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1 - 14.03.2014
Iran : La semaine en images n°316
Washington prête du temps et des sous aux mollahs


Nouveau Résumé Historique (écrit le 10.03.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux doont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence et a confié ce rôle à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington.

Alliances clientélistes | Rafsandjani a aussi gagné le soutien diplomatique des Européens en leur vendant du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Le régime a cependant continué ses activités terroristes sous la direction d’un certain Rohani pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Il s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et des centrales à des prix exorbitants. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani de mettre fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani est revenu, via ex-collaborateur Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Washington en a profité pour évoquer encore des frappes ou à défaut un transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour légitimer ses pressions surtout des sanctions bancaires.

Le régime s’est approché davantage de la Russie, mais aussi de la Chine, dans l’espoir d’entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin de bénéficier de sa protection économique et miliaire, mais il a aussi entamé des négociations clandestines avec les Américains. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, lui ont souvent refusé l’adhésion à l’OCS et ont même plutôt soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une politique d’Escalade et de bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties. Ce choix de retour aux solutions ratées des premières années du régime n’a pas plu aux nantis issus du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le dollar est monté en flèche. Les Nantis avaient envie de fuir. Les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. Rohani a formé une coalition avec les Larijani qui pouvaient l’embêtaient, mais a exclu les Pasdaran qui n’ont plus de troupes et ne représentent plus rien. Il a commencé le bras de fer avec Washington en annonçant 19,000 centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6, une politique d’Excès pour obtenir le plus grand nombre possible de de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Par ailleurs, s’il veut un avenir en Iran, il ne peut aussi laisser filer les mollahs. Il a neutralisé le plan du régime en divisant par 10 via l’AIEA le stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a commencé un dialogue clandestin en direct en Oman avec le nouveau capitaine du régime.

Rohani (ex-organisateur du terrorisme), a retiré les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour garder le secret de ses marchandages (ainsi que ses erreurs ou ses échecs) !Ce qui a provoqué la rupture des Russes et une guerre interne pour le contrôle du poste des marchandages avec Washington !

Rafsandjani s’est posé directement en alternative par divers propos pro-américains ou indirectement via son pion Khamenei par le projet de SOUPLESSE HEROIQUE. Les Chefs Pasdaran ont refusé ! Les nantis et les responsables affairistes du régime ont paniqué dans les deux cas (à l’idée que les dirigeants pactisent avec Washington et les oublient ou que par leurs excès non appropriés ils les exposent à plus de sanctions et de facto à plus de risques). Dans leur panique, ils ont révélé que le régime n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche (mi-novembre) !

De nouveaux boycotts d’importants événements officiels ont rappelé la fragilité du régime. Washington a alors introduit l’idée d’un Gel des Sanctions pour éviter la chute du régime nécessaire à son expansion régionale et in fine, pour engager le régime dans un apaisement forcé, destiné à la longue à le désarmer pour mieux le soumettre. Les mollahs ont évidement refusé. Les Britanniques, les Russes puis les Allemands et les Français ont contré ce dégel (contraire à leurs intérêts globaux et pétroliers).

Washington a frappé les derniers Pasdaran fidèles en service dans la région de Sistan-Baloutchistan (qui domine l’entrée du Golfe Persique) pour montrer qu’il pouvait exposer le régime à un embargo de facto. Les dirigeants du régime ont esquivé, oubliant au passage les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Les derniers officiers fidèles ont immédiatement pris leurs distances en cessant d’intervenir en sa faveur. Au même moment, une baisse soudaine des températures a augmenté la consommation d’énergie exposant le régime à une situation de pénurie et de crise impossible à gérer quand on n’a plus de soldats. Le 14 novembre 2013, le régime mené par Rohani a accepté l’Accord de Genève sur un plan de démantèlement partiel de ses installations nucléaires pour obtenir un sursis, quelques milliards de dollars et en se disant qu’après tout, il pourrait, si sa situation s’aggravait, rompre l’Accord pour provoquer enfin une escalade déstabilisante.

Son geste a été vu comme une petite capitulation par les nantis paniqués. Ils se sont rués vers l’or et le dollar pour faire leur valise... Le régime s’est retrouvé avec une nouvelle crise interne. Rohani est revenu à la politique d’Escalade délibérée en évoquant un enrichissement à 60% !

