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Iran-Jeu. 04.01.2018 | Rapport à 23h :
Très gros succès pour les contestataires
Peuple iranien 4-France+Mollahs 0

Hier soir, le prince Reza Pahlavi a appelé les miliciens du régime à rompre leur engagement. Son appel a été bien accueilli par la rue iranienne et les miliciens en rupture qui participent à la contestation et la guident. Aussitôt, ils ont appelé à une offensive contre le régime et ses lieux sûrs. Le régime a aussitôt réduite la vitesse son internet pour empêcher les contestataires d’expédier leurs images vers nous. Mais il n’a pas pu ralentir la contestation, loin de là ! Voici le récit de ces dernières 24 heures en quelques mots et quelques images.

05.01.2018

 
Iran-Jeu. 04.01.2018 |
Dernière propagande avant la chute :
Preuve du trucage des images pro-régime

Hier, les mollahs et les chefs miliciens nous ont montré des vidéos montages pour affirmer qu’ils avaient vaincu le peuple. Aujourd’hui, ils recommencent avant la mobilisation nationale annoncée, le Jeudi Rouge, pour en finir avec eux et leur régime pourri. Voici la preuve en images annotées (cliquez pour agrandir et bien voir, chers menteurs de l’AFP).

04.01.2018

 
Iran-merc. 03.01.2018 | Rapport à 23H. :
Des manifs, des morts et une suite "Rouge"

Aujourd’hui, les mollahs ont affirmé que des dizaines de milliers d’Iraniens avaient manifesté pour eux. Nous avions parlé de supercherie, voici une nouvelle série de preuves . Après cet échec, le régime avait offert de payer les manifestants pour arrêter et le chef des Pasdaran (Gardiens de la révolution islamique) avait annoncé la fin de l’agitation (la contre-révolution) en étant certain que les jeunes accepteraient !

Ce soir, les Iraniens étaient encore dans la rue et ont dans chaque cas fait fuir les rarissimes miliciens fidèles au régime. Enfin, aujourd’hui, on a des nouvelles inattendues par un analyste russe spécialiste de l’Iran. Il y a eu aussi des dizaines de morts... Lisez et diffusez svp pour la victoire des Iraniens avec le moins de pertes possible.

04.01.2018

 
Appel à la manifestation à Paris
+ un témoignage :
Grand-père réveille-toi, ils partent !

Après une semaine de protestations en Iran, c’est avec cette pensée pour celui qui jusqu’à son dernier souffle espérait retourner sur la terre de ses ancêtres, que j’observe chaque jour le combat acharné de mes compatriotes.

03.01.2018

 
Iran-merc. 03.01.2018 | Officiel :
Effondrement bancaire annoncé

Selon les sources officielles, depuis les manifestations les riches du régime ont vendu massivement leurs actions (img 1) et ont retiré leur argent des banques du régime pour acheter des dollars. Le taux du dollar est monté de 350 tomans (+9%) depuis le début de la contestation et ce malgré l’augmentation de l’offre pour apaiser les paniqués. L’or (dont la distribution est moins réglementée) est aussi monté de 30% depuis le début de la contestation...

03.01.2018

 
Iran-merc. 03.01.2018 | Echec des Manifs Pro-régime :
Les mollahs prêts à payer cher !

Depuis ce matin, le régime des mollahs prétend que des dizaines de milliers d’Iraniens le soutiennent dans les rues contre le mouvement qui veut sa fin ! Mais en nous basant sur la météo du pays, nous avons prouvé que le régime avait utilisé des images d’archives. Les Iraniens l’ont aussi constaté, le régime a alors changé d’approche en essayant de les acheter ! Voici pourquoi.

03.01.2018

 
Iran-merc. 03.01.2018 | Manifs Pro-régime :
Attention ! Images d’archives !

Depuis ce matin, le régime des mollahs prétend que des dizaines de milliers d’Iraniens le soutiennent dans les rues contre le mouvement qui veut sa fin ! Macron parle au président mollah du régime et la presse française diffuse la désinformation des mollahs. Voici la vérité en deux images : la météo ensoleillée du pays et les images de manifestions pro-régime par un temps très couvert voire sous la pluie !

03.01.2018

 
Iran-mardi. 02.01.2018 | Rapport à 20H :
Le peuple avance, la police fuit !

Depuis trois jours, les Iraniens préfèrent commencer leurs manifestations à 16 heures pour profiter de la pénombre et aussi fédérer les fonctionnaires qui pour x raisons doivent travailler. Aujourd’hui, il y avait un avis de grève et il a été suivi car on a pu voir des boutiques dont les rideaux de fer étaient baissés comme sur les images d’une manifestation dans la principale avenue commerçante de Gohardasht de Karaj, banlieue chic des fonctionnaires du régime !

02.01.2018

 
Iran-urgent-mardi. 02.01.2018 |
Lundi 01 (17H-23H) :
Attaques contre les miliciens du régime

Aujourd’hui Louis Imbert du Monde a parlé des événements en Iran en parlant de la haute capacité des mollahs à réprimer la contestation du peuple. Hier Bernard Hourcade nous décrivait la solidité du régime. Voici la preuve en images que ces messieurs bien informés vous cachent la vérité par sympathie idéologique ou pour aider le Quai d’Orsay à justifier son mutisme. Voici la vérité en images.

02.01.2018

 
Iran-urgent-mardi 02.01.2018 | 8H :
Les Pasdaran ne défendent pas le régime !

Le peuple est dans la rue avec des cris explicitement hostiles au régime et en faveur du rétablissement de la monarchie (abolie grâce à un référendum truqué). Mais ce n’est pas tout !

Aucun des membres du clergé n’a lancé une fatwa pour sauver le régime car tous savent que personne n’y répondra ! La direction de la milice est aussi très silencieuse ! On a en fait trois révolutions en ce moment en Iran !

02.01.2018

 
Mah-shahr, Téhéran, Ghahderijan (Ispahan)

Nos compatriotes étaient hier soir dans les rues de Bandar-e Mahshahr (important port pétrolier iranien). Mais aussi sur la place Enghelab (ex 24 Esfand / date anniversaire de Reza Shah). Ils criaient "Forces de l’ordre avec nous". Par ailleurs, le commissariat de Ghahderijan dans la région très anti-mollahs d’Ispahan) a été pris par nos compatriotes (ci-dessous).

02.01.2018

 
Iran-urgent-lundi 01.01.2018 | 23H :
Prise du commissariat d’Aran-&-Bidgol (Ispahan)
02.01.2018

 
Iran-urgent-lundi 01.01.2018 | 23H :
Tabriz manifeste

Tabriz, très pieuse et de fait très révolutionnaire en A979, a depuis longtemps cessé de soutenir les mollahs. Le régime y a exposé le peu de miliciens qu’il a encore à son service dans l’espoir d’empêcher l’adhésion des Tabrizis au mouvement pour la mise à mort de la République et la révolution islamique.

02.01.2018

 
Iran-urgent-lundi 01.01.2018 :
Des officiers avec le peuple à Dehloran !
01.01.2018

 
Semaine en images n°512 :
Avalanches en vue !

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider les Arabes et les Occidentaux et les empêcher de se rallier à Trump. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient.

Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne avait eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais avaient aussi pénalisé Poutine pour nuire à Trump.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, principal partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la nécessité de vigilance à l’égard de leurs missiles. Ces derniers avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie ou en prétendant avoir réussi le test d’un missile longue portée susceptible de porter une tête nucléaire.

Trump avait alors annoncé une nouvelle diplomatie pour l’Iran avec de nouvelles sanctions contre les mollahs terroristes et agitateurs et de l’aide au peuple pour les faire faire chuter. Les Européens, les Arabes et les Israéliens y avaient adhéré officiellement. Les Chinois et les Russes l’avaient validée par leur silence.

Trump ainsi renforcé avait consolidé sa coalition anti-mollahs en ralliant les Irakiens et les Saoudiens pour générer un axe chiite-sunnite contre les mollahs avant de révéler les liens de ces derniers avec Ban Laden. Les chefs Pasdaran s’étaient montrés prêts à rompre avec les mollahs, mais l’absence d’intérêt de la part de Trump les avait ramenés à contrecœur aux côtés des mollahs !

Trump avait déstabilisé cette union forcée en attaquant la présence régionale du régime au Liban et en Syrie grâce à un pacte avec Poutine puis en évoquant un projet de plan de paix israélo-palestinien.

Au moment de ces véritables séismes géopolitiques, la terre avait aussi tremblé en Iran et provoqué des milliers de morts. Les mollahs et les Pasdaran avaient d’abord nié la gravité de ce séisme pour ne pas puiser dans leurs réserves afin de les garder pour eux-mêmes et avaient engendré une grande panique financière.

Ils avaient cherché à rebondir en menaçant et draguant les Français et les Russes. Tous les deux avaient renforcé leur hostilité avec eux. Les mollahs avaient alors zappé leur anti-américanisme. Leurs chefs miliciens avaient craint d’être sacrifiés dans un deal et avaient redoublé de menaces pour l’empêcher.

La semaine dernière (24 Nov-1er Déc. 2017 / 4-11 AZar 1396), les mollahs devaient riposter contre les Étrangers et contre leurs miliciens. Mais ils n’avaient pas osé ces options. Ils avaient alors augmenté le prix du pain pour limiter leur dépense et avaient soldé leur or pour amadouer leurs paniqués ! Ils avaient aussi misé sur le business avec le Qatar, mais il ne leur avait rien donné malgré le fait qu’il a besoin d’eux pour contrer l’embargo de ses voisins arabes. Les mollahs s’étaient rapprochés des chefs Pasdaran et leurs « capacités balistiques, militaires et navales » pour intimider leurs adversaires.

25.12.2017

 
Semaine en images n°509 :
Semaine des séismes anti-mollahs

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider les Arabes et les Occidentaux et les empêcher de se rallier à Trump. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient.

Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne avait eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais avaient aussi pénalisé Poutine pour nuire à Trump.

Les Anglais, protecteurs initiaux des mollahs, adversaires pétroliers des États-Unis et de fait exclus des plans Est-Ouest de Trump, avaient tenté de séduire ce dernier en lui proposant de contourner cette nuisance américaine en renforçant ses liens avec les autres grandes puissances pour contrer les mollahs par l’inspection de leurs bases militaires selon la section T de l’accord de Vienne. Trump avait complété cette démarche en impliquant les grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, qui est le principal partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la nécessité de vigilance à l’égard de leurs missiles. Ces derniers avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie et avaient seulement engendré une coalition hostile Franco-Américano-Russe. Cette hostilité commune avait été confirmée lors des discours de la 72e AG de l’ONU.

Les mollahs avaient tenté d’intimider ces grandes puissances en prétendant d’avoir réussi le test d’un missile longue portée susceptible de porter une tête nucléaire. Ils avaient tenté de les forcer à reculer en ravivant la guerre entre les États-Unis la Russie ou en provoquant une guerre régionale au Kurdistan Irakien et l’Irak. À chaque fois, ils avaient échoué et tout le monde avait compris leur extrême nuisance.

Trump avait alors annoncé une nouvelle diplomatie pour l’Iran avec de nouvelles sanctions contre les mollahs terroristes et agitateurs et de l’aide au peuple pour les faire faire chuter. Les Européens avaient vite adhéré officiellement à cette ligne. Les Arabes et les Israéliens aussi. Les Russes l’avaient validée par leur silence et en se liant avec l’Arabie Saoudite, chef de file des ennemis régionaux des mollahs.

Trump avait continué à renforcer sa coalition anti-mollahs en rapprochant les Irakiens et les Saoudiens pour générer un axe chiite-sunnite contre les mollahs. Trump avait aussi rallié le Pakistan à ses attaques aériennes sur les bases du réseau Haqqani. ll avait continué à isoler les mollahs en publiant 47 000 documents sur leurs liens avec Al Qaeda et enfin validé implicitement le maintien d’Assad pour l’aider à couper les ponts avec les mollahs. Les mollahs avaient menacé les pays occidentaux. Ces derniers leur avaient envoyé un ultimatum en les sommant de se soumettre aux directives du FATF avant le 18.01.2018.

La semaine dernière (3-10 Nov. 2017 / 12-19 Abân 1396), les Saoudiens et Trump avaient accusé les mollahs de fournir des missiles de longue portée aux Houthis considérés comme des terroristes par l’ONU. Le PM libanais Hariri avait aussi démissionné et fui son pays en affirmant avoir été menacé par les mollahs. Les Européens membres de la coalition anti-mollahs avaient rejoint Trump et les Saoudiens pour accuser ces derniers de violer les résolutions 2216 sur l’interdiction de toute ingérence au Yémen et la résolution 2231 leur interdisant d’utiliser leurs missiles pour déstabiliser la région. La Russie sollicitée par les mollahs ne les avait guère aidés.

13.12.2017

 
Semaine en images n°508 :
Hariri rira bien le dernier !

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski pour le Moyen-Orient et l’Asie Centrale, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider les Arabes et les Occidentaux et les empêcher de se rallier à Trump. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient.

Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne avait eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais avaient aussi pénalisé Poutine pour nuire à Trump.

Les Anglais, protecteurs initiaux des mollahs, adversaires pétroliers des États-Unis et de fait exclus des plans Est-Ouest de Trump, avaient tenté de séduire ce dernier en lui proposant de contourner cette nuisance américaine en renforçant ses liens avec les autres grandes puissances pour contrer les mollahs par l’inspection de leurs bases militaires selon la section T de l’accord de Vienne. Trump avait complété cette démarche en impliquant les grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, qui est le principal partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la nécessité de vigilance à l’égard de leurs missiles. Ces derniers avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie et avaient seulement engendré une coalition hostile Franco-Américano-Russe. Cette hostilité commune avait été confirmée lors des discours de la 72e AG de l’ONU.

Les mollahs avaient tenté d’intimider davantage ces grandes puissances en prétendant d’avoir réussi le test d’un missile longue-portée susceptible de porter une tête nucléaire. Ils avaient tenté de les forcer à reculer en provoquant une guerre entre les États-Unis la Russie en éliminant un général russe dans une zone américaine ou en provoquant une guerre régionale entre le Kurdistan Irakien et l’Irak, mais ils avaient échoué et tout le monde avait compris leur extrême nuisance.

Trump avait alors annoncé une nouvelle diplomatie pour l’Iran avec de nouvelles sanctions contre les mollahs terroristes et agitateurs et de l’aide au peuple pour les faire faire chuter. Les Européens avaient vite adhéré officiellement à cette ligne. Les Chinois l’avaient validée par leur silence. Les Russes avaient insisté sur une action commune pour profiter pleinement d’un changement du régime en Iran.

Trump avait continué à alors renforcer sa coalition anti-mollahs en rapprochant les Irakiens et les Saoudiens pour générer un axe chiite-sunnite contre les mollahs. Trump avait aussi rallié le Pakistan à ses attaques aériennes sur les bases du réseau Haqqani. Il avait enfin validé implicitement le maintien d’Assad pour l’aider à couper les ponts avec les mollahs. Il devait consolider sa coalition dans une tournée prochaine en Asie, en Chine et en Russie.

La semaine dernière (28 Oct-3 Nov. 2017/5-12 Abân 1396), avant que ne débute cette tournée, Trump avait annoncé la mise en application de nouvelles sanctions et des négociations avec ses partenaires européens pour de nouvelles sanctions contre les mollahs...

26.11.2017

 
Semaine en images n°507 :
The Mollahs Suicide !

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider les Arabes et les Occidentaux et les empêcher de se rallier à Trump. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient.

Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne avait eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais avaient aussi pénalisé Poutine pour nuire à Trump.

Les Anglais, protecteurs initiaux des mollahs, adversaires pétroliers des États-Unis et de fait exclus des plans Est-Ouest de Trump, avaient tenté de séduire ce dernier en lui proposant de contourner cette nuisance américaine en renforçant ses liens avec les autres grandes puissances pour contrer les mollahs par l’inspection de leurs bases militaires selon la section T de l’accord de Vienne. Trump avait complété cette démarche en impliquant les grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, qui est le principal partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la nécessité de vigilance à l’égard de leurs missiles. Ces derniers avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie et avaient seulement engendré une coalition hostile Franco-Américano-Russe. Cette hostilité commune avait été confirmée lors des discours de la 72e AG de l’ONU.

Les mollahs avaient tenté d’intimider ces grandes puissances en prétendant d’avoir réussi le test d’un missile longue-portée susceptible de porter une tête nucléaire. Ils avaient aussi tenté de les forcer à reculer en provoquant une guerre entre les États-Unis la Russie en éliminant un général russe dans une zone américaine ou en provoquant une guerre régionale entre le Kurdistan Irakien et l’Irak, mais ils avaient échoué et tout le monde avait compris leur extrême nuisance.

Trump avait alors annoncé une nouvelle diplomatie pour l’Iran avec des nouvelles sanctions contre les mollahs terroristes et agitateurs et de l’aide au peuple pour les faire faire chuter. Les Européens avaient vite adhéré officiellement à cette ligne. Les Chinois l’avaient validée par leur silence. Les Russes avaient insisté sur une action commune pour profiter pleinement d’un changement du régime en Iran.

La semaine dernière (20-28 Oct. 2017/ 28 Mehr - 5 Abân 1396) Trump avait réussi à rapprocher les Irakiens et les Saoudiens pour générer un axe chiite-sunnite anti-mollahs. Trump avait aussi rallié le Pakistan à ses attaques aériennes sur les bases du réseau Haqqani. Il avait enfin validé implicitement le maintien d’Assad pour l’aider à couper les ponts avec les mollahs.

22.11.2017

 
Semaine en images n°506 :
Le domino létal de Tillerson

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider la région et les Occidentaux et ainsi empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie.

La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne a eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais en pénalisant Poutine pour que leurs sanctions ne profitent pas à Trump et à ses projets.

Les Anglais, protecteurs initiaux des mollahs et exclus des plans Est-Ouest de Trump, avaient tenté de séduire ce dernier en lui proposant de contourner la résistance des ténors du réseau Brzezinski en renforçant ses liens avec les autres grandes puissances pour faire pression sur les mollahs par l’inspection de leurs bases militaires selon le règlement de l’AIEA. Trump avait suivi le conseil des Anglais et avait complété cette démarche en impliquant ces grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Macron avait profité de ses bouleversements en adhérant à l’hostilité du président américain au programme balistique du régime pour renforçant le rôle international de la France. Les mollahs n’avaient pu le dévoyer en offrant des contrats très avantageux aux patrons français.

L’adhésion de la France avait désespéré ces derniers. Ali Larijani (le chef du Parlement) avait comploté avec Rohani et son ministre de Pétrole Zanganeh contre les mollahs ! Ces derniers en danger avaient contré l’attaque avant d’opter pour une politique de sourire et de terrorisme selon le modèle initié par Rafsandjani, mais ils avaient échoué.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, qui est le principal fournisseur et partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la nécessité de vigilance à l’égard de leur programme balistique. Les mollahs avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie et avaient seulement engendré une coalition hostile Franco-Américano-Russe. Cette hostilité commune avait été confirmée lors des discours de la 72e AG de l’ONU. Les Russes avaient cependant insisté sur une action commune via le Conseil de Sécurité de l’ONU pour ne pas laisser les Américains mener seuls le jeu.

Échec de Menaces de guerre totale. Les mollahs avaient alors aggravé leur cas en prétendant avoir réussi avec succès le test d’un missile longue-portée susceptible de porter une tête nucléaire, se montrant prêts pour une guerre totale pour intimider Trump et ses alliés français et russes.

Le Conseil de Sécurité de l’ONU avait été saisi par les Français, les Anglais et les Américains pour une enquête. Pour empêcher l’adhésion des Russes, ils avaient éliminé un général russe en Syrie, menaçant de déstabiliser Poutine, pour le forcer à prendre leur partie. Ce dernier avait pris ses distances avec les mollahs en se rapprochant de leurs ennemis turcs et saoudiens. Leur agitation avait encouragé la rupture de leur plus grand acheteur pétrolier, l’Inde...

Les mollahs ainsi de plus en plus isolés avaient alors tenté de provoquer une guerre régionale contre le Kurdistan Irakien pour déstabiliser l’Irak, la Syrie et Turquie et amener ces pays et la Russie à les soutenir, mais ils avaient échoué et tout le monde avait compris leur extrême nuisance.

