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Iran : La semaine en images 287
La semaine des vents de force 8 !

23.08.2013


En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah pour mettre au pouvoir des activistes islamistes (non cléricaux) chargés de les aider à dominer l’Iran, mais aussi renverser les monarchies arabes mises en place par les Britanniques et s’infiltrer en Asie Centrale. Les Britanniques ont participé à ce projet avec les mollahs pour écarter les pions activistes islamistes de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a tout tenté avec leur soutien (politique et économique) pour neutraliser cette guerre économique. Tout d’abord une politique de crises régionales et de terreur qui a aggravé les sanctions et les envies de dissidence. Puis il a tenté duper Washington et les Iraniens avec une fausse modération (Khatami+Rohani). Ce qui a énervé Washington et entraîné des sanctions plus lourdes et des menaces de frappes qui ont intensifié les ruptures internes du côté des jeunes Pasdaran.

Rafsandjani a alors essayé une fausse révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour améliorer l’image du régime et amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération a échappé à ses organisateurs et a mis en valeur la rupture du peuple et des jeunes Pasdaran, mettant le régime face à sa fragilité. Rafsandjani a alors composé avec son rival interne Larijani pour garder le pouvoir, puis, il a tenté une révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride avec les pions islamistes américains.

Ce projet d’une république islamique revitalisée par la participation de pions américains n’a pas eu aucun succès auprès du peuple et des Pasdaran rebelles. Ils ont plutôt confirmé leur envie de rupture par la célébration publique de l’anniversaire de de Reza Shah, le fondateur de l’Iran Moderne et Laïque. La base a paniqué et s’est mis à vendre ses avoirs pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le régime condamné sans ses Pasdaran. Ce qui affaiblissaient aussi le régime.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet visiblement soufflé par Londres : une déviation en direction du peuple (via un changement de ligne opéré par un prochain président issu de son clan), un plan de ralliement opportuniste au peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le clergé lié à Londres depuis plus de 150 ans n’a pas condamné les échos de déviation. Mais les insolvables qui régime n’ont aimée de choix extrémiste. Le rejet de cette déviation par le peuple et les Pasdaran rebelles et dans le même l’intensification de la contestation populaire ont rendu le projet irréalisable. Mais Rafsandjani qui n’a rien obtenu de Washington, s’est entêté et a même décidé d’accélérer et assurer l’exécution du projet en y participant directement....

Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant la candidature de son pion Rafsandjani pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. En agissant ainsi, les grands du clergé ont aussi rompu avec 150 ans de servilité vis-à-vis de Londres et permis l’émergence d’un nouvel ordre politique chaotique en compagnie des Larijani et les Chefs Pasdaran), mais aussi les acteurs clefs du terrorisme (comme Velayati, Rohani, Pour-mohammadi...), des éléments sécuritaires insolvables ainsi que les intellectuels propagandistes (journalistes, écrivains, cinéastes, acteurs, faux opposants).

Mais au même moment, le régime a à nouveau été confronté à des émeutes de faim dans l’ouest du pays en raison d’une pénurie de pain due à son manque de devises pour importer du blé... Le Bazar a aussi commencé sa grève quasi absolue... La Bourse a chuté assez régulièrement. Les dirigeants de la nouvelle caste ne pouvait pas continuer une politique de bras de fer musclé. On a revu le Mouvement Vert, le seul joker du régime face à toute éventuelle révolte. Jalili ne convenait plus, Rohani le faux modéré est devenu le candidat du régime pour un bras de fer plus mou et en cas d’échec un possible ouverture via une révolution de couleur vers Washington.

Mais ce choix n’a pas plu aux derniers compagnons du régime car on revenait à une politique de pseudo-modération qui n’avait rien résolu. En plus, on flirtait aussi avec la révolution de couleur qui pouvait entraîner la chute du régime. Les nantis du régime et les Chefs Pasdaran (adeptes d’une politique musclée) ont aussi boycotté les élections.

Washington a alors renouvelé son offre de dialogue, mais n’a rien obtenu de Rohani : il a alors appliqué des sanctions très forte le pétrole et son transport maritime. Le régime a manqué de devises ce qui a intensifié les pénuries alimentaires. Par ailleurs, le régime ne put importer du carburant pour produire de d’électricité. Il a tenté de surnager en diminuant les importations. La situation très défavorable a entraîné l’effondrement ou la désertion des dernières forces fidèles au régime. L’isolement grandissant a encouragé les actions contestataires de plus en plus fortes contre régime. On a assisté à plusieurs action hostile, des manifs ouvrières et aussi le refus massif du port du voile avec en prime des agressions collectives contre les miliciens moralisateurs chargés du respect des règles islamiques.

Le régime a vite réalisé qu’il n’avait pas de temps pour son projet de bras de fer mou ! Il ne lui restait que deux options : accepter n’importe quel compromis avec Washington (sans des garanties pour tout le monde) ou la fuite vers un pays tiers hostile à Washington. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention de postes clefs au sein du Gouvernement à venir de Rohani pour être au plus près des marchandages avec Washington ou des accès de fuite. Une lutte s’est engagée entre les clans secondaires de la nouvelle caste en particulier Ali Larijani et les Chefs Pasdaran alors que le régime était confronté à une avalanche de boycotts internes. Rapidement, les partis ont admis la suprématie d’Ali Larijani car il pouvait bloquer tous les ministres via « son Parlement ».


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La semaine dernière, le régime épuisé par ses problèmes, a accéléré la formation d’un gouvernement par l’annonce de la liste des ministres pour démarrer au plus vite ses marchandages avec Washington. De fortes pluies suivies d’importantes inondations ont alors amplifié le mécontentement populaire. Le régime n’a pas accordé de l’aide par manque moyen. La panique interne a refait surface ! Rohani a ressorti de nouveau son joker, le Mouvement Vert qui ne fait pas consensus. La lutte pour l’accès au gouvernement a repris par la remise en cause de la première proposition de Rohani... En fin de la semaine, le boycott absolu de la prière du fin de Ramadan a accentué les paniques.


