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Semaine en images n°518-19 :
France-Iran : Dernières étreintes sur les poubelles de l’histoire !

06.02.2018

Les mollahs arrivés au pouvoir en marge de la stratégie islamiste des grands décideurs pétroliers américains se sont retrouvés en difficulté quand ces grands décideurs pétroliers américains, échaudés par l’échec de leurs printemps arabes (islamistes) et de leur dernière trouvaille, Daesh, ont chargé Trump d’y mettre fin.

Les mollahs et leurs associés les chefs Pasdaran en danger ont alors récupéré Daesh et ont réactivé d’autres organes terroristes qu’ils entretenaient pour résister à Trump. Ils ont manqué d’argent. Les sanctions ont augmenté. Les mollahs & associés ont davantage manqué d’argent. Ils ont dû augmenter les prix pour diminuer le pouvoir d’achat des Iraniens surtout de leurs propres partisans pour éviter de se retrouver rapidement en pénurie.

Les mollahs et leurs associés Pasdaran ont aussi détourné les épargnes de leurs collaborateurs de base pour limiter leur pouvoir d’achat. Ces gens se sont révoltés avec des slogans hostiles à cette décision. Les mollahs et leurs associés les ont ignorés et ont continué leur fuite en avant. Les miliciens trahis ont finalement rompu avec le régime peu avant la journée de fidélité à son principe fondateur du régime, en manifestant avec des slogans en faveur des Pahlavi qui jouissent d’une grande popularité en Iran.

Le peuple ravi par cette contre-révolution les a rejoints. Le régime a été dépassé par le soulèvement de ses sbires et du peuple. Washington était ravi. Les Arabes du golfe Persique aussi.

Mais l’Europe avait censuré l’existence de ce soulèvement et avait choisi de laisser mourir le soulèvement car les mollahs ne cessent de lui accorder de bon prix pour tout afin qu’elle les préserve.

Mais le soulèvement avait continué malgré cette inimitié et une vague de froid très inhabituelle en Iran. À défaut de pouvoir manifester contre le régime, des milliers d’Iraniens avaient cessé le travail dans les secteurs clefs de l’économie du régime pour en venir à bout.

De nombreux États européens avaient douté de la viabilité des mollahs. Certains États avaient commencé à critiquer leurs alliés enturbannés ou permettre la diffusion de nouvelles du soulèvement, mais la France avait renforcé sa censure et son soutien aux mollahs en diffusant leurs fausses nouvelles rassurantes.

Voici un petit résumé de ses efforts français. Vous jugerez si cela vaut la peine de continuer et s’il convient de nous aider à renverser les mollahs dans le but de limiter le nombre des morts en Iran et pour éviter que la France vogue tel le Titanic joyeusement vers son naufrage et qu’elle n’en reste qu’une triste légende.



Vendredi | 12 Janvier 2018 | 22 Dey 1396 | J+16 du soulèvement contre le régime | Les mollahs devaient indiquer la voie à suivre lors de leur sermon de vendredi. Étant très critiqués par les fidèles qui semblaient vouloir les trahir, les mollahs avaient décrété l’échec du soulèvement tout en s’engageant à répondre aux doléances du peuple !

Ce discours n’avait pas été suivi par des félicitations des fidèles inquiets pour leur avenir, car les mollahs avaient éludé la poursuite des manifestations hostiles à leurs existences et espéraient y mettre fin avec des promesses d’argent qu’ils n’avaient pas en réserves ! Leur sermon refusait la réalité de leur défaite annoncée et en plus ils n’avaient aucun plan concret pour l’empêcher. Ses fidèles inquiets pour leur avenir devaient en principe multiplier les efforts pour fuir avec leurs argents ou adhérer au soulèvement pour protéger leur avenir.

Alors que le régime était lourdement pénalisé par les actions hostiles du peuple à son encontre et la déception de ses derniers partisans, un rapport de l’ONU a reconnu qu’il avait violé deux résolutions du Conseil de Sécurité en livrant des missiles aux terroristes Houthis. Le régime s’est retrouvé accusé d’ingérence et d’aide au terrorisme pour contrôler le Yémen ou l’entrée du golfe Persique, le principal accès à la principale source pétrolière du monde ! Un autre rapport de l’ONU a condamné leur recours à la violence contre le peuple iranien !

Les Européens ont limité la diffusion de ces rapports chez eux pour éviter les sanctions qui s’imposaient, mais allaient entrainer la perte de leurs chers contrats avec les mollahs sans se soucier du projet malsain et dangereux de ces derniers de contrôler l’accès à l’autoroute pétrolier qu’est le golfe Persique. Parmi eux, la France, seconde partenaire économique des mollahs, a même relancé son idée de visite présidentielle en Iran !

Les mollahs ont profité de ce soutien français pour inviter aussitôt les chefs des Parlements des pays membres de l’OCI à Téhéran pour améliorer la réponse précédente de cette organisation saoudienne contre la reconnaissance de Jérusalem comme la capitale d’Israël par Trump afin de provoquer un soulèvement anti-saoudien et anti-Trump dans le monde et agiter durable le Moyen-Orient pour se poser en arbitre de cette région et assurer sa survie !

Presque tous les États membres ont répondu à l’appel pour éviter que les mollahs choisissent une provocation plus grave. Les Palestiniens que les mollahs entendaient utiliser pour déstabiliser les Arabes ont cependant refusé l’invitation des mollahs à leur réunion !

Mais les Français n’ont pas dénoncé cette mauvaise attitude des mollahs ! Malgré cette attitude très chiraquienne et rassurante des Français, les mollahs ont douté de leur succès. Ils devaient affiner leurs discours pour masquer leurs intérêts afin d’obtenir l’adhésion des Palestiniens et des autres invités. Ils ont renoncé à la promotion exagérée de leur initiative et ont occupé leurs interlocuteurs tant en Iran que hors Iran en se focalisant tardivement sur le sauvetage de leur cargo louche en feu dans la mer de Chine alors que les Chinois leur avaient dit qu’il était sur le point de sombrer et emporter le secret de son voyage secret (tout feu éteint) et son naufrage bizarre dans les abysses !

Les mollahs ont montré les membres des familles, mais ont interviewé seulement une femme "en larmes depuis une semaine", mais qui n’avait pas les yeux rouges à force de pleurer, qui s’était donnée le temps de se maquiller outrageusement dans ces moments de douleur et ne critiquait nullement le régime ! Il s’agissait à l’évidence d’une comédienne car il était risquée de questionner une vraie personne inquiète, elle aurait pu critiquer le régime !

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13-20 Janvier 2018 | 23-30 Dey 1396 |
Echec de la diplomatie d’apaisement des Français
et de la provocation Palestinienne des mollahs

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Samedi 13 janvier 2018 | 23 dey 1396 | J+10 du soulèvement populaire contre les mollahs | La contestation se portait bien avec le maintien des grèves dans le secteur gazier, les transports et la production du sucre (une des principales exportations secrètes des mollahs).

Les médias des mollahs n’en parlaient pas et annonçaient le soutien de l’Europe pour apaiser les craintes de leurs serviteurs inquiets et aussi pour s’attirer le soutien de leurs interlocuteurs arabo-musulmans. Les mollahs évoquaient aussi le cargo et son sauvetage pour occuper tous ces gens et avancer tout feu éteint comme leur cargo afin de faire oublier leurs mauvaises intentions et leur projet de provoquer une bonne grosse crise internationale pour sauver leur peau !

