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Iran : La semaine en images n°234
15.08.2012

Depuis deux ans, nous vous signalons, images à l’appui, la rupture massive des Pasdaran, des Bassidjis, des militaires, des Bazaris ou encore des mollahs de base.

Ces deux dernière semaines, nous avons eu des preuves flagrantes de cette rupture avec le boycott massif des mosquées pendant ce mois de Ramadan, une nouvelle attaque populaire contre les derniers miliciens fidèles au régime sans que le régime riposte. Le régime qui est incapable de riposter a commencé à évoquer le possible démantèlement de cette milice. Les Iraniens ont également manifesté dans une ville de province aux cris de « Mort à la république Islamique » sans que le régime puisse les réprimer. La semaine dernière, le régime a été secoué par de fortes contestations professionnelles, un appel à la grève générale au Bazar, la démission collective de 13 hauts responsables du ministère de l’agriculture. La presse a diffusé les lettres ouvertes contestant ouvertement les dirigeants. De plus en plus de gens affirment qu’ils n’ont rien à voir avec eux. Les mollahs n’ont en fait aucun intérêt en commun avec qui que ce soit : aussi bien le peuple que leurs propres serviteurs.

Décodages
| Les mollahs, traditionnellement pro-Britanniques, sont entrés dans les jeux politiques en aidant Washington à renverser le Shah et devaient se retirer au profit des pions islamistes de Washington qui devaient exporter la révolution et remodeler la région selon les intérêts pétroliers américains. Mais sous la direction de Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny et fondé de pouvoirs de ce dernier, les mollahs ont rompu leur engagement et ont éliminé physiquement ou politiquement tous les pions de Washington pour garder le pouvoir à la fois pour satisfaire leurs propres intérêts, mais surtout et avant tout, pour empêcher Washington de remettre en cause la domination Britanniques sur le marché pétrolier mondial. Les mollahs ont même verrouillé le système en diabolisant tout contact avec Washington.

L’Etat américain a alors commencé une guerre d’usure économique pour les affaiblir graduellement et provoquer des pénuries afin que le risque d’un soulèvement les force à laisser choir les Britanniques, à s’approcher de ses pions puis de leur restituer le pouvoir via une révolution de couleur.

En réponse à la guerre d’usure économique des Américains, le régime a reçu le soutien des Britanniques pour contourner les sanctions. Mais ces derniers ne pouvaient défier ouvertement Washington car ils sont officiellement ses alliés. Le régime devait trouver un autre moyen pour neutraliser durablement les sanctions. Rafsandjani, le patron de facto du régime, maître d’œuvre des assassinats des pions de Washington, passible de punitions exemplaires, a choisi le terrorisme via le Hezbollah, la guerre contre les pétroliers et la menace d’une guerre régionale pour faire capituler Washington le plus rapidement possible. Washington a toujours évité cette escalade dissuasive pour continuer sa guerre d’usure économique affaiblissant chaque jour davantage le régime. De facto, en étant plus faible, le régime devait fatalement intensifier ses menaces terroristes exposant, chaque jour, le pays à plus de sanctions ou encore à plus de menaces de ripostes militaires punitives. Le peuple a été malmené au plus haut point, mais tant que les dirigeants, les cadres et les serviteurs du régime étaient issus de l’action anti-américaine de Rafsandjani, ils ont soutenu cette ligne.

Le principal ennemi ou rival de Rafsandjani, Ali Larijani, a toujours critiqué l’intensité des actions ou leur style, mais pas la ligne d’action en elle-même. En l’absence de résultats positifs, Rafsandjani a dû leur accorder le droit d’intervenir. Ainsi Ali Larijani a obtenu la propagande du Hezbollah, puis la direction du dialogue avec les Occidentaux, face aux à des nouvelles sanctions, il a essayé plus de dureté des styles différents, mais il n’a également pas réussi à mettre fin aux sanctions. Au final sous la direction de Rafsandjani ou de son principal rival Larijani, le régime a été de plus en plus sanctionné entraînant le pays dans la misère et dans le mécontentement.

Pour se maintenir face à ce mécontentement, le régime devait recruter. Il a privilégié les gens issus du peuple pour contenir leur mécontentement. Mais ces jeunes issus du peuple, des familles démunies, par ailleurs des enfants au moment de la guerre Iran-Irak ne pouvaient pas cautionner des politiques extrémistes exposant leur famille, aussi bien les parents que leurs progénitures, à toujours plus de sanctions ou encore à une nouvelle guerre. De nouvelles menaces de bombardement du pays puis l’annonce des sanctions paralysantes en 2007 ont convaincu ces jeunes Pasdaran, mais aussi les Pasdaran vétérans, qui avaient connu les affres la guerre Iran-Irak, que Rafsandjani et ses complices menaient le pays vers la banqueroute ou le néant. La seule solution était d’en finir avec ce régime condamné aux sanctions. Mais l’Armée des Pasdaran (Sepâh Pasdaran) a une structure cloisonnée comme des services secrets, les gens ne se connaissent pas pour former des complots. C’est pourquoi les jeunes Pasdaran ou les vétérans ont plutôt fait le choix à minima de boycotter le régime pour l’isoler ou pour se repérer. Au même moment, les Bazaris ruinés par les sanctions ont également fait le choix de la rupture. Des mollahs de base confrontés à la misère ont également lâché le régime. Ainsi en 2008, début des nouvelles sanctions américaines, le régime a constaté l’effondrement du nombre des Pasdaran, des Bassidjis, des Bazaris et des mollahs dans ses manifestations officielles.

Après cette rupture générale, le régime s’est retrouvé seul et sans défense réduit à ses hauts dirigeants, les hauts commandants de Pasdaran, les hommes d’affaires liés à ces derniers et quelques milliers de hauts responsables administratifs ainsi que des hommes de main, soit en tout, environ 20,000 individus dans tout le pays. Le régime était fragilisé, il pouvait tomber en cas d’un petit soulèvement provoqué par de nouvelles sanctions. Ses dirigeants devaient envisager l’option d’un accord rapide avec Washington pour échapper à la colère du peuple.

Rafsandjani a relevé Larijani de la direction des négociations sur le nucléaire pour nommer l’un de ses pions (Jalili) et avoir la priorité dans les négociations pour obtenir les meilleures garanties de sécurité pour lui-même au détriment d’autres mollahs ou Pasdaran notamment des ennemis comme Larijani. Ce dernier a alors révélé avec l’aide de son ami Kordan nommé au ministère de l’intérieur des dossiers de corruption de hauts dirigeants proches de Rafsandjani pour les écarter, isoler ce dernier, le renverser pour prendre le contrôle du régime et des négociations avec Washington. Les mollahs discrédités ont découvert un Larijani très teigneux, capables de tout sacrifier. Rafsandjani n’a pas défendu ses amis, Il a prouvé qu’il n’était pas un allié fiable. Mais dans son propre intérêt, il a discrédité indirectement Kordan et a fait arrêter l’agent chargé des révélations par son ami Shahroudi, chef du pouvoir judiciaire. Larijani a abandonné son ami Kordan et son agent pour sauver sa propre peau.

Guerre(s) interne(s) | Tous les compagnons du régime ont réalisé qu’ils étaient au centre d’une guerre totale entre Rafsandjani et Larijani et pouvaient y laisser leur peau, sacrifiés par l’un ou par l’autre dans le sens de leurs intérêts personnels. Cette guerre totale n’a pas été terminée avec l’affaire Kordan. Elle persiste et elle est devenue un des composants actifs de la crise née des sanctions.

