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Iran : La semaine en images n°277
Divisions au sein du nouvel ordre interne !

13.06.2013

Introduction Historique (datant de cette semaine) pour comprendre la situation.
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Origines de la crise | En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Khomeiny et Rafsandjani, agents actifs de Londres, ont accaparé le pouvoir politique et les secteurs économiques les plus lucratifs. Des milliers de mollahs sont aussi arrivés alors au pouvoir ; ils ont investi diverses institutions de l’Etat pour pouvoir partager les miettes laissées par Khomeiny et Rafsandjani, donnant naissance à un régime tribal, par nature chaotique et instable.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique pour affaiblir économiquement ce régime par nature fragile, le mettant devant un risque de soulèvement populaire ou de division afin d’amener ses dirigeants à casser avec Londres, à rétablir les relations bilatérales et permettre à ses pions de participer aux joutes politiques et reprendre le pouvoir via des élections du régime (ce que l’on appelle une révolution de couleur).

Londres devait faire capituler Washington. Son principale pion au sein du régime, Rafsandjani, promu patron effectif du régime, à travers la direction de la police, des renseignements et des services secrets a été chargé de mener une politique de provocation de crises régionales pour amener Washington à capituler (par peur d’un conflit régional nuisible à son approvisionnement pétrolier). Pour mener à bien ce projet, Rafsandjani a arrêté les projets ambitieux du Shah pour les Iraniens, engageant ces derniers dans la guerre, le terrorisme. Le pays a cessé de produire et d’exporter. Le régime devait tout importer. L’emploi s’est effondré. La monnaie iranienne s’est effondrée. L’islam au pouvoir était par ailleurs très loin de sa modération sous le Shah. Les jeunes engagés dans la révolution ont vite regretté le départ du Shah. Ils ont pris leur distance avec le régime pour s’approcher de Reza Pahlavi, le fils du Shah.

Le régime a tenté de les retenir en bradant les produits de grande consommation qu’il importait avec un dollar de plus en plus cher. Washington touchait au but, mais le revirement des jeunes pouvait entraîner la chute du régime islamique nécessaire à ses desseins. Il a interdit à Reza Pahalavi toute action hostile au régime islamique et il a aussi allégé ses accusations pour éviter une pression trop forte susceptible de balayer le régime déjà politiquement et économiquement essoufflé.

Rafsandjani, le pion actif des Britanniques, a alors intensifié son action terroriste contre Washington., mais il n’est pas parvenu à faire capituler Washington. Ses rivaux internes le critiquaient. Le régime pouvait basculer à la mort de Khomeiny dans leur camp et changer de bord. Rafsandjani devait se renforcer. Londres devait revoir sa copie pour éviter que la situation lui échappe. Il a misé sur Rafsandjani et ses collaborateurs qui étaient en danger, donc motivés pour leur survie. A la mort de Khomeiny, Rafsandjani a pu trafiqué son testament pour nommer son propre ami Khamenei comme Guide. Puis grâce à ce Guide à sa botte et l’ayatollah Jannati, président du Conseil des Gardiens de la Constitution, ainsi que Moussavi (alors 1er ministre) il a modifié la constitution pour octroyer les pleins pouvoirs à son organe d’arbitrage, le Conseil de Discernement de l’intérêt du régime. La manipulation a permis d’exclure tous les rivaux religieux ou miliciens de Rafsandjani et a également permis la centralisation du pouvoir au sein du régime chaotique de par sa composition.

Après ce sauvetage du système autour de Rafsandjani, les Britanniques ont aussi commencé une grande campagne médiatique pour le présenter comme un modéré pragmatique afin d’engager Washington à cesser ses sanctions. Mais ce jeu n’a pas fonctionné. Washington n’a pas flanché. Il a même placé Rafsandjani sous mandat d’arrêt international pour déstabiliser face à ses rivaux internes.

Rafsandjani a calmé la fronde en offrant à ses rivaux du clergé et des Pasdaran des sièges de son Conseil (directoire) de Discernement. Le chaos éliminé est revenu dans le système. Puis Rafsandjani a tenté de duper Washington par la même ruse de modération via le mollah charmeur Khatami, l’un de ses employés des services secrets. Washington a alors ciblé le programme nucléaire du régime pour durcir ses sanctions contre le régime islamique usurpé par les pions de Londres.

Londres et son pion Rafsandjani sont alors revenus à une politique dure grâce à Ahmadinejad, un autre de ses employés des services secrets. Rafsandjani a également dû offrir la direction des négociations avec Washington à son plus important rival d’alors Ali Larijani. Ce retour à une politique revêche a été encore une erreur car elle a permis à Washington d’évoquer des frappes préventives, de transférer le dossier au Conseil de Sécurité et légitimer ses sanctions financières à venir. Très vite, le régime déjà ruiné par ses mauvais choix passés a manqué de devises et s’est retrouvé avec un risque de ne plus pouvoir assurer l’approvisionnement du marché à ses prix sacrifiés. Pour continuer, les dirigeants siégeant au Conseil de Discernement devaient diminuer leurs importations pour préserver leur peu de revenus en devise. Pour éviter d’aller vers des pénuries fatales, ils ont tout simplement forcé les gens à consommer moins en augmentant les prix !

Les jeunes issus du peuple qui s’étaient engagés dans les Pasdaran pour échapper à la misère ont alors rompu avec le régime en boycottant les manifestations officielles. Les Bazaris et les mollahs de base ruinés par les sanctions ont aussi rompu avec le régime. Les dirigeants se sont retrouvés affaiblis.

Il est alors devenu clair à tous les dirigeants ou les responsables qu’ils devaient songer à négocier des garanties de sécurité pour fuir avant que le régime rongé de l’intérieur ne s’effondre. Pour avoir le monopole du dialogue, Rafsandjani a écarté son rival Ali Larijani du Conseil iranien de Sécurité, organe chargé des négociations avec Washington. Larijani a commencé à diffuser des dossiers de la corruption de Rafsandjani et ses alliés politiques pour les écarter du pouvoir.

