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Iran : La semaine en images n°274 Washington a alors commencé une guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à capituler et transférer les pouvoirs vers ses pions via des élections libres. Rafsandjani, agent actif des Britanniques, devenu patron du régime et des services secrets, s’est lancé dans une politique de crises régionales graves pour amener Washington à capituler par peur d’un conflit régional nuisible à son approvisionnement pétrolier. Le régime a arrêté les projets ambitieux du Shah pour les Iraniens, engageant ces derniers dans la guerre et le terrorisme. Les jeunes engagés dans la révolution ont vite compris qu’ils avaient été dupés. Ils ont pris leur distance avec le régime et ont pris contact avec Reza Pahlavi, le fils du Shah. Henry Precht, responsable du bureau iranien du Département d’Etat, a alors émis une directive interdisant à la dynastie Pahlavi toute activité hostile au régime islamique sous peine d’expulsion des Etats-Unis. Washington a aussi décidé d’alléger et moduler ses accusations et même de contourner indirectement ses sanctions via ses alliés pour éviter de balayer le régime rapidement essoufflé. Rafsandjani a intensifié son action terroriste, mais il n’est pas parvenu à faire capituler Washington. Son insuccès pouvait lui coûter le pouvoir : grâce à sa proximité avec Khomeiny, il a trafiqué son testament et fait nommer son ami Khamenei comme Guide. Puis grâce à ce dernier et l’ayatollah Jannati, président du Conseil des Gardiens de la constitution, ainsi que Moussavi (alors 1er ministre) il a modifié la constitution pour octroyer les pleins pouvoirs au Conseil de Discernement de l’Intérêt du Régime (CDIR), un organe qu’il avait créé auparavant. Devenu ainsi officiellement la patron du régime, il a changé d’approche en tentant de duper les Américains avec une fausse modération. Mais Washington n’a pas marché. Il l’a même placé sous mandat d’arrêt international. Menacé d’extradition par des rivaux, Rafsandjani leur a offert des sièges du CDIR, avant de retenter la même ruse de modération avec le mollah Khatami, l’un de ses employés des services secrets. Mais ce fut encore un échec. Rafsandjani est revenu à une politique dure grâce à Ahmadinejad, un autre de ses employés des services secrets. Il a également dû offrir la direction des négociations avec Washington à son rival de toujours Ali Larijani. Ce retour à une politique a été encore une erreur car elle a permis à Washington d’évoquer des frappes préventives, de transférer le dossier au Conseil de Sécurité et ainsi légitimer ses sanctions à venir. Le régime a été confronté à un boycott plus fort de ses manifestations officielles par les Pasdaran de base, les mollahs de base, les commerçants du Bazar et ses propres hommes d’affaires. A l’adoption des premières sanctions financières lourdes, les ruptures internes se sont multipliées : il est devenu évident à tous les dirigeants qu’ils devaient négocier leur fuite avec Washington avant que le régime rongé à la base ne s’effondre. Les dirigeants ont adopté un plan économique de libération des prix pour limiter le pouvoir d’achat et ainsi limiter leurs dépenses d’approvisionnement sans risquer de se retrouver avec pénuries susceptibles de déclencher un soulèvement fatal. Mais cela ne permettait que de retarder la chute. Rafsandjani a alors écarté Ali Larijani afin qu’il ne puisse le devancer dans les marchandages avec Washington. Ali Larijani a tenté de revenir en révélant les détails de la corruption des membres influents du CDIR. Un certain Tavakkoli, agent régulateur de Londres au sein du régime, a neutralisé Ali Larijani en discréditant son premier lieutenant Kordan. Puis Londres a aidé Rafsandjani à mettre en scène, grâce à la BBC, une fausse révolution de couleur dirigée par le fidèle Moussavi, pour régénérer le régime divisé et aussi pour duper Washington et l’amener à geler ses sanctions. Mais le projet a échoué car le peuple, autorisé à manifester, a crié Mort à la république islamique et les centaines de milliers de Pasdaran de Base n’ont pas bougé, apportant de facto leur soutien à un changement de régime. Rafsandjani mis en danger par ce nouvel échec a cédé le pouvoir judiciaire au clan Larijani. Puis il a tenté de parvenir à un gouvernement hybride composé de ses pions et des pions américains, mais le peuple et les dissidents internes n’ont pas suivi. Mais ils ont confirmé leur envie de changement par la célébration de l’anniversaire de Reza shah, le fondateur de l’Iran laïque et moderne. