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Iran : Désordres, chantages & censures bilatéraux(+décodage de l’escalade avec l’Azerbaïdjan) Les actualités iraniennes diffusées en Occident sont navrantes. Les mollahs soufflent le chaud et le froid, alternent dialogue et terrorisme pour paralyser les démocrates américains qui cherchent à les chasser et à prendre le contrôle du régime islamique dont ils ont été les parrains. Les démocrates et leurs alliés européens tempèrent pour éviter de devoir sanctionner davantage le régime et de fait précipiter sa chute. Mais ils ne sont pas pour autant impuissants face aux mollahs, pour imposer leurs pions : ils les harcèlent secrètement en espérant les pousser à capituler. Cela a des conséquences sur le régime, cela est aussi censuré. Voici ce qui se passe vraiment en Iran. Semaines 607 ↔ 610 En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise. Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi. Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos. Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump. Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture. Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée. Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime. Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime. La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump pour renforcer Assad et sa propre position en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs. Les mollahs ont alors capturé des pétroliers étrangers tout en affichant des ambitions balistiques, menaçant davantage l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux afin de terroriser ces derniers et les éloigner de Trump. Mais ils ont seulement réussi à les braquer et à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump ! Ce dernier en a profité pour sanctionner Zarif et la diplomatie terroriste des mollahs ! Le président français a profité de leur isolement grandissant et s’est proposé en médiateur en leur proposant 15 milliards de dollars contre leur participation aux nouvelles négociations souhaitées par Trump. Ils ont simulé une ouverture pour geler les sanctions et sortir de leur isolement. Mais Trump a refusé de céder. Les mollahs se sont alors tournés vers Poutine, mais ce dernier a ostentatoirement montré son intérêt d’aider la Turquie pour se rapprocher de l’OTAN et d’aider Israël à les attaquer. Les mollahs, désespérés par cet échec et aussi des grèves très pénalisantes de deux grands groupes industriels fondés par le Shah et dégradés par leur régime, ont concrétisé leur chantage en ciblant deux sites pétroliers saoudiens avec l’aide de leurs miliciens basés en Irak touchant gravement l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux et des Asiatiques. Les Saoudiens, les Américains et les Anglais ont apporté des preuves que les mollahs étaient pleinement impliqués. Les Russes et les Chinois ont pris la partie des Saoudiens. Mais Macron, en quête d’un grand succès politique, s’est posé en médiateur pro-américain pour profiter d’un possible fléchissement des mollahs, mais a seulement réussi à les encourager à poursuivre leur chantage. Trump en a profité pour sanctionner leur banque centrale. Fin septembre 2019, les mollahs, gravement pénalisés par cette sanction, ont menacé leurs collaborateurs agités grâce à leur soi-disant lutte contre la corruption, puis ils ont menacé tous les pays pétroliers et leurs clients avant le 74e AG de l’ONU en vue d’y obtenir leur aide pour rencontrer Trump et parvenir à un deal avec lui. Ces efforts et ceux des mollahs se sont soldées par une reconnaissance européenne de leur rôle dans l’attaque des installations d’Aramco. Trump les a aussi désignés comme étant aux commandes du terrorisme dans le monde . La Russie et la Chine ne le lui ont pas reproché. Macron a alors changé de discours en déplorant comme tous les autres grands États européens le rôle négatif des mollahs dans la région. Les mollahs sont revenus au chantage nucléaire en augmentant le volume de leur enrichissement nucléaire, mais ils n’ont pas réussi à paniquer et faire plier leurs adversaires. Les Européens ont dit qu’ils pourraient mettre fin à l’accord de Vienne, les exposant à de nouvelles sanctions onusiennes qui pourraient les renverser. Les mollahs n’ont pas