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Iran : La semaine en images n°328
75% de rupture après une seule contestation !

06.06.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 02.06.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington et un soutien détendu à l’opposition interne pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs vers Washington en cas de deal ou bien pour amortir la chute du régime en cas d’un soulèvement populaire.

Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages (sans victime) contre le régime.

La contestation interne ainsi renforcée a mis Rohani en demeure de trouver un deal plus englobant (donc forcément avec moins d’immunité pour les grands). Pour se débarrasser de ces pressions, Rohani a alors pris en main les négociations excluant de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime...

En octobre dernier, suite au Boycott interne d’un événement fondateur du régime (la prise en otages des diplomates américains), Washington avait eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS pour les calmer et engager le régime dans un plan d’apaisement réciproque. La Grande-Bretagne et la Russie avaient alors rejeté cet plan d’apaisement inconditionnel de Washington et exigé des conditions très strictes dans un cadre officiel nommé Accord de Genève pour coincer le régime dans la confrontation et ainsi entraîner sa chute. La Chine avait suivi la tendance.

Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait alors tenté en vain de désintégrer ce nouveau front hostile des grandes puissances jadis amis en leur proposant des contrats pétroliers plus avantageux, mais n’avait pas réussi car elles sont toutes en lutte pour un plus vaste enjeu qu’est la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique (mise au point jadis par les Britanniques pour Rafsandjani) a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. En raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a alors arrêté son agitation et a multiplié les offres indirectes de capitulation et parfois de Coopération via ses divers alliés internationaux...

La Russie, en conflit avec Washington, a proposé une alliance durable aux mollahs, mais l’offre n’a eu aucun succès car les dirigeants du régime perdraient alors définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales. Son refus a rappelé que le régime n’avait pas d’alternative diplomatique. La Russie s’est aussi fâchée définitivement et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington.

Washington a alors proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1 pour bloquer l’hostilité russe. L’Europe menée la Britannique Ashton a stoppé nette les manigances américaines en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné la résolution ! Le régime s’est retrouvé avec un front hostile Anglo-Sino-Russe doté de ses propres critères pour le sanctionner. La panique a gagné en amplitude avec un nouveau cycle de crise politique et financière !

Washington, parrain de la révolution islamique, a alors accordé un sursis au régime avec un bon rapport de l’AIEA faisant état d’une bonne coopération et a montré son ouverture pour un transfert des pouvoirs vers ses pions par le dégel de 450 millions de dollars dans le cadre de l’Accord de Genève. Mais il n’avait pu parvenir à calmer la panique car le régime a été contesté par l’absence de ses officiers à ses côtés pour la journée de l’armée, mais aussi l’anniversaire de la création des Pasdaran ou encore pour l’anniversaire de Khomeiny et à l’occasion de très nombreuses fêtes religieuses.

La panique des super-nantis et leur ruée vers l’or et le dollar se sont même amplifiées, exposant le pays à une banqueroute financière. Rohani devait remontrer les prix pour préserver les stocks. Mais il n’a pas alors osé intensifier ce plan impopulaire à un moment où le régime n’a plus de défenseurs sur le terrain. Il a aussi fait appel aux faux opposants, mais ils n’ont jugé opportun de défendre un régime finissant et vulnérable.

Dans la foulée, les ouvriers iraniens ont massivement manifesté contre le régime grâce à une grande solidarité interne et grâce à la passivité complice des forces de l’ordre. Le régime était prenable et incapable de retarder sa chute par manque de policiers ou de faux opposants. Les super-nantis liés au régime se sont davantage affolés. Les politiciens exclus des marchandages aussi. Ils ont ont tout tenté pour déstabiliser Rohani et prendre sa place pour avoir accès aux marchandes avec Washington afin de s’assurer une fuite sécurisée... Rohani est finalement revenu à l’option d’un super bras de fer avec Washington pour retarder l’accord souhaité par Washington pour négocier une fuite sécurisée pour lui-même et les grands du clergé. Mais il n’y est pas parvenu. La bourse de Téhéran a enregistré une méga chute.


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La semaine dernière, Washington a alors oublié un peu Rohani. Il a laissé entrevoir qu’il n’avait jamais vraiment maltraité les chefs Pasdaran dans le cas de l’attentat d’Amia afin de les encouragé à trahir le système en échange d’une immunité de facto. Les chefs Pasdaran n’ont pas explicitement rejeté l’offre.

Rafsandjani a paniqué et s’est lancé dans une super-dissidence. Rohani s’est tourné vers la Chine et la Russie, mais n’a rien obtenu. Ali Larijani a annoncé un grand plan anti-corruption pour virer tout le monde et accéder aux négociation finale avec Washington. Les chefs Pasdaran et les grands du clergé qui étaient visé ont immédiatement créé une coalition, mais n’ont pas su bien mettre en valeur cette unité inattendue pour intimider Larijani et de fait stabiliser un peu le régime.


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Cette semaine, le gouvernement issu du clergé et ses nouveaux associés avaient plusieurs défis : ils devaient mettre en valeur leur unité pour stopper l’offensive des Larijani et stabiliser le régime. Par ailleurs, aux deux premiers jours de la semaine, ils devaient malgré leur manque de personnel trouver un moyen pour célébrer correctement l’anniversaire de leur deux premières grandes victoires dans la guerre Iran-Irak afin de rester crédibles comme dirigeants. Enfin, aux 4e jour de la semaine, mardi, ils devaient aussi trouver un moyen de célébrer la révélation de l’Islam à Mahomet afin d’affirmer leur légitimité politico-religieuse.

Les Pasdaran unis au clergé ont tout simplement éliminé le principal accusé détenu dans leur prison pour désorganiser l’offensive des Larijani et intimider tous leurs adversaires. Mais ce coup de force a été vu comme une menace. La panique a augmenté. De plus, 2 événements inattendus ont aussi mis en évidence l’inefficacité des Pasdaran en tant que force de répression. Tout est parti en vrille ! Voici le récit en images d’une belle semaine d’échec et désillusion pour les mollahs et leurs vieillissant associés en treillis.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (02.06.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière, 18-25 Mai 2014 (27 Ordi-Behesht-2 Khordad 1393) a été marqué par un changement dans l’approche de Washington pour parvenir à un deal de transition de pouvoir vers ses pions islamo-bcbg. Lassé par l’opposition des Chefs Pasdaran à tout deal négligeant leur immunité, Washington qui ne peut leur accorder cette immunité, avait tenté de les rassurer en reparlant de l’attentat anti-juif d’Amia sans proférer de menaces pour montrer qu’ils ne les avaient jamais vraiment maltraité ! Ils espéraient les encourager à trahir le système en échange d’une immunité non officielle. Les chefs Pasdaran, qui sont toujours dans une réaction rapide et négative, n’ont cette fois pas réagi pour refuser l’offre, laissant supposer qu’ils étaient ouverts à un marchandage.