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La semaine dernière (06-13 Oct. 2017/14-21 Mehr 1396), Trump avait profité de cette unité contre les mollahs pour révéler une nouvelle diplomatie très hostile à leur encontre. Il les avait désignés, preuves à l’appui, comme les responsables de toutes les tentatives de déstabilisation de la région par le terrorisme et leurs missiles en vue d’intimider leurs interlocuteurs et d’assurer leur propre existence. Trump avait insisté sur la nécessité de sanctionner ce terrorisme et avait demandé la révision de l’accord de Vienne pour y inclure l’inspection de leurs bases militaires afin d’empêcher les mollahs de continuer leurs projets balistiques destinés à étendre leur nuisance.

17.11.2017

 
Semaine en images n°505 :
Le roi et les renards !

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider la région et les Occidentaux et ainsi empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie.

La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne a eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais en pénalisant Poutine pour que leurs sanctions ne profitent pas à Trump et à ses projets.

Les Anglais, protecteurs initiaux des mollahs et exclus des plans Est-Ouest de Trump, avaient tenté de séduire ce dernier en lui proposant de contourner la résistance des ténors du réseau Brzezinski en renforçant ses liens avec les autres grandes puissances pour faire pression sur les mollahs par l’inspection de leurs bases militaires selon le règlement de l’AIEA. Trump avait suivi le conseil des Anglais et avait complété cette démarche en impliquant ces grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Macron avait profité de ses bouleversements en adhérant à l’hostilité du président américain au programme balistique du régime pour renforçant le rôle international de la France. Les mollahs n’avaient pu le dévoyer en offrant des contrats très avantageux aux patrons français.

L’adhésion de la France à cette coalition pour renforcer sa place internationale malgré les contrats offerts par les mollahs avait désespéré ces derniers. Ali Larijani (le chef du Parlement) avait comploté avec Rohani et son ministre de pétrole Zanganeh contre les mollahs ! Ces derniers en danger avaient contré l’attaque avant d’opter pour une politique de sourire et de terrorisme selon le modèle initié par Rafsandjani, mais ils avaient échoué.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, qui est le principal fournisseur et partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la position de vigilance à l’égard de leur programme balistique. Ils n’avaient pas condamné le tir. Les Anglais et les Américains avaient souligné ces faits. Les mollahs avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie et avaient seulement engendré une coalition hostile Franco-Américano-Russe. Cette hostilité commune avait été confirmée lors des discours de la 72e AG de l’ONU. Les Russes avaient cependant insisté sur une action commune via le Conseil de Sécurité de l’ONU pour ne pas laisser les Américains mener seul le jeu.

Menaces amplifiées. Les mollahs avaient alors aggravé leur cas en prétendant avoir réussi avec succès le test d’un missile longue-portée susceptible de porter une tête nucléaire, se montrant prêts pour une guerre totale pour intimider Trump et ses alliés français et russes.

Les Français, les Anglais et les Américains en avaient profité pour justifier l’inspection des bases militaires du régime. Le Conseil de Sécurité de l’ONU était saisi. Pour empêcher l’adhésion des Russes, ils avaient éliminé un général russe en Syrie, menaçant de déstabiliser Poutine, pour le forcer à prendre leur partie. Ce dernier avait pris ses distances avec les mollahs en se rapprochant de leurs ennemis saoudiens. Leur agitation avait encouragé la rupture de leur plus grand acheteur pétrolier, l’Inde...

Menaces de Guerre totale bis. Les mollahs ainsi de plus en plus isolés avaient alors tenté de provoquer une guerre régionale contre le Kurdistan Irakien pour déstabiliser l’Irak, la Syrie et Turquie et amener ces pays et la Russie à les soutenir, mais ils avaient échoué.

Les mollahs avaient alors tenté de s’entendre avec Barzani pour exporter son pétrole et trouver des alliés pétroliers contre Washington ! Ils avaient échoué, mais avaient encore démontré qu’ils n’avaient aucun scrupule pour déstabiliser la région et le prix du pétrole pour se faire respecter.

Washington avait alors pu insister sur leur terrorisme mis en œuvre par leurs Gardiens de la révolution islamiques pour mieux remettre en cause leurs programmes balistique et nucléaire afin de promettre une nouvelle diplomatie américaine pour les combattre.

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La semaine dernière (06-13 Oct. 2017 / 14-21 Mehr 1396), Trump se prononcer sur la fiabilité de l’accord de Vienne sur la restriction du programme nucléaire du régime puis révéler sa nouvelle diplomatie iranienne.

08.11.2017

 
Semaine en images n°497 :
La voie express Rafsandjani

Dès le début de cette année 2017, les mollahs-agitateurs qui s’étaient retrouvés sous la menace l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient, très vite, renoué avec le terrorisme pour intimider ou désorganiser la région et empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leurs rôles dans leurs attentats tout en les punissant par un avis négatif du GAFI (FATF) puis en se rapprochant pour engendrer une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie.

La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani. Washington avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique.

La condamnation sans appel des mollahs avait galvanisé les opposants internes. On avait assisté à des agressions remarquables des responsables du régime par des civiles ou de jeunes miliciens. Par ailleurs, la désignation des mollahs comme patrons de tous les terrorismes islamiques avait éloigné certains experts du réseau Brzezinski des ténors de ce réseau comme McCain ou Hillary Clinton. Ces derniers se voyant en danger avaient adopté des sanctions contre les mollahs tout en pénalisant Poutine pour que leurs sanctions ne profitent pas à Trump et à ses projets.

Les Anglais (protecteurs initiaux des mollahs et exclus de ses plans) avaient aussi aidé Trump en lui proposant de contourner la résistance des ténors du réseau Brzezinski en renforçant ses liens internationaux avec les autres grandes puissances pour faire pression sur le régime par l’inspection des bases militaires du régime incluse dans l’accord de Vienne. Trump lui-même avait complété cette démarche en impliquant ces grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Pris ainsi à la gorge, les mollahs avaient changé de discours lors de la cérémonie de la validation de l’élection de leur pion Rohani, en demandant de manière très opportuniste et par son intermédiaire à tous leurs agents de ne guère contrarier le peuple et ses aspirations. Certains hauts responsables avaient doublé les mollahs en devenant des partisans du peuple !

Rohani avait alors abandonné la piste de la capitulation opportuniste en optant pour des nuisances diplomatiques contre les États-Unis, l’Europe et la Russie pour les contraindre à reculer, mais avait seulement renforcé la coalition de 3 puissances contre le régime.

Les mollahs étaient encore plus en danger. Leur pion Rohani avait tenté d’obtenir le soutien de la France par un contrat avec Renault, mais il ignorait que cela ne se pouvait, car Ghosn avait signé pour contrarier Macron. Son échec avait remis en cause sa capacité à gouverner le pays en ce temps de crise potentiellement fatale au régime. Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de provoquer une forte escalade bénéfique par une collision avec la marine de guerre américaine, mais ils n’y étaient pas arrivés. Une nouvelle fusillade entre les officiers avait alors souligné la fragilité du régime... Le Parlement avait mis en doute les choix de Rohani pour son cabinet. Le clergé avait alors opté pour l’invention d’un jeune martyr zélote mort en héros en Syrie afin de nier son échec sur tous les plans et prétendre qu’il pouvait rebondir grâce à une troisième génération révolutionnaire et islamiste.

La semaine dernière (11-18 Août 2017 / 20-27 Mordad 1396), en réaction à l’incapacité des mollahs et des chefs Pasdaran de faire quelque chose, Ali Larijani avait trahi ces derniers en se rapprochant de Rohani et son ministre de pétrole Zanganeh pour une sorte de Coup d’Etat de salon...

11.10.2017

 
Semaine en images n°496 :
En état permanent de Coups d’Etat

Dès le début de cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ou désorganiser la région et ainsi empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leurs rôles dans leurs attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Les deux hommes avaient aussi fini par se rapprocher pour engendrer une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie.

La Chine, les G20 et la France avaient rejoint cette alliance à différents degrés. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani. Washington avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. Ce constat avait mis fin à toute possibilité pour les mollahs de trouver un arrangement pour s’assurer une fuite sécurisée hors du pays.

La condamnation sans appel des mollahs avait galvanisé les opposants internes. On avait assisté à 2 agressions remarquables des responsables du régime par des civiles ou de jeunes miliciens. Par ailleurs, la désignation des mollahs comme patrons de tous les terrorismes islamiques avait divisé le réseau Brzezinski. Certains experts avaient rejoint Trump en révélant des liens entre les mollahs et 33 grandes universités américaines ainsi que 3 fondations, dont celle des Clintons.

Les politiciens du réseau se voyant en danger avaient décidé de voter des sanctions contre les mollahs, mais en incluant un lourd volet russe pour empêcher Trump d’utiliser ces mesures pour renverser les mollahs et parachever son alliance Est-Ouest avec Poutine. Trump avait court-circuité cette nuisance en se prononçant en faveur des inspections des bases militaires par l’AIEA, pour avancer avec ses alliés internationaux contre ses ennemis américains qui oeuvraient aussi pour les mollahs. Puis ils avaient renforcé ce lien avec ses alliés internationaux par la résolution 2370 du CS de l’ONU obligeant tous les pays à combattre le terrorisme islamiste, les engageant à combattre les mollahs.

Pris ainsi à la gorge, Rohani, le pion des mollahs, avait (avec l’accord de ses patrons) changé de discours lors de la cérémonie de la validation de son élection, se montrant très bienveillant vis-à-vis du peuple en demandant de manière très opportuniste à tous agents du régime de ne guère contrarier le peuple et ses aspirations. Leurs collaborateurs avaient compris que les mollahs allaient les livrer au peuple pour sauver leur propre tête.

Mais cette feinte n’avait pas changé la donne internationale en faveur du régime. De plus, certains hauts responsables avaient doublé les mollahs en devenant des partisans du peuple ! Les mollahs avaient alors implicitement rappelé le passé sanglant du régime pour dissuader les ruptures.

La semaine dernière (4-11 Août 2017 / 13-20 Mordad 1396), avant la cérémonie de son investiture, Rohani avait encore changé de ligne en recevant les représentants de quelques pays pour raviver divers conflits en veille entre de petits États et les grandes puissances dont la les États-Unis, l’Europe et la Russie pour forcer leurs dirigeants et reculer. Mais cela n’avait pas marché et les trois grandes puissances s’étaient rencontrées par la suite pour parler des questions relatives à leurs sécurités et au terrorisme, se montrant unies pour combattre les mollahs...

06.10.2017

 
Iran : La semaine en images n°495
Une investiture sous de bien mauvais augures

Dès le début de cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui étaient menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ou désorganiser la région et empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais, Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leur rôle dans ces attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF).

Le réseau Brzezinski, réduit à une influence médiatique et une nuisance parlementaire certaine pour diaboliser la Russie et toute alliance avec elle. Mais le rapprochement hors du commun entre Trump et Poutine avait finalement eu lieu en donnant naissance à une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient rejoint cette alliance à différents degrés. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani. Washington avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. Ce constat avait mis fin à toute possibilité pour les mollahs de trouver un arrangement pour s’assurer une fuite sécurisée hors du pays.

La condamnation sans appel des mollahs avaient galvanisé les opposants internes. On avait assisté à 2 agressions remarquables des responsables du régime. Les experts de l’institut Aspen (du réseau Brzezinski) avaient cessé de justifier le dialogue avec les mollahs afin de ne pas couler avec les politiciens de leur réseau et avaient révélé les liens autorisés par ces derniers entre les mollahs et 33 grandes universités américaines ainsi que 3 fondations, dont celle des Clinton.

Les politiciens du réseau se voyant en danger avaient décidé de voter des sanctions contre les mollahs, mais en incluant un lourd volet russe pour empêcher Trump d’utiliser ces mesures pour renverser les mollahs et parachever son alliance Est-Ouest avec Poutine. Trump avait annoncé le remplacement des sanctions par l’inspection des bases militaires par l’AIEA, pour avancer avec ses alliés internationaux contre ses ennemis américains qui oeuvraient aussi pour les mollahs.

La semaine dernière (28 juillet-4 Août 2017 / 6-13 Mordad1396), les mollahs, désespérés par cette trouvaille de l’administration Trump, avaient renoué avec le terrorisme avec l’aide du réseau afghan Haqqani, mais ils n’avaient pas pu s’inviter dans le dernier conflit israélo-palestinien pour l’accès à la mosquée Al Aqsa. Ils avaient alors opté pour une résistance pacifique via l’OCI, mais ils n’avaient pas trouvé la formule pour cette approche très loin de leur habitude et leur échec avait davantage accentué la panique de leurs proches.

L’administration Trump avait posé un obstacle infranchissable à l’émigration des Iraniens (c.-à-d. la fuite des gens du régime de l’Iran) en leur demandant des justificatifs sur le passé et leur navigation internet sur 5 ans.

Les mollahs avaient alors bloqué les comptes bancaires de leurs proches pour contrarier les projets de fuite afin de rendre inutile leur trahison. Puis ils avaient tenté de se consolider la cérémonie de la validation du résultat des élections par leur chef, le Guide suprême de la révolution islamique !

Trump avait accentué son hostilité à leur égard en associant les autres grandes puissances à ses actions par une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU contre le terrorisme islamique.

Les mollahs avaient alors changé de discours lors de la cérémonie de la validation de l’élection de leur pion, se montrant très bienveillants vis-à-vis du peuple en demandant de manière très opportuniste à leurs fidèles de ne guère contrarier ses attentes. Leurs collaborateurs avaient compris que les mollahs allaient les livrer au peuple pour obtenir leurs visas de sortie vers des pays d’accueil.

Un ancien négociateur nucléaire avait pris ses distances avec les mollahs en les accusant de corruption et en se posant comme l’avocat des pauvres kurdes contraints au larcin qu’ils condamnent sans pitié.

Les mollahs avaient alors continué leur virage en annonçant un certain Nahavandian, ex-patron de la chambre de commerce de Téhéran, comme futur ministre de l’Économie pour insinuer une braderie de toutes les richesses iraniennes pour se lancer dans un marathon de marchandages en vue d’obtention des visas auprès des représentants des pays étrangers qui devaient arriver dès le lendemain pour la cérémonie de l’investiture de Rohani qui devait avoir lieu le surlendemain (samedi) à 17h au Parlement iranien.

24.09.2017

 
Iran : La semaine en images n°494
Double peine pour les mollahs !

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ou pour désorganiser la région afin d’empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais, Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leurs rôles dans leurs attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Poutine avait aussi fait un effort supplémentaire en se montrant tacitement prêt à contrer leurs activités balistiques délibérément provocatrices par une application plus ferme de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 voire par un soutien tacite à de nouvelles sanctions économiques.

Le réseau Brzezinski, réduit à une influence médiatique et une nuisance parlementaire certaine, avait multiplié les efforts pour sauver les mollahs en diabolisant la Russie et toute alliance avec elle. Mais les mollahs avaient déçu ce réseau, car leur but était de trouver un deal avec Trump.

Le rapprochement hors du commun entre Trump et Poutine avait finalement eu lieu en donnant naissance à une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient rejoint cette alliance à différents degrés. Grâce à leur soutien de facto ou affirmé comme dans le cas de la France, Trump avait resserré l’étau sur les mollahs en apportant la preuve du soutien des mollahs aussi bien au terrorisme islamique chiite que sunnite ou encore à Daesh. Les autres puissances ne l’avaient pas contredit.

L’accusation de terrorisme qui ne permet aucune réhabilitation aux mollahs avait galvanisé les opposants internes. On avait assisté à 2 agressions remarquables des responsables du régime.

Les mollahs et les chefs Pasdaran, pris sous deux feux, avaient opté pour le chantage à la déstabilisation du Moyen-Orient grâce à leurs missiles et au terrorisme de groupe comme Haqqani, Hezbollah ou le Hamas. Mais le Hezbollah et le Hamas avaient pris ses distances avec le régime. Ce dernier avait montré les muscles par des frappes du réseau Haqqani en Afghanistan et au Pakistan.

Les experts de l’institut Aspen (du réseau Brzezinski) avaient cessé de justifier le dialogue avec les mollahs officiellement terroristes afin de ne pas couler avec les politiciens de leur réseau et avaient révélé les liens autorisés par ces derniers entre les mollahs et 33 grandes universités américaines ainsi que 3 fondations, dont celle des Clinton.

Les politiciens du réseau se voyant en danger avaient décidé de voter des sanctions contre les mollahs, mais en incluant un lourd volet russe pour empêcher Trump d’utiliser ces mesures pour renverser les mollahs et parachever son alliance Est-Ouest avec Poutine.

La semaine dernière (21-28 juillet 2017 / 30 Tir-6 Mordad1396), avant cette adoption, lors d’une réunion avec les 5+1, les mollahs, sévèrement menacés par Trump et ses associés, n’avaient pas insisté sur leur capacité balistique délibérément anxiogène (par peur de nouvelles sanctions y compris de la part des politiciens du réseau Brzezinski). Après cette preuve de leur impuissance, pour éviter une panique de leurs collaborateurs, les mollahs avaient misé la promesse d’un gouvernement d’unité nationale et la promesse de fortes rémunérations boursières pour les collaborateurs nantis instables.

11.09.2017

 
Iran : La semaine en images n°493
Improvisation d’un nouveau terrorisme

Cette année 2017, les mollahs-agitateurs, menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ou désorganiser la région et empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais, Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leurs rôles dans leurs attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Poutine avait aussi fait un effort supplémentaire en se montrant tacitement prêt à coopérer pour contrer leurs activités balistiques délibérément provocatrices par une application plus ferme de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 voire par un soutien tacite à de nouvelles sanctions économiques.

Le réseau Brzezinski, réduit à une influence médiatique et une nuisance parlementaire certaine, avait multiplié les efforts pour sauver les mollahs en diabolisant la Russie et son rapprochement avec les mollahs. Mais ces derniers avaient déçu ce réseau, car leur but était de trouver un deal avec Trump. Ils avaient continué à le décevoir en cherchant à le manipuler en offrant le plus grand champ gazier du monde qui est en Iran pour 25 ans à Total (qui a des actionnaires américains et une direction française) ainsi qu’à la CNPC chinoise (qui est loin d’être un ami du réseau Brzezinski) pour former un front américano-franco-chinois à l’alliance entre Trump et Poutine. Mais ils n’avaient pas obtenu les soutiens désirés et avaient davantage déçu le réseau Brzezinski.

Le rapprochement hors du commun entre Trump et Poutine avait finalement eu lieu en donnant naissance à une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. De facto, la Russie était réhabilitée et pouvait échapper à la diabolisation et les sanctions désirées par le réseau Brzezinski et de fait, elle pouvait aider pleinement Trump pour son projet. La Chine avait rejoint cette alliance en refusant d’acheter du pétrole aux mollahs ! Les membres de G20 avaient rejoint la coalition en ne se montrant nullement opposés à la demande de Trump de rompre les relations économiques avec les mollahs. Parmi eux, la France avait aussi rejoint la coalition en affichant une belle solidarité avec Trump par un soutien à la Syrie stable (avec Assad) et à sa lutte anti-terroriste qui vise les mollahs !

La semaine dernière, les mollahs n’avaient pas réagi à ces ruptures des alliés qu’ils espéraient avoir pour sauver leur peau. Ils avaient aussi nié la gravité de la situation. Ils avaient misé sur l’invitation de leur M-AE Zarif à NY au Council on Foreign Relations, le principal think tank du réseau Brzezinski pour torpiller les décisions de Trump et gagner la bataille de l’opinion à son encontre ! Mais ce réseau conscient de l’objectif du régime avait aussi émis des informations sur le terrorisme du régime en Irak et en Syrie, limitant le projet de gagner la bataille de l’opinion. Les mollahs n’avaient pas protesté contre ce qui est dit et avaient ainsi souligné leur grand isolement qui limitait leur moyen d’action ou de riposte.

Cet irrémédiable isolement avait donné du courage à la résistance interne. Un homme seul avait attaqué et gravement blessé un mollah du pouvoir et ses gardes grâce à la passivité de la foule et de la police. Un appelé avait ouvert le feu sur les officiers de sa base pendant leur heure de sieste !

Les Chefs Pasdaran avaient vite minimisé les actes et avaient porté leur soutien aux victimes, mais les cadres de la milice et les autres officiers ne les avaient pas suivis. Inquiétés par le soutien implicite de leurs officiers aux ennemis du régime, les chefs Pasdaran avaient renoué avec la propagande militaire et balistique et des projets terroristes pour intimider le peuple et aussi provoquer une crise avec Trump, notamment de le pousser à rompre l’accord de Vienne pour perdre ses soutiens en Iran et de fait, en finir avec ses attaques contre eux-mêmes et contre le reste du régime.

Les mollahs et Rohani n’avaient pas contredit cette conduite, car elle leur convenait, mais avaient continué à nier la gravité de la situation et misé sur Zarif dans l’espoir de gagner la bataille de l’opinion et forcer Trump à renoncer à ses projets.