Le système était en crise. Londres a rétabli l’ordre par l’intermédiaire de son pion médiatique Tavakkoli en neutralisant le principal lieutenant politique de Larijani. Puis via la BBC, il a inventé le Mouvement Vert avec Moussavi (proche de Rafsandjani) pour donner une nouvelle légitimité démocratique au régime en difficulté et à ses serviteurs afin d’ôter toute possibilité à Washington de continuer à les sanctionner. Larijani affaibli par l’échec de son coup d’Etat interne a soutenu ce projet insensé qui lui semblait prometteur.

Mais, le peuple autorisé à manifester a oublié Moussavi puis Karroubi, les meneurs officiels proches de Rafsandjani, pour révéler son hostilité par le slogan de Mort à la république islamique. Les Pasdaran de base ont laissé faire montrant leur soutien tacite à un changement de régime. Rafsandjani, en danger, a fait appel à ses amis des services secrets pour mater le soulèvement, mais chacun a réalisé que le régime était définitivement rongé de l’intérieur et condamné : la seule issue était de négocier des garanties de sécurité avec Washington pour fuir en toute quiétude avant que ce régime agonisant ne s’effondre. Larijani, mais aussi d’autres se sont mis à critiquer Rafsandjani pour l’écarter et accéder aux marchandages garantissant leur survie au-delà du régime. Pour diviser la coalition, Rafsandjani a dû céder le pouvoir judiciaire aux Larijani. Le système centralisé avait vécu.

Londres a soutenu un Mouvement Vert bis pour la création d’un Etat hybride, composé de ses pions et des pions américains, mais le peuple et les dissidents internes n’ont pas suivi et ont confirmé leur envie de changement par la célébration de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran laïque et moderne. Le régime était clairement condamné. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à vendre leurs avoirs et à acheter de l’or et des dollars pour quitter le régime totalement rongé de l’intérieur. Les Larijani et les Chefs Pasdaran ont sans évoqué la puissance policière du régime pour intimider ces compagnons paniqués et contenir le peuple qui souffrait encore d’avantage. Mais ils n’ont jamais pu montrer leurs troupes ni aller trop loin par peur de provoquer une exode massive de leurs compagnons ou une explosion populaire.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour tenter de passer un deal avec les Américains. Londres a sans cesse évoqué la gravité de la menace nucléaire iranienne pour saboter le dialogue entamé par Rafsandjani. Les Chefs Pasdaran (que Rafsandjani allait sacrifier) se sont ralliés à Ali Larijani pour l’accuser de corruption afin de s’ouvrir la voie vers un dialogue entre eux-mêmes et les Américains. Mais ces derniers n’ont pas donné de suite car ils ne pouvaient alors être en position de force.

Mais finalement, en décembre dernier, Rafsandjani a compris qu’il n’obtiendrait aucune garantie des Américains. Il a alors retrouvé le soutien de Londres et de ses médias. Il s’est mis également à parler de Réconciliation Nationale et son Mouvement Vert a scandé « Mort à la République Islamique ». Rafsandjani (à nouveau soutenu par Londres) lâchait le régime exsangue pour se rallier au peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, il sabotait le régime islamique pour bloquer le retour des pions islamiques de Washington. Les nantis du régime ont apprécié ce projet leur évitant les affres de l’exil, mais pas les Larijani et certains Chefs Pasdaran dont les noms restent associés aux répressions.

Le 1ier plan de déviation tablait sur une évolution interne au moment des élections par l’élection d’un candidat déviationniste. Le clergé lié à Londres n’a pas condamné les échos de déviations. Le clergé allait aussi participer au sabordage du régime agonisant pour restaurer son image. Mais en février de cette année, la situation du régime s’est dégradée suite à l’émergence d’une contestation populaire très forte notamment des attaques contre le régime et ses mosquées à Ispahan. Le scénario de déviation devait s’accélérer : Ahmadinejad, pion ultra-islamiste de Rafsandjani a été dépeint comme un déviationniste. Mais en avril, le peuple et des éléments qui avaient rompu avec le régime ont boycotté le grand rassemblement en faveur de cette déviation opportuniste. La solution de déviation étant rejeté, les nantis du régime ont paniqué, ils se sont mis à stocker de tout à acheter des dollars, provoquant une situation de crise grave. Rafsandjani a craint que ses lieutenants ne le lâchent ou ne le sacrifient : il a décidé d’intervenir directement en se représentant aux élections pour une déviation express.

Washington a alors annoncé qu’il allait sous peu interdire toute exportation d’or vers le pays dans le but d’amplifier la panique des hommes d’affaires du régime, mais il n’eut aucun signe d’ouverture du côté de Rafsandjani ou ses pions. Washington a alors annoncé qu’il allait sous peu interdire toute exportation d’or vers le pays dans le but d’amplifier la panique des hommes d’affaires du régime. Les dirigeants déjà très isolés étaient face à une énorme crise. Ils n’avaient plus aucun intérêt à cautionner d’aucune manière la solution (de Rafsandjani et de Londres) basée sur l’amplification de la crise. Les dirigeants ont été mis face à la nécessité d’éliminer cette option pour freiner leur chute et gagner du délai pour avoir le temps de parvenir à un deal avec Washington.