obtempéré, car la fin de leur d’ingérence terroriste régionale ne passerait pas l’arrestation de leurs proches serviteurs et la perte de leur force de répression et conduirait à leur chute. Ils n’ont pas pu profiter de leur chantage. Les ouvriers en grève ont profité de l’impopularité du régime en Europe pour mettre en avant leur propre misère et le déstabiliser. Les Irakiens ont profité du déclin des mollahs pour manifester contre leur présence dans leur pays. Les mollahs n’ont pas osé défier vraiment les Européens ou Trump. Voici le récit de ces deux semaines des séquelles de la défaite des mollahs à ONU. Semaine 548 : Comme des chiens dans un jeu de quilles ! En 2016, Washington a renoncé à sa diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe Brzezinski, car elle avait produit des troubles géopolitiques graves contraires à ses intérêts pétroliers. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate, en place depuis 1973, par des révélations pénalisant son candidat Hillary Clinton pour aider l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. Les États arabes ont enfin été autorisés à évoquer le terrorisme des mollahs ! Les mollahs ont alors soutenu les Houthis. Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais les Européens n’ont pu les sauver en raison de leur terrorisme. Les mollahs se sont retrouvés incapables d’approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 ! Ces miliciens se sont ralliés au peuple pour demander la fin du régime et le rétablissement de la monarchie progressiste des Pahlavi. Les mollahs fragilisés en Iran ont alors intensifié le terrorisme en Syrie contre les Américains et les Israéliens pour diviser la coalition russo-américaine souhaitée par Trump et par Poutine. Ils ont excédé la Russie et la Syrie. Ces deux États ont laissé les troupes de l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa près de Damas, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos. Trump a profité de cette unité internationale implicite contre le terrorisme des mollahs pour se retirer de l’accord de Vienne afin d’annoncer de nouvelles sanctionner contre les mollahs. Trump a aussi encouragé l’alliance pétrolière de Poutine avec l’OPEP pour priver les mollahs d’un possible chantage pétrolier. Enfin, à l’approche de ses nouvelles sanctions,Trump a mis un terme à la capacité de nuisance terroriste des mollahs au Moyen-Orient et en Europe en obtenant leur expulsion de la Syrie en échange de la reconnaissance de la souveraineté d’Assad et le droit de Poutine à préserver des bases en Syrie. Tous les gens du régime ont paniqué et se sont mis à acheter des dollars et des pièces d’or pour quitter le pays. Les mollahs et les chefs Pasdaran ont bloqué ces achats en augmentant les prix de ces produits pour les garder pour eux-mêmes. Des milliers de responsables se sont enfuis ! On a constaté un cas de mutineries dans une très importante base tactique du régime ! À 2 semaines du début des nouvelles sanctions pétrolières et financières américaines, le m-AE de Trump a apporté son soutien à l’opposition du peuple iranien au régime. Les opposants ont alors annoncé des actions de plus en plus fortes et continuelles pour profiter de ces sanctions ! Les mollahs, menacés de toute part, ont attaqué 2 pétroliers saoudiens pour provoquer une pénurie pétrolière, mais ils n’ont pas provoqué la panique qu’ils souhaitaient. Washington leur a envoyé 4 grands bâtiments de sa marine. Les mollahs ont simulé une ouverture au dialogue. Trump a exigé des preuves de leur ouverture. Ils n’en ont montré aucun et n’ont pu continuer leur plan. À une semaine du début des sanctions, les mollahs ont renoué avec le terrorisme pour intimider les Américains et les 4+1 avant de les rencontrer à un sommet à Singapour ! Ils n’ont rien obtenu d’eux. Les Allemands et les Anglais ont même durci leur position en évoquant la saisie des avoirs des mollahs dans leur pays. La semaine dernière, le début de nouvelles sanctions a confirmé l’isolement à 100 % du régime des mollahs ! Les affairistes ont augmenté leurs achats d’or et de dollar du régime à n’importe quel prix. Les députés qui n’en ont pas les moyens ont accusé Rohani de corruption pour forcer les mollahs à baisser le prix du dollar. Les mollahs ont menacé de pendre les acheteurs de