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Cette semaine, les clans dominants devaient résoudre les dissensions internes par une révision du gouvernement et par de gestes rassurant leurs compagnons. L’absence de manifestations officielles semblait une bonne chose, mais il y a des imprévus terribles qui ont rappelé les faiblesses du régime et entraîné une nouvelle lutte intense pour entrer au Gouvernement de Marchandages et de Fuite. Voici le récit en images d’une semaine de terreur et de divisions extrêmes pour le régime contesté des mollahs.



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La semaine dernière, sur un fond de faillites économiques de toutes sortes de pénuries dues aux sanctions et à la volonté du régime de préserver ses dernières réserves de devises sans cesse en baisse à l’importation de Kérosène pour maintenir un minimum de production de l’électricité nécessaire à sa survie, de grands intempéries se sont abattu sur l’Iran, toutes les régions du centre et du sud-Est ont été plongées sous les eaux en crue. Le régime et ses dirigeants ont dissimulé l’info pour ne pas envoyer de secours afin de préserver leurs dernières réserves à l’importation de Kérosène et la production de l’électricité nécessaire à leur survie.

Rohani (le nouveaux capitaine du régime) n’a eu aucun mot pour les victimes et n’est pas allé à leur rencontre sur le terrain, mais il a vite annoncé la formation de son gouvernement avec 20 jours d’avance sur le programme pour permettre au régime et ses hauts responsables le début de leurs négociations avec Washington pour une fuite en toute sécurité avant que le peuple n’explose. Le clergé et les Larijani s’étaient partagés les postes clefs. La quasi majorité des Chefs Pasdaran qui ont des dossiers criminels très chargés et ne servent plus à rien au régime ont été exclus de ce Gouvernement de Raison et d’Espoir (marchandage et fuite sécurisée). Avec d’autres exclus, ils ont commencé à remettre en cause des ministres clefs, pour excéder Rohani et obtenir une place dans son Gouvernement et bénéficier des garanties négociées.

Les compagnons du régime, agents sécuritaires et responsables insolvables aux yeux du peuple, n’ont pas apprécié le manque d’intérêt pour leur sort.

A la fin de la semaine dernière, Vendredi 9 Août 2013 (18 Mordad 1392), les compagnons et les cerbères déçus avaient marqué leur désaveu en boycottant comme le peuple les grandes prières collectives et publiques de la fin du Ramadan dans leurs villes. Les 300 agents sécuritaires, basés à Téhéran, qui sont les derniers manifestants officiels du régime et les derniers défenseurs des dirigeants, avaient montré leur désaveu par le boycott le même jour de la rencontre annuelle des responsables et les ambassadeurs de pays islamiques avec le Guide, le symbole spirituelle du régime.

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Nous avions vu la terreur dans les yeux du Guide malgré la disposition de deux rangées de barrière de sécurité. On avait aussi vu la colère et le désespoir dans les regards de Rohani et le frères Larijani assis aux côtés du Guide.

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La journée de vendredi 9 Août 2013 (18 Mordad 1392), s’est terminée plus terriblement pour ces 4 et tous les autres responsables du régime car dans l’après-midi, un milicien moralisateur a été massacré à coup de couteaux par un groupe de jeunes dans un parc de Shiraz (une importante ville du centre du pays qui est à la pointe des contestations anti-régime) devant des centaines de gens sans que personne ne lève le doit pour l’aider ! La police a encore une fois été passive et complice du peuple car on n’a vu à ce moment ni par la suite aucun chasse à l’homme pour intercepter les jeunes en question ! La contestation entrait dans une nouvelle phase bien inquiétante pour le régime et ses dirigeants isolés.

Samedi 10 Août 2013 (19 Mordad 1392), il n’y a eu aucune annonce ou cérémonie pour le milicien moralisateur victime de sa fidélité au régime islamique. Les responsables avaient peur de révéler leur si grande vulnérabilité.

Rafsandjani, ex-patron du régime, qui voit son salut dans une déviation opportuniste en direction du peuple a alors révélé via le site Bahar (Printemps), le média fondé sous Ahmadinejad pour ce plan, qu’un jeune kurde, arrêté pour un vol de moto, avait craqué et s’était pendu avec ses lacets lors de son incarcération à la maison d’arrêt de Miâneh. Etant donné que l’on imagine mal une pendaison avec des lacets, l’annonce laissait supposer un meurtre et semblait avoir été rédigé pour enflammer l’Ouest du pays en même temps que le centre contestataire et le sud-est sinistré et en révolte par manque de secours de la part du régime.

Le régime conscient du risque a annoncé la distribution de 1200 tentes et 4200 couvertures dans les 167 villes des 5 régions inondées. Mais cette aide tardive et non authentifiée par aucune image était très insuffisante pour apaiser les tensions et les peurs de révolte. Les dirigeants exclus du Gouvernement de marchandages avec Washington ont repris leurs attaques contre les ministres choisis par Rohani en les accusant de sympathie pour des projets déviationnistes (de Rafsandjani) pour empêcher Ali Larijani, le chef du Parlement, d’entériner dans son propre intérêt le choix par une vote de confiance par la trentaine de députés encore fidèles au régime et présents au Parlement. Ali Larijani n’a rien dit car le Gouvernement a été formé selon ses attentes. On a alors assisté à un fait inattendu, les députés, également exclus du gouvernement donc des marchandages ont aussi rejoint la fronde en critiquant contre l’intérêt de leur chef les ministres fragilisés par les attaques.

Les Pasdaran en lutte pour entrer au Gouvernement ont aussi évoqué via Saffaf News, le média de leur candidat présidentiel Ghalibaf, la réouverture des dossiers de corruption d’Ahmadinejad pour l’encourager à cesser d’aider Rafsandjani à saboter le régime dans son intérêt et celui de Britanniques.

Encore une fois, face à un risque de soulèvement, les dirigeants en panique se battaient les contre les autres pour accéder aux canots de sauvetage sans se soucier du sort de leurs subalternes. Ce qui devait entraîner une nouvelle crise de confiance avec une nouvelle ruée vers l’or et le dollar. L’empressement du régime à annoncer la baisse de ces 2 produits financiers a confirmé qu’il avait un souci de ce côté !