Fin mai 2013, on a assisté à un tournant historique. Les grands ayatollahs du clergé, qui à la tête du Conseil constitutionnel devaient trancher en faveur ou contre la candidature de Rafsandjani, ont privilégié leur vie : ils ont invalidé sa candidature pour sénilité, rompant au passage avec 150 ans de servilité vis-à-vis de Londres. La rupture a permis l’émergence d’un nouvel ordre politique chaotique formé par les grands mollahs du clergé, mais aussi les exclus des décisions comme les Larijani et donc le pouvoir judiciaire, les Chefs Pasdaran, les derniers sécuritaires fidèles et enfin les intellectuels propagandistes entre autres les journalistes. Au sein de cet nouvel ordre chaotique, les grands du clergé ont choisi Jalili, le chef du Conseil de sécurité du régime, responsable des négociations nucléaires et auteur des discours incendiaires d’Ahmadinejad comme leur prochain champion pour un nouveau bras de fer destiné à contraindre Washington a leur céder des garanties de sécurité. Mais les Larijani avaient vite rejeté ce choix car Jalili n’a jamais été un de leurs amis. Cette querelle avait permis aux autres candidats d’espérer, même Rafsandjani avait tenté un retour. Le régime débarrassé d’un déviationniste se retrouvait avec une multitude de candidats à un deal avec Washington (en proie à de nombreuses tentations déviationnistes).


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La semaine dernière, Washington, craignant alors que ces divisions anéantissent le régime islamique nécessaire à ses desseins régionaux, avait intensifié ses pressions notamment par une attaque contre la milice étrangère du régime, le Hezbollah, pour rappeler aux dirigeants leur vulnérabilité et les amener à capituler. Le régime n’avait pas riposté confirmant son manque de troupe. Les hommes d’affaires du régime avaient alors à nouveau paniqué reprenant leurs achats d’or et du dollar, mettant la Banque centrale du régime en difficulté.


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Vers la fin de la semaine dernière, Washington avait alors tenté un deal, mais en l’absence d’un geste de la nouvel ordre politique ou le clan Rafsandjani qui détient encore le pouvoir exécutif pour quelques jours, mais il n’avait rien obtenu. Washington avait alors renforcé ses accusations sur le nucléaire et les violations des droits de l’homme pour laisser présager de nouvelles sanctions, il avait aussi fragilisé Rafsandjani par une sanction visant ses avoirs au Canada et par la médiatisation de son implication dans la corruption pétrolière. Il espérait le faire flancher ou précipiter la chute de son clan et provoquer une nouvelle crise dangereuse pour amener la nouvelle coalition à capituler. Le régime était menacé. Ses homme d’affaire ont à nouveau paniqué. La nouvelle coalition a incendié le Bazar pour stopper la ruée vers l’or et le dollar. Rafsandjani a tenté de bloquer Washington en obtenant via le ministre du pétrole une baisse de la production de l’OPEP. Mais il n’a pas réussi. Cet échec rappelant la vulnérabilité du régime a amplifié la panique interne. Le régime a encore incendié le Bazar. Il a aussi programmé des diversions, notamment un débat politique délibérément ridicule, promu par un vaste campagne de SMS anonymes pour occuper le peuple et le détourner de la crise qu’il vivait et pouvait être une formidable occasion pour commencer un mouvement de contestation. Dans la foulée, Washington a sanctionné les 8 principales raffineries du pays, privant le régime de sa dernière source de devise, mais l’entraînant aussi des remous en raison des dizaines de milliers d’emplois perdus.

Cette semaine, le régime devait s’attendre à plus de paniques et de remous internes. La situation pouvait s’aggraver par le boycott prévisible des grands rassemblements qu’il devait organiser en mémoire de Khomeiny sur le site de son mausolée à l’occasion des anniversaires de sa mort et son premier révolte en 1963. Les risques ont amené ses candidats à intensifier les efforts pour la présidence pour donne l’accès à tous les deals. Voici le récit en image d’une semaine très agitée qui a bouleversé les options en jeu au sein du nouvel ordre chaotique du régime agonisant.



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La semaine dernière (en résumé), le régime avait été attaqué par Washington mais pouvoir riposter. Ses hommes d’affaires avaient paniqué. Les membres du nouvel ordre avaient tenté de rassembler les troupes sans y parvenir, la panique et la crise de confiance s’étaient amplifiées. Washington avait esquissé de plus fortes sanctions, mais sans parvenir à obtenir leur capitulation. La panique avait encore amplifié au point que le régime avait incendié le Bazar pour désorganiser les transactions qui s’y déroulent...

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Samedi 1er Juin 2013 (11 Khordad 1392), le régime craignait une nouvelle crise de confiance avec ses hommes d’affaire après l’annonce de la sanction très pénalisante visant ses raffineries. Il avait frappé les Bazaris pour les dissuader d’amplifier cette crise par la vente d’or et de dollars à ses compagnons paniqués... Il avait aussi tenté d’occuper le peuple pour le détourner de cette crise. Il avait pensé de bloquer à l’amont et à l’aval la crise car il n’ose attaquer ses hommes d’affaire de peur qu’ils se détournent, qu’ils retirent leurs avoirs des banques et n’entraînent un effondrement bancaire qui lui seraient fatal.

Ce choix du régime d’étouffer la crise de manière détournée n’a pas été un succès car ses hommes d’affaires, livrés à eux-mêmes, ont quand même pris leur distance en vendant massivement leurs actions des 8 raffineries visées par Washington, provoquant une nouvelle chute du petit marché boursier iranien déjà en difficulté en 2005 : la bourse de Téhéran est devenue négative !

Par ailleurs, un article de Financial Times paru à la fin de la semaine, nous a appris qu’à ce moment 85% des Bazaris (punis par le régime) venaient de cesser leur activité provoquant une très hausse instantanée de chômage.Le régime était donc frappé par un crash boursier et un risque de manifestation d’ouvriers affamés !

Avec cette chute boursière, cette grève et les précédents mauvais indices comme par exemple « plus de 75% de chèques sans provisions », personne ne pouvait compter sur la survie,même à court terme du régime ! Au même moment, le régime devait commencer les hommages à Khomeiny à l’occasion de l’anniversaire de sa mort le mardi 4 Juin, par des rassemblements de divers groupes politiques sur son tombeau, mais dans le contexte, les chefs des partis, les parlementaires, les ministres, les candidats ont zappé l’hommage au fondateur du régime en chute libre ! Ce fut le retour de chacun pour soi : Ziba-Kalam, l’intellectuel perso de Rafsandjani et son dernier porte-parole l’a lâché pour s’approcher à de Rowhani (qui avait fait des clins d’oeil à Washington), mais aussi de Jalili qu’il a même qualifié de Mandela Iranien pour lui montrer ses talents de mystificateur ! Les Candidats ont oublié leurs amitiés passées ou encore les convenances de partis ou de clans, se disant décidés à aller jusqu’au bout... Fort du retournement de Ziba-Kalam, supposant d’autres ralliement médiatique du même genre, Rowhani a réuni la pesse à son QG (entouré de ses rares et vieux compagnons) pour insister sur son ouverture au dialogue (avec Washington).