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Les médias des factions réfractaires avaient dénoncé que les 30 membres du personnel étaient vivants après l’accident... pour révolter les familles de ces derniers et élargir la lutte contre le régime.

Les mollahs ont évité toute polémique, avançant tout feu éteint vers l’objectif de provoquer une crise au Moyen-Orient avec le soutien tacite des Français ! Ils ont cependant baissé le taux du dollar pour montrer qu’ils avaient confiance en leur projet. Ils se sont aussi rapprochés de Cuba pour dénoncer les sanctions unilatérales et injustes de certains pays en se disant qu’ils pourraient associer les pays d’Amérique Latine (comme Cuba) et le Venezuela afin de dénoncer les sanctions américaines et entraîner certains pays musulmans avec eux. Cette initiative n’a cependant pas été couronnée de succès !

Les Parlementaires qui vacillent entre rupture intéressée et servitude intéressée ont craint que cette entreprise échoue en raison de l’opposition des Etats arabes aux mollahs ! Ne sachant que choisir, ils ont pris une posture mixte en cessant de critiquer sans fin le gouvernement tout en promettant des ponts d’or au peuple (une hausse de 18% pour tous les salaires sauf ceux des dirigeants et une prime de départ en retraite d’au moins 75000 dollars) !

Le gouvernement qui était sur un premier échec a alors rassuré les nantis du régime baissant le prix du dollar...

Les nantis inquiets pour leur avenir n’ont pas réagi négativement à l’échec des mollahs et leurs efforts un peu désespérés en raison du soutien tacite des Français à leur égard et une crise pour dénigrer Trump et son intéressant plan de paix pour la région. La bourse a connu une journée apaisée. L’indice a pu être boosté de 441 points avec une mise de fonds de seulement 262 milliards de tomans.

Les mollahs ont continué la diversion avec le cargo par une annonce officielle de l’intervention de leurs miliciens de choc pour le sauvetage de l’épave de Sanchi (img 1) alors que le cargo avait déjà sombré, mais les Chinois étaient parvenus à retirer sa boîte noire (img 2) avant qu’elle ne coule et entendaient l’examiner seule pour tirer au clair cette affaire !

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Au même moment, la contestation est devenue plus forte avec la recrudescence des attentats incendiaires contre les bases du clergé et de la milice ! le maintien des grèves dans le secteur gazier, les transports et la production du sucre (une des principales exportations secrètes des mollahs).

Dimanche 14 janvier 2018 | 24 dey 1396 | J+11 du soulèvement populaire contre les mollahs | On était à la veille des trois jours de rencontres avec les représentants des Parlements de l’OCI sous l’ombre protectrice de la France pour provoquer une crise majeure anti-américaine au Moyen-Orient ! La France restait impassible. Il n’y eut aucune crise de panique !

Les mollahs ont meublé le vide en se focalisant sur le sauvetage imminent du cargo Sanchi qui reposait dans les abysses depuis plus de 12 heures !

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La contestation allait cependant bien, mais tout le monde au sein du régime espérait le succès du complot des mollahs et des Français contre Trump !

Lundi 15 janvier 2018 | 25 dey 1396 | J+12 du soulèvement populaire contre les mollahs | Ces derniers devaient commencer leur conférence des représentants des Parlements de l’OCI sur la décision de Trump à propos de Jérusalem. Leurs médias n’annonçaient pas cette conférence qui devait les sauver, car elle pouvait très bien échouer et prouvait leur isolement et de fait entrainer une panique insurmontable susceptible d’accélérer leur chute. Ils avaient mis en avant le naufrage du Sanchi ! Encore une fois, le régime naviguait à l’aveuglette !

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La conférence polémique du régime a commencé discrètement avec un discours d’Ali Larijani, le patron du Parlement du régime, avec un discours très anti-américain où il a insistait sur les malheurs de la Palestine avant d’affirmer que tous les gens présents devaient devenir les porte-parole des Palestiniens. Mais cet argument n’a pas su émouvoir les invités du régime et les amener suivre le régime et provoquer la crise que ses patrons souhaitaient.

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Au même moment, le ministre de la Défense du régime s’est affiché avec le ministre pakistanais des Sciences et des Armements qu’il avait invité à Téhéran. Ce dernier était invité à Téhéran pour solliciter le rapprochement entre les deux pays à la suite d’une certaine mésentente avec Trump et dans l’espoir d’une coopération sur les missiles balistiques et nucléaires pakistanais ou du moins pour insinuer une telle coopération et influencer les autres invités du régime à sa conférence de l’OCI. Mais le Pakistanais n’a pas parlé d’une coopération et il n’y a eu aucun changement du côté de l’OCI !

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Les États présents ont aussi évité toute publicité à cette conférence pour montrer qu’ils n’allaient permettre au régime d’en profiter grâce à sa propagande et qu’il ne pouvait rien obtenir de leur part au cours de deux journées à venir que devait durer cette rencontre.

La France a pris ses distances avec l’entreprise qui semblait compromise en évoquant la nécessité de retarder ses livraisons en raison d’un problème de financement, mais elle a dans le même temps convenu d’un rendez-vous pour le lendemain entre Clement Bonnet, le conseiller commercial de son ambassade à Téhéran et des responsables de la chambre de commerce franco-iranienne ainsi qu’un haut responsable des douanes du régime !

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Pour nous, la France agissait d’une part pour tout apaiser superficiellement les Américains pour en rappelant aux mollahs et à leurs partenaires inquiets qu’ils avaient son soutien diplomatique et restait dans l’optique de les aider afin qu’ils ne sombrent pas dans la panique en ce jour, mais aussi au second jour de la conférence des mollahs dans l’espoir qu’ils réussissent leur coup !

La bourse n’a pas bougé. Les Parlementaires ont aimé et ont aidé le régime en cessant de l’importuner pour que Larijani puisse harceler les invités arabo-musulmans du régime, mais Ali Larijani n’a pas pu obtenir la crise qu’il souhaitait !

Les mollahs ont meublé le vide en se focalisant sur le deuil pour Sanchi, leur cargo pirate qui avait échoué et avait coulé par leur faute... Leur conférence semblait prendre la même voie avec le soutien déclinant des Français !

Mardi 16 janvier 2018 | 26 dey 1396 | J+13 du soulèvement populaire contre les mollahs | J+2/3 de la conférence provocatrice des mollahs | Ces derniers avaient mis en avant le discours de Larijani en anglais pour solliciter l’opinion des États présents qui leur avaient refusé leur soutien !

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Rohani a inauguré la seconde journée de conférence provocatrice du régime pour attirer les caméras des États présents qui avaient étouffé sa provocation par leur boycott médiatique !

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Les États membres ont coupé court à l’ambition des mollahs de les déstabiliser en se prononçant contre le déplacement de la capitale d’Israël à Jérusalem tout en évitant d’utiliser le jargon ordurier des mollahs. Ils les ont aussi humiliés en insistant sur l’application complète de l’accord sur le nucléaire pour empêcher les mollahs à continuer leur développement de leur missile.

La confiance des partenaires du régime a chuté ! Les mollahs ont dû baisser le dollar et tripler leurs injections de fonds à la bourse (en les portant à 1339 milliards de tomans=300 millions de dollars) pour finir sur un indice en hausse afin de prétendre que tout allait bien. Il a progressé de +653 points, ce qui est peu pour la somme injectée. Cela signifiait qu’ils avaient dû injecter les fonds sur les actions encore vigoureuses détenues par les plus nantis (issus des clans au pouvoir). Cela signifiait que leur échec avait déstabilisé leurs plus proches éléments.