Rohani pouvait également obtenir la confiance du Parlement pour entamer les marchandages avec Washington. Londres devait empêcher la rencontre. Le Times a annoncé qu’un responsable de Zimbabwe lui avait révélé une demande d’achat d’uranium de la part du régime à ce pays. Londres entendait non seulement d’empêcher la rencontre, mais de précipiter la chute du régime agonisant en engageant Washington à augmenter ses sanctions. Washington a ignoré la révélation britannique. Londres a surenchéri en annonçant à nouveau dans le Telegraph que avait désormais une base de missile balistique visant les centre d’intérêt régionaux de Washington. Mais l’Etat américain n’a fait aucun commentaire.

La panique des dirigeants s’est amplifiée car Londres n’abandonnait pas la partie et semblait décider à provoquer leur chute. La Russie qui veut avoir les mollahs pleinement dans son camp a alors fait miroiter une possible livraison de la centrale nucléaire de Bouchehr (qui peut mettre fin à la pénurie d’électricité). Mais les dirigeants du régime n’ont rien répondu à la demande implicite russe confirmant leur désir de trouver un deal avec Washington.

Un grand signe de crise interne et de panique de la caste dirigeante a été l’absence de toute sortie publique de ses membres. Les dirigeants sont restés invisibles, terrés dans leur bunker. La journée n’a été marquée par aucun événement et de fait, nous n’avons pu trouver aucune photo à vous présenter (pour cette journée de 19 Mordad) : la capture de la liste des photos de l’agence Mehr passe du 18 (۱۸) à 20 (۲۰) Mordad (مرداد).

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Dimanche 11 Août 2013 (20 Mordad 1392), au sud ouest, plusieurs hectares de forêt ont brulé faute d’eau dans les tuyaux, le régime l’ayant coupé au prétexte de pénurie d’eau pour réserver l’eau à la production d’électricité. Dans le même temps, dans ce pays que les mollahs affirment comme souffrant de graves pénuries d’eau, de nouvelles pluies ont fait monté le niveaux des eaux inondées !

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Les gens exclus du gouvernement ont intensifié leurs critiques contre la composition du gouvernement Rohani en précisant que l’un des ministres avaient été arrêté lors du soulèvement de l’été 2009 (précisons comme prisonniers officiels du mouvement Vert et non comme partisans de la contre-révolution). Des parlementaires étaient partis prenantes dans ces attaques contre l’avis de Larijani qui restait silencieux. L’autorité d’Ali Larijani était de facto contestée.

Dans le cadre de cette campagne de dénigrement, le ministre de pétrole de Rohani a également été vivement critiqué. Un haut responsable du la compagnie nationale du pétrole iranien (NIOC) a révélé que sous le Shah le pétrole était géré par une petite équipe de connaisseurs réunies dans un petit immeuble à deux étages (appelé R+1), mais après la révolution, Zanganeh, le ministre de pétrole choisi par Rohani, avait développé des circuits parallèles ; installés dans des centaines d’immeubles, pour alimenter les fils de mollahs du réseau de Rafsandjani, ce qui avait ruiné la NIOC et faisait regretter le temps béni de la « R+1 ». La critique sans doute téléguidée par une des factions du régime faisait surtout regretter à tout le monde la révolution et la perte du régime serviable des Pahlavi !

Le régime déjà dépassé avant ces catastrophes a cru que la situation pouvait basculer (même si cela n’arrive pas, le régime y croit) : le Mouvement Vert a été relancé par l’intermédiaire d’une manifestation soi-disant populaire contre la pollution de l’usine de traitement de plomb des Pasdaran située à Zandjan (390,000 habitants eq. de Toulouse).

La caste dirigeante désignait au passage les chefs Pasdaran (qui contestent son gouvernement) comme des pollueurs. Et dans le même temps, le régime oeuvrait pour diaboliser les Pasdaran de base qui sont devenus rebelles et le combattent sur le terrain aux côtés du peuple afin que ce groupe ne parvienne pas à s’allier au peuple et constituer un bloc capable de l’anéantir. Les médias verts ont parlé d’une manifestation gigantesque paralysant le trafic de la grande ville de Zandjan pour convaincre le peuple de bouger.

Mais les Chefs Pasdaran ont couvert la manifestation pour montrer qu’il s’agissait d’une intox. Le régime n’avait pu réunir qu’une petite centaine de personnes et avait perturber le trafic sur seulement une avenue de la ville.

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La guerre battait son plein entre les clans du pouvoir ! Une annonce du baisse du dollar à ce moment critique a laissé supposer que la panique avait encore gagné les serviteurs de base, de plus en plis déçus par le manque de courage de leurs chefs.

Rafsandjani exclu du jeu par la nouvelle caste et par ailleurs incapable de faire sa déviation opportuniste en direction du peuple, a affirmé que la modération prônée par Rohani devait certainement passer par une capitulation pour éviter une situation pire. Il a cité en référence la calice de poison avalée par Khomeiny en acceptant la fin de la guerre Iran-Irak pour éviter l’explosion sociale ! Rafsandjani encourageait la capitulation pour créer un courant en ce sens afin d’entrer dans les bonnes grâces de Washington et obtenir de manière prioritaire de bonnes garanties de sécurité de leur part.

Mais cela pouvait aussi paniquer davantage les derniers défenseurs insolvables du régime et entraîner le chaos nécessaire à Rafsandjani pour couper de manière opportuniste avec le régime. Il Face à ce risque, Rohani a informé les médias qu’il avait demandé à son ministre de Justice, le tortionnaire pour-Mohammadi, de prendre les mesures nécessaires pour libérer les prisonniers politiques, c-à-d, les divers agents de la fausse opposition interne, pour concurrence Rafsandjani qui commençait à jouer encore avec le feu !

Les Chefs Pasdaran, qui sont exclus du jeu et ne peuvent obtenir aucune garantie de sécurité en cas d’une capitulation ou un changement de régime via le Mouvement Vert devaient intimider le peuple afin qu’il ne profite pas de ces situations pour investir les rues et déposséder le régime de son autorité publique.

