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2 - 06.10.2015
Iran : Semaines n°390 à 397
Un rodéo affligeant et interminable !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 06.1015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiés. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Rohani a alors tenté de relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaires.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dé-diaboliser les mollahs terroristes en les faisant participer à ses opérations contre le terrorisme islamique régional.

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble,ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique énergétique. Il est devenu clair que le régime n’avait plus les jokers de la fausse opposition, du terrorisme et du pétrole bradé. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier : La bourse a chuté de plus de 80% ! Le 36e anniversaire de la révolution islamique a réuni seulement 150 figurants à Téhéran !

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Le conflit (évident) des grandes puissances sur l’Iran est ainsi devenu l’opposition entre deux fuites avant !

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington.

Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autre par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien des 5+1 pour retrouver Washington et exiger de sa part des garanties de sécurité avec une escalade sur le thème de la prolifération avec le chantage d’un Moyen-Orient totalement nucléarisé et instable, nuisant à ses intérêts. Une diplomatie qui n’a jamais fonctionné : la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand crash boursier !

Les mollahs ont immédiatement remis en cause leur engagement pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions ! Mais les adversaires ont zappé cette provocation tactique.La panique interne s’est encore plus intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington a esquivé la confrontation et a repris sa propre fuite en avant en dénigrant les Saoudiens pour plaire aux mollahs. Mais ces derniers n’ont pu accepter car le peuple iranien rejette l’islam. Washington a alors zappé les mollahs a tenté de briser l’union des « 5-1 » en autorisant des investissements en Iran via des pays liés aux membres de ce groupe. Mais ces derniers ne sont pas laissés duper. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Les mollahs de plus en plus contestés et appauvris par ces crashs ont encore tenté de diviser les « 5-1 » (grâce à des propositions de contrats aux Européens et des alliances stratégiques aux Sino-russes) Mais les 5-1 ont tenu bon malgré quelques erreurs. Ils ont même confirmé leur opposition à un rapprochement entre Washington et les mollahs en insistant sur les inspections que les mollahs et leurs associés paniqués refusent. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington a tenté de doubler les 5-1 en diminuant ses exigences d’inspection, insinuant leur remplacement par une purge interne, permettant la fin des sanctions des « 5-1 », et aussi, le départ en toute sécurité des mollahs, impopulaires en Iran, vers un exil doré dans les Emirats Arabes Unis !

Les rivaux internes des mollahs, les Larijani ou les chefs Pasdaran, craignant être sacrifiés, se sont opposés à tout deal en adoptant une loi sur la préservation des acquis nucléaires du régime à moins de l’annulation de toutes les sanctions imposées au régime et ses serviteurs (dont eux-même). La panique s’est calmée un peu

Rohani a rejeté cette loi qui limitait son rôle, mais le clergé a désavoué son pion et validé la loi afin d’éviter le retour de la panique qui ronge ses maigres réserves en dollar. Il a aussi parié sur une nouvelle réédition du schéma de Genève ou de Lausanne en acceptant à Vienne les exigences des 5-1 pour les remettre immédiatement en cause et ainsi dévaloriser et mettre hors jeu ce groupe.

En réponse, les 5-1 ont adopté la résolution 2231 au Conseil de Sécurité de l’ONU pour entériner la soumission des mollahs et leur victoire sur les Etats-Unis. Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde.

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs !

Washington a vite émis des doutes sur l’acceptation de l’Accord par ses députés et son peuple afin d’invalider le processus passant par les 5-1. Pour ridiculiser ces dernier, il est allé jusqu’à révéler un accord secret entre Amano, son propre pion à la tête de l’AIEA, et les mollahs. Il a aussi repris ses médiations pour trouver un deal secret avec les mollahs, forcément dépités d’être à la merci des 5-1.

Les mollahs & Rohani ont fait appel à la France, maillon économiquement faible de la coalition 5-1 pour diviser ces derniers. Washington a annoncé une visite de de l’Italie (devenu un allié de choc grâce à des dirigeants pro-américains) pour saboter l’intervention française !

Dans notre dernière analyse, nous avons vu ensemble que la France avait tenu bon face aux tentations commerciales à court terme agitées par les mollahs et n’avaient rien fait contre la coalition eurasienne des 5-1 qui garantira son avenir à long terme.

Les mollahs et leurs derniers compagnons avaient perdu tout espoir de se débarrasser des 5-1 en provoquant leur explosion et ainsi échapper à l’accord de Vienne et à la résolution 223 sans que cela ne leur soit attribué et ne les expose à plus de sanctions ! La seule issue restante était de sortir de l’accord au risque de plus de sanctions ! Le régime était au seuil d’une nouvelle panique et les mollahs face à de nouvelles attaques de leurs rivaux.

Washington avait une chance de peser via l’Italie et leur proposer un deal. Les mollahs en danger d’une capitulation et des remous dus à cette défaite devaient tout tenter pour résister aux Américains et à leurs rivaux.

