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Semaine en images n°526-527 :
Pas de Nouvel An pour les mollahs !

07.04.2018

En 2016, Washington a renoncé à sa diplomatie islamiste de géopoliticien Brzezinski , car elle avait produit des troubles géopolitiques graves sans lui offrir des alliés bénéfiques à ses intérêts pétroliers. Le changement de ligne a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate en place depuis 1973 par des révélations pénalisantes sur son candidat Hillary Clinton pour aider l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie.

En 2017, sous l’impulsion de ce changement, les États arabes ont enfin été autorisés à évoquer le terrorisme sciemment déstabilisateur des mollahs notamment leurs soutiens aux islamistes du Liban et de la Syrie et de Yémen pour perturber la sécurité du golfe Persique et du bassin méditerranéen afin d’avoir des moyens de pression sur les grandes puissances et ainsi garantir leur propre survie. Les États musulmans ont soutenu la coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite. Le Hezbollah a aussi fait un pays vers l’Arabie Saoudite, privant les mollahs de leur ingérence décisive au Liban.

Les mollahs ont alors amplifié leur soutien aux islamistes Houthis de Yémen en leur fournissant des missiles pour attaquer l’Arabie Saoudite qui les combat et in fine pour s’emparer de l’entrée du golfe Persique. Ils ont aussi essayé de s’allier les Européens et les Asiatiques contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus.

Mais ces pays, effrayés par le terrorisme des mollahs, s’y sont opposés par une résolution en faveur d’un embargo du Yémen sans les accuser pour autant afin de ne pas perdre les contrats qu’ils leur proposaient.

Les mollahs ruinés par leurs démarches et leurs échecs se sont retrouvés incapables d’approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les épargnes de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Les miliciens se sont révoltés et ont permis le soulèvement du peuple en décembre dernier. Incapables de riposter sans leurs miliciens, les mollahs ont intensifié le soutien aux Houthis !

Les grandes puissances dont la Russie les ont punis en les privant de tout investissement étranger en renouvelant par le FATF (GAFI) leur classement sur la liste noire des pays qui financent le terrorisme ! Les hommes d’affaires du régime ont commencé à vendre leurs actions et à acheter des dollars pour fuir le régime qui semblait condamné en raison de son incapacité à se faire respecter.

Les mollahs ont alors menacé directement la sécurité du détroit d’Ormuz ! Les Européens ont alors accepté de rencontrer les Américains dans une dizaine de jours à Berlin pour parler de nouvelles sanctions contre les mollahs !

La semaine dernière (1er au 8 mars 2018 | du 3 au 10 Esfand 1396), les mollahs ont invité les Français en Iran en faisant semblant qu’ils voulaient plier pour diviser le bloc européen et in fine refuser tout compromis afin de provoquer une crise pour déstabiliser la région, mais ils n’y sont pas parvenus. La panique de leurs associés s’est amplifiée.

Au même moment, les Anglais (mentor historique du clergé chiite iranien) ont annoncé leur soutien aux ennemis saoudiens du régime. Trump a aussi créé la surprise en parvenant à établir un contact avec Kim Jung-Un, l’unique partenaire balistique des mollahs qui pouvait vendre les informations sur leur capacité, leur faille ou encore leurs dépôts pour garantir sa survie.

Les associés financiers des mollahs ont davantage désespéré ! Les barbouzes du Parlement ont aussi pris leur distance en annonçant une loi pour saisir les biens confisqués illégalement par les dirigeants du régime. Ils ont aussi remis en question Rohani et ses ministres de l’Emploi et de l’Agriculture pour plaire à des milliers d’ouvriers et d’agriculteurs qui étaient dans les rues pour réclamer la fin du régime. Ils ont aussi visé le ministre des Transports pour annuler l’achat des Airbus afin de fâcher les Européens et les éloigner définitivement du régime.

La situation devait d’abord se dégrader d’abord mardi soir avec la fête du feu qui est une occasion traditionnelle pour contester le régime, puis après le vendredi 16 mars au moment de la réunion de Berlin. Voici le récit palpitant de cette semaine et la suivante qui ont plongé les mollahs dans un désespoir sans limites !



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Mais en fin de la semaine dernière, vendredi dernier, le 09 mars 2018 (18 Esfand 1396), avant que ces malheurs n’arrivent aux mollahs, ces derniers ont été confrontés à leurs extrêmes impopularité et isolement quand des milliers d’agriculteurs marchaient contre le régime pour rétablir leur accès aux eaux de la région confisquées par les mollahs pour leurs cimenteries de la région voisine de Yazd. Par ailleurs, des milliers d’ouvriers ou fonctionnaires manifestaient à Téhéran, Kermanshah, Ahwaz, Rasht et Rezvan-shahr...

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Les mollahs ont alors tenté de relancer leur fausse opposition en affirmant qu’elle était depuis toujours en quête pour laïciser le régime ! Mais les acteurs de cette fausse opposition n’ont pas pris la peine de participer au sauvetage du régime qui semblait condamner.

Après un long passage à vide, les mollahs ont annoncé l’attaque de leur ambassade de Londres par un nouveau mouvement chiite dissident (dirigé par l’un de leurs propres ayatollahs) et soi-disant soutenu par les Anglais pour démoraliser les Iraniens par l’insinuation que leur action allait profiter à ce groupe islamiste ! Mais le récit manquait d’images, de cohérence, de revendications et par ailleurs les soi-disant opposants ne disaient rien. C’est pourquoi les faux opposants réguliers des mollahs ont également évité de participer à ce bluff qui était loin d’être une solution pour contrer le grand isolement et le grand désespoir qui les attendaient.

Semaine 526 du 10 au 17 mars 2018. Le samedi 10 mars 2018 (19 Esfand 1396), les mollahs avaient commencé la semaine en insistant sur leur droit d’ingérence dans les affaires de la région (pour faire peur à leur ennemi et rassurer leurs associés qui les jugeaient trop faibles ou trop mous).

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Mais cette tâche restait dure, car leurs opposants internes du clan Rafsandjani avaient fait le choix de souligner la faiblesse du régime en rappelant la panique qui régnait sur le marché des devises.

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Les cadres de la milice (désormais principales sources d’ennuis pour les mollahs) avaient insisté sur la décomposition et la faiblesse du régime en rappelant que le Guide lui-même déplorait des divisions dans la répression des actions anti-voile !

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Dans ces conditions, les mollahs ne pouvaient rassurer les leurs que si la provocation de leur droit d’ingérence engendrait une crise leur permettant d’affirmer leur supposée autorité régionale, mais cela n’a pas eu lieu !

Les barbouzes du Parlement se sont encore davantage éloignés de leurs dirigeants en annonçant qu’ils prévoyaient des procès publics dans le cadre de leur loi pour saisir les avoirs que ces derniers avaient volés au peuple !

Leurs associés financiers ont paniqué et se sont mis à vendre leurs actions et l’indice boursier (indice de la confiance en survie du régime) s’est mis à chuter !

Les chefs Pasdaran qui pouvaient se voir accusés de corruption ont fait profil bas en affirmant qu’ils étaient occupés à planter des arbres pour contrer la pollution (due à leur mauvaise gestion du pays).

Le clergé, plus seul que jamais, a tenté de rassurer ses collaborateurs en annonçant une belle mobilisation des jeunes dans le cadre du projet Rahian Nour (marcheurs vers la lumière) qui glorifie la mort en martyr pour le régime ! Mais la mobilisation en question était une simple déclaration et n’a pu rassurer personne !

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Le gouvernement a tenté de rassurer les paniqués en annonçant que Zarif allait se rendre au Pakistan (en difficulté depuis la fin de la diplomatie islamiste de Washington) pour proposer la formation d’un bloc anti-Trump avec ce pays pour sortir le régime de son isolement !

L’annonce n’a pas rassuré les paniqués, car les mollahs avaient déjà tenté le coup sans rien obtenir des Pakistanais. Les nantis paniqués ont continué à vendre leurs actions. Le régime a tenté de contenir la panique en refusant d’acheter les actions mises en vente et en maintenant fixe le taux du dollar (seulement +2 tomans) pour attirer les paniqués hors de la bourse. La bourse a fini avec 1079 milliards tomans de perte pour les mollahs (2,5 fois le volume habituel) et un indice en baisse de 276 unités. Ce taux relativement faible de baisse signifiait que les actions en bonne santé (peu enclin à la baisse) des gros nantis étaient concernés. Les plus riches du régime étaient parmi les paniqués.

Les barbouzes du Parlement ont repris les critiques contre les mollahs en annonçant le début de la mise en question des ministres pour mardi, c’est-à-dire au moment de la fête (anti-islamique) du feu pour avoir le meilleur impact possible pour se rapprocher du peuple.

Rohani a alors organisé des réunions avec les Parlementaires du courant (qualifié faussement de) réformateurs et a pu obtenir leur soutien (sans doute avec des promesses d’argent ou accès prioritaire à la fuite). Le porte-parole de ce groupe parlementaire a annoncé qu’il ne voterait pas contre les ministres remis en question au moment de leur passage au Parlement et la révocation se transformerait en confirmation de de la confiance à ces ministres, à Rohani et au régime !