Trump les avait tous punis en soulignant leurs liens avec tous les terrorismes islamiques, tant chiites que sunnites, dans le rapport annuel de son administration sur les menaces contre les États-Unis.

Les politiciens du réseau Brzezinski avaient zappé le rapport pour ne pas donner raison à Trump. Mais les experts de l’Institut Aspen, du réseau Brzezinski, avaient rompu avec les politiciens de ce réseau par peur de couler avec eux. Certains avaient aussi dénoncé des liens secrets entre les mollahs de 22 universités et 2 fondations américaines, dont celle de la famille Clinton.

Les politiciens du groupe accusés de facto d’aider les mollahs avaient annoncé un vote rapide en faveur des sanctions contre les mollahs au cours de la semaine à venir tout en prévoyant aussi des sanctions contre la Russie pour empêcher Trump de profiter de ces sanctions, mettre fin à leur projet et les mettre en danger de poursuite pour leurs méfaits par leurs victimes à travers le monde !

La semaine dernière (14-21 juillet 2017 / 23-30 Tir 1396), Trump pouvait cependant bloquer cette partie et continuer sa coalition contre les mollahs ou trouver un deal sur l’Ukraine pour diluer ces sanctions et réduire au néant les mollahs ! Ces derniers étaient donc à la veille d’une semaine cruciale pour leur avenir. Tout pouvait basculer dès mardi après le vote de la chambre des représentants en faveur des sanctions mettant le régime face à un embargo total.

07.09.2017

 
Iran : La semaine en images n°492
Nus face au péril en leurs demeures !

Cette année 2017, les mollahs-agitateurs, menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ses interlocuteurs, pour désorganiser la région et pour empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais, Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leur rôle dans leurs attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Poutine avait aussi fait un effort supplémentaire en se montrant tacitement prêt à coopérer pour contrer leurs activités balistiques délibérément provocatrices par une application plus ferme de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 voire par un soutien tacite à de nouvelles sanctions économiques.

Le réseau Brzezinski, réduit à une influence médiatique et une nuisance parlementaire certaine, avait multiplié les efforts pour sauver les mollahs en diabolisant la Russie et son rapprochement avec les mollahs. Mais ces derniers avaient négligé cette aide, car le but était de trouver un deal avec Trump. Cependant, étant incapables d’y arriver, ils avaient oublié le réseau Brzezinski et ses intérêts en offrant le plus grand champ gazier du monde pour 25 ans à Total (qui des actionnaires américains et une direction française) ainsi qu’à la CNPC chinoise (qui est loin d’être un ami du réseau Brzezinski) pour former un front américano-franco-chinois à l’alliance entre Trump et Poutine, mais n’avaient pas obtenu les soutiens désirés et avaient aussi perdu le soutien infaillible des médias du réseau Brzezinski.

La semaine dernière (8-15 juillet 2017 / 18-25 Tir 1396), le rapprochement hors du commun entre Trump et Poutine avait finalement eu lieu en donnant naissance à une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. De facto, la Russie était réhabilitée et pouvait échapper aux sanctions imposées par le réseau Brzezinski et de fait, elle pouvait aider pleinement Trump pour son projet. La Chine avait rejoint cette alliance en refusant d’acheter du pétrole aux mollahs !

Le régime des mollahs s’était retrouvé isolé et privé de tout argument pour assurer sa survie. Les chefs Pasdaran en danger avaient remis en cause leur engagement islamo-terroristes !

17.08.2017

 
Iran : La semaine en images n°491
Alliances inattendues contre les mollahs

Cette année (2017), les mollahs-agitateurs se sont retrouvés enfin en danger en raison de leur soutien à Daesh et aussi le fait que Trump avait réussi à contrer l’establishment américain trilatéraliste pro-islamiste (engendré par Brzezinski depuis une cinquantaine d’années) pour leur opposer un front mondial via une OTAN arabo-israélienne qui a été rapidement soutenu par l’Europe et la Russie pour aboutir à un nouveau Moyen-Orient stable et apaisé.

Les mollahs qui avaient feint la modération via un second mandat pour Rohani avaient vite renoué avec le terrorisme en visant ce front mondial à Kabul avant de simuler un attentat à Téhéran pour rester insoupçonnables. Les grandes puissances dont la Russie n’avaient pas accusé les mollahs pour Kaboul pour ne pas les laisser mener le jeu, mais ils les avaient punis en les maintenant sur la liste noire du GAFI. Les Européens avaient aussi reconduit les sanctions en vigueur contre les mollahs et les chefs Pasdaran. Enfin, Trump avait pu justifier son projet de restriction des visas pour les mollahs et faire aboutir ses nouvelles sanctions S722 afin de leur imposer un embargo air-mer-banque. Poutine avait commencé le projet d’isolement des mollahs en partageant le maintien de la paix dans le sud de la Syrie avec les États-Unis.

Les mollahs et associés s’étaient attribués un tir réussi de 6 missiles pour intimider leurs adversaires régionaux ou les 6 mondiaux. Aucun Etat n’avait admis leur succès afin qu’ils ne puissent se poser en position de force. Mais tous s’étaient dit en faveur du maintien de l’accord de Vienne et d’un durcissement de la résolution 2231 qui le complète. Trump et Poutine avaient annoncé qu’ils se rencontreraient dans une semaine en marge du sommet des G20 pour concrétiser leur rapprochement par des accords sur les grands sujets du moment

La perspective d’une alliance Est-Ouest et leurs échecs pour l’empêcher étaient la preuve qu’ils seraient vaincus sous peu. Une grande majorité des derniers collaborateurs fidèles aux mollahs et même des dirigeants de haut niveau avait pris leur distance avec le régime en boycottant la journée anti-israélienne de Qods.

La semaine dernière (1-8 juillet 2017 / 10-18 Tir 1396), les mollahs & associés avaient offert le plus grand gisement gazier du monde qui se trouve en Iran à Total (qui a des actionnaires majoritairement américains et une direction française) et à la CNPC chinoise dans l’espoir d’attirer d’autres investisseurs étrangers en Iran pour bénéficier du même type de contrat et en échange, bénéficier de leur soutien pour neutraliser l’alliance Est-ouest que devaient conclure Trump et Poutine à son encontre...

07.08.2017

 
Iran : La semaine en images n°490
Echec TOTAL !

Très récemment, les mollahs-agitateurs se sont retrouvés enfin en danger en raison de leur soutien à Daesh et aussi le fait que Trump avait réussi à contrer l’establishment américain trilatéraliste pro-islamiste (engendré par Brzezinski depuis une cinquantaine d’années) pour leur opposer un front mondial via une OTAN arabo-israélienne qui a été rapidement soutenue par l’Europe et la Russie, pour aboutir à un nouveau Moyen-Orient stable et apaisé.

Les mollahs qui avaient feint la modération via un second mandat néo-khatamiste pour Rohani afin d’éviter ce front mondial hostile avaient vite renoué avec le terrorisme en visant ce front par une bombe visant le quartier diplomatique de Kabul via leur pion afghan Haqqani. Leurs très nombreux adversaires visés par cet attentat avaient esquivé afin qu’ils ne puissent se poser en position de force. Trump en avait profité pour insister sur leur menace et avait aussi finalisé son projet des sanctions S722 pour aboutir à un embargo air-mer-banque des mollahs. Poutine lui avait montré son soutien en partageant du sud de la Syrie au détriment des mollahs & de leurs associés. Ces derniers avaient alors cherché des soutiens en Europe grâce à un pétrole pas cher, mais ils n’avaient pas réussi.

Les mollahs et associés s’étaient inventés un tir réussi de 6 missiles pour intimider leurs adversaires régionaux ou les 6 mondiaux. Aucun Etat n’avait admis leur succès afin qu’ils ne puissent se poser en position de force. Mais tous les avaient maintenus sur sa liste noire du GAFI et avaient annoncé une révision de la résolution 2231 pour sanctionner leur tir de missile déstabilisant la région ! Trump avait aussi pu appliquer son plan anti-visa empêchant les patrons du régime désespérés de prendre la fuite grâce aux 2800 de visas qui leur avaient été accordés par l’establishment du réseau Brzezinski.

Ces sombres perspectives avaient désespéré les collaborateurs du régime et avaient provoqué un désaveu massif du régime par le boycott quasi absolu de la journée anti-israélienne de Qods ! Les mollahs & associés, mis au pied du mur, avaient renoué avec le terrorisme, mais ils n’avaient pu réaliser leur projet d’attentat contre la plus grande mosquée de Riyad.

La semaine dernière, les mollahs & associés, qui avaient ainsi échoué sur tous les plans, s’étaient encore tournés vers l’Europe pour obtenir des dollars et des soutiens diplomatiques afin de contrer Trump et ses projets, mais ils n’avaient pas réussi. Les Européens s’étaient montrés attachés à l’idée d’un Moyen-Orient apaisé sans les mollahs. L’ONU avait souligné de nombreuses violations de clauses balistiques de la résolution 2231....

21.07.2017

 
Iran : La semaine en images n°489
Terroristes contrariés !

Très récemment, les mollahs agitateurs se sont retrouvés enfin en danger en raison de leur soutien à Daesh et aussi le fait que Trump a réussi à surmonter l’opposition de l’establishment américain trilatéraliste pro-islamiste (engendré par Brzezinski depuis une cinquantaine d’années) pour leur opposer un front mondial via une OTAN arabo-israélienne qui a été rapidement soutenue par l’Europe et la Russie, pour aboutir à un nouveau Moyen-Orient stable et apaisé.

Les mollahs qui avaient feint la modération via un second mandat néo-khatamiste pour Rohani afin d’éviter ce front mondial hostile avaient vite renoué avec le terrorisme en visant le quartier diplomatique de Kabul via leur pion afghan Haqqani. Leurs très nombreux adversaires visés par cet attentat avaient esquivé pour les priver de toute possibilité de deal négligeant leurs intérêts. Trump en avait profité pour finaliser le projet des sanctions S722 pour aboutir à un embargo air-mer-banque des mollahs. Ces derniers avaient alors mis en scène deux attentats à Téhéran pour dire qu’ils étaient des victimes de Daesh et non ses amis, mais aucune grande puissance ne leur avait apporté son soutien et Trump avait continué son projet de sanctions.

L’establishment de (issu de) Brzezinski avait alors volé à leur secours en arrangeant une rencontre entre leur m-AE Zarif et Kerry à Oslo. Mais les mollahs, ruinés et haïs par le peuple et par leurs propres employés, n’avaient pas jugé cette option viable et avaient privilégié le clash avec Trump. Ils avaient perdu le soutien des membres de l’establishment Brzezinski. Trump avait profité de la brouille pour continuer son offensive anti-mollahs en parlant de son intention d’aider les opposants aux mollahs tout en apportant un soutien implicite au prince Reza Pahlavi qui a le soutien du peuple.

La semaine dernière, une importante réunion du GAFI (FATF) devait se prononcer sur les liens des mollahs avec le terrorisme. Le GAFI devait émettre un avis négatif à leur sujet. En fin de la semaine, les mollahs risquaient d’être désavoués par les leurs grâce à un nouveau boycott de la journée anti-israélienne de Qods. Désespérés, ils avaient renoué avec le terrorisme par une opération kamikaze de faux chalutiers contre les installations pétrolières offshore des Saoudiens, mais ces derniers avaient neutralisé l’opération en tuant ou interceptant les terroristes. Ils avaient alors tenté des négociations avec Trump via l’Algérie sans parvenir à leur objectif. Ils avaient proposé des contrats aux pétroliers américains et italiens pour obtenir un avis favorable au GAFI, mais ils n’avaient pas réussi à obtenir le soutien de ces pétroliers. Ils étaient perdus...

18.07.2017

 
Iran : La semaine en images n°488
Tirs désespérés !

Très récemment, les mollahs agitateurs se sont retrouvés enfin très en danger, car Trump avait réussi à surmonter les oppositions de l’establishment américain trilatéraliste pro-islamiste (engendré par Brzezinski depuis une cinquantaine d’années) et créer face à eux un front mondial hostile avec une OTAN Arabe anti-islamiste, anti-terroriste et anti-mollahs aidée par Israël l’Europe et la Russie, pour aboutir à un nouveau Moyen-Orient apaisé.

Les mollahs avaient alors oublié la modération feinte via un second mandat pour Rohani pour renouer avec la propagande balistique sans réussir à faire peur à leurs nouveaux adversaires. Leur échec avait amplifié les envies de trahison, de rupture et de fuite au sein du régime.

Les cadres miliciens qui entendent trahir le régime pour sauver leur peau avaient amplifié cette crise en révélant la faillite du système bancaire et du secteur pétroliers du régime. Les mollahs avaient alors renoué le terrorisme via le réseau afghan de Haqqani espérant intimider leurs très nombreux adversaires, mais ces derniers avaient esquivé pour les priver de toute possibilité de deal négligeant leurs intérêts.

Trump avait tout de même riposté en finalisant ses sanctions pour aboutir à un embargo air-mer-banque des mollahs. Ses alliés arabes avaient rejoint cette action en commençant l’embargo bancaire des mollahs et en annonçant un embargo contre le Qatar pour ses liens avec Daesh et les mollahs (qui depuis quelques mois aident aussi cette organisation émanant des Frères Musulmans).

Les mollahs avaient alors mis en scène deux attentats à Téhéran pour dire qu’ils étaient des victimes de Daesh et non ses amis, mais aucune grande puissance ne leur avait apporté son soutien. L’establishment de Brzezinski avait pleuré pour les mollahs pour forcer Trump à reconnaître leur statut de victimes, mais ce dernier avait insisté sur leur statut de terroriste tout en apportant son soutien aux Iraniens tués dans les attentats (sacrifiés par lui dans ce False Flag). Cette opération cynique avait in fine condamné les mollahs et facilité la poursuite du projet des sanctions avec embargo par le sénat américain majoritairement pro-Trump malgré des ilots de résistances de quelques ténors des deux partis membres de l’establishment Brzezinski, comme le républicain McCain.

Les mollahs avaient alors accusé les États-Unis et l’Arabie Saoudite d’être à l’origine de ces soi-disant attentats, pour amplifier les quelques internes américaines et malgré une bonne complicité des médias du réseau Brzezinski, ils n’avaient pas pu provoquer une crise régionale pour forcer Trump à abandonner sa lutte. Ce dernier avait tenu bon et avait riposté par des révélations de l’ex-PM du Qatar et des entretiens d’Oliver Stone avec Poutine sur le rôle de l’establishment de Brzezinski dans la promotion de l’islamisme. Il avait renforcé sa position pour avancer sans entrave contre les mollahs...

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La semaine dernière (09-16 juin 2017 / 20-26 Khordad 1396), les mollahs se retrouvaient ainsi dans l’antichambre des sanctions destinées à provoquer leur perte. Mais les membres de cet establishment qui étaient aussi menacés avaient dans leurs propres intérêts offert une opportunité d’apaisement avec l’aide de Boeing et en proposant une rencontre entre Zarif et Kerry lors du Forum de paix d’Oslo.

Mais les mollahs, ruinés et haïs par le peuple et par leurs propres employés, n’avaient pas jugé cette option viable et avaient privilégié le clash avec Trump. Ils avaient fâché les membres de l’establishment Brzezinski, anciens ennemis devenus des amis. Ces derniers avaient oublié cette amitié intéressée pour prendre parti pour les sanctions en ajoutant cependant par Mc Cain la condition de sanctions en parallèle contre les Russes pour casser la coalition anti-islamiste.

Trump n’avait pas accepté. Les députés démocrates de l’establishment Brzezinski avaient accusé Trump de corruption, lui promettant des jours difficiles avant d’inviter son ministre des AE, Tillerson, au sénat pour la questionner sur ses projets pour l’Iran et le voir abandonner ses projets.

Tillerson s’était montré très rusé renonçant à défendre son alliance avec Poutine. Il avait alors affirmé qu’il refusait tout apaisement avec les mollahs pour aider l’opposition interne et islamiste du régime qui a la faveur de l’establishment Brzezinski. Ces interlocuteurs ne pouvaient pas le critiquer. Ils avaient été obligés de lui donner raison et soutenir pleinement l’adoption des sanctions très pénalisantes contre les mollahs au motif de leur terrorisme, leurs ingérences régionales, leur programme balistique intimidante conçue pour garantir cette ingérence et enfin pour leur violation des droits de l’homme.

Après ce coup de maitre, grâce à un sénateur allié, Tillerson avait invité le prince Reza Pahlavi qui a le soutien du peuple au Sénat pour rencontrer Mc Cain et son alter ego démocrate afin de les coincer dans la vraie lutte contre les mollahs !

Les membres piégés de l’establishment Brzezinski avaient alors fait publier de faux documents soi-disant déclassés, pour donner une mauvaise image du Shah pour handicaper son fils et ils avaient inventé des schémas politiques inexistants pour offrir une légitimité politique certaine à l’un des adversaires de son modernisme et laïcisme, l’ayatollah Kashani, qui méprisait Khomeiny, se montrant prêt à soutenir la préservation du système religieux sans ceux actuellement au pouvoir qui n’avaient pas saisi son offre d’arrangement !

Une semaine qui pouvait sauver le régime se terminait ainsi sur des défaites lourdes avec l’adoption des sanctions très fortes et l’acquisition du principe du changement de régime par Trump et aussi par ses adversaires de l’establishment pro-islamiste ! Les mollahs étaient certains d’avoir une semaine de crises.

La semaine à venir, ils devaient gérer leur erreur d’avoir refoulé les avances des membres de l’establishment vaincu de Brzezinski, la panique de leurs compagnons due aux sanctions adoptées après cette erreur. Ils devaient aussi contenir les ambitions dissidentes que pouvait susciter l’offre de l’establishment Brzezinski pour un nouveau régime islamique sans eux. Ils devaient aussi trouver un moyen pour organiser correctement la journée anti-israélienne de Qods malgré leur manque d’effectif.

Enfin, les mollahs devaient trouver des partenaires commerciaux principalement en Europe pour éviter un avis contraire du FATF à propos de son financement de terrorisme. Les mollahs avaient une semaine difficile, car ils devaient avancer tout en évitant tout extrémisme susceptible d’alourdir les charges et les sanctions à leur encontre.

Les mollahs devaient se battre sur plusieurs fronts internes et étrangers puis qu’ils devaient tenir compte de leurs faux opposants, leurs vrais dissidents, Trump, mais aussi les émules de Brzezinski et enfin leurs partisans partout dans le monde.

06.07.2017

 
Iran : La semaine en images n°486
Désespoir & sacrifice !

La semaine dernière, après l’avènement d’une coalition forte à leur encontre, les mollahs avaient subi les premiers effets de cette coalition, dont un embargo bancaire et un verdict négatif dans un litige gazier avec la Turquie. Ils avaient choisi le retour au terrorisme pour faire peur à leurs voisins arabes et les forcer à abandonner leur coalition. Mais si les victimes afghanes avaient signalé le rôle des mollahs, personne ne les avait cités afin qu’ils ne puissent s’en tirer. Trump avait radicalisé son action en nommant un spécialiste de changement de régime à la tête d’un bureau spécial de la CIA contre leur régime. Personne ne les avait défendus. Ils avaient fini la semaine aphones.

Au cours de la semaine à venir, le boycott pressenti pour l’anniversaire de la mort de leur parrain Khomeiny puis pour l’anniversaire de son premier révolte contre le Shah pouvait davantage déstabiliser les mollahs voir les mettre KO. Ils avaient changé l’horaire de la cérémonie pour limiter sa couverture, mais ils risquaient une grosse panique après cet échec qui devait amplifier leur désespoir et le constat d’une faillite généralisée. Ils devaient trouver une très grosse diversion pour faire oublier ce boycott et renforcer leur image. On n’a pas été déçu par leurs trouvailles : de faux attentats pour se victimiser et consolider leur régime. Mais ils ont été déçus, car ils ont obtenu le contraire.

16.06.2017

 
Iran : La semaine en images n°482
Élections révolutionnaires !

Cette semaine, les mollahs et leurs complices ont été encore secoués par une contestation ouvrière plus importante que celle du 1er mai dernier. Ils ont renoué avec la panique et le doute sur leur avenir. Certains ont choisi la fuite en avant, d’autres ont confirmé leur envie de rompre avec le régime dans leur propre intérêt donnant de l’espoir au vœu peuple qui espère une révolution anti-mollahs.

19.05.2017

 
Iran : La semaine en images n°479
Le peuple, le Prince, la révolution !
(Le père, le fils et ...)

Au progamme : des accusations de liens avec Daesh, le boycott de la journée de l’Armée, un ultimatum du prince Reza Pahlavi, le leader des forces patriotiques aux mollahs et les premières grosses fissures dans le régime des mollahs !

