Iran : Paris inquiet par le retrait inattendu de Total !

Dans un entretien accordé au quotidien britannique Financial Times, Christophe de Margerie, le patron de Total, s’est dit sceptique quant à la disposition actuelle du groupe pétrolier français à investir plusieurs milliards de dollars dans l’exploitation du bloc 11 du gisement gazier iranien de South Pars.


11.07.2008

Tribune de Genève | L’espoir surgit au Proche-Orient. Mais l’Iran veille

ÉDITORIAL d’ANDRÉS ALLEMAND, CHEF DE LA RUBRIQUE MONDE | Une trêve avec le Hamas, voilà qui est inouï ! Après tout, ce Mouvement de la résistance islamique prône la destruction de l’Etat hébreu et il est classé « terroriste » par les Israéliens.


21.06.2008

Iran-Syrie : Pourquoi Bush a imposé sa vision à Sarkozy

Avant l’arrivée de Bush, Sarkozy évoquait une reprise du dialogue avec la Syrie, un dialogue sans condition pour aider l’ambitieux projet UPM (Union pour la Méditerranée) et avec un lointain espoir d’éloigner le leader syrien de l’Iran. Après le passage de Bush, Sarkozy a aligné ses positions sur le résident de la Maison-Blanche qui exige une rupture entre Téhéran et Damas, préalablement à tout dialogue. La demande de Bush a deux aspects différents mais convergents.


16.06.2008

L’Iran et la Syrie renforcent leur alliance

L’Iran et la Syrie ont signé un nouveau mémorandum de coopération de défense à l’issue d’une visite à Téhéran du ministre syrien de la Défense après la tentative houleuse des israélo-américains de briser l’axe Téhéran-Damas.


29.05.2008

L’Iran, la restitution du Golan et l’accord du Doha

Les choses bougent au Moyen-Orient : le Liban a eu droit à l’accord de Doha et l’on parle d’un accord sur le Golan entre Israël et la Syrie. Les deux affaires sont en fait plus liées que ne le laissent voir des dépêches de presse évitant toute lecture géopolitique.


23.05.2008

Syrie : L’Iran s’immisce dans les affaires des arabes

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki est arrivé en Syrie pour participer au XXème sommet de la Ligue arabe qui se tient dans la capitale syrienne à Damas les 29 et 30 mars.


30.03.2008

Iran : La seconde vie d’Imad Moughnieh

Récemment, nous avions publié un commentaire sur l’assassinat d’Imad Moughnieh en insinuant que Téhéran avait intérêt à faire disparaître ce témoin gênant des attentats commandités par les mollahs. Entre temps, nous avons collecté des infos qui confirment cette supposition. Nous avons décidé de les publier alors que Téhéran a dévoilé aujourd’hui « un timbre international à l’effigie de Moughnieh pour diffuser l’image de ce martyr à travers le monde » !


11.03.2008

Iran : Pourquoi les mollahs chouchoutent la Syrie

La Syrie et l’Iran ont signé jeudi huit protocoles d’accord portant sur divers domaines (énergie, médias, santé, douanes) et ont décidé la création d’un fond pour financer l’investissement dans les deux pays.


09.03.2008

Annapolis et le paradoxe irano-syrien

La Syrie a annoncé dimanche sa participation à la réunion internationale sur le Proche-Orient qui se tiendra mardi à Annapolis, après avoir obtenu vendredi des Etats-Unis qu’y soit abordé son conflit territorial avec Israël sur le plateau du Golan. Israël a immédiatement salué la décision de Damas, estimant que la présence syrienne pourrait permettre de débloquer les relations bilatérales. La Turquie a également réagi, se disant « très satisfaite » de la participation syrienne à Annapolis. Mais les mollahs n’ont pas commenté la nouvelle.