Les mollahs n’ont pas commenté ce contre-putsch qu’ils avaient provoqué, car celui-ci ne changeait pas la réalité de leur isolement ! Ils pouvaient cependant respirer un peu et se focaliser sur leur rapprochement souhaité avec le Pakistan !

Le dimanche 11 mars 2018 (20 Esfand 1396), les mollahs avaient rassuré leurs financiers en annonçant la victoire de leurs ministres contre le putsch des barbouzes parlementaires. Ils avaient aussi tenté de provoquer une crise avec la Grande-Bretagne en lui attribuant un rôle de la fausse attaque mise en scène par leur soin vendredi soir !

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Ce choix de provocation signifiait que les mollahs doutaient de leur succès au Pakistan. L’absence de qualité de leur provocation signifiait également qu’ils manquaient d’idées pour provoquer une crise qui puisse servir leurs intérêts et leur permettre de rebondir !

La contestation politique interne restait forte, car le groupe Rafsandjani accusait les mollahs d’être à l’origine de la ruée sur le dollar en raison des fluctuations artificielles illogiques et irritantes qu’ils imposaient au taux du billet vert pour limiter son achat.

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Les cadres miliciens, qui sont présents dans tous les médias, avaient certainement eu vent du choix de la provocation des mollahs, car ils avaient remis en cause le récit de la menace de l’ambassade de Londres par la photo prise par les gens du régime, car on y voyait seulement 3 assaillants, et aucune réaction pour les déloger. On voyait aussi que les fenêtres étaient aussi bien protégées pour éviter que la mise en scène ne dérape en cas où les opposants exilés profiteraient de l’action pour attaquer les lieux !

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Les mollahs devaient alors obtenir une crise de cette mise en scène pour donner l’impression qu’ils menaient les jeux, mais les Anglais les ont ignorés. Les Barbouzes du Parlement quasi certains qu’ils ne pourraient pas profiter de la remise en question des ministres des mollahs ont attaqué ces derniers, mais aussi les chefs de la milice en évoquant la nécessité d’une loi interdisant la présence des binationaux dans les hautes responsabilités pour leurs interdire la possibilité de fuir grâce à leurs passeports étrangers ou des intermédiaires haut placés équipés de ce genre de passeports !

Ali Larijani qui fait partie du lot via son beau-frère Nahavandian (qui a un poste au gouvernement et aussi un passeport américain et aussi) a vite soutenu le projet pour être épargné. Il a aussi émis des idées pour l’améliorer et demander la direction du projet pour garder le contrôle de ce moyen de pression sur les mollahs !

Les Parlementaires mécontents par son geste ont fait savoir qu’il avait bloqué le projet de saisie des avoirs par son frère chargé du pouvoir judiciaire pour l’empêcher de les joindre !

Cette guerre interne à un moment inopportun a amplifié la panique des financiers liés au régime.

Les mollahs ont annoncé la nomination d’un nouveau responsable religieux pour le bureau de l’idéologie de la milice des Pasdaran pour insinuer qu’ils étaient les patrons du régime et pouvaient résister à la tentative de la déstabilisation menée par les cadres supérieurs miliciens qui finissaient leur carrière au Parlement en trahissant le régime. Mais leur initiative a surtout montré leur isolement.

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Les mollahs ont tenté de raviver leur fausse opposition par une soi-disant critique de la milice universitaire (dont il ne reste d’ailleurs plus rien sauf des médias qui font semblant que cette entité existe encore). Ali Larijani s’est opposé à cette initiative en commençant le procès des Derviches qui font partie de cette fausse opposition ! Les mollahs ont alors tenté de s’approcher du peuple en promettant de combattre la corruption donc en insinuant d’arrêter leurs amis financiers !

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La panique des financiers s’est davantage amplifiée après ces circonvolutions. Les chiffres indiquaient la présence des petits actionnaires du régime, autrement dit ses responsables politiques. Le gouvernement a baissé très légèrement le dollar de 4492 tomans à 4490 tomans pour montrer sa volonté de leur donner l’accès à ses dollars, mais il n’a pas pu les calmer. Les pertes du régime se sont élevées à 1581 milliards de tomans (soit 350 millions de dollars). L’indice a chuté de 566 unités.

Au cours de l’après-midi, les mollahs ont tenté de rassurer les leurs en provoquant encore les Anglais sans y parvenir. Leurs adversaires du Parlement ont continué à critiquer les ministres qu’ils avaient visés pour insinuer leur soutien au peuple malgré l’échec prévisible de cette initiative.

Zarif a alors quitté Téhéran pour Islamabad au Pakistan. Dès son arrivée, il a annoncé qu’il cherchait une coopération bancaire et la facilitation de l’attribution de visa pour trouver en fait un pays d’exil et d’intermédiaire pour changer d’identité avant de prendre la fuite, mais les Pakistanais n’ont pas fait ce que voulaient les mollahs. Ils n’y voyaient aucun intérêt. Leur refus signifiait qu’ils jugeaient le régime comme étant fini !

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Le lundi 12 mars 2018 (21 Esfand 1396), les mollahs étaient à la veille de la fête du feu et ses débordements hautement politiques. Ils avaient mis en avant leur volonté de lutter contre la pauvreté et la corruption. Ils estimaient que la lutte contre le régime pouvait s’amplifier. En parallèle, ils accusaient le futur roi saoudien (MBS) de crimes contre l’humanité (au Yémen) pour engendrer la polémique et générer une crise par son intermédiaire !

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Ce choix signalait néanmoins que l’initiative du rapprochement avec le Pakistan était un échec. Le Pakistan étant un allié des Saoudiens, la provocation cherchait aussi à menacer cette relation et forcer les Pakistanais à coopérer avec le régime ! Le choix de la force

Le clan Rafsandjani avait mis en avant Ali Larijani et son opposition aux révocations des ministres pour signaler qu’il restait un fidèle au régime afin que les ennemis du régime ne comptent pas sur son ralliement.

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Les cadres miliciens avaient mis en avant « la méchanceté » du régime et son manque d’honnêteté en signalant qu’ils n’avaient toujours rien fait pour les victimes du récent séisme au Kermanshâh.

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On avait donc une situation à nouveau explosive. Les mollahs espéraient alors une grosse crise sur le thème de Yémen, mais les Saoudiens ont aussi zappé ce show imaginé par les mollahs pour rebondir. Les mollahs ont renouvelé leur demande de coopération aux Pakistanais et ont encore échoué !

Les mollahs ont alors oublié Zarif. Ils ont aussi repris leurs injections de fonds à la bourse sur les actions des plus gros nantis pour les apaiser et aussi faire monter l’indice boursier.

Ali Larijani a aussitôt annoncé la diminution de temps d’intervention des députés lors de la révocation à venir des ministres pour montrer qu’il avait les moyens de les neutraliser ! Ils ont protesté un peu sans se braquer de peur que leur initiative soit annulée par Ali Larijani et les députés réformateurs qui avaient rallié les mollahs !

Les nantis du régime ont conclu que Zarif avait réussi sa mission. Ils n’ont pas commencé à vendre des actions en parallèle avec les injections de fonds entreprises par les mollahs. Ces derniers ont aussi continué pour rassurer leurs associés financiers.

Les chefs Pasdaran ont aussi aidé les mollahs à réaffirmer leur autorité et leur capacité de résilience en annonçant qu’ils avaient neutralisé une vaste attaque armée des 40 indépendantistes baloutches financés par l’Arabie Saoudite. Mais les chefs Pasdaran n’ont pas montré des images des cadavres de leurs victimes comme par le passé.

Malgré cela, les nantis n’ont pas encore paniqué. La bourse a fini avec un indice en hausse de 156 unités après 603 milliards de tomans d’injection de fonds alors que le régime avait raté ses objectifs et avait sans doute bluffé sur ses capacités.

Les mollahs et leurs camarades sont restés silencieux après ce résultat pour préserver cette bonne ambiance, mais celle-ci a été gâchée par un rapport européen condamnant les arrestations annoncées depuis décembre dernier, laissant supposer que l’Europe allait soutenir les ennemis du régime en proposant des sanctions sur ce thème lors de la réunion prévue à Berlin !

Les nantis ont paniqué et ils se sont rués sur l’achat de l’or faisant grimper son prix de 120,000 tomans ou 10 % en une heure !

Zarif a alors proposé la relance du projet de gazoduc entre l’Iran et le Pakistan, insinuant l’engagement de livraison de gaz à bas prix aux Pakistanais pendant des décennies, pour obtenir leur soutien ou leur aide pour quitter le pays en cas de problème. Mais les Pakistanais n’ont pas accepté l’offre qui ne pouvait perdurer après la chute des mollahs !

Zarif a alors rencontré les journalistes qui l’avaient accompagné pour accuser Washington d’avoir transféré ses agents de Daesh de la Syrie vers l’Afghanistan pour menacer l’intégrité de l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan et les pays de l’Asie centrale (alliés à la Russie). Il entendait provoquer une crise ou former un front anti-Trump avant la réunion de Berlin, mais aucun des pays sollicités n’a répondu à son appel du pied !

Zarif est resté au Pakistan pour ne pas alarmer les derniers fidèles au régime. Il a aussi annoncé qu’il était attendu en Azerbaïdjan mercredi pour le projet du corridor reliant l’Inde à l’Europe, afin de réveiller l’intérêt pour le régime, mais il n’a eu aucun retour positif à cette initiative.

