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Iran : La Chine a baissé ses achats de pétrole iranien Ces dernières semaines, les médias occidentaux mettent toujours en avant le manque de coopération de la Chine pour sanctionner Téhéran. L’agence britannique Reuters vient de se démarquer en publiant sur le site de la BBC un compte-rendu des rapports mensuels des douanes chinoises faisant état d’une baisse de 37% des achats pétroliers de ce pays en Iran. Iran : Kouchner, ministre des AA de la France ! Il y a une semaine, plusieurs négociants européens fournisseurs d’essence à l’Iran se sont retirés du marché iranien, le privant de presque 60% de ses besoins domestiques. Ce retrait a pointé un doigt accusateur vers les autres fournisseurs comme la France. Kouchner y a répondu indirectement en disant qu’il privilégiait la voie onusienne, mais que si cela échouait en juin prochain, l’UE pourrait envisager des sanctions européennes contre les mollahs à partir de cette date. Mais quelles sanctions ? Il ne le sait pas, les Européens n’en ont pas discuté ! | Décodages 15.03.2010 Iran : Washington ne marche pas avec Londres Pour affaiblir la Chine, Washington doit se rendre maître des pays ou des régions qui lui fournissent actuellement du pétrole et du gaz : l’Iran, l’Asie Centrale et la région chinoise de Xinjiang habitée par les musulmans Ouïgours. Le succès de ce projet dépend d’une coopération ferme des mollahs pour refuser le pétrole iranien aux Chinois, désenclaver l’Asie Centrale et encadrer un soulèvement ouïgour. Les mollahs n’acceptent pas de coopérer car leur entente passerait par le démantèlement de leur soutien au Hamas et au Hezbollah, milices qui sont leur assurance vie. Washington se voit donc obligé de sanctionner les mollahs, mais il doit se garder de toute escalade car cela rendrait les mollahs encore plus infréquentables donc impropres pour une entente. Il affirme donc avoir du mal à mobiliser la communauté internationale. La Grande-Bretagne, dont les intérêts pétroliers souffriront de l’entente, a annoncé lundi l’arrêt de livraison d’essence de l’une de ses compagnies vers l’Iran pour contredire Washington et l’engager de force dans cette escalade qu’il veut et doit éviter. Washington a esquivé toute réaction officielle avant de riposter par un article sur l’impossibilité pour Obama d’adopter de nouvelles sanctions en citant le maintien de la coopération entre Shell et l’Iran. Mercredi, Londres a annoncé le retrait de Shell ! Cette fois Washington a encore esquivé sur le plan politique, mais il a riposté non pas par un seul article, mais par un gigantesque plan médiatique visant à contrer tous les sous-entendus du coup médiatique de Londres. Iran-Shell : Les réactions de Téhéran et de Washington Soucieux de parvenir à une entente avec les mollahs qui lui sera stratégiquement bénéfique, Washington se garde d’appliquer des sanctions très dures contre Téhéran. Il affirme avoir du mal à mobiliser la communauté internationale. La Grande-Bretagne, dont les intérêts pétroliers souffriraient de l’entente entre les Etats-unis et l’Iran, a annoncé lundi l’arrêt de livraison de l’une de ses compagnies contre Téhéran. Washington a esquivé la pique. La Grande-Bretagne est revenue à la charge avec l’annonce de l’arrêt des livraisons d’essence de Shell en direction de Téhéran. IRAN : WHAT IS BEHIND VITOL’S EMBARGO On Monday 7 March, Vitol Company, whose capital is British and which is Iran’s most important fuel supplier, announced via the Financial Times its decision to “halt to the deliveries” to the mullahs “because of the American sanctions” -according to FT. However, no sanction exists so far and Obama has dismissed expressly any resort to embargo on fuel. In such context, such announcement runs counter to Obama’s wish. | Decoding 10.03.2010 Iran : Ce que cache l’embargo de Vitol Le lundi 7 mars, la compagnie Vitol, de capitaux britanniques, qui est le plus important fournisseur de carburant à l’Iran, a annoncé, via le Financial Times, sa décision de marquer « une pause dans ses livraisons » aux mollahs « en raison de sanctions américaines » (selon FT). Or, il n’existe aucune sanction en ce sens