Rafsandjani, qui fut l’instigateur de l’attentat, a eu peur d’être sacrifié dans ce deal et se retrouver comme seul coupable et payer à la place de ses complices. C’est pourquoi il s’est lancé dans une super-dissidence via des révélations économiques très pénalisantes susceptibles de provoquer des manifestations hostiles au régime.

La panique interne s’est amplifiée avec une plus forte ruée vers l’or et le dollar. La vente de dollar étant plafonnée, les paniqués se sont orientés vers l’achat de l’or, mettant en péril les réserves du régime. Rohani a tenté d’arrêter la vente d’or en augmentant le TVA de manière à annuler les profits des vendeurs d’or. Certains ont augmenté leurs prix, d’autres ont arrêté la vente, provoquant plus de frénésie !

Le régime islamique s’est retrouvé en danger de s’effondrer. Washington qui ne veut pas la chute du système islamique, a expédié en émissaire le ministre de justice irakien à Téhéran pour voir si Rohani et ses patrons du clergé étaient prêts à coopérer, c’est-à-dire à accepter un transfert démocratique de leurs pouvoirs vers ses pions, afin de rester dans le système, et ainsi échapper à une vraie révolution et une fin sanglante.

Mais les mollahs n’ont pas accepté car leur propre révolution de couleur interne leur avait vite échappé, les exposant à une vraie révolution. Ils ont envoyé Rohani en Chine pour obtenir l’aide des Chinois et des Russes pour continuer le bras de fer avec Washington à un moment où il est en recule sur le plan international afin de le forcer à leur accorder des garanties d’immunité en échange de leur départ.

Mais les Chinois et les Russes conscients de ce double jeu des mollahs n’ont rien accordé à leur représentant, Rohani. Les mollahs se sont retrouvés bien seul. Ils n’avaient clairement plus la capacité de continuer le bras de fer. La panique interne s’est amplifiée. Rafsandjani s’est proposé en ami de Washington pour obtenir des garanties d’immunité pour lui-même et sa famille. Ali Larijani a évoqué avec son frère Ayatollah Sadegh Larijani, patron du pouvoir judiciaire, un grand projet de lutte sans complaisance contre la corruption interne pour virer les mollahs prendre leur place et négocier des immunités pour son propre clan !

Les chefs Pasdaran (qui ont toujours présidé les trafics des produits prohibés par la charia comme l’alcool, les drogues, le rouge à lèvre, les paraboles...) se sont aussi sentis en danger. Ils ont oublié leurs récentes querelles avec les mollahs et ont pris position en faveur de leur représentant Rohani. Les Pasdaran ont même affiché une coalition ferme avec le clergé en annonçant une rencontre entre le Guide et des milliers de jeunes officiers intégristes pour montrer qu’ils avaient de quoi contenir l’offensive des Larijani et tenir le temps nécessaire pour négocier des garanties d’immunité avec Washington. Ils espéraient aussi rassurer les paniqués voire les officiers en rupture pour créer un bloc solide et stable. Mais cela n’a pas eu lieu car sur les images du Guide avec des milliers de jeunes Pasdaran n’étaient pas récentes, on y voyait un commandant qui n’est plus en service. Le recours à ces images d’archives a laissé supposer qu’il y avait eu de nouvelles ruptures à haut niveau dans le carré& réduit des Chefs Pasdaran encore fidèles au régime. Il était clair que les Chefs Pasdaran n’avaient aucun moyen de se poser comme une force décisive, pour défendre le clergé et son représentant Rohani ou même pour se défendre. La panique s’est accentuée.

La tension est aussi montée au sein des dirigeants du régime car ils étaient en plus à la veille de l’anniversaire de la première victoire des volontaires iraniens (à Khorram-Shahr en 1980 contre l’Irak), victoire qui a toujours été présentée par leur régime, au travers des rassemblements des officiers Pasdaran sur le tombeau de Khomeiny ou autour du Guide, comme la preuve de l’attachement du peuple à la révolution islamique et là, vu le recours de ces derniers à des images d’archives, aucune célébration n’était possible ! Le premier jour de la nouvelle semaine allait confirmer l’isolement et la vulnérabilité des dirigeants, accentuer la panique et relancer les querelles pour le contrôle du régime et l’accès aux marchandages finaux avec Washington.

Dimanche, la situation devait s’aggraver encore avec le boycott de la seconde victoire militaire des Iraniens utilisée par le régime comme un engagement islamiste. Puis par un mauvais hasard du calendrier lunaire, mardi, la situation pouvait se dégrader encore mardi par le boycott prévisible de l’anniversaire de la révélation de l’islam à Mahomet par le peuple.

Les mollahs dirigeants et leurs nouveaux associés les Chefs Pasdaran étaient sur la sellette ! Ils se sont gardés d’annoncer des programmes pour les événements qu’ils ne pouvaient pas célébrer pour ne pas mettre en évidence leur manque de troupes qui pouvait aggraver la panique et encourager les Larijani de les attaquer pour casser leur alliance, saisir leurs avoirs et grâce à cette richesse former avec des traitres issus de chaque groupe une nouvelle alliance dans le sens de ses intérêts. On était à la veille d’une nouvelle tentative de coup d’Etat juridico-médiatique des Larijani comme en 2008.

Samedi 24 Mai 2014 (3 Khordad 1393), les chefs Pasdaran, qui étaient doublement sur la sellette en raison de l’actualité et leur corruption, ont créé la surprise en se plaçant au-dessus du Parlement et du Pouvoir Judiciaire contrôlés par les Frères Larijani par l’exécution sans préavis de Mah-Afarid Khosravi, un pion de Rafsandjani, qui était le principal accusé et témoin clef de leur principal dossier de corruption susceptible d’éclabousser plus de 500 hauts responsables issus du religieux ou des Pasdaran !

L’épouse et l’avocat du témoin éliminé, interrogés à son sujet, se sont appuyés sur l’absence d’un ordre du pouvoir judiciaire pour remettre en cause régularité de l’exécution. Ces deux proches de la victime accusaient implicitement les Pasdaran qui contrôlent les exécutions par leur maitrise des prisons.

Mais les instances constitutionnelles aux mains du clergé n’ont pas demandé une enquête ou pas protesté contre l’élimination d’un témoin clef du pouvoir judiciaire. Ils étaient sans doute au courant. Par leur silence, ils ont aussi approuvé et permis aux chefs Pasdaran, qui n’ont plus les moyens d’être les Gardiens de la Révolution islamique (face à une contre-révolution, c’est-à-dire face au peuple) de devenir au moins une force de répression en interne contre les éléments remuant et nocifs qui aggravent la situation du régime, (une sorte de garde prétorienne du clergé).

