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Iran : Sanjari, un suicide plein de sens
26.11.2024

Le journal Le Monde et sa journaliste iranienne issue d’une famille favorable au régime nous annoncent une « onde de choc » en Iran après le suicide de « l’opposant Kianoush Sanjari ». En fait, il avait menacé de se suicider si plusieurs opposants, dont le rappeur Toomaj, n’étaient pas libérés rapidement. Or, Toomaj ne soutient pas les partisans de la chute du régime. Sanjari n’était pas un vrai opposant et n’a rien provoqué [1] ! On a donc affaire à de la publicité pour des faux opposants made-in mollahs qui peinent à dévoyer la révolution patriotique iranienne. Cette propagande indirecte est liée à la réélection de Trump qui fut le seul à soutenir la contestation née de la l’assassinat de Mahsa Amini. Occasion pour nous de revenir l’histoire de Sanjari et de la fausse opposition [2] et des raisons d’un soi-disant suicide.



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L’origine politique des faux opposants et la chronologie de leur évolution. Le régime islamique s’est imposé en 1979 grâce aux Islamogauchistes soutenus par Washington et leur union avec les mollahs alliés historiques des Anglais en Iran. Washington avait besoin d’Islam pour déstabiliser la Russie et puis la Chine et afin de s’emparer de leurs régions musulmanes et pétrolifères !

Mais Khomeiny et sa clique ont vite entrepris l’élimination physique et politique des pions de Washington. Un grand nombre de ces gens comme les Moudjahidines du peuple ont fui l’Iran pour s’installer dans les pays alliés des États-Unis. Les dirigeants américains n’ont eu de cesse de menacer les mollahs de sanctions pour qu’ils ouvrent leur régime et autorisent la participation de ces gens à leurs élections.

La réponse des mollahs a d’abord été de lancer un terrorisme islamique féroce contre les Américains et autres pays protégeant les Moudjahidines. Mais Washington n’a pas abandonné ses menaces.

Les mollahs menés alors par Rafsandjani (le beau-frère de Khomeiny) ont alors eu une idée nouvelle  : fabriquer une fausse opposition simulant une ouverture ! Ils ont tout d’abord évoqué l’émergence d’un courant réformateur !

Dans leur discours destiné à l’étranger, ces réformateurs se disaient des modérés, mais dans leur discours en Iran, ils disaient vouloir "restaurer l’âge d’or" du régime, à savoir l’époque de Khomeiny. Ils simulaient l’ouverture sans qu’il y ait le moindre risque d’y être contraint.

En 1997, le régime a annoncé la victoire électorale du soi-disant mollah modéré Khatami, chef de ces faux réformateurs alors que personne mentalement de sain ne pouvait avoir voté pour un partisan pur et dur de Khomeiny après ces massacres. Washington n’a cependant pas critiqué cette supercherie, espérant piéger les mollahs dans leur propre jeu. Mais, il ne le put et il réactiva les menaces de sanctions en oubliant cette fois le motif humanitaire laissant aux mollahs l’opportunité de faire une vraie ouverture.
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Les mollahs n’ont pas accepté, car conscients qu’à l’ouverture du régime, ils pourraient être écartés du pouvoir et seraient alors passibles de tribunaux internationaux pour leur terrorisme et pour avoir massacré les Iraniens, ne serait-ce que les Moudjahidines du peuple.

En 1998, les mollahs ont poursuivi le concept de faux opposants en faisant appel aux rares islamogauchistes et gauchistes restés en Iran. Ces gens ont accepté de participer à la vie politique, à critiquer certains aspects du régime sans remettre en cause son existence. Cela permettait de raviver la légitimité révolutionnaire du régime et le leur, espérant une part du butin.

Washington avait vite saisi la balle au bond en choyant ces gens pour que leur critique débouche sur une vraie ouverture permettant le retour au pouvoir ses propres pions islamogauchistes et cie. Les mollahs ont liquidé la même année leurs nouveaux amis islamogauchistes par des meurtres sanglants ou des accidents routiers.
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En 1999, ils ont changé le casting en s’inventant de vrais faux opposants avec le narratif séduisant d’un mouvement contestataire estudiantin après la censure d’une gazette universitaire ! Personne n’a vérifié les faits : il s’agissait en fait d’une gazette islamiste !