Chaque fois que le régime est en danger, que ses compagnons paniquent, les deux principaux dirigeants oublient de s’allier pour l’intérêt général et ils se mettent à se battre pour leurs propres intérêts, semant la déprime chez tous ceux qui sont restés à leurs côtés car ils n’ont pas d’autres choix.

Conclusions | Ce régime est depuis 3 ans affaibli par la rupture des jeunes du peuple qui ne sont pas parvenus à le servir, mais depuis quelques mois, il est également affaibli par le désespoir des anciens qui l’ont toujours servi et se voient trahis et rejetés comme des kleenex usés.

On en a vu un second exemple de guerre interne en 2009, quand Rafsandjani a inventé la fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert dirigé par l’islamiste Moussavi pour sauver le régime, mais n’y est pas parvenu car le peuple autorisé à manifester s’est mis à scander des slogans hostiles au régime. Larijani, qui avait d’abord soutenu le projet, ne l’a soutenu dans l’intérêt général au moment de l’échec : il a profité de l’échec de Rafsandjani pour exiger la direction du Pouvoir Judiciaire qui lui avait manqué dans sa tentative de coup d’Etat interne en 2008. Il espérait l’utiliser contre Rafsandjani pour obtenir son éviction de la direction du Conseil plénipotentiaire de Discernement et prendre ce poste qui est la clef de voûte du régime. Mais il n’a pas pu y parvenir car il fallait nommer des juges hostiles à Rafsandjani. Ce dernier a été finalement écarté au bout d’un an en juin 2010 pour son incapacité à attirer la foule dans la rue sous la bannière du Mouvement (islamiste) Vert. Larijani a pris le relais de ses activités, mais sa rapacité flagrante a retenu les autres à lui confier les pleins pouvoirs. Il est resté écarté de la directions des négociations avec les Américains, obsédé par l’idée d’y parvenir.

On en a vu un troisième exemple de guerre interne en mars 2011, quand les Pasdaran ont permis au peuple d’exprimer son rejet du régime en célébrant l’anniversaire de Reza Shah Pahlavi (père du dernier Shah), vénéré pour sa laïcisation et la modernisation du pays. Les Pasdaran avaient également choisi la contre-révolution. Les hommes d’affaires du régime ont paniqué car le peuple pouvait désormais renverser le régime et s’en prendre à eux. Les dirigeants fragilisés pouvaient aussi négocier une fuite sécurisée avec Washington et les laisser tomber. Ils avaient d’ailleurs accepté de rencontrer les 5+1 à la même époque. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à brader leurs actions et leurs biens immobiliers pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le pays au plus vite.

Le régime était face à une nouvelle rupture le fragilisant très fortement. Larijani craignait aussi que les pions de Rafsandjani passent un deal avec Washington. Il a ouvert un procès pour fraude visant les hommes d’affaires agités, mais il a aussi accusé les ministres (du clan Rafsandjani) chargés de négociations pour les éliminer et pouvoir se hisser à leur place. Cette guerre de Larijani pour assurer ses propres intérêts a démoralisé les insolvables qui restent aux côtés du régime. On a assisté à une baisse de coopération au sein de la brigade Qods, parmi les hauts officiers de la marine, sans lesquels le régime ne peut en aucun cas exécuter ses menaces de fermeture de l’Ormuz.

Washington qui observe les fluctuations du régime a compris qu’il pouvait semer le désordre et provoquer des fuites en poussant Larijani à attaquer Rafsandjani. Pour cela, il devait accentuer ses pressions de manière à donner l’impression qu’il veut en finir avec ce régime.

Pour cela, Washington a forcé les Européens à annoncer la rupture de leurs relations pétrolières avec les mollahs en cas d’absence d’un progrès dans le dialogue. Au final, on est arrivé à la date boutoir du 1er juillet 2012. Le régime qui allait perdre sa meilleure alliée pour lutter contre les sanctions américaines, a accepté de reprendre le dialogue. La première rencontre programmée en juin dernier à Bagdad a eu lieu après deux boycotts consécutifs confirmant l’isolement du régime. Pour les derniers compagnons du régime, la situation était désespérée : leurs dirigeants pouvaient accepter de céder le pouvoir aux pions de Washington en échange des garanties de sécurité pour leur famille. Ceux de la base pouvaient être sacrifiés : il y a eu une rupture massive de plusieurs milliers de cadres administratifs. Le régime était alors en difficulté.

On en a alors eu la quatrième guerre interne encore plus forte que les précédente. Larijani a interdit aux négociateurs d’accepter un quelconque compromis. Il a accusé les plus proches amis politiques de Rafsandjani de fraude et de trahison. Rafsandjani a reculé avant de révéler une partie des fraudes foncières de Larijani pour obtenir leur silence et le droit de faire ce qu’il voulait. Les deux principaux dirigeants du pays se battaient à nouveaux pour leurs propres intérêts. Washington avait réussi son jeu. Il a annoncé un embargo maritime et aérien du pays pour agiter encore Larijani et le pousser à taper encore plus sur le clan Rafsandjani. Il a ainsi divisé davantage le régime.

Le régime était divisé, économiquement condamné à la banqueroute et désavoué par le peuple. Il ne pouvait pas survivre. La Chine qui lui achète 35% de ses barils a trouvé un prétexte administratif pour annoncer l’arrêt de ses achats pétroliers après le 1er juillet 2012 ! Quelques jours après, les Indiens (alliés de Washington) qui achètent près de 20% des barils iraniens ont dit la même chose. Le régime n’allait pas perdre un peu de ses revenus avec le retrait des Européens, mais au moins 55% de ses revenus ! Ces derniers compagnons ont encore paniqué.

Ali Larijani a appelé les Pasdaran au secours, ils n’ont pas été au rendez-vous. En leur absence, aucune guerre pétrolière n’est possible. Le régime était bel et bien condamné à subir les sanctions. Ses dirigeants devaient endurer des pénuries en attendant les soulèvements susceptibles d’entraîner rapidement leur chute ou céder le pouvoir aux Américains.

Panique générale après le 1er juillet | Les derniers serviteurs du régime se sont mis à acheter de l’or, des dollars et à stocker des alimentations. Les prix de tous les produits convoités ont augmenté et en plus, il a eu une pénurie de poulet, produit que le régime importe depuis longtemps. La pénurie a aussi touché la masse qui se nourrit par pauvreté d’abats de poulet. La tension est montée. Après plusieurs jours d’interminables attentes dans les files sous une chaleur sans précédente, à Téhéran, les gens excédés ont attaqué les derniers miliciens fidèles au régime qui sont chargés de surveiller le port rigoureux du voile. Le régime n’a pas riposté à cette petite attaque : il a ainsi rappelé la rupture des Pasdaran et des bassidjis.

Il y a 15 jours, le début du Ramadan et l’absence de toute cérémonie officielle ou populaire dans les mosquées ont confirmé cette rupture, mais aussi celles des Bazaris et des mollahs de base. Les habitants d’une ville de province ont alors manifesté contre le régime aux cris de « Mort à la république Islamique ». Les dirigeants se sont cachés au lieu de riposter. Ce comportement face à une petite action hostile a mis en évidence leur grande impuissance.

La semaine dernière, les bazaris ont profité de cette impuissance apparente pour lancer un appel à la grève générale. Le régime était ouvertement contesté et dépassé. La panique s’est développée.