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Le candidat « modéré » Aref a refusé de se désister en faveur de Rowhani et a misé sur le populisme pour convaincre les vieux responsables religieux qu’ils devraient plutôt annoncé sa victoire à l’issue des pseudos-élections factices du régime.

Jalili le champion du clergé était à Rasht. La foule n’était pas au rendez-vous. Il s’est rabattu sur une petite salle avec un quarantaine de personnes qu’il a qualifiée d’Etudiants (pour simuler le soutien des jeunes), un argument pragmatique pour préserver le soutien des mollahs du clergé.

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Ghalibaf, ex-patron de la police du régime et candidat préféré des chefs Pasdaran, qui espère remplacer Jalili dans le rôle du négociateur intransigeant du régime s’est rendu à Sâri une ville voisine plus petite et y a réalisé un meilleur rassemblement, prouvant la supériorité numérique des Pasdaran aux ayatollahs au sein du nouvel ordre interne. Il y a notamment réussi par la participation des femmes et des enfants de Pasdaran ou agents sécuritaires fidèles au régime et par cette participation et l’absence du même genre de mobilisation en face, il a provoquer le doute sur l’authenticité du soutien affiché à Jalili, remettant en cause sa légitimité à briguer la présidence.

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Jalili a alors entonné un nouveau slogan plus radical : « ni compromis, ni deal », afin de se montrer plus à même de jouer le rôle du négociateur intransigeant.

Ahmadi-Moghadam, l’actuel patron de la police a alors réuni la presse et ses collègues, ex-subordonnés à Ghalibaf pour interdire tout recours à des caravanes publicitaires électorales, une manière d’affirmer la maitrise du jeu par sa formation.

Dans l’espère-midi, Rowhani qui avait affiché une position conciliante vis-à-vis de Washington, a eu peur d’être écarté par les partisans d’un bras de fer final. Il a annoncé un rassemblement d’étudiants en sa faveur dans la salle de prière du mausolée de Khomeiny pour rester dans la ligne fidèle au régime.

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Le chef de la police Ahmadi-Moghadam a alors annoncé une descente à cette dernière réunion de Rowhani et l’arrestation de plusieurs membres de son QG. Etant donné que Rowhani avait quitté la réunion dans l’après-midi sans heurt et sans signaler l’arrestation, l’annonce d’arrestation nous sembla un avertissement à Rowhani afin qu’il cesse les diverses manœuvres pour avancer discrètement vers la présidence et vers une entente avec Washington.

Le régime était menacé par deux crises économico-sociales nées des dernières sanctions, sa situation allait empirer avec le boycott de la semaine d’hommage à Khomeiny et les composants du nouvel ordre né de l’élimination de Rafsandjani s’agitaient en ordre dispersé, sans aucune solidarité, dans le seul intérêt de leur personne et leur proches. Au premier jour de la semaine, le régime était pleinement plongé dans une ronde de crises inédites et donc ingérables.

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Dimanche 2 Juin 2013 (12 Khordad 1392), on a appris que l’automobile de Jalili en route de Rasht vers Ghazwin avait été percutée par une autre automobile sur une route montagneuse et avait failli chuter au fond d’une vallée plusieurs dizaines de mètres plus bas. Une portière de l’automobile (blindée de Jalili avait été arrachée et deux de ses gardes du corps avaient été gravement blessés. La violence et les effets de l’accident laissait supposer une attaque contre Jalili, mais ce dernier (ci-dessous au soir des faits) n’a nullement demandé l’intervention de la police pour trouver le chauffeur agresseur et ce qui pouvait être derrière lui et à l’inverse la police (qui soutient son adversaire Ghalibaf) n’a nullement ouvert d’enquête sur le sujet. Son mépris pour l’accident ne pouvait être vu que comme son mépris pour sa victime Jalili. Ce qui laisse supposer que le coup avait été organisé par les Chefs Pasdaran en but de virer Jalili et assurer la place de leur candidat.

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Le même jour, Ahmadinejad, qui avait exprimé des envies de déviance pour son propre compte, a eu un accident d’hélicoptère. Encore une fois, la victime n’a demandé un enquête et la police n’a pas ouvert de son côté. Son mépris pour l’accident ne pouvait être vu que comme son mépris pour la victime Ahmadinejad. Par ailleurs, IRAN, le journal de la présidence, a été suspendu par le Pouvoir Judiciaire et mis sous scellés par les Chefs Pasdaran,. Enfin le nom d’Ahmadinejad a été filtré dans les SMS comme si on cherchait à éliminer tout risque de son côté, c’est-à-dire toute déviation express, afin d’assurer l’accès de Ghalibaf. En complément, Bahonar, le 1er lieutenant d’Ali Larijani a affirmé qu’à son avis Rafsandjani et Khatami ne pourraient pas soutenir Rowhani ce qui signifiait qu’ils ne le devaient pas.

Il faut préciser que les Larijani qui ont participé à l’isolement des adversaires de Ghalibaf haïssent ce dernier. Mais ils ont agi ainsi car ils n’ont pas de candidat attitré dans le jeu présidentiel et ont pragmatiquement constaté que les Chefs Pasdaran avaient une supériorité numérique au sein du nouvel ordre politique et leur ascension était inévitable. Ils n’ont pas tant agi contre le clergé que pour leur propre survie laissant entrevoir l’avènement d’un autre ordre politique encore plus fragmenté.