La journée de lundi s’est terminée sur la certitude de l’isolement du régime et l’absence de moyen pour provoquer une crise pour rebondir en cas de la dégradation de la situation du régime après une fête du feu contestataire !

Washington a puni les mollahs qui se trouvaient à terre en renouvelant pour un an l’État d’urgence à leur encontre et les a accusés de chercher à déstabiliser les États-Unis et le Moyen-Orient avec des actions terroristes.

Le mardi 13 mars 2018 (22 Esfand 1396), les mollahs ont commencé la journée en faisant profil bas et en demandant une fête sans aucun excès dangereux pour le peuple ! Ils avaient aussi apporté leur soutien au Cuba pour solliciter son soutien ou obtenir sa coopération pour leur fuite.

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Mais, les pions en danger du groupe Rafsandjani avaient fait le choix de mettre de l’huile sur le feu en révélant que la panique de la veille qui en l’absence ou pénurie de dollars avait engendré une ruée sur l’or faisant grimer son prix de 10 % en très peu de temps !

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Les cadres miliciens avaient aussi contré la fausse opposition – seul joker du régime – en accusant ses membres, les réformateurs, d’être des agents de l’Angleterre (État que Iraniens détestent en raison de ses crimes en Iran).

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Le régime n’avait plus de provocation en réserve pour rebondir ou du moins occuper ses derniers compagnons. Son M-AE a demandé aux Pakistanais d’intercéder en sa faveur pour ouvrir des négociations ou un dialogue avec l’Arabie Saoudite, le principal ennemi régional de ses patrons ! Mais la demande n’a pas été acceptée ! L’avoir formulée était la preuve de la certitude de la défaite pour les mollahs et leurs associés, l’avoir ratée la preuve qu’ils seraient in fine vaincus  !

Leur désespoir a augmenté quand le président musulman de l’Azerbaïdjan a dit que son pays avait et aura toujours de bonnes relations avec Israël !

Les mollahs ont alors eu une autre preuve de leur faiblesse sur le plan intérieur en apprenant qu’à Nodej, une petite ville de la région actuellement très agitée d’Ispahan, en cette journée de la fête du feu, les employés de la mairie avaient brûlé vif le maire qui refusait de payer leur salaire ! Personne n’avait secouru l’homme au moment des faits ! Ci-dessous voici la seule photo de cette immolation parue quelques jours plus tard avec un récit modifié attribuant l’attaque à un employé licencié.

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Il y avait aussi des affrontements entre les jeunes et quelques miliciens encore fidèles au régime à Tabriz (1ère video), une région dont les habitants sont réputés pour leur patriotisme et leur combativité ! Il y avait aussi des affrontements à Kermanshâh (2nde vidéo). Dans la région d’Ispahan, les agriculteurs attaquaient les mats de fourniture d’électricité à une usine de pompage qui est à l’origine de l’assèchement des ressources en eau de leur région (3e vidéo).

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Les mollahs ont doublé les injections de fonds à la bourse ! On a constaté une plus faible hausse de l’indice et on a conclu qu’ils venaient de rémunérer des gens plus hauts placés. Ce qui signifiait que le désespoir avait continué à se propager au sein du régime qui n’avait plus aucune capacité de résilience !

Le clergé a réuni son sénat, le Conseil des Experts, et a annoncé via son président, l’ayatollah Jannati, son opposition à tout débat sur la liberté du port du voile pour montrer qu’il ne capitulerait pas ! Mais personne n’a soutenu cette position et ne s’est affiché e faveur du régime moribond !

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Les nantis soutenus, mais totalement désespérés ont pris l’argent offert pour acheter des devises ou des pièces d’or ! Le régime a dû augmenter le dollar de 80 tomans. Les paniqués se sont focalisés sur l’achat de l’or et son prix a encore fait un bond en avant de 80,000 tomans. Ainsi en tout, l’or avait augmenté de 200,000 tomans c’est-à-dire de 20 % ! Le gouvernement a augmenté l’approvisionnement du marché pour stopper cette tendance haussière ou l’inverser afin que ses nantis ne retirent pas leur argent des banques pour satisfaire leur soif d’or et n’entraînent pas de facto l’effondrement économique du régime !

Les barbouzes du Parlement ont alors lancé les hostilités contre le régime condamné en questionnant le ministre de l’Emploi en lui attribuant l’hyper-chômage actuel alors que depuis des années plus de 70% des Iraniens sont dépourvus d’emplois et de revenus et parmi les 30 % restants qui travaillent peu gagnent de quoi vivre et de fait plus de 80 % des Iraniens sont sous le seuil de la pauvreté.

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Le ministre a répété les chiffres factices qui circulent depuis toujours et les députés enragés n’ont eu aucune peine à les réfuter. Mais il a aussitôt rejeté leurs preuves et a pu garder sa place, voire la consolider grâce aux voix des députés « réformateurs », alibi du régime !

Les mollahs ont crié victoire alors qu’ils avaient tout juste maintenu un consensus peu réjouissant. Les nantis sont restés agités. La bourse a fermé à 12h45 avec 1493 milliards de tomans de perte pour les mollahs. L’or est resté à son niveau haut, ce qui signifiait que la demande avait aussi augmenté encore !

À ce moment où tout allait mal pour les mollahs, Trump a remplacé son M-AE Tillerson par Mike Pompeo, le directeur de la CIA, partisan d’un changement de régime en Iran, pour améliorer le soutien aux opposants au régime et accélérer sa chute !

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Le commandant en chef des Pasdaran devait réagir à l’annonce et parler de ses capacités à défendre le régime, mais il n’a rien fait ! Il a fui son devoir en annonçant que la partie avait été gagnée par le régime dans tout le Moyen-Orient au cours de l’année qui allait s’achever !

Les barbouzes du Parlement ont alors intensifié leur attaque contre le régime en remettant en cause le bilan du ministre des Transports du régime, pour ses onéreux achats étrangers d’avions et de trains-sous l’ordre de Rohani et du clergé- et aussi pour avoir avoir protégé les responsables des transports en charge du régime après des d’accidents terribles qui étaient le résultat de leur mauvaise gestion. Mais leurs critiques pertinentes n’ont pas permis de déboulonner ce ministre et atteindre Rohani, car les députés réformateurs, ralliés au régime, ont voté en sa faveur et ont même renforcé sa position !

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Les barbouzes du Parlement ont alors reparlé de leurs 5 questions à Rohani alors que les gens commençaient à investir les rues avec des pétards et la musique pour célébrer la fête du feu dans le pays débarrassé de la surveillance autoritaire des mollahs et de leurs miliciens ! Ali Larijani a pulvérisé cette contre-attaque en rejetant la pertinence de 3 de ces questions !

Les mollahs ont encore crié victoire alors qu’ils venaient encore éviter une grande crise dans un système en crise et que par ailleurs, la situation leur échappait dans les rues, car les filles dansaient avec les garçons parfois sans porter de voile (double délit-vidéo 1 format MPEG4) ou brulaient leur voile sans que l’on voit un milicien ou un croyant intervenir avec l’autorisation du Guide à faire feu sur ces gens pour sauver l’honneur du régime !

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Problème de lecture de ces 3 vidéos MPEG4 par notre site.
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On aussi entendu des slogans hostiles au régime à Téhéran, Kermanshah, Shahin-shahr (Ispahan) et enfin à Fassa près de Shiraz où les jeunes ont tapé sur les miliciens fidèles au régime pour les mettre en fuite).

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Il y eut aussi des actions fortes contre le régime en cette nuit, mais on n’a pas pu voir qu’une vidéo (l’attaque des bureaux de la milice à Lavassanat au nord de Téhéran), car le régime a empêché les transmissions en limitant encore davantage limité la vitesse de la connexion qui est très basse en Iran.

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Le mercredi 14 mars 2018 (23 Esfand 1396), les mollahs avaient passé une très mauvaise journée sur plan diplomatique, politique et financier puis une très mauvaise nuit de contestation ! Mais les mollahs et leur pion Rohani avaient tout zappé en insistant sur les votes bidon en faveur de leurs ministres et leur gestion défectueuse !

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En revanche, après cette nuit de contestation, les ex-pions de Rafsandjani et les miliciens de base avaient qualifié ces mêmes votes d’actions contre le peuple pour isoler davantage les mollahs !

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Les barbouzes parlementaires, qui avaient fait le choix d’agir contre le régime, car ils n’obtenaient rien de ses dirigeants, ont continué leur initiative en s’attaquant au dernier des 3 ministres qu’ils avaient épinglés, celui de l’Agriculture, en le critiquant avec encore plus de sévérité sur les dessous de table qu’il recevait en échange de ses autorisations pour l’installation des pompes à essence bien polluantes dans les zones agricoles, pour les importations contre les intérêts des agriculteurs iraniens ou encore l’achat massif des semences transgéniques dangereuses pour le sol iranien ! Mais les députés arrosés par le gouvernement l’ont sauvé en lui accordant leur vote de confiance !

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Les barbouzes avaient cependant réussi à éclairer les Iraniens et notamment les agriculteurs en grève sur les pratiques du régime et ses dirigeants. Ils ont continué en formulant l’idée de la remise en question de Rohani lui-même par 6 nouvelles questions sur les sujets évoqués à propos du ministre de l’Agriculture. Larijani a bloqué cette offensive en rejetant la pertinence des questions !

