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2 - 09.08.2007
Iran : Le décodage d’un sondage placebo

Comme vous le savez, les Américains ont imposé des restrictions bancaires contre les mollahs, mais en revanche le régime n’a pas encore écopé de sanctions économiques ou d’un embargo sur certaines de ses exportations. Malgré l’absence de sanctions significatives, l’économie iranienne va de mal en pis. Face à cette situation, les mollahs ont choisi d’ignorer la réalité.


2 - 09.09.2008
Iran : Début fulgurent de la pré-campagne éléctroale

Suite à l’échec de la tentative de coup d’Etat rampant de Larijani et la disgrâce de ce dernier, le régime s’était vu contraint de continuer le scénario d’une nouvelle « présidence conservatrice » avec Ahmadinejad . Dans son empressement, le régime a presque réélu ce dernier au détriment des shows médiatiques qu’il affectionne pour revendiquer l’existence d’une démocratie en Iran. Pour éviter une campagne morose et prédéterminée, le régime a pris des dispositions : des voix aux intonations préélectorales se lèvent contre Ahmadinejad, et parmi eux, il y a celle de Hassan Rowhani, ex-négociateur nucléaire sous Khatami qui aujourd’hui occupe la direction du centre des études stratégiques du Conseil du Discernement.


2 - 30.05.2016
Iran : La semaine en images n°430
La saison des sacrifices !

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée par le peuple, cela va de soi, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien les supposés alliés politiques des mollahs (les réformateurs) que leurs rivaux les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce à leur plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) afin de les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister face à une action populaire plus forte.

Washington, inquiété par la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs n’avaient pas osé cette petite ouverture de peur que le peuple puisse trouver la possibilité de manifester contre eux. Les Européens avaient aussi refusé la miette que leur jetait Washington. De plus, les Arabes menés par l’Arabie Saoudite avaient tenté de contrer le deal en insistant sur le terrorisme régional des mollahs !

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, signifiant la normalisation des relations entre les deux pays, un processus d’ouverture et de « démocratisation reconnue par Washington » permettant aux mollahs et associés d’espérer une certaine immunité et la possibilité de partir sans peur. Ils s’étaient tous accrochés à cette illusion et avaient tous cessé leurs oppositions aux marchandages pour bénéficier de ce plan qui n’avait aucune garantie.

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington pouvait enfin espérer une révolution de couleur en faveur de ses pions islamo-bcbg. Il avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations des Arabes.

Les Français inquiets pour leurs contrats avaient fait mine de revenir pleinement en Iran. Les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoirs toujours trahis leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et obtenir plus de garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées de facto.

Washington qui ne peut le leur accorder a été très fâché par leur attitude. Ils les avaient punis légèrement en reprenant la promesse de l’accès au circuit du dollar pour les ramener à la raison.

En l’absence d’un changement, Washington avait souligné ses limites en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leurs premiers attentats internationaux au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme qui les conduiront tous devant les tribunaux internationaux...

Mais, Washington a gardé cette option en réserve, car cela pouvait aussi bloquer définitivement le deal qu’il recherche, proposant le dialogue. Les mollahs, conscients de l’intérêt de Washington pour ce deal et la gravité de situation pour eux-mêmes, ont accepté ce dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus !

Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, ont craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils ont alors tiré sans ramdam un missile capable de porter une tête nucléaire, lançant un avertissement discret, qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington a esquivé. Moscou a révélé le tir. Washington a encore nié...

Les chefs Pasdaran ont tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington.

Les 5-1 ont alors bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle onusien (par le processus 5+1). Les mollahs coincés entre les 5-1 et les chefs Pasdaran devenus instables par peur ont tenté de se maintenir et débloquer la situation en appelant à l’unité et choisissant la fuite en avant en dénigrant le TNP et évoquant implicitement le droit au nucléaire militaire !

Washington a esquivé leur propos en insistant sur la neutralisation technique de leur accès à la bombe grâce au dialogue (combinant les sanctions et les menaces). Kerry a également parlé du droit au business avec les mollahs, donc l’accès au circuit du dollar avant une dernière rencontre avec Zarif et de nouvelles médiations notamment via le président sud-africain Zuma puis le mae d’Uruguay pour éloigner le régime de sa focalisation encombrante sur le Moyen-Orient.

Mais les mollahs, convaincus, par l’intérêt de Washington pour un deal ont continué leur chantage, en se focalisant encore sur le Moyen-Orient et en évitant de choisir les modérés pour les vainqueurs de leur Parlement et enfin en flirtant avec Moscou et Pékin !

Mais les mollahs n’ont rien obtenu de ces derniers. Washington les a aussi punis en apportant encore son soutien au verdict de terrorisme, en parlant brièvement de leur test de missile quasi nucléaire et en excluant toute aide de la part de la banque mondiale. Avant de leur proposer une porte de sortie par un deal facile avec Corée du Sud contre la Corée du Nord !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs avaient rendez-vous avec les Sud-Coréens. Peu avant leur arrivée, ils ont annoncé une possible victoire des modérés, se montrant prêts à aller vers un deal ! Les chefs Pasdaran, les nantis ripoux, les fondamentalistes et en enfin, les alliés intégristes du régime ont craint d’être sacrifiés et se sont à s’agiter.

Parmi eux, l’allié irakien du régime Moqtada Sadr a attaqué le Parlement de son pays avec des slogans favorables aux mollahs pour saboter leur deal avec Washington. Plus fort encore, les chefs Pasdaran ont éliminé le garde du corps personnel du Guide pour montrer qu’ils étaient prêts à renverser le clergé. Les mollahs ont renoncé à leur Parlement modéré !