En début de l’après-midi, Rohani a rencontré un par un les invités qui avaient posé un refus catégorique à toute action contre Trump ou l’Arabie Saoudite, espérant obtenir leur soutien en échange de contrats très bénéfiques, mais il n’a rien obtenu et a de fait rappelé l’isolement du régime et l’incapacité pour ses membres d’espérer un exil où que ce soit !

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Les mollahs ont alors envoyé les invités récalcitrants chez leur Guide qui se prend pour une véritable leader pour tous les musulmans en particulier les chiites. Ces derniers n’ont pas applaudi les insultes proférées contre Trump. Comme leurs compères sunnites, ils ont gardé leur distance avec le symbole du régime. Ce dernier n’a pu cacher son désarroi !

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Les chefs Pasdaran complices muets des mollahs dès le début de la semaine ont alors parlé de la nécessité de se montrer dur dans les négociations pour obtenir gain de cause. Les Européens n’ont pas aimé cette menace du régime de dériver vers plus de terrorisme, car ils ne pouvaient plus le soutenir !

Les Anglais ont alors annoncé via le Financial Times que vendredi dernier, à Bruxelles, Zarif avait accepté de dialoguer sur les missiles et de désarmer le régime dans l’espoir que Washington renonce à son soutien au peuple iranien ou permette aux mollahs de trouver un point de chute sécurisée hors d’Iran !

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Étant donné que le ministère des Affaires étrangères du régime est un sous-ensemble des Pasdaran, la révélation signifiait que les chefs Pasdaran étaient d’accord pour désarmer le régime dans l’espoir d’obtenir cette même garantie de sécurité pour leur avenir. La révélation les désignait donc comme des traitres à leur propre régime et ses derniers serviteurs,

Mais étant donné leur effort de cette semaine, la révélation démontrait aussi que les mollahs et leurs complices, les chefs Pasdaran, étaient prêts à promettre n’importe quoi et faire le contraire pour assurer leur survie. De fait, elle les désignait comme de très mauvais partenaires pour l’Europe et pour la France qui avait choisi un cavalier seul inattendu en aidant les mollahs !

Les mollahs surpris par ce coup de Trafalgar des Anglais n’ont rien dit, mais ils pouvaient être sûrs que leur conférence allait se terminer sans aucun succès !

Cette révélation délibérément et malicieusement inopportune des Anglais était aussi destinée à déstabiliser les Français et punir leur cavalier seul. Mais la France a aussi esquivé le coup et a crânement continué à promouvoir ses relations avec les mollahs tricheurs pour garder sa seconde place de partenaire économique de leur régime (attaqué de tous côtés), plaçant sa fierté au-dessus de son bon sens.

Mercredi 17 janvier 2018 | 27 dey 1396 | J+14 du soulèvement populaire contre les mollahs | Dernier jour de la conférence provocatrice des mollahs | Ces derniers avaient mis en avant une phrase du Guide (Jérusalem sera à nous) dans l’espoir d’obtenir un soutien des différents dirigeants palestiniens afin d’influencer la déclaration finale de leur conférence et obtenir une exigence qui soulignerait leur revendication de première force régionale (ce que les experts du Quai d’Orsay ne cessent de marteler dans les médias français).

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Larijani a clos la conférence en affirmant que Trump avait par son choix déclaré la guerre à l’Islam. Mais cela n’a pas suffi pour désarçonner ses invités, car leurs opinions publiques n’avaient pas pris le parti partie des mollahs ! Ils ont mis fin aux ambitions de ces derniers en formulant la demande très -à minima- que le Parlement d’Israël soit exclu de l’Union internationale des Parlements !

Les mollahs ont organisé une conférence de presse pour Ali Larijani où il a répété ses discours pour faire oublier ce verdict sans aucune conséquence négative pour Israël qui était une défaite de plus pour leur régime.

Washington a profité de la confirmation de l’isolement des mollahs pour insister sur la nécessité de les expulser de la Syrie et l’État syrien ne les a guère défendus. Washington a aussi rappelé que les mollahs étaient sur la liste du FTAF, car ils étaient parmi les principaux bailleurs de fonds du terrorisme pour encourager les Français à les lâcher ! Mais ces derniers n’ont pas réagi !

Mais au même moment, le régime a subi une autre défaite : son principal dépôt de missiles a explosé dans l’ouest du pays ! Nous avons supposé que cela était dû à l’arrêt accidentel du système de refroidissement du dépôt suite à la grève des employés d’un barrage proche, mais in fine, cela pouvait être un sabotage provoqué pour châtier les fanfaronnades des mollahs et des chefs Pasdaran et entraîner de nouvelles ruptures au sein de leur régime !

Jeudi 18 janvier 2018 | 28 dey 1396 | J+15 du soulèvement populaire contre les mollahs | Ces derniers avaient mis en avant l’arrivée de la neige à Téhéran et de nombreuses régions rebelles dans l’espoir de souffler un peu alors qu’ils avaient raté leur complot pour agiter la région dans leurs seuls intérêts.

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Mais la neige a vite fondu. Les mollahs ont nié les allégations de Financial Times avant d’envoyer une délégation commerciale en Allemagne pour raviver le commerce avec ce pays européen et apporter une aide à la France qui n’avait même pas su répondre aux Anglais qui les avaient bien trahis ! Les Allemands n’ont pas montré de l’intérêt pour cette initiative.

Le ministre des Affaires étrangères de Trump a alors annoncé une tournée en Europe pour s’entretenir et trouver un terrain d’entente avec les EU3 : les Anglais (qui avaient taclé Macron pour lui ravir sa place d’allié privilégié de l’Amérique), les Allemands (qui semblaient prêts à négocier leur soutien) et les Français qui avaient raté leur rapprochement avec Trump et leur partenariat malsain avec les mollahs)...

Les mollahs n’ont pas commenté cette annonce qui ne présageait rien de bon pour leur avenir.

Vendredi 19 janvier 2018 | 29 dey 1396 | J+16 du soulèvement populaire contre les mollahs | Ces derniers devaient indiquer la feuille de route pour la semaine à venir, quand Tillerson devait obtenir le soutien d’au moins deux des UE3, pour les sanctionner. Ils ont oublié les slogans provocateurs de la semaine pour insister sur la nécessité de résoudre les problèmes du peuple. On a compris qu’ils voulaient en finir avec le soulèvement, car il pouvait soudain bénéficier d’un soutien européen ! Leur déclaration qui sonnait comme l’aveu de leur impuissance a provoqué un silence de mort au sein du régime !

Une nouvelle vague de froid dans le nord et l’ouest du pays et des tempêtes de sable dans le sud ont paralysé encore les actions contre le régime !

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Ses serviteurs paniqués ont soufflé à l’idée du ralentissement forcé de la lutte contre le régime, mais cela ne pouvait pas durer, ils devaient agir pour désorganiser définitivement le soulèvement. Cependant personne n’avait l’ombre d’une idée pour sauver le régime, car ses dirigeants avaient tout tenté et tout échoué.

Mais heureusement (ou malheureusement) pour les mollahs, la France, qui n’a pas de pétrole, mais des idées s’est empressée de les aider encore !

20-27 Janvier 2018 | 30 Dey-06 Bahman 1396 |

Échec de l’engagement actif des Français pour sauver les mollahs !

