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4 - 04.03.2016
Iran : La semaine en images n°418
Instable par choix et par fatalité !

Nouveau Résumé Historique (écrit le 29.02.2016)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

-1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétromonarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

-Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA
Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

-Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani
Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

-2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité
Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

-2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur
Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERT (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

-2013 : la Coalition des vaincus
Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».-

Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington !

-2015 : Signature de l’Accord de Vienne
Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années.

Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington...

Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité !

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs.

Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde !

Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine.

Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal.

Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano.

-2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne
Washington a repris la main en accusant les mollahs d’avoir violé la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les missiles balistiques puis en évoquant de nouvelles sanctions à leur encontre. Il a aussi contré les 5-1 en réduisant la possibilité d’investissements en Iran par la limitation des visas de voyage pour leurs citoyens businessmen vers son territoire ! Les Français et les Anglais ont rejoint l’accusation pour ne passe laisser Washington mener le jeu et déblayer le terrain pour ses propres investisseurs. Les Russes et les Chinois ont laissé faire pour la même raison !

Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé. Le régime tout entier s’était ainsi retrouvé dans un processus de capitulation lente.

Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer la provocation qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont pris la direction de cette coalition en menaçant ses membres d’invalider leur candidature.

Mais l’incapacité de l’ensemble de ses groupes à mobiliser lors du conflit diplomatique avec l’Arabie Saoudite a rappelé à tous la nécessité de reprendre leur effort pour trouver une porte de sortie sécurisée du pays ! Ils devaient y arriver avant l’anniversaire de la révolution islamique qui est devenu la vitrine de leur impopularité !

Les mollahs étaient à court d’idées de provocation, les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle.

Washington a profité de leur échec pour leur proposer la libération de ses soldats afin de les remercier pour « leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani », laissant entrevoir la possibilité de les réhabiliter, afin de les rassurer qu’ils pourraient quitter le pays sans danger pour leur vie ! Les Chefs Pasdaran ont cessé d’exhiber leurs missiles, mais les mollahs n’étaient pas ravis de se retrouver ainsi déclassés.

Les Chinois ont aussi eu peur que l’alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés puisse accélérer la transition vers une République islamique américanisée. Ils ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) !

Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains. Les mollahs ont exploité l’intérêt des Chinois pour un nouveau chantage leur permettant de passer avant les chefs Pasdaran. Ces derniers ont repris leurs menaces pour rester en tête. Washington a arrêté son procédé de recyclage et a repris les menaces contre les mollahs mais aussi les chefs Pasdaran !

Les Chinois ont alors exigé une relation stratégique de 25 ans, mais les mollahs n’ont pas accepté de peur de perdre leurs avoirs personnels dans les banques occidentales. Ils se sont tournés vers la France pour monnayer son soutien en échange de contrats intéressants. Mais la France a profité de leur détresse pour les dépouiller sans leur accorder le moindre soutien !

Les chefs Pasdaran avaient alors révélé que Rohani avait dépensé la quasi totalité des avoirs dégelés sans rien obtenir en échange ! Ils ont aussi pris leur distance avec le clergé à l’occasion de l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran tout en insistant sur leur identité de révolutionnaire islamique, se plaçant en faveur d’une nouvelle République islamique militariste (ou « non Khomeyniste » qui peut signifier pro-américaine) ! Les « fondamentalistes » opposés à Rohani ont repris leur critiques à son égard ! Rafsandjani a aussi remis en cause l’autorité du clergé (qui avait mal joué en misant sur l’efficacité de Rohani). La panique a redémarré plus fort car Rohani avait dépensé les dollars que les nantis souhaitent obtenir !

A quelques jours de l’anniversaire de la révolution islamique, craignant son boycott, les mollahs se sont tournés vers Moscou, mais n’ont obtenu aucun soutien leur permettant de négocier avec Washington.

Les mollahs ont apporté leur soutien aux fondamentalistes, leur offrant une part de pouvoir pour les dissuader de pactiser les Pasdaran et aussi pour rassurer les nantis paniqués et ainsi générer une mobilisation forte pour l’anniversaire de la révolution islamique et en faire une journée de plébiscite interne.