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à vendre leurs avoirs et à acheter de l’or et des dollars pour quitter le régime totalement rongé de l’intérieur. Les Larijani et les Chefs Pasdaran ont joué la carte de l’intimidation Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour tenter de passer un deal avec les Américains. Les Chefs Pasdaran (qu’il allait sacrifier) se sont ralliés à Ali Larijani. Ils ont joué la carte de l’intimidation contre Rafsandjani et sa famille, ainsi que contre les candidats à la fuite, mais ils n’ont jamais pu aller très loin par manque de troupes et par peur de déclencher une panique plus forte. Mais en décembre dernier, alors qu’ils se débattaient à coup d’« annonces de répression exemplaire », Rafsandjani a compris qu’il n’obtiendrait aucune garantie des Américains. Il s’est mis à parler de Réconciliation nationale et son Mouvement Vert a scandé « Mort à la République Islamique ». Il se ralliait au peuple pour obtenir son pardon ! Une forte participation des médias britanniques en persan à ce « mouvement de déviation » laissait supposer que les Britanniques étaient impliqués. Dans leur cas, il ne s’agissait pas d’obtenir le pardon des Iraniens, mais de saborder le régime islamique affaibli afin qu’il ne retombe pas entre les mains des pions Washington (présents en Iran et au sein de l’opposition en exil). Les nantis du régime ont apprécié ce projet, mais pas les Larijani et certains Chefs Pasdaran dont les noms restent associés aux répressions. Rafsandjani a tenté de déclencher une crise grâce à l’adoption de mesures économiques impopulaires par son pion Ahmadinejad afin de pouvoir entrer en scène au côté du peuple. Les Larijani ont arrêté Mehdi Rafsandjani pour corruption. Jannati, le président du Conseil constitutionnel et complice de cette corruption, a lâché Rafsandjani. Les Britanniques ont tenté d’accélérer le « mouvement de déviation » par le boycott de l’anniversaire de la révolution islamique par le clergé. Rafsandjani a aussi changé de scénario de déviation : l’intégriste Ahmadinejad a été mué en quasi-opposant au système islamique (et le clergé complice de Londres n’a nullement protesté). Fin février, la situation du régime s’est dégradée suite à l’émergence d’une contestation populaire très forte notamment des attaques contre le régime et ses mosquées à Ispahan. Par ailleurs, le peuple, les Pasdaran de base, mais aussi les mollahs de base ont aussi rejeté la déviation opportuniste de Rafsandjani et ses lieutenants. Puis, les ouvriers ont pris le relais par d’importantes grèves... Dernièrement, Ahmadinejad a également été tabassé par des gens en colère lors d’un voyage présidentiel ! La panique interne a alors explosé. Rafsandjani a craint que ses lieutenants ne le lâchent ou ne le sacrifient : il a décidé d’intervenir directement en se représentant aux élections avec l’arrière pensée qu’il peut dans ce rôle, négocier directement avec Washington ou dévier d’une manière opportuniste ! La semaine dernière, Washington qui ne veut pas de cette déviation, ni de négociation (sur cette base), mais une capitulation a tenté de prouver l’impuissance du régime en plastiquant par ses sbires sunnites un mausolée chiite en Syrie et en bombardant par ses alliés Israéliens le dépôt de missiles destinés au Hezbollah. Il entendait intimider les gens du régime, mais non seulement, il n’y a pas eu de manifestations pour le Hezbollah, mais également, il n’y a rien eu pour la défense de la religion. L’affaire a surtout confirmé la rupture du peuple avec le régime et avec l’Islam ! Les dirigeants ont pris conscience de l’ampleur de leur isolement et de leur vulnérabilité. L’affaire a confirmé la nécessité de détenir la présidence pour avoir un accès privilégié à un deal avec Washington ! Peu avant le début des dépôts de candidatures, les Larijani ont commencé le procès de Mehdi, le fils de Rafsandjani. La panique a atteint un niveau monstre au point que les Larijani ont dû arrêter le procès ! Rafsandjani a eu la voie libre pour confirmer sa candidature... © WWW.IRAN-RESIST.ORG