et Obama a expressément écarté le recours à un embargo sur l’essence. Dans ce contexte, l’annonce va donc à l’encontre des souhaits d’Obama. | Décodages 10.03.2010 Iran : La GRS d’Amano n’amuse pas les mollahs ! Il y a une semaine, la direction pro-américaine de l’AIEA accusait Téhéran de développement d’ogives nucléaires. Cette semaine, elle parle de ses doutes ou encore du temps pour comprendre la nature du programme nucléaire d’Iran. Washington laisserait donc du temps de réflexion aux mollahs. Plongée dans les coulisses d’un retournement spectaculaire du nouveau patron pro-américain de l’AIEA. Iran : Les habits neufs du lobbying des mollahs Le Figaro a publié une tribune d’un certain Hamid Gharavi, avocat aux barreaux de Paris et de New-York, qui a quelque chose de déconcertant. L’auteur critique les dirigeants actuels du régime des mollahs, sans jamais les nommer, mais il tient la révolution islamique pour un grand moment démocratique et laïque. Il considère aussi Khomeiny comme un doux religieux démocrate et laïque qui voulait uniquement restaurer la moralité des choix politiques. Selon l’auteur, sanctionner l’Iran serait sanctionner la marche en avant vers la laïcité, il faut au contraire coopérer avec l’Iran. Pour ceux qui connaissent l’Iran et les exploits de cette révolution, Maître Gharavi a fumé ! Nous vous assurerons qu’il n’a pas fumé, mais veut nous enfumer avec méthode. IRAN : THE MULLAHS’ LOBBYING NEW OUTFIT Le Figaro published the opinions page of a certain Hamid Gharavi, lawyer of the Paris and New York Bars, which showed something disconcerting. The author appears critical towards the current leaders of the mullahs’ regime, without naming them, but he considers the Islamic revolution as a democratic and laic great moment. He also considers Khomeini as a kind democrat and laic ruler who solely wanted to re-establish morality into political choices. According to the author, sanctions against Iran would imply some sanctions against the course towards secularity. On the contrary, it’s necessary to cooperate with Iran. For those who know Iran and the exploits of the revolution, Mr. Gharavi chained-smoked ! We would like to ensure you that he didn’t smoke but he wants to smoke us out methodically. Iran : Efforts à bâbord et à tribord Tous les médias parlent de l’Iran. Hillary Clinton et Bernard Kouchner se disent « à la recherche d’alliés pour imposer de nouvelles sanctions » contre les mollahs. Or, les Etats-Unis, première puissance économique mondiale, qui dispose de la première flotte dans le golfe Persique, et la France, un des principaux fournisseurs d’essence à l’Iran, peuvent s’allier en tant que partisans de sanctions pour faire plier les mollahs. Attention, désinformation à bâbord et à tribord ! Iran : Vers une impasse Tout au long de l’année 2009, les Américains ont alterné les offres de réconciliation et la menace d’un embargo américain, mais sans adopter les lois nécessaires à la Chambre puis au Sénat car leur objectif n’a jamais été de renverser les mollahs, mais de les forcer à devenir leurs alliés régionaux. A l’annonce de l’adoption par le Sénat américain d’un projet de loi d’embargo, on pourrait croire que les Américains ont changé d’attitude vis-à-vis des mollahs. Ce n’est pas le cas car le Sénat vient d’adopter un texte différent de celui qui avait été adopté en octobre dernier par la Chambre : c’est le début d’une nouvelle procédure. Iran : Le régime a du mal à assumer la hausse des prix Durant les trente dernières années, le régime a vendu les produits de base, souvent d’origine étrangère (c’est-à-dire payés en dollars), à très bas prix pour qu’ils soient à la portée des très petits salaires qu’il distribuait aux Iraniens avec la monnaie iranienne 100,000 fois moins puissante que le dollar ! Affaibli par les sanctions qui le privent de nouveaux contrats pétroliers et donc de réserves nécessaires en dollars pour approvisionner le marché, Téhéran a opté pour un plan de réduction du pouvoir d’achat des Iraniens. Ainsi, il n’y aura jamais de pénuries susceptibles de provoquer des émeutes. Ce plan passe par la suppression des subventions et une libération des prix aux contours