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, le soutien incessant des mollahs à leur pion Rohani a montré qu’ils n’avaient aucune intention sincère. Les fondamentalistes ont continué à critiquer Rohani sans égard pour ses patrons du clergé ! La panique a refait surface malgré les restrictions imposées à vente d’actions à la bourse de Téhéran !

Puis, l’absence à 100% de la mobilisation pour l’anniversaire de la révolution est devenu une plébiscite à l’envers démontrant que le régime était impopulaire et à bout de souffle. Le clergé devait provoquer une escalade anti-américaine au plus vite. Ils devaient faire des alliés des fondamentalistes qui rejettent l’accord de Vienne sans perdre ses pions Zarif et Rohani, pour manoeuvrer à sa guise.

Les fondamentalistes ne laissant pas faire , le clergé leur a mis la pression en privilégiant les réformateurs (pragmatiques et opportunistes) aux élections à venir dans 15 jours.

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine (12-19 février 2016/17-24 Bahman 1394), le clergé attendait voir si les fondamentalistes, utiles pour remettre en cause l’Accord de Vienne, cessaient d’attaquer son pion et entrer dans un accord tacite pour être ses pions sans exiger les pleins pouvoirs ! Par ailleurs, le clergé attendait voir si les nantis paniqués apprécier ses choix ! Enfin, le clergé attendait voir si les réformateurs qu’il avait sollicité allaient jouer le jeu ou oeuvrer pour leurs seuls intérêts en privilégiant une révolution de couleur avec Moussavi, Karroubi et Rafsandjani dans les conditions actuelles. Une semaine à haut risque attendait le clergé. Voici le récit en image d’une semaine explosive.

Cette analyse a été diffusér vers Iran l’le dimanche 21 février 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède.


4 - 02.02.2010
IRAN : THE BIRTHDAY PRESENT AMERICANS ALREADY FEEL SORRY ABOUT

One week ago, Washington caused much surprise by authorizing Iraq to close a 600 millions dollars oil deal with the mullahs at a time when the latter gave signs of exhaustion few days before their revolution’s anniversary. The sum gave the mullahs their smile back since they started to use the offensive mode again against this America that provided them with the proof it’s not willing to overthrow them. But the question is what would be the use of those 600 millions dollars for such a ruined regime. To what were those petrodollars allocated ? The answer is disconcerting and much instructive for those who wish to cook something up with the mullahs.


4 - 14.06.2006
Iran : du pain et des jeux !

Du pain et des jeux pour avoir la Paix avec le peuple ! C’est ce que préconisait César en son temps puis après lui d’autres dictateurs et même certains démocrates soucieux de conserver le pouvoir pour eux et éloigner leurs électeurs des sujets qui fâchent.


4 - 02.02.2010
Iran : Le cadeau d’anniversaire que les Américains regrettent déjà

Il y a une semaine, Washington a surpris en autorisant l’Irak à passer un joli contrat pétrolier de 600 millions de dollars avec les mollahs à un moment où ces derniers donnaient des signes d’épuisement à quelques jours de l’anniversaire de leur révolution. La somme a donné le sourire aux mollahs puisqu’ils sont repartis en mode offensif contre cette Amérique qui leur avait donné la preuve qu’elle ne souhaitait pas leur renversement. Mais la question est à quoi peuvent servir ces 600 millions pour un régime ruiné ? A quoi ont été affectés ces pétrodollars ? La réponse est déconcertante et fort instructive pour ceux qui espèrent fricoter avec les mollahs.


4 - 06.10.2006
Iran : une économie sous perfusion

« R. B. » de France Info a fait ce matin un reportage sur la situation économique de la république islamique, un reportage où il évoque rapidement l’inflation qui serait plus de 20%, et le chômage qui serait de l’ordre de 25% de la population active. Mais nous connaissons bien « R. B. » et son reportage reste dans la franche ligne de France Info : 10% de vérité pour 90% de contenu pro-régime. L’objet de ce reportage était les sanctions et en 1 minutes 54 secondes, « R. B. » a eu le temps nécessaire pour glisser : la situation est déjà dure et les iraniens savent qu’elle peut empirer suite aux sanctions.