Ali Larijani a fait des diversions médiatiques pour cacher sa déroute. Il a incendié partiellement le bazar pour intimider les Bazaris avant de jouer la carte de l’unité avec le clan Rafsandjani qu’il dénigre depuis toujours ! Mais Rafsandjani lui a refusé son aide et les photos ont surtout révélé que le régime disposait de peu de fidèles à ses côtés.

Larijani n’arrivait pas à rassurer la base. Washington a amplifié la panique interne en révélant l’existence de plans militaires pour attaquer l’Iran ! Le régime n’a pas osé parler de la fermeture d’Ormuz car cette menace énerve prodigieusement ses derniers compagnons conscients de ses faiblesses. Larijani était perdu. Les Britanniques ont volé à son secours en affirmant dans un article paru dans le très sérieux The Economist que le Pentagone fanfaronnait pour rien car il sait que les chercheurs iraniens étaient parvenus depuis 2008 à créer un béton ultraperformant capable d’arrêter tous les derniers modèles de bombes anti-bunker américains.

Le régime était momentanément sauvé par les Britanniques et non par Larijani visiblement à la dérive. Rafsandjani a profité de cette absence pour annoncer qu’il avait demandé et obtenu le droit de reprendre sa fonction de responsable intermittent de la Prière de Vendredi à Téhéran pour le prêche de la Journée de Qods afin d’insinuer qu’il avait le soutien des ayatollahs pour revenir au pouvoir sans doute pour plaider le dialogue sous sa direction. Rien n’est moins sûr car l’annonce n’avait été répercutée nulle part. Mais les ayatollahs ont laissé dire Rafsandjani pour secouer Larijani.

Ce fut le début d’une cinquième guerre interne au sommet du régime. Larijani a laissé ses efforts pour sauver le régime et s’est lancé dans une attaque sans précédente contre Rafsandjani. Larijani a d’abor remis en cause son prion Ahmadinejad pour laissant entrevoir qu’il pouvait révoquer la confiance à son cabinet pour exclure d’un seul coup tous les pions politiques de son rival. Par l’intermédiaire de la presse, Larijani a remis en cause l’enrichissement de Rafsandjani malgré la crise économique. Par l’intermédiaire de la presse, Larijani a évoqué des preuves pour accuser Khatami, un des jokers de Rafsandjani, d’activités hostiles au régime. Le pouvoir judiciaire contrôlé par le Larijani a évoqué 4 condamnations à mort dans le cadre de procès pour fraude visant ses proches et la presse a demandé au pouvoir judiciaire d’enfermer enfin la fille de Rafsandjani inculpée d’activités politiques hostiles au régime, mais jouissant d’une liberté incompréhensible. Larijani a en fait menacé Rafsandjani d’arrêter ses amis, sa fille pour l’amener à reculer.

Rafsandjani a adouci sa position, mais il n’a pas renoncé ouvertement à son come-back. Les derniers compagnons du régime étaient à nouveau confrontés à une guerre interne forte entre les deux hommes. Rafsandjani gardait toute sa hargne et ne faisait aucun effort dans l’intérêt général. La panique est devenue plus forte à tous les niveaux et le pays a connu de nouvelles pénuries alimentaires.

Mercredi dernier, à deux jours de la fin de la semaine iranienne, Larijani qui avait tout essayé sans pouvoir calmer la crise, a tenté une modération de façade. Mais il n’est pas parvenu à calmer la crise interne notamment la ruée vers le dollar. Il a alors changé pour revenir à un vocabulaire plus offensif. Washington l’a bousculé en affirmant qu’il pouvait à certain moment attaquer l’Iran. Le régime a été surpris par cette annonce. N’ayant pas de militaires à ses côtés pour les exhiber et fanfaronner, il a perdu la parole. Son absence a rassuré les Iraniens, jeudi a été une journée de contestation pour le peuple et une journée de panique pour les derniers compagnons du régime.

Vendredi dernier, Jaafari, le commandant des Pasdaran a parlé d’une situation gravissime. Le président de la chambre de commerce a dit que toutes indicateurs étaient dans le rouge. Le régime devait décréter un état d’urgence. Le régime avait invité le président islamiste d’Egypte à Téhéran pour la conférence des Non Alignés prévue du 26 au 30 Août. Ce pion islamiste de Washington a refusé.

Le régime, qui ne trouvait rien de positif pour rassurer ses derniers compagnons, a appelé tous les derniers partisans à se réunir derrière les commandants en chefs des Pasdaran et des Bassidjis dans le mausolée de Khomeiny : un appel tout en symbole. Mais le régime n’a eu que le soutien de moins d’une trentaine d’hommes en état de se battre. Cette très faible mobilisation a prouvé la rupture des Pasdaran, des Bassidjis… mais aussi la rupture de ses derniers compagnons. Le régime n’avait jamais été aussi bas.

Cette semaine, après ce dernier échec, le régime allait connaître une nouvelle crise de confiance accompagnée d’une nouvelle ruée vers l’or et le dollar, épuisant ses maigres réserves. Il devait trouver une solution pour calmer cette crise. Il devait aussi trouver des solutions pour nier son impuissance militaire ou policière.

La situation pouvait s’aggraver à partir du milieu de la semaine car du mercredi 8 août 2012 (18 Mordad-19 Ramezân) au vendredi 8 août 2012 (20 Mordad-21 Ramezân), il devait trouver quelques milliers de volontaires pour célébrer l’inspiration du Coran à Mahomet et pleurer l’assassinat d’Imam Ali, la plus grande figure du chiisme.

Accessoirement, le régime devait aussi célébrer la Journée du Journaliste. Les Journalistes ont toujours été des agents de propagande pour le régime. Mais à la suite du comportement égoïste des chefs, le nombre des journalistes fidèles a diminué. Le régime redoutait donc cette journée, il oublié de célébrer cette journée.

Larijani s’est lancé dans une cascade de diversions médiatiques nationales et internationales (il n’a pas oublié d’attaquer au passage son rival Rafsandjani). Ce fut une semaine riche en fanfaronnades et en propagande, mais les images sont là pour nous montrer que c’était surtout du vent : le régime est de plus en plus seul et divisé. Voici des images de la lente chute des mollahs.



La semaine dernière a été un festival de revers pour le régime : manifestation, annonce de grève, publications de lettre ouverte, le boycott et la contestation délibérée des règle du Ramadan et le début d’une nouvelle guerre interne. Le dernier et plus important revers subi par le régime a été son incapacité à mobiliser des renforts pendant la journée fériée de vendredi 3 août 2012 (13 Mordad 1391) pour rassurer ses derniers compagnons après les annonces alarmantes des ses responsables économiques et commencer la nouvelle semaine dans une ambiance plus apaisée.

Ce même vendredi, le régime a tenté de redresser la situation commencer la nouvelle semaine dans une ambiance plus apaisée. Ali Larijani préside l’ « Association Islamique des Ingénieurs » qui réunit une grande partie des cadres du régime. Il a appelé ses milliers de membres à se réunir à ses côtés. Il n’y a eu qu’une trentaine de participants. L’opération a confirmé que le régime n’avait plus le soutien de ses derniers compagnons.

Larijani a zappé le rassemblement. il a été présidé par son 1er lieutenant, Bahonar, qui a longtemps hésité à quitter la salle d’attente pour aller à la rencontre des derniers amis du régime.

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Le régime venait de passer un vendredi noir pendant lequel il était devenu évident qu’il n’avait même plus le soutien de ceux qui sont forcé de rester à ses côtés en raison de leur passé.