Rafsandjani qui venait d’assister au début d’une guerre interne entre ses adversaires au sein du nouvel ordre chaotique contre le clergé, a affirmé qu’il avait été refoulé des élections sans le soutien du clergé, leur offrant une alliance, mais le clergé n’a pas attrapé cette main tendue car il a peur du projet de déviance qui ne représente aucune garantie de survie. Les Larijani et les chefs Pasdaran ont à l’unisson puni ce geste par l’arrestation de 3 membres du QG électoral encore actif de Rafsandjani !

Enfin Mohsen Rezaï, ex grand patron des Pasdaran qui depuis longtemps a viré de bord et plaide en faveur d’une entente avec Washington, a eu un problème en vol dans son avion. Encore une fois, la police n’a ouvert aucune enquête, ce qui laissa supposer qu’elle était dans le coup. Dans ce cas, on pourrait dire que les actuels chefs Pasdaran avertissaient le vétéran Rezaï à ne pas utiliser sa place élevée au sein du Conseil de Discernement et son droit d’aînesse milicienne pour s’opposer à l’ascension aménagée de Ghalibaf.

Ghalibaf (ci-dessous à Gorgan dans le nord du pays) n’a évidement eu aucun accident de même que des rivaux mineurs comme Aref, Gharazi et Haddad, mais aussi Velayati, de facto disqualifié en raison de son incrimination dans l’affaire AMIA.

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Le chef Pasdaran Ahmadi-Moghadam, patron de la police, a de nouveau convoqué la presse et ses derniers officiers fidèles pour une conférence sur la sécurité du rassemblement en hommage à Khomeiny, la sécurité des mollahs du clergé qui devaient y participer : une manière de rappeler sa présence à tous et la supériorité de son groupe sur le clergé. Lors de son intervention, Ahmadi-Moghadam portait des lunettes noires car ces derniers temps il avait sans cesse montré un état de dépression, il voulait cacher son regard hagard, mais à son sourire figé on voit qu’il est resté déprimé malgré le regain de pouvoir par le hasard du changement de l’ordre interne du régime.

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Cette offensive des chefs Pasdaran en soutien tacite à Ghalibaf était inquiétante, mais les agresseurs s’étaient gardés d’éliminer leurs adversaires (sans doute par peur d’une panique incontrôlable). Les candidats avaient encore une marge.

Rowhani a alors annoncé qu’il n’avait pas l’intention de porter plainte pour l’arrestation (fictive) de ses collaborateurs, mais qu’il adoptait une posture modérée face à toutes les provocations, une manière de dire qu’il continuerait malgré les pressions à venir des Chefs Pasdaran pour dominer le jeu et imposer leur candidat à savoir Ghalibaf. On allait avoir un combat de coqs alors que le pays était totalement en crise avec une grève générale au Bazar de Téhéran, la bourse en chute libre après la panique des hommes d’affaires vendant à perte leur actions et personne pour visiter le tombeau de Khomeiny et lui rendre hommage...

Le régime a alors reçu une autre claque : le Hamas, branche palestinienne des Frères Musulmans, en froid avec le régime depuis le glissement des Frères vers Washington, a annoncé la rupture le régime, refusant de facto l’envoie d’un émissaire en Iran pour la cérémonie du mardi 4 juin (14 Khordad) à l’occasion de la disparition de Khomeiny ainsi que pour l’anniversaire de sa première révolte qui le mercredi 5 juin (15 Khordad) devait donner en autre lieu à une grande conférence intitulée : Révolte de 15 Khordad, ancêtre du printemps arabe, permettant au régime de s’immiscer dans ce jeu américain pour pouvoir le détourner éventuellement de sa mission (comme pour la révolution islamique de 1979).

Personne au sein du régime n’a relevé cet affront et le gouvernement lié à Rafsandjani (qui reste hostile à Washington) a aussitôt invité les Talibans en Iran pour les avoir à ses côtés pour ces deux journées et pour plus si affinités ! Les Talibans (ex-agents américains et pour cela honnis par le régime pro-britannique) ont accepté pour voir de quoi il s’agissait. Des émissaires sont arrivés à Téhéran, mais ils sont aussitôt repartis sans que l’on sache pourquoi (probablement car le régime est trop fauché et n’a de quoi subvenir aux besoins militaires de ce groupe). Le régime dépité par ce faux bond a alors organisé avec deux jours d’avance une première rencontre sur le thème provocateur de Khomeiny er le printemps arabe afin de savoir s’il pouvait ou pas espérer mobiliser dans ses rangs pour ce show, mais la mobilisation a été nulle. Il a surtout compris qu’il était bien seul et avait encore perdu des compagnons. Dès lors il a cessé de communiquer sur le sujet pour dissimuler la chute de ses effectifs laissant présager un black-out médiatique lors de cette journée idéologiquement importante afin de masquer son impopularité évidente.

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Le régime était clairement en recul (divisé, abandonné par ses alliés, incapables de mobiliser), ses dirigeants devaient imposer leur candidat dans les élections pour contrôler les négociations avec Washington pour avoir droit à une fuite en toute sécurité. Le candidat Aref (cheveux blanc) a annoncé un rassemblement en sa faveur au Bazar : en fait il s’est promené à proximité de ce site s’attribuant une petite foule de curieux qui avaient remarqué sa présence. Le candidat Velayati a annoncé un rassemblement d’Etudiants en sa faveur, mais la salle était clairement plus âgée.

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Jalili est allé à Qom à l’école de formation des mollahs dans l’espoir de profiter d’une présence certaine, mais il n’a pu trouver personne. Rezaï a également été bien seul à Gorgan.

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"Ici, c’est le centre de la résistance !"


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Avec ce genre de performance, le régime était certain d’un boycott absolu de la cérémonie d’hommage à Khomeiny prévue pour le mardi 4 juin. Il a alors lancé un appel à la mobilisation populaire pour un voyage tous frais payés à Qom sur le tombeau de Khomeiny afin de remplir ce site les mardi et mercredi 4 et 5 juin, mais n’a même pas pu remplir 3 vieux bus !