28.04.2017

 
Iran : La semaine en images n°473
Une menace pour la région !

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La semaine dernière (24 Février-3 Mars 2017 / 7-14 Esfand 1395), les mollahs et leurs associés-rivaux, en grand danger depuis la fin de la diplomatie islamiste américaine grâce à l’arrivée de Trump, n’avaient pu contrer ce dernier sa coalition avec la Russie, l’Arabie Saoudite et Israël en provoquant une nouvelle crise israélo-palestinienne grâce à une conférence de soutien à l’Intifada à Téhéran avec les pays musulmans et la Russie. Ces derniers avaient évacué les provocations anti-sionistes et pro-terroristes du régime pour se concentrer sur la demande de la fin de la colonisation des territoires occupés. L’insistance des mollahs sur leur position avait alarmé les grandes puissances. Ces derniers les avaient discrètement menacés d’un blocus bancaire fin juin en rappelant via le Groupe d’action financière (GAFI) ou Financial Action Task Force (FATF) qu’ils n’avaient pas encore désopacifié leurs transactions bancaires selon leur engagement dans le cadre de l’accord de Vienne.

20.04.2017

 
Iran : La semaine en images n°470
Le KO des Caciques !

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La semaine dernière (03-10 Février 2017 / 15-20 Bahman 1395), les mollahs et leur régime subissaient Trump depuis deux semaines et s’en portaient bien mal, car il avait commencé à poser ses jalons en s’approchant avec succès des Russes pour mettre fin à la diplomatie islamiste américaine de ses prédécesseurs sous la direction de Brzezinski et aussi pour les renverser.

Grâce au soutien implicite des Russes (devenus soudain passifs vis-à-vis des mollahs), Trump avait mis une pression inattendue aux mollahs par son décret anti-migratoire en interdisant à leurs familles et leurs compagnons financiers agités de se rendre aux États-Unis où ils ont acquis des propriétés pour se la couler douce après la chute du régime. Les mollahs n’avaient pu exploser les 5+1 grâce à un tir de missile potentiellement nucléaire. Cette action avait même apporté des soutiens à Trump et avait justifié de nouvelles sanctions à leur égard. Les mollahs pouvaient être certains de vivre de nouvelles paniques financières et de nouvelles crises politiques, avant de finir à genoux avec un nouveau boycott à 100% pour la 38e édition de la révolution islamique !

Alors que tout allait mal pour les mollahs, ils avaient eu une aide inattendue de la part du réseau Brzezinski pour saboter le rapprochement américano-russe. Le président ukrainien Porochenko avait provoqué les séparatistes pro-russes et son collègue Tymochenko alors à Washington avait affirmé qu’elle avait obtenu le soutien de Trump. Ce dernier avait démenti. Mais Nikki Haley, un proche de McCain, lui-même proche de Brzezinski, embauché par calculs politiques par Trump a trahi ce dernier en attaquant les Russes pour leur soutien à la guerre en Ukraine !

Dans la foulée, un juge nommé Robart, proche de Soros -le complice de Brzezinski-, avait suspendu le décret anti-migratoire destiné à bloquer les familles des mollahs et exploser le régime ! Les médias européens où sévissent bon nombre de gens dont les études ont été financées par les Américains (comme les Young Leaders en France), avaient applaudi, cette décision pour écraser encore plus Trump et son action contre les mollahs !

En parallèle, Bolton, la facette va-t-en-guerre du réseau Brzezinski, qui agit pour relancer ses camarades pacifistes-affairistes, avait proposé à Trump de déchirer l’accord de Vienne et ainsi provoquer malgré lui un climat bénéfique aux mollahs et aux islamistes protégés par le réseau et combattus par Trump.

Heureusement, Trump est un joueur d’échecs et bien qu’il était désarçonné par les attaques et les trahisons, il avait pris le temps de réfléchir et avait agi par étape en appelant d’abord Porochenko pour lui dire qu’il ne le soutenait pas sans réserve et il avait aussi insisté sur le terrorisme des mollahs pour faire aboutir son décret anti-migratoire. Mais le réseau Brzezinski avait intensifié son action par un soutien de ses ténors républicains à Ukraine et ses ténors démocrates aux pauvres petits musulmans frappés privés de leurs familles.

Les Russes pouvaient douter de Trump, mais ils n’avaient guère polémiqué. Au même moment, ils devaient tenir une nouvelle conférence à Astana sur la paix en Syrie, ils ont eu peur qu’ils saisissent l’occasion pour provoquer une crise. Ils avaient envoyé un émissaire en Iran pour insister sur le sujet des débats à Astana. Au moment de la conférence, ils avaient aussi cherché à exclure tout débat extérieur en affirmant que les mollahs n’avaient pas de lien avec Daesh ou un autre groupe terroriste se trouvant sur la liste de l’ONU, sans pour autant condamner officiellement les propos de Trump et de son équipe à ce sujet.

Les mollahs n’avaient pas apprécié que leur argument soit évacué ainsi et ne puisse provoquer une polémique dans leur intérêt. Ils n’avaient pas respecté l’ordre du jour et au lieu d’apporter des solutions pour le cessez-le-feu, ils avaient remis en cause la légitimité d’Assad en évoquant encore la nécessité d’élections en Syrie pour entendre la voix du peuple, se positionnant sur le réseau Brzezinski se montrant prêts à pactiser avec les sénateurs de ce groupe pour pousser Trump à renoncer à sa mission et suivre la voie de ses prédécesseurs !

Mais le groupe Brzezinski n’avait osé prendre la main des mollahs. Trump les avait aussi ignorés et avait continué sa mission en affirmant son respect à Poutine.

Les mollahs avaient alors explicité leur demande par un tweet de leur représentant permanent à Nations Unies faisant part d’une offre de coopération dans tous les domaines ! Cette offre avait mis en danger les affairistes du régime ainsi que ses administrateurs miliciens. Les affairistes avaient commencé à vendre des actions pour fuir au plus vite et les administrateurs miliciens avaient publié des textes sur les contre-vérités de la révolution et des textes mettant en valeur le patriotisme du Shah d’Iran se montrant prêts à changer de camp !

Trump avait aussi ignoré les mollahs en continuant sa marche vers une coalition avec Poutine en révélant des liens entre Porochenko et les Pasdaran, puis en évoquant des sanctions contre ces derniers ce qui insinuait aussi des sanctions contre Porochenko et l’Ukraine façonnée par les agents de Brzezinski. Poutine avait remercié les mollahs en insistant sur l’application de leurs engagements dans le cadre de l’accord de Vienne sans condamner les nouvelles sanctions promises par Trump. Ils les avaient aussi punis pour leur manœuvre pro-Brzezinski en leur refusant ses S400 ou plus de S300 ou encore du Yellow Cake pour leurs activités nucléaires résiduelles autorisées dans le cadre de l’accord de Vienne !

Les mollahs vaincus par la faute de l’échec de leurs manœuvres anti-Trump, de celles de Brzezinski et l’absence du soutien des Russes avaient fini la semaine sur les genoux. Ils avaient multiplié les appels à la mobilisation pour donner l’impression qu’ils avaient des soutiens au sein de leur régime.

30.03.2017

 
La semaine en images 469
L’aube noire des mollahs  !

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La semaine dernière (27 Jan. - 03 Fév. 2017 / 8-15 Bahman 1395) | Les mollahs et leur régime subissaient Trump depuis une semaine et s’en portaient bien mal par le spectre du démontage de la diplomatie islamiste américaine (de ses prédécesseurs sous la direction de Brzezinski).

Les Russes, partisans de Trump et de son projet d’un Moyen-Orient débarrassé de l’islamisme politique américain de Brzezinski, avaient montré leur soutien en écartant les mollahs de la direction de la conférence d’Astana pour la paix en Syrie.

Les mollahs avaient tenté de rebondir en mettant aux enchères le développement de la zone portuaire de Makran qui surplombe le détroit stratégique d’Ormuz, mais ils n’avaient rien obtenu. Trump avait fini sa première semaine de présidence en les attaquant par un décret bannissant les voyages de leurs sympathisants et collaborateurs financiers en Amérique pour les forcer à rompre et priver le régime de leur soutien tant financier que politique, dont la propagande pour Rohani, ex-coordinateur des projets terroristes du régime. Aucun État ou organisme partenaires du régime n’avaient condamné cette mesure.

15.03.2017

 
Iran : Semaine en images n°465
Le sacrifice inutile de Rafsandjani !

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La semaine dernière (30 Décembre 2016-06 Janvier 2017 / 10-17 Dey 1395) commençait sous de très mauvais auspices pour les mollahs, car la semaine précédente, ils n’avaient pas pu convaincre leurs rivaux ou l’administration démocrate et son mentor Brzezinski (partisan d’une diplomatie islamiste) de laisser le faux modéré et vrai terroriste Rafsandjani créer un nouveau parti pour piéger Trump. Puis, ils n’avaient également pas pu rassembler à l’occasion de la journée d’unité avec le Guide. Enfin, ils avaient misé sur la crise en Syrie et ils s’étaient vus punis par Poutine par leur exclusion des négociations pour le cessez-le-feu en Syrie. Ils avaient insisté. En réponse, Poutine avait menacé leur stabilité grâce à l’arrêt de fourniture de gaz par son allié le Turkménistan. Les mollahs n’avaient pas osé surenchérir et avaient seulement dissimulé ces revers qui montraient qu’ils étaient condamnés à 100% !

01.02.2017

 
Iran : La semaine en images n°464
La guerre des cadors !

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La semaine dernière (23-30 Décembre 2016 / 03-10 Dey 1395) a commencé sous de mauvais auspices pour les mollahs, abandonnés par tout le monde, car une résolution d’initiative égyptienne du Conseil de sécurité acceptée par les 5 dont la Russie les avait surpris en condamnant entre autres leur ingérence terroriste au Moyen-Orient pulvérisant leur prétendue influence régionale censée les sauver de Trump !

Une semaine plus tôt, ils avaient aussi échoué à imposer 30 de leurs faux dissidents issus du clan Rafsandjani et liés à Brzezinski à Trump pour l’entraîner dans un dialogue stérile et lui faire perdre ses objectifs.

De fait, les mollahs privés de tout moyen de défense craignaient que leurs compagnons financiers les lâchent en fuyant avec leurs dollars et les derniers fidèles se détournent en marquant leur rupture par le boycott de la journée de soutien à la tutelle du Guide suprême.

Le clergé au pouvoir avait commencé la semaine en évoquant les succès diplomatiques (mais imaginaires de Rohani en Asie Centrale et en Caucase) zappant les deux sujets qui le hantaient : la résolution égyptienne et la préparation du rassemblement du jeudi 29 décembre pour la journée d’unité du peuple et du Guide. Le clan Rafsandjani avait loué le succès imaginaire du régime à la rencontre moscovite avec les Russes et les Turcs sur la Syrie (pour montrer son amour du régime) tout en parlant des problèmes de gestion interne de Rohani -le cas du ministre des Transports- (pour entraîner la chute de Rohani et prendre sa place dans les négociations avec les américains avant l’investiture de Trump).

Les mollahs étaient aussi menacés par les miliciens et les mollahs sans famille, qui siègent au Parlement, demandaient la diffusion de l’aveu oral de Zarif sur son insuccès face à Kerry !

Les cadres des Pasdaran d’ordinaire favorables à la fronde contre les mollahs s’étaient démarqués en insistant d’abord sur une guerre à venir entre Trump et Poutine, pour affirmer que le régime avait une marge de manœuvre et en marge ils avaient proposé comme solution l’unité de tous les composants au lieu de la guerre interne ou les fausses dissidences qui pouvaient s’avérer dangereuses. L’idée avait été déjà proposée en 2008 par Rafsandjani -alors patron non officiel du régime-, sans être acceptée par ces pairs, car ils avaient peur de lui confier les pleins pouvoirs.

Dans le cas présent, les mollahs n’avaient pas répondu, car le partage les éloignait trop des marchandages en raison du nombre élevé des cadres miliciens intéressés par des garanties de sécurité. Les mollahs avaient volé l’idée puis avaient fait appel à Rafsandjani avec ses proches pour monter un parti d’unité nationale, le Front populaire des Forces de la Révolution, afin de calmer les cadres miliciens agités et aussi se garder un marchepied pour relancer leurs 30 faux dissidents basés aux États-Unis réunis au sein de l’association « Tavana » et bénéficiant du soutien du réseau enragé de Brzezinski !

Les clans en guerre contre les mollahs ont été surpris par ce montage qui les excluait de facto de la direction des marchandages avec les Américains.

Les cadres Pasdaran l’ont combattu en dénonçant la braderie des mollahs et la corruption de Rafsandjani et ses fils. Les députés ont accepté le faux front d’union proposé par les mollahs tout en combattant leur mae Zarif pour imposer leur ligne au nouveau parti unique du régime !

Les chefs Pasdaran ont essayé de briller par une manœuvre de DCA pour se poser en arbitre des jeux, mais l’absence des S-300 dans leur panoplie a démontré qu’ils n’en avaient pas autant qu’ils le disent. On avait un régime divisé où chacun s’agitait pour ses intérêts. Les nantis du régime ont vu la preuve de la division du régime et la faillite de la direction des mollahs et ont commencé à vendre leurs actions et d’acheter des dollars pour fuir avant de tout perdre dans un deal de transition de régime conclu par l’un des clans politisés avec les Américains du réseau Brzezinski ou de l’administration Trump.

L’administration démocrate sortante inféodée à Brzezinski a alors désavoué l’implication de Rafsandjani en raison de son passé terroriste et son impopularité tant au sein du régime que par le peuple, proposant implicitement son remplacement par son pion moins connu et moins corrompu Moussavi (qui est aussi détesté par le peuple). La solution montrait ses limites démoralisant davantage les responsables et financiers désespérés du régime. Rafsandjani menacé d’être blackboulé s’est mis aussi à charger le clergé et son pion pour les forcer à le maintenir dans le jeu. Les autres clans ont continué à charger Rafsandjani qui par son instabilité est devenu un danger pour le régime. On avait un régime divisé où chacun s’agitait pour ses intérêts et personne ne pouvait s’imposer en raison d’un manque total de personnel.

Cet état de faiblesse allait se confirmer jeudi par l’absence de mobilisation autour du Guide et sa tutelle qui est le principe fondateur du régime ! Le clergé a ordonné un rassemblement anticipé qui a été un échec. Le clergé a tenté de masquer la faillite annoncée du régime en décrétant qu’il ne voulait pas de manifestation dans les rues, mais des rassemblements dans les mosquées. Puis avec l’aide du cinéaste faux opposant Asghar Farhadi, il a inventé l’affaire des SDF dormant dans les tombeaux vacants pour occuper les gens et faire oublier les rassemblements qu’ils ne pouvaient même pas organiser modestement dans ses mosquées.

À la veille de cette journée de crise pour les mollahs, leurs adversaires ont utilisé cette affaire des SDF-tombeaux-dormeurs pour insister sur la faillite de leurs pions Rohani et de l’accord qu’il avait signé à Vienne afin de le déstabiliser et d’annuler l’accord pour prendre sa place de nouvelles négociations avec les Américains ! La panique a été telle que Rohani a dû faire arrêter l’activité boursière pour éviter la banqueroute.

La Russie a alors puni le régime en l’excluant de tout rôle dans les conversations pour un cessez le peu en Syrie afin qu’il ne puisse utiliser son rôle pour faire pression sur l’administration sortante démocrate allant à l’encontre de ses intérêts qui exige un nouveau Moyen-Orient laïcisé en coopération avec Trump.

Jeudi dernier, tous les adversaires des mollahs avaient continué à les charger dans leurs médias, restant focalisé sur leur envie de parvenir à des négociations directes avec l’administration sortante demandeuse d’une victoire pour revalider sa diplomatie ! Seul Rafsandjani, ex-timonier condamné dans tous les cas de figure, s’était comparé à un barrage qui pouvait contenir les forces de la contre-révolution, c’est-à-dire Trump qui a le soutien enthousiaste des opposants et surtout du peuple iranien !

Mais l’agitation paniquée des clans marginaux et la personnalité encombrante de l’ex-timonier grillé du régime avaient convaincu tous les cadres du régime que ce dernier ne pouvait subsister. Il n’y avait eu personne pour soutenir le régime et ses dirigeants. Les mosquées étaient restées vides. La journée de la fidélité au régime était devenue la journée de sa faillite !Les mollahs avaient nié cette faillite en parlant de grandes manifestations et en diffusant des images d’archives d’autres manifestations urbaines, d’il y a longtemps ! Ils avaient aussi tenté de s’inviter sur la scène internationale et provoquer les démocrates en parlant de leur invincibilité tant en Iran qu’au Moyen-Orient !

Les démocrates avaient esquivé. Trump était aussi resté calme pour ne pas laisser les mollahs mener le jeu. Poutine les avait punis pour lui-même et pour Trump en les excluant du cessez-le-feu négocié pour la Syrie et en engageant la Turquie islamiste alliée de Brzezinski dans un accord ne s’appliquant pas aux islamistes soutenus par le réseau Brzezinski !

Poutine les avait aussi punis par son allié le Turkménistan qui au prétexte d’un retard de paiement a menacé de cesser ses fournitures de gaz aux mollahs pour les besoins hivernaux des régions du nord d’Iran confrontées comme chaque année à une importante vague de froid. Les mollahs ont envoyé une équipe au Turkménistan sans rien obtenir de l’allié de Poutine. Ils n’ont pas pu trouver un fournisseur bis ! Ils ont tout simplement évité de parler de ce nouveau problème qui soulignait leur isolement international après la preuve de son isolement national !

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Vendredi | 30 Décembre 2016 | 10 Dey 1395 | Dernier jour de la semaine dernière | L’Azerbaïdjan fâché avec les démocrates et courtisé par Poutine a aussi mis la pression aux mollahs leur excluant tout rôle positif en Caucase en insistant sur leur ingérence et la possibilité qu’il réduise au néant leur régime par une attaque éclaire ! Poutine s’est évidemment gardé de les soutenir ou d’appeler l’Azerbaïdjan à faire preuve de retenue ! Les mollahs et les chefs Pasdaran qui se disaient invincibles n’ont guère réagi. Les clans rivaux ont continué à remettre en cause la gestion de Rohani et de Zarif !

Les mollahs qui avaient tout raté et étaient menacés en Iran et hors Iran devaient parler à l’occasion de la prière de vendredi. Ils ont demandé la fin des attaques contre leur mae Zarif, car il avait reconnu son tort d’avoir fait confiance à Kerry et ils ont demandé le soutien de tous les clans pour résister aux Américains (donc la validation de leur projet d’union, laissant le cas de Rafsandjani dans le flou). Ils ont aussi parlé de leur victoire à Alep se montrant prêt à utiliser la situation en Syrie pour provoquer une grande crise internationale ! Ils étaient donc prêts à défier Poutine et son cessez-le-feu pour jouer un rôle et contraindre l’administration démocrate à leur accorder l’immunité pour ne pas finir son mandat avec un échec absolu grillant ses chances de revenir au pouvoir ! On allait donc vers une semaine d’extrémistes désespérés !

Moscou allait sans doute les punir en les privant du gaz turkmène pour les exposer à des émeutes qui plairaient à Trump. Ils ont fait appel à un ex-serviteur fâché, l’ex-négociateur Jalali pour annoncer l’accomplissement du chantier interminable de la raffinerie Gulf Star, afin de nier leur vulnérabilité énergétique. Jalali a accompli sa mission d’annonceur neutre, mais il ne put s’empêcher de critiquer sévèrement Rohani et son équipe. Les mollahs ont compris qu’ils ne pourraient bénéficier d’une semaine calme pour réussir leur chantage à la déstabilisation régionale, ils devaient se battre sur le front extérieur et le front intérieur. On allait vers une semaine bien chaude pour le régime et ses responsables désespérés.

22.01.2017

 
Iran : La semaine en images 456
Trump, une douche froide pour les mollahs

La semaine dernière (28 Octobre-4 Novembre 2016 / 7-14 Abân 1395), a commencé sous le signe de la terreur pour les mollahs, car ils étaient paniqués à l’idée de l’abandon de la politique islamiste de Washington par la mafia pétrolière américaine via Trump et n’avaient pas été capables de contrer ce projet en évoquant leur disposition à leur offrir un tube subaquatique d’accès à l’Asie Centrale pour assurer leur survie.

Les Anglais qui redoutent un deal entre les mollahs et l’Etat américain avaient alors interdit tout commerce avec les mollahs par le rapport européen Howitt au prétexte des violations des droits de l’homme par les mollahs.

