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7 - 11.08.2018
Semaine 545-546 : La fin des feintes

En 2016, Washington a renoncé à sa diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe Brzezinski, car elle avait produit des troubles géopolitiques graves sans lui offrir des alliés bénéfiques à ses intérêts pétroliers. Ce changement de ligne a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate en place depuis 1973 par des révélations pénalisantes sur son candidat Hillary Clinton pour aider l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. Les États arabes ont enfin été autorisés à évoquer le terrorisme sciemment déstabilisateur des mollahs au Moyen-Orient.

Les mollahs ont alors soutenu les Houthis. Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais les Européens n’ont pu les sauver en raison de leur terrorisme. Les mollahs se sont retrouvés incapables d’approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les épargnes de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné leur rupture en novembre 2017 ! Ces miliciens se sont ralliés au peuple pour demander la fin du régime et le rétablissement de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs fragilisés en Iran ont alors intensifié le terrorisme en Syrie contre les Américains et les Israéliens pour diviser la coalition russo-américaine. Ils ont excédé la Russie et la Syrie. Ils ont laissé les troupes de l’OTAN (États-Unis+France+Grande-Bretagne) bombarder le centre de commandement des actions terroristes des mollahs situé à Al Qisa près de Damas, les privant de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Depuis, l’administration Trump a poursuivi avec brio sa guerre contre les mollahs grâce à cette unité internationale pour combattre les nuisances de ces derniers. Tout d’abord, Trump s’est retiré de l’accord de Vienne en imposant la nécessité d’un nouvel accord pour garantir la fin du terrorisme des mollahs et pour limiter les relations économiques avec eux. Puis, il les a privés des missiles de Kim Jung Un en pactisant avec ce dernier ! Puis, il a contré les menaces de pénuries pétrolières formulées par les mollahs grâce à un pacte pétrolier russo-saoudien pour augmenter la production pétrolière mondiale.

Les mollahs, totalement menacés par cette mesure, ont diminué la distribution de l’eau en Iran pour augmenter leurs fournitures d’eau aux Irakiens et aux Koweitiens pour s’assurer leur soutien et en faire des sorties de secours au cas où la contestation interne et les pressions externes les feraient chuter. Ce choix improvisé n’a pas pu casser le pacte pétrolier russo-saoudien et a aussi entraîné de graves troubles en Iran et au sein du régime. Tous les gens du régime se sont mis à acheter de l’or et des dollars. Les mollahs ont alors augmenté le prix de ces produits pour garder ces trésors pour eux-mêmes et ont ainsi déçu leurs collaborateurs, perdu des alliés et gagnés de nouveaux ennemis !

Trump a alors continué son plan anti-mollahs en reconnaissant la souveraineté d’Assad et le droit de Poutine à préserver les bases russes en Syrie en échange de l’expulsion des mollahs de ce pays et l’engagement des Syriens d’assurer la sécurité d’Israël.

Dernièrement, Trump a finalisé son entente avec Poutine à Helsinki jetant ainsi les bases d’un nouveau Moyen-Orient assurément plus stable. Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump et bien plus intéressant d’un point de vue économique ! Les Européens ont vite choisi cette stabilité en affirmant qu’ils ne pouvaient pas garantir les investissements promis aux mollahs ! Les amis palestiniens des mollahs les ont aussi lâchés ! Les chiites irakiens ont profité de la confirmation de l’isolement des mollahs pour attaquer les symboles de leur présence dans leur pays ! Assad a aussi vite mis en œuvre ses engagements pour assurer son avenir !

La panique s’est alors graduellement amplifiée au sein du régime. Les dissidents ont révélé la fuite de 1700 hauts responsables du régime ! Les mollahs ont nié leur défaite et ont menacé leurs serviteurs agités pour les empêcher de fuir ou d’encourager l’insurrection en cours ! Les Larijani ont critiqué les choix des mollahs sans proposer une alternative ! Les mollahs les ont rendus responsables des problèmes de corruption pour les calmer !