Washington a tenté d’intimider les chefs Pasdaran, en soulignant leur terrorisme et en les menaçant de nouvelles sanctions, donc une totale exclusion des bienfaits d’un deal, s’ils organisaient de nouvelles manœuvres dans le golfe Persique. Puis Washington a proposé un deal via la Malaisie, plaque tournante de blanchiment d’argent des patrons du régime et des nantis ripoux, pour éliminer toute opposition au deal. Les mollahs n’ont pas défendu les chefs Pasdaran et ont continué à marchander leur sauvetage par un deal via la Malaisie.

Les chefs Pasdaran ont saboté de deal en prouvant qu’il s’agissait d’achever le régime et les mollahs y ont renoncé. Ils ont aussi puni les mollahs en boycottant la réunion de solidarité à l’occasion de l’anniversaire de Mahomet. Les mollahs ont dû durcir leur discours pour récolter des soutiens d’Assad, du Hezbollah ou des Russes, mais n’ont rien obtenu de leur part.

Washington a tenté le deal en remettant en cause son verdict sur le terrorisme par ses alliés « les non-alignés » mais aussi par la promesse d’assouplissement des sanctions pétrolières adoptées au motif du terrorisme en rappelant son accord pour les investissements en Iran alors que le régime allait organiser une exposition pétrolière à Téhéran.

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs attendaient des sous, ils ont mis les manettes à fond pour passer du Parlement divisé au Parlement modéré, ce qui a encore engendré de graves crises internes. Les mollahs ont dû sans cesse naviguer entre la modération et la surenchère. Voici le récit en images d’une semaine de crises et de bouleversements qui ont bien desservi les mollahs et leur régime.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 16 mai 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.


2 - 05.09.2008
Iran : Brèves économiques n°1

La situation économique iranienne est de plus en plus alarmante et chaque jour, un nouveau fait donne une preuve supplémentaire de l’aggravation de la situation. Nous avons décidé de les collecter et de vous les exposer dans un ensemble de brèves économiques.


2 - 25.08.2007
L’Iran met mollement en garde les banques allemandes

La Banque centrale iranienne vient de réagir à la décision de la Dresdner Bank de quitter le marché iranien comme l’avaient fait au début du mois d’août la Deutsche Bank et la Commerzbank. Il s’agit néanmoins d’une molle protestation car l’Allemagne est le plus important partenaire commercial du régime des mollahs et ce dernier ne peut se permettre de menacer vigoureusement ce pays.


2 - 15.01.2016
Iran : Semaines n°411
La coalition des vaincus


Nouveau Résumé Historique (écrit le 07.01.16)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétromonarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani , pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% !

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, puis à Vienne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington.

Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autres par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien et retrouver Washington et l’obliger grâce à une escalade sur le thème de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient obtenir des garanties de sécurité fermes et définitives par l’annulation de toutes les sanctions pour quelques motives que se soient tout particulièrement au motif du crime imprescriptible du terrorisme !

Or cette diplomatie poussive qui n’a jamais fonctionné car Washington ne peut avoir un avenir en Iran ou ailleurs s’il accordait ce genre de garanties à ses ennemis la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand krach boursier ! Les mollahs persistaient dans une voie impossible et vouée à l’échec : la panique interne a explosé !

Washington a d’ailleurs continué ses médiations avec des promesses d’investissements ou une coopération contre Daesh, offrant de facto aux mollahs un exil acquis en Irak ou dans les Emirats ! Il a aussi tenté de sortir de l’Accord imposé par 5-1 par la soi-disant opposition du Congrès...

Mais les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité à laquelle Washington n’a pu échapper ! Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde.

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliard tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires hostiles à la gestion exclusive des mollahs. Ils ont voté contre l’avis du chef du Parlement une commission de vérification de l’Accord de Vienne soulignant sa contradiction avec les lignes rouges du régime ! Ce front de jeunes serviteurs révoltés avait une double légitimité religieuse et électorale et le soutien des ripoux paniqués pour prendre la direction du régime !

Le clergé s’est détourné de son pion Rohani pour ne pas couler avec lui ! Rohani a remis en cause l’autorité du clergé sur les élections...

Le système étant proche de l’explosion, les Anglais se sont empressés de revenir en Iran pour orienter le changement de régime dans le sens de leurs intérêts. Ce retour intéressé a aggravé la panique... les Français ont programmé une visite avec ses plus grandes entreprises pour grappiller des marchés au détriment des Américains et aussi ses (propres) camarades des 5-1 !

Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs via une inspection du site militaire de Parchin par les mollahs eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano !

Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, jouaient de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens et leurs alliés !

Les mollahs désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont alors essayé de marchander des garanties françaises en échange de la lutte contre Daesh après les attentats de Paris, mais les rivalités entre clans ont fait échouer ce plan.

Les mollahs, alors humiliés en plus par des boycotts internes et populaires de grands faits de l’islam et surtout du chiisme, se sont alors sans cesse tournés vers Poutine, tout en flirtant avec Washington, car ils ont peur de perdre les fortunes de corruption déposées dans les banques occidentales. Poutine a refusé de les aider et Washington les a punis par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal.

Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport pesant d’Amano.

Washington a repris la main en accusant les mollahs d’avoir violé la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les missiles balistiques pour évoquer de nouvelles sanctions à leur encontre et contre les 5-1 en réduisant la possibilité d’investissements en Iran par la limitation des visas de voyage pour leurs citoyens businessmen vers son territoire ! Les Français et les Anglais ont rejoint l’accusation pour ne passe laisser Washington mener le jeu et déblayer le terrain pour ses propres investisseurs. Les Russes et les Chinois ont laissé faire pour la même raison !