Par cette action en dehors des lois du régime, les chefs Pasdaran soutenus par les chefs du clergé ont fait un coup d’Etat pour prendre en otage tous les gens arrêtés ou accusés par les Frères Larijani, par l’intermédiaire du Parlement ou du Pouvoir Judiciaire, rendant impossible la poursuite de leur offensive judiciaire en cours et à venir ! Par leur action, ils se posaient en arbitre du jeu car ils avaient obtenu le droit de purger tous leurs adversaires.

Les Larijani, qui étaient neutralisés et politiquement mis hors jeu par ce coup d’Etat, ont gardé le silence car ils ne pouvaient rien dire sans se ridiculiser. Tous les adversaires du clergé et des Pasdaran ont adopté le silence pour ne pas subir leur foudre. On avait une nouvelle configuration très bénéfique au clergé, permettant à leur homme Rohani de mener tranquillement ses manœuvres politiques, le système devait se stabiliser...

Mais les pions enrichis du régime n’ont pas apprécié l’élimination de l’un des leurs dans la guerre entre les chefs du régime. Ils ont également vu d’un mauvais œil les pleins pouvoirs accordés aux Pasdaran pour éliminer les éléments remuant car ils pouvaient périr à tout moment alors que par le passé, ils restaient à l’abri des poursuites en raison des mésententes entre le pouvoir judiciaire des Larijani et la police dirigée par les Pasdaran. Ils se sont tous précipités pour vendre tous ce qu’ils avaient et ont entraîné un nouveau méga crash fort déstabilisante pour le régime. Les nantis paniqués se sont aussi rués vers mais, n’ont pu satisfaire leur demandes car les marchants d’or avaient cessé le travail dans plusieurs villes pour protester contre l’impôt supérieur à leur chiffres d’affaires ! La crise pouvait déborder du cadre de la bourse et du bazar.

On a alors remarqué que l’indice des produits pétroliers, relatif aux fluctuations des actions des compagnies pétrolières privées appartenant aux chefs du clergé ou des Pasdaran, a fini en chute libre : les chefs religieux ou Pasdaran qui avaient pris le risque d’un clash étaient en train de vendre leurs actions, entraînés par la logique impitoyable du marché, réalisant que leur initiative ne pouvait pas sauver le régime ! Ce qui amené les nantis paniqués à concentrer leur efforts sur la vente de leurs actions à la bourse, présageant un cycle de crashs très déstabilisants pour le régime.

Les chefs Pasdaran se sont gardés d’aller plus loin en exécutant d’autres nantis arrêtés par les Larijani de peur d’entraîner un plus grand désordre ! Par ailleurs, par manque de troupes, ils n’ont pu intervenir pour arrêter des gens à la bourse ou contre les grévistes et ont immédiatement perdu l’image de puissance qu’ils venaient de se forger comme arbitre des jeux internes du régime ! Le régime est tombé au point de faiblesse où il se trouvait. Le patron des caisses de retraites a paniqué : il a oublié sa fidélité au régime et s’est placé au côté du peuple en déplorant en son nom la faillite de 17 milliards de dollars dans les 22 caisses de retraite du pays. Cela pouvait provoquer un mouvement de colère populaire, Rafsanjani a repris sa dissidence déstabilisante en révélant via des ex dirigeants de la Banques centrale iranienne, que les nantis paniqués songeaient à retirer leurs avoirs des banques et prendre la fuite avec leur magot ! Un autre haut responsable à la douane s’est placé au côté du peuple en déplorant les importations de bien par très petites quantités qui ne résolvaient car elles coutaient très chères en frais de livraison ! Les chefs Pasdaran n’ont pris aucune mesure punitive, confirmant leur impuissance à agir !

Les Larijani ont repris prudemment leur offensive judiciaire par l’annonce d’un procès du patron du journal Bahar (Printemps), organe de promotion d’une entente avec Washington. Les Chefs Pasdaran n’ont rien fait pour intimider les Larijani, ce qui confirmait leur manque de moyen tant légal que physique ou militaire pour s’affirmer comme un l’arbitre du jeu.

Pour restaurer leur image, ils se sont souvenus du programme officiel de la journée, et ont annoncé plusieurs grands rassemblements de l’ensemble de leurs forces pour la commémoration de la libération de la ville de Khorram-Shahr, la victoire qui avait sauvé le régime d’une chute prématurée en 1981.

Mais on n’a pas vu le programme habituel débutant par la visite de tous les chefs des diverses branches des Pasdaran au tombeau de Khomeiny pour une communion symbolique, ce qui confirma qu’il y avait une ou plusieurs rupture dans les rangs des Chefs Pasdaran. Il n’y a également pas eu de visite de rencontre en le guide et les jeunes officiers au prétexte que cela avait été organisé la semaine dernière. On na entendu parlé d’aucune conférence.

Cette année, les Pasdaran ont célébré cette journée à la gloire de la fidélité du peuple au régime par un rassemblement matinal d’un nombre indéterminé des soldats issus les de leur divers sous ensembles, militaire et policières sur une base de Téhéran, mais les images n’étaient pas conformes à l’énoncé car on ne voyait que des policiers et le chef de la police, le commandant des Pasdaran Ahmi-Moghadam. De plus, les policiers étaient sous un ciel gris alors que leurs commandants étaient sous le soleil : ce qui voulait dire que l’on avait un collage d’images d’archives et donc aucune mobilisation même minimale parmi les policiers du régime.

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Les Chefs Pasdaran en difficulté pour montrer leur puissance ont aussi annoncé un défilé des vétérans de la bataille de Khorram-Shahr : le choix nous a paru très hasardeux car au cours de ces dernières années, le régime n’a jamais pu mobiliser les quelques milliards de survivants de cette bataille qui avait réuni 70,000 Iraniens. Cette fois, on n’a vu qu’une trentaine de motards, d’une part des appelés et d’autre part des employés du croissant rouge du régime !

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Rohani, le représentant du clergé a brillé presque car il avait prudemment prévu pour cette commémoration, une modeste rencontre avec une centaine de vieux parents des 5500 mort de la bataille ! Mais vu la fonte instantanée des Pasdaran, qui pénalisait le clergé, il a affirmé que le régime vivait actuellement une guerre pour ses droits nucléaire et allait sans doute les obtenir dans une bataille similaire à celle pour la libération de Khorram-Shahr ! Le message s’adressait non pas à l modeste foule présente, mais à toux ceux du régime qui l’avaient lâché et aux nantis qui continuaient à saper le moral générale par leur panique à la bourse ou au bazar. Mais ce discours n’a pu aider le régime à redresser la barre et Rohani informé par téléphone de son échec a quitté les lieux d’un air déprimé.