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Dans ce contexte déprimant et désespérant, les gens du régime ont appris la mort à 5 heures du matin de l’ayatollah Taheri, ex-Imam de prière de Vendredi, proche compagnon de Khomeiny et de Rafsandjani. Les gens étaient trop occupés par leur avenir, il n’y a eu aucune effervescence pour cette disparition et personne ne s’est précipité à Ispahan pour la cérémonie d’enterrement qui doit dans les règles d’Islam avoir lieu dans la journée. Il n’y a eu également aucune messe en mémoire de ce mollah à Ispahan qui depuis longtemps est devenue une ville rebelle.

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Lundi 3 Juin 2013 (13 Khordad 1392), à la veille de l’hommage à Khomeiny, son mausolée était abandonné, on n’a vu aucun rassemblement de ministres, parlementaires, miliciens. Le régime a tenté d’occuper l’opinion avec des polémiques sur le débat raté de vendredi, mais pour ceux qui le connaissent il était en rade.

Dans le même temps, on a su que la pénurie de pain, apparue il y 1 mois dans l’ouest et le sud pétrolifère du pays, venait de donner lieu à des agitations populaires. Une contestation réelle pouvait éclater à tout moment dans ses régions sensibles. Washington a annoncé un embargo sur le rial pour agiter aussi les hommes d’affaires du régime qui doivent convertir leurs rials en dollars !

Tous les dirigeants étaient face à deux nouvelles menaces : tous les candidats ont repris leur campagne (sans se soucier des menaces lancées par le collègue Ahmadi-Moghadam) avec la ferme intention de mobiliser le plus possible en interne pour justifier leur légitimité au sein des derniers fidèles. Rowhani, partisan d’un deal avec Washington, s’est rendu dans sud du pays –terrain hostile pour draguer les collègues barricader là-, mais la mobilisation qu’il espérait n’a pas été au rendez-vous : son option d’arrangement avec Washington n’avait de partisan ni au sein du régime. Il a utilisé le logiciel photoshop pour embellir son public : un mur a été effacé et remplacé par un large public !

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Jalili était à Ahwaz (également dans le sud du pays) où il a mobilisé une trentaine d’agents du régime. Haddad s’est rendu à Qom dans l’espoir de profiter d’un éventuel rassemblement en mémoire de Khomeiny alors que l’on était la veille de l’anniversaire de sa disparition, mais il n’y a vu aucun grand ni petit rassemblement et a dû parler pour ses accompagnateurs dans une petite mosquée déserte où un homme lisait seul le coran dans un coin !

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En résumé, le régime a connu une nouvelle journée de boycott alors qu’il était pleinement en crise avec une forte pénurie de pain, une grève générale au Bazar de Téhéran et des hommes d’affaires encore plus en panique à l’idée de ne pouvoir quitter le pays en l’absence de dollars dans leurs poches. Les divers dirigeants devaient se concentrer sur l’accès à présidence. Il devait aussi donner l’image d’un régime uni et solide à l’occasion du rassemblement en mémoire de Khomeiny afin de ne pas encourager les ruptures ou les contestations. Les médias du régime ont publié une lettre de Rahim-Mashaï, le supposé candidat déviant, en soutien au Guide en 2009 pour signifier cette solidité. Rahim-Mashaï n’a pas contesté l’actualité de ce soutien sortant de facto de son rôle de déviant et rompant avec son mentor Rafsandjani qui n’est plus d’actualité avec son éviction officielle et l’ascension prévisible d’un nouvel ordre hostile dominé par des chefs Pasdaran et le pouvoir judiciaire.

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Mardi 4 Juin 2013 (14 Khordad 1392), on était enfin cette journée nationale d’hommage à Khomeiny qui doit rassembler dans tout le pays, notamment réunir tous les principaux responsables sur le parvis couvert de son gigantesque mausolée et aussi des centaines de milliers de fans miliciens ou autres à l’extérieur du mausolée...

Le régime a diffusé une vidéo avec un parvis comble, mais le reportage photographique publié sur le site du Guide n’était pas identique, il y avait de nombreuses différences laissant entrevoir que l’on avait là un collage d’images de différentes années, signe d’un problème au niveau de la mobilisation !

Le premier problème a été la lumière : sur la video, la salle est globalement dans l’ombre grâce à la disposition de couvertures sur son toit en verre sauf au niveau de la tribune, ce qui permet un fort éclairage naturel rasant sur le visage du Guide, éclairage presque à la verticale qui projette des ombres sous le turban ou sous les joues. Mais sur plusieurs photographies prises au niveau du sol, avec les personnalités du moment (comme Rahim-Mashaï réhabilité), on n’a pas vu cette ambiance sombre au sol, ni le bon éclairage pour le Guide et surtout le nombre important de participants.

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Mais dans le reportage photographique, le régime a aussi publié une seule vue d’ensemble avec une foule infinie, semblable à celle de la vidéo alors qu’il avait selon cette photos de nombreux plateformes en hauteur. Cette image ne peut être considérée comme fiable car on n’y voit pas les grosses barrières-corridors découpant la salle en plusieurs parcelles. Par ailleurs, le Guide n’est pas éclairé par la lumière crue vue sur la vidéo et n’est pas dans l’ombre comme sur les photos prises depuis la salle que nous avons vues ci-haut. Son siège est également ni éclairé par une lumière venant d’en haut ni dans l’ombre de son corps. De fait, l’image nous a paru fabriquée pour corroborer l’existence de la foule vue sur la vidéo, mais absente dans le reportage au sol notamment par des vues prises depuis les plateformes ou depuis la parcelle centrale.

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In fine, en nous basant sur des images montrant les personnalités du moment, on peut considérer les photos suivantes comme étant les photos du jour. On y voit une foule de 100 à 150 personnes derrière une quarantaine de VIP du moment.