Les nantis ont paniqué et ont commencé à vendre leurs actions. Le régime a injecté des fonds. L’indice est monté avant de chuter ! Les paniqués ont encore pris d’assaut les rares boutiques qui vendent de l’or et des dollars ! Les prix des deux produits ont augmenté sous leur pression et par la volonté du régime !

Les mollahs ont tenté de les rassurer en minimisant l’impact de la nomination de Pompeo et de la rencontre annoncée entre Trump et Kim Jung-Un. On a compris qu’ils considéraient justement ces deux sujets comme étant liés et hostiles à leur encontre. La panique a persisté et une nouvelle injection de fonds n’a pu redresser l’indice boursier qui est vu comme l’indice de la viabilité du régime par ses amis et de sa solvabilité par les partenaires étrangers qu’il sollicite.

Les mollahs ont fait appel aux chefs Pasdaran pour intimider les paniqués. Les chefs Pasdaran n’ont pas choisi la violence, mais ont organisé une cérémonie pour l’investiture du mollah responsable de leur lien idéologique avec le clergé pour donner l’image d’un régime fort !

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Mais ce show déconnecté de la réalité n’a pas calmé la panique. L’indice a changé 12 fois de direction en cette journée ! Il a fini avec une baisse de 788 points. Le régime a aussi perdu 962 milliards de tomans en injections de fonds et achats pour apaiser la crise. Le taux élevé de la chute signifiait que le régime avait arrosé tous les actionnaires (les grands stables comme les petits instables). Le dollar est augmenté de 30 tomans et l’or a augmenté de 150,000 tomans. Ces chiffres signifiaient que les petits et les grands paniqués avaient préféré miser sur l’or.

La semaine boursière s’est ainsi terminée avec de très mauvais résultats faisant état du désespoir grandissant des derniers compagnons du régime en raison de l’incapacité des mollahs à riposter aux attaques de leurs ennemis de l’extérieur et de l’intérieur à un moment charnière où les deux pouvaient se combiner à l’issue de la réunion prévue à Berlin à la fin de la semaine (dans 48 heures).

Washington a augmenté la pression sur le régime en annonçant de nouvelles preuves démontrant l’ingérence terroriste des mollahs au Yémen avant de demander de nouvelles sanctions ou réclamer au Congrès le droit d’intervenir aux côtés de Saoudiens contre les mollahs et leurs alliés islamistes yéménites. La demande était aussi une pression sur les Européens (toujours opposés à l’option militaire en raison de leur faiblesse dans ce domaine) pour les amener à choisir l’option de la guerre économique.

Les mollahs ont répondu sur trois axes. Ils ont tout d’abord rassuré leurs compagnons paniqués en annonçant qu’ils ne renonceraient pas à leurs missiles et les développeraient pour les rendre plus performants. Zarif a tenté de provoquer une escalade diplomatique en affirmant que Washington Rohani a tenté de rallier les Russes en signant un contrat d’achat de services pétroliers d’un montant d’environ 750 millions de dollars avec ZARUBEZHNEFT, une compagnie publique russe ! Mais Poutine n’a guère pris la défense !

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Les barbouzes parlementaires délaissés par les dirigeants ont encore parlé d’une loi pour exclure les binationaux du régime pour tenir les mollahs en Iran. Le ministre l’intérieur a pris la parole pour dire qu’ils avaient licencié tous les binationaux et qu’il n’y avait pas besoin d’une nouvelle loi pour les exclure des postes clefs.

Après cet échec, à la fin de la journée, les barbouzes parlementaires ont trouvé une belle idée en faisant remarquer l’incompatibilité des importations décidées par Rohani (comme cet achat) avec la directive du Guide en faveur d’une économie de résistance basée sur le principe de la préférence nationale. Ils avaient enfin trouvé la bonne formule pour le déstabiliser pour s’emparer du pouvoir, négocier des droits pour eux-mêmes ou rallier le peuple pour sauver leur peau.

Avec la menace de la réunion de Berlin, le gouvernement allait sans doute encore acheter quelque chose à un pays pour obtenir son soutien et permettre aux parlementaires d’entrer en action pour le déstabiliser. Le clergé était pris au piège avant une date importante.

Le jeudi 15 mars 2018 (24 Esfand 1396), les Européens devaient évoquer la révision de l’accord de Vienne et l’adoption de nouvelles sanctions contre les mollahs lors d’une réunion avec les Américains à Berlin !

Le journal du gouvernement annonçait la démission du maire de Téhéran. Le gouvernement avait choisi la diversion pour occuper les gens. Il entendait mener des démarches commerciales (contraires à la directive du Guide) ! Ce projet était confirmé par Tehran Times qui promettait par de grands contrats avec l’Azerbaïdjan !

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L’Azerbaïdjan était le dernier espoir des mollahs. Étant donné ses liens avec Israël, le régime n’avait aucune chance de succès à moins de promettre un changement à propos d’Israël. On pouvait conclure qu’il cherchait à gagner du temps vis-à-vis des Occidentaux pour retarder les sanctions, désorganiser le rapprochement entre les Européens et les Américains ou encore avoir du temps pour tenter autre chose.

Le clan des ex-jeunes lieutenants de Rafsandjani avait profité de ce passage difficile pour les mollahs et les accusait d’être les principaux responsables de la hausse du dollar et d’avoir signé un très mauvais contrat pétrolier avec les Russes.

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Les miliciens dissidents avaient rappelé au gouvernement des mollahs sa promesse de quitter l’accord de Vienne si Washington le quittait aussi (en insistant sur sa révision) pour forcer les dirigeants à tenir leurs promesses et les exposer à de nouvelles sanctions !

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Les cadres miliciens ont aussi révélé que quelques heures auparavant, les Américains annonçaient un long entretien à venir sur CBS avec Mohammad Ben Salman qui devait arriver à Washington pour répéter les accusations des pays arabes contre le régime afin de rappeler la menace du régime pour leur approvisionnement pétrolier afin de les obliger de les sanctionner. Les cadres miliciens ont précisé que MBS avait profité de l’occasion pour accuser les mollahs d’être impliqués dans l’attentat du 11 septembre 2001 !

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Les mollahs n’ont pas réagi à ces remarques, car ils devaient y riposter en se radicalisant alors que leur M-AE était en Azerbaïdjan pour négocier un soutien en se montrant très politiquement correct ! Mais la rencontre n’a rien donné de bon, car l’Azerbaïdjan a seulement accepté l’ouverture des banques du régime sur son territoire pour leur pomper leurs derniers dollars dans des investissements en faveur de leurs propres projets !

Le régime a dissimulé son échec en oubliant son M-AE ! Ce dernier a quitté sans ramdam Bakou et il est parti vers Astana pour une nouvelle conférence sur la Syrie dans l’espoir d’y provoquer une crise notamment en condamnant la dernière résolution du conseil de Sécurité de l’ONU qu’il avait qualifié de résolution en faveur du terrorisme de Daesh.

Ce projet semblait cependant bien peu réaliste, car Moscou avait voté en faveur de cette résolution et le régime ne pouvait les défier.

À 24h de la réunion de Berlin et de possibles nouvelles sanctions pour aider Trump à renverser le régime, les mollahs ont fui leurs échecs et leur défaite annoncée en déclarant leur victoire sur les complots qui devaient déstabiliser le régime en décembre dernier !

Les barbouzes parlementaires ont annoncé qu’ils allaient s’attaquer au ministre de l’Éducation qui n’avait pas payé les salaires en retard et n’avait rien fait pour récupérer les prélèvements illégaux de son ministère dans la caisse de retraite des instituteurs !

Les mollahs ont évité de répondre par peur d’engendrer une polémique bénéfique à leurs parlementaires révoltés et de fait, leur permettre de continuer leur fronde en attaquant un autre de leurs ministres. Leur crainte leur a valu une nouvelle ruée vers l’or qui a fait grimper le prix de la pièce à 1,6 million de tomans soit une hausse de +1/3 en une semaine !

Les Américains ont clos cette journée d’attente et d’échecs en annonçant des sanctions pour les prises en otage de leurs citoyens et leur détention arbitraire par les mollahs. Les mollahs sont restés silencieux pour éviter que l’on leur parle de leur terrorisme à quelques heures de la réunion de Berlin.

Le vendredi 16 mars 2018 (25 Esfand 1396), à 4 jours de Norouz, le Nouvel An iranien que le peuple assimile à la fin des ténèbres, les mollahs qui ont toujours détesté cette tradition étaient bien anxieux, car l’Union européenne pouvait s’allier davantage à Trump en révisant l’application de l’accord de Vienne et aussi en adoptant des sanctions pour limiter leur capacité terroriste qui reste leur dernier moyen de défense et de fait accélérer l’implosion déjà en cours de leur régime.

Les mollahs avaient comme seuls moyens les Houthis et la Syrie. Leur M-AE Zarif a intensifié la livraison de missiles aux Houthis alors qu’il était à Astana pour troubler la résolution des conflits en Syrie dans le but d’y préserver ses bases et préserver sa capacité de nuisance dans cette partie du Moyen-Orient.

Sur place, Zarif a réalisé avec horreur que les Russes proposaient d’appliquer la dernière résolution 2401 de l’ONU pour s’approcher des Européens et des Américains. Il devait s’aligner !