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Rohani a alors rencontré des responsables de la retraite et fait un discours en faveur de la liberté des jeunes pour se recycler en dissident au cas où la situation se dégraderait et écharperait son contrôle.

Mais dans le même temps, ses alliés défaillants, les chefs Pasdaran ont empêché la départ d’un faux opposant syndicaliste issu du régime avec un passeport émis par leur soin à Paris par peur qu’il ne dérape et n’entraîne une situation extrême. Les chefs Pasdaran se sont gardés d’annoncer une interdiction de sortie du pays à ce faux opposant, conscient de la nécessité de cette entité en cas d’une plus forte agitation interne. L’opération aussi permis de constater que les chefs Pasdaran ne communiquaient pas Rohani le représentant du clergé et qu’il y avait de l’eau dans le gaz après seulement 3 jours d’union non fructueuse.

Dans l’après-midi, le clergé inquiet par l’impuissance et l’inutilité de ses nouveaux alliés (pour contrer les Larijani, stabiliser le régime ou encore intimider les déserteurs et les ramener à ses côtés) a annoncé le début d’une grande conférence de 3 jours sur la révélation de l’islam à Mahomet ou sur la naissance de l’islam afin de nier le rejet de l’islam par le peuple et l’émergence d’une nouvelle panique à ce propos. Mais les images de cette conférence ont montré qu’il n’y avait presque personne !

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Le clergé a aussi annoncé un très grand rassemblement d’un groupe de mollahs Inquiets Pour la Perte de la Culture Islamique. Etant donné qu’Ali Larijani, à nouveau dans la course du pouvoir, a récemment inventé le groupe des Inquiets critiquant la politique extérieur de Rohani, le clergé entendait ravir ce thème nocif à Larijani et le déplacer vers un sujet facile à gérer pour son poulain Rohani. Mais les images proposées nous n’ont pas convaincues car le rassemblement était très limité. Par ailleurs, il pleuvait ce jour à Qom et on n’a pas vu de pluie sur les images proposées. Enfin, on n’a également pas vu de drapeaux noirs sur les frontons du mosquée où avait lieu le rassemblement alors que l’on été à la veille de l’anniversaire de la mort en martyr du 9e imam dh chiisme, moussa Kazem.

De fait, on a conclu qu’il n’y avait pas eu de rassemblement où pas assez de mobilisation au sein du clergé pour un rassemblement et le régime avait dû diffuser une image d’un rassemblement passé par un temps nuageux avec des insertions de personnages et d’affiches avec son peu de participants. Ce qui signifiait que le clergé ne pouvait guère compter sur lui-même pour continuer la partie face à Ali Larijani et que l’ont allait vers un nouvel bouleversement interne susceptible de provoquer une plus grande panique interne.

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Washington qui avait plus tôt mis en garde le régime sur la fin définitive des négociations après le rapport forcément négatif de l’AIEA sur sa coopération dans le cadre de l’Accord de Genève, a évoqué son lobbyiste atomique Albright la nécessité de plus de délais à l’AIEA pour calmer les tensions internes au régime et permettre un bon délai de marchandage avec le prochain dirigeant du régime, à savoir Larijani. Il a aussi pris position en faveur de la lutte anti-corruption de ce dernier cautionnant l’arrestation et la condamnation de Mah-Afarid Khosravi pour corruption et aussi en sanctionnant l’ex gouverneur de Téhéran Tamaddon, qui est l’un des protecteurs politiques présumés de Khosravi.

Washington s’adaptait aux évolutions du régime au lieu de les refuser. Londres qui veut la chute du régime a condamné l’ascension présumée d’Ali Larijani en donnant la parole à son avocat et en insistant sur les violations des droits de Khosravi pour rappeler la nature violente du régime et saboter le deal souhaité par. Washington. Ce dernier a zappé l’info pour ne point lésé le système islamique indispensable pour assurer sa mainmise sur la région.

En passant en revue les événements de la journée, les Chefs Pasdaran qui n’ont plus de force militaire, avaient d’abord pu rétablir un rôle décisif au sein du régime avant de perdre la face par leur incapacité d’intervenir aussi bien dans leur prison que sur le terrain. Le clergé qui avait été revigoré par leur coup d’Etat en sa faveur s’était retrouvé au point de départ e raison de impuissance confirmée. Il devait s’attendre à une semaine difficile avec les Larijani et à une plus forte crise de panique de ses compagnons financiers qui ne pensent qu’à fuir.

Dimanche 25 Mai 2014 (4 Khordad 1393), en ce jour, les Pasdaran devaient rendre hommage à la « résistance du peuple musulman d’Iran » à l’occasion de la seconde des Iraniens face à Saddam qui avait permis la libération de la ville de Dezfoul. Aucun programme n’a été annoncé par les Pasdaran ou par le gouvernement parrainé par le clergé.

Les mollahs devaient eux mêmes mobiliser leurs partisans au sein du « peuple musulman d’Iran » à l’occasion de la journée de deuil pour Emam Moussa Kazem. Il n’ont annoncé aucun rassemblement car il n’y avait personne pour pleurer ce dernier. Le clergé a diffusé pour l’occasion des images montrant une vingtaine d’employés d’une mosquée de Qom, mais on ne voyait aucun drapeau noir sur les frontons des immeubles ce qui signifiait que les images n’avaient pas de lien avec cette journée de deuil, que la ville avait boycotté ce fait religieux à 100% et que par ailleurs, le clergé était en rupture de partisan y compris parmi ses employés !

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Les mollahs étaient très isolés. Les Pasdaran étaient aux abonnés absents et donc incapables de tenir le régime debout. Ali Larijani a repris son offensive anti-corruption en condamnant comme l’avait projeté le directeur du journal Bahar proche de Rafsandjani. Puis il a annoncé d’autres procès à venir contre tous les corrompus du régime ! Enfin, il a lancé une invitation aux Chefs Pasdaran de se rendre chez lui au Parlement pour célébrer la journée de la résistance. Il avait organisé une expo de photo de guerre pour les garder à ses côtés et les amener à le joindre. Aucun des Chefs Pasdaran de renom n’a accepté son invitation. Il n’a eu que la visite de deux officiers sans importance qui ne sont d’ailleurs pas restés longtemps à ses côtés. Il a inauguré et visité seule sa petite expo !

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On a eu ainsi la preuve que Larijani ne pouvait former une alliance forte au sein du régime et qu’il allait resté dans une opposition nocive contre la coalition existante. La panique interne s’est amplifiée encore entrainant une nouvelle chute de la bourse de Téhéran avec une forte chute de l’indice des produits pétroliers, preuve de la terreur des chefs du clergé et des Pasdaran qui se retrouvés à nouveau en danger.