4 - 07.10.2008
Iran : Le régime ne peut tenir ses promesses financières

Lors de la cérémonie des passations de pouvoir, Mazaheri, l’ancien administrateur de la Banque Centrale iranienne, a parlé de « mirages économiques » en remettant en cause les émissions de monnaies sans contrepartie pour créer un faux pouvoir d’achat et les injections de dollars. C’est un discours étrange puisque Mazaheri a été pendant 11 ans l’exécuteur de ces deux principes de base de l’économie des mollahs. Ce discours répond à une situation d’urgence.


3 - 20.01.2010
Iran : The last resort before sanctions

Last week, the Islamic regime announced that the law about subsidies withdrawal came into force. Officially, such subsidies should be replaced with targeted allowances that would be intended for the poorest people. At that time we told about the regime’s will to cut its expenses. However, in the light of the latest economic news, we can state that it made the choice to cut Iranians’ purchasing power. | Explanations |


3 - 20.09.2013
Iran : La semaine en images n°291
Rohani, le mauvais président pour tous !


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, devait neutraliser cette guerre économique. Sa première tentative a été une politique de crises régionales et de terreur qui a entraîné la rupture des jeunes Pasdaran. Rafsandjani a alors opté pour une fausse modération pour calmer ces ruptures et calmer Washington. Mais il ne réussi sur aucun des deux plans. Il a enfin tenté une (fausse) révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour améliorer l’image du régime et amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani avant de tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Mais Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant sa candidature pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer mou et peut-être un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite.

Pour y obtenir leur place, les Chefs Pasdaran ont aligné des provocations verbales anti-américaines susceptibles de perturber le dialogue à venir. Ali Larijani a fait mieux en mettant en avant sa capacité de rejeter les choix de Rohani par le Parlement et pu obtenir des postes clefs de surveillance du système. Le clergé a aussi dû renoncer au ministère des affaires étrangères et l’accordant à un ami de Rohani, Zarif que l’on peut qualifier de neutre (car issu du clan Rafsandjani). Ce 1er Gouvernement de Rohani formée d’une coalition Clergé-Larijani-amis de Rohani a été contesté par tous les exclus alors que la contestation internes étaient amplifiée. Rohani a paniqué. Il a essayé de relancer son joker le Mouvement Vert avec un soi-disant engagement de cette fausse opposition en faveur de l’écologie, mais le peuple n’a suivi. Larijani a alors rapidement voté la confiance aux principaux ministres pour permettre le débuts des marchandages avec Washington.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Le 17 Août 2013, Rohani a débuté les marchandages en annonçant une nombre élevé de centrifugeuses en marché, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 (soit la quantité nécessaire après un enrichissement important pour produire 3/6 bombes nucléaires selon les modes de calculs)... pour mettre Washington devant l’escalade et un risque de disparition du système islamique nécessaire à ses intérêts, afin de le forcer à lui accorder le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi aux agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Washington qui pour des raisons internes et pour son image ne peut pas pardonner des terroristes a redoublé de pressions sur le régime. Mais cela a augmenté la panique interne. Washington a tenté d’amadouer le régime par des cadeaux diplomatiques. Mais l’opération de séduction n’a rien donné car le régime est encerclé et doit uniquement trouver une porte de sortie sécurisée.

Washington a alors insisté sur sa capacité d’arrêter divers dirigeants pour terrorisme. Les insolvables s’attendaient à un surenchère du côté de Rohani, mais ce dernier n’a rien dit. Ils en ont conclu qu’il était prêt à sacrifier les plus insolvables dans ses marchandages avec Washington. Larijani s’est montré très agité et a tenté de renforcer son réseaux judiciaire pour renverser le clergé pour détournement de fonds publics.

Washington alarmé par cette nouvelle guerre interne susceptible de détruire le système islamique nécessaire à ses desseins a envoyé son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey D. Feltman en Iran pour un dialogue direct sur le nucléaire et la Syrie. Rohani a exclu Larijani du dialogue en confiant les négociations exclusivement à son ami Zarif. Larijani a pris ses distances. Pendant ce dialogue qui n’a rien donné, le régime a aussi omis de soutenir sérieusement la Syrie. La Russie a privé définitivement le régime des S-300. Les Syriens, mais aussi le Hezbollah, qui est devenu un élément pivot de la scène politique et militaire du Liban et n’a plus besoin des mollahs, ont tout simplement oublié de l’intégrer à leur communications.