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Samedi 20 janvier 2018 | 30 dey 1396 | J+17 du soulèvement populaire contre les mollahs | Les mollahs annonçaient que les Chefs Pasdaran allaient se séparer de leurs activités commerciales au profit du secteur privé ! Les mollahs permettaient ainsi aux chefs Pasdaran de fourguer leurs avoirs aux nantis paniqués du secteur privé et d’obtenir le soutien de ces derniers ! En anglais, ils avaient insisté sur la souffrance des enfants de Yémen dans l’espoir vain de diviser l’OCI ! Ils devaient être bien désespérés pour tenter encore le coup qui avait raté trois jours plus tôt.

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Les médias des clans en rupture avaient mis en avant la défaite de la conférence provocatrice des mollahs en insistant sur l’absence de remerciement palestinien, car seulement l’ex-chef du Hamas qui n’a aucune fonction leur avait adressé un petit mot ! Ces médias évoquaient aussi la fuite d’un des directeurs pétroliers du régime avec 100 milliards de tomans ! Ils évoquaient aussi 100 % de chômage dans la région de Kermanshâh qui avait été la victime d’un terrible tremblement de terre !

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Encore une fois, les chefs Pasdaran ont soutenu le clergé en répétant son annonce de victoire sur les révoltés par l’affirmation que l’ennemi n’avait pas pu diviser l’unité du peuple et de la révolution ! Les Parlementaires ont aussi répété leur approche de la semaine dernière en affirmant qu’ils ne voteraient en faveur d’aucune loi qui ne ménagerait pas le peuple !

Les nantis n’ont pas apprécié l’absence d’une réponse durable au soulèvement et ont sombré dans le désespoir, car le régime n’avait plus le soutien visible des Français ! L’indice boursier boosté à +150 points par le régime a chuté de 244 points et a fini à -106 points. Le montant des transactions (achat par le régime et ses actionnaires institutionnels) a été de 428 milliards de tomans et le dollar est monté à 4579 (soit +70 tomans).

Au cours de l’après-midi, les mollahs ont eu un autre revers nettement plus dur à encaisser  : ils ont perdu tout espoir de contrôler la région stratégique d’Idlib, car les Trucs qui la dominaient l’ont offert aux Russes en échange de la permission d’intervenir dans la région Afrine contre les troupes kurdes placées par Washington dans cette région au mépris des souverainetés turque et syrienne.

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Les mollahs ont censuré ce deal, car ils étaient de facto mis hors jeu en Syrie et avaient peur que leur protestation irrite Poutine et l’incite à les punir par un soutien plus explicite à Trump par des sanctions contre leur terrorisme au Yémen. Puis, ils avaient fait le choix inattendu de tendre la main aux Kurdes abandonnés par tout le monde en invitant Nichervan Barzani, le PM de la région autonome du Kurdistan irakien, pour s’inviter dans la crise en cours et l’amplifier dans leur intérêt ou se rapprocher des Américains !

Cette invitation n’a pas soulevé l’enthousiasme en Iran, car le rapprochement avec les Américains ne peut se faire sans l’adhésion du régime au FATF (le GAFI) et la livraison de ses agents terroristes. Dans le cas présent, les dirigeants risquaient d’arrêter et de livrer leurs vieux serviteurs compromis.

Les collaborateurs des mollahs en ont conclu que ces derniers étaient désespérés au point de s’accrocher à n’importe quelle option alors que le soulèvement continuait et qu’il y avait un mot d’ordre de mobilisation générale des millions de retraités des fonctions publiques et des forces armées dimanche 28 janvier (8 Bahman) à Téhéran pour lancer un mouvement national de grève générale contre le régime !

Dimanche 21 janvier 2018 | 1er Bahman 1396 | J+18 du soulèvement populaire contre le régime islamique | Les mollahs devaient parvenir à un deal avec les Kurdes, mais ne croyant pas au succès de cette initiative, ils n’en parlaient guère dans leurs médias. Iran, destiné au public iranien, évoquait la pollution dans le sud du pays et Tehran Times, le porte-parole anglophone du régime, évoquait un complot saoudien contre le Qatar dans l’espoir d’obtenir le soutien de ce dernier au cas où le régime n’aurait rien obtenu des Kurdes.

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Mais la journée a commencé bien mal pour les mollahs, car le royaume de Bahrein a fait état de leur participation dans 19 attentats terroristes. Tous les dirigeants actuels se sont retrouvés accusés de terrorisme et en danger en cas de leur adhésion au GAFI dans le cadre de leur rapprochement avec les Américains ! Mais ils n’ont pas renoncé à leur initiative !

L’étau s’est aussi resserré sur les mollahs, car l’Allemagne qu’ils avaient démarchée la veille a dit que l’accord nucléaire n’était pas parfait, mais qu’elle le respecterait tant qu’il n’y aurait pas une nouvelle formule plus adaptée, laissant entrevoir qu’elle voulait intégrer la coalition anti mollahs des Américains !

Les mollahs ont maintenu la rencontre avec les Kurdes. Mais les rencontres n’ont rien donné ! Les mollahs ont néanmoins affiché leur sympathie envers les Kurdes en affirmant qu’ils étaient des amis très sûrs, car ils s’étaient engagés à ne pas entrer dans aucune coalition hostile au régime, laissant supposer qu’ils pouvaient entrer dans une coalition bénéfique au régime !

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Les barbouzes issus du terrorisme, qui ont été récompensés par des fonctions de gestion politique ou financière ou encore un siège au Parlement, ont compris que la direction du régime ne renonçait pas au deal pour sa survie. Ils ont craint d’être accusés de tous les crimes et d’être sacrifiés par leurs dirigeants afin de sauver leur propre vie !

Les barbouzes du Parlement ont fait mine de s’allier à la mobilisation de 28 janvier en confirmant la faillite de toutes les caisses de retraite et en accusant les dirigeants d’en être la cause en raison des prêts colossaux qu’ils continuaient à s’accorder pour préparer une vie tranquille en exil !

Les barbouzes du Parlement ont aussi annoncé une loi pour saisir au nom de la lutte contre le terrorisme tous les gros comptes anonymes du régime (créés par les mollahs décideurs -de l’Assemblée des Experts- ou les membres du Conseil de Discernement ainsi que tous leurs hommes d’affaires pour déposer leurs gains occultes résultant de leurs détournements ou des commissions reçues des étrangers) !

Tous les gens hauts placés visés et par ailleurs déçus par l’échec du rapprochement avec Washington ont sombré dans une panique monstre ! Ils ont mis en vente leurs actions et ont rué sur l’achat du dollar. Le taux du billet vert est mondé en passant rapidement de 4527 tomans à 4600 tomans puis à 4750 tomans.

Généralement le régime gère la panique en achetant environ 500 milliards de tomans (140 millions de $ au taux officiel) d’actions pour apaiser les paniqués tout en baissant le taux du dollar (de 40 tomans/1,3 $) pour les attirer hors de la bourse tout en limitant ses pertes en dollars. Cette fois, la somme des achats en bourse a atteint 1575 milliards de tomans (450 millions de dollars au taux officiel/210 M$ au prix libre du jour). L’indice a chuté de 596 points, ce qui signifiait que les offres de ventes étaient loin d’être satisfaites et la panique restait forte à la fin de la séance. Cette panique s’est exprimée par le maintien de la ruée vers le dollar !

Le gouvernement a tenté d’étouffer la panique en interdisant la vente du dollar chez ses cambistes dits libres. Le dollar est devenu inaccessible, et de fait certains détenteurs en ont vendu jusqu’à 5600 tomans (23 % de + que la veille et 60 % de plus que le taux officiel de 3600 tomans) sous le manteau.