Washington a encore repris la main en retardant l’application de la loi et reprenant ses marchandages avec les mollahs en marge d’une réunion pour leur adhésion à l’OMC.

Les mollahs très en difficulté sur tous les fronts ont annoncé l’ouverture grandiose des candidatures aux élections pour se dire populaires et affirmer leur primauté politique. Puis ils ont menacé d’arrêter l’accord et l’apaisement sur le nucléaire si Washington n’annulait pas toutes ses sanctions. Washington a puni ce retard dans ses projets stratégiques en humiliant le régime par l’élimination de ses fans au Nigeria et surtout en faisant adopter par Obama la loi de réduction d’accès des businessmen étrangers en Iran !


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs et leurs faux frères les Pasdaran n’ont pu riposter au massacre de leurs fans nigérians car ils n’ont plus de troupes. Ils n’ont même pas pu organiser de manifestations de protester.

Par ailleurs, ils n’ont pu aussi trouver des partisans pour manifester contre la dernière sanction de Washington ! Tous ont zappé cette sanction.

Une délégation française était à Téhéran . Ils ont essayé de l’utiliser pour provoquer Washington. Mais ils n’y sont pas arrivés. Ils étaient battus sur tous les fronts. La situation du régime se dégradait. Les tensions internes se sont amplifiées. La panique s’est intensifiée également à la bourse.

Washington a tempéré le jeu en évoquant le refus de Kerry d’appliquer l’ordre d’Obama ! Rohani, le pion des mollahs, a utilisé l’annonce pour crier victoire, mais les chefs Pasdaran soulignèrent l’irrégularité de la démarche de Kerry et continuèrent à l’attaquer Rohani pour sa mauvaise gestion. Ils l’ont aussi accusé de chercher à dévier de la ligne anti-américaine du régime. Ils ont insisté sur leur attachement à la date de 9 Dey (30 décembre) qui marque la fin de l’agitation née de la fausse révolution de couleur en 2009 par le clergé sous la direction de Rafsandjani. Les Parlementaires indociles (aux mollahs et à Larijani) ont rejoint les chefs Pasdaran contre le clergé !

Washington a puni ce durcissement par une loi ordonnant la saisie de 1,72 milliard de dollars des avoirs étrangers du régime pour payer les diverses victimes américaines des attentats terroristes du régime.

Le clergé a souligné son attachement à 9 Dey et sa célébration (prévue dans quelques jours) pour calmer les accusations à son propre encontre et bénéficier de l’apport des chefs Pasdaran pour cette célébration. Et pour éviter des fausses notes et de nouvelles crises internes. Les autres clans se sont sentis exclus et ont aussitôt repris les critiques contre Rohani !


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs et leurs associés devaient oublier leur querelle pour célébrer leur unité et leur attachement à résister à Washington et ses offres par la célébration de l’anniversaire de Mahomet, puis organiser la conférence de l’unité de l’islam et enfin commémorer la fin de l’agitation née de leur propre fausse révolution de couleur en 2009. ils n’ont su surmonter leurs différents. La panique a repris le dessus.

Le clergé a vomi ses chefs Pasdaran pour essayer d’autres manœuvres et d’autres alliances. Il n’a su trouver la bonne combinaison et a fini le nez dans ses vomis politiques. Voici le récit en images d’une semaine de revers attendus et d’improvisations lamentables. Et tant mieux !


2 - 30.01.2015
Iran : La semaine en images n°362
La bourse ou la vie !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 26.01.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’es pas pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris ontpréféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran (en tout 600 personnes).

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue.

La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour proposer un apaisement aux mollahs en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en proposant un dialogue en direct à Oman, mais sans proposer les garanties souhaitées par les mollahs criminels pour abandonner le pouvoir.

Washington, trouvé la solution, dans une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai de 7 mois au régime islamique au prétexte de sa bonne coopération !

Puisque le peuple ne marchait pas dans la combine d’une révolution de couleur, Washington a alors tenté de recycler les mollahs en démocrates en les aidant à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Mais les responsables, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 30% !

Dernièrement, le régime a constaté son impopularité par le boycott à 100% des deuils chiites d’Arbaeyn, la mort Mahomet et la fondation du Califat par ce dernier. Les mollahs, les Pasdaran et les Larijani se sont alors enfin unis pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker politique. La coalition a alors tenté de faire vibrer l’Arc chiite. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Le régime s’est retrouvé sans son joker tactique du terrorisme.

Les chefs Pasdaran ont alors tenté de sauver leur peau en proposant via le faux opposant Nourizad un projet de pilotage du régime vers la démocratie ! Washington n’a pas suivi. Ils ont accusé le clergé de corruption pour le supplanter et accéder aux négociations avec Washington. Les Larijani n’ont pas suivi. Ce dernier a décidé de profiter de la fracture entre les mollahs et leurs bras armés !

Les mollahs et les Pasdaran, les frères ennemis du régime islamique, se sont retrouvés pour provoquer ensemble un méga escalade par l’attentat contre Charlie hebdo au moment de leur journée pour l’unité de l’Islam chiisme et sunnisme contre l’Occident ! Le Hezbollah et la Syrie ont condamné l’attentat. La France s’est gardée d’accuser les mollahs malgré le fait qu’ils aient été les seuls à justifier l’attentat. Washington a aussi esquivé privant les mollahs & co de leur tout du terrorisme dans l’espoir qu’ils se plient à ses plans pour eux. Le régime s’est retrouvé seul et sans issue. Les 600 du pouvoir se sont mis à tout vendre et acheter des dollars. La bourse a chuté de 86% et le dollar a augmenté. mais le régime est intervenu pour acheter les actions et distribuer des dollars par chers afin d’éviter son effondrement ! Mais en agissant ainsi il a vidé ses réserves affaiblissant ses chances !