Puis, ils ont annoncé la répression féroce des soi-disant contestataires avec des détails atroces sur la mise à mort de 5 d’entre eux.
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Ils ont poursuivi en annonçant l’arrestation des meneurs (qui étrangement n’étaient tués). Les plus médiatisés étaient Tabarzadi et Batebi qui après la milice universitaire s’étaient engagés dans les milices antiémeutes ! Ces nouveaux héros étaient tous issus de la féroce milice universitaire Tahkim Vahdat (BCU), formée d’étudiants chargés de surveiller et dénoncer les étudiants et enseignants n’adhérant pas l’islamisme.

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Logo de BCU représente le visage de Khomeiny !


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Tabarzadi en uniforme et en agent d’infiltration en civil.


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Promotion du milicien Batebi par les Anglais !


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Les mollahs ont aussi misé sur la naïveté des patriotes en se rapprochant d’un ex-journaliste du temps de Shah, Saïd Ghaem-Maghami (ci-dessous), qui avait une radio à Los Angeles, Sedaye Iran, la voie d’Iran. En se disant patriote, voire royaliste, elle est devenue la voix des islamogauchistes exilés et... des meneurs estudiantins qui accordaient des interviews de plusieurs heures chaque jour depuis le parloir des geôles où ils étaient soi-disant « enfermés et torturés » !

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Totalement invraisemblable, mais tout le monde écoutait avec dévotion cet incroyable loft story radiophonique. Nous l’avons dénoncé alors et on s’est retrouvé boycotté par ceux qui espéraient une ouverture, un changement !

Mais certains de ces étudiants étaient de très mauvais communicants  : ils parlaient sans fin, se perdant dans des détails excessifs sur leurs soi-disant séjours en prison... Ils n’étaient pas capables de faire punchline.

Par ailleurs, le régime avait besoin de manifestants pour ces faux opposants, mais les gens normaux en Iran ne bougeaient pas pour ces héros continuant à se dire musulmans et réformateurs !

De plus, ils avaient de plus en plus de sympathie pour les Pahlavi grâce aux livres parus sur leurs efforts pour l’Iran et aussi les livres très documentés de Mehdi Shemshiri discréditant leurs adversaires comme Mossadegh.

Washington était embarrassé, car le projet de réforme qui l’intéressait était totalement discrédité.

En 2001, les mollahs ont encore modifié leur option de faux opposants en trouvant de vrais communicants, dont Kianoush Sanjari, qui s’est soi-disant suicidé après avoir en vain appelé sur Twitter (X) à la libération d’autres faux opposant comme le rappeur Toomaj, tous clairement et explicitement hostiles à tout changement de régime en Iran !

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En effet, Sanjari (ci-dessus à l’époque) venait de finir l’école de communication d’IRIB (Radio et Télévision du régime), organe médiatique sous le contrôle des Pasdaran. Cette école a été créée par ces mêmes Pasdaran pour former les futures élites communicantes du régime. Son règlement précise qu’on n’y entre pas qui veut. C’est l’école qui recrute parmi des jeunes ayant fini le collège avec de bonnes notes et selon les métiers des parents comptent aussi dans l’admission. Clairement, pour y être il faut être du régime et avoir des parents miliciens bien convaincus et actifs.

Cette appartenance malsaine était masquée par le prénom « Kianoush », d’origine iranienne non islamique. Ce prénom signifiait que ce garçon n’était pas issu d’une famille musulmane partisane de la révolution islamique, mais d’une famille qui l’aurait subie et en aurait souffert ! Mieux encore, avoir reçu ce prénom après la révolution islamique signifiait une famille contestataire, comme il y en a des centaines de milliers en Iran !

Or, il s’appelait en fait Mehdi. Ses parents lui avaient donné le nom de l’imam caché espéré par les musulmans chiites les plus intégristes qui doit venir à la fin des temps et massacrer tous les infidèles pour purger la terre de ses infidèles. On dit que le sang doit lui venir aux genoux à la fin de ce message purificatrice !

Mehdi devenu Kianoush a été présenté comme un patriote favorable au royalisme (synonyme en Iran de démocrate, progressiste et laïque). Il a été introduit dans le jeu comme partisan des étudiants contestataires, arrêté à l’occasion d’une manifestation en leur mémoire. Comme ses prédécesseurs, il donnait des interviews depuis la prison où il s’est positionné comme étant un patriote républicain, mais avec des amis prisonniers royalistes (patriote social et laïque) pour séduire les royalistes devenus majoritaires dans l’opposition tant en Iran.

