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Iran : La semaine en images n°296
Rencontres du troisième type à Genève


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des garanties de sécurité de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile à tous les niveaux. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet de déviation opportuniste du régime en agonie (en combinaison avec Londres). Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système. Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition Clergé-+le Clan Larijani-+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires a augmenté sa pression en évoquant le terrorisme du régime . Les nouvelles accusations de Washington ont affolé les insolvables comme les Chefs Pasdaran, les Larijani ou encore les nantis ripoux du régime. Rohani n’a pas surenchéri pour les protéger. Les insolvables du régime ont compris que Rohani pouvait les sacrifier, ils ont pris position contre lui, mettant le régime en péril. Inquiet, Washington a opté pour un dialogue direct par l’intermédiaire de son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman. Rohani a écarté clergé et les Larijani du dialogue en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité national pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Le clergé a constaté que Rohani oeuvrait en premier pour lui-même à l’aide de ses amis Zarif et Zanganeh.

Le régime était désorganisé par ses querelles et en péril sans les soutiens du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani a profité du vide politique et s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé en recul par la faute le jeu personnel de Rohani a laissé faire. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique.

Rohani, mis en danger par le rapprochement du clergé avec le clan Rafsandjani, s’est rapproché de Larijani en espérant utiliser un rapprochement diplomatique avec Londres et de nouvelles ventes de pétrole à l’Europe via le Turkménistan : pour diviser les 5+1 ou énerver Washington. Mais Londres, l’Europe et le Turkménistan n’ont pas suivi. Rohani a alors tenté d’aller vers Poutine lors de l’OCS, mais, le russe a fermé la porte à l’opportuniste en péril.

Le Chef des Pasdaran Jaafari et son responsable régional Soleymani ont insisté sur le SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE et prendre le contrôle du régime et des négociations. Rohani en difficulté s’est approché d’eux. Le Guide (pion de Rafsandjani) a proposé la STRATEGIE DE SOUPLESSE HEROIQUE aux Pasdaran refusant la ligne de Jaafari-Soleymani, mais les Pasdaran contactés ont choisi cette ligne qui pouvait leur donner un poids et meilleur accès aux garanties de sécurité. Le régime était à la veille d’une explosion.

Washington a annoncé l’application de la sanction réduisant au néant les exportations pétrolières du régime et il a indirectement évoqué la responsabilité du régime dans les attentas du 11 Septembre, laissant planer la menace de nouvelles sanctions foudroyantes ou encore des mandats d’arrêt tous les dirigeants ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue. Les nantis ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Le boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a décidé de renouer avec les provocations à NY pour parvenir à la crise censée amener Washington à céder. Obama a esquivé les provocations et maintenu la cape des sanctions . Les nantis ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir. Rohani était en échec. Les nantis ont paniqué car il n’y avait pas d’issue... Leurs langues se sont déliées : on a su que jusqu’à la fin de l’année iranienne (21 mars 2014), c’est-à-dire pour les 6 mois à venir, le régime avait seulement une réserve de 2 milliards dollars

Rafsandjani s’est encore posé en alternative pour le régime clairement en agonie en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » (car tel était le vœu de Khomeiny) ! Les Pasdaran l’ont prié de ne pas parlé au nom de Khomeiny. Larijani a décoché des dossiers compromettant sur le mollah ventriloque. Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière
le régime a été tétanisé par le boycott à 100% de la semaine de fidélité des Forces de l’Ordre au régime par les policiers de tous niveaux ! Larijani qui devait aller ne Suisse pour la Conférence mondiale des Présidents de Parlement n’a pas osé saisir les perches tendues par les Américains. Ces derniers sont revenus vers un dialogue indirect avec Rohani en vue d’arriver à une ouverture cette semaine avant que la situation économique du régime ne devienne assommante.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime avait à son programme la Fête (encombrante) de Sacrifice, boycottée depuis des années par le peuple et par les siens. Habilement, il avait placé les négociations nucléaires au même moment pour les utiliser comme une diversion par rapport au boycott prévu. Mais vu sa situation économique alarmante, il devait parvenir à un accord pour obtenir un allègement des sanctions. Il lui était donc exclu de faire diversion par des provocations. Il devait se montrer positif pour trouver un accord. Washington s’est montré très réceptif. Divers clans politiques ont soutenu cette ouverture. Mais les Chefs Pasdaran l’ont contrée. Londres a aussi oeuvré contre cette ouverture au dépens de ses intérêts. Voici le récit en images d’une semaine pleine de défis et d’efforts qui devait donner une victoire habile au régime (sur Washington et sur le boycott interne), mais n’a pu tenir ses promesses sur aucun plan...


25.10.2013

Iran : « Pendant les travaux, la vente continue »

Cette pancarte vue si souvent sur la devanture de quelques échoppes serait transposable à la situation iranienne et l’on pourrait fort logiquement afficher à l’entrée de la république islamique « Pendant les négociations, l’enrichissement continue ». D’autant que depuis Vienne, l’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique (AIEA) dans un communiqué nous donne raison.