encore flous qui intriguent les Iraniens. Pour les préparer au choc de la découverte, le régime a opté pour un plan média éducatif. Iran : The last resort before sanctions Last week, the Islamic regime announced that the law about subsidies withdrawal came into force. Officially, such subsidies should be replaced with targeted allowances that would be intended for the poorest people. At that time we told about the regime’s will to cut its expenses. However, in the light of the latest economic news, we can state that it made the choice to cut Iranians’ purchasing power. | Explanations 20.01.2010 Iran : Le dernier recours face aux sanctions La semaine dernière, le régime islamique annonçait l’entrée en vigueur de la loi de suppression des subventions. Officiellement, ces subventions vont laisser la place à des allocations ciblées destinées aux plus démunis. Nous avions alors évoqué la volonté du régime de réduire ses dépenses, mais à la lumière de nouvelles informations économiques, on peut affirmer qu’il a fait le choix de réduire le pouvoir d’achats des Iraniens. 20.01.2010 Iran : the Bazaar in a mess The American bank sanctions made Iranian economy go wrong because it’s based on foreign investments as well as import-export activities. Without this true fuel that made it go for around 30 years, nothing goes well : debts are piling up, banks are going bankrupt. As it expects for the worse, the regime publicized last Monday some balance that appeared closer to reality in order to prepare its domestic partners. Such announcement has spread panic and caused a chain reaction whose effects were unexpected. Iran is on the move. Iran : C’est le bazar au Bazar ! Les sanctions bancaires américaines ont détraqué l’économie iranienne basée sur l’investissement étranger ou l’import-export. En l’absence de ce vrai carburant qui l’a fait tourner pendant 30 ans, rien ne va plus : les dettes s’accumulent, les banques vont à la faillite. S’attendant au pire, le régime a diffusé lundi dernier quelques bilans plus réalistes en ce sens pour préparer ses partenaires intérieurs, des annonces qui ont semé la panique, provoquant une réaction en chaîne aux effets inattendus. Ça bouge en Iran. Iran : Le régime a un sérieux problème de financement Actuellement on reparle un peu de l’adoption de nouvelles sanctions contre les mollahs. En raison de la nécessité pour Washington d’arriver à une entente stratégique avec les mollahs, le processus de sanctions est ralenti depuis des années par les Américains eux-mêmes, ce qui donne aux lobbyistes du régime le culot d’affirmer que les sanctions n’ont pas été efficaces. Pourtant de rares chiffres financiers publiés en Iran font état d’une autre réalité : la banqueroute. Petraeus, Obama’s spare wheel ! David Petraeus, the commander of the American Army who is in charge of the Middle-East, stated on Sunday on CNN that his general staff “considered several scenarios” and among them the “bombing of Iranian nuclear plants”. But Petraeus specified that the “Iranian nuclear crisis could be still resolved through the diplomatic way” because “some delay is still remaining before we reach this crucial point”. His sentiments kindled the web while Washington has always taken this yes-but line. Iran : Petraeus, roue de secours d’Obama ! David Petraeus, le commandant de l’armée américaine en charge du Moyen-Orient, a affirmé dimanche sur CNN que son Etat major avait « envisagé plusieurs scénarii » dont des « bombardements des installations nucléaires iraniennes ». Mais Petraeus a précisé que la « crise nucléaire iranienne pouvait toujours être résolue par la voie diplomatique » car il restait « encore du temps avant qu’on n’atteigne un point critique ». Ces propos ont enflammé le web alors que Washington a toujours tenu ce discours de oui-mais. IRAN : THE SECRET HISTORY OF THE GREEN MOVEMENT The Green Movement is in a mad rush ! This movement that was described as a democratic one because of the criticism it levelled at Ahmadinejad or the Supreme Guide confessed at last that it never had any vague desire to change the regime but solely a will to criticize Ahmadinejad or the Supreme Guide so they don’t