Mais plus important encore, les pétroliers américains n’avaient pas accepté et n’avaient pas renoncé à l’abandon de leur islamisme, car en dehors du cas iranien, cet islamisme a engendré un grand désordre qui a poussé les Saoudiens et les Israéliens d’aller vers les Russes tandis que leurs autres alliés ont fait appel aux Anglais pour assurer leur sécurité d’où l’intérêt de Trump et ses supporters pour une alliance avec Poutine et un nouvel ordre mondial américano-russe (qui se fera sans doute au détriment des Anglais et des Chinois).

In fine, l’administration sortante inféodée à Brzezinski, le théoricien du recours à l’islamisme, n’avait pas osé défier ses patrons pétroliers occultes qui ont tourné la page de l’islamisme. Brzezinski lui-même n’avait pas osé défendre ce tube pour refuser l’option Trump afin de préserver sa propre mainmise sur la politique américaine et mondiale depuis plus de 40 ans  ! Il pouvait piéger et sacrifier les mollahs pour sauver sa propre carrière.

Ainsi la semaine de 28 Octobre-4 Novembre 2016 (7-14 Abân 1395) allait être une semaine décisive pleine de menaces inédites. Les mollahs choqués par la confirmation implicite de la fin annoncée du projet qui les avait portés au pouvoir ont commencé cette semaine difficile en prenant une position pacifiste anti-russe en Syrie se montrant prêts à offrir un grand succès diplomatique en Syrie à l’administration démocrate sortante et à Brzezinski pour obtenir leur soutien  ! Ces derniers n’ont pas accepté de dialoguer sous l’effet de ce chantage, car tout retard pouvait profiter à Trump alors en hausse dans les sondages. Mais dans leur intérêt et celui de leur candidate, ils ont profité de l’empressement des mollahs pour leur envoyer leur pion européen Mogherini avec une offre un ralliement contre Assad, leur offrant une réhabilitation partielle.

Les mollahs n’ont pu accepter, car logiquement ils auraient dû renoncer au Hezbollah qui soutient Assad, et reconnaître son terrorisme et de fait s’accuser de terrorisme en raison de leurs liens passés, perdant de facto les garanties d’immunité qu’ils espèrent.

Les mollahs étaient alors à quelques jours de l’anniversaire de leur prise en otage de l’ambassade américaine, événement qui a déclenché les sanctions américaines à leur encontre et souligne leur terrorisme chaque année par le renouvellement annuel par Washington d’un état d’urgence entre les deux pays.

Les mollahs redoutaient aussi le boycott de l’événement qui souligne leur impopularité. Ils n’ont annoncé aucune manifestation et ont commencé à négocier indirectement avec l’administration démocrate sans parvenir à un deal. Ils ont gardé secret cet échec de peur d’engendrer une très grosse panique interne. Leur interlocuteur pro-américain est resté en Iran dans l’espoir que l’amertume de cet échec et d’un nouveau boycott de la prise de l’ambassade américaine les forcent à accepter de faire des concessions de leur côté sur le Hezbollah. Les mollahs ont conclu que l’administration démocrate sortante avait besoin d’un deal pour clouer le bec à Trump alors en hausse dans les sondages. Ils ont accepté, mais en tergiversant pour déstabiliser les démocrates et les forcer à céder à leurs attentes, mais ils n’y sont pas arrivés.

Les mollahs ont alors tout misé sur la provocation anti-américaine à l’occasion de l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine pour déstabiliser les démocrates au coude à coude avec Trump. Leurs rivaux députés et miliciens les ont aidés pour provoquer une escalade, mais sans une mobilisation au moment de l’événement ils n’ont pu continuer.

Désespérés, ils ont alors tenté une escalade diplomatique en apportant un soutien fervent au nouveau président libanais Aoun allié politique du Hezbollah pour obtenir leur soutien, alors qu’Aoun venait d’être réélu avec le soutien de l’Arabie Saoudite et le Hezbollah n’avait guère protesté. Comme on pouvait s’y attendre Aoun et le Hezbollah n’ont guère parlé en leur faveur. Ils se sont même donnés la main pour remettre en cause la sincérité des mollahs en affirmant via Samir Geagea que leur ministre des AE avait toujours souhaité la mort du nouveau président  !

Les mollahs privés de Hezbollah risquaient de chuter par ses révélations. Toujours plus désespérés, les mollahs ont continué les manœuvres pour déstabiliser les démocrates à la veille des élections prévues pour mardi. Leur ministre des AE a aussi annonçant un voyage mardi au Liban pour saluer Aoun dans l’espoir de recoller les morceaux avec le Hezbollah et les autres groupes politiques chiites libanais avant l’élection américaine dans l’espoir de provoquer un clash néfaste pour les démocrates et leur arracher les garanties nécessaires au régime.

L’administration démocrate inféodée à Brzezinski a riposté à ces menaces en reconduisant pour un an l’état d’urgence des sanctions vis-à-vis des mollahs agitateurs, insinuant un possible renouvellement des sanctions décennales, dans l’espoir qu’ils cessent leur folle fuite qui allait bénéficier à Trump et discréditer leur diplomatie islamiste et aussi le réseau Brzezinski détruisant des milliers de carrières très lucratives  ! À présent, les mollahs avaient le réseau Brzezinski contre eux  !

05.01.2017

 
Iran : La semaine en images n°439
L’anniversaire explosif de l’accord (ou la défaite) de Vienne

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée comme toujours par le peuple, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien, les supposés alliés politiques des mollahs, les réformateurs, que leurs rivaux, les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce à leur plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) afin de les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif, car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister face à une action populaire plus forte.

Washington, inquiété de la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour évoquer un gel implicite des sanctions pétrolières motivées par le terrorisme des mollahs. Le projet permettait aussi de rémunérer ces derniers.

Mais les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoir toujours trahi leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) n’avaient pas osé accepter d’autant plus que cette petite ouverture pouvait permettre au peuple de manifester contre eux et entraîner leur chute, les empêchant de profiter de l’offre américaine des immunités de facto.

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, sous-entendant une possible abrogation de l’embargo (sur les pièces d’avion) motivé par le terrorisme des mollahs, sans en parler explicitement.

Encore une fois, Washington proposait un gel implicite de sanctions pour terrorisme (accusation qui inquiète les mollahs et bloque le deal) pour les rassurer et les engager dans la ’’normalisation des relations entre les deux pays’’, un processus d’ouverture et de ’’démocratisation reconnue par Washington’’ permettant à ses pions de revenir et prendre le pouvoir par une révolution de couleur. Washington proposait ainsi une meilleure immunité aux mollahs et associés.

Les mollahs et associés, désespérés par leur situation, s’étaient tous accrochés à cette offre, espérant obtenir au cours de sa finalisation des garanties plus fermes pour leur sécurité par l’abandon américain des accusations de terrorisme et leur attribution à d’autres !

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations de terrorisme formulées par les États arabes sous la direction de l’Arabie Saoudite et de l’Égypte.

Les Arabes avaient durci leur coalition anti-mollahs. Les Français inquiets pour leurs contrats avaient aussi fait mine de revenir pleinement en Iran. Enfin, les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et le forcer à leur donner des garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées et de facto.

Washington s’était fâché, car il ne peut les leur accorder de peur que ses pions ne puissent oeuvrer en sa faveur une fois au pouvoir. Il les avait punis en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leur premier attentat international au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme.

Les mollahs avaient repris le dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus ! Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, avaient craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils avaient alors tiré un missile capable de porter une tête nucléaire insinuant qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington avait esquivé leur provocation, car il ne peut les avoir comme alliés. Moscou l’avait révélé et Washington l’avait encore nié...

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington. Les mollahs avaient dû durcir un peu leur discours pour rassurer les chefs Pasdaran devenus instables par peur d’être sacrifiés.

Washington, inquiet de cette instabilité, avait finalement éliminé un chef Pasdaran impliqué dans le terrorisme, ainsi que le Palestinien Badreddine (le chef militaire du Hezbollah et agent terroriste des mollahs) complice et témoin dans l’affaire Hariri contre ces derniers, pour leur montrer qu’il pouvait les éliminer, mais aussi éliminer leur lien avec leur terrorisme. Il leur avait rappelé son envie d’un deal en leur livrant, au mépris du droit international, l’un de ses ex-pions terroristes de l’OMPI, réfugié en Europe. Puis, il leur avait proposé des deals via ses différents alliés ou partenaires.

Les mollahs avaient conclu que Washington était pressé de conclure un deal avant que les oppositions internationales ne deviennent insurmontables. Ils étaient revenus au chantage, mais ils n’avaient pas réussi à leur extorquer l’effacement de leur dossier de terrorisme. Les chefs Pasdaran essayaient de faire pire pour obtenir la direction de ce chantage pour l’accès au dernier deal de la dernière chance.

Les mollahs désireux d’avoir le monopole de ces marchandages s’étaient débarrassés presque définitivement des chefs Pasdaran et de leurs menaces militaires nuisibles par l’affirmation que la guerre militaire contre le régime était improbable, mais qu’il fallait à tous une Djihad Spirituelle pour résister à l’invasion culturelle américaine en préservant les slogans du régime. Ils étaient ainsi passés de la politique de l’escalade à la politique du bras de fer mou, sans risque de nouvelles sanctions, pour exaspérer Washington et l’amener à leur accorder les garanties qu’ils espèrent.

Washington les avait alors punis en les désignant comme ses principaux ennemis terroristes tout en confirmant sa préférence pour un deal lui permettant de prendre le contrôle du régime islamique. Mais en l’absence d’un résultat grâce à cette demi-intimidation, Washington avait insinué aussi l’abandon du projet islamiste américain de Brzezinski avec la fin du mandat de son dernier poulain Obama et le début d’une nouvelle ère avec la présidence de Trump.

Les mollahs s’étaient alors adressés à la Russie pour obtenir son soutien et pouvoir tenir tête à Washington. Mais Poutine avait préféré souligner des intérêts communs avec Trump et Israël pour assurer d’abord la stabilité du Moyen-Orient. Washington avait continué dans le schéma de Brzezinski en proposant aux mollahs, alors en grande difficulté, un deal basé sur leur réhabilitation diplomatique et politique à l’occasion du Forum de Paix à Oslo, mais ces derniers avaient continué à le provoquer pour obtenir des garanties officielles pour leur sécurité par l’effacement de leurs dossiers de terrorisme.

Washington les avait rappelés à l’ordre en remettant en cause tout arrangement secret par la dissociation de la vente d’avion des sanctions contre le terrorisme et de fait le contrat de Boeing ne pouvait être synonyme de la fin de cette sanction et des accusations de terrorisme. Puis il leur avait proposé leur deal sans garantie officielle de sécurité.

Les mollahs restaient partisans d’un deal alors que les chefs Pasdaran et les nantis issus de leurs rangs y étaient hostiles. Les mollahs avaient alors opté pour un rapprochement avec les Français avant le dernier sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai, cherchant à impressionner les Russes et les Chinois pour obtenir leur soutien afin de résister aux Américains. Mais ils n’avaient rien obtenu des deux premiers et de plus ils les avaient maintenus sur la liste noire de GAFI. Washington avait aussi parlé de nouvelles sanctions en évoquant la reprise des activités nucléaires militaires en violation de l’accord de Vienne !

Au même moment, les absences de mobilisation pour l’anniversaire de la révélation du Coran à Mahomet, pour le deuil d’Ali et pour la journée de Qods avaient souligné l’impopularité du régime et la nécessité de ses dirigeants de trouver un deal avec Washington pour fuir l’Iran !

Les mollahs avaient caché ces défaites afin de ne pas perdre le contrôle des marchandages ! Les rivaux, les chefs Pasdaran, avaient intensifié les révélations compromettantes sur Rohani et ses patrons pour les déstabiliser et les forcer à leur céder le contrôle des négociations. Le forcing des deux groupes pour le contrôle des négociations avait fait monter le niveau de la panique et les volumes de fuite des capitaux !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, es chefs Pasdaran avaient intensifié leur fronde en affirmant que Rohani payait de gros salaires à des acteurs de la vie financière pour nier ses échecs. Les chefs Pasdaran avaient publié des documents rétablissant des liens avec le frère de Rohani, également le conseiller en négociation pour les mollahs, bousculant ces derniers pour les forcer à leur céder la direction des marchandages avec Washington !

Les mollahs avaient reçu les activistes au service des chefs Pasdaran, mais sans accéder à leurs attentes. Les chefs Pasdaran avaient fait de plus amples révélations sur les dépenses des mollahs pour acheter des protecteurs à leur pion Rohani ! Mais finalement cela n’avait rien donné, car les pouvoirs judiciaire et législatif qui sont entre les mains des Larijani, alliés au clergé, ignoraient ce qui était révélé.

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de saboter le plan d’apaisement implicite de Rohani en soulignant les coups portés par les Américains contre le régime et aussi en appelant à la guerre sainte à l’occasion de la fête FETR qui marque la fin du ramadan. Mais le boycott de cette fête les avait calmés et les avait ramenés à la réalité de leur isolement et la nécessité de trouver un deal avec Washington pour partir en toute sécurité.

Washington avait profité de l’échec et du désespoir des mollahs & associés pour insister via Ban Ki-moon sur leur menace balistique préparant le terrain pour les désigner comme une grande menace lors du sommet de l’OTAN qui devait se tenir à Varsovie, les exposant à de nouvelles sanctions ou un vaste embargo.

Les chefs Pasdaran n’avaient pas protesté contre Ban Ki-moon par peur qu’ils soient désignés pour les architectes de la menace contre l’Europe et se retrouver exclus de toute garantie de sécurité, livrés à la colère du peuple ! Les mollahs avaient profité de la peur de leurs miliciens pour mettre fin à leur fronde en attribuant les gros salaires à des cas de corruption personnelle évacuant l’hypothèse d’achat de protection pour Rohani, lui permettant de marchander en leur nom sans être à tout moment bousculé ou contrarié dans ses actions par les chefs Pasdaran.

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Cette semaine, les mollahs devaient trouver une parade à l’annonce des conclusions et des décisions de l’OTAN. Ils devaient aussi célébrer l’anniversaire de l’accord de Vienne qui jusque-là ne leur a rien apporté sauf le droit de reculer de leurs lignes rouges. Ils devaient trouver un bon contrat pour le régime pour dire que l’accord de Vienne n’a pas été un échec absolu. Washington allait sans doute les travailler au corps par des médiateurs essayant de leur arracher un accord pour en deal en échange d’un bon contrat !

Les mollahs devaient refuser pour obtenir des garanties de sécurité. Leurs ennemis saoudiens leur avaient préparé une mauvaise surprise. Washington a dû se surpasser pour les dissuader par une action-choc, mais il a surtout réussi à davantage les paniquer et les désespérer. Voici le récit en image d’une belle semaine de désordres en tout genre à tous les niveaux chez les mollahs & associés !

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 juillet 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.

04.08.2016

 
Iran : La semaine en images n°430
La saison des sacrifices !

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée par le peuple, cela va de soi, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien les supposés alliés politiques des mollahs (les réformateurs) que leurs rivaux les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce à leur plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) afin de les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister face à une action populaire plus forte.

Washington, inquiété par la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs n’avaient pas osé cette petite ouverture de peur que le peuple puisse trouver la possibilité de manifester contre eux. Les Européens avaient aussi refusé la miette que leur jetait Washington. De plus, les Arabes menés par l’Arabie Saoudite avaient tenté de contrer le deal en insistant sur le terrorisme régional des mollahs !

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, signifiant la normalisation des relations entre les deux pays, un processus d’ouverture et de « démocratisation reconnue par Washington » permettant aux mollahs et associés d’espérer une certaine immunité et la possibilité de partir sans peur. Ils s’étaient tous accrochés à cette illusion et avaient tous cessé leurs oppositions aux marchandages pour bénéficier de ce plan qui n’avait aucune garantie.

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington pouvait enfin espérer une révolution de couleur en faveur de ses pions islamo-bcbg. Il avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations des Arabes.

Les Français inquiets pour leurs contrats avaient fait mine de revenir pleinement en Iran. Les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoirs toujours trahis leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et obtenir plus de garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées de facto.

Washington qui ne peut le leur accorder a été très fâché par leur attitude. Ils les avaient punis légèrement en reprenant la promesse de l’accès au circuit du dollar pour les ramener à la raison.

En l’absence d’un changement, Washington avait souligné ses limites en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leurs premiers attentats internationaux au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme qui les conduiront tous devant les tribunaux internationaux...

Mais, Washington a gardé cette option en réserve, car cela pouvait aussi bloquer définitivement le deal qu’il recherche, proposant le dialogue. Les mollahs, conscients de l’intérêt de Washington pour ce deal et la gravité de situation pour eux-mêmes, ont accepté ce dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus !

Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, ont craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils ont alors tiré sans ramdam un missile capable de porter une tête nucléaire, lançant un avertissement discret, qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington a esquivé. Moscou a révélé le tir. Washington a encore nié...

Les chefs Pasdaran ont tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington.

Les 5-1 ont alors bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle onusien (par le processus 5+1). Les mollahs coincés entre les 5-1 et les chefs Pasdaran devenus instables par peur ont tenté de se maintenir et débloquer la situation en appelant à l’unité et choisissant la fuite en avant en dénigrant le TNP et évoquant implicitement le droit au nucléaire militaire !

Washington a esquivé leur propos en insistant sur la neutralisation technique de leur accès à la bombe grâce au dialogue (combinant les sanctions et les menaces). Kerry a également parlé du droit au business avec les mollahs, donc l’accès au circuit du dollar avant une dernière rencontre avec Zarif et de nouvelles médiations notamment via le président sud-africain Zuma puis le mae d’Uruguay pour éloigner le régime de sa focalisation encombrante sur le Moyen-Orient.

Mais les mollahs, convaincus, par l’intérêt de Washington pour un deal ont continué leur chantage, en se focalisant encore sur le Moyen-Orient et en évitant de choisir les modérés pour les vainqueurs de leur Parlement et enfin en flirtant avec Moscou et Pékin !

Mais les mollahs n’ont rien obtenu de ces derniers. Washington les a aussi punis en apportant encore son soutien au verdict de terrorisme, en parlant brièvement de leur test de missile quasi nucléaire et en excluant toute aide de la part de la banque mondiale. Avant de leur proposer une porte de sortie par un deal facile avec Corée du Sud contre la Corée du Nord !

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La semaine dernière, les mollahs avaient rendez-vous avec les Sud-Coréens. Peu avant leur arrivée, ils ont annoncé une possible victoire des modérés, se montrant prêts à aller vers un deal ! Les chefs Pasdaran, les nantis ripoux, les fondamentalistes et en enfin, les alliés intégristes du régime ont craint d’être sacrifiés et se sont à s’agiter.

Parmi eux, l’allié irakien du régime Moqtada Sadr a attaqué le Parlement de son pays avec des slogans favorables aux mollahs pour saboter leur deal avec Washington. Plus fort encore, les chefs Pasdaran ont éliminé le garde du corps personnel du Guide pour montrer qu’ils étaient prêts à renverser le clergé. Les mollahs ont renoncé à leur Parlement modéré !

Washington a tenté d’intimider les chefs Pasdaran, en soulignant leur terrorisme et en les menaçant de nouvelles sanctions, donc une totale exclusion des bienfaits d’un deal, s’ils organisaient de nouvelles manœuvres dans le golfe Persique. Puis Washington a proposé un deal via la Malaisie, plaque tournante de blanchiment d’argent des patrons du régime et des nantis ripoux, pour éliminer toute opposition au deal. Les mollahs n’ont pas défendu les chefs Pasdaran et ont continué à marchander leur sauvetage par un deal via la Malaisie.

Les chefs Pasdaran ont saboté de deal en prouvant qu’il s’agissait d’achever le régime et les mollahs y ont renoncé. Ils ont aussi puni les mollahs en boycottant la réunion de solidarité à l’occasion de l’anniversaire de Mahomet. Les mollahs ont dû durcir leur discours pour récolter des soutiens d’Assad, du Hezbollah ou des Russes, mais n’ont rien obtenu de leur part.

Washington a tenté le deal en remettant en cause son verdict sur le terrorisme par ses alliés « les non-alignés » mais aussi par la promesse d’assouplissement des sanctions pétrolières adoptées au motif du terrorisme en rappelant son accord pour les investissements en Iran alors que le régime allait organiser une exposition pétrolière à Téhéran.

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Cette semaine, les mollahs attendaient des sous, ils ont mis les manettes à fond pour passer du Parlement divisé au Parlement modéré, ce qui a encore engendré de graves crises internes. Les mollahs ont dû sans cesse naviguer entre la modération et la surenchère. Voici le récit en images d’une semaine de crises et de bouleversements qui ont bien desservi les mollahs et leur régime.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 16 mai 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.