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Or, le régime devait normalement disposer dans cette zone centrale face à la tribune d’abord les 80 mollahs influents du clergé qui siègent dans son sénat (le conseil des experts), puis les 20 membres secondaires du Conseil de Discernement et aussi les mollahs siégeant dans des oranges d’arbitrage comme le conseil constitutionnel, ainsi que les plus importants chefs des Pasdaran... puis dans la parcelle centrale, les hauts officiers de la milice anti-émeute, des commandants militaires, des membres méritants des troupes délites, des vétérans de guerre, des juges, des parlementaires et des ministres, puis encore plus en arrière des centaines de fonctionnaires méritants notamment des plus fidèles soldats et non seulement 40 personnalités et 150 anonymes sans grade (ci-dessous). En fait, on avait là un régime boycotté par 50% de ses plus hauts responsables, boycotté par 100% des fonctionnaires essentiels à sa survie et en plus incapable de trouver des anonymes pour dissimuler ce boycott ! On avait là l’image d’une faillite absolue du régime.

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C’est pourquoi le Guide s’est lancé dans des slogans insensés pour rassurer les derniers fidèles au régime, mais les candidats assis parmi les VIP ou encore les chefs de clans présents dans la tribune officielle étaient très moroses et ne trouvaient en eux la force d’esquisser un sourire confiant pour illustrer le discours rassurant de propagande qu’il entendait.

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La situation à l’extérieur du site était plus dramatique car le régime n’a pas même osé parler d’une foule importante, mais seulement de quelques centaine de personnes. Mais la photo qui est censé montrer une telle mobilisation a une défaut ; on n’y voit pas les nouveaux minarets actuellement en construction sur le site et visibles sur quelques clichés réalisés ce jour. En nous basant sur les seules images avec ces minarets, on peut estimer que le régime avait à ses côtés à l’extérieur du mausolée seulement une quarantaine de personnes. Donc en tout, les derniers fidèles se retrouvaient seuls sur le tombeau de Khomeiny avec quelques dizaines d’anonymes soit leur plus bas score jamais réalisé lors d’un rassemblement officiel.

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La mobilisation dans le reste du pays s’est également résumée à la réunion de 30 personnes à Kerman ! Une catastrophe in-dissimulable, confirmant son impopularité, annonçant un boycott absolu des manifestations en mémoire de la première révolte de Khomeiny en 1963, l’acte fondateur de la révolution islamique. Le régime devait détourner l’attention de sa défaite. Il s’est fait tout petit.

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On a alors été envahi par une nouvelle sensationnelle et incroyable : sur une video de 10 secondes, on a vu une(soi-disant ! importante manifestation populaire lors de l’enterrement de l’ayatollah Taheri avec des slogans pro-Moussavi en présence de Rowhani et le frère cadet de Khatami !

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Il y avait là quelques problèmes logiques. Tout d’abord, selon la règle musulmane, Taheri avait sans aucun doute été enterré depuis deux jours. De plus on ne pouvait imaginer un enterrement décalé lors d’une journée dédiée au fondateur du régime. Enfin, la manifestation avait été couverte par les principales agences de presse officielles dont Mehr proche des Larijani....

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Enfin, le point le plus important : le nouvel ordre politique n’a nullement crié au complot ou à la déviation et les Pasdaran n’ont annoncé aucune arrestation. On avait là un spectacle voulu, une diversion ou encore une relance de la fausse révolution interne pour occuper le terrain à un moment où la contestation pourrait dégénérer en cette contre-révolution que tout le monde espère. Le régime venait de revenir en arrière face à un risque nouveau, recyclant un projet raté autour de l’un de ses candidat validé, montrant son manque d’imagination et solution inédite et viable.

En vérifiant les images, nous avons remarqué des incohérences dans ce spectacle, entre autre animé par Rowhani. Tout d’abord, nous avons constaté que des tentatives de gonfler le petit nombre de participants vus dans l’images de la prière en mémoire du défunt. Comme d’habitude, le régime a mis en place des réductions d’échelle des gens censés être situés en arrière pour amplifier l’effet de pronfondeur. On le voit sur la photo d’une rue avec la présence de dix personnes en fond d’image dans une section qui peut contenir la moitié, ce qui au final déforme les couloirs de la rue. Sur la même photo, les gens flous qui sont l’arrière marche parfois dans le sens opposé à leurs camarades. Par ailleurs dans le rassemblement autour de la tombe, on voit aussi des têtes équidistantes de la caméra avec des tailles différentes. Il y avait réellement peu de monde d’où un film de seulement 10 secondes pour ce spectacle. En regardant bien ce clip, nous avons remarqué que ce petit spectacle se passait dans une section périphérique de la ville, loin de la grande place royale et à côté de automobilistes totalement indifférents.

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In fine, ce qui est très intéressant et aussi très rassurant est que ce spectacle n’a eu aucun effet sur le peuple ou en interne : personne parmi les opposants ou les déçus du régime n’est venu grossir les rangs de ce spectacle et ce projet destiné à retarder sa chute et Rowhani a sagement regagné ses quartiers sans revendiquer le leadership du Mouvement Vert qui venait encore d’échouer.

Mais Washington a repris et retravaillé cette affaire par de nouvelles vidéos, se focalisant sur Rowhani, qui leur avait fait des clins d’oeil, en le présentant via leurs médias et ceux de leurs alliés européens comme un super modéré (alors qu’il avait refusé l’étiquette), leur candidat idéal (pour une transition douce ou encore pour permettre de d’éviter cette la révolution laïque contraire aux leurs intérêts). Les Américains ont ainsi devenus un joueur parmi ceux du nouvel ordre politique du régime permettant à Rowhani d’avoir une chance de jouer en 1er division face à Jalili et Ghalibaf, les candidats du clergé et des Pasdaran !