Iran : La vérité sur le Comodo Hacker Un Iranien de 21 ans a revendiqué le piratage de certificats de sécurité SSL de sites comme Gmail, Yahoo ! Mail, Hotmail ou Skype. Les Occidentaux parle d’un acte pour venger Stuxnet alors que ce virus n’a pas pu infecter le programme nucléaire iranien car ce programme n’utilise aucun ordinateur Siemens depuis 33 ans. Le motif de ce piratage est dans sa date, le 15 mars, date à laquelle les Iraniens manifestaient leur rejet du régime en célébrant la fête du Feu. Téhéran voulait bloquer l’envoi vers l’étranger de témoignages par mail ou de vidéos par fichiers joints via Skype. En, revendiquant l’attaque, le régime laisse supposer qu’il peut recommencer. C’est une manière d’intimider les opposants. En savoir plus… IRAN : STUXNET SPREADING METHOD IS SOLVED © IRAN-RESIST.ORG – October 7, 2010 | Recently, based on American information source (Symantec), Western media have been relentlessly telling about the sabotage of the Iranian nuclear programme by Stuxnet virus which is considered to have contaminated around 30,000 laptops belonging to the employees of Buchehr power plant. In a past article, we highlighted the inconsistencies of the first American tale of such contamination. The Western media machinery went back onto the offensive with new American expertises and reported exactly the same conclusions. This intrigued us. By examining unvarying conclusions, we noticed there was a defect : they tell about Buchehr ! However, the Iranian nuclear programme which is facing American sanctions is entirely independent from Buchehr and is located somewhere else in Natanz, Tehran or even in Esfahan and it is ongoing. The authors of the Stuxnet campaign are trying to make people confused. This doesn’t happen by chance but at a time when Washington needs an entente with the mullahs and tries to avoid any conflict in order to continue dialogue. Iran : La méthode de contamination de Stuxnet est percée ! Actuellement, sur la base d’informations d’origine américaine (Symantec), tous les médias occidentaux évoquent sans cesse le sabotage du programme nucléaire iranien par le virus Stuxnet qui aurait contaminé quelque 30,000 ordinateurs portables des employés de la centrale nucléaire de Bouchehr. Dans un premier article, nous avons souligné les incohérences du premier récit américain de la contamination, la machine médiatique occidentale est revenue en force avec de nouvelles expertises américaines pour évoquer exactement les mêmes conclusions. Cela nous a intrigués. En nous concentrant sur ces conclusions invariables, nous avons constaté un défaut : on parle de Bouchehr ! Or, le programme nucléaire iranien qui est sanctionné par les Américains est totalement indépendant de Bouchehr et se trouve ailleurs à Natanz, à Téhéran ou encore à Ispahan et il se porte très bien. Les auteurs de la campagne Stuxnet tentent de créer une confusion. Cela n’arrive pas fortuitement, mais à un moment où Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs tente d’éviter le conflit pour continuer le dialogue. Iran : Les mauvaises informations (sur Stuxnet, Sakineh, Derakhshan et Total) Depuis des mois, le régime a perdu le contrôle sur ses jeunes miliciens. Ces derniers avaient notamment refusé de participer à la répression du soulèvement populaire de l’été 2009. A présent, le Bazar, allié historique du clergé et du régime, est en grève et n’abandonne pas malgré les intimidations et les menaces. Le régime des mollahs est en difficulté. Les Américains qui ont besoin d’une entente avec ce régime islamiste pour embrigader les musulmans dans le sens de leurs intérêts et les Européens pour qui la chute du régime est synonyme de l’annulation de leurs contrats ne parlent pas de ces difficultés afin que l’opposition ne puisse bénéficier du soutien de l’opinion occidentale. Pour leur grand malheur, notre site évoque la réalité et les attentes du peuple