Mais en l’absence de troupes fidèles (et sans doute dans la peur d’exposer les rares derniers fidèles à une nouvelle et plus déprimante frappe des opposants- vraisemblablement dles Pasdaran rebelles-), les Chefs Pasdaran ont opté pour de l’événementiel en annonçant le démantèlement d’un grand réseau de distribution de paraboles dans l’ouest du pays, avec l’arrestation des chefs, la saisie de leur base de données de clients, la prise de milliers d’équipements et la capacité de supprimer des équipements déjà vendus et déployés, insinuant l’existence d’importantes troupes actives et un grand nombre de mouchards infiltrés parmi le peuple. Mais ils n’ont publié aucune photo des équipements saisies ou des paraboles à démonter ! Les gens de l’ouest du pays n’ont également signalé aucun mouvement contre leurs paraboles.

Les Pasdaran ont alors annoncé un grand coup de filet à Téhéran pour l’arrestation de 500 SDF et 50 dealers pour insinuer la fidélité d’un grand nombre miliciens actifs à Téhéran. Il s’agissait évidement d’une pure propagande d’intimidation car sur les images qu’ils ont mises à la disposition des médias, on a vu une petite trentaine de toxicos défoncés qui n’avaient pas la force de fuir, par ailleurs, encadrés par quelques appelés et non par des miliciens aguerris susceptibles de défendre le régime en cas de grabuge. Les efforts des Chefs Pasdaran pour intimider le peuple ont surtout mis en évidence leur isolement et en conséquence la vulnérabilité du régime.

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En conclusion de cette journée, le régime était dépassé par les problèmes aggravés par les intempéries et l’assassinat de l’un de ses derniers miliciens. Il était incapable de relancer la fausse opposition officielle pour retarder la chute en cas d’un soulèvement qu’il croit très possible. Ses responsables intermédiaires étaient en guerre pour faire partie du gouvernement de marchandages avec Washington. Son capitaine, Rohani, a alors annoncé le démarrage du l’examen par des dossiers des ministres par le Parlement dès le lendemain à 8h du matin. Pour marquer le coup et focaliser les attentions sur ce sujet et non les problèmes graves qui l’assaillaient, Rohani a également annoncée la nomination d’un vice-président Femme !

Les Etats Occidentaux comme la France, parrains de la révolution islamique, ont repris à l’infini cette dernière information dans leurs médias majoritairement publiquement sponsorisés tout en oubliant l’ulta-intégrisme de cette femme pour ne pas parler du régime, de ses problèmes, du mécontentement et de la contestation populaires afin que leurs citoyens ne soient pas informés et ne prennent pas partie pour leur peuple iranien à ce moment critique pour ce régime qui brade le pays dans leurs intérêts.

Lundi 12 Août 2013 (21 Mordad 1392), le programme d’examen des ministres a été bousculé par de nouveaux problèmes graves : on a signalé des cas de choléra et de malaria dans les zones inondées et abandonnées par le régime (et ses amis européens).

Par ailleurs, de nouveaux cas inondations ont été signalés près de Téhéran !

Enfin, les habitants de la région d’Arasbâran, victimes d’un très grand séisme il y a exactement un an, ont commencé à hurler qu’ils n’avaient toujours par reçu les secours promis par le régime !

Il y avait une extension des zones à risque ! La panique interne est montée en flèche !

Hajjarian, le concepteur des services secrets recyclé en super-démocrate par Rafsandjani, qui peut être poursuivi pour de nombreux crimes, a penché en faveur de la capitulation !

A l’inverse, le député Alla-eddin Boroudjerdi, le dernier pion de Rafsandjani au Parlement, chargé de la commission des affaires étrangères, a tenté de rapprocher de Rohani qui était sur le point de raffermir sa base avec l’examen express des ministres critiqués. C’est pourquoi Boroudjerdi a accordé une interview à l’agence Mehr favorable aux Larijani pour critiquer le bilan diplomatique Ahmadinejad (pion de Rafsandjani). Mais dans l’exercice, Broudjerdi a révélé que le régime n’avait plus d’ambassadeurs dans plus de 50 pays du monde, autrement dit plus de 50 ambassadeurs du régime avaient discrètement quitté le navire en perdition et le régime ne trouvait pas de remplaçant parmi son personnel. Or, le personnel diplomatique du régime est exclusivement issu des services secrets du régime. Pour cacher de début de cette rupture potentiellement fatale, le régime avait d’ailleurs attribué ces départs à une sympathie pour sa fausse opposition le Mouvement Vert en créant Mouvement fantomatique des Ambassades Vertes qui n’a jamais pu dépasser les 3 membres fondateurs. Là, Boroudjerdi, dans son empressement à se montrer prêt à servir les nouveaux maîtres du régime, venait de révéler que les ruptures avaient persisté puisque le régime n’avaient trouvé de remplaçants aux agents défaillants. Boroudjerdi avait dans ses confidences révélé une vague de désertion immense dans les services secrets et l’effondrement du système immunitaire du régime !

Les Pasdaran, ridiculisés par cette révélation sur leur impuissance (ce qui explique leur sous-présentation dans le Gouvernement Rohani) devaient s’affirmer par une geste autoritaire fort ! Mais on n’a rien vu venir !

La situation était propice à toutes sortes de confidences, de dérapages, du surenchères ou de ratages susceptibles de révéler les divisions et les tares du régime... Rohani est arrivé à l’Assemblée et a déréglé le programme des intervention avec l’accord d’Ali Larijani pour un discours diffusé en direct à la télévision défendant tous ses ministres, en particulier Zanganeh, afin d’écourter l’examen et clore les dissonances par une vote de confiance dans les plus brefs délais !