Les chefs du clergé devaient trouver un moyen politique pour se défendre. Ali Larijani, ainsi que ses députés et les employés administratifs du Parlement ont été immédiatement convoqués par le Guide, symbole suprême du clergé au pouvoir, dont se réclame ce clan ! Le Guide a vivement sermonné son hôte en affirmant que la vraie corruption est d’attaquer le régime et de ce fait il devait lutter contre les ennemis du régime. Larijani est paru très affecté par ce désaveu du clergé à son projet ! La réunion a aussi eu lieu dans une salle susceptible de contenir 150 personnes alors que le Parlement a officiellement 400 députés et autant d’employés administratifs. On avait une nouvelle preuve de la fonte du nombre des députés.

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Après ce sermon, Jaafari le commandant en chef des Pasdaran, a tenté de restaurer l’image de cette milice en s’alignant sur le clergé par l’affirmation que sa mission de n’était plus la défense du sol (la bonne excuse quand on n’a plus de troupes) mais d’être la police administrative du régime pour sauvegarder sa direction idéologie.

Washington n’a pas toléré que les Pasdaran qui étaient en chute libre se pose en arbitre du jeu. Il les a rappelé leur faiblesse par une attaque d’un groupe islamiste Baloutche contre un de leurs trains de marchandises à coup de mitraillette lourde.

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L’attaque a été signée du nom des Ansar Forghan, compagnons de Forghan, le livre de la juste interprétation du Coran ! Il y avait là un private joke de Washington car au début de la révolution, Rafsandjani avait éliminé les pions de Washington par un groupe nommé Forghan (le livre de la juste interprétation du Coran) désignant ceux de Washington comme de faux islamistes. Puis il avait fait exécuter Goudarzi le meneur du groupe le 3 Khordad 1359 en lui attribuant de la sympathie pour Washington. On était le lendemain de l’anniversaire de la mort de ce personnage. Par le choix du nom et de la date, Washington montrait qu’il n’avait pas oublié les crimes de Rafsandjani à son encontre, pour lui mettre la pression et l’encourager à trahir le système brinquebalant !

Par ailleurs, Washington a augmenté la pression sur l’ensemble des dirigeants et sur les paniqués en excluant soudain le régime de la conférence Energy Security Summit 2014 organisée par ses pions allemands pour l’empêcher de se proposer comme fournisseur de Gaz à l’Europe à la place des Russes. Il a aussi demandé la libération d’Ali Hekmati, l’ex-marine irano-américain, détenu en Iran par décision du pouvoir judiciaire des frères Larijani pour voir si le clergé et les Pasdaran qui étaient à nouveau sous la menace de ce dernier étaient prêts pour les contrer et ainsi entrer en deal avec lui !

Le gouvernement et les Pasdaran ont nié l’existence de l’attentat revendiqué par le groupe Forghan, au prétexte que film n’était pas daté ! Le gouvernement a aussi oublié de parler parler du sommet dont il avait été exclu à la dernière minute. Il n’y a également aucune réponse sur Hekmati de la part de Rohani qui représente le clergé. Mais son ministre des étrangères Zarif a demandé à Catherine Ashton une nouvelle date de négociation multilatérale dans l’espoir d’approcher des dirigeants européens et leur proposer le gaz iranien ! Cela voulait dire que les mollahs ne se voyaient pas en mesure de défier les Larijani. Ashton a fait attendre un bon moment leur envoyé avant d’accepter de rencontrer Zarif le lendemain matin, le lundi 26 mai 2014 (5 Khordad 1393) à Istanbul !

Lundi 26 Mai 2014 (5 Khordad 1393), Ashton a refusé la demande de nouvelles négociations multilatérales d’ici la fin de la date butoir de 26 juin 2014. Il a privé le régime de toute possibilité de manœuvres pour retarder les sanctions. Le régime tout entier a perdu espoir ! Le pouvoir judiciaire du clan Larijani a condamné à 20 de prison, une anglo-iranienne accusée d’insultes à l’islam !

Le Parlement d’Ali Larijani a aussi exigé des comptes à Rohani sur le prix d’achat de gaz proposé la semaine dernière par le premier ministre pakistanais pour insinuer une corruption et reprendre son offensive contre Rohani, donc le clergé ! On avait enfin une attaque assez finaud des Larijani, mais aucun des médias des autres clans n’a repris ce sujet afin de ne pas laisser à Larijani l’opportunité de réussir son coup.

Larijani est alors parti fleurir le tombeau de Khomeiny pour la journée de la résistance (qui avait eu lieu la veille) afin d’être calculé par les médias et pouvoir lancer son offensive contre le clergé. Il a été privé de médias car il a été pris en charge sur place par Hassan, le petit fils de Khomeiny, qui est le responsable du site et se trouve être un de ses ennemis en tant que membre du clan Rafsandjani (son tonton). Larijani a dû accepter de prier derrière Hassan Khomeiny. Il y parut très résigné. Il a davantage déprimé quand il dut s’asseoir à côté de cet adversaire pour une séance de question réponse sur la résistance de Khomeiny !

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Ali Larijani est alors retourné au Parlement et a organisé des élections internes pour la présidence de cet organe et les a gagné pour bénéficier d’un accès au médias mais personne n’est venu l’interroger !

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Son frère Sadegh Larijani s’est invité à un concours de récitation de Coran organisé par les Pasdaran pour provoquer un clash et accédé aux médias ! Le chef Pasdaran Salimi, responsable de la propagande de cette milice, qui devait présidé le concours a évité le clash en renonçant à le présider, d’autant plus que la participation était très basse.

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In fine, las d’être privés d’antenne, les Larijani ont tenté de se mettre en avant par une demande de soi-disant étudiants leurs demandant de pendre Mehdi, le fils de Rafsandjani. Mais l’annonce n’a pas eu de buzz. Ils ont alors essayé de faire le buzz en condamnant 6 utilisateurs de Face-Book, c’est-à-dire des agents du régime, à 100 ans de prison ! Mais il n’y a pas eu de buzz. En fin de compte, ils ont tenté de forcer l’embargo interne via un buzz international par la convocation de Mark Zuckerberg, le créateur de FaceBook, dans un obscur tribunal du centre du pays ! La encore, les médias internes n’ont pas bougé au grand désespoir des Larijani !

On n’a pas vu les chefs Pasdaran entrer en action contre les Larijani ! Les chefs du clergé qui avaient sermonné Ali Larijani n’ont plus parlé pour ne pas perdre la face. Le régime était divisé au moment où il risquait des sanctions très pénalisantes qui pouvaient provoquer des pénuries susceptibles d’entraîner la chute. La terreur des nantis paniqués (qui sont les plus vulnérables du système) s’est amplifiée : on a eu un nouveau crash à la bourse.