forget the founding principles of the Islamic Revolution ! This movement the regime conceived in order to give a democratic hint to any compromise refusal, notably regarding nuclear field, blocked any Western speculations right before they went too far such as it happened on the last June. While we should have witnessed a denunciation for mendacious advertisement, many pro-American journalists such as Michel Taubmann took up their pen to defend the Green Movement, a fact which requires serious decoding. Iran : L’histoire secrète du Mouvement Vert C’est la débandade pour le Mouvement Vert ! Ce mouvement, que l’on disait démocratique parce qu’il critiquait Ahmadinejad ou le Guide Suprême, a enfin avoué qu’il n’avait jamais eu la moindre velléité de changement de régime, mais juste un désir de critiquer Ahmadinejad ou le Guide Suprême pour qu’ils n’oublient pas les principes fondateurs de la révolution islamique ! Ce Mouvement conçu par le régime pour donner une couleur démocratique au refus de tout compromis, notamment sur le nucléaire, a mis un frein aux spéculations Occidentales avant que cela n’aille trop loin comme en juin dernier. Alors que l’on devrait assister à une dénonciation pour publicité mensongère, de nombreux journalistes pro-américains comme Michel Taubmann ont saisi leur plume pour défendre le Mouvement Vert, ce qui nécessite un sérieux décodage. Iran : La peur de l’embargo a fait bouger les mollahs Un jour après l’annonce américaine de l’adoption par le Sénat du projet de loi relatif à un embargo sur l’essence, le régime des mollahs a fait état de sa disposition à accepter la proposition d’un échange d’une partie de son stock d’uranium enrichi contre du combustible nucléaire fabriqué par les Français et les Russes. Iran : Les effets du voyage de John Kerry à Téhéran Le sénateur démocrate John Kerry a proposé de faire une visite officielle à Téhéran, a rapporté jeudi The Wall Street Journal. La Maison-Blanche a indiqué qu’elle ne s’y opposerait pas, mais n’a pas encore tranché si elle faisait du sénateur son représentant officiel si celui-ci devait partir. | Décodages de cet usage immodéré du conditionnel 25.12.2009 IRAN-TIMES : CROSS SHOOTINGS OF MEDIA BOMBS Two days ago, the Times published an undated Iranian document, without any heading or signature, stating that Iran disposed of a sophisticated atomic bomb. We noticed then it was a frame-up from Tehran because it would just have needed to notify the document’s characteristics to deny those allegations. Our analysis was right because 24 hours after it forgot to deny the Times’ allegations, Tehran announced the successful shooting of a long-range missile ; announce which is completely in line with its anti-appeasement strategy. Iran-Times : Tirs croisés de bombes médiatiques Il y a deux jours, le Times publiait un document iranien non daté, sans entête ni signature faisant état de la possession par l’Iran d’une bombe atomique sophistiquée. Nous y avions vu un coup monté de Téhéran car il lui aurait suffi de signaler les caractéristiques du document pour rejeter ces allégations. Notre analyse était juste car 24 heurs après le non-démenti des allégations du Times, Téhéran a annoncé le succès d’un tir de missile longue portée, une annonce dans la parfaite ligne de sa stratégie anti-apaisement. Iran : Le chant lancinant d’Obama et les paillassons Hier, à Washington, le 1ier ministre turc Erdogan dont le pays siège au Conseil de Sécurité jusqu’à fin 2010 s’est dit opposé à de nouvelles sanctions contre l’Iran. Obama a affirmé qu’il avait échoué à le convaincre, insinuant ainsi son impuissance à imposer de nouvelles sanctions qu’il avait promises pour le 1ier janvier 2010 en cas d’échec de la diplomatie. L’argument est faux car il avait promis des sanctions unilatérales américaines qui ne demandent aucune autorisation d’un pays allié. Washington cherche des excuses. |Décodages| Iran : Obama’s throbbing chant and the doormats Yesterday in Washington, the Turkish Prime Minister Erdogan, whose country sieges in the Security Council until end 2010, expressed his opposition to newer sanctions on Iran. Obama announced that he had failed to convince