Iran vs Mollahs | Rapport de (12+13+14).01.18 : Plus de grèves paralysantes 15.01.2018 Mauvaises nouvelles pour les mollahs et leurs associés : les grèves contre leur régime se multiplient pour les paralyser et les anéantir. L’absence d’intervention policière comme par le passé est la preuve de la participation des policiers à cette lutte contre le régime. Voici un rapport sur ces grèves et d’autres actions menées contre le régime les 12, 13 et 14 janvier 2018.
La grève des conducteurs de citernes avait commencé à Zanjan et avait paralysé l’ouest du pays dans le but explicite de lutter contre le régime. Cette grève continue. Les conducteurs de la mine de Zinc d’Angouran de cette région (ci-dessous) ont rejoint la guerre économique contre le régime et ses partenaires européens qui continuent à le protéger.
Après les conducteurs de citernes de Zandjan, ceux de la région d’Ispahan avaient rejoint le mouvement et avaient paralysé le centre du pays. Cette grève continue et paralyse la région d’Ispahan qui est l’une des plus industrielle d’Iran. À Yazd, au sud de la région d’Ispahan, les techniciens de la centrale électrique de la région avaient cessé de travailler. Cette grève continue (vidéo ci-dessous). De plus, les conducteurs de citernes de la région ont aussi rejoint le mouvement et se disent décidés à tenir bon pour renverser les mollahs !
Dans le sud du pays, les ouvriers et les transporteurs de la gigantesque usine de sucre "Haft Tappeh" ont aussi rejoint la lutte contre les mollahs et leurs clients européens.
Les ouvriers des gisements gaziers Pars Sud et de l’usine de traitement de gaz d’Assalouyeh ont aussi continué leur grève commencée il y a plus d’une semaine pour diminuer les ressources du régime et contraindre ses partenaires européens de les lâcher.
Au nord du pays, les techniciens du barrage Shafaroud (Guilan) ont continué leur grève commencée la semaine dernière malgré les promesses du régime de régler plusieurs mois de salaires en retard. © IRAN-RESIST.ORG
Les manifestations sont en recul en raison des températures très basses souvent négatives dans la moitié nord du pays et des régions leaders de la lutte comme Ispahan, Khorassan et Azrbaidjan, Guilan... À Téhéran où il fait assez froid (3° hier), on a quand même assisté à un rassemblement très hostile au régime, devant le Théâtre de la Ville, car les jeunes ont déchiré le portrait du Guide et aucun policier n’est intervenu pour les arrêter.
Cette vidéo faite près de Ispahan, à Golpayegan, montre que la police n’arrive même pas à disperser une micro manifestation et faire taire un homme âgé qui qualifient les mollahs de voleurs qui ont pillé le pays !
Par ailleurs à Arak (Markazi & sud-ouest de Téhéran) qui semble presque conquis par le peuple, on a vu les jeunes jouer avec un kiosque de surveillance de la milice !
Sur cette autre vidéo réalisée hier dans le Kurdistan iranien, on voit une action pour incendier une mosquée qui abrite une cachette de miliciens.
Enfin, en l’absence de manifestations, dans plusieurs villes frigorifiées, les jeunes ont aussi envoyé des images pour montrer que les pauvres mangeaient dans les poubelles pour survivre...
Mais, la lutte active se porte résolument mieux dans le sud du pays où il fait chaud. Les gens qui ont marqué des points ne sont pas impressionnés par les rumeurs d’intervention du régime. Sur cette vidéo réalisée hier à Bandar Abbas (principal port du pays sur le détroit stratégique d’Ormuz), on voit les tirs de gaz lacrymogènes par des policiers cachés pour disperser une importante foule qui scande ’"Roi d’Iran, reviens en Iran"). Mais les manifestations ne paniquent pas, ne fuient pas et sifflent cette action qu’ils jugent négligeable !
Enfin, l’extension de la lutte contre le régime et la persistance des slogans en faveur du rétablissement de la monarchie progressiste et laïque des Pahlavi ne cessent de paniquer et diviser les derniers serviteurs du régime. La semaine dernière, les membres de la puissante chambre de commerce de Téhéran (que l’on qualifie du ’’véritable parlement du régime’’) ont refusé de rencontrer Rohani et l’aider. On vient aussi d’apprendre qu’un directeur de la compagnie pétrolière iranienne a quitté le pays en piquant au moins 100 milliards de tomans (35 millions de dollars) ! Le régime ne cesse de menacer ses membres ou le peuple en annonçant des pendaisons publiques. Mais tout montre qu’il s’agit d’image d’archive. De fait, il n’arrive pas à désorganiser ses ennemis. Le peuple continuera sa lutte et ses partisans continueront à fuir ! Pour l’instant tout va bien. Tout ira mieux si Trump qui jouit d’une énorme popularité en Iran parvient à neutraliser la censure imposée par les mollahs en fournissant de l’internet gratuit et rapide aux Iraniens pour mieux communiquer entre eux et rendre leurs actions plus efficaces pour accélérer la chute du régime. .
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