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Iran-Russie-Europe : Nucleaire pas très clair !

12.03.2022

Les médias nous disent que les négociations sur le nucléaire iranien, qui semblaient sur le point d’aboutir il y a tout juste une semaine, ont été suspendues vendredi 11 mars. La demande russe de garanties supplémentaires a compliqué la donne. Mais pourquoi ? Voici des réponses.



Depuis 50 ans, les démocrates ont pris le pouvoir de tous les partis politiques américains et font tout pour utiliser l’islam radical pour déstabiliser le Moyen-Orient et ses gouvernements nationalistes et l’Asie centrale (sous influence russe), pour y accaparer le pouvoir et leurs ressources en hydrocarbures et in fine mettre fin aussi bien au leadership pétrolier centenaire des Britanniques.

Pour s’assurer le succès de ce projet nommé Ceinture Verte, son concepteur Brzezinski a opté en Iran, pour la création de groupes islamogauchistes révolutionnaires concurrencer un clergé et un parti communiste sous influence britannique. Mais ces groupes n’ont pu parvenir à leur fin. En 1976, les démocrates ont dû s’associer avec les mollahs et les communistes iraniens, donc avec les Britanniques (les victimes désignées de leur projet) pour une révolution islamique en 1979.

En 1980, les mollahs ont chassé les pions des démocrates du pouvoir, ont rompu les relations avec les États-Unis pour mettre fin à leur présence en Iran pour alimenter leur réseau et ont lancé une guerre terroriste contre eux au Liban.

Les démocrates ont commencé à les sanctionner pour les obliger à rétablir les relations et reprendre leur projet. Les sanctions ont commencé d’abord au motif (réel) du terrorisme des mollahs, mais les démocrates se sont toujours gardés d’alourdir les charges au point de rendre impossible la reprise des relations nécessaires à leur projet.

Les mollahs en ont profité pour renforcer leur terrorisme et forcer les démocrates à déclarer forfait. Ils ont aussi pu prospérer grâce aux pseudo-sanctions qui les titillaient sans les affaiblir vraiment et aussi parce que les démocrates ne les ennuyaient jamais pour leurs violations des droits de l’homme et leur corruption prévoyant sans doute laisser les mêmes droits à leurs pions après la reprise du pouvoir.

Les Iraniens qui avaient détesté les mollahs dès le début ont aussi commencé à détester aussi l’Islam et boycotter ses évènements. Les mollahs en danger en Iran ont renforcé leur terrorisme islamique sur tous les continents.

Les démocrates ont alors oublié le motif terroriste susceptible de reverser les mollahs et les ont accusés de développer des missiles très puissants alors que ces derniers étaient si loin de ce but qu’ils s’approvisionnaient en Corée du Nord, reconnue alors pour la faible performance de ses armes et missiles.

Finalement, ils ont abandonné cette charge pour accuser les mollahs d’ambitions nucléaires militaires alors qu’ils avaient cherché à acquérir la technologie en Afrique du sud et en Argentine sans y parvenir ! Les mollahs ont alors simulé des capacités nucléaires pour intimider l’opinion mondiale et forcer Washington à déclarer forfait.

En 2007, sous Bush jr (membre de la confrérie de faux républicains), l’ensemble des services secrets américains ont produit le rapport "National Intelligence Estimate" (NIE) affirmant que le projet militaire des mollahs avait été retardé pour des années. En 2009, Obama (élève officiel de Brzezinski), nous a servi la fausse affaire de virus Stuxnet pour donner plus de temps aux pseudo-sanctions selon un schéma de yoyo, afin d’accorder des plages de respiration sans sanctions aux mollahs sévèrement contestés par le peuple.

Cette politique de fausses sanctions et de négociations intermittentes a été abandonnée par Trump, opposé depuis des années au projet islamiste des États-Unis. Il a aussi pris la partie du peuple qui manifestait violemment contre les mollahs. Ces derniers ont alors perdu des miliciens haut placés et ont été confrontés à des contestations qu’ils auraient pu les renverser.