Or, ses récits d’arrestations sont complètement faux, car par la suite Sanjari a publié sur Flicker des photos le montrant en liberté avec Tabarzadi également soi-disant en prison à ce moment.

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Leur discours d’alors (qui n’a guère changé depuis) était que Washington devait les soutenir au lieu de sanctionner les mollahs car les sanctions allaient surtout pénaliser le peuple ! Mais malgré leur médiatisation outrancière, tous ces gens n’ont pas pu créer l’illusion d’une opposition interne susceptible de changer la donne et n’ont pu éviter de nouvelles sanctions et pressions contre le régime. Washington en profitait pour sanctionner le régime pour les violations des droits de ces faux opposants !

En 2005, les mollahs ont abandonné ces projets stériles en choisissant l’offensive et la provocation en élisant Ahmadinejad comme président. Les menaces des sanctions se sont renforcées.

En 2007, Sanjari a pu se sauver de l’Iran et aller en Irak pour aller en Amérique avec la promesse implicite d’ouverture de régime à un deal avec ces ex-étudiants pro-démocratie. Washington a accepté et Sanjari, le patriote républicain, a été pris en charge par les Komala, kurdes extrémistes iraniens, partisans de balkanisation d’Iran, financés par les États-Unis (sous l’administration Bush) [3]. Il a fièrement publié l’image de sa fête chez ces ennemis de l’Iran sur sa page Flicker à son arrivée à Washington !

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Les Américains ont adoré ce beau jeune homme à l’aise devant les caméras qui a aussi enterré son amour pour les royalistes en s’affichant avec leur pire ennemi comme l’humoriste Hadi Khorsandi !

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Les Américains lui ont fait des costumes sur mesure et lui ont filé un job à Voice of America, chaîne publique américaine, dont la section iranienne était dirigée par Setareh Derakhshesh, la fille d’un de leur pion gauchiste d’avant la révolution en Iran.

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Sanjari est devenu alors l’un des faux opposants manifestant contre la venue d’Ahmadinejad à NY. Il y avait alors beaucoup de faux opposants issus de la milice à NY comme notamment Akbar Ganji, tortionnaire de femmes dans les prisons recyclé en républicain démocrate !

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En 2009, le régime a tenté de rouler encore Washington avec une soi-disant révolution de couleur avec les candidats Moussavi et Karroubi recyclant les vieux concepts des réformateurs, mais avec leurs épouses ultra voilées présentes en première ligne à leur côté. Le régime a mis en scène une contestation post-électorale. Interviewé par Setareh Derakhshesh, Sanjari était en première ligne pour sa promotion aux États-Unis ! Il a alors aussi inclus dans son discours la milice universitaire Tahkim Vahdat comme étant l’épicentre de vraies réformes en Iran, cherchant à consolider le filon de futurs faux opposants au service du régime.

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Mais le peuple n’a pas été mis au pas par ce félon, il a profité du mouvement vert pour manifester contre le régime et notre Kianoush n’en a guère parlé ! Il est resté focalisé sur Moussavi et ses copains miliciens de Téhéran !

Les Américains et les Français espéraient alors le succès de la fausse révolution de couleur des mollahs. Les Américains rêvaient de se faire une place avec des gens comme Sanjari qui leur paraissaient avoir l’étoffe de bons pions et les Français rêvaient de business en Iran.

Mais en l’absence d’un soutien à un vrai changement, les Iraniens ont boudé les rues et le régime n’a pu continuer ce projet. Les Américains dépités par cet échec ont finalement viré Sanjari de VOA ! Il est parti travaillé pour une fondation humanitaire des soeurs Boroumand qui est très officiellement financée par la fondation NED, elle-même financée par la CIA ! Le régime a envoyé d’autres personnes issues de son école de journaliste milicienne vers VOA ! La CIA n’a pas bronché. Le bonheur pour le régime !

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En 2016, l’élection de Trump, qui avait toujours très critique à l’égard de la trahison du Shah par les démocrates, a bousculé les projets du régime. Il a vivement critiqué la CIA et a, par ailleurs, désigné VOA-Farsi comme un nid d’espions ! Sanjari est rentré en Iran !

Mais comment ? Il lui fallait un visa ! Comment a-t-il pu l’obtenir aux États-Unis ? Comment a-t-il pu aller dans une ambassade d’un pays tiers sans être arrêté et molesté ? On peut dire qu’il a été rapatrié pour échapper à d’éventuelles représailles.