Erdogan of the necessity of newer sanctions that he had promised for the beginning of 2010 in case of a diplomatic failure of a nuclear agreement. The argument is faulty, for he had promised American unilateral sanctions for which he needs no authorisation from an allied country. Washington is looking for excuses. | Deciphering | Iran : The legitimate fear over a gasoline embargo © IRAN-RESIST.ORG – September 8, 2009 | Despite the fact that Iran is one of the world’s largest oil producers, it does not have the capacity of refining enough oil for its internal needs. That is why an embargo on gasoline is considered as one of the most efficient ways to put pressure on the regime. In response to an American menace of sanctions against Western suppliers, Tehran announced the signature of an agreement on petrol imports from Venezuela. Iran : La drôle de résolution des Six Après le refus de Téhéran d’accepter la dernière offre de compromis proposée par les Américains pour le compte des Six, ces derniers se sont mis d’accord sur un projet de résolution contre Téhéran. Mais attention, il ne s’agit pas d’une résolution devant le Conseil de Sécurité, préalable nécessaire à l’adoption de nouvelles sanctions, mais d’une résolution devant le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, une déclaration sans effet pénalisant pour Téhéran. De plus, son objet n’est pas le refus du compromis, mais le futur second centre d’enrichissement iranien qui est actuellement en chantier et sans aucun danger. | Décodages d’une réponse complexe | Iran : The Shah and the iranian nuclear project © IRAN-RESIST.ORG – October 1st, 2009 | Three years ago the amount of French investments in Iran totalled at 35 billion dollars. France often tops the list of Iran’s commercial partners. France thus, shows a certain resistance to apply adopted sanctions on Iran, and develops a slight complacent attitude towards the Mullah regime. There is a continuous effort to find excuses for the Mullahs’ acts, including the nuclear issue. That is why the French press often associates the actual Iranian nuclear program with the Shah of Iran. Iran : C’est la chasse au gaspi ! En avril dernier, Washington a pour la première fois proposé aux mollahs son projet d’un échange de leur stock d’uranium contre du combustible franco-russe. Il avait alors évoqué également la possibilité d’un embargo sur la vente à l’Iran du carburant, une mesure très nocive pour l’économie iranienne et capable de provoquer un soulèvement populaire. Alors qu’il continue à refuser l’offre américaine, Téhéran a annoncé des progrès importants en matière de production de carburant. Iran : Saving time Last April, Washington proposed an exchange program of uranium against Franco-Russian fuel rods for the first time to the Mullahs. It also mentioned the possibility of an embargo on refined oil, a new idea that would put great pressure on Iranians and therefore provoke a possible popular uprising. Iran : Obama s’accorde un round supplémentaire Au cours des semaines passées, sans refuser l’offre américaine d’un échange de son stock d’uranium faiblement enrichi contre du combustible franco-russe, Téhéran a remis en cause toutes ses clauses : les quantités échangées, les pays fournisseurs et même les solutions de rechange. Washington, qui avait conçu ce plan pour parvenir à une entente avec Téhéran, fait semblant que ce dernier n’a pas de facto rejeté son offre. Iran : Obama goes one more round During the last weeks without going as far as refusing the American offer of a uranium stock exchange for Franco-Russian fuel rods, Tehran has questioned every single clause of the agreement : the quantity of uranium to be exchanged, the supplying countries and even the exchange solutions. Washington having conceived this agreement in order to reach an entente with Tehran continues to pretend that Tehran has not rejected its plan de facto. Iran : U.S. on the verge of serious sanctions The media is boiling with the news of the FBI seizing Iranian assets in America. Assets previously blocked in December 2008 by the Bush Administration. Obama is merely dazzling the public opinion in order to mask the fact