26.11.2007

Irak : Statu quo dans l’offensive de charme américano-iranienne

Très récemment les américains avaient insisté sur le rôle positif du régime des mollahs dans la baisse des attaques terroristes en Irak contre leurs troupes et les civils irakiens. Dans un article consacré à ce sujet, nous avions affirmé que cette baisse n’était pas due à une volonté des mollahs et que pour les américains, il s’agissait uniquement d’attribuer des bons points aux mollahs afin de reconnaître leur influence en Irak et sur la base de cette reconnaissance molle, d’entamer une nouvelle rencontre pour trouver une entente régionale ponctuelle. Moins d’une semaine après cette offensive de charme, les évènements confirment la justesse de notre analyse car ces mêmes américains débordants d’enthousiasme viennent de reconnaître l’implication d’une milice chiite soutenue par l’Iran dans un attentat qui a ensanglanté Bagdad vendredi dernier.


26.11.2007

Iran : La route de Bagdad passe par Annapolis

Solana doit rencontrer le 30 novembre Saïd Jalili, le nouveau négociateur iranien pour le nucléaire. Le rendez-vous qui devait se tenir cette semaine a été retardé d’une semaine pour avoir lieu après la conférence internationale d’Annapolis où les représentants du régime des mollahs n’ont pas été conviés. Les mollahs entendent peser sur Annapolis afin de dicter leurs conditions à Solana : lier comme il se doit le règlement de la crise nucléaire à une reconnaissance de leur rôle d’arbitre du conflit Israélo-palestinien.


24.11.2007

Iran : Les mollahs auront les yeux rivés sur Bahreïn

En novembre 2007, Bush a l’intention d’organiser une Conférence de la Paix sur le Moyen-Orient où se réuniront les membres du Quartet international, ceux du G-8, tous les membres permanents du Conseil de Sécurité, les membres du Comité de Suivi de la Ligue Arabe, ainsi que la Turquie, l’Indonésie, et la Malaisie, à Bahreïn, au nez et à la barbe des mollahs, pour parler officiellement de la Palestine.


07.10.2007

Lockerbie : La piste Irano-syrienne revient…

Ulrich Lumpert, l’un des principaux témoins à charge contre la Libye dans l’attentat contre un Boeing 747 de la Pan Am, affirme avoir menti à la police Ecossaise chargée de l’enquête. Cette déposition remet en cause la responsabilité de la Libye dans cet attentat qui a fait 270 morts. Cette déposition innocente Abdelbasset al-Megrahi, haut responsable des services secrets de Tripoli, qui purge une peine de prison à vie près de Glasgow, et relance la piste dite iranienne…


28.08.2007

Iran : Les mollahs veulent s’assurer de la loyauté Syrienne

Le 21 juillet, le quotidien londonien Al Sharq al-Awsat a écrit que durant la visite d’Ahmadinejad à Damas, un accord avait été conclu entre les deux parties, accord stipulant que le régime des mollahs fournirait à la Syrie tout l’armement dont elle avait besoin avec un soutien à sa politique Libanaise à condition que cette dernière renonce à entrer dans tout processus de négociation avec Israël.


29.07.2007

Ahmadinejad : Tout est calme au Liban !

Lors de son déplacement en Syrie, Ahmadinejad a rencontré à Damas son ami Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, qui vit depuis l’été 2006, loin des siens, dans un lieu sûr en Syrie. Ce grand courageux avait fui le Liban pendant la guerre entre le Hezbollah et Israël. C’est toujours à distance que les deux amis de 20 ans [4] ont exprimé leur certitude quant à la fin prochaine d’Israël.


21.07.2007

Iran : Alexandre Adler démenti par les actualités Turques

Jeudi 31 mai, Alexandre Adler a déployé des montagnes de raisonnements pour affirmer que les mollahs étaient désormais fâchés avec les Syriens car ces derniers sont derrière toutes les affaires terroristes de la région : aussi bien en Palestine, au Liban qu’en Irak, les seuls qui ne seraient pas aidés par les Syriens seraient les Talibans !


02.06.2007

Iran : La Syrie se détacherait-elle des mollahs et du Hezbollah ?

Après le séjour du président syrien Assad en Arabie Saoudite où l’on a assisté à un certain rapprochement entre la Syrie et les pays arabes au détriment de ses liens avec la république islamique d’Iran, la Syrie se devait de donner rapidement des preuves, gages de sa bonne volonté.


24.03.2007



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