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Iran : La semaine en images n°328 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé. Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington et un soutien détendu à l’opposition interne pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs vers Washington en cas de deal ou bien pour amortir la chute du régime en cas d’un soulèvement populaire. Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages (sans victime) contre le régime. La contestation interne ainsi renforcée a mis Rohani en demeure de trouver un deal plus englobant (donc forcément avec moins d’immunité pour les grands). Pour se débarrasser de ces pressions, Rohani a alors pris en main les négociations excluant de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime... En octobre dernier, suite au Boycott interne d’un événement fondateur du régime (la prise en otages des diplomates américains), Washington avait eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait alors tenté en vain de désintégrer ce nouveau front hostile des grandes puissances jadis amis en leur proposant des contrats pétroliers plus avantageux, mais n’avait pas réussi car elles sont toutes en lutte pour un plus vaste enjeu qu’est la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique (mise au point jadis par les Britanniques pour Rafsandjani) a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique ! Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. En raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a alors arrêté son agitation et a multiplié les offres indirectes de capitulation et parfois de Coopération via ses divers alliés internationaux... La Russie, en conflit avec Washington, a proposé une alliance durable aux mollahs, mais l’offre n’a eu aucun succès car les dirigeants du régime perdraient alors définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales. Son refus a rappelé que le régime n’avait pas d’alternative diplomatique. La Russie s’est aussi fâchée définitivement et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington. Washington a alors proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1 pour bloquer l’hostilité russe. L’Europe menée la Britannique Ashton a stoppé nette les manigances américaines en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné la résolution ! Le régime s’est retrouvé avec un front hostile Anglo-Sino-Russe doté de ses propres critères pour le sanctionner. La panique a gagné en amplitude avec un nouveau cycle de crise politique et financière ! Washington, parrain de la révolution islamique, a alors accordé un sursis au régime avec un bon rapport de l’AIEA faisant état d’une bonne coopération et a montré son ouverture pour un transfert des pouvoirs vers ses pions par le dégel de 450 millions de dollars dans le cadre de l’Accord de Genève. Mais il n’avait pu parvenir à calmer la panique car le régime a été contesté par l’absence de ses officiers à ses côtés pour la journée de l’armée, mais aussi l’anniversaire de la création des Pasdaran ou encore pour l’anniversaire de Khomeiny et à l’occasion de très nombreuses fêtes religieuses. La panique des super-nantis et leur ruée vers l’or et le dollar se sont même amplifiées, exposant le pays à une banqueroute financière. Rohani devait remontrer les prix pour préserver les stocks. Mais il n’a pas alors osé intensifier ce plan impopulaire à un moment où le régime n’a plus de défenseurs sur le terrain. Il a aussi fait appel aux faux opposants, mais ils n’ont jugé opportun de défendre un régime finissant et vulnérable. Dans la foulée, les ouvriers iraniens ont massivement manifesté contre le régime grâce à une grande solidarité interne et grâce à la passivité complice des forces de l’ordre. Le régime était prenable et incapable de retarder sa chute par manque de policiers ou de faux opposants. Les super-nantis liés au régime se sont davantage affolés. Les politiciens exclus des marchandages aussi. Ils ont ont tout tenté pour déstabiliser Rohani et prendre sa place pour avoir accès aux marchandes avec Washington afin de s’assurer une fuite sécurisée... Rohani est finalement revenu à l’option d’un super bras de fer avec Washington pour retarder l’accord souhaité par Washington pour négocier une fuite sécurisée pour lui-même et les grands du clergé. Mais il n’y est pas parvenu. La bourse de Téhéran a enregistré une méga chute. © WWW.IRAN-RESIST.ORG
Rafsandjani a paniqué et s’est lancé dans une super-dissidence. Rohani s’est tourné vers la Chine et la Russie, mais n’a rien obtenu. Ali Larijani a annoncé un grand plan anti-corruption pour virer tout le monde et accéder aux négociation finale avec Washington. Les chefs Pasdaran et les grands du clergé qui étaient visé ont immédiatement créé une coalition, mais n’ont pas su bien mettre en valeur cette unité inattendue pour intimider Larijani et de fait stabiliser un peu le régime. © WWW.IRAN-RESIST.ORG