Dans ce contexte de guerre interne bien nuisible au régime, une explosion et de nombreux morts survenus dans une importante base tactique du régime ont signalé que la milice était aussi en pleine insurrection ! Les dirigeants ont caché l’affaire et ont ainsi admis leur peur que l’insurrection se développe et ont aussi admis leur incapacité à l’empêcher et éviter l’explosion à très court terme de leur régime !

Dans ce contexte explosif, Pompeo devait parler au peuple iranien et les assurer du soutien de l’administration Trump... La contestation et les insurrections internes devaient se renforcer à l’issue de ce discours et déstabiliser le régime dès le début des sanctions ! Les mollahs devaient trouver des solutions pour contenir les insurrections internes et les pressions externes pour empêcher le début du compte à rebours de leur chute. Voici le récit de ces efforts au cours des deux dernières semaines !


7 - 12.10.2008
Iran : La semaine en images n°34

Cette 34e édition de la semaine en images aurait dû comporter des photographies de rideaux baissés dans les Bazars des 3 premières villes iraniennes (Téhéran, Ispahan et Tabriz). Ces images n’existent pas car grâce à des grèves concertées et unifiées, le bazar a fait plier le pouvoir qui a renoncé à son projet de nouvel impôt sur le chiffre d’affaires. Le régime ne diffuse pas des images qui montrent ses points faibles. Cette semaine, le régime des mollahs a montré un Iran victorieux dans tous les domaines.


7 - 04.10.2009
Iran : La semaine en images n°85

Le principal événement de la semaine a évidemment été la rencontre dite de Genève 2. En septembre dernier, les mollahs ont proposé cette rencontre aux Six pour échapper aux sanctions. Mais en acceptant de dialoguer avec les Etats qui les sanctionnent, ils ont fait un pas en arrière et mis en péril leur image de caïd régional. Il en résulte une censure au niveau des images de la rencontre, mais le peu d’images qui existent montre un grand malaise. Ce pas en arrière a aussi été interprété sur le plan intérieur comme le signe d’un affaissement du régime, ce qui a poussé les mollahs dans des actions sociales, mais aussi punitives… Le tout en images.


7 - 16.09.2008
Iran-économie : Le choix destructeur du Dollar Stable

Que le dollar monte ou baisse, son taux en Iran demeure relativement stable (+3,7% en 2008, +4,2% sur 24 mois). Ce dollar stable est un choix du régime des mollahs : une compensation à la chute du rial iranien qui ne vaut plus rien. Il contribue aussi à amplifier l’inflation monstrueuse qui sévit en Iran depuis 1979 et s’est aggravée ces deux dernières années.


7 - 25.10.2008
IRAN: THE FINANCIAL CRISIS IS WEAKENING UNDIRECTLY THE MULLAHS’ REGIME !

© IRAN-RESIST.ORG - October 15 2008 | Contrary to an article that is edited on the web version of Courrier International and written on the base of an info published on the Mardomak website which is linked to the regime, the Bazaars of Teheran, Isfahan, Mach’ had and Tabriz remained closed on Monday (and also on Tuesday).


7 - 26.04.2015
Iran : La semaine en images n°374
La saison des dérapages incontrôlables


Nouveau Résumé Historique (écrit le 22.04.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani, le représentant du clergé, a eu également du mal à trouver des alliés pour former un gouvernement. Il a dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il n’a accordé aucune place aux Larijani à la table des marchandages avec Washington, ils ont commencé à le dénigrer. Il est vite apparu que Rohani n’était pas assez bon pour réussir sa mission de mettre mal à l’aise Washington et obtenir les garanties nécessaires à ses patrons du clergé pour quitter sans crainte le pays qui les rejette. Les tensions et les ruptures internes se sont amplifiées. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer l’ambiance et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’es pas pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris ont préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et de Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants comme la naissance, la mort ou le début du Califat de Mahomet.Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec !

Washington a mis en route une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler de facto en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet.

Washington a alors accordé un nouveau délai de 7 mois au régime islamique puis il a tenté de les recycler en démocrates en les aidant à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Mais les chefs Pasdaran et les Larijani, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 80% !