30.05.2016

 
Iran : Semaine en images n°429
Les conséquences inattendues
(des improvisations des uns et des autres)

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée par le peuple, cela va de soi, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien les supposés alliés politiques des mollahs (les réformateurs) que leurs rivaux les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce au plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) et les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister en cas d’une action populaire plus forte.

Washington, inquiété par la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs n’avaient pas osé cette petite ouverture de peur que le peuple puisse trouver la possibilité de manifester contre eux. Les Européens avaient aussi refusé la miette que leur jetait Washington. De plus, les Arabes menés par l’Arabie Saoudite avaient tenté de contrer le deal en insistant sur le terrorisme régional des mollahs !

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, signifiant la normalisation des relations entre les deux pays, un processus d’ouverture et de « démocratisation reconnue par Washington » permettant aux mollahs et associés d’espérer une certaine immunité et la possibilité de partir sans peur. Ils s’étaient tous accrochés à cette illusion et avaient tous cessé leurs oppositions aux marchandages pour bénéficier de ce plan qui n’avait aucune garantie.

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington qui pouvait enfin espérer une révolution de couleur en faveur de ses pions islamo-bcbg. Il avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations des Arabes.

Les Français inquiets pour leurs contrats avaient fait mine de revenir pleinement en Iran. Les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoirs toujours trahis leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et obtenir plus de garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées de facto.

Washington qui ne peut le leur accorder a été très fâché par leur attitude. Ils les avaient punis légèrement en reprenant la promesse de l’accès au circuit du dollar pour les ramener à la raison.

En l’absence d’un changement, Washington avait souligné ses limites en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leurs premiers attentats internationaux au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme qui les conduiront tous devant les tribunaux internationaux...

Mais, Washington a gardé cette option en réserve, car cela pouvait aussi bloquer définitivement le deal qu’il recherche, proposant le dialogue. Les mollahs, conscients de l’intérêt de Washington pour ce deal et la gravité de situation pour eux-mêmes, ont accepté ce dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus !

Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, ont craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils ont alors tiré sans ramdam un missile capable de porter une tête nucléaire, lançant un avertissement discret, qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington a esquivé. Moscou a révélé le tir. Washington a encore nié...

Les chefs Pasdaran ont tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington.

Les 5-1 ont alors bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle onusien (processus 5+1). Les mollahs coincés entre les 5-1 et les chefs Pasdaran devenus instables par peur ont tenté de se maintenir et débloquer la situation en appelant à l’unité et choisissant la fuite en avant en dénigrant le TNP et évoquant implicitement le droit au nucléaire militaire !

Washington a esquivé leur propos en insistant sur la neutralisation technique de leur accès à la bombe grâce au dialogue (combinant les sanctions et les menaces). Kerry a également parlé du droit au business avec les mollahs, donc l’accès au circuit du dollar avant une dernière rencontre avec Zarif et de nouvelles médiations notamment via le président sud-africain Zuma pour éloigner le régime de sa focalisation encombrante sur le Moyen-Orient.

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs devaient recevoir Zuma, mais aussi organiser le 2nd tour de leurs élections dont l’issue est de définir leur tendance politique pour les 4 prochaines années. Ils devaient célébrer l’échec, grâce à Dieu, de la mission militaire américaine de libération des otages. Leurs choix étaient déterminants.

Ils ont continué à parler du Moyen-Orient lors de la visite de Zuma, convaincus que leur ingérence nuisible à tout deal était le meilleur moyen de pression sur Washington ! Ils ont aussi gardé le flou sur l’issue des élections, essayant aussi de faire pression sur Washington ! Ils ont néanmoins montré leur intérêt pour le deal et de fait le choix d’un Parlement s’affichant comme modéré en oubliant délibérément de célébrer l’échec de la mission américaine de libération des otages en 1980.

Washington excédé par ses manœuvres qui pouvaient saboter son deal pour la reprise en main du régime a durci le ton, en confirmant son soutien le verdict du terrorisme des mollahs ou en évoquant le dernier missile des chefs Pasdaran.

Les mollahs ont alors fait un pas vers Moscou dans l’espoir d’obtenir les S-300 et relancer le chantage diplomatique avec Washington. Larijani a aussi fait un pas vers la Chine en lançant des pics contre Washington. Mais aucun n’a réussi à provoquer une escalade.

Les mollahs coincés dans leurs échecs devaient nécessairement donner la victoire à leurs soi-disant modérés. Mais cela ne pouvait qu’accentuer la panique de chefs Pasdaran, des fondamentalistes, les ripoux enrichis dans leur sillage et sur le dos du peuple. Pour les rassurer, les mollahs ont écrit au pion onusien de Washington, Ban Ki-moon, demandant son intervention contre la saisie, dans l’espoir d’une réponse positive de sa part montrant la disposition de Washington d’annuler le verdict devenu une source de tensions fatales pour le deal.

Washington n’a pas annulé le verdict par un jeu judiciaire, mais il a montré sa satisfaction par l’annonce d’une possible médiation de Ban Ki-moon et l’arrivée d’un médiateur de premier plan la Corée du Sud, pour un deal facile basé sur la rupture du régime avec la Corée du Nord (avec qui il n’a que peu très de relations utiles).

Les mollahs ont vu dans ce geste un aveu de faiblesse de Washington et ont fini la semaine sans annoncer de résultats dans l’espoir d’arracher un deal avec des garanties fermes pour leur sécurité en Iran et hors Iran.

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Cette semaine, les mollahs devaient enfin annoncer les résultats ! Ils ont tardé à venir ! Ils attendaient le représentant de la Corée du Sud ! Mais, dans l’attente des tensions inattendues sont apparues au sein du régime et chez ses vrais alliés islamistes qui pouvaient être sacrifiés dans le deal ! In fine, les mollahs ont dû reculer pour éviter de couler avant d’arriver à leurs chères garanties américaines de sécurité. Voici le récit en images d’une semaine de guerres internes dans la sphère islamo-révolutionnaire des mollahs, empêchant ces derniers de pactiser avec l’ennemi pour sauver leurs peaux. Ils ont détesté. Nous avons adoré. Vous allez adorer.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 8 mai 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.

23.05.2016

 
Iran : La semaine en images n°428
Le cinéma des mollahs !

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée par le peuple, cela va de soi, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien les supposés alliés politiques des mollahs (les réformateurs) que leurs rivaux les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce au plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) et les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister en cas d’une action populaire plus forte.

Washington, inquiet par la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs n’avaient pas osé cette petite ouverture de peur que le peuple puisse trouver la possibilité de manifester contre eux. Les Européens avaient aussi refusé la miette que leur jetait Washington. De plus les Arabes menés par l’Arabie Saoudite avaient tenté de contrer le deal en insistant sur le terrorisme régional des mollahs !

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, signifiant la normalisation des relations entre les deux pays, un processus d’ouverture et de « démocratisation reconnue par Washington » permettant aux mollahs et associés d’espérer une certaine immunité et la possibilité de partir sans peur. Ils s’étaient tous accrochés à cette illusion avaient tous cessé leurs oppositions aux marchandages pour bénéficier de ce plan qui n’avait aucune garantie.

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington qui pouvait enfin espérer une révolution de couleur en faveur de ses pions islamo-bcbg. Il avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations des Arabes.

Les Français inquiets pour leurs contrats avaient fait mine de revenir pleinement en Iran. Les Russes avaient fait mine de donner les S-300. Les mollahs avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et obtenir plus de garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées de facto. Les mollahs ébranlés par leurs désillusions voulaient un engagement ferme pour leur avenir.

Washington qui ne peut le leur accorder a été très fâché par leur attitude. Ils les avaient punis légèrement en reprenant la promesse de l’accès au circuit du dollar pour les ramener à la raison.

En l’absence d’un changement, il a souligné ses limites en leur rappelant leur passé terroriste, dont parle l’OCI, par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs pour leurs premiers attentats internationaux au Beyrouth en 1983. il les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme qui les conduiront tous devant les tribunaux internationaux... Mais Washington n’en parlait pas et avait aussi maintenu la visite de son pion européen Mogherini à Téhéran, en espérant que les mollahs, mis devant le risque de résurgence de leur passé sale et un avenir très sombre, acceptent de jouer le jeu d’une ouverture leur offrant seulement la perspective des quelques immunités de facto.

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La semaine dernière, les mollahs & associés devaient recevoir Mogherini, mais ils ne faisaient aucun effort. Cette dernière a fait mine de s’adresser à leurs rivaux, les chefs Pasdaran qui sont les plus menacés par l’ouverture des dossiers de terrorisme. Les mollahs ont gardé leur distance avec Assad pour éviter de perdre le monopole des marchandages avec Washington. Ils ont été récompensés par le droit à une nouvelle rencontre avec Kerry à New York. Mais dans les discussions qui ont suivi avec Mogherini, ils ne sont pas allés plus loin et reniant le Hezbollah et n’ont pas pu parvenir à obtenir le soutien de Mogherini permettant de concrétiser un deal dans la foulée à New York.

Washington déçu par ce nouveau rebondissement des mollahs les avait punis par son pion européen Mogherini en exigeant leur alignement à propos de la Syrie et du Yémen ou encore en déplorant un les violations des droits de l’homme en Iran, mais il avait maintenu la rencontre de New York dans l’espoir de les dominer après ces nouvelles pressions.

Les mollahs, qui restaient visiblement dans l’optique d’obtenir des garanties fermes, devaient alors se montrer forts, mais ils ont manqué de troupes à l’occasion de la journée de l’armée. Leur défilé était factice et on y a constaté que les Russes n’avaient pas tenu parole et leur refusaient encore les missiles du système défensif S-300. La panique interne s’est alors amplifiée.

Le clergé et ses pions s’étaient alors réfugiés dans la propagande tout en restant en dialogue avec Kerry. Ils cherchaient donc à calmer les paniqués pour continuer en cachette des négociations où ils n’avaient aucune chance de s’imposer ! Les chefs Pasdaran qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, ont alors tiré sans ramdam un missile capable de porter une tête nucléaire, lançant un avertissement discret qu’ils pourraient enflammer la région pour faire reculer Washington !

Washington a esquivé. Moscou a révélé le tir. Washington a encore nié privant les chefs Pasdaran de leur chantage à la déstabilisation de la région.

Les chefs Pasdaran ont fait mine de retourner leur veste et devenir les agents islamistes de Washington ! En l’absence d’un signe positif, ils ont encore changé de position se disant fidèles au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington. Mais les 5-1 ont bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle onusien (le processus 5+1).

La situation s’est ainsi à nouveau bloquée enfin de la semaine dernière pour les mollahs. Washington n’a pas renoncé à la menace d’accusation de terrorisme qui avait rendu les Pasdaran très instables. Ces derniers pouvaient encore créer la surprise et Washington pouvait se montrer plus dur. Les mollahs pouvaient aussi être attaqués indirectement à l’occasion du 2nd des élections. Pour se maintenir au pouvoir et garder la direction des chantages et des marchandages, les mollahs ont appelé à l’unité et choisi la fuite en avant en évoquant le droit au nucléaire militaire !

Washington a esquivé leur propos et a encore insisté sur la neutralisation de leur accès à la bombe grâce au dialogue (sanctions et menaces). Kerry a même affirmé le droit au business avec les mollahs, donc l’accès au circuit du dollar) avant sa dernière rencontre avec leur représentant Zarif à New York, mais sans dénoncer la saisie et surtout l’accusation de terrorisme afin d’avoir un vrai moyen de pression sur son interlocuteur. Ce dernier ne pouvait pas céder avec le maintien de cette accusation. La rencontre a échoué.

Washington a mis ses espoirs en son prochain médiateur, le président sud-africain affairiste Zuma (qui devait éloigner le régime de sa focalisation sur le Moyen-Orient).

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Cette semaine, les mollahs devaient organiser le 2nd tour de leurs élections dont l’issue est de définir leur tendance politique pour les 4 prochaines années. Ils devaient célébrer l’échec grâce à Dieu de la mission militaire américaine de libération des otages. Enfin, ils devaient rencontrer Zuma, le dernier médiateur de Washington et grâce à lui sortir des sujets épineux comme la Syrie et ainsi aplanir la voie pour parvenir à un deal.

Mais cela était très loin de la ligne dure que les mollahs venaient de choisir pour contenir les chefs Pasdaran devenues instables par la faute de la menace qui pèse sur eux et pour garder le contrôle des marchandages.

Aucune ouverture n’était possible. Washington se berçait d’illusions ! Il ne pouvait qu’être déçu et obligé de malmener les mollahs, neutralisant de facto ses efforts pour les rendre fréquentables.

Les mollahs au retour pouvaient se retrouver déchirés entre la nécessité de se montrer forts et l’obligation de profiter des occasions pour trouver un arrangement avant que leur déclin ne provoque leur chute. Ils devaient donc reculer un peu de temps en temps. Les deux parties étaient contraintes à avancer et reculer sans cesse et sans doute, en désaccord ! Voici le récit en images d’une semaine de n’importe quoi, à la mode des Yankees et des mollahs !

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 1er mai 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.

18.05.2016

 
Iran : La semaine en images n°427
Une semaine comme une bombe à retardement !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour rompre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur chantage diplomatique sans que les forces qui l’ont permise puissent réclamer un droit pour concurrencer les leurs. Mais les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) ainsi instrumentalisés par le clergé ont refusé de jouer le jeu et se sont focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile à leur propre bénéfice !

Washington, inquiet par le choix du « Parlement agité quoiqu’il arrive », a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais, les mollahs & associés ont refusé, car l’ouverture même limitée peut permettre au peuple de protester et d’entraîner leur chute. Cependant, les mollahs ne sont pas revenus à la provocation. Les chefs Pasdaran ont en revanche réagi par des tirs des missiles, pour se poser en arbitres du jeu, mais ils se sont dégonflés quand le Conseil de Sécurité de l’ONU est intervenu ! La panique interne a explosé !

Dans le même temps, les mollahs et les chefs Pasdaran ont également gravement échoué sur le plan répressif car ils n’ont également pas réussi à trouver des miliciens et des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par des actions anti-voile lors de la Fête du Feu.

Les Chefs Pasdaran et les mollahs, impuissants dans tous les domaines, ont alors oublié les menaces contre Israël et les États-Unis, se montrant ainsi implicitement prêts à accepter un arrangement avec Washington ! Ce dernier leur a proposé un dialogue direct au Pakistan puis un autre en Autriche (pour rémunérer les Européens et les Russes afin d’obtenir leur adhésion) ! Mais les marchandages ont échoué au Pakistan et n’ont pas eu lieu en Autriche en raison de l’hostilité des 5-1 et des querelles entre les mollahs et les Pasdaran.

Washington a tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens). Les mollahs, qui ne pouvaient plus être les vainqueurs, ont essayé de créer des tensions anti-américaines et pro-russes pour obtenir les S-300. Ils n’y sont pas parvenus. Ils ont tenté de les obtenir par un chantage de sabotage du sommet pétrolier de Doha et n’y sont pas arrivés. La panique et les conflits internes anti-dialogue se sont alors développés.

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La semaine dernière, Washington devait intervenir via son allié l’Italie pour diviser les 5-1. Il s’est aussi engagé directement par l’annonce d’un possible contrat entre Boeing et les mollahs. Cela signifiait un deal avec l’ouverture du régime et un pas vers une révolution de couleur en faveur des islamo-bcbg de Washington.

Les chefs Pasdaran et les fondamentalistes, exclus des marchandages, avaient alors cessé de critiquer les marchandages pour en faire partie et pouvoir obtenir des garanties de sécurité pour eux-mêmes. En revanche, les nantis ripoux qui ne peuvent rien gagner et devraient tout restituer en cas de changement de régime avaient lourdement paniqué et entraîné une déplorable situation de krach financier pour le régime.

Pour calmer la panique, les mollahs avaient alors annoncé la livraison des S-300 signifiant un effort pour éviter la dissolution du régime et de ses privilégiés. Ce qui avait calmé un peu la panique, mais la nouvelle n’avait pas été confirmée et la panique avait continué !

Les Anglais avaient aussi rejeté le deal en faisant part de la réticence des grandes banques européennes à investir leur argent en Iran. Tous les Européens avaient par ailleurs tenté de bloquer le deal en insistant lors de la réunion des G7 sur l’incompatibilité du programme balistique des mollahs avec un consensus.

Washington a tenté d’impliquer les mollahs dans ses plans anti-Assad pour les réhabiliter et faciliter son deal, mais ces derniers ont refusé de lâcher le Hezbollah qu’ils espèrent utiliser comme une assurance vie au cas où Washington reviendrait sur ses promesses de vie sauve ! Washington avait puni le régime en lui refusant le contrat avec Boeing et surtout les investissements promis par l’Italie dans son secteur pétrolier. La panique s’était intensifiée.

Les États arabes avaient profité de l’insistance des mollahs à propos du Hezbollah pour les condamner, dans le cadre de l’OCI, en soulignant leur ingérence terroriste dans le monde arabe !

Washington inquiet par cette accusation lourde des États musulmans avait tenté un deal en allégeant son rapport sur les violations des droits de l’homme en Iran, en insistant sur l’arrivée de son pion européen Mogherini pour atténuer la résistance des États européens et enfin, en invitant le milicien Seyf, patron de la Banque Centrale Iranienne et comptable des comptes secrets des mollahs, à un dialogue direct à Washington !

Les Français inquiets pour leurs contrats avaient alors annoncé le retour en Iran d’Air France avec de nombreux Businessmen pour profiter du vide américain. La Russie avait tenté de saboter le deal en invitant le ministre de défense des mollahs à Moscou pour parler des achats d’armes réclamées par le régime.

Les mollahs avaient profité de ces soutiens pour tenir tête à Washington. Ils n’avaient pas changé à propos du Hezbollah et avaient même révélé qu’ils n’avaient obtenu presque rien depuis les annonces de la fin des sanctions !

Washington, très fâché par leur attitude, leur avait encore refusé l’accès au circuit du dollar. Il les avait aussi sévèrement punis en leur rappelant leur passé terroriste, dont parle l’OCI, par un arrêt de sa Cour suprême confirmant le verdict de saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs pour avoir commandité plusieurs attentats au Beyrouth en 1983. Mais il n’a pas annulé le voyage de Mogherini à Téhéran, en espérant que les mollahs, mis devant le risque de résurgence de leur passé sale, se plieraient à sa demande et accepteraient de céder la direction du régime à ses pions.

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Cette semaine, les mollahs attendaient les Américains, mais aussi les Français et les Russes pour définir la marche à suivre ! Les mollahs devaient aussi organiser avec les chefs Pasdaran la journée de l’Armée (qui est sous le contrôle de ces derniers). Ils devaient donc modérer leur bellicisme verbal pour éviter de rater l’occasion d’un deal bénéfique avec les Américains ou encore leurs deux adversaires, les Français et les Russes ! Certains rendez-vous ont été ratés et des tensions inattendues sont apparues mettant en valeur des priorités divergentes pour chaque camp. Voici le récit en images d’une semaine riche en tensions et en révélations explosives sur l’état des mollahs & associés et leurs interlocuteurs.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 24 avril 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.

05.05.2016

 
Iran : Semaine en images n°426
Rejetés de partout !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour rompre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur chantage diplomatique sans que les forces qui l’ont permise puissent réclamer un droit pour concurrencer les leurs. Mais les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) ainsi instrumentalisés par le clergé ont refusé de jouer le jeu et se sont focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile à leur propre bénéfice !

Washington, inquiet par le choix du « Parlement agité quoiqu’il arrive », a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs & associés ont refusé car l’ouverture même limitée car elle peut permettre au peuple de protester et entraîner la chute du régime. Cependant, les mollahs ne sont pas revenus à la provocation. Les chefs Pasdaran ont en revanche réagi par des tirs des missiles, pour se poser en arbitres du jeu, mais ils se sont dégonflés quand le Conseil de Sécurité de l’ONU est intervenu ! La panique interne a explosé !

Dans le même temps, les mollahs et les chefs Pasdaran n’ont également pas réussi à mobiliser leurs membres pour empêcher la contestation populaire par des actions anti-voile lors de la Fête du Feu.