iranien, c’est pourquoi les Etats et les médias occidentaux (parfois en combinaison avec les mollahs) mettent en avant d’autres nouvelles pour accaparer les attentions et les détourner des réalités. Nous avons décidé de faire une liste de ces « mauvaises » informations dont il faut se méfier. C’est là une occasion pour rappeler les noms des lobbyistes non déclarés du régime des mollahs qui sont parfois financés par Washington ! Iran : Défendons Derakhshan, un fan de lapidation ! L’espace médiatique français et international est en ce moment mobilisé pour annuler la condamnation à mort de Hossein Drakhshan, qualifié de journaliste et père de la blogosphère iranienne. Or, depuis des années, les opposants iraniens dénoncent ce fan inconditionnel du système islamique comme étant une taupe du régime et le responsable du fichage de milliers de bloggeurs. Cette annonce de condamnation est une mise en scène pour accaparer l’attention de l’opinion internationale sur la défense d’un homme très pro-régime alors que le régime de plus en plus affaibli pend des dizaines de jeunes. Halte à la manipulation. Iran : Qui a peur du missile balistique iranien ? L’agence britannique Reuters a rapporté que Washington avait annoncé que d’après ses estimations, « l’Iran pourrait fabriquer un missile balistique intercontinental en 2015 ». Au cours des 4 jours précédents cette annonce, Téhéran avait déployé des moyens médiatiques peu habituels pour affirmer qu’il avait une très grande puissance de feu défensive pour montrer qu’il n’accepterait aucun compromis même sous la menace d’une frappe. Washington qui court après un compromis n’avait pas réagi aux rumeurs. Pourquoi a-t-il pris le contre-pied de son silence avec l’annonce d’une capacité offensive iranienne ? Serions-nous face à un tournant ? Des explications existent. Elles sont surprenantes. Iran-S300 : Le régime peine à se montrer fort Dans notre article du lundi 19 avril, en nous basant sur des images diffusées la veille à télévision iranienne ou sur les sites des agences de presse iraniennes, nous avons qualifié d’intox la nouvelle diffusée par le site d’Alain Soral à propos de la présence d’une copie iranienne du S-300 pendant le défilé militaire de l’anniversaire de la création de l’armée de la république islamique d’Iran. Nous devons revoir notre jugement car dans la nuit du dimanche 18 avril au lundi 19 avril, des images pirates du défilé ont commencé à circuler sur le net : on y voit la copie iranienne du S-300. C’est ce que l’on peut qualifier d’intox de seconde génération : au lieu de revendiquer une puissance de feu que les experts américains peuvent contester, le régime a fait le choix de laisser dire à des inconnus qu’il avait une telle puissance feu. Le régime cherche et peine à se montrer fort pour se maintenir face aux pressions extérieures. IRAN – INTERNET : FALSE PROHIBITION OF A SITE LINKED TO THE REGIME Tehran announced this week that it broke up an American network of websites which support counter-revolution. Beware, it’s just propaganda ! Iran – Internet : Fausse interdiction pour un site lié au régime Téhéran a annoncé cette semaine avoir démantelé un réseau américain de sites de soutien à la contre-révolution. Attention intox. 16.03.2010 Iran : A propos de l’interdiction ostentatoire des médias Le régime des mollahs vient d’interdire aux Iraniens tout « contact » avec des dizaines d’ONG occidentales ou médias étrangers en persan qui défendent le Mouvement Vert, fausse opposition pro-Khomeiny inventée par lui-même. Il y a là une tentative de blanchiment du Mouvement Vert qui après avoir été boycotté en Iran est discrédité dans l’opinion occidentale en raison de ses prises de positions en faveur de Khomeiny. Mais ce n’est pas tout, il s’agit aussi de faire de la publicité pour deux chaînes proches du régime incluses sur la liste. Iran : Quelques vérités sur le piratage de Twitter Pour bloquer les négociations avec les Six, le régime des mollahs a imaginé le Mouvement Vert, une opposition soi-disant populaire, uniquement hostile à tout compromis sur le nucléaire. En raison de ce profil que l’on retrouve dans ses slogans, il n’arrive pas à mobiliser les Iraniens pour