Les mollahs, les Chefs Pasdaran et les Larijani ont réalisé l’urgence d’un deal Ils se sont alors unis pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion l’avocate Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais il était trop tard : les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker politique.

La coalition Clergé-Pasdaran-Larijani a alors tenté de provoquer une escalade bénéfique à leur intérêt de faire vibrer l’Arc chiite, puis par l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Et la France a zappé tout représailles grâce à la tour de passe-passe Je suis Charlie ! Le régime s’est retrouvé sans son joker tactique du terrorisme.

La coalition des 3 a explosé. Ali Larijani a encore attaqué Rohani sur son bilan pour lui ravir sa place. Les chefs Pasdaran se sont attaqués au clergé en dénigrant le Guide via leur faux opposant Nourizad, mais Washington n’a pas suivi ! La bourse a encore chuté, l’exode des capitaux s’accélérait !

Les ouvriers iraniens qui font les frais de cette crise ont enfin décidé de manifester contre le régime. Les chefs Pasdaran n’ont pu réprimer cette contestation car ils manque de troupes. La contestation générale s’est aussi amplifiée tout comme les boycotts de grands événements religieux.

Rohani a baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. La Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Washington a menacé de cesser sa complaisance en matière d’application des sanctions. Le projet n’a pas abouti ! Le régime ne disposait plus de son joker énergétique.

Les derniers serviteurs du régime ont réalisé qu’il était condamné : ils ont unanimement boycotté le 36e anniversaire de la révolution islamique.

Dans la foulée, ce constat de faiblesse a été confirmé par l’incapacité des dirigeants à empêcher la manifestation 60,000 instituteurs iraniens dans tout le pays à l’appel d’un syndicat clandestin et hostile au régime ! Les nantis du régime ont perdu tout espoir. ils se sont encore mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars et fuir. Selon nos estimations, le régime s’est retrouvé entre 6 à 12 mois de son effondrement financier .

Washington a alors intensifié ses efforts pour un deal ou la dé-diabolisation des mollahs (par un rôle ultra-positif en Irak contre Daesh) afin de baisser ses sanctions car il a besoin d’un régime islamique aux abords de l’Asie Centrale... Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Ils se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois pour neutraliser le deal favorable à Washington.

Washington a mis les mollahs sous pression en s’attaquant à leur principale plateforme gazière Offshore et par une « guerre anti-chiite » de son allié saoudien au Yémen ! Les autres grandes puissances ont enfermé les mollahs dans un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts sur une très longue période pour neutraliser ce deal sur une très longue période.

Les mollahs ne pouvaient refuser par peur de nouvelles sanctions. Ils ont accepté les objectifs imposés par le front anti deal au sein des « 5+1 », mais ont immédiatement remis en cause ces objectifs pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions !

Washington a esquivé la confrontation tout en publiant un Fact Sheet sur les objectifs définis par ses rivaux internationaux pour rappeler aux mollahs leurs engagements. Les mollahs et leurs sbires ont renouvelé leurs annonces de victoire sur les sanctions mais ils ne sont pas parvenus à l’escalade souhaitée !


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs ont repris les mêmes annonces, d’abord avec le soutien tacite de leurs rivaux internes, puis avec leur concours, mais ce fut sans succès. Leur incapacité à provoquer une crise pour obtenir un sursis ou des garanties d’immunité ont amplifié la panique interne et l’envie de fuite de leurs nantis.

En fin de semaine, ils ont annoncé implicitement la reprise de l’enrichissement à 20%, puis ils ont rejeté les objectifs de Lausanne par le Guide Suprême ! Washington a encore esquivé l’escalade. Les autres puissances ont aussi esquivé pour éviter l’escalade qui les excluait du jeux.

Au dernier jour de la semaine, le boycott interne de l’anniversaire de Khomeiny, a confirmé le délitement du régime. Les mollahs ont ramolli. Leurs rivaux, les Larijani et les Pasdaran, ont mimé un virage vers Moscou pour pousser Washington à les prendre en compte !


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime était sur les bords d’une précipice. Les mollahs regardaient vers Washington et leurs rivaux vers Moscou ! Poutine a dit Banco ! Washington a surenchéri ! Les mollahs aussi ! In fine, l’Europe aussi !