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Conscient que le régime allait perdre 50 % de ses atouts et pouvait in fine manquer de moyens pour intimider ses adversaires européens, Zarif a rencontré les autorités kazakhes avant la conférence sur la Syrie pour leur demander un accord de facilitation des échanges bancaires et d’attribution de visas pour offrir une sortie de secours à lui-même et ses patrons. Les Kazakhs l’ont envoyé paître en lui promettant d’étudier sa demande. Zarif a alors perdu son sourire énervant. Il s’est aligné sur les Russes avant de prendre l’avion pour rentrer bredouille en Iran.

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Il a chargé son adjoint Araqchi de prendre la parole et contester la validité des décisions des Européens et des Américains à Berlin , insinuant une possible rupture de ses engagements, pour provoquer une crise et annuler cette conférence, mais les deux autres membres de l’Accord de Vienne, à savoir la Chine et la Russie, ne l’ont pas soutenu, et par leur passivité, elles ont démontré que malgré leurs différends avec les États-Unis, elles cherchaient un consensus peut-être en les sacrifiant.

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Tous les derniers fidèles au régime pouvaient aisément arriver à la même conclusion ! C’est pourquoi dans leur sermon de vendredi, les mollahs ont choisi de nier leur défaite annoncée en annonçant la défaite de leurs adversaires par l’affirmation que leur complot pour agiter le pays en décembre dernier était de l’histoire passée et qu’à présent, ils étaient réduits à inventer de fausses nouvelles et bluffaient pour démoraliser les très nombreux partisans du régime !

Mais personne n’a repris ou répété ce discours, car il s’agissait un grand bluff pour cacher l’impuissance du régime et éviter son implosion avant même que les trois grandes puissances européennes confirment leur rapprochement avec Trump.

Ce constat de bluff et d’impuissance des mollahs a été rapidement confirmé, car ils n’ont guère réagi quand les trois grandes puissances européennes ont annoncé qu’ils voulaient préserver l’accord de Vienne (pour tenir en laisse le régime), mais ajouter des sanctions pour punir sa nuisance et son terrorisme pour déstabiliser le Moyen-Orient.

Le constat d’impuissance des mollahs a encore été confirmé, car ils n’ont pas réagi quand l’agence Reuters, puis le Wall Street Journal et enfin l’Associated Press ont précisé que les sanctions décidées seraient révélées le lundi 19 mars (à la veille de Norouz).

L’annonce allait enchanter le peuple ! Les mollahs ne savaient que faire. Après un long silence, Zarif a condamné toute ingérence étrangère en Syrie pour contrer la résolution 2401 et provoquer une crise en Syrie pour se poser en arbitre de ce conflit, mais les autres puissances impliquées dans ce conflit ont ignoré sa déclaration.

Son adjoint Araqchi a tenté de provoquer une crise en annonçant que toute déviation de l’accord de Vienne était pour le régime équivalente à la rupture de l’accord et le conduirait à agir de la même manière et à le quitter. Or, selon ce raisonnement, il y avait une déviation, mais on ne voyait aucun signe de représailles du côté du régime ! Il menaçait de rompre ses engagements comme un enfant faisant une comédie !

L’absence effective de représailles de la part des mollahs réduisait leur réponse à un slogan ou un bluff. Tout confirmait leur impuissance face à un danger imminent qui devait se concrétiser sous peu.

Tard dans la nuit, l’agence Fars des miliciens dissidents, a annoncé que le M-AE de l’Oman (pays intermédiaire de dialogue avec les États-Unis sous Obama) était à Téhéran avec une forte délégation commerciale. On a compris que les mollahs avaient flanché et espéraient conclure un deal avec Trump ou les gens de la précédente administration pour sauver leur misérable peau !

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On devait s’attendre à des surprises peu agréables pour l’opposition, mais la semaine qui a suivi a déçu les mollahs. Elle a confirmé leur défaite et leur impuissance. Elle a aussi été marquée par de graves troubles de confiance au sein de ses dirigeants.

Semaine 527 du 17 au 24 mars 2018. Le samedi 17 mars 2018 (26 Esfand 1396), on était à 3 jours de l’annonce démoralisante des Européens pour les mollahs ou à quelques heures d’un deal économico-diplomatique assurant leur survie.

Le journal Iran, porte-parole du gouvernement, citait Khamenei en affirmant que lors de son dernier discours il avait dit que tout avait une solution ! Le journal citait aussi le 1er adjoint de Rohani en affirmant qu’il avait déclaré que le gouvernement allait désormais être très à l’écoute du peuple !

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Le journal Tehran Times, porte-parole anglophone du clergé, citait la même phrase du Guide en parlant aussi des efforts du régime pour la stabilité de la région !

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Le mot attribué à Khamenei laissait supposer que les négociations, entreprises sans doute la veille dès l’arrivée du M-AE omanais, allaient aboutir à un deal permettant au régime de se maintenir et devenir un grand allié économique de son plus grand ennemi en échange de la fin de ses activités terroristes et sans doute de bons contrats de pétrole et minerais presque gratis ! Le mot attribué à l’adjoint de Rohani promettait des changements politiques pour empêcher que les gens continuent à manifester contre le régime pour contrer le deal qui devait le sauver !

Mais ce deal en cours n’avait pas calmé la dissidence interne, car les ex-lieutenants de Rafsandjani insistaient sur le manque de vitalité du Bazar au moment de Norouz et d’un bon deal pour rappeler que tout allait mal et ceux du régime afin que la contestation continue. Étant donné la versatilité des ex-lieutenants de Rafsandjani, on pouvait conclure qu’ils ne croyaient pas au succès du plan des mollahs, car ils devaient aussi se délivrer des responsables terroristes pour être réglo !

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Les miliciens dissidents citaient Araqchi et sa menace de rupture de l’accord de Vienne pour rappeler qu’il avait bluffait et le régime était en train de reculer et non en train de marquer des points.

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On attendait alors une intervention de Zarif pour annoncer le deal, mais on n’a rien vu de tel et par ailleurs, ce porte-parole des mollahs était introuvable ! Rien ne mentionnait qu’il ait rencontré son homologue d’Oman. Tout le monde compris que l’initiative de capitulation des mollahs ne leur avait pas permis de sauver leur peau. Washington n’était pas intéressé par un deal  : il voulait leur perte !

Le sentiment de l’échec a été amplifié quand le gouvernement a annoncé que son hôte n’avait pas encore rencontré Zarif et allait seulement rencontrer dans 5 heures le secrétaire du Conseil de Sécurité du régime, un organe qui n’a aucun pouvoir au sein du régime !

Les mollahs ont paniqué à l’idée d’une mega crise après leur mega échec et la confirmation que Washington voulait leur perte. Ils ont donné leur accord pour que le gouvernement submerge la bourse d’argent en y injectant 1500 milliards de tomans dès le début de la séance (10 fois plus que d’habitude) pour donner à leurs collaborateurs nantis, dévastés par cette défaite, de quoi acheter des dollars et de l’or dans les limites et rations autorisées pendant toute la semaine pour les éloigner de la bourse par la même occasion ! Ils ont aussi augmenté le volume de pièces d’or sur le « marché libre » au bazar et imposé une baisse de 10 % pour son prix pour apaiser davantage leurs associés déprimés par la capitulation qui n’avait pas été synonyme de la fin des hostilités américaines à leur encontre !

Les mollahs ont aussi inventé une source de panique pour les vrais opposants en présentant l’ignoble Ahmadinejad comme un opposant et une alternative au régime actuel en lui prêtant l’exploit d’avoir dénoncé leurs liens historiques malfaisants avec les Anglais !

Mais la hausse du volume de l’argent distribué et ce choix débile n’ont pas consolé les paniqués, car il n’y avait là aucune solution B, aucune riposte forte pour punir le refus américain ! Les gens ont continué à vendre des actions et in fine, le régime a dû lâcher 4700 milliards de tomans (974 milliards de dollars), pour éviter que l’indice baisse malgré ses largesses. Il a d’ailleurs fini à seulement +53 unités, ce qui montrait l’ampleur de la panique !

En début de l’après-midi, le régime a confirmé son impuissance et sa peur d’agir en affirmant que Shamkhani avait rencontré le M-AE omanais pour critiquer Washington et permettre une réponse adéquate le moment venu.

Les barbouzes du Parlement ont décidé d’attaquer. Sachant que leur initiative serait neutralisée par leurs camarades réformateurs proches du clergé, ils se sont détachés d’eux en révélant que ces derniers les avaient manipulés pour obtenir des compensations. Ils se sont aussi rapprochés du peuple en affirmant que désormais les Iraniens n’attendaient plus rien du régime, sauf qu’il cesse « de leur prendre la tête » !

Rohani a esquivé cet affront et s’est montré concerné par le peuple en annonçant qu’il partait mardi pour Kermanshâh qui a récemment été ravagée par un très grand séisme et est devenue un des foyers de contestation du régime. Il entendait rappeler à ses adversaires la nécessité d’être unis, mais ils n’ont pas changé de ligne.

Les mollahs n’ont pas répondu pour éviter de nouvelles polémiques sur leur méchanceté ! Ils avaient seulement annoncé que le M-AE d’Oman était encore à Téhéran pour faire croire à leurs paniqués que tout n’était pas perdu et qu’ils avaient tous encore une chance de s’en tirer.