dollar, mais ils n’ont pas osé le faire. Ils ont aussi reconnu leur responsabilité dans l’attaque des pétroliers saoudiens sans oser surenchérir par de nouvelles attaques... Ainsi le début des nouvelles sanctions a démontré la fragilité des mollahs et leur manque de courage pour faire face aux menaces venues de l’extérieur ou de l’intérieur du pays et de leur régime. Cette semaine, les mollahs ont tenté de se rallier la Russie ou l’Europe en jouant avec la détermination du statut de la mer Caspienne qui a de très importantes réserves d’hydrocarbures, mais ils ont échoué, ils ont perdu des gisements sans obtenir les soutiens espérés. Les paniques internes se sont intensifiées comme la colère du peuple pour avoir encore mis en danger l’avenir économique du pays. Iran : La semaine en images n°144 La principale information iranienne chaude de la semaine dernière a été les manœuvres militaires pendant lesquelles les mollahs ont fait état de progrès inouïs en matière de défense aérienne. Téhéran a notamment annoncé qu’il avait en sa possession un système de missile du même niveau que le S-300. Il insinuait ainsi qu’il pourrait frapper en toute impunité Israël via le Hezbollah pour punir Washington. Les images officielles des manœuvres ne font état d’aucun progrès. Il s’agissait d’une nouvelle provocation pour engager Washington dans une escalade afin de le contraindre à abandonner la partie par peur d’une guerre dans laquelle il aurait beaucoup à perdre. L’objet des annonces était donc de se débarrasser des sanctions qui ont ruiné le régime provoquant la rupture des Bazaris et des bassidjis, la milice conçue pour contenir le peuple. C’est pourquoi dimanche, le jour de l’annonce des manœuvres, Ali Larijani, qui espère devenir le patron du régime en prenant la place de Rafsandjani au sein du Conseil de Discernement, avait la banane. Sa joie découlait du fait que deux jours plus tard, en plein milieu des manoeuvres, Ahmadinejad, le représentant du régime, devait aller à Bakou, terre pro-américaine, pour participer à une conférence internationale sur le statut juridique de la mer Caspienne d’où il pouvait répondre vertement aux Américains pour amplifier la crise naissante. Les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Les médias occidentaux ont évoqué les progrès militaires inexistants des mollahs, mais les Américains ont profité de l’occasion pour écarter les frappes militaires et affirmer leur attachement aux sanctions pour parvenir à des négociations. A Bakou, Mahmoud a perdu son sourire. La facture s’est alourdie en fin de semaine quand la capacité balistique imaginaire du régime a été envisagée comme le prétexte pour l’OTAN de déployer en Europe son nouveau bouclier anti-missile ! Cela vise évidemment la Russie, mais au passage, Téhéran ne pourrait plus agiter sa capacité à provoquer une guerre pour pousser Washington à capituler. Voici les images d’une semaine tactique qui s’est terminée par un flop déprimant pour le régime. Iran : Les mollahs se moquent de Nabucco Washington, qui a besoin des mollahs pour agiter l’Asie Centrale, a toujours soutenu l’intégration de l’Iran au projet européen Nabucco qui doit acheminer du gaz naturel vers l’Europe en contournant la Russie. Mais les mollahs ne peuvent pas accepter une entente avec les Etats-Unis car cela les obligerait à autoriser le retour en Iran d’islamistes iraniens liés aux Etats-Unis qui pourraient prendre le pouvoir de l’intérieur lors des élections organisées par le régime lui-même. Face à leur refus sans appel, hier, le consortium Européen construisant le gazoduc a fait savoir publiquement qu’il suspendait la participation hypothétique de l’Iran au projet. Iran : Les mollahs font pression sur Sarkozy Au cours des derniers mois, le président Sarkozy a été très actif au sein des Six, ce qui n’a pas manqué d’agacer Téhéran. Pour calmer ses ardeurs, Téhéran a fait savoir qu’il avait le moyen de bloquer le grand contrat pétrolier signé par Total au Kazakhstan en marge de la visite du président français dans ce pays. C’est à la fois vrai et faux. | Décodages | Gaz : L’Iran veut acheter Shah Deniz 2 ! Il y a une semaine, Téhéran proposait l’achat de tout le gaz de la phase 2 du gisement azerbaïdjanais de Shah Deniz situé sur la mer Caspienne. Il ne s’agissait pas de s’approprier