Dans la nuit du vendredi au samedi, les membres des Ambassades Vertes, pions de Rafsandjani vivant à l’étranger pour infiltrer l’opposition, ont encore diffusé une notice pour déplorer que Rafsandjani (qu’ils présentent comme un ennemi) était « malheureusement parvenu à sauver le régime via un accord sur le nucléaire ».

Ces faux opposants avaient déjà diffusé la même rumeur de Rafsandjani Sauveur le 11 juillet dernier après le début inquiétant de la pénurie de poulet. Washington avait immédiatement contredit leur annonce en sanctionnant lourdement la Grande-Bretagne, c’est-à-dire le plus important protecteur du régime. En revenant à cette rumeur de sauvetage secret, le régime avouait qu’il n’avait rien de concret en main pour rassurer les siens.

Samedi 4 août 2012 (14 Mordad 1391 – 15 Ramezân), la journée a commencé par une ruée vers le dollar mais aussi d’autres devises. Les derniers compagnons du régime étaient paniquée par les preuves évidentes de son impuissance à se défendre et à les défendre !

Le régime a diffusé des rumeurs faisant état de circulation de faux dollars pour calmer les achats, mais il a déjà utilisé cette ruse quand il était à court de devises pour approvisionner le marché, mais personne n’a jamais vu ces faux dollars.

Le recours à cette annonce était peut-être synonyme d’un manque de devises dans les réserves de la Banque Centrale Iranienne (BCI) d’autant plus qu’une semaine plus tôt, le régime avait annoncé la fin de vente de devises au prix officiel à tous les voyageurs et même les étudiants résidant à l’étranger. L’annonce a donc amplifié la panique.

Le régime a dit qu’il n’avait pas suspendu la vente de devises aux étudiants résidant à l’étranger, mais qu’il avait limité la vente aux étudiants en 3e cycle. Le régime avait donc compris le fond de la pensée de ses derniers compagnons. Mais le geste n’était pas suffisant. Le maintien de la mesure insinuait que le régime manquait de devises et qu’il allait vers l’impossibilité de payer les salaires ou d’importer les produits alimentaires nécessaires. In était avant une tempête. La panique a débouché sur une forte ruée vers le dollar et d’autres devises.

Le directeur de la BCI a alors déclaré que « les réserves étaient pleines et le régime contrôlait la situation, qu’il voyait d’ailleurs la hausse du dollar comme un fait positif car depuis un certain temps, il voulait relever le taux officiel pour neutraliser les paniques. » Or, en relevant le taux, le régime augmenterait le coût d’acquisition des produits importés, les prix augmenteraient provoquant plus de mécontentement et un plus grand risque d’explosion sociale. Le régime doit éviter la hausse du dollar ! Le régime avait juste dit quelque chose pour sauver la face et cacher son impuissance. Le régime n’avait pas de solution économique ou politique pour rassurer les siens.

Washington a poussé son allié Indien à annoncer qu’il ne paierait plus ses factures en roupies et en dollars mais en roupies et en Turkish Liras, des livres turques, des monnaies difficiles à écouler. L’annonce était destinée à entériner les soupçons de manque de devises pour relancer une panique alimentaire pour ramener les mollahs à plier.

Le régime allait connaître de nouvelles files d’attentes, une nouvelle situation explosive. Il a annoncé qu’il avait deux ans de produits alimentaires en réserves !!!! En l’absence du retour au calme sur le marché du dollar, il a annoncé 4 jours de fermeture générale de Téhéran du 26 au 30 août pendant la conférence des Non Alignés afin de cacher au moins les files d’attentes à ses invités étrangers parmi lesquels il y a quelques-uns de ses derniers partenaires économiques.

Battu sur le plan économique, le régime a annoncé qu’il venait de réussir un tir de la 4e génération du missile Fateh 110 d’une portée de 300 km et d’une très grande précision, capable de détruire des cibles terrestres, aériennes et maritimes, afin de protéger le pays contre toute attaque.

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Le missile qui a été montré est un missile d’origine chinoise (de courte portée et imprécis) acquis par les mollahs en 1989 pendant la guerre Iran-Irak. Utilisé contre les Irakiens dans une guerre de position, le manque de précision n’était pas un défaut, il était tiré contre les positions irakiennes et faisait des dégâts là où il tombait. Mais actuellement, le régime parle sans cesse de fermeture d’Ormuz par des attaques contre des pétroliers. Il lui faut des missiles précis. Or, le régime possède des missiles anti-navire russes SS-N-22 ou des missiles anti-navire chinois C-704 adaptés à ce genre d’attaque, mais ils sont de très courte portée et de petite taille et positionnés le long des côtes : ils sont de fait assez peu performants et vulnérables. En affirmant avoir amélioré la portée et la précision d’un très gros missile, le régime a voulu insister à demi-mot sur sa capacité de lancer des attaques antinavires à distance. Mais il n’a pas parlé ouvertement car cette menace indispose ses derniers compagnons qui redoutent une riposte de l’armada américaine dont la puissance est 1000 fois supérieure à celle de la république islamique et peut facilement imposer au retour un blocus fatal au régime.

Cependant voici un scoop : nous avons découvert que le missile tiré ce samedi et portant le numéro FC-89-04 avait déjà été tiré en 2010 (l’année iranienne de 1389) exactement sur le même site ! Le régime avait utilisé des images d’archives. Ce qui veut dire qu’il y pas eu de tir et que le régime n’a pas le missile annoncé.

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En nous basant sur de précédentes annonces de grandes manoeuvres qui ont été très succinctes, on savait que le régime avait très peu de soldats ou d’officiers pour ses démonstrations de force ; ce tir imaginaire laisse supposer qu’il n’a même plus un seul officier pour réaliser un tir et simuler un essai !

Ce recours à une image d’archives sans avoir prix la peine de modifier le numéro du missile nous a signalé que le régime avait sans doute perdu ses spécialistes de trucage photographique ! Ce soupçon a été confirmé par la fabrication des autres faux reportages de la semaine avec des photos disparates et non des photos truquées !

Le premier exemple a été un reportage diffusé le même jour sur la fidélité des pilotes de chasse. Dans le cas présent, au-delà des visages fermés des pilotes qui font état d’une présence contrainte et à contrecoeur, le défaut est le décor : sur les images de détail, on voit une nappe verte devant les pilotes, mais cette nappe est absente sur la vue générale où l’on voit une centaine de pilotes.

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Une vue de face des pilotes avec la nappe montre deux colonnes et non 4 colonnes. Le groupe était donc assis plus en arrière et il y avait donc moins de monde. On voit aussi moins de monde par rangée. On voit 4 rangées de 6 ou 7 personnes. On ne peut cependant pas affirmer que la trentaine d’individus présents étaient des pilotes car le régime n’a pas diffusé le détail des rangs de fonds.

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Grâce à la rupture des responsables de trucage, on peut estimer à 20 le nombre des pilotes présents (à contre-coeur) au côté du régime

Ce même 1er jour de la semaine, Larijnai qui avait mal géré la crise, qui s’était montré faible, devait se montrer fort et ce dans un contexte insinuant l’existence de combattants dévoués à ses côtés afin de préserver l’appui des vieux ayatollahs. On a annoncé qu’il allait dîner avec les orphelins pris en charge par la Fondation des Martyrs (organe qui finance les actions terroristes du régime). L’annonce laissait supposer une communion avec des enfants soldats !