Le dimanche 18 mars 2018 (27 Esfand 1396), les mollahs et leur pion Rohani et Zarif avaient zappé leur plus grande défaite depuis des années ! Rohani avait enfin félicité la réélection de Poutine dans l’espoir d’obtenir son soutien malgré le dédain qu’il avait initialement affiché pour sa réélection. Ils avaient aussi mis en avant leur pseudo menace à l’Europe qui était la preuve de leur impuissance ! Ils n’avaient rien à proposer à deux jours de l’annonce européenne de nouvelles sanctions à leur encontre. On pouvait s’attendre à la poursuite de la crise à la bourse de Téhéran.
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Les ex-lieutenants de Rafsandjani avaient insisté sur ma pérennité du chômage pour encourager les actions ouvrières contre régime au moment où il semblait condamné et à court d’idées pour réagir ou même pour faire diversion et cacher sa défaite.
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Enfin, les cadres miliciens, engagés dans la dissidence, avaient humilié leurs dirigeants et encouragé la rupture avec eux en révélant que l’Europe avait décidé de les sanctionner (et aider Trump à les renverser).

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Il y avait aussi de mauvaises nouvelles à l’étranger. Israël avait profité de la confirmation de l’opposition américaine à l’islamisme pour bombarder Gaza.

Par ailleurs, les Émirats avaient rejoint l’Égypte pour déplorer la capacité de nuisance des mollahs et n’avaient pas critiqué Israël.

Les gens du régime ont demandé où était Zarif et les négociations pour le deal avec Washington. Les mollahs qui avaient bluffé ont annoncé que Zarif était malade et hospitalisé et ses rencontres avaient été annulées et reportées. Ils ont aussi annoncé que M-AE du royaume d’Oman allait rester encore en Iran pour rencontrer Zarif plus tard ! Mais il n’y avait aucune image de Zarif hospitalisé et du M-AE de l’Oman qui l’attendait et par ailleurs ce récit de sa présence en Iran n’était nullement plausible  !

Les mollahs incapables d’agir par manque de moyens et de personnel ou en raison des sanctions prévues ont censuré ces nouvelles pour cacher leur impuissance. Rohani a annoncé la tenue du dernier conseil des ministres de l’année 1396 et a promis une année de justice sociale et économique et le refus de tout compromis sur les intérêts iraniens pour rassurer les paniqués. Il a aussi invité les compagnons du régime à être joyeux ! Sachant que la situation pouvait vite lui échapper après ce discours dépourvu d’intérêt pour le sauvetage du régime, il a aussi mis en avant l’opposition d’Ahmadinejad pour ralentir les vraies actions à leur encontre...

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Après ces promesses vides de sens, la bourse a ouvert en crise. Le régime a augmenté le dollar de 101 tomans pour le rendre inintéressant et a soldé ses pièces d’or (-10 %) pour vider la bourse et s’éviter une nouvelle journée de panique ! Mais il a dû tout de même débourser 1061 milliards de tomans pour éviter que sous l’effet des ventes l’indice ne sombre pas. Il a ainsi fini à +242 points. Cet argent s’est dirigé naturellement vers le marché de l’or et ce succès a provoqué une pénurie de pièces d’or et son prix est monté de 20,000 tomans ! Les mollahs ont annoncé la poursuite de leur solde et ont imposé une nouvelle baisse à leur or pour calmer les paniqués avant que leur envie aggrave sa situation et provoque des ruptures à la chaîne !

Cette agitation a contraint les mollahs à se cacher. Les barbouzes du Parlement ont profité du retrait tactique des responsables pour les bombarder des questions sur les problèmes économiques pays

Rohani a alors annoncé une rencontre avec M-AE de l’Oman pour insinuer qu’il pouvait sauver le régime par un compromis alors qu’il avait promis le contraire dans la matinée ! Les gens ont compris qu’il disait n’importe quoi, car il n’avait pas la capacité ou le courage de riposter aux Européens pour les dissuader d’annoncer de nouvelles sanctions contre le régime !

Le lundi 19 mars 2018 (28 Esfand 1396), les Européens devaient révéler les sanctions adoptées contre les mollahs pour préserver l’accord de Vienne qui leur donne le droit de participer aux négociations sur l’avenir et le partage des richesses de ce pays. Rohani avait évité ce sujet et avait nié ses défaites en citant sa demande de la réhabilitation de la joie ! C’était minable.

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Les mollahs avaient aussi oublié les échecs de leur pion et leur défaite commune. Ils s’étaient alignés sur les Européens en condamnant l’occupation de la région d’Afrine par la Turquie pour paraître un allié de l’Europe en Syrie pour empêcher qu’elles les sanctionnent ! C’était loin d’être suffisant.

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Les ex-lieutenants de Rafsandjani devenus dissidents signalaient un fait inattendu de la part des mollahs condamnés à mort : ils avaient accusé de blanchiment d’argent et financement de terrorisme leurs compagnies de crédit (inventées pour dépouiller leurs fidèles) ! Les miliciens de base qui avaient été les clients de ces établissements et manifestaient contre le régime pour récupérer leurs épargnes perdues étaient ainsi de facto désignés comme des complices de ces établissements et pouvaient être accusés de blanchiment d’argent et de soutien au terrorisme. Cette décision avait sans doute été prise pour les sacrifier à la place d’eux-mêmes dans le cadre d’un deal avec Washington ! Les ex-lieutenants de Rafsandjani soulignaient le manque de scrupules des dirigeants pour encourager leurs collaborateurs de base de rompre et les liquider avant qu’ils les sacrifient aussi pour sauver leur peau !

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Par ailleurs, après les discours bien fumeux de Rohani, les cadres miliciens affirmaient qu’il n’avait cessé de faire des promesses en 1396. Ils invitaient implicitement ses derniers fidèles à cesser de le suivre.

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Enfin, loin d’Iran, la chaîne américaine de CBS avait diffusé l’interview le prince héritier saoudien réalisé à Riyad, avant qu’il n’arrive à Washington. Ce dernier y avait insisté sur le terrorisme déstabilisateur du régime. Il les avait même accusés d’avoir aidé les auteurs de l’attentat contre les tours jumelles en hébergeant leurs auteurs. Il avait aussi promis de se doter de la bombe nucléaire si les mollahs en faisaient autant. Son accusation sur l’attentat du 11 septembre n’avait pas été contestée et personne n’avait critiqué sa volonté de résister à la menace des mollahs en lançant une course à l’armement nucléaire au Moyen-Orient ! Il était évident qu’il était considéré comme un ami et un partenaire fiable pour l’Occident.

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Les mollahs devaient répondre à son accusation et aussi à leurs ex-complices devenus des dissidents. Pour se faire respecter en cette journée à risques. Mais ils n’ont rien fait. Ils ont relancé le ramdam d’Ahmadinejad opposant !

L’agence Fars (des cadres miliciens dissidents) a publié un article très documenté pour révéler des liens forts entre Ahmadinejad (ainsi que ses lieutenants) et les Anglais, le rendant impropre à tout rôle dans la fausse opposition du régime !

Rohani, paniqué à l’idée de l’isolement grandissant du régime après ses tentatives ratées de deal avec Trump, a tardivement félicité Poutine et Merkel pour leur réélection en sollicitant leur soutien. Mais ces derniers ne lui ont pas répondu. Il a minimisé les menaces américano-arabes à l’encontre du régime en affirmant que seuls les Émirats les accusaient du terrorisme.

Il a aussi ouvert la bourse en y injectant beaucoup de fonds (+de 500 milliards de tomans) et en soldant les pièces d’or du régime et a réussi à contenir le krach, car il n’y a pas eu des mises en vente d’action. L’indice est resté en hausse et les gens paniqués sont allés sur le marché de l’or. L’indice de la bourse a fini avec une hausse de 470 points grâce à 915 milliards de tomans d’injection, aussi grâce aux soldes très dangereuses des réserves du régime et également parce que les Européens n’ont fait de déclaration sur les sanctions qu’ils avaient évoquées !

Les mollahs qui devaient se faire respecter ont été un peu rassurés ! Ils ont bombé le torse en publiant une longue liste de tous les vieux slogans ou discours provocateurs du Guide au prétexte du choix du Top 3 de ses propos les plus marquants pour l’année passée. Mais ce recyclage de slogans qui n’avaient pas sauvé le régime était la preuve qu’ils jugeaient qu’ils n’étaient pas à leur avantage.

Le prince héritier saoudien (MBS) a profité des problèmes des mollahs pour insister sur leur terrorisme et ainsi encourager les Européens à se prononcer pour des sanctions très efficaces. Les Saoudiens se sont aussi rapprochés des Émirats et des États-Unis pour former une nouvelle coalition contre le régime. Ils ont aussi révélé qu’ils avaient rencontré les chefs de 5 autres États arabes récemment en secret pour décider des choix contre les projets d’hégémonie des mollahs et des Turcs !