Les Pasdaran unis au clergé ont tout simplement éliminé le principal accusé détenu dans leur prison pour désorganiser l’offensive des Larijani et intimider tous leurs adversaires. Mais ce coup de force a été vu comme une menace. La panique a augmenté. De plus, 2 événements inattendus ont aussi mis en évidence l’inefficacité des Pasdaran en tant que force de répression. Tout est parti en vrille ! Voici le récit en images d’une belle semaine d’échec et désillusion pour les mollahs et leurs vieillissant associés en treillis. L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (02.06.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist. 06.06.2014 Iran : Une arrestation pour islamiser la contestation Le régime a annoncé l’arrestation de Moussavi et Karroubi, les chefs de l’opposition officielle. Les médias s’agitent alors qu’il s’agit d’une opération publicitaire pour donner une actualité à une opposition moribonde en raison du mépris du peuple pour cette alternative factice. L’annonce n’a d’ailleurs suscité aucun rassemblement malgré les efforts des sites des deux hommes qui continuent à fonctionner alors qu’ils devraient normalement être bloqués ! Iran : La semaine en images n°139 La semaine dernière, la grande préoccupation du régime des mollahs a encore été la grande grève du Bazar qui a commencé le 29 septembre. Il y a trois semaines, le régime avait tenté de casser cette grève menée par son plus important allié en augmentant le taux du dollar pour montrer aux Bazaris qu’il pouvait diminuer à sa guise leurs bénéfices, mais cette hausse avait uniquement donné lieu à une rumeur de faillite de la banque centrale et de chute prochaine du régime. Ce dernier avait alors abandonné les menaces économiques pour de l’intimidation, mais il n’y était pas parvenu et avait ainsi uniquement rendu plus visible le manque ou l’absence de soutien de ses miliciens. Le régime était alors face à deux problèmes : la grève et la rumeur de sa faiblesse qui peut donner envie à ses derniers miliciens de le laisser tomber. Il y a deux semaines, il a tenté de remonter la pente sur les deux fronts avec des démonstrations de force mettant en scène les éléments d’élite des Pasdaran qui sont fort bien payés qui lui restent fidèles afin de restaurer son autorité, mais ces mises en scène n’ont pas réussi à inverser les vapeurs. Les exercices l’ont ridiculisé. La semaine passée, il les a abandonnés pour ne plus aggraver son cas. Il a attaqué sur un autre terrain qu’il maîtrise mieux : la propagande. Ainsi au lieu de tenter de restaurer son autorité : il a diffusé des rumeurs suivant lesquelles il maîtrisait la situation. Par exemple au lieu de chercher à restaurer sa capacité à terroriser, il a rendu public un plus grand nombre de pendaisons, mais aussi des cas d’amputation qui ont la capacité de terroriser le peuple notamment les plus jeunes. Parallèlement, au lieu de chercher en vain à contraindre les Bazaris à reprendre le travail, il a fait état de négociations en cours et d’une normalisation attendue sous peu. Il devait enfin donner l’image d’une grande force et de vitalité avec la tournée d’Ahmadinejad au Liban. Cette semaine, le régime avait préparé une annonce subliminale pour chaque problème survenu par sa faute au cours des dernières semaines. Iran : La semaine en images n°128 la semaine dernière, l’événement le plus important lié à l’Iran, a été l’adoption par l’Europe de nouvelles sanctions économiques. Même si l’Europe a en fait adopté des sanctions américaines qu’elle appliquait déjà et que ces mesures ne sont pas une charge supplémentaire pour le régime, les mollahs n’ont pas aimé car les Européens ne peuvent plus être présentés par le régime comme des alliés par défaut plutôt hostiles aux pressions américaines. Le coup a été d’autant plus dur à avaler qu’au cours des deux dernières semaines, Larijani, la figure montante du régime, avait promis que le régime était sur le point de former un front des pays mitigés vis-à-vis des sanctions américaines. Le régime s’est retrouvé sans allié, ce qui donne à ses composants une certaine envie de quitter le navire. Cette semaine, tous les dirigeants du régime ont été sur le pont pour donner l’impression d’un Etat puissant qui a des ressources pour résister aux sanctions. On a eu droit à des inaugurations à gogo, des discours sur le thème : Tout va bien ! pour montrer la nullité des effets de sanctions. Iran : Une gaffe délibérée liée à Israël Téhéran a annoncé avec une publicité très déplacée la démission forcée d’un haut fonctionnaire de la Fédération iranienne de football (ci-dessous) pour avoir accidentellement envoyé des vœux de bonne année à la fédération israélienne de Football. L’affaire est bidon et loin d’être accidentelle. Iran : Du foot compliqué chez les mollahs Il y a une semaine, Téhéran faisait état d’une récente invitation de la fédération américaine de foot pour l’organisation d’un match amical entre