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, Washington et les 5+1 ont proposé de nouvelles négociations aux mollahs ainsi ruinés et désespérés. Les chances du régime étaient minces. Rohani a d’abord reculé en évoquant un référendum pour avoir l’avoir du peuple sur le nucléaire. Ses patrons et ses camarades ont eu peur que le vote ne se transforme en plébiscite contre le régime.

Rohani a docilement oublié son référendum motivé par la peur et a parlé d’n renforcement des activités nucléaires pour provoquer une escalade et forcer Washington à reculer. Washington a esquivé. Les nantis (dirigeants affairistes) paniqués ont perdu tout espoir ! La bourse a sans cesse chuté ! Les ouvriers Iraniens ont aussi entamé des grèves et des manifestations hostiles au régime ! Larijani a tenté de conduire le faux opposant Moussavi devant le tribunal pour l’éliminer et se poser en unique recours. La bourse a continué sa chute vertigineuse.

Rohani a alors attribué la chute au mécontentement des raffineries iraniennes. Il a annoncé une forte baisse du prix du gaz (1/60 du prix international) offrant à ses camarades la possibilité pour les étrangers d’intervenir sur ce secteur et au régime la possibilité de remplir ses poches et se doter de nouveau soutiens diplomatiques. Sûr de succès de ce projet, il alors vite annoncé de grands projets et tenté de régler des comptes !

La bourse a cessé de chuter ! Mais la Russie s’est fâchée par cette concurrence déloyale sur le marché du gaz ! Les Français et les Allemands, principaux bénéficiaires, du contrat gazier des mollahs, n’ont pas signé. Rohani n’a pas pu raviver le joker pétrolier !

La bourse chuté encore ! Le régime a multiplié les provocations pour inverser les vapeurs ou saboter les négociations où il n’avait pas chance, mais n’a pu y parvenir. Washington a maintenu le cap du dialogue sous la pression...


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le mae du régime affaibli devait encore retrouver Kerry à Paris.. De nouvelles grèves ont aggravé sa situation économique. Le régime devait fuir le dialogue où il n’a aucun a atout. La guerre interne a repris. La date négociations a été avancée ! La panique a augmenté les nantis paniqués issus du régime. La bourse a sombré dans le chaos mettant en évidence l’absence d’espoir au sein régime !

Voici, le récit en images d’une semaine très agitée pour les mollahs ruinés et désespérés.


2 - 07.02.2006
Les dessous de la Révolution de Khomeiny . . . Le Vendredi Noir

Le vendredi 8 septembre 1978 est surnommé le vendredi noir. « C’est le jour où l’armée iranienne a ouvert le feu sur le Peuple. Le 8 septembre est la date officielle du début de la répression du mouvement révolutionnaire islamique par le Chah et son armée ». Cette version très répandue est néanmoins contestée par les Iraniens eux-mêmes, par ceux qui y étaient ce jour-là, par les preuves contradictoires et par de nombreux ouvrages en persan ou en français.


2 - 11.10.2017
Semaine en images n°497 :
La voie express Rafsandjani

Dès le début de cette année 2017, les mollahs-agitateurs qui s’étaient retrouvés sous la menace l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient, très vite, renoué avec le terrorisme pour intimider ou désorganiser la région et empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leurs rôles dans leurs attentats tout en les punissant par un avis négatif du GAFI (FATF) puis en se rapprochant pour engendrer une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie.

La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani. Washington avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique.

La condamnation sans appel des mollahs avait galvanisé les opposants internes. On avait assisté à des agressions remarquables des responsables du régime par des civiles ou de jeunes miliciens. Par ailleurs, la désignation des mollahs comme patrons de tous les terrorismes islamiques avait éloigné certains experts du réseau Brzezinski des ténors de ce réseau comme McCain ou Hillary Clinton. Ces derniers se voyant en danger avaient adopté des sanctions contre les mollahs tout en pénalisant Poutine pour que leurs sanctions ne profitent pas à Trump et à ses projets.

Les Anglais (protecteurs initiaux des mollahs et exclus de ses plans) avaient aussi aidé Trump en lui proposant de contourner la résistance des ténors du réseau Brzezinski en renforçant ses liens internationaux avec les autres grandes puissances pour faire pression sur le régime par l’inspection des bases militaires du régime incluse dans l’accord de Vienne. Trump lui-même avait complété cette démarche en impliquant ces grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Pris ainsi à la gorge, les mollahs avaient changé de discours lors de la cérémonie de la validation de l’élection de leur pion Rohani, en demandant de manière très opportuniste et par son intermédiaire à tous leurs agents de ne guère contrarier le peuple et ses aspirations. Certains hauts responsables avaient doublé les mollahs en devenant des partisans du peuple !

Rohani avait alors abandonné la piste de la capitulation opportuniste en optant pour des nuisances diplomatiques contre les États-Unis, l’Europe et la Russie pour les contraindre à reculer, mais avait seulement renforcé la coalition de 3 puissances contre le régime.

Les mollahs étaient encore plus en danger. Leur pion Rohani avait tenté d’obtenir le soutien de la France par un contrat avec Renault, mais il ignorait que cela ne se pouvait, car Ghosn avait signé pour contrarier Macron. Son échec avait remis en cause sa capacité à gouverner le pays en ce temps de crise potentiellement fatale au régime. Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de provoquer une forte escalade bénéfique par une collision avec la marine de guerre américaine, mais ils n’y étaient pas arrivés. Une nouvelle fusillade entre les officiers avait alors souligné la fragilité du régime... Le Parlement avait mis en doute les choix de Rohani pour son cabinet. Le clergé avait alors opté pour l’invention d’un jeune martyr zélote mort en héros en Syrie afin de nier son échec sur tous les plans et prétendre qu’il pouvait rebondir grâce à une troisième génération révolutionnaire et islamiste.