Après avoir été un « opposant » travaillant de plus pour le grand Satan, le régime devait le condamner à mort, mais il n’a rien eu. Il a été arrêté 3 semaines puis libéré contre une caution de 250,000 dollars ! Une somme énorme en Iran qu’un faux opposant ne paye pas, mais a son importance  : elle indique ce qui est imposé à de vrais opposants ou des dissidents pour qu’ils ne puissent jamais espérer retrouver leur liberté.

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Début 2017, les choses ont vite évolué en pire pour les mollahs, car une des premières mesures de Trump a été de bloquer l’accès des ressortissants de pays musulmans aux États-Unis, car avant la fin de leur mandat, les démocrates avaient accordé près de 3000 visas aux gens haut placés du régime dans l’espoir d’un deal. Trump avait peur qu’ils constituent une menace pour l’Amérique. Il a aussi gelé les gigantesques avoirs des proches du régime dans les banques américaines !

"14 (faux) dissidents" issus du régime des mollahs ont alors écrit à Trump pour qu’ils soient considérés comme les espoirs d’un autre Iran afin qu’il renonce à ses mesures !

Le régime a ravivé l’intérêt pour Sanjari avec un procès tardif. Toujours pas de condamnation à mort, mais 11 ans de prison, dont 5 fermes. En gros, on le préservait pendant le mandat de Trump afin de retrouver sa liberté et devenir médiatiquement opérationnels pour d’autres shows de réformateurs en milieu de son second mandat. Finalement, il a été officiellement libéré après trois ans en 2020, car les Iraniens étaient dans la rue et criaient mort à la République islamique et affichaient leur amour pour les rois Pahlavi. Ils étaient aussi soutenus par Trump !

Normalement, on ne libère pas des opposants quand la situation est catastrophique. Sa « libération » à ce moment est en soi la preuve que le régime avait confiance en lui.

Le régime avait à ce moment misé sur de nouveaux faux opposants  : le rappeur Toomaj Salehi (issu de ses services cinématographiques et musicaux - de propagande mesurée - et farouchement opposés à tout changement de régime), Masih Alinejad (issu de son école des médias et installée aux États-Unis, Esmaelion, un milicien affairiste très louche basé au Canada et plusieurs féministes et des wokistes inconnus (dispersés en Europe). Tous étaient et restent hostiles au drapeau iranien (symbole de la souveraineté du pays) et à la personne du prince Reza Pahlavi qui incarne cette souveraineté et que les Iraniens espèrent comme leur futur dirigeant aussi bien en tant de Roi, qu’en tant que Président d’une république basée sur les concepts politiques de son père Mohammad-Reza shah et son grand-père Reza Shah.

Sanjari a été intégré dans le jeu comme royaliste sur le réseau Twitter qui en Iran est accessible seulement pour les dirigeants et les agents du régime. Mais comme tous les faux opposants, dont certains actifs en ce moment en France, il a débuté son activité comme royaliste sans qu’il followe le prince Reza Pahlavi et l’impératrice Farah qui est comme son fils extrêmement en Iran, Toomaj défendait plutôt Toomaj et compagnie !

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Les personnes que Sanjari suivait. Liste n°1 en format PDF.


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Les personnes que Sanjari suivait. Liste n°2 en format PDF.


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Mais malgré tous ces montages savants, Toomaj et ses amis n’ont pas pu changer les slogans ou freiner la contestation patriotique iranienne. Sanjari a été mis à contribution pour relancer le narratif.

Sanjari a alors été mis en avant par la BBC, c’est-à-dire les Anglais, inventeurs du clergé chiite iranien, parrains secrets du régime des mollahs. Sanjari a alors fait quelques bourdes notamment en disant qu’il avait été arrêté à son retour et en oubliant de dire qu’il avait été en prison ou encore qu’il était en prison l’année passée alors que selon sa page sur Twitter il n’y était plus !

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Dans ces conditions, les démocrates qui sous la direction de Biden [4] soutenaient les efforts du régime, ont volé à son secours en cherchant à exclure le prince Reza Pahlavi [5] en mettant en œuvre une coalition avec les faux opposants du régime et ses propres partisans de la balkanisation du pays. Le prince a retourné la situation en participant à la conférence. Les Iraniens ont salué son action tout en critiquant les autres. Sanjari a publié un podcast pour contrer son blocage de la fausse coalition honnie par le peuple, mais souhaitée par Washington en la qualifiant de très belle opportunité ratée.