that he refuses to adopt heavier sanctions against the Mullahs. Iran : L’Amérique au seuil des sanctions critiques Les médias sont sur le pied de guerre avec l’annonce d’une saisie des avoirs iraniens aux Etats-Unis. Or, ces avoirs avaient déjà été saisis en décembre 2008 par George Bush ! Obama nous jette de la poudre aux yeux pour dissimuler son refus d’adopter des sanctions plus lourdes contre les mollahs. Iran : Décodages du prochain rapport de l’AIEA Très régulièrement après chaque offre de dialogue faite aux mollahs par le groupe des Six (les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne), l’AIEA doit soumettre à ce groupe un rapport sur l’évolution du parc nucléaire iranien afin de savoir s’il faut ou pas renforcer les sanctions contre ce pays. Alors que Téhéran n’a donné aucune suite constructive aux deux dernières offres de dialogue qui lui ont été soumises depuis la publication du précédent rapport de l’AIEA, cet organisme onusien s’apprête à publier un rapport qui conclut à une vraie volonté de dialogue. | Décodages | Iran nucléaire : Mollahs, mode d’emploi Il y a deux semaines, Téhéran n’avait pas rejeté l’offre des Six d’un échange d’une partie de son stock d’uranium faiblement enrichi contre du combustible franco-russe à base d’uranium moyennement enrichi. Il y a deux jours, il a rejeté catégoriquement l’offre par la voix de son président ainsi que du chef de la commission des affaires étrangères du Parlement, avant de revenir encore sur cette position. A chaque fois, sa réponse était prévisible car en réaction à l’attitude adoptée quelques jours plus tôt par les Américains. Iran - EU : L’heure des choix Comme l’a rappelé cette semaine Obama, les Etats-Unis veulent parvenir à une entente avec les mollahs. L’objet de cette entente est la maîtrise territoriale, énergétique et politique de l’Asie Centrale, une région pétrolière qui compte pour beaucoup dans les économies russe et chinoise. En échange de cette alliance décisive, les mollahs exigent l’abandon des sanctions contre le Hezbollah et l’abandon des demandes américaines de sa démilitarisation pour avoir un mécanisme de représailles contre Israël en cas de désaccord avec Washington. Cette demande étant évidemment irrecevable, Washington mène vis-à-vis des mollahs une politique d’intimidations, de sanctions économiques et de déstabilisation régionale combinée à des offres régulières de reprise de dialogue. Cette semaine, Washington a mené des actions qui illustrent à la perfection les différents volets de cette politique. Iran-USA : Time for decisions As Obama recalled this week, the United States wants an entente with the Mullahs. The purpose of this entente being the territorial and political control of Central Asia, in order to put a lock on the region’s natural resources highly important to the Russian and Chinese economies. In exchange for this decisive entente the Mullahs demand the lift of sanctions against the Hezbollah and the abandon of the U.S. requirement of their demilitarization in order to maintain their threat on Israel as a levy in case of a later discord with Washington. This demand being unacceptable, Washington is leading a strategy of intimidations, economic sanctions and regional destabilization combined with regular offers to resume dialogue. Washington led actions this week that perfectly illustrate the different shades of their strategy. Iran : A little riding lesson on mullah back Following the mullahs’ negative response to the P5+1 appeasement offer, we should have seen strong reactions from the latter. Instead, IAEA has gone dumb, President Sarkozy who in the past had been an advocate of further sanctions is silent, as are the British, Germans and Russians. As usual, the Chinese make no public statements. However, The Americans are talkative : In the past 24 hours they have expressed their opinion several times in different and contradictory statements. No panic : it’s calculated. Iran : Petite leçon d’équitation à dos de mollahs Après la réponse négative des mollahs au processus d’apaisement des Six, on aurait dû assister à des réactions fortes. Il n’en est rien, l’AIEA est devenue muette, le président