Le gouvernement de Rohani s’est aussi attelé à rassurer les paniqués par des mesures de gestion des sanctions et des pénuries à venir en annonçant une possible hausse du prix du pain pour brider la consommation afin de s’éviter une pénurie déstabilisante et en augmentant (encore) le prix des billets d’avion pour diminuer les vols et ainsi préserver le Kérosène pour la production de l’électricité. Le gouvernement a également évoqué une pénurie d’eau à Yazd qui consomme beaucoup d’eau dans ses cimenteries, pour limiter la consommateur d’eau des entreprises de ses propre patrons pour réserver les réserves d’eau de cette zone à la production de l’électricité.

Cette fixation sur la capacité de production de l’électricité, au prix de restriction des passe-droit des gens hauts placés du régime, a rappelé à chacun la faiblesse énergétique du régime, le risque de la panne générale d’électricité qui peut en plein été et de surplus pendant le Mondial provoquer des émeutes terribles voire fatales. Cette fixette emprunte de terreur a davantage amplifiée la panique des nantis du régime. Nous avons alors remarqué que l’indice de produits pétroliers était occulté : il devait être très en baisse, preuve de la déprime des patrons du régime. Le gouvernement avait préféré dissimuler le taux de cet indice afin qu’il ne génère pas encore plus de panique ou plus d’agitation politique contre lui-même. On avait un système totalement ingérable avec des responsables convaincus de leur défaite !

Les Chefs Pasdaran ont alors annoncé leur opposition à toutes négociations limitant la capacité balistique du régime, se plaçant dans leur rôle habituel de freins au tout marchandage, pour compter dans le jeu, dont la fin semblait proche. Ils ont aussi annoncé le placement de 4 prisonniers : Jalal Ostadi, Jalal Azarmehr, Ali-Reza Ramezani, Ali Jabbar dans le couloir de la mort de la terrible prison Rajaï-shahr de Karaj. Quand le régime donne les noms des condamnés à mort, il s’agit toujours de prisonniers politiques. Là, les Chefs Pasdaran montraient leur capacité à tuer des prisonniers politiques issus du peuple dont l’élimination peut s’avérer risquée dans les conditions actuelles du mécontentement populaire afin que les rivaux réalisent qu’ils sont déterminés à prendre tous les risques pour avoir leur part d’immunité pour s’assurer une fuite sécurisée !

La guerre était déclarée par les chefs Pasdaran !

Mais une autre nouvelle a secoué le régime : le canal média du pouvoir américain a diffusé sur Youtube, l’image d’une fille iranienne qui se dévoilée en plein jour et à visage découvert dans une rue iranienne en disant « je vais goûté la liberté » et se mettait à marcher pendant plusieurs minutes sans être insultés par les passant ou voir débarquer les policiers fidèles au régime ! On avait la preuve absolue que le régime n’avait pas de fan islamiste parmi le peuple, ni aucune capacité d’intervention !

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Il n’y a également eu aucune annonce d’arrestation après cet acte subversif et impertinent, et chacun a compris que les chefs Pasdaran n’ont pas fiché tout le monde en Iran et qu’ils n’ont plus de mouchards parmi le peuple, qu’ils n’ont pas de caméras partout comme ils le disent, qu’ils ne peuvent intervenir comme ils le souhaitent et qu’en conséquence, ils ne peuvent rien faire quelle que soit leur détermination !

La réalité du régime n’était pas les guerres de position entre ses clans, mais l’incapacité du régime à se défendre face à un seul jeune défiant son autorité ! Tous les voyants du régime ont passé au rouge. Cela tombait bien mal car chacun devait penser à rompre avec le régime alors que ce dernier devait rassembler pour célébrer la révélation de l’islam à Mahomet ! La nuit a été marquée l’incendie d’un grand centre commercial de Téhéran, la guerre interne était passé en mode active ! A l’heure de la révélation de l’islam à Mahomet, le régime risquait de vivre un désengagement anti-islamique de ses dernier serviteurs !

Mardi 27 Mai 2014 (6 Khordad 1393), la journée a commencé bien mal car il n’y a eu aucun rassemblement ou prière pour Mahomet dans une des dizaines de milliers de mosquées du régime ou au Bazar qui fut pendant près de 2 siècles le foyer traditionnel de l’islam !

De plus, le Bazar d’Ispahan qui fut jadis le foyer le plus fervent d’aide aux mollahs, mais se trouve actuellement en adéquation avec les gens de cette ville en tête de contestation du régime, a marqué sa rupture en entamant une grève générale contraire à la stabilité du régime. Le jour de la révélation de l’islam à Mahomet on avait la révélation de la fin de l’islam en Iran !

Le clergé a oublié cette hostilité du peuple et a concentré ses efforts sur la propagande en annonçant une mobilisation interne exemplaire par la présence de tous les responsables religieux, politiques et militaires du régime autour du Guide dans la traditionnelle rencontre de ce dernier avec les ambassadeurs des pays islamiques principalement sunnites, afin d’insinuer que le régime restait solide et uni et avait aussi le soutien des pays islamiques sunnites. En Parallèle, le clergé a insinué à l’usage des étrangers présents le soutien du peuple par les félicitations du Guide au peuple pour sa foi et son identité musulmane qui lui permettaient de résister sur tous les fronts aux sanctions ! Le clergé a aussi tenté d’obtenir vraiment l’adhésion des pays sunnites en les invitant à oeuvrer pour l’unité des tous les peuples musulmans pour pouvoir résister eux aussi à tous les pressions !

D’après les images, le reportage nous a paru très suspect car il y avait près de 80 places pour les ambassadeurs des pays islamiques alors qu’il y a à peine 40 pays majoritairement musulmans dans le monde. Les places n’étaient d’ailleurs par occupées par des gens en costumes, mais des gens musclés en T-shirt qui ne semblaient être des diplomates. Le côté droit des la salle était occupé par des femmes alors que le régime compte 1 seule ministre femme ! Il y avait une certaine tendance à réduire la partie réservée aux responsables du régime, ce qui laissait entrevoir un bon boycott interne du régime à l’heure où une femme en se dévoilant avait remis en cause la capacité répressive du régime !

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En regardant plus attentivement, on a remarqué qu’il y avait 70 places pour les principaux responsables politiques alors qu’ils sont prés 300 répartis dans les diverses institutions structurelles du régime telles que l’assemblée des Experts, le Conseil de Discernement, le conseil des Gardiens de la Constitution et les ministères. On avait là un boycott à de 75% à très haut niveau !

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Regarder et compter les gens sur la partie gauche de l’image !