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Il a parlé de l’échec de l’opposition en exil avant de revenir à sa mission de promotion de la fausse opposition intérieure menée par des gens du régime comme Toomaj et autres fausses opposantes (Ebadi, Sotoudeh, Narguess Mohammadi), toutes et tous hostiles à tout changement de régime en Iran.

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Par la faute de ces faux opposants et aussi le manque de soutien des grandes puissances qui ont toutes soutenu la révolution islamique en 1979 pour profiter de la faiblesse de gestion de ses nouveaux dirigeants, la contestation a faibli sans s’arrêter. Le prince a marqué des points par ses interventions, mais aussi des sondages le plaçant très largement en tête comme leader d’Iran après les mollahs !

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Sanjari est resté actif sur Twitter comme royaliste, mais toujours sans qu’il follows le prince Reza Pahlavi et l’impératrice Farah. En revanche, nous avons constaté qu’il followait Trump, les super Trumpistes et aussi beaucoup d’Israéliens. Mais encore une fois, le but était de les tromper, car on n’a trouvé aucun tweet en leur faveur. Il a ainsi dernièrement diffusé les chiffres de Palestiniens tués selon le régime par Israël dans un tweet ambigu sur les malheurs du Liban, en accusant par ailleurs les chrétiens libanais de crime de guerre.

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Cette année (2024), la situation a grandement évolué au cours de ces dernières semaines. Les mollahs désespérés par les sondages donnant Trump en tête chez les déshérités américains ont éliminé leur propre président qui avait échoué à parvenir à un deal avec Biden. Ils l’ont remplacé par un de leurs faux réformateurs qui a invité le chef de Hamas, Haniyeh en Iran pour le tuer comme preuve de leur disposition à un deal !

Nous avons évoqué la responsabilité des mollahs dans l’assassinat de Heniyeh en affirmant qu’ils étaient les seuls à connaître son lieu de résidence.

Farshad Amir-Ebrahimi, un faux opposant notoire qui vit en Allemagne et qui est chargé de diffusion de rumeurs chères au régime, a alors contredit cette hypothèse en diffusant une vidéo de l’impact d’un supposé missile israélien. En étudiant cette vidéo providentielle, nous avons remarqué que l’immeuble qui explosait n’était pas celui où Hanieyeh était censé y avoir été logé et assassiné.

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Par la suite, les mollahs ont dit qu’une bombe avait été placée dans la structure de l’immeuble, mais l’explication ne tient pas, car une bombe enfouie n’a pas la capacité de tuer. Placée sous l’immeuble, elle aurait aussi tué tous ses habitants, ce qui n’a pas été le cas.

Autres preuves indirectes, le successeur de Haniyeh a refusé d’aller en Iran et enfin, plus récemment, Hassan Nasrallah se voyant en danger a mis sa famille en lieu sûr en Irak, terre américaine, au lieu de les envoyer en Iran.

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Les mollahs ont alors tenté de relancer leur menace d’escalade dans la région en lançant des missiles sur Israël, mais leur attaque a échoué. Ils ont dit avoir des missiles hypersoniques (qui restent en état théorique pour l’instant même chez les Russes). Des vidéos sur les lieux d’impact et aussi d’autres prises par des passagers d’un vol Air France dans le ciel irakien ont démenti ces annonces, car on y a vu de bêtes missiles balistiques qui ont perdu leur efficacité militaire depuis plusieurs décennies.

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Israël a quand même annoncé une riposte. Les Iraniens ont massivement souhaité que l’attaque soit massive contre les centres de pouvoir pour qu’ils puissent en profiter pour descendre dans les rues et renverser la table. Israël a prévenu les mollahs avant l’attaque pour dégager le ciel iranien de vols civils. Les soldats et les miliciens du régime ont pris massivement la fuite ! Les mollahs ont dû bloquer les portes de casernes et ont maintenu les vols civils pour limiter l’attaque, car comme on le dit ils n’ont guère de DCA digne de ce nom. Les Israéliens ont évité les avions civils et pu détruire la très faible DCA du régime ainsi que plusieurs sites militaires.

Le régime a été humilié. Il a nié ses pertes tant matérielles (tous les sites de DCA et de fabrication de missiles) qu’humaines (des centaines). Tout le monde a compris qu’il n’avait pas ces millions de miliciens djihadistes ou des armes puissantes [6] qu’il ne cesse d’évoquer depuis toujours.

Le régime a alors annoncé l’exécution d’un certain ShadMehr, membre de la fausse opposition royaliste, le mouvement Tondar (excessivement hostile au prince et à sa mère), pour raviver la propagande diffamatoire de cet organisme afin de discréditer l’option de retour des Pahlavi.