Voici le récit en images d’une semaine inattendue pour les mollahs ruinés et désespérés : une escalade surprise qui a fini loin de ses promesses dans l’impasse de leurs attentes impossibles.

cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le jeudi 23 avril 2015 via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV et sous peu à la section iranienne d’Iran-Resist.


7 - 24.05.2013
Iran : La semaine en images n°274


Origines de la crise | En 1979, Washington a entrepris de renverser le Shah (créateur de l’OPEP) pour mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux. Ces islamistes made in USA professaient de l’hostilité à l’OPEP ainsi qu’à tous les projets émancipateurs en Iran. Ils étaient également partisans d’exportation de la révolution islamique dans toute la région et devaient aider Washington à renverser les monarchies arabes mises en place par les Britanniques et s’infiltrer en Asie Centrale soviétique et chinoise. Les Britanniques présents en Iran depuis 1850 grâce à la noblesse Qajar, les ex-féodaux, le clergé, ont participé à ce projet pour renverser le Shah dont le patriotisme les gênait, mais aussi pour écarter les pions de Washington et placer leurs propres pions au pouvoir. Ils y sont parvenus grâce aux actions terroristes de Rafsandjani (jeune demi-frère de Khomeiny) contre les pions de Washington dont la prise de l’ambassade américaine qui a donné une identité anti-américaine à la révolution islamique projetée par Washington. Le coup a été parachevé par l’adoption de la Tutelle du clergé sur le système politique, empêchant toute possible de retour au pouvoir des islamistes non cléricaux de Washington.

Washington a alors commencé une guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à capituler et transférer les pouvoirs vers ses pions via des élections libres.

Rafsandjani, agent actif des Britanniques, devenu patron du régime et des services secrets, s’est lancé dans une politique de crises régionales graves pour amener Washington à capituler par peur d’un conflit régional nuisible à son approvisionnement pétrolier. Le régime a arrêté les projets ambitieux du Shah pour les Iraniens, engageant ces derniers dans la guerre et le terrorisme. Les jeunes engagés dans la révolution ont vite compris qu’ils avaient été dupés. Ils ont pris leur distance avec le régime et ont pris contact avec Reza Pahlavi, le fils du Shah. Henry Precht, responsable du bureau iranien du Département d’Etat, a alors émis une directive interdisant à la dynastie Pahlavi toute activité hostile au régime islamique sous peine d’expulsion des Etats-Unis. Washington a aussi décidé d’alléger et moduler ses accusations et même de contourner indirectement ses sanctions via ses alliés pour éviter de balayer le régime rapidement essoufflé.

Rafsandjani a intensifié son action terroriste, mais il n’est pas parvenu à faire capituler Washington. Son insuccès pouvait lui coûter le pouvoir : grâce à sa proximité avec Khomeiny, il a trafiqué son testament et fait nommer son ami Khamenei comme Guide. Puis grâce à ce dernier et l’ayatollah Jannati, président du Conseil des Gardiens de la constitution, ainsi que Moussavi (alors 1er ministre) il a modifié la constitution pour octroyer les pleins pouvoirs au Conseil de Discernement de l’Intérêt du Régime (CDIR), un organe qu’il avait créé auparavant. Devenu ainsi officiellement la patron du régime, il a changé d’approche en tentant de duper les Américains avec une fausse modération. Mais Washington n’a pas marché. Il l’a même placé sous mandat d’arrêt international. Menacé d’extradition par des rivaux, Rafsandjani leur a offert des sièges du CDIR, avant de retenter la même ruse de modération avec le mollah Khatami, l’un de ses employés des services secrets. Mais ce fut encore un échec.

Rafsandjani est revenu à une politique dure grâce à Ahmadinejad, un autre de ses employés des services secrets. Il a également dû offrir la direction des négociations avec Washington à son rival de toujours Ali Larijani. Ce retour à une politique a été encore une erreur car elle a permis à Washington d’évoquer des frappes préventives, de transférer le dossier au Conseil de Sécurité et ainsi légitimer ses sanctions à venir. Le régime a été confronté à un boycott plus fort de ses manifestations officielles par les Pasdaran de base, les mollahs de base, les commerçants du Bazar et ses propres hommes d’affaires.