Les chefs Pasdaran ont alors annoncé une manœuvre de 2 jours de leurs forces navales dans l’entrée du golfe Persique pour rassurer les paniqués par une menace implicite sur l’entrée du golfe Persique !

Les barbouzes du Parlement alarmés par le maintien de l’intérêt des mollahs pour un deal avec Trump via les Kurdes ont maintenu leur hostilité. Dans leur propre intérêt, ils ont cependant rassuré les paniqués du monde financier et ont focalisé leur hostilité sur les seuls dirigeants en s’attaquant à 100 hauts responsables (comme Zarif ou Nahavandian) qui ont la double nationalité (américaine ou anglaise) et leur servent d’intermédiaires pour préparer leur exil (Zarif pour le clergé & Nahavandian pour les Larijani). Ils ont lu les noms à l’attaché parlementaire du clergé (sans les divulguer à la presse) et ont demandé qu’ils soient virés sous peu !

Le clergé n’a pas réagi à cette attaque terrible. Les Larijani saisis par les barbouzes parlementaires sont restés silencieux. Leur mutisme était la preuve que les barbouzes parlementaires avaient visé juste et avaient trouvé le point faible des dirigeants pour qu’ils ne les sacrifient pas et les incluent dans leurs canaux de sauvetage pour fuir le pays.

Les Anglais-victimes finaux de l’offensive diplomatique de Trump et désireux d’entrer dans les bonnes faveurs de ce dernier) ont jeté de l’huile sur le feu de la guerre au sein du régime sur le rapprochement avec Trump en offrant une tribune à Zarif (menacé par le Parlement) dans le Financial Times... avant l’arrivée de Tillerson à Londres !

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Zarif, qui était menacé par le Parlement, devait attaquer les Américains tout en insistant sur le pacifisme du régime ou sa supposée lutte contre Daesh ou encore en draguant les Européens (en particulier les Français) pour préserver son poste qui lui permet de voyager voire de s’enfuir avec son autre passeport en cas d’aggravation de la situation du régime ! Les Anglais qui sont sur le point de quitter l’Europe et son encombrante politique commune pouvaient alors proposer leur soutien à Trump et même obtenir une place de choix à ses côtés pour préserver leur immense domaine pétrolier mondial !

Dans sa tribune (ci-dessous en PDF), Zarif n’a pas déçu les espoirs des manipulateurs de la perfide Albion, car il a évoqué la nécessité d’un rapprochement entre la République islamique d’Iran et les Saoudiens, principaux actuels alliés de Trump, mais en accusant ce dernier de déstabiliser la région par ses ventes d’armes (aux Saoudiens) et en proposant de bâtir un Moyen-Orient apaisé avec certains Européens qui seraient partisans de cesser de suivre les Américains !

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Via ce discours, le régime visait à obtenir le soutien des Français (qui parlent sans cesse d’une bonne entente entre le régime et les Saoudiens), en demandant des gestes d’apaisement aux Saoudiens sans évoquer aucun geste d’apaisement de son côté (comme reconnaitre son terrorisme et y renoncer comme Kadhafi ou annoncer la fin de son soutien aux groupes terroristes moyen-orientaux). Le régime évoquait même la non-ingérence dans les problèmes internes des pays pour empêcher toute action contre ses alliés les Houthis et le Hezbollah pour préserver ces derniers. Le régime affirmait enfin qu’il avait été et restait ouvert au dialogue se donner le bon rôle et et se dédouaner de la nécessité d’un bon geste alors qu’il était à l’origine de tous les problèmes !

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En avançant armé d’une mauvaise foi à toute épreuve, le régime espérait casser la coalition à son encontre et aussi saboter la tournée de Tillerson, mais aussi entraîner tous les adversaires dans un dialogue illimité et stérile pour bloquer les sanctions pendant ce temps sans rien accorder au retour à qui que ce soit !

Les Saoudiens n’ont évidemment pas répondu à cette proposition qui allait aggraver la crise dans la région, mais aussi les isoler et leur attirer beaucoup de problèmes avec les Américains et leurs voisins. La diplomatie européenne s’est gardée d’applaudir la proposition malsaine des mollahs. Les Anglais eux-mêmes n’ont pas applaudi cette proposition bien pernicieuse.

Mais la France a happé au vol cette patate chaude et a montré sa disposition à aider les mollahs en confirmant le voyage de Le Drian le 5 mars à Téhéran sur le sujet évoqué par Zarif ! Le régime ravi par cette offre n’a cependant pas évoqué un succès, car rien n’était fait et la date lointaine évoquée par la France, laissait supposer qu’elle prévoyait une sortie par un revirement au cas où elle serait empêchée par les décisions européennes ou une menace de rupture de contrats d’armements par les Saoudiens ou encore la chute du régime sous l’effet combiné de ses divisions et le soulèvement des Iraniens !

Tard dans la nuit (en Iran), les Anglais ont relancé la panique chez les barbouzes du régime en publiant un article via Reuters pour annoncer que les Européens, qui avaient refusé la proposition des mollahs, allaient sans doute les sanctionner pour leur soutien aux groupes terroristes tels que le Hezbollah pour plaire à Trump ! On devait comprendre que les mollahs devaient sacrifier des pions même s’ils arrivaient à se maintenir à flot un moment grâce au soutien des Français ou la promesse de leur soutien !

Lundi 22 janvier 2018 | 02 Bahman 1396 | J+19 du soulèvement populaire contre le régime islamique | Les mollahs n’avaient pas mis en avant la diplomatie française qui s’était accrochée à leur très mauvaise proposition, mais Barzani en affirmant qu’il n’entrerait dans aucune coalition hostile à leur encontre et demeurait un accès vers un deal avec les Américains eux-mêmes ou encore qu’il pouvait leur offrir un lieu d’exil ! C’était du délire, car les Américains veulent la fin de l’islamisme et personne n’accordera d’exil aux mollahs, en tous les cas, pas les Kurdes qui ont besoin des Américains.

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Les médias des clans en conflit avec le clergé évoquaient la forte hausse du dollar pour attirer l’attention sur la panique dont les motifs avaient sans doute échappé aux Iraniens moyens.

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En ce jour, le régime devait célébrer aussi la naissance de Zeynab, l’une des saintes du chiisme, pour laquelle ils affirment s’être engagés en Syrie et devaient aussi célébrer la journée de l’infirmière ! Ils n’ont pas parlé de Zeynab, confirmant que leur régime et l’islam n’avaient plus de fan en Iran. Leur journée de l’infirmière a eu lieu sans infirmière puisque la profession est en conflit avec le régime pour des salaires excessivement bas qui sont payés avec des mois de retard !

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Les chefs Pasdaran ont commencé leurs manœuvres en la plaçant sous la direction de l’amiral milicien Sayyari qui avait récemment été privé de la direction de leur marine en représailles aux négociations des chefs Pasdaran avec les Pakistanais pour se rapprocher des Américains. Le choix de Sayyari signifiait qu’ils n’agissaient pas pour les mollahs ou pour aider leur manœuvre diplomatique en vue d’un deal avec Washington, mais pour leurs propres intérêts. Ils ont aussi nommé en ce jour l’amiral milicien Moussavi qui avait la direction des opérations maritimes (les provocations anti-américaines des vedettes de la milice) à la direction de toutes les opérations de l’armée et aussi comme le porte-parole des manœuvres en cours pour les inscrire comme des opérations en devenir et affirmer la détermination de la milice à contrôler l’entrée du golfe Persique !