09.06.2006

L'offre généreuse de l'UE : L’Europe peine à séduire le régime des mollahs

L’AIEA a découvert des traces d’uranium hautement enrichi sur un site nucléaire iranien où le régime des mollahs niait y avoir effectué ce genre d’expérience. Décodage.


14.05.2006

Nucléaire : L'Iran vous surprendra encore...

L’Iran a opposé une fin de non recevoir à la demande de suspendre son enrichissement de l’uranium, demande exprimée à Téhéran jeudi par le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Mohamed El Baradei.


14.04.2006

L’Iran annonce qu’il maîtrisera bientôt pleinement la technologie nucléaire

L’Iran pourrait lancer son programme d’enrichissement d’uranium à la fin du mois de mars ou au début du mois d’avril, ont indiqué samedi des diplomates occidentaux proches de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).


26.03.2006

Nowrouz : Les voeux obscènes de Ahmadinejad

Malgré les menaces qui pèsent sur l’Iran, Ahmadinejad a présenté la poursuite du programme nucléaire iranien comme un instrument d’indépendance et de progrès pour son pays.


22.03.2006

Iran : La différence entre Bush ou Douste-Blazy

Mais avec des nuances ! Le président américain George W. Bush a affirmé lundi sa volonté de résoudre la crise nucléaire de l’Iran par des moyens diplomatiques, mais a prévenu la République islamique qu’il emploierait la force s’il fallait défendre son allié Israël.


21.03.2006

Pourquoi le droit à l’enrichissement peut conduire à la bombe ?

Pour rejoindre le club fermé des pays dotés de l’arme nucléaire, l’Iran doit résoudre une série de problèmes techniques dont le principal et le plus ardu est la production de matière fissile via l’enrichissement de l’uranium.


10.03.2006

Nucléaire Iranien : Faut-il mourir pour Dantzig ?

Jacques Chirac a assuré dimanche que la main restait tendue pour l’Iran qui peut « à tout moment la saisir ». L’Europe tétanisée par des crampes continue à tendre cette main dont les mollahs ne veulent pas.


05.03.2006

La communauté internationale doit revoir sa copie

La communauté internationale est « ferme et unie » dans les discussions pour obtenir de l’Iran qu’il renonce à tout enrichissement d'uranium, a indiqué le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, en réponse à une information de source iranienne évoquant un accord entre Iran et Russie.


04.03.2006

Reprise des activités à Natanz : les réactions internationales

En août 2005, le régime des mollahs reprenait les activités liées à la conversion du minerai de l’uranium à Ispahan. On avait alors assisté à une levée de boucliers, il y avait des menaces de saisine, des offres de reprise des négociations et puis... rien. Les Européens ont laissé passer et ils ont cédé. La conversion a été acceptée. Aujourd’hui, nous assistons aux mêmes réactions indignées et il est fort probable que les intérêts économiques l’emportent sur le commun intérêt d’une planète à l’abri d’une nouvelle bombe.


10.01.2006

Bush est catégoriquement opposé à un droit à l’enrichissement en Iran

Le principal dirigeant iranien chargé du nucléaire, Ali Larijani (un ancien milicien) a réaffirmé la « volonté nationale de l’Iran en matière d’enrichissement », en insistant sur le fait que les négociations avec les Européens devaient porter sur les garanties que ce programme ne serait pas détourné à des fins militaires.


19.12.2005

Le chantage à la reprise de l’enrichissement à Natanz

Téhéran n’a pas encore l’intention de reprendre les travaux d’enrichissement de l’uranium à l’usine de Natanz, mais il le fera obligatoirement à l’avenir, a déclaré le vice-président d’Iran et chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique Gholamreza Agazadeh.


10.12.2005

Vers la Reprise de Tous les Sites Nucléaires

« L’Iran est prêt à négocier avec les Européens sur la reprise des ses activités nucléaires à Natanz et dans d’autres sites », a déclaré le porte-parole du Ministère iranien des Affaires Etrangères Hamid Reza Assefi lors de son point de presse hebdomadaire.


21.08.2005

Maintenant, les Mollahs veulent négocier sur la reprise des activités à Natanz !

La semaine dernière, la République Islamique a rejeté la résolution de l’AIEA qui le pressait d’arrêter la conversion relancée dans son usine d’Ispahan. La conversion est la première étape avant l’enrichissement pour lequel l’Iran a construit la structure de Natanz.


14.08.2005

Un député dit que les activités devraient reprendre à Natanz et à Arak

« Non seulement nous refuserons de suspendre les travaux à Ispahan, mais nous commencerons rapidement les travaux à Natanz et autres sites nucléaires : sans accord préalable avec les Européens » a déclaré Saïd Aboutaleb.


13.08.2005

Les Révélations de Hassan Rohani

Hassan Rohani occupait le poste du Secrétaire du Conseil Suprême de Sécurité National de la République Islamique et il était en charge des négociations nucléaires avec la troïka européenne.


23.07.2005



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