le volume destiné au futur gazoduc Nabucco, mais d’influencer le verdict d’un procès actuellement en cours en Azerbaïdjan qui établirait un lien entre les Pasdran et Al Qaeda. Iran : Diversion anti-Nabucco à l’OCE Les représentants des pays d’Asie Centrale et du Caucase, réunis à Téhéran pour le 10e sommet de l’Organisation de coopération économique (OCE), espéraient convaincre le régime des mollahs à se montrer plus coopératifs avec l’Europe et les Etats-Unis notamment à propos du gazoduc Nabucco. Leur espoir est ruiné car dès les premières minutes, Ahmadinejad a appelé les participants à rechercher de nouvelles formes de coopération économique entre eux pour en finir avec le capitalisme mondial qui toucherait selon lui à sa fin. | Décodages d’un discours de circonstance. Iran : La Russie marchande En juillet 2008, Rosoboronexport, l’organisme russe de production et d’exportation d’armes, avait annoncé qu’il refusait catégoriquement de livrer à l’Iran les batteries de missiles anti-missiles S-300, bien que cette vente ne soit prohibée par conventions internationales. Il vient d’annoncer que la livraison pourrait avoir lieu. | Décodages | Iran : Le désordre qui nuit à son auteur Mehdi Safari, le vice-ministre iranien des affaires étrangères est actuellement à Bakou pour préparer le Sommet des Etats riverains de la Caspienne qui se tiendra dans cette ville en octobre ou en novembre 2008. Le représentant des mollahs y a exprimé des positions apparemment anti-américaines. Géorgie : L’Iran explique ses propos pro-russes Au début des évènements tragiques qui se sont déroulés en Géorgie, le régime des mollahs avait assuré ce pays de son soutien moral et diplomatique. Mais quelques jours plus tard, Ahmadinejad et le ministère iranien des affaires étrangères se sont lancés dans une inexplicable défense des russes ou du droit des Ossètes à l’indépendance. Critiqué pour cette attitude, Téhéran a invoqué le droit à une indépendance diplomatique. La Russie surveille l’Iran ! Le mois dernier, les autorités azerbaïdjanaises avaient immobilisé pendant près de 35 jours un chargement russe destiné aux travaux d’achèvement de la centrale nucléaire de Bouchehr au prétexte que la Russie n’avait pas fourni les caractéristiques du chargement. L’Azerbaïdjan a recommencé la même opération le vendredi 2 mai en immobilisant un autre chargement russe destiné à cette centrale inachevée, et comme la dernière fois, Téhéran n’a émis aucune protestation officielle contre ce pays ou la Russie. Iran : Pas d’arbitrage international avec l’Azerbaïdjan ! Depuis le 29 mars, une cargaison russe destinée à la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr [1] est bloquée à la frontière irano-azerbaïdjanaise notamment en raison d’un refus persistant des russes à fournir les informations exigées par l’Azerbaïdjan au prétexte que le bordereau d’expédition a été établi selon les modalités en vigueur dans la pratique internationale. A ce refus russe, s’ajoute désormais un refus iranien de faire appel à un arbitrage international ! Iran : Un chargement nucléaire russe (malencontreusement) bloqué en Azerbaïdjan L’Azerbaïdjan a annoncé mardi avoir bloqué à sa frontière un chargement russe destiné à la centrale nucléaire de Bouchehr, en invoquant le risque de violations des sanctions de l’ONU. En réalité, ce chargement serait immobilisé depuis le 29 mars soit bientôt un mois ! Courrier Int. | Nezavissimaïa Gazeta : Les nationalistes azéris prêts à dépecer l’Iran L’euphorie pétrolière qui règne depuis deux ans fait tourner bien des têtes. Certains rêvent désormais d’un Grand Azerbaïdjan unifié qui pourrait naître de l’éclatement de l’Iran en cas de conflit avec les Etats-Unis. Iran : Les mollahs prêts à vendre leur droit sur la Caspienne Téhéran espère arriver à une entente avec les Etats-Unis et pour forcer la main aux américains, il utilise la menace d’une union durable avec Moscou. L’union avec les ex-soviétiques et une entente avec les américains ont chacune des conséquences dramatiques pour l’Iran qui a perdu son indépendance depuis 1979 et doit céder des avantages en nature de ses acquis territoriaux aux uns ou aux autres pour avoir droit à leur protection. Les principaux enjeux de ces unions sont d’ordre géopolitique et pétrolier. Cette semaine, le régime des mollahs