A l’adoption des premières sanctions financières lourdes, les ruptures internes se sont multipliées : il est devenu évident à tous les dirigeants qu’ils devaient négocier leur fuite avec Washington avant que le régime rongé à la base ne s’effondre.

Les dirigeants ont adopté un plan économique de libération des prix pour limiter le pouvoir d’achat et ainsi limiter leurs dépenses d’approvisionnement sans risquer de se retrouver avec pénuries susceptibles de déclencher un soulèvement fatal. Mais cela ne permettait que de retarder la chute. Rafsandjani a alors écarté Ali Larijani afin qu’il ne puisse le devancer dans les marchandages avec Washington. Ali Larijani a tenté de revenir en révélant les détails de la corruption des membres influents du CDIR. Un certain Tavakkoli, agent régulateur de Londres au sein du régime, a neutralisé Ali Larijani en discréditant son premier lieutenant Kordan. Puis Londres a aidé Rafsandjani à mettre en scène, grâce à la BBC, une fausse révolution de couleur dirigée par le fidèle Moussavi, pour régénérer le régime divisé et aussi pour duper Washington et l’amener à geler ses sanctions.

Mais le projet a échoué car le peuple, autorisé à manifester, a crié Mort à la république islamique et les centaines de milliers de Pasdaran de Base n’ont pas bougé, apportant de facto leur soutien à un changement de régime. Rafsandjani mis en danger par ce nouvel échec a cédé le pouvoir judiciaire au clan Larijani. Puis il a tenté de parvenir à un gouvernement hybride composé de ses pions et des pions américains, mais le peuple et les dissidents internes n’ont pas suivi. Mais ils ont confirmé leur envie de changement par la célébration de l’anniversaire de Reza shah, le fondateur de l’Iran laïque et moderne. Les hommes d’affaires du régime ont commencé à vendre leurs avoirs et à acheter de l’or et des dollars pour quitter le régime totalement rongé de l’intérieur. Les Larijani et les Chefs Pasdaran ont joué la carte de l’intimidation

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour tenter de passer un deal avec les Américains. Les Chefs Pasdaran (qu’il allait sacrifier) se sont ralliés à Ali Larijani. Ils ont joué la carte de l’intimidation contre Rafsandjani et sa famille, ainsi que contre les candidats à la fuite, mais ils n’ont jamais pu aller très loin par manque de troupes et par peur de déclencher une panique plus forte.


Mais en décembre dernier, alors qu’ils se débattaient à coup d’« annonces de répression exemplaire », Rafsandjani a compris qu’il n’obtiendrait aucune garantie des Américains. Il s’est mis à parler de Réconciliation nationale et son Mouvement Vert a scandé « Mort à la République Islamique ». Il se ralliait au peuple pour obtenir son pardon ! Une forte participation des médias britanniques en persan à ce « mouvement de déviation » laissait supposer que les Britanniques étaient impliqués. Dans leur cas, il ne s’agissait pas d’obtenir le pardon des Iraniens, mais de saborder le régime islamique affaibli afin qu’il ne retombe pas entre les mains des pions Washington (présents en Iran et au sein de l’opposition en exil). Les nantis du régime ont apprécié ce projet, mais pas les Larijani et certains Chefs Pasdaran dont les noms restent associés aux répressions.

Rafsandjani a tenté de déclencher une crise grâce à l’adoption de mesures économiques impopulaires par son pion Ahmadinejad afin de pouvoir entrer en scène au côté du peuple. Les Larijani ont arrêté Mehdi Rafsandjani pour corruption. Jannati, le président du Conseil constitutionnel et complice de cette corruption, a lâché Rafsandjani. Les Britanniques ont tenté d’accélérer le « mouvement de déviation » par le boycott de l’anniversaire de la révolution islamique par le clergé. Rafsandjani a aussi changé de scénario de déviation : l’intégriste Ahmadinejad a été mué en quasi-opposant au système islamique (et le clergé complice de Londres n’a nullement protesté).

