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Iran : L’Afrique du Sud cherche à retarder une nouvelle résolution du CS
21.03.2007

L’Afrique du Sud, qui assure la présidence du Conseil de Sécurité du mois en cours, a cherché à retarder l’adoption définitive d’une nouvelle résolution concernant les sanctions imposées à l’Iran.



L’Afrique du Sud propose d’accorder un nouveau délai de réflexion de 90 jours à Téhéran ainsi que l’annulation de la première résolution (la 1737) et son train de sanctions. Pretoria propose la levée de l’embargo contre les exportations iraniennes d’armements, le déblocage de ses biens gelés, ainsi que l’annulation des restrictions de voyage imposées à l’encontre de responsables de banques iraniennes (accusées de financer le terrorisme) et des Gardes révolutionnaires iraniens.

Il faut préciser que le gouvernement Sud Africain est un important allié du régime des mollahs et que les chiites y sont puissants (notamment, les frères Pahad). Ce pays avait été notamment impliqué dans les premières phases du programme nucléaire clandestin iranien : dans les années 90, quand les mollahs voulaient acheter une usine de Zirconium [1] en Afrique du Sud, le refus du ministre sud Africain de l’énergie, Pik Botha [2], a contraint les mollahs à s’adresser ailleurs (aux Chinois). Ces derniers ont acheté l’usine en question à l’Afrique du Sud et l’ont expédiée à Téhéran…

Plus proche de nous, une délégation du régime des mollahs était à Pretoria au cours de la semaine dernière pour encourager ce pays à tenter un blocage au Conseil de Sécurité. Ce pays reçoit actuellement un allié de Téhéran en la personne de Mikhael Fradkov, le chef du gouvernement Russe, qui est arrivé accompagné des responsables de la société d’aluminium Rusal, de la compagnie de raz russe Gazprom, des sociétés pétrolières Lukoil et Rosneft et le producteur de diamant Alrosa.

| Mots Clefs | Pays : Afrique du Sud |

| Mots Clefs | Pays : Alliance IRAN-RUSSIE |

[1Le Zirconium peut être impliqué dans l’essai atmosphérique des armes nucléaires.

[2Pik Botha a survécu... Le 21 décembre, la délégation sud-africaine mené par Pik Botha en route pour New York annula à la dernière minute sa réservation sur le vol Pan Am 103 effectuant la liaison entre Londres et New York. Ils échappèrent ainsi à la mort car l’avion et ses passagers furent victimes d’un attentat (commandité par les mollahs) et l’avion explosa au dessus de la ville de <HTML>Lockerbie, en Écosse.