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Iran : La semaine en images n°415 Nouveau Résumé Historique (écrit le 11.02.2016) -1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique—
Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. -Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA— Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. -Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani— En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté. -2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité— -2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur — En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. -2013 : la Coalition des vaincus— Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable. Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».- Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington. Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh ! Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington ! -2015 : Signature de l’Accord de Vienne — Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années. Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington... Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité ! La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs. Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime. Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde ! Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine. Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal. Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano. -2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne — Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé. Les mollahs & associés s’étaient ainsi retrouvés dans un processus de capitulation lente en raison de l’application de leurs engagements et leur échec à diviser les 5-1 et provoquer une crise bénéfique à leurs intérêts. La panique des nantis du régime s’est intensifiée. Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer l’escalade qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont neutralisé cette coalition en rappelant la capacité d’invalider les candidatures indésirables dans leurs élections afin de préserver leur champion, Rohani, et continuer leur impossible marchandage par son intermédiaire. Leur impopularité et aussi leur fragilité a été confirmée par l’absence de mobilisation populaire et de frappes punitives de sa part étatique en réaction à l’exécution d’un mollah chiite par l’Arabie Saoudite. La fuite des capitaux s’est intensifiée encore. Le clergé n’y pouvait, tout comme ses rivaux politiques. Le système semblait condamné à passer sous l’autorité des 5-1 et à subir sans fin les pressions des Américaines sans pouvoir parvenir à un deal avec eux. Les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle. Les chefs Pasdaran n’ont pas osé médiatiser leur échec. Washington a proposé des négociations aux chefs Pasdaran. En échange de la libération de ses soldats, il a justifié leur arrestation et a donné raison aux Pasdaran en louant "leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani !" Washington a alors soutenu l’accomplissement de l’Accord de Vienne, car il n’était plus un obstacle à son deal et pouvait même blanchir les mollahs et faciliter leur recyclage ! Le clergé n’a pas aimé la place accordée par Washington à son pion Rohani et aux Pasdaran qui lui faisait endosser le rôle du méchant de l’intérieur. Il s’est retrouvé rejeté du processus de chantage pour obtenir des garanties de non-poursuite à la chute du régime qui parlait incontournable. Les Chinois, inquiétés par cette alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés pour aller vers une République islamique américanisée, ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) ! Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains. © IRAN-RESIST.ORG Washington échaudé par cette attitude a ralenti le processus de normalisation en maintenant ses premières sanctions adoptées pour terrorisme. Le régime est resté sanctionné sur l’exportation pétrolière, l’achat d’avions et surtout l’accès au dollar ! Les mollahs et leur équipe ont nié l’échec de leurs manœuvres, mais les chefs Pasdaran l’ont révélé et ont ainsi provoqué une plus grande panique. Washington a sauvé le régime en invitant ses responsables désespérés à Davos ! Ils y sont allés avec l’intention de diviser le camp américain pour forcer Washington à leur accorder des garanties fermes pour leur avenir. Cet effort pour trouver un arrangement avec Washington leur a valu des sanctions américaines, mais aussi l’inimitié des Russes et des Anglais. La panique et les conflits internes se sont encore amplifiés. Les mollahs & associés, contestés par le peuple, malmenés par leurs rivaux ou leurs hommes d’affaires, attaquées par tous les pays étrangers, ont reporté leur espoir sur la Chine (la force tranquille des 5-1) et les voyages que Rohani avait programmés en Europe notamment en France (le maillon faible des 5-1) ! © IRAN-RESIST.ORG Cette analyse a été proposée en émission radiophonique et diffusée en Iran le dimanche 31 janvier 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède. 11.02.2016 Iran : Le régime