obtenir la légitimité nécessaire à sa mission. En l’absence de cette indispensable mais inaccessible mobilisation, Téhéran a toujours promu ce Mouvement Vert dans le monde virtuel grâce à une équipe de 400 membres qui sont très actifs sur YouTube, FaceBook ou encore Twitter. Suite à des déclarations très pro-Khomeiny, l’équipe a été légèrement remise en cause, Téhéran a simulé une attaque contre elle sur Twitter pour la victimiser. Iran : Le black-out voulu ! Pour bloquer le dialogue avec les Six, le régime des mollahs a imaginé le Mouvement Vert, une opposition soi-disant populaire qui est hostile à toute négociation qui compromettrait le droit à l’enrichissement pour l’Iran. Le problème est que ce mouvement n’attire personne. Pour cacher cette absence totale de mobilisation qui le prive de toute légitimité, le régime a coupé le flux Internet vers l’étranger et interdit aux journalistes étrangers d’aller constater de visu le nombre des participants à cette mascarade. Iran : Great manipulation of western internet users After some mobilization of Western media, the new general procurer of Tehran, Abbas Jaffari Doulatabadi, announced the release of 3 of the 4 journalists who were arrested yesterday at the demonstrations of the 30th anniversary of the capture of the United States’ embassy in Tehran. He specified that he was still detaining a Danish citizen who didn’t have any press card and also the Iranian Farhad Puladi “in order to verify his link with the AFP !” Iran : Le Bonus Facebook Facebook a été interdit en Iran : big consternation ! Facebook a été à nouveau autorisé : big soulagement. C’est le nouveau pari du régime des mollahs : remplacer le vrai Iran qui souffre par un Iran virtuel où la seule source de souffrance serait l’absence d’accès à Facebook, un réseau accessible par moins de 0,02% de la population (contre 18% en France). Iran : Rumeurs à base de Facebook Les médias évoquent en ce moment une interdiction en Iran de Facebook parce que les partisans du candidat soi-disant modéré Moussavi avaient réussi à utiliser ce site pour mieux faire connaître ses positions : Attention au piège ! Iran : Les dernières rumeurs d’une élection sans surprise A l’approche du 12 juin, date de l’élection présidentielle en Iran, les divers médias iraniens (ouvertement liés au régime ou faussement dissidents) sont en ébullition. Il y a des contacts entre les deux : ce que le régime ne peut dire ouvertement le dit via les médias soi-disant dissidents. Les deux types de médias sont en œuvre pour assurer au régime la réalisation de ses deux objectifs : affirmer son caractère démocratique et justifier d’avance les résultats finaux du scrutin du 12 juin. Il en résulte un micmac plutôt amusant. Iran : La semaine en images n°65 La semaine a été écrasée sous le poids des nouvelles concernant Roxana Saberi. Une femme qui en 6 ans de vie en Iran n’a jamais écrit ou réalisé un reportage sur la vraie vie en Iran : la misère, le chômage, les enfants travailleurs, ces 15% d’Iraniens qui ont des casiers judiciaires parce qu’ils se défoncent ou vivent de menus larcins, les 700,000 prisonniers dont la moyenne d’âge est de 24 ans ! Aujourd’hui on parle d’elle comme auteur d’un film engagé sur la jeunesse. Les photos de presse récoltées cette semaine nous permettent d’enguirlander ce film présenté à Cannes. (cliquez sur les images pour les agrandir) Iran : Le sacrifice d’un bloggeur inconnu Omid-Reza Mir Sayafi, un bloggeur iranien (sur rooznegaar.blogfa.com), est mort en prison. Comme cela est déjà arrivé, le récit de sa mort a été romancé afin que ce jeune homme sans histoire puisse être exploité comme le héros martyr des faux opposants liés au régime et ainsi pouvoir rebooster cette dissidence moribonde. Iran : Le régime reconnaît détenir un blogger défendu par RSF Le jour même de la publication par le RSF d’un rapport sur la répression des journalistes et des bloggers, le régime des mollahs a confirmé détenir le bloggeur Hossein Derakhshan, dont le cas est défendu par RSF ! Iran : Une actrice au service de la désinformation Le site d’information Rooz, lié au régime des mollahs, a publié sous le titre d’« une Iranienne à Hollywood », un