Ainsi l’échec de leur fausse ouverture aux 5-1 notamment à la France a ouvert une période trouble de manoeuvres, de feintes et de provocations destinées à déstabiliser les Américains ou encore les 5-1 avant que n’arrive à l’échéance en octobre des délais de coopération fixées par l’accord de Vienne et aussi par la résolution 2231. Leur insuccès a surtout déstabilisé le régime nous offrant un spectacle inattendu.

Malheureusement, Iran-Resist avait alors des problèmes matériels désorganisant son fonctionnement. Nous n’avons pu vous fournir des commentaires pendant cette période intéressante qui a confirmé l’impuissance des mollahs sans bouleverser pour autant la donne et ce en raison des délais en cours. Nos problèmes s’amenuisent : voici à présent un article de rattrapage composé des minis rapports hebdomadaires illustrés pour cette période 6 semaines avant que nous revenions à des rapports plus détaillés en octobre 2015 au moment critique de la fin des délais accordés aux mollahs par les 5-1.


2 - 12.12.2007
Nucléaire : L’Iran relance la crise par une rumeur de contamination

Le rapport de dévaluation du programme nucléaire militaire iranien a réellement déplu aux mollahs. En effet, ce rapport a neutralisé leur arme des annonces nucléaires anxiogènes. Leur stratégie de négociations étant fondée sur l’utilisation des bluffs nucléaires ou militaires, les mollahs cherchent par tous les moyens à restaurer le principe de l’opacité de leur programme nucléaire. Certes, ils saluent le rapport, mais ils ont redoublé d’efforts pour donner l’impression qu’ils ont un programme nucléaire militaire non reconnu !


2 - 01.04.2006
Thérèse Delpech : « L’Onu n’a aucune chance d’impressionner l’Iran »

Thérèse Delpech est Directrice des Affaires Stratégiques au Commissariat à l’Energie Atomique depuis 1997. Elle a été, entre 1995 et 1997, conseiller auprès du Premier Ministre (affaires politico-militaires) et, entre 1987 et 1995, directeur adjoint des Affaires internationales (Questions stratégiques et de défense, non-prolifération) au Commissariat à l’Energie atomique. Thérèse Delpech a publié en octobre : L’Ensauvagement. Le retour de la barbarie au XXIe siècle (Grasset), Prix Femina de l'Essai en 2005.. Elle publie la semaine prochaine « l’Iran, la bombe et la démission des nations » (Autrement).


2 - 28.01.2008
Iran : Une réponse classique à une nouvelle résolution

Invité à Davos pour le 38e Forum économique mondial, Manouchehr Mottaki, le ministre des affaires étrangères du régime des mollahs, a fait plusieurs déclarations qu’il convient d’enregistrer car elles sont représentatives de ce que sera la réponse des mollahs à une prochaine résolution. | Déclarations suivies des décodages.


2 - 09.06.2006
Iran : « Pendant les travaux, la vente continue »

Cette pancarte vue si souvent sur la devanture de quelques échoppes serait transposable à la situation iranienne et l’on pourrait fort logiquement afficher à l’entrée de la république islamique « Pendant les négociations, l’enrichissement continue ». D’autant que depuis Vienne, l’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique (AIEA) dans un communiqué nous donne raison.


2 - 23.02.2008
Iran : Le dernier rapport de l’AIEA, comme un jeu de mécano

Le dernier rapport d’El Baradei sur les activités nucléaires iraniennes a satisfait les différents dirigeants iraniens. Cette satisfaction est due aux sous-entendus subtils et les recommandations de ce rapport très diplomatique. | Décodages |


2 - 06.03.2006
[Telegraph] Rohani : « Comment nous avons dupé l’occident »

L’homme qui durant deux ans a mené les négociations nucléaires pour l’Iran a raconté comment le régime a tiré profit des entretiens avec la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne pour continuer d’avancer dans son programme atomique secret.


2 - 15.09.2008
Iran–AIEA : Rumeurs sur le contenu du rapport d’El Baradei

L’agence britannique Reuters a publié samedi des rumeurs sur le contenu du futur rapport de l’AIEA. Depuis cette publication Téhéran a protesté en affirmant qu’il coopérait avec sincérité et sérieux avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).


2 - 30.11.2009
Iran : Une escalade toujours niée par les Six

Vendredi dernier, en réaction au refus de Téhéran de donner une réponse explicite à l’offre de la dernière chance, les Six et surtout les Américains ont opté non pas pour l’adoption de nouvelles sanctions par le Conseil de Sécurité, mais pour un appel à l’apaisement lancé par le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA. Au lieu de saisir l’occasion pour apaiser la situation, Téhéran a annoncé son intention de construire 10 autres usines d’enrichissement, ce qui ne manquera pas d’amplifier la crise.


2 - 19.12.2005
L’Iran est en train de délibérer sur la date de reprise l’enrichissement

Le Conseil National de Sécurité iranien (Larijani) est en train de délibérer sur le moment où le pays reprendra l’enrichissement, un processus qui, lorsqu’il est maîtrisé, est déterminant pour la fabrication de l’arme nucléaire, ont indiqué des diplomates à Vienne.




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