les équipes de l’Iran et des Etats-Unis. Deux jour après l’annonce, Téhéran a répondu favorablement, mais sans donner de date précise pour le match et en exigeant deux matchs et non un seul. La réponse est moins positive qu’il n’y paraît. Foot - Iran : Recrutement spécial en vue d’un match amical L’administration Obama cherche par tous les moyens à faire baisser la tension entre les Etats-Unis et le régime des mollahs. Elle vient de proposer aux mollahs l’organisation d’un match amical entre les deux équipes nationales aux Etats-Unis. La réponse de Téhéran pourrait être positive, mais elle ne sera pas rapide. | Décodages | Iran : La semaine en images n°59 Le principal événement de la semaine a été la participation du représentant du régime des mollahs à la conférence internationale sur l’Afghanistan. Téhéran y cherchait une victoire sur les Etats-Unis. Pendant que les mollahs s’employaient à peaufiner leur plan ; au pays, les Iraniens vivaient les derniers jours des vacances de Nowrouz : des vacances peu agréables marquées par des inondations dévastatrices et une défaite de l’équipe nationale face à des Saoudiens très grossiers dans leurs attitudes. Iran : Big Bisous à L.A. L’équipe d’Iran qui a perdu face à tout le monde dans son pool a été invitée à disputer des matches amicaux aux Etats-Unis par la Fédération américaine de football, afin de préparer ses éliminatoires pour la Coupe du monde 2010 ! Iran : Football et Féminisme Le quotidien canadien Devoir qui publie généralement des articles pro-mollahs s’est intéressé à Nasrine Afzali, une « féministe iranienne » de passage à l’université canadienne de Concordia pour assister à une conférence sur « le rôle du sport dans les luttes des femmes musulmanes ». Selon Devoir et Nasrine Afzali, le combat des femmes pour acquérir leur liberté pourrait être incarné par l’obtention du droit d’entrée dans les stades de football. Est-ce possible ? Football Iran : L’équipe nationale face à un dilemme ! Au cours des trois derniers mois, le régime des mollahs a essayé sans succès d’engager un entraîneur d’origine étrangère pour son équipe de foot afin d’exploiter son séjour en Iran comme une preuve que la république islamique d’Iran était très fréquentable. Cependant, l’élu ne souhaitait pas vivre en Iran, ce qui n’était pas très bon pour la réputation des mollahs ! Le régime a fini par engager un célèbre footballeur iranien ex-international, en guise de pied de nez à Clemente. Ce choix était aussi une affaire d’image de marque.
Iran – Football : un demi-choix a été trouvé ! Le basque espagnol Javier Clemente devait occuper le poste de l’entraîneur de l’équipe iranienne, mais les parties ne sont pas parvenues à s’entendre sur les conditions de résidence de l’ex-sélectionneur de la Serbie. Les mollahs avaient alors annoncé son remplacement par un autre entraîneur étranger. Téhéran vient de faire deux annonces contradictoires, l’une parle d’un revirement de Clemente qui aurait accepté l’offre, l’autre de la nomination d’un autre entraîneur. Iran : Clemente hors-jeu ! Finalement, il n’y est pas allé. Les mollahs n’ont pas accepté l’option très raisonnable proposée par Clemente de résider en Iran et retourner chez lui deux fois par an. Ce refus est incompréhensible. | Décodages | Iran Football : Clemente a signé Les mollahs lui avaient laissé jusqu’à lundi 11 février, date anniversaire de la révolution pour donner une réponse : Clemente a annoncé avoir signé avec la fédération iranienne de football le lundi soir. Cependant, il refuse toujours d’aller vivre en Iran et souhaite s’y rendre une semaine avant chaque match. Iran - Football : L’option Maradona est épuisée Le 4 février, les médias du régime avaient annoncé que l’Iran avait désormais un entraîneur pour son équipe de football en la personne du Basque Javier Clemente. Mais par la suite, les mêmes médias avaient plus discrètement avoué que Clemente n’avait toujours pas donné de réponse, ni signé de contrat. Football : Javier Clemente s’installe en Iran ! Selon les médias iraniens, l’entraîneur basque Javier Clemente aurait accepté l’offre des mollahs pour s’installer en Iran afin de se mettre à la tête de la sélection de football de la République Islamique. Football : Pourquoi Javier Clemente hésite à aller en Iran Javier Clemente, l’ancien sélectionneur des équipes de football d’Espagne et de Serbie, a reconnu avoir reçu la proposition d’entraîner l’équipe de foot du régime des mollahs, mais il précise qu’il n’a pas encore signé, car selon lui, il reste encore à « discuter de beaucoup de choses ». Iran - Football : Artur Jorge préféré à Maradona ! L’équipe de foot iranienne qui n’avait plus d’entraîneur depuis 6 mois a embauché un vieil entraîneur has been et sans succès depuis 13 ans. Si les mollahs sont très infréquentables, ce genre de poste reste très convoité car fort bien rémunéré. Il ne s’agit pas uniquement de foot. Iran : La drôle de vie du footballeur