La semaine dernière (11-18 Août 2017 / 20-27 Mordad 1396), en réaction à l’incapacité des mollahs et des chefs Pasdaran de faire quelque chose, Ali Larijani avait trahi ces derniers en se rapprochant de Rohani et son ministre de pétrole Zanganeh pour une sorte de Coup d’Etat de salon...


2 - 16.01.2013
Iran : La semaine en images n°256

intro de base pour comprendre la situation,
mise à jour chaque semaine avec de nouveaux éléments après ce module [+].
Avec une nouvelle analyse inédite des événements de la semaine précédente.
En rouge : les éléments qui, cette semaine, ont été d’actualité.

Le signe § donne droit à des tiroirs d’infos.

Origines de la crise. En 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable entre autre d’avoir créé l’OPEP) pour installer à sa place leurs pions islamo-fédéralistes de NEHZAT AZADI (Mouvement pour la Liberté) et sa branche armée, l’OMPI (pions tous issus du parti islamo-nationaliste de JEBHEH MELLI d’obédience britannique).

Ce projet appelé Ceinture Verte (en réf. à l’Islam) devait provoquer une vague islamiste déstabilisatrice en Asie Centrale, au Moyen-Orient et en Afrique, afin d’éliminer les zones d’influence des Soviétiques, mais aussi des Britanniques et permettre l’implantation des compagnies pétrolières américaines.

Les Britanniques se sont empressés de s’associer aux Américains pour inclure leurs pions iraniens à savoir les mollahs influents, les clans féodaux, les Bazaris et leurs nervis, les cadres du TOUDEH et de JEBHEH MELLI avec la ferme intention de les utiliser pour évincer les pions de Washington.

Ce coup d’Etat interne a été réalisé par Rafsandjani, le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny, par assassinat les pions de Washington, mais aussi par l’attaque contre l’ambassade américaine.

En échange de ce service inestimable, Rafsandjani a été autorisé d’écarter des mollahs plus hauts placés comme Montazeri ou encore Morteza Mottahari, (le beau-père et protecteur d’Ali Larijani), l’idéologue de la Tutelle du clergé sur le pouvoir.

Rafsandjani a ainsi pu pour accéder à tous les postes clefs comme le ministère de l’intérieur, les services secrets des Pasdaran ou encore le ministère de guerre qui ont fait de lui le patron non officiel du régime et de tous les bons business (pétrole, automobile, alimentation). Rafsandjani est ainsi devenu le patron occulte du régime au détriment de nombreux membres influents du clergé.

En réponse à son coup anti-américain, Washington a alors commencé à sanctionner le régime pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour forcer les dirigeants (Rafsandjani et ses complices) à accepter un apaisement, puis la normalisation des relations pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via des élections libres (une révolution de couleur).

Rafsandjani et ses complices se sont alors lancés dans des actions terroristes anti-américains et ont aussi tissé des liens économiques forts avec les Etats Européens pour acheter leur protection diplomatique.

Ce choix diplomatiquement clientéliste, mais aussi les larcins des mollahs et la guerre contre Saddam ont rapidement ruiné le pays. Les ouvriers ont perdu leurs emplois, les Bazaris qui vivaient de la vente des produits nationaux ont été ruinés. La devise iranienne qui est proche du Franc a commencé à chuter vertigineusement.. Beaucoup de jeunes Pasdaran contactaient Reza Pahlavi pour exprimer leurs regrets de tout ce qui avait été perdu par leur faute. La révolution islamique a très vite perdu ses enfants et très vite, le régime s’est retrouvé en danger.

Mais ce régime (divisé au sommet, ruinée et contesté à la base) n’est pas tombé car Washington n’a jamais aidé les opposants, le peuple et les dissidents de peur que le système islamique nécessaire à ses projets régionaux ne disparaisse. Depuis Washington a souvent laissé ses partenaires stratégiques contourner ses sanctions quand il estimait que ces sanctions pouvaient entraîner la chute du régime islamique.

En agissant ainsi, Washington a rallongé l’agonie du régime et a amplifié la dissidence ou encore les querelles internes entre Rafsandjani et tous ceux (comme les frères Larijani) qu’il avait écarté du pouvoir.

En 1989, Rafsandjani s’est senti en danger car son demi-frère et protecteur Khomeiny était mourant. Il a alors trafiqué son testament pour écarter les mollahs méritants et avantager son ami Khamenei. Ce pion a, dès son arrivée au pouvoir suprême, modifié la constitution pour donner les pleins pouvoirs au Conseil de Discernement, organe créé par Rafsandjani. Rafsandjani est ainsi officiellement devenu le patron permanent du régime. Il a inclus dans ce gouvernement permanent du régime le président du Conseil constitutionnel, Jannati, et le 1er ministre de l’époque, Moussavi (cousin de Khamenei), qui avaient donné leur accord à ce coup d’Etat interne (contre le reste du clergé).

Mais l’incapacité de Rafsandjani à mettre fin aux sanctions et surtout l’adoption des premières sanctions pétrolières ou des mandats d’arrêts internationaux le visant personnellement ont remis néanmoins en cause sa survie politique.