Sarkozy qui avait si souvent parlé de sanctions est à présent très calme, il en va de même du côté des Britanniques, Allemands et Russes. Les Chinois sont hors-jeu, ils ne disent jamais rien. En revanche, les Américains sont volubiles : en 24 heures, ils ont émis plusieurs avis différents et contradictoires. Pas de panique : c’est calculé. Iran - sanctions : La soupe de la soupe d’Obama Alors que Téhéran s’apprête à répondre négativement à la dernière offre d’apaisement de Washington, la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine a adopté mercredi un projet de loi permettant aux Etats-Unis de sanctionner les importations d’essence iranienne en cas d’échec de la diplomatie. La question est de savoir quand Washington estimera que la diplomatie a échoué. Iran : A turkish sandwich in Tehran The Turkish Prime Minister, Rajab Tayyeb Erdogan, is in Tehran. Before his arrival, he took a very hard line on the pet hates of the mullahs : Israel, France, Sarkozy. From his arrival, he expressed his support to the mullah’s right for nuclear enrichment. He also criticized the 5 greats which have nuclear bombs and prevent others from having it. Since two days, the man to whom Obama expressed his support to enter Europe became a clone of Ahmadinejad without necessarily triggering any critics against the White House. He is obviously on a recommended assignment. But what is the secret message of this speech ? Iran : Un sandwich turc à Téhéran Le Premier ministre Turc Rajab Tayyeb Erdogan est à Téhéran. Avant son arrivée, il a adopté un ton très dur contre les bêtes noires des mollahs : Israël, la France, Sarkozy. Depuis son arrivée : il a apporté son soutien au droit des mollahs à l’enrichissement nucléaire. Il a aussi critiqué les 5 grands qui ont des bombes nucléaires et empêchent les autres d’en posséder. Depuis deux jours, l’homme à qui Obama a apporté son soutien pour entrer dans l’Europe est devenu un clone d’Ahmadinejad sans pour autant déclencher la moindre critique de la Maison-Blanche. Il est évidemment en mission recommandée. Mais quel est le message secret de ce discours ? Iran : Le placebo turc - mode d’emploi Téhéran attend la visite d’Erdogan, le Premier ministre turc ce lundi. Il serait accompagné de plus de 200 hommes d’affaires de haut niveau qui souhaitent investir en Iran. A l’heure où l’on parle d’un renforcement des sanctions américaines, l’évocation d’investissements originaires d’un des plus importants alliés des Etats-Unis sent la tentative d’entente. Iran : Le fiasco gazier La semaine dernière, Téhéran a annoncé un grand contrat gazier de 2,37 milliards d’euros avec le Coréen GS, un contrat dont on ne connaît rien. Il a aussi évoqué des pourparlers avec Total sur un contrat de 8 milliards de dollars. Ces milliards seront utiles aux mollahs ruinés par les sanctions, mais ces derniers ne sont pas sûrs de les empocher car les précédents contrats annoncés en 2007 et en 2008 ont été annulés sur une intervention américaine. Iran : Les mollahs font pression sur Sarkozy Au cours des derniers mois, le président Sarkozy a été très actif au sein des Six, ce qui n’a pas manqué d’agacer Téhéran. Pour calmer ses ardeurs, Téhéran a fait savoir qu’il avait le moyen de bloquer le grand contrat pétrolier signé par Total au Kazakhstan en marge de la visite du président français dans ce pays. C’est à la fois vrai et faux. | Décodages | Iran : l’Etat est en rupture de paiements L’Iran dépend grandement du carburant importé pour ses besoins énergétiques et cette dépendance donne un moyen supplémentaire de pression aux Américains. Alors que l’on parle de plus en plus d’embargo, pour rassurer les consommateurs le ministre du pétrole du régime a évoqué une importante capacité d’approvisionnement. Iran : The mullah’s road map In his latest sentiments, Ahmadinejad stated again his intention to cooperate with the IAEA that described Geneva 2 as a “step forward” but it specified that this dialogue had no link with the nuclear crisis. Those sentiments contain the mullahs’ road map. | Decoding of the exciting things in store for Tehran 08.10.2009 0 | 50 | 100 | 150 | 200 | 250 | 300 [Retour à l'index des mots-clés] |