Washington a esquivé l’Escalade, mais a puni les mollahs indirectement en demandant à son allié turc de mettre fin à leurs importations d’or destinées à apaiser leurs nantis paniqués. La panique interne s’est amplifiée. Il y a eu aussi une recrudescence des boycotts à haut niveau, mais aussi des attaques de jeunes contre les mollahs haut-placés. Les grèves ont aussi atteint le secteur pétrochimique privant le régime de sa part de carburants produits en Iran. Une vague a de froid a épuisé les maigres réserves énergétiques du pays en 12 h ! Les plus nantis, c’est-à-dire, les gros bonnets ont aussi paniqué et le régime a eu droit à 7 jours consécutifs de crash boursier ! Rohani a tenté de rassurer les nantis paniqués en draguant les investisseurs étrangers, mais il n’a rien obtenu et a seulement confirmé son impuissance à sauver le régime et ses complices. C’est pourquoi le 11 février dernier, l’anniversaire de la révolution islamique à 100% !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes lors des négociations à venir à Vienne, Washington a tenté de provoquer une agitation dans la région pétrolière et frontalières de Khouzestan. Du fait, de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, Washington n’a pu mobiliser qu’environ 150 personnes dans 2 villes du sud du pays. Mais en l’absence de policiers fidèles, le régime a vite été dépassé. Il est entré dans un nouveau cycle de panique interne. Rohani a renoué avec la politique de l’escalade tactique pour forcer Washington à accorder l’immunité à lui-même et ses complices. Washington a renouvelé son envie de dialogue, maintenant le régime dans son échec et ses crises.

Puis, la semaine dernière, Washington a proposé une quasi capitulation via la Belgique et d’autres... Le régime n’a évidemment pas accepté, mais l’offre sans appel de Washington a semé la panique à tous les niveaux. Rohani a tenté de maintenir son pouvoir grâce à la forte propagande policière , mais n’a pu empêcher un nouveau cycle crash ininterrompu à la bourse et ni la guerre interne de tous les clans, surtout les Larijani, à son encontre pour accéder à la table des négociations dans l’espoir de mendier des garanties de sécurité à Washington ou d’autres grandes puissances ! Le régime a ainsi connu une semaine noire !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, Washington a encore envoyé des émissaires à Téhéran offrant la capitulation en échange d’un assouplissement gradué des sanctions. Londres n’a pas manqué de rappeler son hostilité au régime. La bourse est restée sans casse agitée... Voici le récit en images d’une semaine très agitée et pénible pour le régime épuisée et isolée des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (10.03.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 06.10.2015
Iran : Semaines n°390 à 397
Un rodéo affligeant et interminable !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 06.1015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiés. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Rohani a alors tenté de relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaires.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dé-diaboliser les mollahs terroristes en les faisant participer à ses opérations contre le terrorisme islamique régional.

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble,ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique énergétique. Il est devenu clair que le régime n’avait plus les jokers de la fausse opposition, du terrorisme et du pétrole bradé. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier : La bourse a chuté de plus de 80% ! Le 36e anniversaire de la révolution islamique a réuni seulement 150 figurants à Téhéran !

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Le conflit (évident) des grandes puissances sur l’Iran est ainsi devenu l’opposition entre deux fuites avant !

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington.

Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autre par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien des 5+1 pour retrouver Washington et exiger de sa part des garanties de sécurité avec une escalade sur le thème de la prolifération avec le chantage d’un Moyen-Orient totalement nucléarisé et instable, nuisant à ses intérêts. Une diplomatie qui n’a jamais fonctionné : la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand crash boursier !

Les mollahs ont immédiatement remis en cause leur engagement pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions ! Mais les adversaires ont zappé cette provocation tactique.La panique interne s’est encore plus intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington a esquivé la confrontation et a repris sa propre fuite en avant en dénigrant les Saoudiens pour plaire aux mollahs. Mais ces derniers n’ont pu accepter car le peuple iranien rejette l’islam. Washington a alors zappé les mollahs a tenté de briser l’union des « 5-1 » en autorisant des investissements en Iran via des pays liés aux membres de ce groupe. Mais ces derniers ne sont pas laissés duper. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Les mollahs de plus en plus contestés et appauvris par ces crashs ont encore tenté de diviser les « 5-1 » (grâce à des propositions de contrats aux Européens et des alliances stratégiques aux Sino-russes) Mais les 5-1 ont tenu bon malgré quelques erreurs. Ils ont même confirmé leur opposition à un rapprochement entre Washington et les mollahs en insistant sur les inspections que les mollahs et leurs associés paniqués refusent. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington a tenté de doubler les 5-1 en diminuant ses exigences d’inspection, insinuant leur remplacement par une purge interne, permettant la fin des sanctions des « 5-1 », et aussi, le départ en toute sécurité des mollahs, impopulaires en Iran, vers un exil doré dans les Emirats Arabes Unis !