Les Européens ont craint de perdre leurs contrats avec les Arabes et ont officialisé la décision prise à Berlin en affirmant qu’ils étaient en faveur du maintien de l’accord de Vienne, mais aussi en faveur de nouvelles sanctions contre les mollahs pour punir leur effort pour déstabiliser la région et profiter de ses désordres. Ils ont aussi affirmé que l’Union devait discuter pour définir ces sanctions repoussant d’une semaine l’annonce de leur choix. Mais c’était quand même une bien mauvaise nouvelle pour les mollahs à la veille de Norouz (l’équinoxe de printemps qui devait avoir lieu le lendemain en début de la soirée), le Nouvel An iranien, le présage d’une année de malheur !

Les mollahs n’ont pas protesté, mais ont riposté via le M-AE en accusant les Européens de manœuvres d’intimidations destinées à vendre des armes à leurs voisins. Cette riposte était un pis-aller pour cacher l’impuissance du régime de mettre en application les ripostes punitives qu’il avait annoncées contre Washington et ses alliés pour rassurer sans cesse ses derniers collaborateurs !

La prudence et la passivité des mollahs et leurs agents gouvernementaux devaient aggraver la panique au sein de leur régime le dernier jour de l’année !

Les mollahs ont décrété le début de vacances de Norouz pour fermer les journaux et la bourse pour empêcher les mécontentements à s’exprimer !

Le mardi 20 mars 2018 (29 Esfand 1396), les mollahs avaient mis le pays en état de veille pour éviter de très gros problèmes, mais ils ont eu quand même un réveil dur, car Washington ravi par l’officialisation de 3 plus grandes puissances européennes avait révélé via un blog influent nommé AXIOS que les sanctions allaient viser les missiles de moins de 1200 km de portée qui sont dangereux pour ses alliés régionaux, les missiles de plus 1200 km de portée qui sont dangereux pour les Européens, l’ingérence nocive des mollahs au Yémen, en Irak, en Syrie et au Liban, l’inspection des sites militaires du régime dans le cadre de l’accord sur le nucléaire et enfin les violations des droits de l’homme !

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Trump avait aussi envoyé des vœux chaleureux et exceptionnels aux Iraniens à l’occasion de Norouz, en rappelant que cette fête avait ses racines en Iran. Il a aussi évoqué la force des Iraniens pour avoir vaincu de nombreux problèmes pour continuer à exister. Il a fait référence à Dariush, le roi achéménide, disciple de Cyrus le Grand, pour évoquer leur identité non islamique et leur récent slogan en faveur du restaurant de la royauté avant de leur promettre de les aider à se libérer de ce régime et ses miliciens criminels qui les empêchaient d’être libres et prospères. Il a annoncé des sanctions pour empêcher les mollahs de continuer à empêcher la transmission des informations sur les actions du peuple vers l’étranger. Par ailleurs, le M-AE américain avait aussi promis de soutenir les actions contre le régime !

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Ci-dessous : une vidéo avec le texte inclus.


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La référence à Norouz comme la preuve d’une identité non islamique et les deux soutiens à la lutte contre le régime devaient donner des ailes aux Iraniens et les encourager à reprendre leurs manifestations anti-mollahs.

Rohani s’est vu en danger, car il devait arriver dans la région très hostile de Kermanshâh. Il a évité les grandes villes au prétexte d’aller vers de petites villes et s’est posé au milieu de nulle part avec ses ministres, ses gardes et ses journalistes pour affirmer que tout allait bien, car tout avait été réparé, les logements avaient été réparés et seraient mis à disposition de leur propriétaire dans 6 mois ! État donné que selon la presse rien n’a été fait, il essayait de calmer les émeutes dans la région avec ses promesses.

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Après ce discours rapide lors de tout danger, il s’est rendu à la gare de Kermanshâh pour inaugurer la ligne Tehran-Kermanshâh en affirmant que cela allait ravir les habitants, car ils seraient désormais en mesure d’aller prier au mausolée de Reza à Mashad ! La visite n’avait pas été annoncée pour éviter des mouvements hostiles à Rohani. Les gens ne pouvaient aussi douter de sa présence (en catimini) dans cette gare, car le régime avait inauguré la ligne Tehran- Kermanshâh 6 mois plutôt. Il s’agissait pour Rohani d’éviter les habitants de la région et faire un discours positif pour le régime.

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Comme le dit si bien Napoléon dans ses écrits, seuls les vaincus demandent toujours à négocier. Les mollahs l’ont fait pendant cette visite marquée par la peur et avant la redoutable rencontre entre Trump et MBS en proposant une coopération avec les pays arabes, dont l’Arabie Saoudite, au prétexte de l’unité nécessaire pour lutter contre Daesh ! Personne n’a répondu et ils ont compris que tout le monde voulait leur chute !

Trump et MBS se sont rencontrés et ont annoncé leur unité des vues sur la nécessité d’abattre les mollahs ! Trump a aussi profité du soutien des Saoudiens pour presser les Européens d’agir. Il a même promis de quitter l’accord de Vienne le 12 mai si les Européens n’acceptaient pas de réviser leur vision de l’accord de Vienne notamment en durcissant les critères de son application.

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Dans la foulée, son ministre de l’Economie a rencontré ses homologues européens, mais aussi chinois et russes pour parler des sanctions à venir contre les mollahs et pour aider le peuple iranien à les renverser !

Les mollahs ont censuré cette nouvelle mauvaise actualité pour éviter la panique qui pouvait en naître. Ils ont alors tenté de relancer Ahmadinejad comme patron de l’opposition interne pour désorganiser la lutte contre leur régime. Mais ils n’ont trouvé personne pour installer ce scénario. Ils ont alors donné la parole à Amir-Entezam, le M-AE du régime islamique dans sa version américaine pour intéresser les partisans de l’ancienne diplomatie américaine pour l’Iran, mais ils n’ont pas trouvé cette aide. L’année commençait mal pour les mollahs !

Les mollahs ont alors tenté de rassurer leurs sbires et séduire le peuple par de vœux du Guide sur la protection des produits iraniens.

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Après quoi les mollahs ont aussi invité le peuple à venir célébrer Norouz avec eux dans les mosquées, mais on n’a rien vu de tel, car ils n’y avaient rien de concret dans ces vœux. Ils avaient déjà évoqué le projet made in Iran, mais sans annoncer des mesures concrètes comme des lois limitant leur mainmise sur l’économie ou en écoutant les revendications des dizaines de milliers d’ouvriers et agriculteurs qui manifestent tous les jours contre leur régime.

Les mollahs ont alors diffusé des images truquées pour affirmer le succès de leur invitation. Les gens étaient chez eux ou sur des lieux avec une identité hostile à l’islamisme comme les tombeaux du poète libertin d’humaniste, Hafez et le tombeau de Ferdowsi, l’auteur du Livre des Rois, le restaurant de la langue persane après des siècles d’utilisation forcée de la langue arabe. L’année semblait prometteuse pour la lutte contre le régime !

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Il y avait aussi des milliers de gens de tout le pays en route vers le tombeau de Cyrus le Grand pour exprimer leur soutien à la restauration de la royauté en Iran. Les mollahs ont fermé les grilles d’accès à ce dernier site et les gens se sont réunis à côté en se moquant du régime, car il avait peur d’un homme mort il y a plus de 2500 ans ! L’année semblait prometteuse pour la lutte contre le régime !

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Le mercredi 21 mars 2018 (01 Farvardin 1396), en ce premier jour de l’année, le régime devait selon sa propre tradition, rassembler ses policiers sur la place Azadi (liberté) pour rappeler son autorité. Mais on n’a rien vu de tel. On a eu la preuve qu’il manquait de moyen de réprimer le peuple si à nouveau les gens descendaient dans les rues avec plus de force grâce au soutien international qui leur avait fait défaut l’hiver dernier.

Les mollahs devaient aussi mobiliser une grande foule pour le discours annuel du Guide à Mashad et il n’y avait pas de foule sur le parvis de la grande mosquée où il devait parler. Le peuple n’avait pas cru la promesse d’une économie saine alors que les ouvriers et les agriculteurs étaient malmenés et privés de tout soutien par le ralentissement de l’internet pour les empêcher de montrer que la lutte continuait en Iran.

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Rohani et ses ministres ont tenté de motiver les troupes encore fidèles au régime en annonçant des inaugurations pour lancer vite la directive du Guide, la protection des produits iraniens. Mais ces visites manquaient d’ouvriers ou de fonctionnaires dévoués au régime. Ils avaient été remplacés par des gens du régime dont des femmes qui n’avaient même pas conscience que leur foulard Vuitton ou Burberry (d’une valeur équivalente à 4 mois de revenus d’un ouvrier) montraient leur appartenance au pouvoir et confirmaient que le régime manquait sérieusement d’appuis populaires !

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L’Arabie Saoudite a aussi rappelé aux mollahs leur isolement en apportant son soutien à Trump et le projet de quitter l’accord de Vienne si les Européens tardaient à concrétiser les sanctions qu’ils avaient décidées.

Les mollahs ont annoncé une marée humaine à Mashad pour écouter le Guide. Mais on a vu des images qui faisaient état d’absence de foule. Le Guide a paru pessimiste pendant son discours et le rappel de sa nouvelle directive.

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Le clergé a aussi désigné la phrase « nous prierons bientôt à Jérusalem » comme la meilleure déclaration du Guide pour obtenir le soutien de la Syrie, mais Assad qui souffre de l’agitation des mollahs n’a pas fait de déclaration en leur faveur.