Fin février, la situation du régime s’est dégradée suite à l’émergence d’une contestation populaire très forte notamment des attaques contre le régime et ses mosquées à Ispahan. Par ailleurs, le peuple, les Pasdaran de base, mais aussi les mollahs de base ont aussi rejeté la déviation opportuniste de Rafsandjani et ses lieutenants. Puis, les ouvriers ont pris le relais par d’importantes grèves... Dernièrement, Ahmadinejad a également été tabassé par des gens en colère lors d’un voyage présidentiel ! La panique interne a alors explosé.

Rafsandjani a craint que ses lieutenants ne le lâchent ou ne le sacrifient : il a décidé d’intervenir directement en se représentant aux élections avec l’arrière pensée qu’il peut dans ce rôle, négocier directement avec Washington ou dévier d’une manière opportuniste  !


La semaine dernière, Washington qui ne veut pas de cette déviation, ni de négociation (sur cette base), mais une capitulation a tenté de prouver l’impuissance du régime en plastiquant par ses sbires sunnites un mausolée chiite en Syrie et en bombardant par ses alliés Israéliens le dépôt de missiles destinés au Hezbollah. Il entendait intimider les gens du régime, mais non seulement, il n’y a pas eu de manifestations pour le Hezbollah, mais également, il n’y a rien eu pour la défense de la religion. L’affaire a surtout confirmé la rupture du peuple avec le régime et avec l’Islam ! Les dirigeants ont pris conscience de l’ampleur de leur isolement et de leur vulnérabilité. L’affaire a confirmé la nécessité de détenir la présidence pour avoir un accès privilégié à un deal avec Washington !

Peu avant le début des dépôts de candidatures, les Larijani ont commencé le procès de Mehdi, le fils de Rafsandjani. La panique a atteint un niveau monstre au point que les Larijani ont dû arrêter le procès ! Rafsandjani a eu la voie libre pour confirmer sa candidature...


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Cette semaine, tous les dirigeants devaient déposer leur candidature. Rafsandjani s’est effectivement engagé. Aussitôt, tous les autres ont commencé à critiquer ses erreurs passées pour obtenir l’invalidation de sa candidature. Washington l’a aussi mis sous pression pour le forcer à plier. Cette double pression a entraîné ce pilier du régime dans un tourbillon inattendu. il fut le premier surpris. Voici le récit en images d’une semaine exceptionnelle qui a bouleversé le destin politique de Rafsandjani et par ricochet le destin de tous ceux qui attendaient ce bouleversement.


7 - 23.08.2013
Iran : La semaine en images 287
La semaine des vents de force 8 !


En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah pour mettre au pouvoir des activistes islamistes (non cléricaux) chargés de les aider à dominer l’Iran, mais aussi renverser les monarchies arabes mises en place par les Britanniques et s’infiltrer en Asie Centrale. Les Britanniques ont participé à ce projet avec les mollahs pour écarter les pions activistes islamistes de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a tout tenté avec leur soutien (politique et économique) pour neutraliser cette guerre économique. Tout d’abord une politique de crises régionales et de terreur qui a aggravé les sanctions et les envies de dissidence. Puis il a tenté duper Washington et les Iraniens avec une fausse modération (Khatami+Rohani). Ce qui a énervé Washington et entraîné des sanctions plus lourdes et des menaces de frappes qui ont intensifié les ruptures internes du côté des jeunes Pasdaran.

Rafsandjani a alors essayé une fausse révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour améliorer l’image du régime et amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération a échappé à ses organisateurs et a mis en valeur la rupture du peuple et des jeunes Pasdaran, mettant le régime face à sa fragilité. Rafsandjani a alors composé avec son rival interne Larijani pour garder le pouvoir, puis, il a tenté une révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride avec les pions islamistes américains.