Les rivaux internes des mollahs, les Larijani ou les chefs Pasdaran, craignant être sacrifiés, se sont opposés à tout deal en adoptant une loi sur la préservation des acquis nucléaires du régime à moins de l’annulation de toutes les sanctions imposées au régime et ses serviteurs (dont eux-même). La panique s’est calmée un peu

Rohani a rejeté cette loi qui limitait son rôle, mais le clergé a désavoué son pion et validé la loi afin d’éviter le retour de la panique qui ronge ses maigres réserves en dollar. Il a aussi parié sur une nouvelle réédition du schéma de Genève ou de Lausanne en acceptant à Vienne les exigences des 5-1 pour les remettre immédiatement en cause et ainsi dévaloriser et mettre hors jeu ce groupe.

En réponse, les 5-1 ont adopté la résolution 2231 au Conseil de Sécurité de l’ONU pour entériner la soumission des mollahs et leur victoire sur les Etats-Unis. Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde.

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs !

Washington a vite émis des doutes sur l’acceptation de l’Accord par ses députés et son peuple afin d’invalider le processus passant par les 5-1. Pour ridiculiser ces dernier, il est allé jusqu’à révéler un accord secret entre Amano, son propre pion à la tête de l’AIEA, et les mollahs. Il a aussi repris ses médiations pour trouver un deal secret avec les mollahs, forcément dépités d’être à la merci des 5-1.

Les mollahs & Rohani ont fait appel à la France, maillon économiquement faible de la coalition 5-1 pour diviser ces derniers. Washington a annoncé une visite de de l’Italie (devenu un allié de choc grâce à des dirigeants pro-américains) pour saboter l’intervention française !

Dans notre dernière analyse, nous avons vu ensemble que la France avait tenu bon face aux tentations commerciales à court terme agitées par les mollahs et n’avaient rien fait contre la coalition eurasienne des 5-1 qui garantira son avenir à long terme.

Les mollahs et leurs derniers compagnons avaient perdu tout espoir de se débarrasser des 5-1 en provoquant leur explosion et ainsi échapper à l’accord de Vienne et à la résolution 223 sans que cela ne leur soit attribué et ne les expose à plus de sanctions ! La seule issue restante était de sortir de l’accord au risque de plus de sanctions ! Le régime était au seuil d’une nouvelle panique et les mollahs face à de nouvelles attaques de leurs rivaux.

Washington avait une chance de peser via l’Italie et leur proposer un deal. Les mollahs en danger d’une capitulation et des remous dus à cette défaite devaient tout tenter pour résister aux Américains et à leurs rivaux.

Ainsi l’échec de leur fausse ouverture aux 5-1 notamment à la France a ouvert une période trouble de manoeuvres, de feintes et de provocations destinées à déstabiliser les Américains ou encore les 5-1 avant que n’arrive à l’échéance en octobre des délais de coopération fixées par l’accord de Vienne et aussi par la résolution 2231. Leur insuccès a surtout déstabilisé le régime nous offrant un spectacle inattendu.

Malheureusement, Iran-Resist avait alors des problèmes matériels désorganisant son fonctionnement. Nous n’avons pu vous fournir des commentaires pendant cette période intéressante qui a confirmé l’impuissance des mollahs sans bouleverser pour autant la donne et ce en raison des délais en cours. Nos problèmes s’amenuisent : voici à présent un article de rattrapage composé des minis rapports hebdomadaires illustrés pour cette période 6 semaines avant que nous revenions à des rapports plus détaillés en octobre 2015 au moment critique de la fin des délais accordés aux mollahs par les 5-1.


1 - 11.10.2017
Semaine en images n°497 :
La voie express Rafsandjani

Dès le début de cette année 2017, les mollahs-agitateurs qui s’étaient retrouvés sous la menace l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient, très vite, renoué avec le terrorisme pour intimider ou désorganiser la région et empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leurs rôles dans leurs attentats tout en les punissant par un avis négatif du GAFI (FATF) puis en se rapprochant pour engendrer une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie.