Mais on n’a vu aucune image de ces manœuvres riches en intentions implicites. On a compris que les chefs miliciens n’avaient pas les moyens d’aligner les forces qu’ils affirmaient avoir ! En gros on avait une opération de propagande menaçante, mais leur jeu de mots et de rôles qui affirmaient leur détermination ont rassuré les nantis paniqués. Ils se sont contentés de l’aumône du régime soit une injection de fonds de 370 milliards de tomans (103 millions de dollars) au début de la matinée. Les mollahs ont aussi diminué le taux du dollar sur le marché dit libre de près de 2000 tomans, mais celui-ci est monté encore (de 34 tomans). CE qui signifiait le retour à un niveau de panique normal.

Les barbouzes parlementaires ont aussi contribué à cet apaisement, car ils ont cessé les discours anxiogènes tout en gardant la pression sur les mollahs (qui déraillaient) et leur posture pro-peuple en les accusant d’avoir détourné 58,000 milliards de tomans de revenus intérieurs et en leur demandant sa redistribution au peuple et aux entreprises (comme le veut la loi).

Les mollahs gênés par ces pressions ont annoncé via le porte-parole de leur diplomatie qu’ils n’avaient jamais négocié avec les Étrangers sur leurs missiles et ne le feraient jamais ! Ils ont aussi rejeté les accusations de terrorisme formulées par le Bahrein.

En début de l’après-midi, le plus important dépôt de bitume du pays situé à Bandar Abbas a explosé. Le bitume étant l’un des principaux produits vendus aux Européens, nous avons supposé que l’explosion menacait les exportations du régime vers l’Europe.

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Par ailleurs, le m-ae anglais Boris Johnson (BoJo) qui avait réussi à éloigner Macron de Trump et à priver les Français d’accès à tous les contrats pour après les mollahs, a aisément offert la place vacante du premier partenaire européen de Trump à son pays lors de sa rencontre avec son homologue américain en lui donnant raison sur le rôle négatif des mollahs qui va à l’encontre des objectifs de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 du Conseil de Sécurité et en se disant partisan de la révision l’accord de Vienne pour les arrêter.

Les mollahs ont eu deux autres nouvelles encore plus mauvaises au même moment. La Malaisie qui a longtemps était l’une de leurs partenaires bancaires pour contourner les sanctions et gérer leurs fortunes personnelles a rejoint l’Arabie Saoudite en condamnant leur ingérence terroriste au Yémen. Les mollahs ont perdu leurs avoirs dans ce pays et l’espoir de s’y installer après leur chute.

Par ailleurs, le m-ae anglais Boris Johnson (BoJo) qui avait réussi à éloigner Macron de Trump et à priver les Français d’accès à tous les contrats pour après les mollahs, a aisément offert la place vacante du premier partenaire européen de Trump à son pays lors de sa rencontre avec son homologue américain en lui donnant raison sur le rôle négatif des mollahs qui va à l’encontre des objectifs de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 du Conseil de Sécurité et en se disant partisan de la révision l’accord de Vienne pour les arrêter.

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Les Russes et les Chinois ont de facto accepté cette révision -bonne pour la stabilité du Moyen-Orient et pour leurs affaires- en se gardant de la condamner. La responsable de la diplomatie européenne qui s’était toujours dit contre n’a également pas protesté. Elle a seulement évoqué sa règle personnelle de refuser une question à chaque conférence de presse, car elle ne pouvait pas expliquer son revirement ! Tillerson a alors fait part d’un accord avec les pays signataires du PGAC sur la formation d’un groupe de travail dans le but de durcir les termes de l’accord de Vienne !

Les Français se sont retrouvés les seuls à défendre l’interprétation allégée de l’accord de Vienne comme sous Obama qui était à la recherche d’une entente avec les mollahs pour utiliser leur islamisme ! Ils ont protesté contre la violation de la résolution 2231 du Conseil de Sécurité sans cependant remettre en cause la visite annoncée à Téhéran !

Les mollahs n’ont pas commenté ces déclarations qui signalaient que les Français n’avaient pas tout à fait les moyens d’assurer leur propre ambition et qu’ils n’étaient de fait pas des alliés fiables !

Rohani qui devait intervenir pour sa promotion ce soir à la télévision du régime a imposé le mutisme sur ce sujet. Mais il n’a pas pu faire sa promotion, car le « journaliste » qui était désigné pour le questionner s’est montré moins docile que prévu et a mis intelligemment en avant son impopularité en rappelant qu’il s’était rendu tardivement à Kermanshâh après le tremblement de terre qui l’avait ravagée et n’avait pas osé descendre de sa voiture ! Rohani a parlé d’un problème de sono qui n’était pas très convaincant.

L’interviewer a aussi évoqué les problèmes économiques qui contredisaient sa promotion et encore une fois, Rohani a été peu convaincant, car il a encore jeté la responsabilité de ces problèmes économiques sur Ahmadinejad qui n’est plus aux commandes depuis 6 ans !

La nullité de Rohani a déprimé tous les compagnons du régime. Personne n’a commenté cette très mauvaise prestation de peur de fragiliser le régime et accélérer sa chute.

Mardi 23 janvier 2018 | 03 Bahman 1396 | J+20 du soulèvement populaire contre le régime islamique | Les mollahs avaient mis en avant Rohani et sa promotion (pour ses amis) ainsi que les manœuvres annoncées par les chefs Pasdaran pour intimider ses adversaires !

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Les cadres de la milice affirmaient que la France était en réalité au service de Trump (!!!!) et allait servir d’intermédiaire pour des négociations indirectes avec ce dernier ! Les cadres miliciens qui doivent couler le régime pour sauver leur peau profitaient du malaise des Français et leur manque d’autonomie pour remettre en cause l’option de leur soutien afin de priver les mollahs de leur seul argument !

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Hors Iran, dans Izvestia, les Russes annonçaient que les Français étaient prêts à quitter l’accord juste après Trump mettant également en doute leur utilité pour les mollahs ! Décidément tout le monde se réjouissait de l’erreur des Français d’avoir saisi joyeusement la patate chaude que leur avaient lancée les mollahs ou encore par leur erreur maladroite de faire les poubelles des Américains et vouloir préserver leur projet islamiste abandonné depuis l’arrivée de Trump et par leur faute se retrouver obligés d’accepter leur erreur et avaler leur fierté !

Le régime s’est ainsi retrouvé en danger en ayant compté sur les Français qui loin de pouvoir aider le régime étaient en train de trébucher sur la scène internationale ! Le régime était aussi en danger, car son président avait trébuché la veille !

Les barbouzes du Parlement ont viré de bord en défendant une révolte d’ouvriers impayés à Zahedan et aussi les rassemblements de miliciens de base pour récupérer leur argent détourné par les sociétés de crédit du régime !

Le gouvernement devait rassurer tout le monde pour éviter la rupture des barbouzes du Parlement qui allait entraîner sa chute. Son porte-parole a annoncé qu’il n’avait jamais négocié sur ses missiles et ne le ferait jamais !

Il a aussi annoncé la présence d’une énorme délégation commerciale Biélorusse à Téhéran pour insinuer le soutien secret de la Russie !

Le gouvernement a aussi annoncé la tenue d’une conférence dans 24 heures sur la résistance de Hamas à Gaza (pour se donner une image bien anti-Trump). Ali Larijani a rejoint l’initiative pour rassurer davantage les paniqués et éviter une crise fatale au régime.