agonise, ses amis se mobilisent ! Il y a une semaine, le peuple iranien boycottait encore l’opposition officielle du régime des mollahs qui veut sauver le régime. Les Etats-Unis avaient alors tourné le dos aux Iraniens en apportant leur soutien à cette fausse opposition donc au régime car ils ont besoin de cet agitateur islamique pour déstabiliser l’Asie Centrale. Cette absence de soutien aux Iraniens n’a pas changé la donne : l’échec de la fausse opposition a convaincu les derniers collaborateurs du régime à prendre leur distance avant la première manifestation hostile au régime prévue pour le 15 mars. Cela a inquiété Washington. Il a proposé la reprise du dialogue pour geler de facto les sanctions qui pénalisent le régime. Téhéran n’a pas accepté car il ne veut pas de dialogue : cela l’obligerait à accepter un apaisement contraire à ses intérêts. Washington a laissé tomber cette piste, il vient d’autoriser un de ses partenaires européens à investir des dizaines de milliards de dollars en Iran ! Iran : Les marchandages et la répression font bon ménage Les Occidentaux espèrent une entente avec les mollahs. Ils négocient, ils marchandent pendant que le régime tue. Il tue même en toute tranquillité car négociations obligent, on a mis la sourdine sur les exécutions. Ces jours-ci, le régime a tué 7 fois. Iran : Le régime fustige la déclaration du G8 Alors que les médias s’attendaient à un renforcement des sanctions contre l’Iran, les dirigeants des huit pays les plus riches de la planète, les G-8, réunis à L’Aquila en Italie ont affirmé leur volonté de « privilégier le dialogue et la diplomatie pour régler le problème du nucléaire iranien ». Téhéran n’a guère apprécié. | Décodages | Iran : La piccola paura di Franco Frattini (la petite peur de…) Le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, a annulé sa visite en Iran en raison d’un désaccord avec Téhéran sur le lieu prévu pour la rencontre avec le président Ahmadinejad. Iran : Une entremetteuse italienne à Téhéran Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini est à Téhéran pour une visite de deux jours en vue d’encourager les mollahs à participer à la conférence sur l’Afghanistan qui se tiendra fin juin à Rome en marge du sommet du G8. IRAN : Holocauste et pétrole ! Le boycott de la conférence Durban 2 par des ténors européens comme l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas et par la suite le départ en guise de protestation de 23 délégations européennes pendant le discours d’Ahmadinejad à Genève a laissé entendre que l’Europe allait se montrer très ferme avec le régime des mollahs. Cette fermeté affichée a été de très courte durée. Iran : Shirin Ebadi au Musée des femmes ! Nasrine Sotoudeh, une autre figure de prou des fausses féministes de la campagne 1 million de signatures, adepte du féminisme islamique, est à l’honneur dans les médias. Selon l’AFP, elle a été empêchée mercredi par les autorités de se rendre en Italie pour y recevoir un prix que lui a décerné une ONG italienne. Cette version omet quelques détails plutôt intéressants. Nucléaire : L’Iran met en concurrence la France et l’Italie ! Le régime des mollahs est sur tous les fronts diplomatiques dans l’espoir de faire bouger les choses en sa faveur et à cette fin, il a mis tous ses serviteurs au turbin, même Larijani qui est en disgrâce. Iran : Le bilan de la sanction européenne après 24 heures Lundi dernier, l’Union Européenne a annoncé plutôt bruyamment son intention de geler sous 24 heures les avoirs de la principale banque commerciale iranienne. 48 heures sont passées et le bilan est plutôt inégal. Iran : A qui profite l’entrée de l’Italie dans les 5+1 ? Silvio Berlusconi avait exprimé le souhait d’intégrer l’Italie, l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Iran, dans les 5+1 afin de jouer de son influence pour dénouer la crise nucléaire iranienne. Sarkozy avait apporté son soutien à cette adhésion, Merkel s’y est opposée, Poutine et Brown sont restés silencieux et Bush, appelé à l’arbitrage, a poliment esquivé la demande de Berlusconi et ce malgré l’atlantisme ostentatoire de son ami Silvio. | Décodages | Iran : Ahmadinejad, le Pape et le grand oubli En visite à Rome pour le prochain sommet de la FAO, Ahmadinejad avait exprimé le souhait de rencontrer en tête-à-tête, le Pape mais aussi Berlusconi. Les deux avaient dit non dans un premier temps, mais le Pape vient de changer d’avis. Il recevra Ahmadinejad mais pas en rencontre officielle. Les médias, qui se félicitaient du premier choix, déchantent et s’indignent. Iran – Coupure de gaz : Nomination de 2 bouc-émissaires Le Turkménistan refuse toujours de livrer du gaz à l’Iran et ce malgré le contrat qui lie les deux pays. Dans nos deux dernières analyses, nous avons attiré votre attention sur le rôle trouble de la Russie dans ce blocus et son absence de vélléité de jouer de son influence sur le Turkménistan pour aider l’Iran qui est pourtant son allié stratégique dans la région du Golfe Persique. Cette attitude russe a une explication : les mollahs ont signé un important contrat avec Edison (une firme gazière italienne), contrat qui pourrait priver la Russie de son rôle de principal