Les Chefs Pasdaran et les mollahs, impuissants dans tous les domaines, ont alors oublié les menaces contre Israël et les États-Unis, se montrant ainsi implicitement prêts à accepter un arrangement avec Washington ! Ce dernier leur a proposé un dialogue direct au Pakistan puis un autre en Autriche (pour rémunérer les Européens et les Russes afin d’obtenir leur adhésion) ! Mais les marchandages ont échoué au Pakistan. Par ailleurs, l’option autrichienne a été rejetée par les Russes au prétexte de leur solidarité avec les 5-1. Les Anglais ont évoqué la réticence de leurs banques et leurs assurances pour se défiler ! Washington a tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs étaient sérieusement accusés de terrorisme par leurs voisins arabes et guère défendus par les Russes ou les Chinois. Washington courtisait alors les mollahs par l’arrivée prochaine de son allié l’Italie pour agiter leur régime et aussi pour réveiller le sens commercial des 5-1 afin d’exploser leur unité hostile à ses projets. Washington était alors la seule solution pour les mollahs. Ils devaient pactiser avec eux pour avoir la paix.

Les chefs Pasdaran, exclus des marchandages et inquiets par l’insuccès de Rohani de négocier un bon arrangement, ont accentué les attaques contre le bilan économiquement nul de l’accord signé par Rohani et faisant valoir le chantage par les missiles pour trouver un accès aux marchandages et se poser en arbitres de chantages et des marchandages. Les fondamentalistes les ont soutenu leurs arguments pour obtenir leur soutien et mais ne l’ont pas obtenu.

Les mollahs, mis en danger et pressés de réussir, ont tenté de faire monter les enchères contre Washington en utilisant des sommets régionaux pour créer des tensions anti-américaines et pro-russes et obtenir les S-300. Ils n’y sont pas parvenus.

Les fondamentalistes ont tenté de s’imposer seuls en créant une commission de politique générale au Parlement avant qu’ils n’y perdent la majorité. Ali Larijani les a bloqués pour donner l’avantage à aux Réformateurs, alliés du clergé et partisans d’un deal avec Washington.

Cependant, le gouvernent Rohani restait en danger par les chefs Pasdaran. Rohani a condamné leur refus de dialogue (pour les exclure) tout en insinuant la reprise de l’enrichissement à un taux élevé au cours de la journée de l’industrie nucléaire pour garder la direction du chantage du régime, mais Washington a ignoré sa provocation et salué son ouverture pour l’intervention de ses partenaires, Italie, Inde et Boeing !

Les Russes ont reporté la date de livraison des S-300 pour agiter les mollahs et les amener à saboter ces deal ! Washington a surenchéri en affirmant qu’il changerait de ligne si les mollahs changeaient !

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Cette semaine, on devait assister à des changements ou au contraire à un raidissement ! Les mollahs avaient aussi une occasion d’avancer. Washington était ravi, mais par la Russie. Les mollahs devaient aussi aller au dernier sommet de l’organisation de coopération islamique et se mesurer à leurs ennemis arabes. Ils pouvaient changer ou les provoquer. Mais il y a pas eu de miracle. Ils ont restés compliqués. Les tensions internes ont repris et ils mollahs ont dû durcir leur position ! Washington est revenu au dialogue sous la menace ! Les mollahs ont surenchéri... Voici le récit en images d’une semaine très agitée et bien éprouvant pour les mollahs et leurs interlocuteurs.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 avril 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.

27.04.2016

 
Iran : La semaine en images n°425
Des agitations brouillonnes et du désespoir !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour rompre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur chantage diplomatique sans que les forces qui l’ont permise puissent réclamer un droit pour concurrencer les leurs. Mais les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) ainsi instrumentalisés par le clergé ont refusé de jouer le jeu et se sont focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile à leur propre bénéfice !

Washington, inquiet par le choix du « Parlement agité quoiqu’il arrive », a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs & associés ont refusé car l’ouverture même limitée car elle peut permettre au peuple de protester et entraîner la chute du régime. Cependant, les mollahs ne sont pas revenus à la provocation. Les chefs Pasdaran ont en revanche réagi par des tirs des missiles, pour se poser en arbitres du jeu, mais ils se sont dégonflés quand le Conseil de Sécurité de l’ONU est intervenu ! La panique interne a explosé !

Dans le même temps, les mollahs et les chefs Pasdaran n’ont également pas réussi à mobiliser leurs membres pour empêcher la contestation populaire par des actions anti-voile lors de la Fête du Feu.

Les Chefs Pasdaran et les mollahs, impuissants dans tous les domaines, ont alors oublié les menaces contre Israël et les États-Unis, se montrant ainsi implicitement prêts à accepter un arrangement avec Washington ! Ce dernier leur a proposé un dialogue direct au Pakistan puis un autre en Autriche (pour rémunérer les Européens et les Russes afin d’obtenir leur adhésion) ! Mais les marchandages ont échoué au Pakistan. Par ailleurs, l’option autrichienne a été rejetée par les Russes au prétexte de leur solidarité avec les 5-1. Les Anglais ont évoqué la réticence de leurs banques et leurs assurances pour se défiler ! Washington a tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs étaient sérieusement accusés de terrorisme par leurs voisins arabes et guère défendus par les Russes ou les Chinois. Washington courtisait alors les mollahs par l’arrivée prochaine de son allié l’Italie pour agiter leur régime et aussi pour réveiller le sens commercial des 5-1 afin d’exploser leur unité hostile à ses projets. Washington était alors la seule solution pour les mollahs. Ils devaient pactiser avec eux pour avoir la paix.

Les chefs Pasdaran, exclus des marchandages et inquiets par l’insuccès de Rohani de négocier un bon arrangement, ont accentué les attaques contre le bilan économiquement nul de l’accord signé par Rohani et faisant valoir le chantage par les missiles pour trouver un accès aux marchandages et se poser en arbitres de chantages et des marchandages. Les fondamentalistes les ont soutenu leurs arguments pour obtenir leur soutien et mais ne l’ont pas obtenu.

Les mollahs, mis en danger et pressés de réussir, ont tenté de faire monter les enchères contre Washington en utilisant des sommets régionaux pour créer des tensions anti-américaines et pro-russes et obtenir les S-300. Ils n’y sont pas parvenus.

Les fondamentalistes ont tenté de s’imposer seuls en créant une commission de politique générale au Parlement avant qu’ils n’y perdent la majorité. Ali Larijani les a bloqués pour donner l’avantage à aux Réformateurs, alliés du clergé et partisans d’un deal avec Washington.

Cependant, le gouvernent Rohani restait en danger par les chefs Pasdaran. Rohani a condamné leur refus de dialogue (pour les exclure) tout en insinuant la reprise de l’enrichissement à un taux élevé au cours de la journée de l’industrie nucléaire pour garder la direction du chantage du régime, mais Washington a ignoré sa provocation et salué son ouverture pour l’intervention de ses partenaires, Italie, Inde et Boeing !

Les Russes ont reporté la date de livraison des S-300 pour agiter les mollahs et les amener à saboter ces deal ! Washington a surenchéri en affirmant qu’il changerait de ligne si les mollahs changeaient !

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, on devait assister à des changements ou au contraire à un raidissement ! Les mollahs avaient aussi une occasion d’avancer. Washington était ravi, mais par la Russie. Les mollahs devaient aussi aller au dernier sommet de l’organisation de coopération islamique et se mesurer à leurs ennemis arabes. Ils pouvaient changer ou les provoquer. Mais il y a pas eu de miracle. Ils ont restés compliqués. Les tensions internes ont repris et ils mollahs ont dû durcir leur position ! Washington est revenu au dialogue sous la menace ! Les mollahs ont surenchéri... Voici le récit en images d’une semaine très agitée et bien éprouvant pour les mollahs et leurs interlocuteurs.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 avril 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.

21.04.2016

 
Iran : La semaine en images n°424
Le temps des sanctions et des malédictions !

Nouveau Résumé Historique (écrit le 03.04.2016)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

(que vous pouvez sauter pour aller directement au texte, après le drapeau iranien !)

-1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétromonarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

-Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA
Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

-Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani
Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

-2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité
Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

-2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur
Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERT (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

-2013 : la Coalition des vaincus
Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».-

Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington !

-2015 : Signature de l’Accord de Vienne
Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années.

Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington...

Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité !

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs.

Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde !

Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine.

Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal.

Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano.

-2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne
Washington a repris la main en accusant les mollahs d’avoir violé la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les missiles balistiques puis en évoquant de nouvelles sanctions à leur encontre. Il a aussi contré les 5-1 en réduisant la possibilité d’investissements en Iran par la limitation des visas de voyage pour leurs citoyens businessmen vers son territoire ! Les Français et les Anglais ont rejoint l’accusation pour ne passe laisser Washington mener le jeu et déblayer le terrain pour ses propres investisseurs. Les Russes et les Chinois ont laissé faire pour la même raison !

Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé. Le régime tout entier s’était ainsi retrouvé dans un processus de capitulation lente.

Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer la provocation qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont pris la direction de cette coalition en menaçant ses membres d’invalider leur candidature.

Mais l’incapacité de l’ensemble de ses groupes à mobiliser lors du conflit diplomatique avec l’Arabie Saoudite a rappelé à tous la nécessité de reprendre leur effort pour trouver une porte de sortie sécurisée du pays ! Ils devaient y arriver avant l’anniversaire de la révolution islamique qui est devenu la vitrine de leur impopularité !

Les mollahs étaient à court d’idées de provocation, les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle.

Washington a profité de leur échec pour leur proposer la libération de ses soldats afin de les remercier pour « leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani », laissant entrevoir la possibilité de les réhabiliter, afin de les rassurer qu’ils pourraient quitter le pays sans danger pour leur vie ! Les Chefs Pasdaran ont cessé d’exhiber leurs missiles, mais les mollahs n’étaient pas ravis de se retrouver ainsi déclassés.

Les Chinois ont aussi eu peur que l’alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés puisse accélérer la transition vers une République islamique américanisée. Ils ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) !

Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains. Les mollahs ont exploité l’intérêt des Chinois pour un nouveau chantage leur permettant de passer avant les chefs Pasdaran. Ces derniers ont repris leurs menaces pour rester en tête. Washington a arrêté son procédé de recyclage et a repris les menaces contre les mollahs mais aussi les chefs Pasdaran !

Les Chinois ont alors exigé une relation stratégique de 25 ans, mais les mollahs n’ont pas accepté de peur de perdre leurs avoirs personnels dans les banques occidentales. Ils se sont tournés vers la France pour monnayer son soutien en échange de contrats intéressants. Mais la France a profité de leur détresse pour les dépouiller sans leur accorder le moindre soutien !

Les chefs Pasdaran ont alors révélé que Rohani avait dépensé la quasi-totalité des avoirs dégelés sans rien obtenir en échange ! Ils ont aussi pris leur distance avec le clergé à l’occasion de l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran tout en insistant sur leur identité de révolutionnaire islamique, se plaçant en faveur d’une nouvelle République islamique militariste (ou « non Khomeyniste » qui peut signifier pro-américaine) ! Les « fondamentalistes » opposés à Rohani ont repris leurs critiques à son égard ! Rafsandjani a aussi remis en cause l’autorité du clergé (qui avait mal joué en misant sur l’efficacité de Rohani). La panique a redémarré plus fort, car Rohani avait dépensé les dollars que les nantis souhaitent obtenir !

Les mollahs se sont tournés vers les réformateurs (ultras super-affairistes simulant la modération pour parvenir à deal avec Washington) pour inciter les fondamentalistes à se montrer plus coopératifs ou à défaut, les garder pour amadouer les Occidentaux et avoir les mains libres pour marchander leur fuite avec Washington. Mais les réformateurs ont été trop mous pour être utiles !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour rompre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur chantage diplomatique sans que les forces qui l’ont permise puissent réclamer un droit pour concurrencer les leurs. Mais les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) ainsi instrumentalisés par le clergé ont refusé de jouer le jeu et se sont focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile à leur propre bénéfice !

Washington, inquiet par le choix du Parlement agité quoiqu’il arrive, a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais l’ouverture même limitée pouvait permettre au peuple de protester et entraîner la chute du régime. C’est pourquoi les mollahs n’ont pas refusé, mais ils ne sont pas revenus à la provocation qui pouvait profiter à leurs rivaux.

Rafsandjani, censé incarner l’ouverture, a profité de ce vide pour menacer les alliés de Washington d’attentats contre leurs gazoducs existants afin de se hisser au premier plan et d’assurer ses propres intérêts.

Les mollahs l’ont puni en condamnant à mort l’un de ses pions, le milicien milliardaire Babak Zanjani. Ceci était aussi un avertissement aux chefs Pasdaran et aux fondamentalistes adeptes de la provocation.

Les chefs Pasdaran excédés par ce geste et les acrobaties sans résultat des mollahs ont annoncé des tirs des missiles hostiles à Washington et à Israël et pour se poser en arbitres des jeux. Les mollahs ont dû saluer ces tirs pour neutraliser la montée en puissance des chefs Pasdaran !

Washington a menacé d’instaurer de nouvelles sanctions en réponse à ses tirs assumés par les mollahs et les Chefs Pasdaran. Le Conseil de Sécurité est intervenu ! Les mollahs et les chefs Pasdaran avaient une occasion pour aller vers l’escalade nécessaire à leurs marchandages, mais ils se sont tous dégonflés ! Il est devenu clair qu’ils ne pouvaient pas dépasser le seuil des menaces ! La panique interne a explosé !

Dans le même temps, les mollahs et les chefs Pasdaran n’ont également pas réussi à mobiliser leurs membres pour empêcher la contestation populaire par des actions anti-voile lors de la Fête du Feu.

Les Chefs Pasdaran et les mollahs se sont tus pour faire oublier leur impuissance ! Les mollahs & Rohani ont fait pire en oubliant les menaces contre Israël, et se montrant ainsi implicitement prêts à accepter un arrangement avec Washington ! Ce dernier leur a proposé un dialogue au Pakistan puis un autre en Autriche (pour rémunérer les Européens et obtenir leur soutien) !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, tous les Iraniens devaient fêter Norouz. Les mollahs ont mis des thèmes chers à leurs rivaux dans leurs vœux de Nouvel An, pour les rassurer et les calmer, afin d’avoir la paix pour le dialogue d’arrangement à venir en fin de semaine avec les Américains !

Mais leurs rivaux n’ont pas été dupés et ont continué à s’agiter avec l’aide des chefs Pasdaran en cherchant une alliance avec les nantis paniqués. Rafsandjani a choisi la même voie !

Les mollahs ont esquivé en espérant les mettre tous KO vendredi lors des négociations au Pakistan en obtenant leur immunité auprès des Américains et devenant de facto les personnes à suivre. Lors de cette rencontre, ils ont aussi renoncé à leurs menaces et provocations habituelles, mais ils n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient et se sont retrouvés avec le constat que leurs exigences n’étaient pas réalisables. Ils ne pouvaient guère espérer faire mieux en Autriche à moins de plier encore plus l’échine ! Ils allaient donc vers une semaine difficile aussi bien sur le plan national que sur le plan international !

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs et leurs pions devaient en conséquence expliquer leur échec et proposer mieux, mais certainement pas plus de reculade dans le bras de fer avec Washington, sans quoi ils risquaient une nouvelle crise interne forte. Pire que tout, cette crise pouvait s’exprimer en fin de semaine par le boycott du référendum (truqué) qui les a installés au pouvoir ! Les mollahs ont choisi l’apaisement pour éviter les conflits et ce boycott et la chute du nombre de leurs suiveurs ! Ils ont encore échoué. Voici le récit en images d’une nouvelle semaine de pertes en tout genre pour les mollahs & co.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 3 avril 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède.

14.04.2016

 
Iran : Semaine en images n°423
Norouz noir pour les mollahs !

Nouveau Résumé Historique (écrit le 03.04.2016)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

(que vous pouvez sauter pour aller directement au texte, après le drapeau iranien !)

-1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétromonarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

-Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA
Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

-Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani
Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

-2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité
Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

-2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur
Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERT (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

-2013 : la Coalition des vaincus
Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».-

Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington !

-2015 : Signature de l’Accord de Vienne
Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années.

Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington...

Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité !

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs.

Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde !

Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine.

Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal.

Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano.

-2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne
Washington a repris la main en accusant les mollahs d’avoir violé la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les missiles balistiques puis en évoquant de nouvelles sanctions à leur encontre. Il a aussi contré les 5-1 en réduisant la possibilité d’investissements en Iran par la limitation des visas de voyage pour leurs citoyens businessmen vers son territoire ! Les Français et les Anglais ont rejoint l’accusation pour ne passe laisser Washington mener le jeu et déblayer le terrain pour ses propres investisseurs. Les Russes et les Chinois ont laissé faire pour la même raison !

Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé. Le régime tout entier s’était ainsi retrouvé dans un processus de capitulation lente.

Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer la provocation qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont pris la direction de cette coalition en menaçant ses membres d’invalider leur candidature.

Mais l’incapacité de l’ensemble de ses groupes à mobiliser lors du conflit diplomatique avec l’Arabie Saoudite a rappelé à tous la nécessité de reprendre leur effort pour trouver une porte de sortie sécurisée du pays ! Ils devaient y arriver avant l’anniversaire de la révolution islamique qui est devenu la vitrine de leur impopularité !

Les mollahs étaient à court d’idées de provocation, les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle.

Washington a profité de leur échec pour leur proposer la libération de ses soldats afin de les remercier pour « leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani », laissant entrevoir la possibilité de les réhabiliter, afin de les rassurer qu’ils pourraient quitter le pays sans danger pour leur vie ! Les Chefs Pasdaran ont cessé d’exhiber leurs missiles, mais les mollahs n’étaient pas ravis de se retrouver ainsi déclassés.

Les Chinois ont aussi eu peur que l’alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés puisse accélérer la transition vers une République islamique américanisée. Ils ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) !

Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains. Les mollahs ont exploité l’intérêt des Chinois pour un nouveau chantage leur permettant de passer avant les chefs Pasdaran. Ces derniers ont repris leurs menaces pour rester en tête. Washington a arrêté son procédé de recyclage et a repris les menaces contre les mollahs mais aussi les chefs Pasdaran !

Les Chinois ont alors exigé une relation stratégique de 25 ans, mais les mollahs n’ont pas accepté de peur de perdre leurs avoirs personnels dans les banques occidentales. Ils se sont tournés vers la France pour monnayer son soutien en échange de contrats intéressants. Mais la France a profité de leur détresse pour les dépouiller sans leur accorder le moindre soutien !

Les chefs Pasdaran ont alors révélé que Rohani avait dépensé la quasi-totalité des avoirs dégelés sans rien obtenir en échange ! Ils ont aussi pris leur distance avec le clergé à l’occasion de l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran tout en insistant sur leur identité de révolutionnaire islamique, se plaçant en faveur d’une nouvelle République islamique militariste (ou « non Khomeyniste » qui peut signifier pro-américaine) ! Les « fondamentalistes » opposés à Rohani ont repris leurs critiques à son égard ! Rafsandjani a aussi remis en cause l’autorité du clergé (qui avait mal joué en misant sur l’efficacité de Rohani). La panique a redémarré plus fort, car Rohani avait dépensé les dollars que les nantis souhaitent obtenir !

Les mollahs se sont tournés vers les réformateurs (ultras super-affairistes simulant la modération pour parvenir à deal avec Washington) pour inciter les fondamentalistes à se montrer plus coopératifs ou à défaut, les garder pour amadouer les Occidentaux et avoir les mains libres pour marchander leur fuite avec Washington. Mais les réformateurs ont été trop mous pour être utiles !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour aller vers l’escalade souhaitée sans que les forces qui l’ont généré puissent réclamer un droit pour concurrencer ses droits.

Washington inquiet par le choix du Parlement délibérément agité a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais l’offre comportait un problème : l’ouverture même limitée pouvait permettre au peuple de protester et entraîner la chute du régime et une fin terrible pour les mollahs. Ils n’ont pas accepté ! Ils espéraient aussi une réaction négative des « fondamentalistes », mais ces derniers ont gardé le silence refusant d’être moteur de la victoire de leurs rivaux. Ils ont contré leurs énergies à combattre Rohani et son mauvais bilan économique ! Les mollahs n’avaient pas réussi à rétablir l’ordre en diminuant le nombre de sièges attribués aux fondamentalistes.

Par ailleurs, Rafsandjani censé incarner l’ouverture avait lâché le plan défaillant des mollahs pour menacer les alliés de Washington d’attentats contre leurs gazoducs existants afin de se hisser au premier plan et d’assurer ses propres intérêts (faire libérer son fils, effacer les dossiers de corruption et enfin et surtout obtenir des garanties de sécurité pour lui-même et sa famille auprès des Américains).

Les mollahs ont puni Rafsandjani et les autres rivaux issus de la milice en condamnant à mort le milicien milliardaire Babak Zanjani, un des pions financiers de Rafsandjani et deux autres complices qu’ils n’ont pas nommés. Ils ont aussi promis d’autres verdicts contre d’autres hauts gradés de la milice...