Pour ne pas sauter, Rafsandjani a agi sur deux plans : il a divisé ses rivaux en achetant la loyauté des Larijani par l’octroi des postes clefs et des sièges au Conseil de Discernement. Rafsandjani a aussi mis en scène un simulacre d’ouverture animé Khatami et de (faux) opposants issus de la milice islamiste des universités et de vieux militants bon teints du parti pro-britannique de Jebheh Melli pour engager Washington dans la coopération afin de l’éloigner des sanctions.

Washington s’est fâché et a évoqué la "menace nucléaire et balistique des mollahs" pour durcir ses sanctions.

Le régime aurait pu mettre fin au risque de nouvelles sanctions car il n’a jamais eu le moindre missile capable de menacer ses voisins, ni même le savoir faire pour finir la centrale nucléaire civile de Bouchehr, laissée inachevée après la révolution. Mais le régime et Rafsandjani en personne n’ont cessé de lancer des slogans anxiogènes sur sa capacité de devenir une puissance nucléaire en très peu de temps. Il espérait faire peur à Washington et le contraindre à capituler sur toute la ligne.

Mais cette attitude a seulement permis à Washington d’annoncer plus de sanctions et même éventuellement des frappes militaires. Rafsandjani a paniqué : il a accepté l’Accord de Paris sur le gel des activités nucléaires engageant le régime sur la voie de l’apaisement tant attendu par Washington, mais de peur de sauter, il a remis en cause l’accord en offrant la direction des négociations nucléaires à Ali Larijani et en en remplaçant l’« officiellement modéré Khatami » par l’officiellement non modéré Ahmadinejad pour tenter de faire reculer Washington avec toutes sortes de menaces.

Mais Washington a utilisé ces menaces pour renforcer ses pressions. En 2007, il a réussi à impliquer le Conseil de Sécurité de l’ONU pour faire cautionner ses futures sanctions. En 2008, il a ainsi adopté les premières sanctions bancaires réduisant les revenus en devises du régime. On a assisté à d’importants boycotts des manifestations officielles par les de Pasdaran de base, les Bazaris ou des mollahs de base. Les dissidents prenaient leur distance. Pour la première fois, le régime et ses dirigeants étaient en danger. Pour limiter le risque dune pénurie déstabilisatrice comme le souhaite Washington, la caste dirigeante du Conseil de Discernement a décidé de supprimer les Prix subventionnés pour brider la consommation pour ménager les stocks du régime et aussi pour habituer les Iraniens à vivre de très peu et diminuer ainsi le risque de soulèvement provoqué par la faim. Mais par peur d’une émeute générale, le régime a d’abord gelé les salaires de ses employés les mieux payés : les agents sécuritaires : ces derniers ont été très déçus et ont aussi pris leur distance avec le régime.

Avec cette rupture, le régime était menacé en cas d’un soulèvement. Rafsandjani a songé à la nécessité d’une éventuelle négociation avec Washington pour pouvoir quitter le pays avant la chute du régime : il a alors exclu son rival Ali Larijani du poste clef de négociateur nucléaire lui donnant accès au dialogue direct avec les Américains !

Mais pour ne pas l’avoir contre lui, il lui a attribué une victoire électorale pour lui donner la direction de la majorité législative : un titre et une tribune plus qu’un vrai pouvoir car le Parlement n’a aucun rôle décisionnaire, il suit les directives du Conseil de Discernement.

Ali Larijani a alors révélé la corruption du clan Rafsandjani et de ses alliés afin de les éliminer tous et devenir celui qui négocie la fin du régime pour bénéficier des mêmes garanties. Rafsandjani et ses alliés se sont ligués pour discréditer et éliminer Kordan, le principal lieutenant d’Ali Larijani. Ce dernier a dû battre en retraite pour ne pas tomber en même temps.

En juin 2009, Rafsandjani qui restait menacé par les sanctions, par le risque de pénuries et d’émeutes, par la dissidence interne ou encore par les dossiers d’Ali Larijani, a tenté de sauver le régime et surtout sa peau avec une fausse révolution de couleur nommée le Mouvement VERT sous la direction du très anti-américain Moussavi ! Mais le peuple a agi avec bon sens, il n’est pas tombé dans le panneau et a profité de l’occasion pour crier sa haine du régime. Les Pasdaran ne sont guère intervenus pour réprimer cette contre-révolution. Le régime a failli tomber, mais il a été sauvé grâce à Obama et les alliés de Washington qui ont refusé toute aide à cette contre-révolution.

Rafsandjani, affaibli par l’échec monumental de son plan, pouvait enfin être démis de ses fonctions : il a cédé la direction du pouvoir judiciaire à Sadegh Larijani, le frère cadet d’Ali Larijani pour diviser ses rivaux, mais avant que les Larijani puissent virer ses pions comme le procureur Ejéi, il a tenté de relancer sa nouvelle fausse opposition avec de nouveaux slogans plus patriotiques et de nouveaux animateurs dont ses propres enfants Mehdi et Faezeh (initialement connus pour leurs corruption) !. Mais le peuple n’a jamais été trompé, il a sans cesse boycotté le Mouvement Vert.

In fine, en juin 2010, au bout d’un an d’insuccès, Rafsandjani a tout d’un coup disparu et Larijani a commencé à s’occuper des activités qu’il menait au sein du Conseil de Discernement. Rafsandjani qui avait perdu le soutien et la confiance de ses pairs avait été discrètement remplacé par Larijani, mais les gros bonnets du régime n’ont pas osé officialiser ce dernier par peur qu’il ne les élimine facilement avec ses dossiers compromettants. Larijani n’a donc pas pu virer les pions de Rafsandjani pour nommer les siens et devenir le patron afin de bénéficier des meilleures garanties de sécurité en cas de la chute du régime. Rafsandjani a gardé son influence grâce au gouvernement formé par ses pions. De fait, en juin 2010, le régime est devenu bicéphale. .