Ce projet d’une république islamique revitalisée par la participation de pions américains n’a pas eu aucun succès auprès du peuple et des Pasdaran rebelles. Ils ont plutôt confirmé leur envie de rupture par la célébration publique de l’anniversaire de de Reza Shah, le fondateur de l’Iran Moderne et Laïque. La base a paniqué et s’est mis à vendre ses avoirs pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le régime condamné sans ses Pasdaran. Ce qui affaiblissaient aussi le régime.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet visiblement soufflé par Londres : une déviation en direction du peuple (via un changement de ligne opéré par un prochain président issu de son clan), un plan de ralliement opportuniste au peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le clergé lié à Londres depuis plus de 150 ans n’a pas condamné les échos de déviation. Mais les insolvables qui régime n’ont aimée de choix extrémiste. Le rejet de cette déviation par le peuple et les Pasdaran rebelles et dans le même l’intensification de la contestation populaire ont rendu le projet irréalisable. Mais Rafsandjani qui n’a rien obtenu de Washington, s’est entêté et a même décidé d’accélérer et assurer l’exécution du projet en y participant directement....

Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant la candidature de son pion Rafsandjani pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. En agissant ainsi, les grands du clergé ont aussi rompu avec 150 ans de servilité vis-à-vis de Londres et permis l’émergence d’un nouvel ordre politique chaotique en compagnie des Larijani et les Chefs Pasdaran), mais aussi les acteurs clefs du terrorisme (comme Velayati, Rohani, Pour-mohammadi...), des éléments sécuritaires insolvables ainsi que les intellectuels propagandistes (journalistes, écrivains, cinéastes, acteurs, faux opposants).

Mais au même moment, le régime a à nouveau été confronté à des émeutes de faim dans l’ouest du pays en raison d’une pénurie de pain due à son manque de devises pour importer du blé... Le Bazar a aussi commencé sa grève quasi absolue... La Bourse a chuté assez régulièrement. Les dirigeants de la nouvelle caste ne pouvait pas continuer une politique de bras de fer musclé. On a revu le Mouvement Vert, le seul joker du régime face à toute éventuelle révolte. Jalili ne convenait plus, Rohani le faux modéré est devenu le candidat du régime pour un bras de fer plus mou et en cas d’échec un possible ouverture via une révolution de couleur vers Washington.

Mais ce choix n’a pas plu aux derniers compagnons du régime car on revenait à une politique de pseudo-modération qui n’avait rien résolu. En plus, on flirtait aussi avec la révolution de couleur qui pouvait entraîner la chute du régime. Les nantis du régime et les Chefs Pasdaran (adeptes d’une politique musclée) ont aussi boycotté les élections.

Washington a alors renouvelé son offre de dialogue, mais n’a rien obtenu de Rohani : il a alors appliqué des sanctions très forte le pétrole et son transport maritime. Le régime a manqué de devises ce qui a intensifié les pénuries alimentaires. Par ailleurs, le régime ne put importer du carburant pour produire de d’électricité. Il a tenté de surnager en diminuant les importations. La situation très défavorable a entraîné l’effondrement ou la désertion des dernières forces fidèles au régime. L’isolement grandissant a encouragé les actions contestataires de plus en plus fortes contre régime. On a assisté à plusieurs action hostile, des manifs ouvrières et aussi le refus massif du port du voile avec en prime des agressions collectives contre les miliciens moralisateurs chargés du respect des règles islamiques.

Le régime a vite réalisé qu’il n’avait pas de temps pour son projet de bras de fer mou ! Il ne lui restait que deux options : accepter n’importe quel compromis avec Washington (sans des garanties pour tout le monde) ou la fuite vers un pays tiers hostile à Washington. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention de postes clefs au sein du Gouvernement à venir de Rohani pour être au plus près des marchandages avec Washington ou des accès de fuite. Une lutte s’est engagée entre les clans secondaires de la nouvelle caste en particulier Ali Larijani et les Chefs Pasdaran alors que le régime était confronté à une avalanche de boycotts internes. Rapidement, les partis ont admis la suprématie d’Ali Larijani car il pouvait bloquer tous les ministres via « son Parlement ».