La fille de Shadmehr a pris la parole longuement sur des médias, dont le Twitter. Mais les Iraniens n’ont pas été sensibles à cette victimisation d’un homme chargé de dénigrer celui qu’ils espèrent avoir comme allié pour être libres et souverains dans leur pays.

Le régime s’est mis à agiter ses faux opposants anti-Pahlavi avec l’aide Sanjari (habitué à faire la promotion de Tondar) et le réseau de ses camarades faux opposants sur Twitter.

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Sanjari qui n’a jamais eu de peine à retourner sa veste a aussi twitté en faveur de Taylor Swift pour insinuer que Trump avait très peu de partisans et peu de chance d’être élu ! Essayant en vain de démoraliser les Iraniens !

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Oublions cette propagande qui n’a jamais été efficace et revenons à la réalité, la dure réalité pour les mollahs.

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Tout récemment, à l’approche de la date de l’élection présidentielle américaine, la chaîne PBD qui a un grand impact parmi les partisans de Trump a donné la parole au Prince Reza Pahlavi. L’animateur a demandé son avis sur une déclaration de Trump dans la même chaîne évoquant sa disposition à un deal avec les mollahs s’ils renonçaient au nucléaire (et donc aux menaces contre Israël et les États-Unis).

Le prince a dit que tous les présidents américains avaient agi ainsi sans rien obtenir, car le régime voit sa survie dans ces menaces. Il avait alors aussi parlé de la possibilité d’un autre Iran grâce à son peuple qui rejette le bellicisme et l’islamisme des mollahs. Il avait aussi évoqué d’une reconstruction de l’Iran grâce aux Iraniens fortunés qui participent grandement à la prospérité de l’Amérique. L’Iran pouvait se relever et devenir un allié de poids pour l’Amérique en très peu de temps sans que Washington s’engage dans une guerre conformément au souhait de neutralité de Trump.

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Extrait de la version originale en anglais.



Version traduite en persan

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Cette intervention a incité d’autres chaînes à inviter le prince Reza Pahlavi à l’approche des élections et dans la perspective d’une victoire de Trump. Il y avait une opinion en sa faveur dans le camp de Trump.

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Ce 4 novembre, la réélection écrasante et tridimensionnelle de Trump a donné de l’espoir aux Iraniens. Le prince Reza Pahlavi a été le seul opposant iranien à saluer cette victoire. On n’a entendu aucun des faux opposants. Les agents du régime sur Twitter sont passés en mode silencieux. Vérifier les comptes X des Iraniens qui interviennent sur les chaînes ici et là, en France ou ailleurs, en l’absence de félicitations à l’accusation de la victoire de Trump, vous avez affaire à de faux opposants.

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Le prince Reza Pahlavi a pu répéter ses espoirs pour l’Iran et pour la région, lors des interviews qui ont suivi sur plusieurs chaînes américaines et autres.

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Dur pour le régime. Panique à bord. Les mollahs ont déclaré officiellement espérer un changement dans l’approche de Trump.

Le 11 novembre, date historique de la première capitulation des Allemands, adversaires pétroliers des Anglo-Américains, Elon Musk est allé à la rencontre des mollahs (qui enquiquinent bien le bloc anglo-américain). Il a rencontré Amir-Saïd Iravani, le représentant des mollahs à l’ONU. Il n’existe aucun biographie ou CV officiels de ce personnage. On sait seulement qu’auparavant, il a été le « Chargé d’affaires » des mollahs à leur ambassade en Irak. Le ministère des Affaires étrangères du régime étant un sous-ensemble des Pasdaran et du ministère des Renseignements du régime, à son poste, il était le coordinateur du Hezbollah irakien qui mène une guerre sanglante en Irak pour les intérêts du régime !

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Aucun communiqué à l’issue de la rencontre. Mais sans doute un échec, car le jour même Trump a nommé Elise Stephanik, une ennemie acharnée des mollahs à la représentation de son administration à l’ONU ! Elle a immédiatement fait part d’un retour des pressions maximales contre les mollahs ! [7]

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Il a aussi nommé Mike Waltzer comme conseiller à la sécurité nationale. Les Iraniens ont exulté, car cet ancien des forces spéciales et député de Floride a été parmi les rares représentants américains à recevoir chaleureusement le Prince Reza Pahlavi quelque temps plus tôt et lui témoigner son soutien !