Ali Larijani devait écarter les ministres issus du clan Rafsandjani : il a commencé à parler de leur corruption et à multiplier les procès à leur encontre pour les renverser afin de s’asseoir à la table des négociations et obtenir sa part de garanties de sécurité. Rafsandjani a aussi accéléré ses démarches pour parvenir à un accord avec Washington. En agissant ainsi, Rafsandjani et Larijani privilégiaient leurs propres intérêts personnels au lieu de trouver un compromis global pour sauver leurs associés et collaborateurs. Ce comportement méprisant a encouragé l’envie de fuite de leurs derniers collaborateurs.

En mars 2011, le peuple a de nouveau manifesté à l’occasion de l’anniversaire de naissance Reza Shah Pahlavi, le fondateur de l’Iran moderne et laïque et encore une fois, les officiers des Pasdaran n’ont pas chargé. Ils se sont même montrés très amicaux avec les manifestants. Ils ont ainsi montré qu’ils souhaitaient aussi une contre-révolution.

Les derniers collaborateurs du régime, déçus par leurs chefs et paniqués par la rupture des Pasdaran, se sont mis à convertir leurs avoirs en or ou en dollar pour pouvoir quitter le pays avant qu’ils soient sacrifiés par leurs chefs puis tués par le peuple. Le dollar n’a cessé d’augmenter malgré des baisses de prix imposées arbitrairement par la Banque Centrale Iranienne (BCI). Ces achats de dollars ont ruiné le régime et réduit ses chances de survie. Ali Larijani a accentué sa guerre pour le contrôle du siège éjectable, Rafsandjani a mis les bouchées doubles pour parvenir à un accord avec Washington. Les Commandants des Pasdaran susceptibles de souffrir par cette transaction ont lâché leur mentor historique Rafsandjani et se sont alignés sur Larijani.

Washington a apprécié cette fracture interne et a décidé de renforcer ses pressions sur le régime pour paniquer tous les groupes au pouvoir. Il a forcé l’Europe à rompre ses relations protectrices avec le régime. .

En Juillet 2012, l’Europe a effectivement coupé les ponts avec le régime. Le régime a menacé de fermer le détroit d’Ormuz, mais n’a pu tenir cette promesse : ses partenaires ont été convaincus qu’il n’avait plus le moyen de rester au pouvoir : ils ont paniqué et se sont précipités pour acheter des dollars. Le régime en manque de divises n’a pas approvisionné le marché. Les gens du régime ont conclu à une faillite de la BCI. Ils se sont mis à stocker des aliments. Le pays a été confronté à une importante pénurie alimentaire. Le peuple excédé a manifesté contre le régime avec le slogan de Mort à la république islamique.

Les deux dirigeants se sont réunis pour combattre la ruée vers l’or et le dollar qui vidait leurs réserves de capitaux. Ils ont à plusieurs reprises incendié le Bazar pour dissuader les agents de change. Ils ont ponctionné les comptes bancaires des gens pour compenser leurs pertes. Ils ont aussi accusé les acheteurs de blanchiment d’argent pour les menacer d’expropriation et de pendaison. Ils ont bloqué les comptes en devises. Puis dernièrement, ils ont fermé tous les agents de change privés, le réseau de transfert interbancaire et enfin ils ont multiplié par 3 le prix de billets d’avion pour limiter les voyages à l’étranger. Mais ils n’ont pas pu contraindre leur partenaires paniqués à renoncer à leur envie de fuir.

Les deux dirigeants ont également sans cesse promis des actions de répression et des manoeuvres militaires ou paramilitaires pour rassurer leurs collaborateurs sur ses capacités ou pour les intimider, mais il n’a jamais pu tenir sa parole : au fil des promesses non tenues, il est devenu très évident qu’ils n’avaient plus aucun appui au sein des forces armées.

En seulement 3 mois (Juillet-Août-Septembre), il est devenu clair que le régime était fichu. Rafsandjani a alors multiplié les efforts pour contacter Washington. Larijani a accentué ses accusations contre Rafsandjani lui-même. Les Commandants des Pasdaran ont surenchéri. Rafsandjani a fait revenir ses enfants (Mehdi et Faezeh) et les a laissés comme gages entre les mains du pouvoir judiciaire des Larijani pour les rassurer que son pion Ahmadinejad attendu à NY à l’occasion de l’AG de l’ONU ne négocierait pas avec les Américains. Mais il a sacrifié ses enfants en proposant via Ahmadinejad une ouverture à Washington. Une forte panique interne et une forte réaction négative de Londres ont contraint Rafsandjani à renoncer.

Fin octobre, Washington a tenté un deal avec Rafsandjani en demandant à l’Argentine de blanchir Rafsandjani dans l’attentat d’Amia. Larijani était pris par surprise. Les Commandants des Pasdaran, qui peuvent hériter de la responsabilité de l’attentat d’Amia, ont alors enchaîné les menaces contre Washington pour bloquer le deal et les marchandages à venir. Le régime est passé de 2 clans à 3 clans.

Les Commandants des Pasdaran ont d’abord tenté de former un clan à part entière avant de s’approcher de Larijani, mais Washington n’a pas daigné dialoguer avec Larijani car il n’a rien de très grave à lui reprocher et ne peut l’intimider correctement pour l’amener à se soumettre.