article sur l’actrice Golshifteh Farahani qui se serait exilée aux Etats-Unis. Ce récit colle parfaitement à notre scénario de la fabrication des « faux opposants mais vrais lobbyistes » en faveur d’une entente irano-américaine. Iran : RSF prime les fausses féministes au BOBs de Berlin Les soi-disant féministes iraniennes de la campagne d’1 million de signatures qui ne dénoncent jamais la vraie condition féminine en Iran ont décidément beaucoup d’amis en occident. Le vendredi 28 novembre, elles ont reçu le soutien des rapporteuses des Nations Unies pour la défense des droits de l’homme. Samedi, elles ont reçu le prix des Reporters sans frontières au sein du concours Best of the Blogs ou BOBs, organisé par Deutsche Welle, la radiotélévision internationale de l’Allemagne. Iran-Derakhshan : On recharge les batteries d’un faux opposant ! Un billet sur www.blog.adminet.fr demande le soutien des internautes pour la libération d’Hossein Derakhshan, un bloggeur iranien partisan de la paix entre les peuples, accusé d’espionnage après un voyage en Israël. L’auteur du billet ignore sans doute que nous avons dénoncé ce personnage comme étant un faux opposant, c’est-à-dire un agent du régime qui infiltre les milieux de l’opposition pour dénoncer les vrais opposants (ce qu’il a fait) ou encore pour écarter les sujets de discussion indésirables : violations des droits de l’homme, pendaisons télévisées, pédophilie dépénalisée, la situation des femmes, des ouvriers et bien d’autres sujets. Iran : Le Buzz du Coran offensé par un ministre pro-israélien Actuellement, l’un des sujets de prédilection des médias du régime est l’affaire du manque de respect vis-à-vis du Coran par le ministre du tourisme, celui qui avait aussi défrayé les chroniques en affirmant son amitié avec les peuples des pays ennemis comme l’Amérique ou Israël. Dans notre première analyse, nous avons évoqué une focalisation abusive sur ce seul responsable, avec l’arrière-pensée d’affirmer l’anti-sionisme du régime, et les images vidéo de l’affaire, déjà publiées sur YouTube, confirment cette hypothèse. Face à Obama, l’Iran joue avec le feu Le régime des mollahs a annoncé ce matin avoir lancé depuis un site proche de la frontière irano-irakienne un missile d’une portée de 2000 km. Iran : Esha Momeni, une féministe modèle L’étudiante irano-américaine Echa Momeni, détenue à Téhéran depuis la mi-octobre, a été libérée sous caution, a déclaré mardi son père à l’AFP, après le versement de 196.000 dollars de caution ! Iran : Les mollahs lancent l’Intifada.com C’est la dernière blague du régime des mollahs : un site consacré au hack des sites sionistes ! Internet-Iran : De faux hackers au service des mollahs Il nous faut saluer l’inventivité des mollahs. Ils mettent en scène des shows médiatiques qui sont censés prouver l’existence d’une évolution démocratique dans ce pays. Il y a un peu de tout dans le casting : des féministes hostiles à la laïcité, des étudiants anti-Ahmadinejad mais pro-Khomeiny, des jeunes bloggeurs qui critiquent le régime mais jamais ses crimes et ses pendaisons télévisées… il ne manquait dans ce casting que des bandits d’honneur, des gibiers de potence du même acabit qui puissent intégrer le casting pour être défendus par les jeunes bloggeurs. C’est chose faite avec des hackers made in régime ! Iran : La semaine en images n°23 La semaine écoulée a été pauvre en images, en revanche, aujourd’hui, le régime des mollahs a prévu de faire pendre 30 condamnés à mort à Téhéran. Il n’est pas certain que les médias du régime diffusent les images de cette pendaison collective. Si c’est le cas, nous les diffuserons la semaine prochaine car cette rubrique n’est pas une mise en images des évènements et sujets que nous avons traités durant la semaine écoulée, mais l’Iran vu par les photographes officiels du régime. L’Iran tel que le régime veut le montrer. Scénario pour un retour des américains en Iran Le soleil brille dans le ciel des amours de Téhéran et Washington. Il y a une semaine, Ahmadinejad invitait Bush à des négociations sans intermédiaire et aussitôt on apprenait la présence d’un émissaire américain à cette rencontre où l’on parlera d’un compromis. Bush