a fait part d’un point de vue étonnant sur la position sur la Caspienne. L’Iran juge « sans fondement » les accusations de l’Azerbaïdjan Le 11 décembre, quinze Azerbaïdjanais accusés d’avoir tenté de renverser le président Ilham Aliev avec le soutien des services secrets iraniens ont été condamnés à des peines allant de deux à 14 ans. Téhéran a qualifié de « sans fondement » une implication du régime des mollahs dans cette tentative de coup d’Etat. Azerbaïdjan : Une tentative manquée de coup d’Etat par les mollahs Selon l’AFP, quinze Azerbaïdjanais accusés d’avoir tenté de renverser le président Ilham Aliev avec le soutien des services secrets iraniens ont été condamnés lundi à des peines de plusieurs années de prison. Ils avaient été arrêtés en janvier 2007 et mis en examen pour haute trahison, tentative de coup d’État, possession illégale d’armes et fabrication de faux papiers. Iran : Téhéran-Moscou, un tandem pour annexer la Caspienne Au lendemain de leur rencontre avec Vladimir Poutine et d’une grande complicité affichée à propos de l’avenir de la Caspienne, les mollahs ont apparemment tout remis en cause. Mehdi Safari, le vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial d’Ahmadinejad pour la Caspienne a déclaré que l’Iran ne signerait pas les accords sur la Caspienne avant d’avoir assuré ses intérêts nationaux dans la région. GDF, Sarkozy, la Turquie et l’Iran... Gaz de France veut rejoindre le projet de gazoduc Nabucco qui compte rallier l’Asie Centrale via l’Azerbaïdjan puis la mer Caspienne pour contourner la Russie. L’objectif serait de diversifier les approvisionnements de l’UE, très dépendante actuellement de la Russie. Il y a un problème ; l’un des partenaires du projet ne veut pas de GDF, car il ne veut pas de la France ! Iran : A Bakou, Ahmadinejad interpelle l’Union Européenne ! Ahmadinejad s’est rendu à Bakou et chacun prédisait la formation d’un nouveau front anti-américain pour empêcher que Bush n’accepte l’offre de Poutine d’utiliser un radar Géant d’Azerbaïdjan pour son bouclier anti-missiles iraniens ! Il y a de quoi rire ; ce front est autant anti-Russe qu’anti-Américain ! On dirait que, pris de folie, chacun a envie d’ignorer les données géopolitiques de cette région. Le gazoduc Iran-Arménie montre les possibilités de Téhéran Ahmadinejad et le président arménien Robert Kotcharian ont officiellement inauguré, il y a deux jours, un gazoduc reliant l’Iran à l’Arménie. L’Arménie fait actuellement face à un embargo économique de la part de deux de ses voisins, l’Azerbaïdjan et la Turquie, en raison du conflit autour de l’enclave azerbaïdjanaise à majorité arménienne. Iran – Azerbaïdjan : Une Fatwa qui tombe mal L’Azerbaïdjan a actuellement des problèmes d’approvisionnement électrique et ce pays aimerait passer un accord avec l’Iran pour subvenir à ses besoins. C’est un challenge pour le régime des mollahs qui peut ainsi créer une brèche dans la fragile diplomatie américaine dans cette région très convoitée, mais voilà qu’un vieux mollah peut tout remettre en cause. Emmanuel Todd, le nouveau spécialiste délirant de l’Iran De plus en plus de personnalités françaises se risquent à jouer les spécialistes de la géopolitique quand il s’agit de justifier le maintien de bonnes relations avec le régime des mollahs en réduisant le problème à une querelle avec les Etats-Unis. Les ravages de la diplomatie française en Asie Centrale Il y a peu nous publiions un excellent article du Figaro écrit par Mme. Thérèse Delpech, dans lequel l’auteur déclarait : «L'Iran fait peur sans la bombe, qu'en sera-t-il avec elle ?» Pétrole : L'Alliance Iran-Russie et le statut Juiridique de la Caspienne (analyse) Ahmadinejad s’est rendu en Turkménistan afin de solliciter un alignement de ce pays sur les positions « iraniennes » concernant le conflit du Moyen-Orient. Le Président Turkmène a mis en avant la neutralité de son pays refusant toute discussion sur des sujets d’actualité (nulcéaire, Liban…). Le nouvel oléoduc stratégique BTC inauguré en Turquie L’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), un projet de quatre milliards de dollars visant à acheminer le pétrole de la Caspienne sur les marchés mondiaux, a été officiellement inauguré jeudi sur le grand terminal turc de Ceyhan (sud). [Retour à l'index des mots-clés] |