fournisseur gazier de l’Europe. Les russes désirent le retrait de l’Iran de ce contrat et ils ont même menacé de voter en faveur d’une future résolution contre le programme nucléaire iranien. Désormais, tout repose sur la contestation de ce contrat avec Edison et il y a déjà une piste… Iran : L’incroyable contrat gazier signé par Edison ! L’Iran et le groupe italien d’électricité et de gaz Edison ont signé le 9 janvier un accord pour l’exploration du bloc pétrolier de Dayyer situé dans le Golfe Persique. Cependant il y a un désaccord sur le montant de l’accord : selon Isna, l’accord représente un investissement de 107 millions de dollars, mais un communiqué d’Edison, disponible sur son site, fait état d’un investissement d’« environ 30 millions d’euros ». Iran - Italie : Téhéran cherche de nouveaux partenaires gaziers Nozari, le ministre iranien du pétrole a annoncé que le régime des mollahs et le groupe italien d’électricité et de gaz Edison étaient sur le point de signer un accord sur la livraison de 42 millions de mètres cubes de gaz iranien à l’Europe. Interrogé sur la manière dont le gaz rejoindrait l’Italie, le ministre a indiqué qu’il serait acheminé par un gazoduc traversant la Turquie, puis la Grèce ou l’Albanie. L’Iran se moque de l’Europe atlantiste Alors que les adversaires de Washington ont déjà commencé à remettre en cause le principe de nouvelles sanctions contre l’Iran et n’envisage que le dialogue avec les mollahs, les alliés de Washington, comme la France et l’Allemagne, restent solidaires avec Bush sur la nécessité du maintien des sanctions et du dialogue. Téhéran se moque de ces derniers en mettant en évidence la division qui règne entre les alliés européens des Etats-Unis. Tous les contrats du groupe pétrolier ENI en Iran Paolo Scaroni [1], le patron du groupe pétrolier italien ENI, a récemment annoncé qu’il poursuivrait ses activités en Iran. Scaroni a affirmé que le groupe ENI « s’en tiendrait à ses contrats » et qu’il n’était pas « approprié » de le forcer à ne pas respecter ses contrats. Il n’y a rien d’étonnant puisque selon Scaroni, l’Iran est l’Eldorado du marché mondial du gaz ! Iran : L’Espagne et l’Italie rejettent la demande de Kouchner L’Espagne et l’Italie, deux importants partenaires commerciaux de l’Iran, ont rejeté l’idée d’éventuelles nouvelles sanctions européennes telles que proposées par le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner. Iran : Khatami dénoncé pour avoir touché des femmes L’ancien président réformateur iranien a été critiqué lundi par un quotidien ultraconservateur pour avoir serré (touché) la main de quelques femmes lors d’un récent voyage en Italie ! Iran : Une histoire d’Adam et Eve avec Juliette Binoche Dans un article consacré aux « à-côté » de Cannes, le critique Jacques Mandelbaum du Monde a révélé l’existence d’un projet de film du cinéaste iranien Abbas Kiarostami avec Juliette Binoche. Iran : Le coût humain de la révolution islamique À l’occasion de Nowrooz, Stefania Lapenna [2] s’est penchée sur le coût humain de la révolution islamique pour RealClearPolitics. Celle-ci dresse un bilan critique de ce qui s’est déroulé depuis 1979 et il nous a semblé utile de procéder à une traduction de celui-ci. Iran-Resist.org tient à remercier les "polyglottes utopistes" qui ont contribué à cette traduction. Iran-Italie : Vade retro Romano ! Le 1er ministre italien à nouveau réélu de justesse à son poste a fait paraître un démenti aux derniers propos de Larijani, le négociateur en charge du dossier nucléaire iranien. Iran : Le lobby universitaire des mollahs aux USA et en Italie Alors que le régime des mollahs s’approche de la date limite du délai des 60 jours accordés par le Conseil de Sécurité, il a commencé à changer d’attitude et mettre en avant les prétendus « modérés » du régime qui ne sont modérés que depuis peu et uniquement à propos d’une reprise des négociations au lieu de la poursuite du processus engagé par le Conseil de Sécurité. Ces fameux « modérés » ne sont en aucune manière des partisans d’autres types d’énergies et la seule preuve qu’il existe de leur modération est l’expertise d’une palette de chercheurs iraniens qui multiplient les initiatives (livres, conférences, colloques, interview) pour affirmer que le régime des mollahs possède en son sein un puissant courant réformateur ou dissident. Iran : Ciaio, Ciao Hezbollahi ! Le président du Conseil italien Romano Prodi estime qu’il faut « dialoguer, dialoguer et encore dialoguer » sur le programme nucléaire iranien, dans une interview à paraître lundi dans le quotidien égyptien Al-Haram. L’Iran imitera bientôt la Russie Le ministère russe des Ressources naturelles a indiqué jeudi avoir transmis au parquet des informations sur des dommages écologiques causés par les travaux d’une filiale du groupe pétrolier italien Eni sur le site de Sakhaline 2 dans l’Extrême-Orient russe. Ria Novosti | Gazprom-Eni : vers un partenariat MOSCOU, 20 juin - RIA Novosti. Une rencontre de travail entre le président de Gazprom Alexeï Miller et le directeur du consortium italien Eni Paolo Scaroni s’est déroulée mardi au siège du holding gazier russe. [Retour à l'index des mots-clés] |