Mais la Covidd’origine démocrate américaine a bloqué Trump. Biden lui a succédé de manière contestée et a rétabli la politique de sanctions yoyo contre les mollahs avec de longues négociations secrètes, car ils sont face des dizaines de manifestations hostiles tous les jours. Mais ces négociations n’ont pas abouti.

Il y a une semaine (début mars 22), les vassaux européens de démocrates ont encore offert une plage de respiration aux mollahs en leur offrant 4 mois de délai pour leur soumettre des documents concernant des accusations réelles énoncées sous Trump concernant des sites secrets d’enrichissement près de Téhéran (dont les mollahs nient l’existence). Ceci veut dire qu’ils leur ont offert 4 mois de répit pour passer l’hiver sans sanctions afin qu’ils distribuent un peu de richesse au peuple et calment la contestation qui les secoue quotidiennement.

Mais ils n’ont rien fait en ce sens et ont même conclu à la faiblesse de Biden en évoquant des essais balistiques et un enrichissement plus fort.

Entretemps, Biden [1], qui n’arrive pas à rétablir une République islamique proaméricaine en Iran et n’a pas pu forcer les Saoudiens à soutenir les talibans contre la Russie, a tenté d’accaparer les ressources pétrolières et gazières l’Ukraine (essentiellement basées dans les régions pro-russe) et a provoqué la riposte de la Russie et embargo gazier contre ses vassaux européens.

Les mollahs ont alors été évoqués dans les médias français (porte-voix de brillants cerveaux du Quai d’Orsay) comme de possibles remplaçants pour la fourniture de gaz à l’Europe.

Les mollahs ont lancé une vaste campagne anti-russe dans leurs divers médias soi-disant réformateurs [2] pour signaler leur disposition. Mais 70 % des ouvriers pétroliers sont en grève depuis plus d’un an. Les mollahs ont donc augmenté le prix de carburant [3] pour limiter sa consommation nationale en vue de vendre le peu de gaz produit aux Européens !

© IRAN-RESIST.ORG


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La Russie a craint que la pénurie entraîne un adoucissement des relations entre l’Europe et les mollahs et des fonds pour qu’ils engagent des ouvriers étrangers pour l’extraction, la liquéfaction de leur gaz en vue de son exportation vers l’Europe. Elle a exigé qu’elle soit exemptée de sanctions dans la coopération avec les mollahs à l’issue d’une entente sur la base de l’accord nucléaire de 2015 pour pouvoir racheter du gaz iranien grâce aux gazoducs existants entre les deux pays depuis des décennies et empêcher ainsi les Européens de contrer son embargo.

Normalement, la Russie est en droit d’exiger son exemption de sanctions dans le cadre de JCPOA. Les Européens l’ont accusée de sabotage, mais sans pouvoir lui dire non.

Les mollahs qui croyaient enfin tenir un moyen pour assurer leur survie ont quitté la table des négociations, accusant la Russie de sabotage diplomatique, car elle les empêche régulièrement et continuellement de flirter avec les démocrates. Ils n’ont pas baissé le prix de carburants, car ils doivent nécessairement trouver des alliances occidentales étant visiblement larguées par les Russes comme les Chinois et aussi contesté par le peuple iranien [4].

Mais les démocrates ont déçu cet espoir, car ils n’ont même pas osé accuser la Russie de sabotage et ont seulement invité l’Iran et la Russie à prendre des décisions pour trouver rapidement un accord, renonçant au grand dam de leurs vassaux européens aux liens énergétiques pour forcer les mollahs à ouvrir les portes de leur forteresse.

Les mollahs sont bien déçus : ils n’ont pu profiter des malheurs de l’Ukraine, ils ont aussi renforcé le mécontentement des Iraniens et leurs propres miliciens.

© IRAN-RESIST.ORG
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