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Mercredi 5 Juin 2013 (15 Khordad 1392), le régime redoutait le boycott de l’action politique de Khomeiny contre le Shah et il n’a effectivement pas pu trouver des gens pour simuler une manifestation en sa faveur. Il s’est alors réfugié dans un ramdam électoral interminable notamment avec un autre débat télévisé plus conventionnel sur des sujets intéressant le peuple. Rowhani qui venait d’être imposé par Washington aux nouveaux maîtres du régime comme son candidat a profité de ce soutien américain pour se montrer plus agressif vis-à-vis de ses adversaires, n’hésitant pas à critiquer les bilans de ses prédécesseurs passés y compris son mentor et protecteur Rafsandjani ! Le régime allait connaître de nouvelles turbulences.

Le régime était davantage menacé, c’est pourquoi il a calmé le débat élezctoral et il a aussi joué la carte de l’intimidation via ses faux opposants internes de HRA, internes avec l’annonce effrayante de quelques 500 pendaisons dans la région de Bouchehr qui est durement touchée par la pauvreté et peut en conséquence exploser en contestation à tout moment.

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Jeudi 6 Juin 2013 (16 Khordad 1392), le régime était alors encore sinon plus en crise avec ses derniers serviteurs car il n’avait pas pu solutionner la pénurie de pain, la grève du Bazar, la panique de ses hommes d’affaires et en plus il avait laissé voir son manque de troupes et son manque d’imagination en revenant misérablement vers la solution risquée du Mouvement Vert ou en alternant les diversion et une intimidation de plus en plus virtuelle.

Washington a eu peur que le régime islamique nécessaires à ses desseins noirs pour la région ne chute. Il lui a accordé un sursis de 6 mois en annonçant qu’il autorisait 9 pays dont la Chine, l’Inde, le Malaisie, le Singapour, la Corée du sud, l’Afrique du Sud et la Turque à racheter du pétrole au régime car ils avaient été coopératifs dans le domaine des sanctions !

Par ailleurs, le site américain d’Iran Election qui avait auparavant humilié Rowhani en affirmant qu’il ne possédait aucun diplôme a affirmé qu’il s’était trompé ! Il avait oublié de chercher sous le nom de Feridon, non porté par Rowhani avant la révolution. Par cette réhabilitation qualitative, Washington a confirmé son intérêt pour ce candidat. L’ex-intellectuel attitré de Rafsandjani, Ziba-Kalam a alors annoncé son soutien officiel à Rowhani ! Le mollah Yunessi, le ministre des renseignement (de terrorisme) sous Khatami a aussi rejoint Rawhani dans l’espoir de profiter d’éventuelles garanties américaines. La cote de Rowhani est montée !

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Le même jour, Ghalibaf a été attaqué physiquement lors d’un meeting et son garde du corps a été poignardé, comme si on lui disait tu n’est plus dans le coup !

Par ailleurs, Aref, le seul candidat qui était officiellement modéré a mobilisé ses rares partisans pour demander le soutien de Khatami et Rafsandjani afin de rester dans le jeu. Mais les deux hommes ne lui accordé aucun intérêt.

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Rafsandjani, qui avait auparavant traité Rowhani de « looser » quand il l’avait lâché pour lancer des oeillades à Washington, se retrouvé de facto en devoir de le soutenir pour pouvoir assurer ses arrières. Rafsandjani est resté claquemuré dans son silence à l’idée de devoir soutenir son ancien sous-fifre Rowhani, devenir un accessoire de son ascension au poste qu’il estimait comme le sien ! On devait s’attendre à une riposte ou un coup bas de dernière minute de sa part.

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Vendredi 7 Juin 2013 (17 Khordad 1392), le clergé qui au sein du nouvel ordre interne avait choisi Jalili a décidé de le confronter dans un débat avec Rowhani, laissant entrevoir un possible revirement dans le sens de Washington dans l’espoir d’un deal par son intermédiaire.

Velayati et Haddad ont protesté contre ce débat laissait supposer un choix entre Jalili er Rowhani et la fin de leurs ambitions présidentielles. Jalili a laissé entendre qu’il avait des dossiers sécuritaires sur la corruption des plus riches mollahs du régime (visant Rafsandjani ou encore Jannati, le chef du Conseil constitutionnel) pour les dissuader de le priver de la présidence par leur soutien interne à Rowhani. Les Pasdaran et le pouvoir judiciaire ont aussi contesté la mise en valeur de Rowhani en bloquant le site créé en faveur d’une coalition avec Aref pour renforcer sa candidature.

On était dans une guerre ouverte et généralisée susceptible de se solder par une nouvelle crise de panique interne des derniers compagnons économiques du régime. On peut même supposer l’émergence de cette crise car le régime a tenté de rassurer ses hommes d’affaires par un rassemblement général au prétexte d’une rencontre entre le Guide et les représentants des Etats musulmans. Il y avait là seulement une dizaine d’ambassadeurs étrangers, mais presque tout le staff politique du régime. Et tous faisaient la tête. Tous étaient soucieux car touts étaient en guerre et incertains de réussir à s’imposer dans cette guerre où tout le mon de combat tout le monde pour accéder au graal de négociations avec Washington pour trahir ses mais de 30 ans et partir en les laisser mourir.

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Ali Larijani et Akbar Hashemi-Rafsandjani


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Quelques heures plus tard, le commandant de Pasdaran Talayi, ex allié de Rafsandjani, a rejoint la guerre interne en créant le parti Justice et Progrès (le nom du parti turc islamiste soutenu par Washington) pour dépasser Rowhani et se placer comme le bon partenaire de Washington. Sin initiative a réuni 10 personnes, mais la salle est restée vide. Par son geste, il a seulement prouvé que la solution de Rowhani n’avait aucun soutien interne. La nouvelle a été rapportée par probablement des mouchards des autres présents sur place., laissant entrevoir que les derniers patrons du régime vivaient à 100 à l’heure, en déséquilibre entre leurs innombrables incertitudes et paniques, entre enchères et surenchères, une situation où tout peut basculer en un clin d’oeil.

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