Mais là encore, le régime a fabriqué un faux reportage avec des images disparates : on voit arriver Larijani, on voit deux enfants le saluer, puis on voit Larijani et les enfants en train de prier, mais ils ne sont pas dans la même salle ! Il n’y a aucune image montrant Larijani avec ces enfants.

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Même les orphelins entretenus par le régime n’ont pas voulu le soutenir. Ce ne fut pas le dernier revers de la journée.

Le régime a organisé un dîner fastueux pour ses proches avec 5 pâtisseries par invité et avec du Zereshk Polo agrémenté du bon poulet au menu, mais la salle a dû rester vide car il n’y a eu aucune photo avec ses gens en train de manger. Les plats ont été mangés par les chefs et les serveurs !

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Généralement quand ça va aussi mal, le régime organise quelque chose pour insinuer que tout va bien. Cette fois, il a annoncé une grande rencontre entre le Guide et quelques poètes. Le régime se montrait bien peu ambitieux, conscient qu’il ne peut mobiliser au-delà des groupes de trente personnes.

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Il était clair que le régime ne pourrait pas mobiliser pour les nuits de Ghadr célébrant l’inspiration du Coran pour pleurer Ali qui a perdu de son aura car il a été établi qu’il a fait un véritable génocide en Iran.

Le régime avait passé une journée exécrable car il n’avait pas réussi à dissiper les signes de son isolement extrême, il les avait accentués. La panique interne devait perdurer.

Les Américains ont accentué le malaise en faisant annoncer par les forces libres syriennes (leurs nouveaux chouchous islamistes) la capture de 48 pèlerins iraniens parmi lesquels des officiers des Pasdaran envoyés au secours d’Assad.

On y voit un combattant montrer la carte d’identité de l’un ses agents de Téhéran alors qu’il est peu probable d’un agent en mission conserve sa carte des Pasdaran en poche. Mais la vidéo est loin d’être précise, on ne donne pas le nombre des officiers cachés parmi les pèlerins. Le régime lui-même est expert en ce genre de mise en scène délibérément imprécise.

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On peut cependant supposer que des officiers supérieurs des Pasdaran se soient portés volontaires pour aller en Syrie pour aider le seul grand allié du régime qu’ils veulent sauver. Les Iraniens ont dû aussi le supposer, mais en se disant que qu’un groupe de 48 individus est bien peu et montre surtout le manque d’éléments dévoués prêts à donner sa vie pour le régime.

Washington voulait montrer que le régime n’avait pas la capacité de sauver Assad. Il a montré que le régime était aussi très seul. Le régime devait songer à trouver un moyen de zapper les grandes cérémonies religieuses qu’il ne pouvait pas organiser. Il lui fallait des buzz et des polémiques à gogo, mais aussi de la propagande pour compenser son boycott par ses derniers compagnons !

Dimanche 5 août 2012 (15 Mordad 1391 – 16 Ramezân). Le régime a commencé très fort en annonçant la présence des chefs des Pasdaran au Parlement pendant trois jours pour exposer tous les plans en leur possession pour neutraliser la marine américaine dans le golfe Persique, le Golfe d’Oman, la Mer d’Arabie, l’Océan indien… Il allait plus loin que la fermeture d’Ormuz, il allait vers des prétentions théoriques étant incapable d’organiser un essai ou une manœuvre.

En parallèle, le Commandant Aziz Nassir-zadeh, pilote de chasse et responsable de la coordination des attaques aériennes a annoncé qu’il était prêt pour intervenir à tout moment !

Pour intimider le peuple et les inciter à se tenir tranquille alors qu’il n’a plus de force, le régime annoncé la construction de 8 gigantesques prisons dans les 8 principales villes du pays pour enfermer les 4 millions de personnes qu’il arrête annuellement !!!!

Larijani a personnellement menacé les Etats-Unis et Israël de représailles pour l’enlèvement des pèlerins iraniens en Syrie. Le commandant en chef des armées, le milicien Firouz-abadi (qui n’a aucune formation militaire) a pour sa part accusé la Turquie d’être la complice des sionistes pour l’enlèvement de 48 iraniens. Il a menacé ce pays de représailles terroristes !

Enfin pour vraiment détourner l’attention de l’opinion, le régime devait lancer des polémiques économiques : la Banque centrale Iranienne (BCI) a affirmé qu’il allait sous peu annoncer un nouveau taux plus élevé pour le dollar ! Pour bien occuper les esprits, elle a également annoncé l’augmentation de la masse monétaire par l’émission de billets à 20,000 tomans ! Tous les médias ont été accaparés par ces annonces suicidaires et polémiques. C’était ce que voulait le régime.

Mais cela allait aussi amplifier la panique, le dollar allait atteindre des records et son prix allait mettre en valeur la panique interne. C’est pourquoi la BCI a également annoncé qu’elle avait annulé les licences de 600 agents de change car ils avaient « affiché de faux prix très élevé pour le dollar sur leur devanture ». Immédiatement, tous les cambistes ont effacé les prix et la crise est devenue invisible.

Toujours pour occuper l’attention, un média inconnu a mis online une vidéo montrant « la fille de Rafsandjani, Faezeh (en rose et noir), à l’Aéroport, jeudi dernier, juste avant de fuir le pays pour Londres ».

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Trois jours plus tôt, Larijani avait laissé supposer qu’il allait l’arrêter pour intimider son père et l’encourager à renoncer à son come-back politique. Rafsandjani avait fait partir sa fille pour avoir les mains libres ou encore que, Larijani avait laissé partir la fille de Rafsandjani en échange de sa retraite anticipée. On pouvait tout supposer : un calme avant la tempête ou un accord secret éliminant Rafsandjani et consolidant Larijani. Ce beau sujet pouvait aussi déboucher sur une nouvelle crise avec la supposition que Rafsandjani a fait partir sa fille pour être libre d’attaquer. Pour nous, il y avait un accord secret car les deux chefs ont leurs mouchards et se surveillent, la fille de Rafsandjani ne pouvait pas quitter le pays sans l’accord de Larijani. Mais personne ne signalait ce point et tout le monde polémiquait sur un sujet susceptible de provoquer une nouvelle panique interne.

Ainsi, après la polémique risquée sur la hausse du dollar, Larijani avait encore choisi une polémique risquée. Normal, il sortait de plusieurs échecs à montrer sa force, il avait à cœur de réussir à détourner l’opinion, il prenait des risques, en exposant le régime.

Rafsandjani a fait de même au cours des 30 dernières années avec ses pleins pouvoirs via le Conseil de Discernement. Il n’a pas supporté que les vieux ayatollahs, membres de l’Assemblée des Experts, le Parlement des gros bonnets, accordent à son rival les mêmes droits qu’il leur a obtenus en magouillant pour réformer l’Etat dans le sens de ses intérêts.

Par l’intermédiaire d’un proche, Rafsandjani a fait savoir que sa fille avait quitté le pays avec l’accord du Pouvoir Judiciaire dirigé par le frère d’Ali Larijani, reprochant à ce dernier de mettre en péril le régime en utilisant ce qu’il avait autorisé. Il a voulu le présenter comme un fou furieux capable de mener le régime vers sa perte pour ses propres intérêts.