Tous ceux qui ont toujours participé la répression ont alors, dans leurs propres intérêts, répété sans cesse le slogan de la protection des produits iraniens pour empêcher l’implosion accélérée du régime après les revers qu’il avait subis.

Le jeudi 22 mars 2018 (02 Farvardin 1396), la journée a commencé par un autre revers encore plus important pour les mollahs : le ministère américain des Affaires étrangères a insisté sur leur terrorisme et leur absence d’efforts pour changer avant d’interdire à Boeing de leur vendre des avions. La compagnie Airbus devait aussi annuler sa vente, car il y a des composants électroniques américains dans ses avions. Les mollahs ne pouvaient pas insister sur le contrat d’achat d’Airbus pour préserver des liens avec les Européens et les Français en particulier.

Les mollahs n’ont pas commenté l’annonce et l’ont censurée pour éviter de paniquer davantage sur associés et pour éviter de perdre encore des collaborateurs.

Par ailleurs, les Israéliens ont annoncé qu’ils avaient envoyé des émissaires en Afrique pour proposer du business aux alliés des mollahs sur ce continent et les priver de leurs canaux bancaires secrets pour détourner les sanctions et faire échapper leurs dollars hors Iran pour financer leur fuite.

Les mollahs n’ont pas commenté l’annonce et l’ont censurée pour éviter de paniquer davantage sur associés et pour éviter de perdre encore des collaborateurs. Mais ils allaient sans doute perdre des membres de la milice, car elle est chargée de la gestion de la relation diplomatique de leur régime.

Les patrons et les hauts responsables du régime, effrayés par les efforts américains ou israéliens pour les isoler ont sans cesse répété le slogan de la protection des produits iraniens en affirmant que cette nouvelle politique allait mettre fin à leur corruption et à tous les problèmes du peuple comme le chômage et la pauvreté. Mais l’exigence des mesures concrètes de leur part, ils ont seulement convaincu le peuple et leurs derniers petits subalternes que tout cela était bien bidon. Les mollahs essayaient de retarder leur chute en espérant trouver un deal pour sauver leur régime ou un allié pour sauver leur peau.

Le vendredi 23 mars 2018 (03 Farvardin 1396), alors que les mollahs peinaient à préserver la cohésion de leur régime sous une pluie de revers, Washington a annoncé le remplacement de son conseiller en sécurité par Bolton, le principal "bad cop" et va-t-en-guerre de l’ère Brzezinski !

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Les opposants iraniens ont déprimé en raison du soutien de ce personnage aux Moudjahidines du Peuple isalmo-gauchistes (agents de Brzezinski pour la révolution islamique de 1979). Les opposants avaient peur que la haine du peuple pour ses mercenaires sectaires de l’islamisme empêche le peuple de continuer sa lutte.

Tout en déplorant cette décision qui pouvait envoyer un mauvais signal vers le peuple iranien, nous avons combattu ce pessimisme dans notre émission hebdomadaire vers l’Iran en précisant Bolton avait été interrogé aussitôt par les médias américain et qu’il n’avait nullement répété ses avis bellicistes à propos des mollahs ou des Nord-Coréens !

Nous avons également précisé que Trump avait clairement exprimé son opposition à la politique pro-islamiste de l’ère Brzezinski ou aux interventions armée (ce que demandent les Moudj). Nous avons également rappelé que Trump avait refusé des postes clefs à des amis haut placés des Moudj comme Rudy Giuliani. Et qu’enfin, par le passé le bellicisme épisodique de Bolton n’avait pas donné lieu à une reconnaissance de la légitimité des Moudj, mais avait été un moyen de pression sur les mollahs quand ils refusaient de dialoguer, mais aussi un moyen de pression sur les Européens, les Chinois et les Russes quand ils refusaient de sanctionner les mollahs pour aider les États-Unis à les soumettre.

Nous avons souligné qu’étant donné que les mollahs avaient tenté d’ouvrir des négociations avec Trump et ce dernier avait refusé qu’il avait renouvelé son soutien aux Iraniens en faisant référence à leur attachement à la royauté iranienne, et que comme par le passé, les Européens tardaient à adopter des sanctions contre les mollahs, la principale raison de l’intrusion de Bolton dans le jeu pouvait être l’insinuation d’un possible virage fort de la diplomatie non pas pour perturber les mollahs, mais pour forcer les Européens à cesser leurs manœuvres dilatoires pour éviter de sanctionner les mollahs !

Les mollahs eux-mêmes ont compris ce qui se passait, car ils n’ont pas exploité l’hypothèse du soutien de Trump aux Moudjahidines. Mais cette nomination tactique (avec la complicité évidente de Bolton qui tout d’un coup ne disait rien pour laisser aux Européens le temps d’agir) n’a pas eu l’effet escompté. Trump n’a pas fait intervenir Bolton. Mais il a insisté sur le terrorisme des mollahs et a ainsi mis une pression supplémentaire sur les Européens par l’ouverture d’un procès intenté par l’Arabie Saoudite contre les mollahs pour avoir hébergé les membres d’Al Qaeda quand ils préparaient les attentats du 11 septembre 2001 !

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Les mollahs ont censuré cette accusation qui allait les priver de toute possibilité de trouver un allié ou un lieu pour leur exil et forcer les Européens à les sanctionner.

Au même moment des milliers d’agriculteurs manifestaient à Ispahan et avaient réussi à ridiculiser le régime en allant à la mosquée où devait avoir lieu la prière de vendredi et l’indication des directives politiques pour la semaine à venir et en tournant le dos -grand manque de respect- à la tribune où les mollahs allaient encore parler de leur protection des produits iraniens sans rien faire de concret ! Ils criaient : nous nous tournons vers la patrie et tournons le dos à l’ennemi ! Le sermon avait été annulé.

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Les mollahs ont caché cet acte de rébellion à leurs collaborateurs. Les opposants sur place ont alors pu informer le réseau d’information de l’opposition en diffusant une simple photo au lieu de la vidéo, impossible à diffuser par la faute du ralentissement de la vitesse de connexion imposé par le régime.

La direction du clergé a refusé d’admettre le rejet de sa directive pour l’année 1397 et a consacré le sermon de vendredi de Téhéran à son offre qui n’était qu’un slogan. En réaction, les agriculteurs ont durci le ton en annonçant qu’ils n’avaient rien perdre, car leur régime leur avait pris (leurs enfants comme leur avenir), insinuant qu’ils étaient prêts à se sacrifier pour le renverser !

Les mollahs ont cessé de communiquer.

Le film de la déclaration de guerre des agriculteurs iraniens est arrivé sur le net !

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Les mollahs devaient parler : ils ont encore mis en avant leur slogan et tous leurs collaborateurs ont compris qu’ils n’avaient aucune intention d’appliquer ce slogan ! Ils entendaient calmer le jeu sans dépenser le moindre sou de leur poche, gardant tout pour eux-mêmes. Ces collaborateurs devaient songer à rompre et trahir leurs dirigeants pour sauver leur peau !

Au même moment, de grands malheurs se sont abattus sur les mollahs et leurs collaborateurs désespérés. Le prince héritier saoudien a annoncé que la rencontre annoncée pour bientôt sur le Qatar était annulée, car le différend avec ce pays était une affaire entre Arabes et qu’il se rendrait sous peu avec d’autres dirigeants arabes à Camp David, la résidence estivale de la présidence américaine pour décider de l’avenir des mollahs !

Par ailleurs, les Américains ont sanctionné 10 personnes et un organisme iraniens qui volaient des informations dans les universités américaines au mépris du droit sur la propriété intellectuelle pour appliquer ces savoirs à des fins militaires.

Aussitôt les Anglais, qui avaient déjà profité des hésitations des autres européens pour s’approcher de Trump en s’approchant des Saoudiens, ont soutenu cette sanction en condamnant la cybercriminalité des mollahs les exposant de facto à de nouvelles sanctions de la part des Européens !

Les Russes ont fait mieux en votant à l’ONU en faveur de la poursuite des pressions sur les violations des droits de l’homme par les mollahs et ont aussi promis d’aider Bolton malgré ses positions anti-russes par le passé s’il devait agir dans le cadre d’une politique constructive (anti-mollahs et non anti-russes) !

Les Français et les Allemands ont essayé de doubler les deux autres grandes puissances en annonçant la visite de leur M-AE mardi en Israël à l’occasion de la 70e commémoration de la Shoah et qu’ils parleraient alors seulement de décisions à prendre à propos des mollahs !

On avait un panel entier de grandes puissances engagées à se placer en tête de coalition anti-mollahs ! Trump était sur le point enfin de parvenir à la coalition nécessaire pour isoler les mollahs pour les virer !

Les mollahs ne pouvaient pas continuer avec des slogans rassurants. Ils avaient décidé à se battre, mais ils n’avaient pas de troupes. Ils devaient donc trouver des issues de secours pour s’enfuir au plus vite. Ils devaient le faire en trahissant leurs derniers collaborateurs, mais sans alarmer leurs compagnons paniqués. Ceci étant impossible, ils allaient sans doute accentuer leur isolement et entraîner leur chute avant que les rapaces étrangers commencent leur vol stationnaire au-dessus de leur régime déjà en décomposition !

Nous avons fini la semaine en joie à l’idée que cette année sera la fin du régime islamique et la chute de ses dirigeants.