Dans le temps, le gouvernement a injecté 400 milliards de tomans de fonds à la bourse et a baissé le taux du dollar. La bourse a fini avec un indice en hausse de 596 points.

Mais l’après-midi, la confiance engendrée par ces bonnes nouvelles s’est tassée, car la visite de la délégation de la Biélorussie s’est avérée une 14e visite de routine à la demande du régime et comme les précédentes visites, elle n’a rien donné et a confirmé la réticence des Russes d’investir sur les mollahs !

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Par ailleurs, Tillerson a rencontré Le Drian sans que l’on sache ce qu’ils s’étaient dit et convenu, mais le Français ne s’est pas exprimé. Il a passé le flambeau à Araud, que l’on croyait évincé par Macron et a obtenu l’ambassade française à Washington. Son intervention a démontré que la diplomatie française échappait à Macron et qu’il était court-circuité par le Quai d’Orsay ! Les mauvais choix bornés et passéistes de Macron n’étaient pas de son propre fait, mais de l’appareil diplomatique qui refusait d’admettre ses erreurs pour éviter une purge indispensable dans l’intérêt du pays.

Tout cela n’était pas bon pour les mollahs et ce d’autant plus que la France qui leur était la plus favorable avait dû s’incliner devant Trump !

En fin de l’après-midi, les mollahs (très approuvés par la débâcle de leur seul allié) ont davantage souffert, car la lutte contre leur régime a durci à la suite de plusieurs morts par le froid à Kermanshâh et le manque de secours promis et s’est manifestée par des agressions contre leur clan à Qom : une attaque à la machette contre un groupe de mollahs plus l’incendie de leur véhicule, l’incendie de la voiture d’un autre mollah et enfin l’incendie en plein jour du centre de formation des mollahs !

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Mercredi 24 janvier 2018 | 04 Bahman 1396 | J+21 du soulèvement populaire contre le régime islamique | Les mollahs avaient mis l’accent sur la discordance de la diplomatie (agressive) turque pour relancer leur projet d’ouverture afin d’encourager les Français du Quai d’Orsay à rester à leur côté !

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Les cadres de la milice, se doutant que les mollahs allaient privilégier l’apaisement, avaient dénigré cette option en insistant sur le fait que l’Europe avait déjà tourné le dos à l’accord de Vienne !

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À 8h du matin, dès l’ouverture du Parlement, Ali Larijani, qui la veille avait défendu Gaza, a viré de 180° et a annoncé l’adhésion du régime à la Convention de Palerme contre la criminalité transnationale organisée engageant le régime dans le processus de transparence bancaire exigé par le GAFI ou FATF (très dangereux pour le régime et ses éléments de confiance engagés dans son terrorisme) !

Ali Larijani était prêt à sacrifier certains pour se rapprocher des Yankees et sauver sa propre peau ! Les mollahs n’ont pas protesté ! On a compris qu’ils étaient de mèche avec lui !

Les barbouzes parlementaires ont crié à la trahison ! Certains ont tenté de bloquer cette ouverture en s’opposant à la visite de Le Drian en exigeant des excuses préalables de la part des Français pour avoir aidé Saddam durant la guerre Iran-Irak qui a fait plus d’un demi-million de morts en Iran !

Le porte-parole des Pasdaran a rejoint ce sabotage en interdisant l’ingérence française en Iran !

Les mollahs devaient réparer leur tentative de trahison avant l’ouverture de la bourse à 9h. Le porte-parole du Gouvernement a répété la position du régime en ajoutant qu’il ne demandait aucune permission internationale pour ses activités militaires. Par ailleurs, un adjoint de Rohani a aussi attaqué les Français et a sacrifié le projet d’un deal avec eux en affirmant qu’ils n’étaient pas fiables, car tout le monde savait qu’ils étaient les larbins des États-Unis !

Le gouvernement a aussi injecté 548 milliards de tomans en bourse. L’indice a monté seulement de 297 points. Cette hausse moins forte que la veille signifiait que le gouvernement avait investi sur les actions encore valables des plus gros nantis. On devait en conclure qu’ils étaient prêts à rompre avec le régime après les échecs et les agressions qu’ils avaient subis !

Le ministère des Affaires étrangères (sous ensemble de la milice des Pasdaran) qui n’est pas aux ordres du ministre, mais de la direction de la milice a alors annoncé l’annulation de la visite de Zarif à Davos. On avait un parallèle intéressant entre l’institution diplomatique des mollahs et le Quai d’Orsay. On a compris que les miliciens avaient eu peur qu’il y négocie avec les Français ou les Américains ou encore qu’il profite de l’occasion pour rompre et fuir vers avec son passeport américain vers une destination inconnue !

Zarif qui était implicitement accusé d’une tentative de trahison du régime n’a rien dit. Rohani qui était indirectement accusé de l’avoir aidé a sans cesse cherché à rassurer ses adversaires en annonçant de bonnes nouvelles économiques, dont des réserves débordantes, pour Norouz afin de calmer la colère toujours plus grandissante du peuple pour éviter des actions nettement plus hostiles à ce moment.

Cette dernière annonce a surtout déprimé les gens du régime ainsi que les mollahs et les Pasdaran qui avaient annoncé une victoire imparable sur les Iraniens, car Rohani avouait que leur soulèvement allait continuer et devenir toujours plus fort malgré les ruses employées par les démoraliser !

Les mollahs ont alors affiché le petit fils de Khomeiny présidant la prière collective de plusieurs milliers de fillettes de 8 à 9 ans habillées en mariée devant le mausolée de son grand-père dans une cérémonie appelée Taklif ou Devoir qui « célèbre » leur majorité selon la charia ! Il s’agissait de dire que les Iraniens étaient pleinement fidèles à l’Islam et au clergé au point d’accepter que leurs enfants de 8 à 9 ans soient mariables !

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Mais la photo était truquée, car il y avait trop de monde dans l’alignement du mausolée où repose Khomeiny, de plus les fillettes n’avaient pas les mêmes tenues sur les vues rapprochées ou les photos montrant leur arrivée. On avait des vues rapprochées extraites des archives et une grande photo truquée pour affirmer que le régime avait des partisans ! Il s’en est suivi un long silence qui était une preuve par défaut de la déception des partisans du régime !

Dans la soirée, le gouvernement est revenu à la charge en affirmant leur puissance en annonçant la saisie de deux cargaisons de dizaines de bombes à retardement dans les régions frontalières de Sistan-&-Baloutchistan et de Kurdistan (sans montrer d’images) pour faire peur aux Iraniens avec le danger de la déstabilisation et du démembrement du pays afin de les dissuader de continuer leur lutte.

Mais son annonce n’a pas eu d’effets sur la détermination des gens qui sont persuadés que cette balkanisation n’aura pas lieu, car la déstabilisation frontalière destinée à exploser l’intégrité de l’Iran n’est plus de mise avec le projet de la stabilisation de la région.

Jeudi 25 janvier 2018 | 05 Bahman 1396 | J+22 du soulèvement populaire contre le régime islamique | Les mollahs ont annoncé une vraie privatisation ou le partage de leurs avoirs en Iran, principalement fonciers, en Iran à leurs compagnons de base ou leurs compagnons financiers pour les préserver à leur côté alors qu’ils n’avaient plus d’alliés internationaux et avaient en échange de plus en plus ennemi en Iran et hors Iran !