Par ce choix de Washington excluait Larijani du jeu, mais il désignait aussi Rafsandjani comme un maillon faible utile à ses objectifs. Rafsandjani pouvait être certain qu’il n’obtiendrait jamais de garanties sérieuses de Washington. Cette situation pouvait engendrer une rupture massive et une adhésion soudaine et massive à la contre-révolution. Larijani et Rafsandjani, en phase d’être éliminés par des tiers, se sont rapprochés et ils ont uni leur force pour inventer la figure de Sattar Beheshti, (faux) opposant interne "mort sous la torture", pour mobiliser le peuple derrière la fausse opposition interne afin de pouvoir contenir tout risque de soulèvement contre-révolutionnaire.

Mais le peuple n’a pas donné de crédit à cette option pro-régime et les collaborateurs de base ont jugé très risqué de miser sur la recette ratée du Mouvement Vert. Sans ce joker, le régime était perdu. Rafsandjani a accusé les Pasdaran et les frères Larijani du meurtre de l’opposant factice Sattar Beheshti !

Larijani a accentué ses accusations contre les ministres (issus du clan Rafsandjani) pour retirer le vote de confiance du Parlement au gouvernement et entraîner sa chute. Rafsandjani a neutralisé ce projet par une intervention de son super pion : le Guide (le tuteur du régime). Puis, il a pris une décision incroyable : il a demandé à ses faux opposants de crier "Mort à la Révolution Islamique" pour s’approcher de l’opposition avec une solution de réconciliation nationale de type Khmers rouges pour avoir la vie sauve. Il pouvait aussi barrer la route aux Américains et préserver les intérêts britanniques afin de préserver ses avoirs dans ces pays.

Ce revirement pragmatique très rusé, survenu il y a 1 mois, n’a provoqué aucune agitation : les derniers collaborateurs du régime y trouvaient leur compte, mais pas Ali Larijani car ses frères ont piloté les répressions du grand soulèvement de l’été 2009. Ali Larijani a encore reparlé de la révocation du président. Les Pasdaran qui avaient d’abord bien accueilli la proposition pragmatique d’une réconciliation nationale ont aussi renouvelé leurs menaces anti-américaines pour s’approcher de Larijani au cas où il emporterait la partie.

Cependant, ces clans étant tous dépourvus de militants actifs, aucun n’a pu s’imposer aux deux autres. Tous ont quand même essayé de mobiliser les membres de leurs clans ou des subalternes pour avoir le dessus. Dans ce jeu, Rafsandjani qui a le plus grand réseau, a gagné la première manche en étalant ses pions des services secrets. Larijani a menacé Rafsandjani de traîner son Mehdi devant la justice pour corruption et trahison (ce qui revient à l’accuser indirectement). Les Chefs Pasdaran ont annoncé des manœuvres dans le détroit d’Ormuz pour montrer qu’ils pouvaient bloquer tous les dialogues à venir afin que l’on ne les oublient pas dans les marchandages qui paraissent imminents au vue de la situation désastreuse du régime. Cette agitation des dirigeants pour la préservation de leurs intérêts a paniqué leurs collaborateurs de base, ils ont repris leur achats du dollar, avant de s’orienter vers l’or quand le dollar a manqué !

Il y a deux semaines, face à cette crise, le régime a seulement censuré les infos économiques pour cacher la panique de sa base puis il a relâché Tabarzadi, son meilleur faux opposant pour qu’il puisse s’incruster dans le soulèvement qu’il redoute. Il a prouvé qu’il jugeait la situation explosive.

La semaine dernière, le régime devait célébrer la journée de soutien au système en place et organiser des deuils rituels en mémoire des saints fondateurs du chiisme. Les deux événements ont été boycottés à 100% par le peuple et les derniers serviteurs du régime. La panique a refait surface. Les dirigeants paniqués ont parlé d’une pollution mortelle pour fermer les lieux publics afin de vider tout lieux propice à l’émergence d’une agitation ! Pour calmer l’agitation de leur associés paniqués, les Larijani en charge du pouvoir judiciaire ont évoqué des arrestations de revendeurs d’or et de dollars au lieu de s’en prendre aux acheteurs. Ils ont ainsi admis qu’ils avaient peur de pousser à bout les collaborateurs paniqués et provoquer une rupture massive susceptible d’entraîner la chute de leur régime. Les Larijani ont ainsi avoué qu’il n’y avait pas solution pour résorber la crise : leur régime était condamné à perdre ses forces et à s’effondrer. Ce constat de fatalité a amplifié la crise et a encouragé chaque clan à oublier ses réserves et tout tenter pour s’emparer des commandes afin de bénéficier du droit de marchander sa fuite.

Cette semaine, le régime, affaibli par ses échecs, a vécu à l’heure de la crise interne. Ses partenaires alarmés par les preuves de sa perte de légitimité, ont continué à chercher de l’or ou des dollars. Ses dirigeants ont aussi été plus que jamais préoccupés par la perspective de leur chute et la nécessité d’obtenir des garanties américaines à obtenir pour partir en toute sécurité car ils s’attendaient à de nouveaux boycotts le mardi 8 janvier à l’occasion de la commémoration du 1er révolte révolutionnaire en faveur de Khomeiny puis le vendredi 11 et le samedi 12 à l’occasion des prières prévues pour la mort de Mahomet, Hassan et Emam Reza. Ils ont multiplié les diversions et les ruses pour cacher ces boycotts qui confirmaient l’approche de leur chute et se sont aussi combattus avec plus de férocité à l’approche de cette échéance finale. Leur confrontation a donné lieu à un clash sans précédent.

On a ainsi une semaine bien plus étouffante et opaque que l’air de Téhéran selon le régime. Mais les images de la semaine nous aideront à voir plus clair dans ce brouillard souhaité par le régime pour cacher son agonie...




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