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Dans les 3 premiers rangs réservés aux Chefs Pasdaran, nous n’avons vu que 7 hauts gradés alors que la direction de la milice comprend une trentaine de commandants. Nous avions là également 75% de boycott. Dans cette partie, nous avons surtout remarqué l’absence du commandant en chef des Pasdaran Jaafari. C’est peut-être lui qui a coupé avec le régime cette semaine désorganisant par son absence la cérémonie de communion annuelle avec Khomeiny.

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Derrière les trois rangs centraux, il ne restait près de 220 places assises au lieu de 400 places et ce par la faute de la réduction de la place par des panneaux, mais aussi en raison de l’augmentation des sièges des ambassadeurs et la réservation de la partie gauche aux femmes ! Nous n’avons vu aucune personnalité dans cette zone normalement réservés aux députés et autres serviteurs régionaux du régime qui sont en tout près de 500 personnes. Ainsi on est arrivé à la conclusion que qu’il y avait 100% de boycott parmi les responsables subalternes du régime ! En tout on avait moins de 25% des effectifs du régime. C’est pourquoi les principaux dirigeants assis en tête de la partie droite et sur l’estrade autour du Guide étaient tous très moroses et déprimés ! Le régime était désavoué et largué à la hauteur de 75% par ses principaux serviteurs, le jour emblématique de la naissance de l’islam et la révélation d’une jeunesse sans peur prête à tous les risques pour goûter la liberté !

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Après cette preuve de la fonte des réserves humaines du régime, le site Alef, lié aux Anglais, a publié un article sur les super-lofts aux murs incrustés d’or où habitent les gens de 200 clans au pouvoir et les cabanons en tôles rouillées des bidonvilles où habitent 35% des iraniens pour encourager le peuple à se révolter contre les patrons du régime ! Les photographes de l’agence Fars qui sont des Pasdaran de base ont aussi contesté le régime par des images , d’ailleurs très belles, sur la pauvreté en Iran !

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La bourse était fermée en raison de l’anniversaire de la naissance de l’islam sinon on aurait eu un crash tsunamique. Le régime cependant agir vite pour rassurer sur ses capacités de répression afin qu’il ne se retrouve avec ce crash, le lendemain à la réouverture de la bourse. Le commandant en chef de la police Ahmadi-Moghadam a annoncé le départ du commandant Râdân, le n°2 de la police du régime, chargé de la lutte anti-émeutes et de la sécurité de Téhéran qui n’avait pas pu arrêter la fille qui s’était courageusement dévoilée pour défier le régime et montrer la détermination de la jeunesse de libérer le pays.

Le commandant en chef de la police Ahmadi-Moghadam a aussi annoncé l’arrivée du Commandant Ashtari à la tête de la sécurité du régime en précisant que son rôle ne serait pas dans la répression (la bonne excuse quand on n’a plus de troupes), mais dans la prévention des problèmes grâce à son expérience dans l’étude des informations pour détecter les possibles dangers contre le régime). Le commandant en chef de la police n’a pas précisé pourquoi ce formidable commandant Ashtari n’avait pas pu détecter le dévoilage public qui avait secoué le régime 24 h plus tôt provoquant une belle envie de fuite parmi 75% ses plus hauts responsables !

On a eu l’impression que la direction de la police avait manqué d’idées et par manque de personnel et de temps, elle avait juste eu cette idée de super-prévention pour rassurer un peu les gens et minimiser la super panique que le régime redoutait.

Dans l’après-midi, le régime bien malmené par le boycott à 75% de ses responsables pendant la journée de naissance de l’islam a été encore contrarié à trois occasions ! La France, en négociations avec les mollahs sur une coopération en agri-alimentaire, s’est plainte de la lenteur de la coopération du régime avec l’AIEA, pour les faire payer plus ! Un avion de Pasdaran a pris feu à l’atterrissage sur une base du centre du pays, laissant présager un problème logistique ou un sabotage américain ou même interne, dans les trois cas, il y avait une remise en cause de l’efficacité des Pasdaran et un problème de sécurité pour le régime. Pour ceux du régime qui avait constaté un boycott à 75% au sein de la direction des Pasdaran, le problème était à la base un manque de personnel fidèle. Ce constat terrible a été confirmé un peu plus tard, par un incendie de grande envergure qui a ravagé raffineries d’Ispahan détruisant 1/3 des réserves en carburant ainsi qu’I/3 de sa capacité de production de carburant.

Cette journée de révélation de l’islam qui semblait la moins compliquée de la semaine est devenue grâce à la rupture du 75% du personnel et des incidents de la journée, la journée la plus noire de la semaine. En prenant en compte la fille qui la veille avait défié le régime et révélé par son acte son incapacité de répression. Le régime vivait un véritable enfer depuis 36 heures. Les Pasdaran devaient rassurer les hommes d’affaires du régime, mais aussi leurs patrons afin que le régime ne sombre pas dans un grand chaos politique et financier.

Mercredi 28 Mai 2014 (7 Khordad 1393), les Pasdaran ont démarré fort en annonçant une grande cérémonie d’investiture avec des centaines d’officiers pour l’arrivée du commandant Ashtari, censé éviter les problèmes grâce à ses analyses des infos. Mais personne n’y a cru les officiers étaient dans une salle plate alors que l’investiture avait lieu dans une salle à gradins !

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La bourse a démarré en folie avec tous les indices en chute libre ! Le gouvernement Rohani a volé au secours des Pasdaran en leur attribuant via ses faux opposants de HRA la pendaison de trois vieux prisonniers Baloutches en représailles à l’attentat dont son gouvernement et les Pasdaran en avaient nié l’existence ! La crise a perduré car le régime reconnaissait l’attentat et n’avait en plus fait aucune arrestation, mais seulement tué trois vieux prisonniers ! Devant la persistance de la crise à la bourse, les Pasdaran qui ne savaient quoi dire ont annoncé également l’arraisonnement d’un bateau de pirates somaliens dans le golfe persique !

Avec cette mauvaise prestation médiatique, les Pasdaran n’ont pu rassurer les leurs. La bourse a terminé en chute libre. Par leur incapacité à rassembler ou même à assurer une bonne propagande, ils ont également déçu leurs associés du clergé. Ces derniers convaincus que les Pasdaran ne sauraient les sauver ou même retarder leur chute ont décidé de se promouvoir comme des démocrates tolérants par la publication sur Face-Book, d’une soi-disant lettre ouverte d’une jeune femme à Zarif lui demandant de convaincre, le bon président Rohani de revenir dans la voie de l’ouverture ! Mais dans le même temps, ils ont demandé au faux opposant Ziba-kalam de dénigrer l’Accord de Genève pour donner une couleur démocratique aux provocations nécessaires pour faire plier Washington ! On avait là une version inédite et assez loufoque de la démocratisation du régime !