Puis, Rafsandjani a réuni quelques ayatollahs pour affirmer que le régime avait « besoin d’exécutants compétents, avisés et impartiaux pour faire face à la guerre économique par une économie de résistance pour sortir de la crise ». Autrement dit, il disait que le régime était en crise car son patron oubliait qu’il devait être un exécutant et s’occupait de ses intérêts au lieu de s’occuper de la crise. Le vieux Rafsandjani cherchait à remonter les composants de base du régime contre son jeune rival Larijani pour l’éliminer afin qu’il ne puisse pas lui succéder après l’accord qu’ils semblent avoir signer pour se retirer en échange de la sécurité de sa famille.

Larijani s’est énervé de cette attaque pernicieuse. Par l’intermédiaire de son lieutenant Bahonar, il a critiqué Ahmadinejad comme étant un élément déviant au service d’actions déviantes hostiles au régime. Par l’intermédiaire de l’agence de presse FARS (qui avait été le vecteur d’attaque contre Faezeh), il a aussi signalé une autre banque par laquelle s’enrichit de manière très invraisemblable la famille Rafsandjani. Enfin il a pris la parole au Parlement qu’il préside comme chef de la majorité pour affirmer que la crise résultait du manque de pouvoirs du Parlement. On sait qu’il demande une réforme pour aller vers un régime parlementaire afin de priver le gouvernement (formé des pions de Rafsandjani) de ses pouvoirs et ainsi prendre en main les négociations avec l’étranger.

Ainsi alors que tout semblait réglé entre les deux hommes car on n’entendait plus Rafsandjani, la guerre a redémarré car elle ne peut pas se terminer : Rafsandjani a besoin du contrôle des négociations pour survivre. Il a montré qu’il ne laisserait jamais Larijani tranquille. La base ne pouvait pas être rassurée : on a signalé une plus forte ruée vers le dollar et le prix du billet vers est encore augmenté. Les médias officiels ont parlé de 2045 tomans, mais certains responsables ont dit que l’on pouvait sous peu s’attendre à un dollar à 4000 tomans ce que signifie que le dollar était proche de ce prix hallucinant. La crise était plus forte que jamais. Le régime allait subir un boycott interne très fort pour les cérémonies religieuses à venir : tout le monde allait voir qu’il était fini. Il devait trouver un buzz plus important.

Lundi 6 août 2012 (16 Mordad 1391 – 17 Ramezân) le prix du dollar était au centre de tous les dialogues. Le prix officiel est passé de 2045 à 2160 tomans (un peu plus proches des vrais prix). Le régime était en train de perdre ses derniers compagnons.

De nombreux ayatollahs, membres de l’Assemblée des Experts, le Parlement des gros bonnets, sont intervenus pour appeler tout le monde « à la modération et à la patience pour ne pas aider l’ennemi ! »

Les ayatollahs actionnaires s’adressaient à ceux de la base qui s’agitaient et aussi aux deux dirigeants à l’origine de la nouvelle crise de confiance. Rafsandjani et Larijani ont cessé de se chercher des poux. Ils ont commencé à travailler ensemble.

Jalili, pion de Rafsandjani, remplaçant de Larijani à la direction Conseil national de sécurité, possible rival de Larijani lors des prochaines présidentielles, s’est mis au service de ce dernier en passant dans plusieurs pays arabes pour inviter leurs responsables à se rendre à Téhéran le jeudi 9 août pour une conférence régionale sur la Syrie (juste au moment des fêtes qui allaient montrer l’isolement du régime).

Le régime tentait de cacher l’effondrement du nombre de ses partisans, des boycotts à venir par l’organisation d’une conférence ou la polémique internationale sur cette conférence.

Washington qui espère déstabiliser le régime par la panique interne a contré cette action commune des dirigeants en faisant exécuter par ses islamistes syriens 3 des 48 des otages iraniens. Washington montrait sa volonté de déstabiliser le régime. Les mollahs devaient prendre position et annoncer des actions terroristes conformes à l’image de punisseur qu’ils se donnent depuis des années. Mais ils n’ont rien dit confirmant qu’ils n’avaient pas de troupes d’interventions, pas de manifestants, pas de sympathies en Iran pour ces agents, pas de kamikazes iraniens dévoués ou de kamikazes arabes issus du Hezbollah ou du Hamas pour les venger ! Le pire était sans doute l’absence d’une manifestation soi-disant spontanée qui a dû être évité en raison du faible nombre de miliciens que le régime a pi déployer la semaine dernière au prétexte de soutien aux musulmans de la Birmanie.

L’affaire a montré que le régime était impuissant. La base a paniqué : la ruée vers le dollar est devenu plus fort, le faux prix adouci est passé de 2160 à 2230 Tomans soit avec la précédente hausse de la journée une hausse globale de 10%.

Le régime devait au moins montrer qu’il a des réserves en Iran : son premier choix a été étonnant.

Il y a un peu moins d’un an, le 11 novembre dernier, à un moment où le régime était dans une crise interne avec une forte ruée vers le dollar, près de 20 généraux vétérans des Pasdaran ont été tués lors d’un inexplicable accident. Selon notre analyse, ces Vétérans venaient d’éliminer Ahmad Rezaï (fils de Mohsen Rezaï, allié de Rafsandjani) car il négociait avec Washington et étaient sur le point de faire un coup d’Etat contre le régime et ils ont été éliminés par lui, mais ils ont relevés au rang de héros et martyrs pour nier leur projet. Après leurs morts, le régime avait organisé un enterrement qui a été boycotté par leur famille et par leurs camarades. Généralement quand, un élément fidèle au régime meurt, ce dernier lui organise des commémorations et des hommages. Le régime a tout d’un coup annoncé un hommage pour l’anniversaire de la mort du plus haut gradé du groupe : Hassan Tehrani-Moghadam ! Nous n’y avons vu ni sa famille, ni ses amis, mais des officiels très souriants dont Mohsen Rezaï.

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Etant donné ces sourires inappropriés et surtout le fait que cet hommage n’avait aucun lieu d’être en août, on ne peut y voir qu’un avertissement rappelant que le régime avait pu déjouer un coup d’Etat et qu’il avait donc des mouchards pour l’aider à survivre. Cette insinuation ne pouvait mieux desservir son image de régime planqué.

Un peu plus tard, le régime a annoncé « la visite de 1000 représentants de divers groupes et associations islamistes estudiantins au guide pour l’assurer de soutien de leurs groupes pour la défenses du système. » 1000 représentants de diverses associations islamistes signifie au moins 1000 fou furieux ou 100 associations et au moins 10,000 islamistes ou même plus.

Cette annonce était mieux que la précédente. Mais, le régime était dans une propagande fantaisiste car il n’a jamais eu 100 associations islamistes, mais 2 groupes de militants de terrain. Le premier groupe de soutien au régime a été et reste la milice Ansar Hezbollah (compagnons du Hezbollah) formée d’agents sécuritaires en civil chargés d’organiser des manifestations soi-disant spontanées. Les membres en civil d’Ansar Hezbollah ont été les fers de lance de Rafsandjani pour stopper la déviation du Mouvement Vert en 2009. Initialement quelques milliers selon le régime, au cours de deux dernières semaines, on a vu que le nombre plafonnait à environ 100-120 individus à Téhéran et une quarantaine en province.

Vient en suite la milice universitaire BCU ou Bureau de consolidation de l’unité entre l’université et les écoles coraniques, jadis très puissante 2 à 3000 membres chargés de surveiller les universités, elle ne comptait plus qu’environ 60 militants en novembre 2011 puis un peu moins en février 2012. De fait, le régime dispose donc d’environ 200-250 nervis en civil.