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Après le discours de Rohani, un mollah député sans réputation a demandé la parole. Il s’est lancé dans un éloge appuyé à Rohani avant de critiquer (au 9e minte du discours) le choix des ministres issus du clan Rafsandjani en particulier Zanganeh (au pétrole) expliquant son choix par le « refus du retour des corrompus des fils voleurs comme Mehdi Hashemi » (Rafsandjani). Larijani pouvait à tout moment lui couper la parole pour usage de propos calomnieux, il a laissé faire ! Rohani n’a cessé de sourire ou même rire aux éclats aux bons mots du député qui insultait son ex-mentor Rafsandjani et l’accusait de corruption et de détournement des fonds publics, un crime passible de peine capitale dans ce régime de voleurs ! Les médias du régime pouvaient censurer le discours, mais l’ont diffusé et rediffusé sans cesse ! Rafsandjani n’a rien répondu car il y a vu un acte délibéré pour sa diffamation et sa mise à mort s’il continuait à perturber les affaires de la caste dirigeante et de ses capitaines Rohani ou Larijani en parlant de la nécessité de capituler pour les doubler ou pour provoquer la crise de panique nécessaire à sa déviation.

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Ce discours -mis en scène devant les caméras pour montrer la supériorité de la nouvelle caste sur Rafsandjani – a été une occasion pour nous de constater l’effondrement du nombre des députés car si le régime avait fait allumer l’écran personnel pour chaque député, de nombreux sièges étaient vides. Pour déterminer le nombre des personnes présentes devant ces 350 écrans allumés, nous avons extrait les images de la salle et avons encadré des sièges occupés sur la première image et sommes parvenus à un total de moins d’une quarantaine de personnes. Sur la seconde image, on retrouve à peu près le même nombre mais dans une disposition différente pour perturber les observateurs.

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Enfin, dernier point lié à ce discours, Zanganeh, le choix du régime pour la gestion du pétrole ou plutôt le contournement des sanctions pétrolières, n’a même pas daigné répondre à son contradicteur, il a filé à la Chambre de Commerce Iranienne, qualifiée du vrai Parlement d’Iran car elle abrite les hommes d’affaires des divers clans qui régissent le régime islamique. C’est là qu’il a répondu aux questions car elles étaient posées par ceux qui comptent. Il n’est pas certain qu’il ait réussi à les rassurer car la CCI ne lui a pas ouvertement apporté son soutien.

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En fin de journée, le milicien en chef Râdân chargé de l’anti-émeute a tenté de restaurer l’image des Pasdaran en annonçant le déploiement de plus de caméras pour empêcher le refus du port du voile ! Visiblement, il n’avait rien trouver pour surpasser la révélation de la rupture des meilleurs éléments de cette milice et tentait de se rattraper sur la perte non moins importante d’un milicien de base sous les coups de couteaux de quelques jeunes ! Il aurait mieux valu que le milicien Râdân se taise car en parlant de caméras comme seule réponse aux défis qui lui sont posés, il a tacitement avoué que la milice des Pasdaran n’étaient plus rien et était désormais condamné à se planquer !

En conclusion de cette journée, la tension interne était montée d’un cran suite à la poursuite des intempéries et l’apparition de maladies graves. Les langues s’étaient déliées révélant par erreur la vérité de l’effondrement interne du régime. Rohani avait précipité l’examen du gouvernement pour pouvoir enfin marchander avec Washington. Il avait aussi mouché Rafsandjani pour éliminer ses ingérences, mais il ne parvenait pas à gérer les Chefs Pasdaran qui n’ont plus de capacité de nuisance et sont devenus ingérables en raison de leur envie pragmatiquement irréalisable de faire partie des marchandages !

Le problème ne pouvait que subsister. Rohani devait sans doute les assommer comme dans le cas de Rafsandjani alors qu’il doit les préserver comme alliés pour qu’ils l’aident à sécuriser le régime dans les limites de leur possibilité face à la contestation devenue violente et vouée à une escalade plus meurtrière.

Mardi 13 Août 2013 (22 Mordad 1392), la situation météo s’est aggravée à 11 départements ! A Zahedan, la prison centrale a été inondée piégeant les prisonniers, créant une situation extrême car le régime manque d’agents de terrain ! Le régime a annoncé une belle tendance à la baisse du dollar, signe qu’il s’attendait au contraire à une journée houleuse sur les marchés noirs du Bazar !

Normalement dans ce genre de cas, le régime prend pour cible le Bazar (en l’incendiant par exemple) pour le vider et bloquer les achats de dollars ou devises. Cette fois, le Bazar a été perturbé voire choqué par le meurtre d’un grand marchand de tapis devant son automobile près du Bazar alors qu’il n’y avait rien à faire, le secteur étant en grève. Il y avait de l’escalade meurtrière aussi du côté de la caste dirigeante ou des Pasdaran qui s’attendent à une escalade de la contestation.

Le pouvoir en recul et agonisant entendait utiliser tous les moyens à sa disposition pour terroriser ses adversaires dans l’espoir de les forcer à plier. La caste dirigeante était désespérée. Sa stratégie pouvait aggraver la situation et accélérer l’escalade de la contestation.

Washington qui ne veut pas la chute du régime, mais son maintien (sous son influence), devait augmenter sa pression forcer pour ses dirigeants à plier. Le sénat américain a déclaré qu’il accordait deux mois au régime pour négocier (capituler) ou sinon, il allait voter l’application de sa dernière sanction en projet destinée à anéantir la capacité d’exportation pétrolière du régime en 12 mois.

Cet ultimatum avec un délai de 8 mois n’a pas frappé Rohani qui est dans des échéances plus courtes. Il n’a rien répondu d’autant que la capacité d’exportation du régime est déjà anéantie, mais il vivote parce que Washington autorise ces alliés, la Corée du Sud, le Japon ou l’Inde contourner ses sanctions pour éviter la chute des mollahs qui sera synonyme de la perte de toute possibilité d’un autre régime islamique utile aux intérêts américains en Iran. De plus, l’adoption par le Sénat est une étape préliminaire dans le processus de l’application des sanctions. Rohani a estimé que Washington n’avait rien dans son jeu !