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Le lendemain, le 12 novembre, la justice américaine a aussi inculpé un Afghan résidant à Téhéran et proche du régime comme l’instigateur d’un attentat contre Trump ! La complaisante de la justice américaine avec les mollahs du temps des démocrates était révolue !

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Trump [8] avait joué finement en allant vers les mollahs sans pression, il avait constaté qu’ils ne feraient aucun geste d’apaisement. Il était clair que les mollahs n’avaient non seulement donné aucun signe de disponibilité à renoncer à leur vraie arme de dissuasion qu’est le terrorisme, mais aussi avaient comme à leur habitude exigé des compensations financières et diplomatiques...

Ils avaient mal joué en restant sur leur position face à Musk. Ils n’ont pas changé de position après les nominations hostiles à leur égard. Ils ont opté pour appliquer leur protocole défensif basé sur la fausse opposition qui réclame du soutien pour des réformes aussi floues que possible.

Le 12 novembre, le régime a pendu 8 opposants (portant à 145 le nombre des exécutions du mois en cours) et a annoncé la condamnation à mort de 6 jeunes du quartier Ekbatan de Téhéran, accusés de meurtre d’un milicien lors des contestations [br /] après l’assassinat de Mahsa.

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Le faux opposant Sanjari devait en principe condamner ces crimes et saluer la volonté de Trump de combattre les mollahs par les sanctions maximales !

Mais il a continué sa mission d’agent du régime en postant un tweet demandant la libération des 4 prisonniers :
- Fatemeh Sepehri (fausse opposante, signataire de la lettre des "14 dissidents" à Trump en 2016 pour empêcher ses sanctions),
- Nasrine Shahkarami (mère d’une fille non voilée victime du régime, anti Reza Pahlavi)
- Toomaj Salehi (anti-changement de régime et très anti-Reza Pahlavi),
- Arsham (Mahmoud) Rezaï (un "royaliste" qui est condamné à 5 ans de prison, mais donne des interviews à VOA depuis le parloir),
en gros un groupe de faux opposants dont la majorité sont hostiles aux sanctions (en vigueur ou à venir) et aussi hostile à la chute du régime.
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Sanjari a ajouté qu’en l’absence d’une annonce officielle de leur libération le lendemain à 19 heures, il se suiciderait pour créer un déclic national !

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En l’absence d’un quelconque intérêt pour ces gens et la personne de Sanjari, tous les faux opposants sur les réseaux sociaux mondiaux se sont mis à s’agiter pour le persuader de ne pas se suicide. Mais cet effort n’a également pas produit le moindre déclic sur Twitter encore moins du côté américain ou dans la rue iranienne !

Le bluff a surtout révélé l’absence d’intérêt des Iraniens pour les faux opposants fabriqués par le régime !

Le 13 novembre à 20h20 heures (4.50 PM UTC) , du haut du balcon du centre commercial CharSou de Téhéran, Sanjari écrit « je tiens parole, je vais me tuer... ».

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Un suicide particulier. Peu après, le réseau X des faux opposants s’anime sans qu’il y ait des témoignages faisant état de ce suicide. Mais cette agitation ne débouche pas sur le déclic espéré par le régime.

Le lendemain, le 14 novembre 2024, le compte Instagram Akhbarr Fori (actualité urgente) qui compile les dépêches de faits divers diffusées par les agences de presse iraniennes (du régime) a annoncé qu’un homme s’était suicidé en se jetant du 4e étage du centre commercial Tchar-Sou (4 directions) de Téhéran et il semblait qu’il s’agissait Kianush Sanjari et qu’il y avait des vidéos très choquantes.

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Ce compte qui n’a pas de reporters ne faisait aucune référence à une source du régime. Sa source était le compte publicitaire Instagram d’une boutique de vente de téléphone portable.

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Ces deux sources exposaient deux vidéos amateurs. Sur la première, une voix off parle de quelqu’un qui s’est jeté du haut de l’immeuble et dit qu’il y a des pompiers et une ambulance. Sur laseconde vidéo, on voit un corps inanimé et des gens qui font un massage cardiaque. Ce qui suppose qu’il respirait encore.

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En vérifiant le peu d’infos données par les sources, on s’est aperçu qu’en fait, le balcon d’où Sanjari a pu se jeter se trouve au 4e étage du centre commercial, mais en fait au 6e étage de l’immeuble où se trouve le centre commercial. Ce balcon se trouve à au moins 30 mètres du sol. Il n’est pas aisé d’en sauter car faut y ajouter la hauteur du garde-corps. De plus, à environ 1,5 à 2 m derrière celui-ci, il y a une double peau extérieure plus haute qui est impossible à enjamber.