Autre mensonge : de toutes les façons, le Guide ne pouvait pas avoir reçu 1000 militants car sa salle de prière peut au mieux contenir 780 personnes : 660 au sol et 120 au balcon. Là, il n’y avait personne au balcon, et on voit que le régime a disposé de cloisons amovibles pour diminuer la profondeur de la salle : il y a deux rectangles formés par 4 colonnes et chacun. Dans une configuration normale, on peut au mieux disposer 6 rangées de 20 pers soit 120 personnes sur chaque rectangle, ce qui nous donne 240 invités au plus derrière les 2 rangées de VIP.

Mais avec le déplacement du fond, il faut prévoir un couloir de circulation au fond qui bouffe deux rangées d’invités. en évitant une photo vue de haut, le régime a dissimulé ce couloir. On voit aussi une barrière intermédiaire de sécurité au milieu de la salle, ce qui prend de la place car il faut aussi un couloir de passage au moins d’un côté supprime une rangée. On voit aussi cloisons amovibles pour rétrécir l’espace. Il faut donc enlever l’équivalent de 2 mètres (2 rangée en arrière pour la circulation). On voit aussi des nombreux cameramen sur la surface dédiée aux invités. Au final, on arrive à 9 rangées de 20 personnes on arrive à environ 180 personnes derrière les 2 rangées de VIP. C’est un peu moins que le nombre estimé des nervis qui restent aux côtés du régime. L’agrandissement des clichés a permis de voir les individus présent été majoritairement assez baraqués qui ont plutôt entre 30 et 40 ans et ne pouvaient donc pas être des étudiants classiques. De fait, en conclusion, on peut dire que le régime n’a pas réuni des milliers d’étudiants fans de régime, pas même la totalité des 200 à 250 nervis qui lui reste, mais a montré environ 75% de ses derniers agents actifs !

Enfin un dernier point : le Guide est arrivé avec un foulard palestinien savamment placé au tour de son cou sur sa cape transparente, mais on ne voit pas ce foulard sur les photos où il reçoit un par un les plus hauts responsables du BCU ! Le régime a non seulement disposé de très peu de militants, mais encore les stars de ses milices n’étaient pas là !

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Nous précisons qu’actuellement le régime n’est plus uniquement en train d’intimider le peuple, mais il est en train de convaincre ses derniers vieux compagnons nantis qu’il a, qu’ils ont, des défenseurs de terrain. Avec une salle rétrécie à tout point de vue, le régime était loin de convaincre qu’il a des troupes d’autant qu’il n’a pas souhaité ou pu les convaincre de sortir manifester après l’assassinat des 3 agents.

Ainsi au 3e jour de la semaine, le régime n’avait non seulement pas pu mettre fin à la crise de confiance apparue à la suite de l’échec de son appel à la mobilisation de la fin de la semaine dernière, mais encore il était cassé l’image féroce de ses agents dévoués.

Cette nuit, alors que le régime était face à un nouvel effondrement de ses troupes, Omid Norouzi, 36 ans, originaire de Chiraz, est devenu le premier iranien à obtenir obtenu un médaille d’or en lutte gréco-romaine. Les jeunes de la ville sont spontanément descendus dans les rues de Chiraz. Il y avait une belle contraste entre cette mobilisation spontanée et la peur du régime de déployer ses nervis ! Le régime n’a pas félicité le lutte, mais il a vite envoyé des agents en civil avec de très grands drapeaux pour récupérer cette manifestation spontanée.

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Mardi 7 août 2012 (17 Mordad 1391 – 18 Ramezân). Le régime a cessé d’informer sur le dollar qui montait sous l’effet de son incapacité à montrer des renforts ou un seul moyen pour neutraliser les sanctions. Ce mardi, le régime avait un autre devoir : il devait répondre à l’assassinat de 3 des siens en Syrie. Le régime devait aussi organiser la journée de Journaliste à l’origine dédiée à la mémoire de l’un de ses agents, accessoirement journaliste, tué en mission en Afghanistan par les Talibans alors alliés de Washington. il y avait une ressemblance entre l’origine de cette journée et l’actualité. Mais en l’absence de moyen pour riposter ou pour organiser une manifestation honorable, le régime a fait le mort ! On n’a vu aucun responsable du régime. Il n’y a également eu aucune actualité photographique, ni aucune déclaration à propos des 3 agents tués.

Le malaise du régime était apparent. Washington a compris qu’il risquait de tuer le régime : il devait l’aider. Le roi d’Arabie Saoudite a invité Ahmadinejad à participer à une conférence sur la sécurité régionale. Cette action a déplu à Larijani car il doit critiquer Ahmadinejad et le présenter comme un voyou idiot pour l’écarter et ainsi mettre fin à l’influence de Rafsandjani. Il a accusé les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite d’être à l’origine des assassinats et a promis des ripostes terroristes. De l’autre côté, les pions de Rafsandjani ont salué le roi d’Arabie et pour neutraliser Larijani, Firouz-Abadi, le chef des armées, membre du Conseil de Discernement et allié de Rafsandjani a accusé la Turquie d’être l’assassin car elle fournit des armes aux ennemis d’Assad. Il a aussi accusé les dirigeants turcs d’être des Larbins du sionisme ! Ces passes d’armes entre les deux clans allaient sans doute déprimés les derniers compagnons du régime. Washington qui joue la carte de la panique interne pour déstabiliser le régime et l’amener à se plier à ses exigences s’est montré malicieux : son nouvel allié l’Egyptien Morsi a encore affirmé qu’il n’irait à Téhéran pour la conférence des non alignés. Il a également fait savoir que l’Egypte avait refusé un visa d’entrée à Baghaï, un proche collaborateur d’Ahmadinejad qui voulait rencontrer Morsi pour lui remettre une invitation personnelle. Larijani a immédiatement utilisé cette annonce pour critiquer encore Ahmadinejad qu’il considère comme le maillon faible du système d’influence occulte de Rafsandjani. Le dollar est remonté signe du malaise intérieur face à cette guerre interne qui dessert les intérêts du pays. Washington a annoncé une belle sanction pour enflammer la panique : il a annonce des sanctions contre la banque britannique Standard Chartered pour avoir aidé le régime à contourner les sanctions.

Au passage, Washington a puni les Britanniques pour avoir parler de l’utilisation d’un Béton ultraperformant dans les installations nucléaires iraniennes pour faire douter les Américains sur la faisabilité de l’option militaire afin de le priver de l’un de ses principaux outils d’intimidation. Il faut cependant préciser qu’il y beaucoup des entreprises des mollahs en territoire britannique, mais Washington n’a choisi une banque au hasard, il a choisi la Standard Chartered pour humilier Londres car il s’agit de la plus ancienne banque anglaise et par ailleurs celle qui avait été la première banque anglaise à pouvoir entrer et opérer sur le territoire américain il y a 150 ans.

Mercredi 8 août 2012 (18 Mordad 1391 – 19 Ramezân), on était la première journée considérer comme le début de l’inspiration du Coran à Mahomet. La 1ere Nuit de Ghadr (la gratitude) ou la 1ere Nuit d’Ehya (inspiration). Il y a en tous trois nuits de ce genre : le 19, 21 et 23 Ramezân pendant les quelles, les participant doivent prier en plaçant un Coran sur la tête dans style Calimero ! Avec ses échecs de mobilisation, le régime savait qu’il ne parviendrait pas à remplir les mosquées. Il lui fallait du Buzz. Il a annulé la décision insensé et polémique de relever le taux du dollar.