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La semaine dernière, le régime épuisé par ses problèmes, a accéléré la formation d’un gouvernement par l’annonce de la liste des ministres pour démarrer au plus vite ses marchandages avec Washington. De fortes pluies suivies d’importantes inondations ont alors amplifié le mécontentement populaire. Le régime n’a pas accordé de l’aide par manque moyen. La panique interne a refait surface ! Rohani a ressorti de nouveau son joker, le Mouvement Vert qui ne fait pas consensus. La lutte pour l’accès au gouvernement a repris par la remise en cause de la première proposition de Rohani... En fin de la semaine, le boycott absolu de la prière du fin de Ramadan a accentué les paniques.


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Cette semaine, les clans dominants devaient résoudre les dissensions internes par une révision du gouvernement et par de gestes rassurant leurs compagnons. L’absence de manifestations officielles semblait une bonne chose, mais il y a des imprévus terribles qui ont rappelé les faiblesses du régime et entraîné une nouvelle lutte intense pour entrer au Gouvernement de Marchandages et de Fuite. Voici le récit en images d’une semaine de terreur et de divisions extrêmes pour le régime contesté des mollahs.


7 - 26.12.2014
Iran : La semaine en images n°357
Offensives chaotiques contre la peur !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 25.12.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris, dépossédés par les mollahs après la révolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des prétextes ou leaders inédits car ils ne trouvaient pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran.

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... A l’approche de la fin du second Sursis dans le cadre de l’accord de Genève, Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Leur action est devenue confuse.

La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour proposer un apaisement aux mollahs en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en court-circuitant l’offre par la reprise du dialogue via le canal 5+1, puis en proposant un dialogue en direct à Oman...

Après l’échec de ces rencontres, Washington a opté pour une révolution en couleur avec les mollahs, avec l’idée de les recycler en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai de 7 mois au régime islamique aux prétexte de sa bonne coopération ! La bourse a encore chuté car le régime allait encore subir des sanctions ! Le nombre des hauts responsables fidèles a diminué aux manifestation politiques et religieuses. Les prisonniers politiques ont aussi profité de la faiblesse du régime pour commencer une grève de la faim afin d’attirer l’attention de l’ONU à l’occasion de la journée internationale des droits l’homme sur la situation des droits de l’homme en Iran. La crise interne s’est amplifiée.


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La semaine dernière, le régime n’a pu trouver des volontaires pour la manifestation annuelle de la fausse opposition estudiantine, propagande d’une meilleure relève et simulacre de liberté pour la journée internationale des droits l’homme. La contestation ouvrière et celle des prisonniers continuaient. Le régime a tenté de relancer la fausse opposition via Tabarzadi, un vétéran du faux mouvement estudiantin, mais le peuple n’a pas bougé. La crise interne s’est amplifiée.

Washington a alors eu l’idée terrible d’une conférence contre la violence et l’extrémisme organisée par les mollahs pour les recycler en pacifistes fréquentables ! Les responsables, exclus de ce processus diplomatique ont attaqué Rohani. Ce dernier a attaqué tout le monde et la crise interne s’est amplifiée et la bourse de Téhéran a sans doute connu son plus grand crash.


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Cette semaine, le régime avait comme souci de trouver des volontaires pour Arbaeyn, dernière date du deuil es saints martyrs de chiisme et plus tard, la journée de l’unité de l’Université et du Howzeh centre de formation des mollahs) ! Washington a volé au secours du régime en lui proposant un dialogue en direct à Genève ! Les 5+1 ont rejoint le dialogue à venir !

Les mollahs ont opté pour l’escalade, la crise financière s’est amplifiée. La guerre interne pour avoir la priorité de négocier le ralliement à Washington s’est aussi amplifiée. Les nantis ont davantage paniqué et la bourse a continué sa chute...

Voici, le récit en images d’une semaine de clash et crash sous le régime de la peur...


7 - 28.06.2018
Iran : Contestation générale J+5 !

Les Iraniens ne désarment pas ! La France censure leur contre-révolution et reste fidèle à Khomeiny ! Elle fait aussi la promotion de faux opposants du régime avec les experts placés par le régime à Paris ! Ils nient l’hostilité des manifestants au régime.

Voici le point en vidéos depuis lundi soir.




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