Iran Fact-checking 18 | 211211 Fake news & oreilles coupées 10.12.2021 À lire les médias français, il y a des chances à sauver l’accord nucléaire JCPOA de 2015, qui visait à geler les activités nucléaires des mollahs jugées dangereuses par l’AIEA. Certains critiquent les mollahs, d’autres accusent Biden et ses dernières sanctions. Tout le monde oublie la révolte des Iraniens. On vous coupe vos oreilles. Fact-checking des news [1] sur l’Iran. Les mollahs sont gravement contestés par toutes les catégories professionnelles iraniennes, fonctionnaires administratifs, instituteurs, ouvriers pétroliers et industriels, agriculteurs, ainsi que les retraités pour des salaires ou pensions bien en dessous du seuil de la pauvreté et qui sont en plus rarement payés. On peut ajouter à ces 90 % de la population, les 0,5% d’hommes engagés dans les forces de l’ordre, car ils sont dans les mêmes conditions et refusent d’attaquer les compatriotes qui font grève [2] ou manifestent contre le régime [3] avec des slogans en faveur du retour de détonnant prince Reza Pahlavi car le nom de sa dynastie, Pahlavi, est synonyme de progrès et d’indépendance pour l’Iran. Le régime ne peut accorder plus de revenus aux Iraniens, car il a ruiné le pays [4] et ne peut approvisionner les marchés alimentaires. En payant plus, il provoquerait la rupture de ses stocks de carburants et d’aliments, donc des pénuries fulgurantes et finalement un soulèvement plus fort. Le régime islamique, mis au pouvoir par les démocrates américains, leurs vassaux français et les Anglais, ne peut également pas coopérer avec les Occidentaux, car il devrait être moins répressif et terroriste et cela conduirait aussi à la mort de ses agents régionaux, la rupture de ses alliés financiers et finalement sa chute. Il ne peut que se montrer de plus en plus dur et plus en plus menaçant sur tous les plans. Mais les Occidentaux qui l’ont mis en place pour piller le pays à travers lui, mais ne le contrôlent plus (notamment en raison de leurs désaccords durables ou occasionnels), cachent ces réalités notamment son impopularité irréversible. Ils mènent aussi une politique de pression molle contre lui dans l’espoir de le faire évoluer sur un islamisme bon teint avec de nouveaux pions issus de leurs fermes d’élevage de faux démocrates comme Johns Hopkins (instrument des démocrates par ailleurs pour le Covid-Circus) et d’autres universités au service de leurs projets géopolitiques islamistes . Le résultat est l’information disponible sur les médias officiels : éloge de la fausse opposition du régime, analyse molle des menaces des mollahs, etc. Ce sont des sujets que nous avons décodés à maintes reprises. Voici une nouvelle fact-checking des fake news françaises et internationales sur l’Iran. Des négociations « difficiles » | Fake news permanents, car en réalité aucun deal n’est possible avec les mollahs quels que soient les offres comme récemment dans les négociations sécrètes diligentées par Biden.
En fait c’est toujours un échec, les démocrates veulent le départ des mollahs à l’issue d’élections dites démocratiques c’est-à-dire sous leur contrôle pour un retour au modèle islamique qu’ils voulaient imposer à l’Iran. Les mollahs ne peuvent pas l’accepter, car dépourvus des moyens coercitifs par la faute de la rupture massive de leurs miliciens, ils seraient lynchés et au mieux, ils seront exécutés après des procès pour toutes sortes de crimes, répression systémique, application des punitions barbares comme la lapidation, esclavage et violence imposées aux femmes, terrorisme, ou encore destruction des forêts et de toutes les ressources d’eau d’Iran. Nouvelles sanctions américaines | Les démocrates annoncent depuis toujours de vraies sanctions sans les appliquer vraiment ou encore des sanctions inutiles. C’est le cas concernant les dernières sanctions qui visent les comptes bancaires de deux chefs miliciens qui n’ont pas de comptes en Europe ou en Amérique. Dans le même temps, l’administration Biden comme toutes les précédentes sauf Trump laissent vivre aux États-Unis des centaines de membres de clans au pouvoir sans saisir leurs avoirs !