La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani. Washington avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique.

La condamnation sans appel des mollahs avait galvanisé les opposants internes. On avait assisté à des agressions remarquables des responsables du régime par des civiles ou de jeunes miliciens. Par ailleurs, la désignation des mollahs comme patrons de tous les terrorismes islamiques avait éloigné certains experts du réseau Brzezinski des ténors de ce réseau comme McCain ou Hillary Clinton. Ces derniers se voyant en danger avaient adopté des sanctions contre les mollahs tout en pénalisant Poutine pour que leurs sanctions ne profitent pas à Trump et à ses projets.

Les Anglais (protecteurs initiaux des mollahs et exclus de ses plans) avaient aussi aidé Trump en lui proposant de contourner la résistance des ténors du réseau Brzezinski en renforçant ses liens internationaux avec les autres grandes puissances pour faire pression sur le régime par l’inspection des bases militaires du régime incluse dans l’accord de Vienne. Trump lui-même avait complété cette démarche en impliquant ces grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Pris ainsi à la gorge, les mollahs avaient changé de discours lors de la cérémonie de la validation de l’élection de leur pion Rohani, en demandant de manière très opportuniste et par son intermédiaire à tous leurs agents de ne guère contrarier le peuple et ses aspirations. Certains hauts responsables avaient doublé les mollahs en devenant des partisans du peuple !

Rohani avait alors abandonné la piste de la capitulation opportuniste en optant pour des nuisances diplomatiques contre les États-Unis, l’Europe et la Russie pour les contraindre à reculer, mais avait seulement renforcé la coalition de 3 puissances contre le régime.

Les mollahs étaient encore plus en danger. Leur pion Rohani avait tenté d’obtenir le soutien de la France par un contrat avec Renault, mais il ignorait que cela ne se pouvait, car Ghosn avait signé pour contrarier Macron. Son échec avait remis en cause sa capacité à gouverner le pays en ce temps de crise potentiellement fatale au régime. Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de provoquer une forte escalade bénéfique par une collision avec la marine de guerre américaine, mais ils n’y étaient pas arrivés. Une nouvelle fusillade entre les officiers avait alors souligné la fragilité du régime... Le Parlement avait mis en doute les choix de Rohani pour son cabinet. Le clergé avait alors opté pour l’invention d’un jeune martyr zélote mort en héros en Syrie afin de nier son échec sur tous les plans et prétendre qu’il pouvait rebondir grâce à une troisième génération révolutionnaire et islamiste.

La semaine dernière (11-18 Août 2017 / 20-27 Mordad 1396), en réaction à l’incapacité des mollahs et des chefs Pasdaran de faire quelque chose, Ali Larijani avait trahi ces derniers en se rapprochant de Rohani et son ministre de pétrole Zanganeh pour une sorte de Coup d’Etat de salon...


1 - 08.10.2019
Semaines 606 (19-26 sept. 2019)
Les mollahs vaincus à l’ONU et en Iran
(carton jaune pour Macron,
carton rouge pour les mollahs)

© IRAN-RESIST. ORG

En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise.

Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump.

Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture.

Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée.

Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime. Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime. La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump pour renforcer Assad et sa propre position en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs.

Les mollahs ont alors capturé des pétroliers étrangers tout en affichant des ambitions balistiques, menaçant davantage l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux afin de terroriser ces derniers et les éloigner de Trump. Mais ils ont seulement réussi à les braquer et à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump ! Ce dernier en a profité pour sanctionner Zarif et la diplomatie terroriste des mollahs !

Le président français a profité de leur isolement grandissant et s’est proposé en médiateur en leur proposant 15 milliards de dollars contre leur participation aux nouvelles négociations souhaitées par Trump. Ils ont simulé une ouverture pour geler les sanctions et sortir de leur isolement. Mais Trump a refusé de céder.

Les mollahs se sont alors tournés vers Poutine, mais ce dernier a ostentatoirement montré son intérêt d’aider la Turquie pour se rapprocher de l’OTAN et d’aider Israël à les attaquer.

Les mollahs désespérés ont concrétisé leur chantage en ciblant deux sites pétroliers saoudiens avec l’aide de leurs miliciens basés en Irak toucnant gravement l’approvisonnement pétroliers des Occidetnaux et des Asiatiques.