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La semaine dernière
Le régime étant presque nu sans le Hezbollah, Rafsandjani (a oublié Londres) et accusé Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! La Russie a évoqué a possibilité de rompre toute coopération militaire, mais le Clergé, les Chefs Pasdaran et les Larijani n’ont pas protesté, attendant de voir ce que dirait Washington. Au final, ils n’ont rien obtenu. Cependant, ils n’ont pas critiqué ouvertement la tentative raté de Rafsandjani. La caste entendait utiliser Rafsandjani pour de nouvelles tentatives de paix avec Washington.

Larijani n’a pas apprécié la réintégration de Rafsandjani sur la liste des ayants droit aux garanties de sécurité. Pour devenir l’ayant droit principal, Larijani a tenté de déstabiliser le clergé par une vive critique de sa mainmise nuisible sur 17% des avoirs du pays ! Rohani, le choix présidentiel du clergé n’a pas critiqué cette attaque. Le clergé en a conclu que son poulain jouait sa propre carte en combinaison avec Larijani ! Le clergé surpris voir dépassé par cette coalition de ses cadres administratifs s’est contenté, comme preuve de son impuissance, de seulement sermonner Rohani, mais ce dernier n’a pas changé de ligne (confirmant cette impuissance de facto. L’opposition commune de Rohani et Larijani à la nomination du fils de Rafsandjani à la mairie de Téhéran a confirmé le rapprochement.

Rafsandjani dépité avait révélé que Rohani avait en cachette pris des rendez-vous pour négocier secrètement avec les Américains et les Britanniques en marge de l’AG de l’ONU !

La Russie avait lâché le régime, le Hezbollah était perdu, le régime était plus divisé que jamais, un boycott massif d’un fait religieux a confirmé le manque de troupes de base. Les nantis du régime paniqué : la bourse a chuté, le dollar et l’or sont repartis à la hausse ! Rohani a envoyé son nouvel ami Larijani au Turkménistan, pays fournisseur de gaz à l’Europe, pour tenter une vente de pétrole à l’Europe via ce pays afin de rassurer les paniqués et renforcer leur tandem et de fait, bénéficier de nouveaux ralliements au sein du régime. Mais le Turkménistan qui a besoin de la Russie pour le transit de son gaz vers l’Europe n’avait accordé aucun intérêt pour Larijani.


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Cette semaine, Washington a sévèrement puni la tentative de contournement des sanctions via le Turkménistan. Rohani a manqué de surenchérir et a confirmé sa disposition pour un deal pour lui-même ! La panique interne s’est accentuée. Un programme officiel impossible à réaliser et zappé par le régime notamment l’anniversaire d’un massacre (secrètement organisé par les mollahs pour accuser le Shah) a conformé l’isolement du régime. La panique interne s’est encore amplifiée ! Rohani n’a cessé de changer de positions sur tous les sujets. Ce qui a encore amplifié la panique interne et a entraîné de jeux de ruptures et d’alliances inédits. Voici le récit en images d’une semaine tout en bouleversements pour un régime à bout du souffle des mollahs.


3 - 25.08.2008
Iran : Le Guide donne sa bénédiction à Ahmadinejad

Dans un long discours confus proche des exploits oratoires de Fidel Castro, le guide suprême du régime des mollahs a loué le bilan de trois années de présidence d’Ahmadinejad y compris sur le plan économique.


3 - 21.09.2008
Iran : La semaine en images n°31

Le régime des mollahs a pris de plein fouet le rapport plutôt défavorable d’El Baradai. De nouvelles sanctions se dessinent à l’horizon : elles vont priver encore plus l’Iran de l’apport des investissements étrangers ce qui aura pour conséquence de nouvelles émissions de monnaie pour relancer la consommation, mais aussi l’inflation. Ce mécanisme destructeur pèse lourd sur la production et provoque des faillites qui sont synonymes d’encore plus de chômage. Le régime s’y prépare en cherchant à fédérer les iraniens en faisant appel à des commémorations religieuses, mais aussi patriotiques.




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