Mais il a eu tort car Washington n’avait pas exprimé une vraie menace contre le régime : en fait, l’Etat américain s’était invité dans la crise pour attiser les craintes et les tensions existantes et amener la caste actuelle à plier de peur d’une implosion accélérée du régime qu’il préside. Téhéran a compris son erreur quand Washington a dans la foulé interdit à ses universités d’inscrire les étudiants Iraniens dans secteurs de pointe, le seuls qui recevoient un visa iranien, interdisant de facto aux gens du régime la capacité de sauver leur progéniture en les expédiant vers les Etats-Unis ! Le régime a caché cette info susceptible d’enflammer le désespoir de ses compagnons paniqués.

Londres qui entend renverser le régime islamique qui lui échappe s’est aussi invité dans le jeu en révélant via la BBC online cette interdiction d’inscription empêchant les gens du régime à sauver leurs enfants pour attiser la panique et la crise existante !

La guerre interne pour l’accès au gouvernement de marchandage avec Washington est devenue plus féroce ! Les exclus (Pasdaran ou députés) ont remis en cause Zarif (ci-dessous au centre) pour avoir eu des contacts avec Soros quand Rafsandjani cherchait une entente avec Washington.

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D’autres ont remis en cause la fidélité de Rohani lui-mêrme vis-à-vis du régime en rapportant avec moult détails que lors d’une rencontre électorale privée, il n’avait pas dénoncé avec vigueur un proche affirmant que le problème provenait du Guide (le symbole du régime). Sous l’effet de la petite pression de Washington et la piqûre de rappel de Londres, la guerre interne a atteint un niveau critique : la caste pouvait être débordée par les cadres grillés qu’il avait sacrifiés !

Pour la caste dirigeante, cette situation accablante résultait de l’indiscrétion de Londres ! Le ministère des affaires étrangères de la république islamique d’Iran a organisé une conférence de presse pour affirmer qu’il n’y aura aune amélioration dans ses relations avec la Grande-Bretagne tant que ce pays continuerait ses actions hostiles !

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En parallèle, le régime a rappelé la livraison de la Centrale de Bouchehr pour rassurer ses compagnons qu’il pourrait sous peu bénéficier de l’électricité atomique et consacrer alors ses réserves à la satisfaction des besoins en pain et en médicaments pour réduire les risques contre leur survie commune et espérer même parvenir à une entente cordiale avec Washington. La Russie utilisée en bouclier anti-américain sans aucun geste d’amitié au retour n’a pas confirmé cette livraison et tout porte à croire qu’elle refusera encore la livraison car son objectif n’est pas aidé le régime à trouver une base d’entente avec Washington !

Enfin, le régime, épuisé par sa crise (économico-sécuritaire) et ses manoeuvres ratées et par ailleurs bien incertain de réussir à s’en tirer avec la fronde interne, devait détourner les attentions occidentale : il a abreuvé l’Occident qui n’est pas difficile sur la qualité d’information avec l’affaire de la belle fille qui voulait servir le régime immonde des mollahs, mais a été « recalée car elle était trop belle ! »

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En vérifiant on a compris que le régime avait cette affaire il y a deux mois au niveau de la ville de Ghazwin pour intéresser le peuple aux élections municipales qui n’intéressait personne. Mais l’affaire n’avait pas stimulé les gens et elle avait été abandonnée rapidement. Là, le régime était tellement perturbé, si dépourvu de cadres pensants, qu’il n’avait même pas pu inventer une nouvelle diversion ! Terrible pour un régime qui carbure à l’intox !

Mercredi 14 Août 2013 (23 Mordad 1392), alors que le régime était très divisé et sa direction ne trouvait pas ses marques, l’inondation est devenue plus forte dans le sud est du pays !

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Le pouvoir judiciaire donc le clan d’Ali Larijani a tenté de rétablir l’autorité du régime par la terreur en annonçant la pendaison collective de 6 jeunes à Khouzestan, une région politiquement difficile et située relativement pas très loin des zones inondées.

Le même jour, le régime a annoncé une importante hausse de consommation d’essence, ce qui n’est guère possible vu l’état de faillite économique du pays. Le régime a parlé de cette hausse de consommation dans l’optique de monter les prix pour réduire encore plus la consommation afin de pouvoir diminuer l’importation d’essence pour privilégier celle du kérosène indispensable pour la production de l’électricité. On a alors deviné que le régime avait peut-être été informé d’un nouveau report russe pour la livraison annoncée de Bouchehr.

Conscient que ses compagnons auront ce réflex de commenter les infos à l’envers et par déduction logique, le régime a tenté de les rassurer en annonçant via la presse une possible hausse dans les échanges avec l’Inde, allié de Washington, pour rappeler l’autorisation tacite des Etats-Unis à propos de ces échanges donc l’intérêt de ce pays à sauvegarder le modèle islamique en Iran. Mais l’annonce a été confuse quant aux chiffres diffusés par la presse car on y apprenait que le régime avait gagné officiellement 2,94 milliards de dollars avec l’Inde au lieu de 11 milliards dollars qui avaient été annoncés auparavant, ce qui rappelait la sale habitude du régime d’annoncer un prix élevé pour les infos étrangères et et pour plaire à sa base tout en pratiquant en cachette des prix bas car il ne trouve pas de bons clients ou pour acheter la protection diplomatiques de ses clients !

Le régime avait gaffé, il devait changer de sujet pour échapper à des implications qu’il ne pouvait expliquer. Il devait rester dans les bonnes nouvelles économiques : il a annoncé que les pensions de retraites des 80,000 métallos retraités pourrait être payé, ce qui en substance laissaient supposer que ces gens n’étaient pas payés depuis des mollahs !

Dans la foulée, un délégué ouvrier de la région de Rezayieh (auj Ourmieh) a annoncé que 70% des activités du village industriel de sa ville étaient totalement en panne ! L’annonce confirmait la difficulté du régime et sa propension à cacher ses faillites. La guerre interne pour l’accès au gouvernement de marchandages et de fuite s’intensifia et Rohani a paru bien excédé par la résistance des exclus.

