Le problème vient de Clemente qui refuse de s’installer en Iran et refuse d’assurer une présence de quelques petits jours par mois en échange du confortable salaire de 35000 euros . Le recrutement d’un entraîneur étranger est une affaire politique pour le régime des mollahs : il s’agit de prouver que le régime est fréquentable d’où le malaise créé par cette demande. Aux dernières nouvelles, le régime avait demandé à Clemente de donner sa réponse avant le 12 février, c’est-à-dire le 11 février, date anniversaire de la victoire de la révolution islamique. Idéalement les mollahs espéraient en faire un coup médiatique en annonçant la réponse inattendue et positive de l’entraîneur basque ce jour précis.

Afin que ce dernier se décide et ne gâche pas ce rendez-vous médiatique, le président de la fédération iranienne de football, Ali Kafashian, a essayé de faire pression sur Clemente en déclarant que Maradona demeurait le deuxième choix du régime et une alternative à son recrutement.

Or, le problème est que le régime des mollahs n’avait jamais parlé de cette option Maradona. Avant Clemente, il avait consulté le français Jacques Santini qui avait refusé, puis Artur Jorge qui avait également refusé.

Cependant, des contacts privés avaient été pris avec Maradona, mais l’affaire avait échoué en raison de l’implication des mollahs dans un célèbre attentat à la bombe en Argentine.

Sous la pression des médias argentins, Maradona, grand fan d’Ahmadinejad qu’il apprécie pour son anti-américanisme primaire, avait dû renoncer à sa visite en Iran et à une éventuelle collaboration. En fait, l’option Maradona n’existe pas, mais l’intervention du président de la fédération iranienne de football prouve que les mollahs sont dans l’impasse et incapables de trouver un entraîneur « étranger » afin de prouver que leur régime est fréquentable.

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