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Comment Sanjari a-t-il pu exécuter son projet sans être vu par des milliers de gens qui se trouvent dans ce centre et surtout aux niveaux supérieurs où il y a plusieurs cinémas et restaurants ouverts très tardivement ? En supposant qu’il ait pu y parvenir sans être vu, il aurait dû blesser des passants en tombant, du moins provoquer une panique et surtout avoir, un corps disloqué, car à cette hauteur de chute, la vitesse de la chute du corps est de 100 km/h ! Imaginez les dégâts sur le corps et aussi sur la chaussée !

Or, on ne voit rien de tel. Pas une fracture, pas une déchirure. Pas une goutte de sang. Mais surtout aucune émotion sur les visages des gens présents.

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Sanjari est-il vraiment mort ou a-t-il été écarté de la télé-réalité de la fausse dissidence après l’échec du déclic souhaité par le régime ? On peut supposer une élimination par le régime, mais cela lui ferait perdre bon nombre de ses faux opposants. Ce n’est pas dans son intérêt bien qu’il n’ait aucun scrupule à le faire (par ex. Saïd Emami, n°2 des services secrets du régime qui fut chargé de l’élimination des intellectuels islamogauchistes en 1998 a lui-même été arrêté pour trahison et suicidé en prison par l’absorption forcée de crème épilatoire. Son épouse très pieuse a été tourmentée par un interrogatoire télévisé où elle était forcée à avouer des actes sexuels islamophobes).

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Le 14 novembre, Mehdi Sanjari était mort, retraité ou tué pour rien, bien mal récompensé pour son ambition à servir ses maitres sans aucun scrupule à les aider à maintenir leur tyrannie. Les marchands d’illusion comme Sanjari disparaissent et sont vite oubliés comme leurs tours de passe-passe !

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En effet, il a vite été oublié dans l’actualité pour les Iraniens, car le prince Reza Pahlavi, enfin implicitement soutenu par une administration américaine, a pris la parole pour annoncer qu’il acceptait, ce que le peuple lui demande depuis des années, à savoir, la direction du conseil de transition, chargé des affaires courantes du pays à la chute des mollahs et aussi ayant pour mission de veiller aux conditions d’un référendum selon les critères internationaux permettant aux Iraniens d’élire les représentants pour écrire une constitution qui sera mise au référendum pour établir la forme du régime.

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Ce geste très gaulliste selon les critères français a été massivement salué comme un grand progrès par les Iraniens sauf par les faux opposants, dont ceux qui se disent royalistes sur les réseaux sociaux comme X !

Certains de ces faux opposants ont dit qu’il s’agissait d’un geste anti-démocratique. Ils préfèrent que l’opposition piétine. Fait plus intéressant, tous ont omis de la répercuter sur leur compte et ont préféré tenir leur mission en pleurant pour Sanjari et aussi les faux opposants qu’ils défendaient ou en faisant leur propre autopromotion.

En France, le journal (anti-gaulliste) Le Monde, toujours très engagé en faveur des démocrates américains et grand acteur de leur projet de la révolution islamique de 1979 en Iran, a répondu présent par un article élogieux sur le faux opposant Sanjari. L’article a été écrit par une journaliste d’origine iranienne dont le père initialement très à gauche est réputé par ses pairs de les avoir trahis pour servir les mollahs.

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Quels que soient les faits, rien ne change pour les propagandistes du régime et leurs confrères et consoeurs au service des démocrates américains. Ils vous servent comme toujours les mêmes mensonges espérant sauver les intérêts de leurs commanditaires.

Les chiens aboient et la caravane passe car derrière ces fumées, la réalité subsiste. La vraie contestation a de beaux jours devant elle.

Elle a ses vrais martyrs et héros (Mahsa, Khodanour, Majidreza Rahnavard, Armita Garavand...) qui sont ses exemples à suivre et aussi désormais une direction précise ainsi que des alliés puissants.

[1Il y a de nombreux articles sur notre site signalant depuis longtemps Sanjari comme un faux opposant.Sanjari sur Iran-Resist |.

[3Le parti soi-disant maoïste de Komala a ouvert un bureau de lobbying à Washington en 2018. Il dépense 90,000 dollars par an pour approcher les donateurs américains.