Encore une fois, tout allait de travers ! Craignant un dérapage verbal susceptible de mettre en évidence ses divisions et d’encourager une action hostile, l’équipe de Rohani a encore essayé de relancer le Mouvement Vert. Cette fois par une lettre ouverte de Karroubi dénonçant sa détention illégale dans un immle démantèlement euble des services secrets du régime, mais le peuple n’a pas bougé. Le régime a alors annoncé la victoire du peuple de Zandjan contre l’usine de plomb des Pasdaran pour provoquer une manifestation spontanée de joie, mais encore une fois, le peuple n’y a pas cru. En somme, le régime ne pouvait pas relancer sa fausse opposition faute de partisans populaires ou encore par manque d’animateurs ! Rohani ne pouvait qu’intensifier ses efforts pour réussir à bouger la masse, il pouvait aller trop loin et mettre tout le système en péril !

Les Chefs Pasdaran qui sont très menacés en tant de force finissante ont réuni la presse pour annoncer et montrer le démantèlement d’un grand réseau de distribution de paraboles à Téhéran avec l’arrestation de 107 trafiquants et la saisie de leurs carnets de clients ainsi que la prise de 16,400 décodeurs et plus de 11,000 paraboles fixes ou motorisés (réservés au plus nantis). Mais on n’a pas vu les 107 trafiquants ou les matériels saisis. Les Pasdaran n’ont montré qu’une dizaine de paraboles et un peu moins de 1000 boitiers d’un décodeur très bon marché le Star-X mini HD qui n’est pas interdit de vente en Iran et que l’on peut même trouver sur le net Iranien à moins de 25 dollars. Les Pasdaran ont encore une fois montré qu’ils n’étaient pas à la hauteur du tempête qui attend le régime.

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Le même jour, le régime devait démarrer le Festival de la musique de la résistance islamique sur le tombeau du fondateur du régime et sous l’égide de l’(ex-)ministre de la culture et de l’orientation (encore en fonction et par ailleurs très serviable avec Rohani pour échapper à la purge). Aucun des nombreux musiciens qu’il a nourris depuis 34 ans n’a été présent. Il n’a même pas pu dénicher quelques figurants. Le ministre a dû discourir rapidement devant une petite dizaine de pauvres gens présents sur place avant de repartir très énervé.

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En résumé, le régime était plus isolé que jamais, boycotté sur le terrain et contesté parmi ses miliciens et et ses derniers députés... Son capitaine Rohani ne générait rien et en plus, il ne parvenait, pas malgré un surenchère d’effets, à relancer la fausse opposition, le Mouvement Vert. Enfin, la direction de Pasdaran qui devra gérer le peuple pour éviter son débordement du cadre de la fausse opposition ne montrait aucune capacité à contenir le peuple par la force ou par de simples annonces intimidantes comme en juin 2009. Le pouvoir pouvait basculer en cas d’un faux pas. Le pouvoir judiciaire contrôlé le frère d’Ali Larijani a alors brièvement rouvert le dossier de Palizdar un pion d’Ali Larijani qui en 2008 avait révélé la corruption de Rafsandjani et ses appuis au sein du clergé pour lui permettre de les renverser et prendre leur place. Avec la petite réouverture-fermeture de ce dossier de corruption des membres du clergé qui dominent la caste, nous avons eu la nette impression qu’Ali Larijani laissaient entrevoir que s’ils n’arrivaient pas à réussir via leur capitaine Rohani les sacrifier pour prendre la direction des affaires ! De fait, Rohani devait réussir à prendre le contrôle du jeu. La guerre interne était plus intense que jamais.

Jeudi 15 Août 2013 (24 Mordad 1392), alors que les dirigeants se déchiraient la situation du pays s’est encore aggravée tout d’abord avec un séisme d’une amplitude moyenne dans la zone inondée !

Le même jour, dans le cadre de la célébration à venir de la fin de la guerre Iran-Irak, le régime a annoncé un échange des restes de 92 martyrs (soldats morts) pendant les combats. Il espérait rassembler les familles des victimes ou quelques vétérans de la guerre pour combler l’absence de ses jeunes serviteurs musclés à ses côtés à Téhéran. Mais le peuple et ses vétérans qui connaissent ses rues ont majoritairement boycotté l’opération. Au lieu de 500 personnes, le régime n’a eu que quelques femmes voilée et seulement un seul vétéran à ses côtés.

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Le même jour, le régime a annoncé la clôture de l’olympiade internationale Math-Chimie en cours à Shiraz dont il n’avait guère parlé ! En regardant les images, nous n’avons vu aucun lycéen iranien : personne n’avait voulu y aller même pour gagner un prix et quelques sous ! Les jeunes étaient pleinement dans la contestation !

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Le régime désavoué et esseulé a parlé du succès fou de ses camps de vacances pour les jeunes miliciens et la nécessité d’un budget de 500 milliards de tomans ou 125 millions de dollars pour leur développement afin d’insinuer qu’il avait pu acheter les jeunes démunis par des loisir à gogo, mais il fallait illustrer son annonce et les images n’ont pas été conformes à l’annonce. On n’a pas des dizaines de reportages sur des dizaines de centre de vacances, mais seulement un site doté d’une piscine réunissant une vingtaine de jeunes sur une quarantaine de participants !

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Le régime avait des problèmes à gogo, il était très divisé et ne trouvait aucun ami même en payant ! Il était réellement en difficulté, très vulnérable à toute contestation organisée. La guerre interne pour l’accès au gouvernement de Raison et Espoir (marchandages et de fuite) s’est amplifiée avec de nouvelles attaques des médias des Chefs Pasdaran contre le ministre du pétrole Zanganeh, afin d’excéder Rohani et le forcer à un remaniement leur accordant une plus grande place dans le gouvernement pour pouvoir obtenir une meilleure part des garanties de sécurité négociées avec Washington.

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On a alors assisté à un fait inattendu. Zanganeh, le choix Rohani, a pris la parole à l’assemblée pour affirmer que la compagnie pétrolière Oriental Kish appartenant à Rafsandjani et accusée de corruption était très liée aux Pasdaran, autrement dit que les Pasdaran avaient été les complices des détournement de fond de Rafsandjani (ce qui est d’ailleurs vraie) !