ouvrirait même une représentation diplomatique chez les mollahs [1]. On pourrait croire qu’une seule tâche assombrit ce beau tableau de retrouvailles : une critique américaine concernant l’arrestation de 18 étudiants dissidents (dont Mohammad Hashemi et mlle Bahareh Hedayat, deux dirigeants du BCU). Atelier | Iran : la révolution politique ne passera pas par les blogs Les iraniens bénéficient d’une des blogosphères les plus riches du net. Un univers virtuel vaste, mais qui reste peu politisé. Iran : Le faux récit des blogs féminins par le Figaro Delphine Minoui, la correspondante du Figaro à Téhéran est connue pour ses articles qui sont dans la droite lignée des attentes politico-médiatiques du régime des mollahs. Après une longue période de repos, elle revient avec un article qui dépasse nos espérances car il démontre sa méthode très particulière qui consiste à glisser dans ses écrits les noms de personnages que le régime veut promouvoir. Iran : l’Internet est bouclé, on s’attaque aux ordis ! Nous relations ici même dernièrement comment les sites Internet étaient censurés en Iran et nous citions quelques noms de sites, à commencer par le notre, comme mais aussi de beaucoup plus importants Wikipedia, Yahoonews et bien d’autres. Iran : Internet sous scellés Comme de nombreux quotidiens l’ont signalé, le régime des mollahs a réduit l’accès Internet des Iraniens en diminuant le débit. Comme nous l’avions écrit dès le 20 octobre 2006 (lien ci-dessous), l’objectif était de réduire l’accès à des contenus en vidéos (documentaires ou information). Iran : Carton Jaune à Radio Canada La dénonciation de faux opposants est devenue par la force des choses notre sport quotidien. Pour ne pas déroger aux bonnes habitudes nous allons nous pencher sur le cas de Hossein Derakhshan qui vit au Canada. Analyse : Pourquoi l’Iran a-t-il interdit le haut débit ? Selon la version officielle, hélas reprise et répétée sans aucune analyse, le régime des mollahs aurait interdit l’Internet haut débit pour combattre l’influence de la culture occidentale. Quiconque a déjà mangé au restaurant iranien Jet-Set à Paris sait que le régime des mollahs possède une chaîne musicale (TAPESH) qui n’a rien à envier à MTV. On y voit de belles femmes peu vêtues damer le pion à Beyonce, Madonna, Shakira et leurs innombrables clones siliconées. Les blogs contre les média classiques La guerre entre Israël et le Hezbollah, plus que de déstabiliser le Proche-Orient, sème le trouble parmi les médias traditionnels. Depuis les bunkers israéliens en Galilée, les cyber cafés à Beyrouth ou les universités américaines, une nuée de bloggers a réussi à ébranler les sources d’informations les plus fiables du monde, trop vite enclines, selon eux à diaboliser Israël. Iran : Pourquoi le régime a ramassé les antennes satellites On ira tous au paradis ! C’est sous ce titre qu’un Iranien a fait parvenir un reportage [2] plein d’ironie et agrémenté d’images sur les activités des Bassidjis, ces miliciens teigneux des basses oeuvres du régime des mollahs. C’est donc son texte et ses illustrations que nous vous retranscrivons même si nous n’avons pas réussi à faire ressortir l’humour du propos aussi bien que nous l’aurions souhaité. | le texte suivi de nos commentaires sur les raisons de ce ramassage musclé dans le contexte actuel | Lettre d’un ami en exil : S’il n’y avait pas eu la révolution... Avez-vous déjà songé à ce que serait peut-être le monde si la révolution islamique n’avait pas eu lieu ??? internet : Un programme pour contourner la censure Un groupe de l’Université de Toronto s’apprête à lancer un programme informatique dans le but de contrer la censure sur Internet imposée par des pays comme la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. Mollahs Spoofeurs ! La presse américaine a révélé que le Pentagone aurait subit des attaques de la part de pirates, probablement chinois. L’information, relayée par le Washington Post, laisse entendre que plusieurs sites de Département de la Défense, ainsi que des Affaires étrangères, de l’Energie et de la sécurité intérieure auraient été « visités » par des pirates à la solde du régime communiste. [Retour à l'index des mots-clés] |