Les Saoudiens et les Américains ont apporté des preuves que les mollahs étaient pleinement impliqués. Les Anglais ont aussi accusé les mollahs. Les Français ont fait état de leur préoccupation tout en continuant à draguer les mollahs pour profiter de la situation comme médiateur et ainsi avoir un bon deal commercial avec les États-Unis et les mollahs.

Les mollahs ont profité de cette intervention et ont sondé Macron en saluant l’attaque contre les Saoudiens. Les Français n’ont pas réagi, mais Washington a sévèrement puni les mollahs en sanctionnant davantage la Banque Centrale Iranienne (BCI) qui est avant tout leur banque et celle de leur terrorisme.

Tous devaient se retrouver cette semaine, à partir du mardi 24 septembre, à NY à l’occasion du 74e AG de l’ONU. Macron, à l’affûr d’un succès international, espérait parvenir à faire plier les mollahs qui étaient déstabilisés par des ouvriers qui avaient bloqué les transports ferroviaires et tout approvisionnement interne du pays pour pousser à une action générale contre le régime.

Les mollahs espéraient manipuler le président français pour obtenir un consensus favorable pour rassurer leurs proches et démoraliser les 99 % d’Iraniens qui espèrent un soutien international à leur envie de changement de régime.

Voici le récit en images d’une semaine de feintes et contre feintesp entre Macron et les mollahs qui a finalement profité à aucun, mais à ceux que les deux avaient oubliés.


1 - 14.06.2008
Iran : A qui profite l’entrée de l’Italie dans les 5+1 ?

Silvio Berlusconi avait exprimé le souhait d’intégrer l’Italie, l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Iran, dans les 5+1 afin de jouer de son influence pour dénouer la crise nucléaire iranienne. Sarkozy avait apporté son soutien à cette adhésion, Merkel s’y est opposée, Poutine et Brown sont restés silencieux et Bush, appelé à l’arbitrage, a poliment esquivé la demande de Berlusconi et ce malgré l’atlantisme ostentatoire de son ami Silvio. | Décodages |


1 - 23.03.2008
Iran : Un exilé iranien assassiné à Madrid

Encore une fois, les exilés iraniens sont réduits à compter leurs morts. Jeudi, le jour de l’an persan (Nowrouz), Manouchehr Farhangui, éminent mécène zoroastrien habitant à Madrid, succomba aux blessures des coups de poignards qu’il venait de recevoir d’une personne non encore identifiée.


1 - 01.05.2007
Eurotopics | L’armée turque hausse le ton

L’armée turque a menacé vendredi 27 avril le gouvernement du parti islamiste modéré AKP (Parti de la justice et du développement) d’intervenir pour protéger le principe de laïcité en vigueur dans ce pays. Cet avertissement intervient au moment où le Parlement tente de désigner le nouveau président de la Turquie. Un seul candidat est en lice, le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül (AKP).


1 - 13.06.2007
Iran : Khatami dénoncé pour avoir touché des femmes

L’ancien président réformateur iranien a été critiqué lundi par un quotidien ultraconservateur pour avoir serré (touché) la main de quelques femmes lors d’un récent voyage en Italie !


1 - 29.06.2007
Chahdortt Djavann : L’Iran, régime aux pieds d’argile (+ nos commentaires)

Chahdortt Djavann, l’auteur remarquée de « Bas les voiles » a écrit une tribune dans les pages Débats du Figaro invitant les européens à envisager une nouvelle politique vis-à-vis des mollahs mais aussi vis-à-vis du peuple iranien. C’est la première fois qu’une personnalité extérieure à IRAN-RESIST dénonce les « faux opposants » et leur discours vide de sens. Nous sommes heureux qu’une auteur connue pour son franc-parler nous aide dans notre combat et popularise ces thématiques récurrentes d’IRAN-RESIST.

Nous avons également pris soin d’insérer des liens pour vous permettre d’approfondir certains points évoqués dans cet excellent article de Chahdortt Djavann.


1 - 23.08.2007
D’où viennent les Bombes Humaines irakiennes ?

Les mollahs financent le terrorisme en Irak. L’objectif de cette guerre totale est que les Américains soient obligés de faire appel à eux pour arrêter le massacre et ainsi qu’ils obtiennent une reconnaissance de leur rôle d’arbitre du chaos au Moyen-Orient. En utilisant la guerre chez les autres pour un objectif aussi discutable les mollahs sont passés du statut du Champion de la rue Arabe à celui d’ennemi des Arabes et de la cohésion du monde musulman !




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