iranien Ashkan Dejagah Au début du mois d’octobre, un footballeur iranien avait refusé d’aller jouer en Israël. L’affaire s’est amplifiée quand le Conseil Central des Juifs Allemands a exigé l’expulsion du joueur de l’équipe de jeunes Espoirs d’Allemagne et de ce pays. Iran : Les raisons de l’échec d’une manifestation anti-régime La « Coalition des opposants de l’intérieur » avait appelé les jeunes de Téhéran à assister à un important match de foot et en quittant le stade à manifester contre le régime. Cette manifestation n’a pas eu lieu car le régime avait pris des mesures de sécurité drastiques. Iran : 16 blessés et un mort après un match de foot En début de semaine, un groupe d’opposants iraniens, la « Coalition des opposants de l’intérieur » avait appelé les jeunes de Téhéran à assister à un important match de foot et en quittant le stade de manifester contre le régime. Pour l’heure, nous sommes dans l’impossibilité d’avoir des détails de cette journée mais d’ores et déjà on sait qu’il a eu des blessés et un mort. Iran : Communiqué pour une troisième mi-temps musclée Un communiqué a été diffusé depuis quelques jours sur la toile et ceux qui se donnent le nom de la « Coalition des opposants de l’intérieur » appellent leurs compatriotes iraniens à venir nombreux pour remplir le grand stade de Téhéran d’une capacité de 100,000 places afin de se déverser comme à l’unisson dans l’une des principales artères de la ville pour une manifestation anti-régime. Le rendez-vous a été fixé pour ce dimanche lors d’un match phare opposant les deux leaders du championnat iranien. Iran : Non au cinéma cosmétique de Jafar Panahi Un des vecteurs de communication du régime des mollahs est l’existence d’une relative liberté d’action pour les intellectuels iraniens : l’idée générale est que ces derniers s’adaptent aux règlements et les détournent à leur avantage pour créer leurs œuvres et aborder les sujets les plus audacieux. Les dieux du stade resteront entre hommes Un groupe de femmes iraniennes a envoyé une lettre à la FIFA à laquelle elles ont joint 100 000 signatures de femmes. Tout cela pour demander à cet organisme de faire pression sur la république islamique d’Iran pour que cette dernière laisse aux femmes le libre accès aux stades de football ainsi que l’autorisation de voir les matches. Zidane en Iran ? Le capitaine de l’équipe de football de France s’est excusé auprès de certaines personnes pour son « coup de tête » pendant la finale de la coupe du monde. Même si les excuses de Zizou ne s’adressaient pas à tout le monde et encore moins aux Iraniens, nos mollahs et imams de prières du Vendredi se sont sentis concernés par ce geste inattendu. Football : Pas vu à la TV en Iran ! Ou comment la censure s'est faite avoir en ne lisant que la fin ! Le cauchemar du régime de Téhéran : que l'équipe de football soit qualifiée en Allemagne pour le tour suivant En effet en cas de qualification au tour suivant, les Iraniens risquent fort de fêter l’événement et donc de descendre dans les rues tout spécialement à Téhéran et dans les grandes villes. Foot & Iraniennes : Ce sera pour la prochaine fois ! De nombreuses femmes en Iran et à de très nombreuses reprises ont manifesté pour pouvoir se rendre dans les stades de football et assister aux matches. Un match de foot tourne en affrontement urbain Une fois encore, un match de foot s’est transformé en affrontement urbain, opposant les miliciens du régime à des centaines de spectateurs qui ont profité de l’occasion pour crier leur haine du régime des mollahs. Iran-Ghana : Football sous surveillance ! Le Ghana vient d’annuler le match amical que les Black Stars devaient jouer le 29 mars contre l’Iran, autre nation qualifiée pour la prochaine Coupe du monde. Affrontements entre jeunes et miliciens à Téhéran Samedi 11 mars, des centaines d’iraniens ont profité de l’occasion offerte par le match de football entre les équipes de Persépolis et d’Esteghlal (ancien TAJ), pour protester contre le régime de la république islamique. Le Foot vous dégoûte ? Savourer la « sérénité du stade » en Iran ! Le mercredi 1er mars à Téhéran, des femmes et filles voulaient voir le match de football et se sont donc rendues à cet effet au stade Azadi (liberté). De manière bestiale (il n’y a pas d’autre mot), elles furent attaquées par les vigies des milices religieuses. Les talibans gouvernementaux ont sévi à leur façon, une façon nommée par leur chef, la « mise au pas islamique ». Football : Ce n’est pas l’endroit le plus calme au monde ! L’équipe de football d’Ukraine qui devait aller en Iran disputer un match amical n’ira pas à Téhéran. Le foot à l’iranienne ... Voici un reportage ISNA, donc on ne peut plus officiel qui nous vient en droite ligne de la république islamique ! 10 mn avant la pendaison / 2 Une double pendaisons, deux jours après des heurts violents qui ont opposé les jeunes aux forces de l’ordre. [Retour à l'index des mots-clés] |