Washington a constaté que Rohani était à nouveau à court de solutions ! Obama qui devait prononcer un discours devant les derniers diplômés de l’académie militaire de West-Point a rappelé son ouverture à une entente dans la coopération, c’est-à-dire le transfert des pouvoirs vers ses pions. Aucun des dirigeants du régime n’a réagi car aucun ne peut envisager partir sans un accord officiel d’immunité de la part de Washington. Dans ce discours, Obama qui n’a pu concrétiser les projets d’islamisation de la région, commencé par Bush, a annoncé moins d’engament de la part de l’Etat américain pour satisfaire les électeurs démocrates.

Londres a profité de ce désengagement pour annoncer via le très sérieux et officiel centre d’études stratégiques de Chatham House, la fin du diktat des points de vues américains au monde ! Les Américains ont dû eux mêmes critiqué Obama mais pour atténuer ce constat sans complaisance.

Jeudi 29 Mai 2014 (8 Khordad 1393), le régime était aux abois et Washington restait sur ses positions : on s’attendait à un nouveau crash boursier. En vérifiant, on a vu les chiffres de la veille. La bourse était censurée ! Ce qui voulait dire qu’elle était en état de méga crash !

A ce moment, les ouvriers de la compagnie de production de pneus Iran Tyre ont reçu le soutien des journalistes d’IRNA (l’agence officielle du régime) et l’on sut qu’ils étaient en grève pour 3 mois de salaires en retard !

Les journalistes issus du régime ont également révélé que 5000 ouvriers des mines de fer à Bafgh étaient en grève et occupaient l’usine de traitement du minerai pour protester contre la vente de cette usine et la perte certaine de leur emploi ! On avait une adhésion des journalistes du régime aux ouvriers alors que le régime était en difficulté avec ses nantis paniqués. On n’a pas entendu les Chefs Pasdaran annoncer des arrestations ! Ils étaient encore une fois impuissants face à un vrai problème de contestation populaire !

Au même moment, les footballeurs iraniens qualifiés pour le Mondial ont affirmé que leurs matchs ne seront certes pas faciles, mais qu’ils ne faciliteront non plus la vie à leurs adversaires, promettant des soirées animées dans les rues Iraniennes après chaque match !

On a alors assisté à une recrudescence d’amitié au sein du régime pour le peuple ! Le staff du quotidien Mashregh appartenant aux Chefs Pasdaran a souhaité des victoires aux footballeurs iraniens et qu’ils soient les héros du pays ! Certains parlementaires d’Ali Larijani sont devenus les mais des ouvriers iraniens révélant au passage que 50% des usines du pays étaient HS ! L’adjoint du ministre de l’intérieur a donné sa démission pour désaccord fondamental ! Le directeur de la chambre iranienne du commerce, porte-parole des nantis corrompus et paniqués, est devenu l’ami du peuple iranien en demandant au Gouvernement des prix plus bas ! Enfin, le faux modéré Mohammad Khatami invité par Rafsandjani à reprendre du service a prétexté un mal de dos pour annoncer sa retraite pour un certain temps !

Vendredi 30 Mai 2014 (9 Khordad 1393), le clergé qui avait commencé la semaine par une pendaison avec l’aide des chefs Pasdaran pour intimider et soumettre ses adversaires, mais n’avait pu garder cette mainmise et avait par la suite été ridiculisé par seule fille défiant l’autorité du régime et aussi par la rupture de 75% des serviteurs du régime, devait organiser la prière de Vendredi.

On a vu une salle comble de 3500 fans du régime, mais les images nous n’ont pas convaincues car on a vu que les gens de la salle était presque deux fois plus petits que les gardes ! Le régime avait réduit leur taille pour augmenter le nombre des participants. On a aussi vérifié les alignements et avons constaté qu’il n’y en avait aucun après quelques rangs. On peut affirmer que les gens présents sur place n’excédaient pas une quarantaine ! Autrement dit le clergé avait encore perdu des partisans depuis mardi ! L’absence de plus chefs Pasdaran vus mardi devant le Guide a prouvé que cette milice était aussi en pleine déconfiture !

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Le commandant des Pasdaran Salâmi, expert en slogans, a pris la parole en première partie de la prière pour restaurer l’image de cette milice dans son intérêt et celui du clergé. Il a affirmé que Rohani (le clergé) devait tenir virilement car ses miliciens avaient en joue les Américains et tous leurs alliés. Le ton n’était pas vraiment amical.

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L’orateur du clergé, Ahmad Khatami connu pour sa violence a mis en garde ses camarades religieux contre l’apparition d’un Al-Sissi, trahissant la peur du clergé vis-vis des Chefs Pasdaran ! Don devait assister à une image unie et rassurante, mais on avait du chacun pou soit. Le tandem clergé-Pasdaran battait de l’aile.

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Le gouvernement a annoncé la jonction des lignes des chemins de fer Iraniennes et Russes via l’Azerbaijan, pour énerver Washington. La Russie n’a guère développé le sujet car elle ne peut en aucun cas aidé un régime qui espère un deal avec Washington. Londres a aggravé cette image d’isolement du régime en révélant que le Soudan avait prétexté de bons rapports avec les Saoudiens pour refuser l’offre de création d’une base du régime sur son territoire ! Les dirigeants du régime ont cessé de communiquer pour ne pas aggraver la panique qui devait s’étaler davantage le lendemain à l’ouverture de la bourse.

Conclusion(s) | Avant le début de cette semaine, on s’attendait à une guerre des Larijani contre les chefs du clergé et les chefs Pasdaran. Mais au premier jour de la semaine, la tendance s’est inversée par l’élimination du témoin clef des Larijani par les chefs Pasdaran. Mais ces derniers n’ont pu contrôler la panique qu’ils avaient provoquée et ont immédiatement perdu toute crédibilité.

La décision inattendue d’une jeune iranienne à lever son voile en plein jour a démontré la totale impuissance des Pasdaran. Le régime était sans défense : 75% de ses serviteurs ont pris leur distance et ses nantis ont accentué leurs ventes d’actions l’entraînant dans une forte crise financière. Ila cru bon limoger son principal cerbère qui n’avait su intimider les jeunes, mais n’a pu lui trouver de remplaçant et la crise s’est encore amplifiée.

En fin de la semaine, les dirigeants ont assisté, impuissants, à des signaux amicaux de certains de leurs derniers fidèles en direction du peuple avec la révélation de grandes grèves et l’annonce de la détermination des footballeurs sous payés d’Iran de créer la surprise pour être dignes de l’amour de leur compatriotes.

Cette semaine, la chute du régime devint plus certaine avec la confirmation de son instabilité politique, la révélation constante de l’impuissance et l’isolement de ses Chefs Pasdaran et aussi le constat de la disposition des jeunes à braver, à visage découvert, les interdits et les menaces pour goûter la liberté.