Les chefs Pasdaran excédés par les acrobaties sans résultat des mollahs ont annoncé des tirs des missiles hostiles à Washington et à Israël et pour se poser en arbitres des jeux. Les mollahs ont dû s’aligner sur leurs positions pour avoir la paix !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les 5-1 devaient décider si ces tirs avaient ou pas violé la résolution 2231. Les mollahs & les chefs Pasdaran avaient une occasion en or pour provoquer la super escalade qu’ils souhaitent pour forcer 5-1 à reculer.

Mais ils n’ont pas osé ! Il est devenu clair qu’ils ne pouvaient pas dépasser le seuil des menaces ! La panique interne a explosé !

Les mollahs et les chefs Pasdaran n’ont également pas réussi à mobiliser leurs membres pour la martyre de Zahra (la fille de Mahomet). Ils n’ont également pas pu trouver des miliciens pour empêcher la Fête du Feu, qui a ainsi pu confirmer sa qualité contestataire par des actions anti-voile et des danses bannies par la charia ! Le régime a eu une nouvelle grande preuve de sa fragilité.

Les mollahs & Rohani ont alors changé de ton délaissant les menaces contre Israël, se montrant ainsi implicitement prêts à accepter un arrangement avec Washington ! Les Chefs Pasdaran n’ont guère parlé ! Ils ne savaient que choisir ! Mais ils ont plastiqué le Bazar pour dissuader toute ruée vers l’or au cas ils choisiraient l’arrangement !

Washington a maintenu ses pressions pour pousser les dirigeants déboussolés du régime vers son deal !

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, tous les Iraniens devaient fêter Norouz. Les mollahs devaient annoncer leurs "vœux" (politiques) et désigner leur programme pour la nouvelle année. Leurs rivaux devaient en faire autant. Personne ne pouvait garder le flou sur ses intentions. Les rivalités se sont exprimées, mais discrètement pour ne pas amplifier la panique interne du "chacun pour soi". Le clergé a dû rester dans l’acrobatie politique pour éviter des conflits le mettant en péril ! Voici le récit en images d’une semaine calme en surface et follement mouvementée en dessous.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 27 mars 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède.

07.04.2016

 
Iran : La semaine en images n°422
La semaine des désillusions

Nouveau Résumé Historique (écrit le 21.03.2016)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

(que vous pouvez sauter pour aller directement au texte, après le drapeau iranien !)

-1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétromonarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

-Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA
Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

-Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani
Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

-2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité
Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

-2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur
Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERT (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

-2013 : la Coalition des vaincus
Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».-

Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington !

-2015 : Signature de l’Accord de Vienne
Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années.

Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington...

Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité !

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs.

Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde !

Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine.

Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal.

Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano.

-2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne
Washington a repris la main en accusant les mollahs d’avoir violé la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les missiles balistiques puis en évoquant de nouvelles sanctions à leur encontre. Il a aussi contré les 5-1 en réduisant la possibilité d’investissements en Iran par la limitation des visas de voyage pour leurs citoyens businessmen vers son territoire ! Les Français et les Anglais ont rejoint l’accusation pour ne passe laisser Washington mener le jeu et déblayer le terrain pour ses propres investisseurs. Les Russes et les Chinois ont laissé faire pour la même raison !

Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé. Le régime tout entier s’était ainsi retrouvé dans un processus de capitulation lente.

Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer la provocation qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont pris la direction de cette coalition en menaçant ses membres d’invalider leur candidature.

Mais l’incapacité de l’ensemble de ses groupes à mobiliser lors du conflit diplomatique avec l’Arabie Saoudite a rappelé à tous la nécessité de reprendre leur effort pour trouver une porte de sortie sécurisée du pays ! Ils devaient y arriver avant l’anniversaire de la révolution islamique qui est devenu la vitrine de leur impopularité !

Les mollahs étaient à court d’idées de provocation, les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle.

Washington a profité de leur échec pour leur proposer la libération de ses soldats afin de les remercier pour « leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani », laissant entrevoir la possibilité de les réhabiliter, afin de les rassurer qu’ils pourraient quitter le pays sans danger pour leur vie ! Les Chefs Pasdaran ont cessé d’exhiber leurs missiles, mais les mollahs n’étaient pas ravis de se retrouver ainsi déclassés.

Les Chinois ont aussi eu peur que l’alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés puisse accélérer la transition vers une République islamique américanisée. Ils ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) !

Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains. Les mollahs ont exploité l’intérêt des Chinois pour un nouveau chantage leur permettant de passer avant les chefs Pasdaran. Ces derniers ont repris leurs menaces pour rester en tête. Washington a arrêté son procédé de recyclage et a repris les menaces contre les mollahs mais aussi les chefs Pasdaran !

Les Chinois ont alors exigé une relation stratégique de 25 ans, mais les mollahs n’ont pas accepté de peur de perdre leurs avoirs personnels dans les banques occidentales. Ils se sont tournés vers la France pour monnayer son soutien en échange de contrats intéressants. Mais la France a profité de leur détresse pour les dépouiller sans leur accorder le moindre soutien !

Les chefs Pasdaran ont alors révélé que Rohani avait dépensé la quasi-totalité des avoirs dégelés sans rien obtenir en échange ! Ils ont aussi pris leur distance avec le clergé à l’occasion de l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran tout en insistant sur leur identité de révolutionnaire islamique, se plaçant en faveur d’une nouvelle République islamique militariste (ou « non Khomeyniste » qui peut signifier pro-américaine) ! Les « fondamentalistes » opposés à Rohani ont repris leurs critiques à son égard ! Rafsandjani a aussi remis en cause l’autorité du clergé (qui avait mal joué en misant sur l’efficacité de Rohani). La panique a redémarré plus fort, car Rohani avait dépensé les dollars que les nantis souhaitent obtenir !

Les mollahs se sont tournés vers les réformateurs (ultras super-affairistes simulant la modération pour parvenir à deal avec Washington) pour inciter les fondamentalistes à se montrer plus coopératifs ou à défaut, les garder pour amadouer les Occidentaux et avoir les mains libres pour marchander leur fuite avec Washington. Mais les réformateurs ont été trop mous pour être utiles !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour aller vers l’escalade souhaitée sans que les forces qui l’ont généré puissent réclamer un droit pour concurrencer ses droits.

Washington inquiet par le choix du Parlement délibérément agité a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais l’offre comportait un problème : l’ouverture même limitée pouvait permettre au peuple de protester et entraîner la chute du régime et une fin terrible pour les mollahs. Ils n’ont pas accepté ! Ils espéraient aussi une réaction négative des « fondamentalistes », mais ces derniers ont gardé le silence refusant d’être moteur de la victoire de leurs rivaux. Ils ont contré leurs énergies à combattre Rohani et son mauvais bilan économique ! Les mollahs n’avaient pas réussi à rétablir l’ordre en diminuant le nombre de sièges attribués aux fondamentalistes.

Par ailleurs, Rafsandjani censé incarner l’ouverture avait lâché le plan défaillant des mollahs pour menacer les alliés de Washington d’attentats contre leurs gazoducs existants afin de se hisser au premier plan et d’assurer ses propres intérêts (faire libérer son fils, effacer les dossiers de corruption et enfin et surtout obtenir des garanties de sécurité pour lui-même et sa famille auprès des Américains).

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière a commencé par 2 échecs graves : celui d’une nouvelle médiation américaine via la Turquie confirmant la faiblesse du régime et surtout celui de la rencontre pour rétablir le réseau bancaire Swift, annonçant son plus grand appauvrissement. Les mollahs ont prétendu à un succès, mais les chefs Pasdaran et Rafsanjani ont affirmé le contraire provoquant une très grosse panique financière !

Les mollahs ont puni Rafsandjani et les autres rivaux issus de la milice en condamnant à mort le milicien milliardaire Babak Zanjani, un des pions financiers de Rafsandjani et deux autres complices qu’ils n’ont pas nommés. Ils ont aussi promis d’autres verdicts contre d’autres hauts gradés de la milice...

Les chefs Pasdaran mis en danger ont alors durci leurs attaques et ont annoncé des tirs des missiles hostiles à Washington et à Israël et pour se poser en arbitres des jeux. Les mollahs ont dû s’aligner sur leurs positions pour avoir la paix !

Washington gêné par cette radicalisation a demandé une réunion extraordinaire du Conseil de Sécurité pour étudier la nécessité de nouvelles sanctions.

La Russie inquiète par la capitulation avait proposé une alliance, mais les mollahs et les chefs Pasdaran pressés d’obtenir des immunités américaines ont ignoré son offre. La Russie les a punis en leur refusant durablement les S-300 et en se montrant prête à empêcher tout deal avec Washington !

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs et les chefs Pasdaran étaient triplement sous pression, car :
- dimanche, ils redoutaient aussi un nouveau boycott pour les rassemblements en mémoire de Zahra, la fille martyre de Mahomet,
- lundi, ils pouvaient craindre de nouvelles sanctions onusiennes (en raison de l’absence de veto possible dans le cadre de l’accord onusien de Vienne),
- et mardi, il y avait la fête nocturne du feu qui est devenue une occasion pour les jeunes (et les moins jeunes) de contester le régime.

Ces trois dates menaçantes pouvaient engendrer des paniques financières et des crises politiques graves dès le début de la semaine ! Les pressions internationales pouvaient amplifier ces tensions et donner lieu à une nouvelle semaine dangereuse pour les mollahs et leurs associés rivaux ! Voici le récit en images d’une semaine qui a ratatiné ces derniers faisant voler en éclats leurs dernières illusions de sortir indemnes de tout cela.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 20 mars 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède.

31.03.2016

 
Iran : La semaine en images n°421
Concours de croche-pieds pour atteindre la sortie de secours

Nouveau Résumé Historique (écrit le 14.03.2016)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

(que vous pouvez sauter pour aller directement au texte, après le drapeau iranien !)

-1973-1980 : une révolution américaine de couleur islamique
En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétromonarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

-Les années 80 & 90 : Rafsandjani vs USA
Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, -Khatami- et mis en place une STRATÉGIE DE FAUSSE MODÉRATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain -Rohani-, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la -Russie- alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

-Les années 2000 : Echec des pions de Rafsandjani
Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

-2007 : Sanctions des 5 membres du Conseil de Sécurité
Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

-2009 : Echec de Rafsandjani & sa fausse Révolution de Couleur
Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERT (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de -Déviation-du-Régime-en-direction-du-peuple- afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

-2013 : la Coalition des vaincus
Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre, la Russie mais aussi la France et enfin la Chine ont contré ce plan d’arrangement implicite des Etats-Unis avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève. -On a ainsi assisté à la naissance d’une coalition informelle de-4-grandes-puissances rivales des Etats-Unis et membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 ».-

Rohani et ses patrons ne pouvaient pas refusé. Ils ont accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause leurs engagements, pour provoquer une crise et retourner dans un bras de fer avec Washington. Mais ils n’y sont pas parvenus. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% ! Rohani et ses patrons devaient plier face à Washington !

-2015 : Signature de l’Accord de Vienne
Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des 5-1 étaient en danger. Ces derniers ont su être solidaires. Ils ont relancé le processus de dialogue et ont pu dominer le jeu et neutraliser durablement tout deal avec Washington en imposant aux mollahs, vaincus par leurs échecs, -l’Accord de Vienne- avec de nombreux engagements et un processus d’inspections lourdes sur plusieurs années.

Les mollahs ont encore accepté pour adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser ce processus onusien et retrouver Washington...

Washington pris au piège ! a tenté d’échapper à la suprématie des 5-1 en émettant des oppositions par son Congrès ! Les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité !

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse (dont toutes les plus importantes) avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires(menés par le député milicien Zakani) s’opposant à la gestion exclusive des mollahs.

Washington a proposé implicitement un blanchiment aux mollahs ainsi contestés en leur offrant l’inspection complaisante du site militaire de Parchin par eux-mêmes sous la direction de son pion onusien Amano ! Tous les responsables du régime, y compris les Parlementaires révoltés, ont joué de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington ! La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. Mais l’opération « Amano-Parchin deal » a échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens, de leurs alliés et le reste du monde !

Les mollahs encore plus désespérés n’ont pas hésité de bloquer les négociations sur la Syrie (au détriment de leur allié Assad), afin de se poser en arbitre du jeu et obliger Washington à prendre en compte leurs conditions de reddition. Mais leur plan a encore échoué... Ils ont aussi perdu le soutien de Poutine.

Washington a puni cette fuite en avant des mollahs par un rapport de son pion Amano les accusant formellement d’activités nucléaires militaires entre 2003 & 2009, mais en laissant un flou sur la période courante pour laisser place à un deal.

Les 5-1 ont rappelé leur suprématie légale et onusienne dans le conflit avec les mollahs en entérinant l’Accord contraignant sur le nucléaire sur la base du rapport ambivalent d’Amano.

-2016 : Application tumultueuse de l’Accord de Vienne
Washington a repris la main en accusant les mollahs d’avoir violé la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les missiles balistiques puis en évoquant de nouvelles sanctions à leur encontre. Il a aussi contré les 5-1 en réduisant la possibilité d’investissements en Iran par la limitation des visas de voyage pour leurs citoyens businessmen vers son territoire ! Les Français et les Anglais ont rejoint l’accusation pour ne passe laisser Washington mener le jeu et déblayer le terrain pour ses propres investisseurs. Les Russes et les Chinois ont laissé faire pour la même raison !

Sur un fond de récession, de contestation, mais aussi de boycotts populaires et internes de leurs événements, ils ont commencé à appliquer avec réticence les engagements pris à Vienne tout en cherchant à diviser les 5-1 avec des offres commerciales ou à engendrer une escalade régionale avec Washington par des provocations ! Les deux interlocuteurs (5-1 & États-Unis) n’ont pas cédé. Le régime tout entier s’était ainsi retrouvé dans un processus de capitulation lente.

Les chefs Pasdaran ont mis en avant leur puissance balistique pour engendrer la provocation qui échappait aux mollahs et leurs pions Rohani et Zarif. Ali Larijani a créé la coalition des fondamentalistes pour s’emparer du processus de négociations accaparé par le clergé. Les mollahs ont pris la direction de cette coalition en menaçant ses membres d’invalider leur candidature.

Mais l’incapacité de l’ensemble de ses groupes à mobiliser lors du conflit diplomatique avec l’Arabie Saoudite a rappelé à tous la nécessité de reprendre leur effort pour trouver une porte de sortie sécurisée du pays ! Ils devaient y arriver avant l’anniversaire de la révolution islamique qui est devenu la vitrine de leur impopularité !

Les mollahs étaient à court d’idées de provocation, les chefs Pasdaran ont tenté de dominer le jeu par la relance de la menace contre les pétroliers occidentaux. Ils ont capturé deux patrouilleurs américains, mais ils n’ont pas osé continuer en raison de la présence menaçante des porte-avions USS Truman et Charles de Gaulle.

Washington a profité de leur échec pour leur proposer la libération de ses soldats afin de les remercier pour « leur sens de responsabilité qui avait permis de préserver la paix régionale obtenue grâce au modéré Rohani », laissant entrevoir la possibilité de les réhabiliter, afin de les rassurer qu’ils pourraient quitter le pays sans danger pour leur vie ! Les Chefs Pasdaran ont cessé d’exhiber leurs missiles, mais les mollahs n’étaient pas ravis de se retrouver ainsi déclassés.

Les Chinois ont aussi eu peur que l’alliance américaine avec Rohani et les Pasdaran recyclés puisse accélérer la transition vers une République islamique américanisée. Ils ont annoncé la visite de leur président en Iran dès l’application de l’Accord-cadre pour une alliance avec les mollahs (le grand perdant de l’alliance) !

Washington les a doublés grâce à son pion européen Mogherini pour une rencontre à Vienne avec Zarif afin de régler les détails du deal en cours et aller vers un recyclage des mollahs par la libération de plusieurs prisonniers (espions) irano-américains. Les mollahs ont exploité l’intérêt des Chinois pour un nouveau chantage leur permettant de passer avant les chefs Pasdaran. Ces derniers ont repris leurs menaces pour rester en tête. Washington a arrêté son procédé de recyclage et a repris les menaces contre les mollahs mais aussi les chefs Pasdaran !

Les Chinois ont alors exigé une relation stratégique de 25 ans, mais les mollahs n’ont pas accepté de peur de perdre leurs avoirs personnels dans les banques occidentales. Ils se sont tournés vers la France pour monnayer son soutien en échange de contrats intéressants. Mais la France a profité de leur détresse pour les dépouiller sans leur accorder le moindre soutien !

Les chefs Pasdaran ont alors révélé que Rohani avait dépensé la quasi-totalité des avoirs dégelés sans rien obtenir en échange ! Ils ont aussi pris leur distance avec le clergé à l’occasion de l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran tout en insistant sur leur identité de révolutionnaire islamique, se plaçant en faveur d’une nouvelle République islamique militariste (ou « non Khomeyniste » qui peut signifier pro-américaine) ! Les « fondamentalistes » opposés à Rohani ont repris leurs critiques à son égard ! Rafsandjani a aussi remis en cause l’autorité du clergé (qui avait mal joué en misant sur l’efficacité de Rohani). La panique a redémarré plus fort, car Rohani avait dépensé les dollars que les nantis souhaitent obtenir !

Les mollahs se sont tournés vers les réformateurs (ultras super-affairistes simulant la modération pour parvenir à deal avec Washington) pour inciter les fondamentalistes à se montrer plus coopératifs ou à défaut, les garder pour amadouer les Occidentaux et avoir les mains libres pour marchander leur fuite avec Washington. Mais les réformateurs ont été trop mous pour être utiles !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour aller vers l’escalade souhaitée sans que les forces qui l’ont généré puissent réclamer un droit pour concurrencer ses droits.

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La semaine dernière, les mollahs ont annoncé un Parlement ainsi composé de 70% de fondamentalistes, mais sans leurs ténors et 30% de réformateurs, mais avec leurs ténors, privilégiant l’offensive pour déboucher sur une crise utile à leur diplomatie de chantage. Rafsandjani était admis à l’Assemblée des experts, alors la liste le dénigrant avait plus de 70% des voix ! Le clergé laissait ainsi une petite ouverture pour le revirement de cette assemblée sénatoriale pour se donner les moyens de « privilégier le dialogue » s’il arrivait à un arrangement avec Washington ! Ce plan d’arrangement projeté avec Washington a intensifié la panique !

Washington inquiet ce choix a oublié son projet de révolution de couleur insinuant un arrangement basé sur une évolution du régime. Il a aussi expédié ses alliés l’Autriche et la Roumanie vers les mollahs avec des projets d’achats de gaz qui laissaient supposer la relance le projet de gazoduc Nabucco pour rémunérer les mollahs pour ce projet d’ouverture leur permettant de se recycler en démocrates et obtenir des garanties de facto d’immunité. Par ce projet, Washington entendait s’allier l’Europe, casser le groupe 5-1 et éliminer ainsi son opposition à tout deal.

Mais l’offre comportait un problème : l’ouverture même limitée pouvait permettre au peuple de protester et entraîner la chute du régime et une fin terrible pour les mollahs. Ils n’ont pas accepté ! Ils espéraient aussi une réaction négative des « fondamentalistes », mais ces derniers ont gardé le silence refusant d’être moteur de la victoire de leurs rivaux. Ils ont concentré leurs énergies pour combattre Rohani et son mauvaise bilan économique !

Washington a envoyé alors ses médiateurs de l’échec pour proposer son projet de gazoduc à Rafsandjani. Ce dernier a oublié ses engagements en faveur du dialogue pour le clergé et a proféré des menaces terroristes contre l’Europe pour se hisser au premier plan et assurer en priorité ses propres intérêts !

Les mollahs paniqués à l’idée d’être éjectés du jeu ont tenté de provoquer l’escalade par eux-mêmes, mais ils n’y sont pas parvenus. Washington a évoqué des sanctions avant d’annoncer la visite de son allié turc avec l’arrière pensé de proposer encore Nabucco et ce qu’il sous-entend ! Le ministre russe de l’Énergie a annoncé qu’il arrivait au même moment (pour empêcher ce projet contraire aux intérêts) de son pays). Les fondamentalistes ont alors repris les attaques contre Rohani (pour s’imposer à sa place au clergé) !

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Cette semaine (4-11 mars 2016/ 14-21 Esfand 1394), le clergé se retrouvait ainsi sous au moins 3 menaces. Il devait agir pour éviter des krachs terribles. Voici le récit en image d’une semaine dangereuse par les mollahs.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 13 mars 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari basée en Suède.

24.03.2016

 


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