Au passage, le régime a annoncé le report de la seconde phase de libération des prix, le plan destiné à brider la consommation, car les prix remontent seuls la hausse di dollar. Autre vraie nouvelle, le ministre des affaires étrangères Salehi est parti en Turquie pour s’excuser à propos de ce qu’avait dit Firouz-Abadi. Le régime annoncé la fermeture des cinémas de Téhéran pour inciter les gens d’aller plutôt dans les mosquées ou du dissimuler la joie de vivre du peuple dans cette période.

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Puis nous avons une droit à une déferlante d’images de foules dans les mosquées avant d’annoncer une gigantesque mobilisation nationale. Mais dans la majorité des cas, le régime était en train de mentir car il y a des foules immenses mais il y a personne avec le Coran sur la tête ou encore, il y a des têtes Coranées, mais les espaces (salles ou cours) trop petites pour contenir plus de cinquante personnes. voici tous les sites montrés par le régime.


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Petite mosquée d’Emam-zadeh Saleh à Téhéran (extérieur)


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Même site (intérieurs)


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Emam-zadeh Saleh (participant nantie avec nez refait)


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Emam-zadeh Saleh (participant nantie avec nez refait)


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Gigantesque mosquée de Jamakaran à Qom (pas de têtes coranées ni d’illumination spéciale)


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Gigantesque mosquée de Jamakaran à Qom (pas de têtes coranées ni d’illumination spéciale)


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Mosquée d’Université de Téhéran (pas de têtes coranées)


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Mosquée d’Université de Téhéran (pas de têtes coranées)


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Mosquée d’Université de Téhéran (pas de têtes coranées)


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Gigantesque Mosquée d’Imam Reza à Mashad : une trentaine de têtes coranées bleues)


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Même site (environ 200 têtes coranées bleues et non définies )


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Même site (une foule immense mais sans aucune touche de bleu ) photo ajoutée


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Cimetière Behsht-Zahra près de Téhéran (une foule clairsemée sans tête coranées


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Mausolée de Khomeiny près de Téhéran (une foule clairsemée sans tête coranées


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Mausolée de Khomeiny près de Téhéran (une foule clairsemée sans tête coranées


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Mausolée de Khomeiny près de Téhéran (une foule clairsemée sans tête coranées


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Mausolée de Khomeiny près de Téhéran (grande foule clairsemée sans tête coranées


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Une mosquée à Ahwaz (une foule clairsemée sans tête coranées


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Mosquée à Tabriz (pas de foule ni des tête coranées


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Mosquée à Guilan (pas de foule ni des tête coranées


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Mosquée à Guilan (pas de foule ni des tête coranées


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Aucun média n’a évidemment pas évoqué l’absence de têtes coranées et tout le monde a été agréablement surpris par le succès de cette nuit.
Mais en dehors de cette considération : plusieurs villes importantes manquait à l’appel : Chiraz, Ispahan, Rezayieh, Bandar-Abbas…. Le régime a dû manquer d’archives dans ses villes ce qui nous amène à croire que jamais les Iraniens de ces villes n’ont pris la peine de célébré cette fête.

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Jeudi 9 août 2012 (19 Mordad 1391 – 20 Ramezân), ce jour devait avoir lieu la Conférence de Téhéran sur Syrie. Les Libanais ne sont pas venus, les Egyptiens non plus, ni aucun des pays récemment islamisés, ou encore tous les dirigeants des pays du Golfe Persique sauf l’Oman qui est proche de Londres et l’Irak qui représentait en quelque sorte Washington pour surveiller le contenu de la Conférence. Kofi Annan avait également décliné l’offre. Pour compenser le manque de Participants, le régime avait invité des pays qui n’ont rien à voir à l’affaire comme la Géorgie. C’était raté. La conférence prévue pour démarrer le matin a commencé avec beaucoup de retard à 14h pour finir définitivement à 16h.

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Le régime était malheureux. Il était ridiculisait. il devait se cacher ou au contraire occuper le terrain. Le régime s’est caché. Il était mal à l’aise. Washington a tenté d’augmenter son malaise en évoquant son unité d’opinion avec Israël sur la possibilité d’une frappe militaire en cas de l’échec de tous les initiatives d’apaisement.

Le régime a esquivé. il a vite rapatrié ses athlètes médaillés d’or pour occuper le peuple avec cela. C’est ainsi que les médaillés iraniens de lutte et d’haltérophilie ont été arrachées de leur bien être avant la cérémonie de clôture pour permettre au régime d’occuper l’opinion et faire oublier ses divers échecs de la semaine dernière et présente.

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Vendredi 10 août 2012 (20 Mordad 1391 – 21 Ramezân), le régime devait organiser, avec de que lui reste, la grande prière de Vendredi, mais aussi la deuxième nuit de Ghadr-Ehya et enfin un larmoyant prêche pour la mort d’Ali en martyr tombé sur l’épée d’un renégat (en fait un Iranien excédé par ses crimes en Iran). Le programme relevait de mission impossible.

Le régime a annoncé que Khamenei avait organisé une grande cérémonie ne mémoire d’Ali, dans l’une des salles de Hosseynieh Khomeiny, classant Ali qui ne fait plus l’unanimité en Iran. En dehors de cette cérémonie imaginaire, il n’y a eu qu’un rassemblement dans tout le pays : une sortie de cérémonie traditionnelle à Bandar Abbas.

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Pour la prière de Vendredi, le régime qui n’a plus de technicien Photoshop a fabriqué un reportage avec une image tronquée de la grande salle et une seconde montrant des militaires que l’on ne peut voir nulle part. Au passage, il avouait que l’on lui reprochait son manque de troupes !

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Il y a une semaine, le régime était dans le rouge, il avait lancé un appel à la mobilisation derrière les chefs des Pasdaran et des Bassidjis. Seulement 20 personnes en Etat de se barre avait répondu à sa demande. Cette fois, il a tenté d’effacer cet échec par un appel à la mobilisation lancé aux profs appartenant au Bassidjis qui sont généralement d’anciens enfants soldats. Les anciens du front n’ont pas daigné venir. Le régime a interdit à 10,000 hommes d’affaires de quitter en raison de problèmes fiscaux !

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Dans l’après-midi et puis le soir, le régime devait finir cette nouvelle semaine replies de problème e, organisant la 2nde nuit de Ghadr. il a tardivement réalisé le manque de photos conformes avec une tête coranée ! Il n’avait pas non plus à remplir même de petite mosquée comme celle du Bazar (photo 3). Il était abandonné par tous. Il a envoyé ses derniers partisans dans les rues pour pique-niquer à un carrefour passant du sud populaire de Téhéran pour bloquer la circulation et simuler une ville désorganisée par la ferveur religieuse !

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Samedi 11 août 2012 (21 Mordad 1391 – 22 Ramezân), le régime était groggy après une semaine d’efforts ratés et d’échecs. Il devait marquer un succès, Alors qu’il organisait péniblement une petite marche à Téhéran en hommage à Ali. La terre a tremblé au nord-ouest du pays. Depuis des années, le régime qui n’a jamais aidé le peuple n’ose plus envoyer des secours sur les sites sinistrés de peur de faire tabasser. Il a bien décidé de ne pas parler de ce séisme qui venait de faire 300 morts et quelques 5000 blessés, laissant les gens se débrouiller seul dans les nuits froides de cette région. Les Iraniens ont appris à propos de ce malheur sur les télévisions par satellites basées à l’étranger ! Le régime a encore une fois montré qu’il n’avait rien à faire des Iraniens.

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