Motifs des sanctions | Les articles citent la répression subie il y a 40 ans par les membres des Moudjahidines du Peuple ! Il s’agit des pions des démocrates en 1979. L’organisation, gérée comme une secte après ses échecs politiques, n’existe pratiquement plus, car son chef, Massoud Radjavi, aujourd’hui disparu, a imposé pendant 20 ans aux membres de renoncer à la vie de famille, d’abandonner leurs enfants et lui fournir leurs femmes, qui subissaient une hystérectomie pour ne pas tomber enceinte à l’issue des orgies imposées. Les démocrates privent l’Iran d’un vrai soutien en misant sur une organisation ultra violente qui compte une centaine de membres décatis qui résident en Albanie et font une présence en forcing sur Twitter pour dissimuler leur agonie. Un autre motif annoncé pour ces sanctions est des exécutions dans les prisons alors que le système en place ne reconnaît fondamentalement aucun droit aux prisonniers. Il s’agit de nier le caractère totalement infréquentable du régime. Les sanctions ne ciblent même pas les crimes que le régime lui-même reconnaît pour intimider le peuple qui ne cesse de le bousculer. Le média officiel américain Al Monitor a complété ce négationnisme par la diffusion de l’article d’un journaliste du régime évoquant la lassitude des jeunes en raison des sanctions non pas du fait du régime, mais des Européens et des Américains ! La France qui est un vassal des démocrates en raison de ses dirigeants Young Leaders aide cette désinformation en traduisant et diffusant ces mensonges.
La France, toujours entre deux eaux, a aussi mis sa propre touche via un spécialiste de désinformation sur l’Iran, un journaliste nommé Gélie ! Un vrai jelly !
En parallèle, le nouveau directeur de la CIA, William Burns, numéro trois du département d’Etat sous l’administration Bush (chef des faux républicains), a affirmé qu’il doutait que le programme nucléaire des mollahs soit une menace. Cette affirmation qui n’est pas nouvelle est une sortie de secours offerte aux mollahs.
Les mollahs n’ont pas saisi cette perche. Israël a encore évoqué une option possible militaire. Israël [5] est un allié permanent des démocrates depuis près de 50 ans. Il a eu du mal avec Trump. Il joue un rôle d’épouvantail qui plait à un grand nombre de ses fans israélites vivant hors de ses frontières, beaucoup moins à ses citoyens las de l’état permanent de guerre. Cependant, son option militaire (également agitée par les démocrates) [6] sera synonyme de l’effondrement du régime islamique dont ont besoin les démocrates. C’est pourquoi l’annonce est une intimidation sans fondement, d’ailleurs les mollahs n’y croient guère.
Vrais news censurées par les médias Après la menace israélienne, les officiers miliciens rebelles qui depuis longtemps ont affiché leur hostilité au régime par des attentats contre ses sites [7] ont coulé le dernier navire du régime pendant sa construction ! Les médias d’ici ont nié cet acte en la qualifiant d’accident ou en l’attribuant à Israël. Ce dernier a participé à la désinformation en s’abstenant de démentir le rôle qu’on lui attribuait. © IRAN-RESIST.ORG
La révolte populaire continue, car il y a plus de centaines de manifestations chaque jour partout dans le pays. Un fait violent, révélé par les opposants sur le Twitter iranien, a montré la montée en puissance de la contestation : des opposants avaient profité de la passivité des miliciens de base pour couper les deux oreilles d’un mollah sermonneur public à Qom (la ville où se trouve le siège du clergé, 80,000 mollahs et plusieurs dizaines de milliers de miliciens). Les commentaires disaient qu’on aurait dû aussi lui couper la langue ! Il n’y a eu aucune menace de riposte punitive. Chacun a conclu que le régime était conscient des conclusions que chacun pouvait tirer de cette frappe et que la peur avait changé de camp !
Un appel a été lancé à ces miliciens rebelles, afin que ce vendredi à Ispahan, ils fassent la bascule en se levant à la fin de la prière collective de vendredi pour crier le célèbre slogan contestataire : notre ennemi est ici, c’est faux de dire que c’est l’Amérique.
Vendredi matin, les habitants d’Ispahan ont profité de cette dynamique pour se rassembler massivement (plus de 100,000 personnes) pour mettre la pression au régime !
Le régime a considéré la menace comme sérieuse. Conscient de la réalité de sa faiblesse, il a réduit le nombre des participants à sa prière et l’a organisée dans un lieu isolé !
Conclusions | La jeunesse iranienne n’est pas lasse des sanctions, elle n’est pas vaincue, elle a le moyen de terroriser les mollahs et compte leur couper la tête. Les fake news qui occupent nos oreilles ne sauveront pas les mollahs, ces fausses promesses n’engagent que ceux qui font semblant d’y croire. Alors, ouvrez bien vos oreilles, suivez iran-resist car les Iraniens ne se contentent plus de résister.
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