Rohani a ainsi mouché les Pasdaran, comme deux jours plus tôt il avait mouché Rafsandjani ! Rohani a aussi devancé Larijani en dégainant une accusation avant lui et dans l’enceinte de son domaine pour montrer qu’il n’était pas le seul à pouvoir menacer les autres et pouvait lui-même se retrouver assis à la tête du Parlement accusé de corruption par un discours inattendu d’un ministre ou d’un député. Rohani qui ne contrôlait rien et pouvait perdre son poste de capitaine de la nouvelle caste, perdre l’accès aux garanties de sécurité et aussi faire perdre le contrôle de la caste à ses chefs du clergé a réussi à inverser les vapeurs pour se poser en patron des jeux internes et offrir aussi à ses chefs du clergé une position plus forte au sein de la nouvelle caste dirigeante pour dominer le jeu et tenir tête aussi bien aux chefs Pasdaran (qui ne sont plus bons à rien) qu’à Larijani qui avait déjà essayé de les renverser et pourrait tenter le coup pour obtenir de meilleures garanties de sécurité.

Les Pasdaran ont protesté, mais sans aucun geste fort, révélant plus encore leur déclin ! Ali Larijani a pour sa part annoncé que les interventions étaient finies, mettant fin à un débat qu’il jugeait incontrôlable voire dangereux pour sa personne. Il a invité les députés à préparer les bulletins pour voter la confiance aux ministres proposés par Rohani.

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Ce vote a tout d’abord permis de constater que le nombre des députés ne dépasse plus la trentaine. C’est d’ailleurs pourquoi le vote a durée peu de temps et qu’il n’y a eu que 6 petites urnes au lieu d’une cinquantaine nécessaire pour les quelques 5200 bulletins nécessaires aux 350 députés pour se prononcer sur les 15 ministres de Rohani.

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A l’issue de cette brève mise en scène, Larijani a disqualifié trois ministres mineurs parmi ceux qui avaient été remis en cause par ses députés en contradiction avec lui, un résultat qui n’était pas le reflet des débats ni le souhait de Roahni (désireux de sauver tous ses choix), mais le reflet de sa volonté : il affirmait aussi son pouvoir pour signaliser à Rohani qu’il lui restait en plus des accusations et le pouvoir judiciaire de son frère, la direction du Parlement.

Rohani n’avait pas réussi à sauver tous ses ministres, mais il avait enfin un cabinet opérationnel : il pouvait commencer les marchandages au plus vite avant que la contestation ne provoque de plus forte rupture et n’entraîne la chute du régime...

En parallèle avec le début espéré des marchandages, Rohani devait aussi de relancer la fausse opposition interne, le Mouvement Vert (pour une révolution transitoire vers US). Il a tenté le coup en agitant l’opinion par une fausse rumeur de blocage du réseau iranien de blog, Blogfa... plus un rappel de la soi-disant détention de Karroubi. Il a tenté d’amplifier l’agitation avec le concours de Larijani par une annonce de deux lapidations en attente et de sales nouvelles des prisonniers politiques officiels et descente pour confisquer des paraboles déjà en place avant de harponner le peuple par un appel du Mouvement Vert aux habitants de Zandjan pour « manifester à 19 heures sur la Place Verte » (une place historique de leur ville qui est dédiée à la verdure) « afin de protester contre le mensonge de la fermeture de l’usine de plomb par les Pasdaran ! ».

A l’heure dite nous avons vu apparaître sur le net des témoignages faisant état d’une grande manifestation avec une intervention forte des Pasdaran. Etant donné que les Pasdaran sont pris pour cible du peuple, on avait là un exemple de témoignages habituels et archi-faux du Mouvement Vert évoquant une contestation et la répression pour promouvoir la fausse opposition comme une force populaire tout en intimidant le peuple pour qu’il ne profite pas de l’ouverture pour surprendre le régime comme en juin 2009 ! Les images vidéos de la manifestation (diffusées par Freedom-Messenger les amis US d’une révolution verte pro-US) ont confirmée l’intox car on voyait des gens debout, sans aucun signe de manifestation, sans aucune trace de violence ou d’uniforme, mais avec des cris d’alerte à l’attaque des Pasdaran !

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En vérifiant la météo pour Zandjan, on a constaté qu’il y avait un ventde force 7 capable de faire bouger de grands arbres alors que les arbres étaient immobiles sur la vidéo du Mouvement Vert ! L’image avait été une vue d’archive d’un rassemblement populaire quelconque (par ailleurs non lié au régime en raison d’absence de ses affiches reconnaissables).

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En conclusion, Rohani avait réussi à s’imposer plus ou moins comme capitaine (avec l’aide Larijani), mais il avait encore échoué pleinement dans sa vraie mission qu’est de gérer la fuite des dirigeants du régime agonisant en organisant une révolution de couleur parfaitement contrôlée (quelle que soit l’issue des marchandages avec Washington).

Le régime avait vécu une semaine très éprouvante avec la montée du mécontentement, le retour de la panique financière et l’explosion des divisions internes, la remise en cause du capitaine choisi par ses vrais dirigeants ! Il avait à présent un capitaine (enfin pour quelque temps), mais toujours aucun espoir de fuite sécurisée !

Vendredi 16 Août 2013 (25 Mordad 1392), Silence de mort !

Personne n’a bougé au sein du régime agonisant, affaibli, divisé, contesté et dépourvu d’une issue de sortie de sécurité !

Samedi 17 Août 2013 (26 Mordad 1392), Rohani (qui n’arrive pas à gérer ses collègues, ses associés et sa mission) devait comme l’exige la constitution se rendre au Conseil de Discernement où tout doit être décidé pour s’assoir entre son soi-disant allié Ali Larijani et son ex-chef et désormais plus grand ennemi Rafsandjani qu’il avait humilié quelques jours plus tôt pour asseoir son autorité ! Ce fut une nouvelle occasion pour constater la fragmentation du pouvoir au sein de ce régime, ce qui ne cesse de déprimer ses derniers compagnons et les encourager à fuir (comme une auto-garantie de sécurité). Ce fut aussi une nouvelle occasion pour revoir la résignation des dirigeants, conscients des ruptures de leurs compagnons et de leur impuissance de s’échapper de ce système fragmenté, paralysé et agonisant.

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