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Il est à noter qu’ils avaient proposé la même offre il y deux semaines sans calmer leurs collaborateurs paniqués. On pouvait conclure qu’ils étaient désespérés par leur état et essayaient de se convaincre que tout n’était pas perdu et qu’ils trouveraient des alliés pour résister aux assauts du peuple.

À la une de Téhéran Times, leur organe en anglais, les mollahs avaient fait appel à un politicien retraité américain qui gère le lobby aux États-Unis pour rassurer les Français du Quai d’Orsay et persuader les autres Européens de tenir tête à Trump en affirmant que ce dernier n’avait aucune chance d’imposer ses sanctions aux entreprises américaines ! Là aussi, on pouvait conclure qu’ils essayaient de se convaincre que tout n’était pas perdu et qu’ils trouveraient des alliés pour résister aux assauts du peuple.

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Les cadres miliciens qui ont été à l’origine du soulèvement avaient judicieusement pris la décision de renforcer la détermination des Iraniens en rappelant l’adhésion soudaine des mollahs à la Convention de Palerme et en révélant que le gouvernement chargé de cette mission avait sans doute été rémunéré par la disparition de 24,000 milliards de tomans (6 milliards de tomans) de ses caisses publiques.

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Les mollahs de la direction politique du clergé (au sein de l’assemblée des Experts) se sont réunis pour affirmer qu’ils avaient toujours dénoncé la dérive des banques du régime pour jeter la faute sur leurs collaborateurs financiers et ainsi sauver leur propre peau !

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Leur choix de sacrifier leurs principaux alliés a démontré leur désespoir et la certitude que leur chute était proche. Tous les autres clans se sont tus de peur de subir le même sort ou entrer dans une guerre qui leur serait fatale en premier.

Au cours de l’après-midi, Zarif privé de Davos a tweeté sur le soi-disant rôle du régime en Syrie contre Daesh pour préserver une chance d’entente, mais on ne lui a pas répondu. Il n’a pas insisté. Nous avons conclu qu’il avait été empêché après une première tentative à l’insu de ses collègues miliciens.

Loin de Téhéran, Tillerson mis un terne à ce genre de tentative ou l’espoir d’un deal bénéfique aux mollahs en affirmant que le but de Trump n’était pas d’entraîner les Européens dans de nouvelles sanctions contre les mollahs, mais faire admettre qu’ils jouaient un rôle négatif au Moyen-Orient et les obliger à cesser ce comportement et en annonçant le début des négociations entre les 5+1 durcir les termes de l’accord de Vienne !

Le régime était perdu à 72 heures du ralliement décisif des millions de retraités à la lutte contre le régime ! Il eut alors un sursis avec l’arrivée d’une nouvelle vague de froid dans la moitié nord du pays en particulier dans la région de Téhéran et la capitale elle-même qui devait être au centre d’une mobilisation générale, mais aussi au Kurdistan et en Azerbaïdjan où la lutte était déjà très forte.

Vendredi 26 janvier 2018 | 06 Bahman 1396 | J+23 du soulèvement populaire contre le régime islamique | La mobilisation générale était reportée pour une durée interminable.

Les mollahs devaient en profiter pour se renforcer et indiquer une ligne d’action à leurs compagnons lors de leur sermon de vendredi. Avant qu’ils ne parlent tout le monde a pris la parole pour refuser de nouvelles négociations alors que les 5+1 ne proposaient rien de tel, mais une décision unilatérale contre le régime !

Seuls les Français du Quai d’Orsay avaient maintenu leur voyage en Iran dans l’espoir de se mettre en avant dans ce processus et se donner un rôle chevaleresque à la manière de Dominique de Villepin (qui était très à l’aise dans son rôle de m-ae pour porter la mauvaise idée de refuser la guerre contre Saddam qui a entraîné la perte de tous les contrats français en Irak). Ils pouvaient faire la même erreur qui n’avait pas sauvé Saddam et n’allait pas sauver le régime ou se rétracter en avalant leur maudite fierté en sacrifiant le régime. Les mollahs n’avaient donc aucune alternative pour résister. Il ne pouvait également pas reculer et jouer l’apaisement, car ils devaient alors accepter l’adhésion au GAFI et assister à la fuite de leurs derniers collaborateurs !

En milieu de la semaine, le clergé avait désigné l’ayatollah Mavahed-Kermani, chargé de fédérer les partis du régime, comme orateur du sermon de vendredi pour appeler les barbouzes du Parlement, les chefs Pasdaran et les nantis paniqués à œuvrer ensemble au lieu de se battre entre eux. Il l’a remplacé par l’ayatollah Ahmad Khatami, le président exécutif du Conseil des Gardiens de la constitution du régime qui une réputation de dur pour appeler les gens à tenir bon pour profiter du froid qui avait paralysé la lutte contre le régime !

Ahmad Khatami, le symbole du refus de tout compromis, a parlé de Khomeiny et de la révolution islamique pour rappeler aux divers clans qu’ils étaient tous responsables du bilan du régime afin de les dissuader de jouer pour leurs seuls intérêts. Il a aussi recommandé à tous de tout faire pour résoudre les problèmes du peuple (pour éviter que la lutte reprenne passe à un stade supérieur avec l’adhésion de millions de retraités privés de pension avec la fin de la vague de froid).

Cette fin de sermon n’était pas conforme à l’image que devait véhiculer son orateur, car il admettait qu’il y avait un danger, mais sans prendre de décision par lui-même, et en renvoyant encore la responsabilité de la débâcle annoncée à ses sous-fifres !

Tout le monde s’est tu, car il était évident que personne ne pouvait résoudre les problèmes sans reculer face au peuple et face aux 5+1. Tout le monde a conclu que les mollahs cherchaient des boucs émissaires pour échapper à la mort dans les tribunaux populaires après leur chute. Chaque clan devait œuvrer pour ses intérêts en trahissant le régime et les mollahs avant d’être trahi par eux !

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Conclusions

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Il y a deux semaines, les mollahs avaient été accusés d’aider les terroristes Houthis et menacés de sanctions afin qu’ils ne puissent prendre le contrôle de Yémen, à l’entrée du golfe Persique, et ainsi prendre en otage l’approvisionnement pétrolier mondial pour assurer leur tranquillité et leur survie.

Les gens du régime (barbouzes du parlement, agents financiers des dirigeants) avaient paniqué et avaient tenté de se débarrasser de leurs avoirs et acheter des dollars pour fuir le régime que le monde entier désapprouvait avant que sa chute ne devienne synonyme de ne trouver aucun point de chute ! Certains des dirigeants étaient aussi parmi les paniqués.

Les chefs Pasdaran qui d’ores et déjà ne peuvent espérer aucun exil avaient annoncé des manœuvres à l’entrée du golfe Persique pour calmer la panique ! Mais on n’avait pas vu les troupes qu’ils affirmer déployer !

Le gouvernement désigné par le clergé avait alors tenté un deal avec Washington via les Kurdes puis un deal contre Washington avec l’aide des Saoudiens et des Européens ! Les Saoudiens et Européens n’avaient pas accepté cette idée farfelue et dangereuse.

Mais la France où l’appareil diplomatique refuse d’admettre ses erreurs depuis des années avait soutenu les mollahs par une visite officielle et la promesse d’une discussion de leur projet afin de préserver ses contrats d’achats pétroliers bon marché avec ces derniers avant d’être rappelée à l’ordre par les autres grandes puissances.

Elle s’était alignée alors sur ces dernières sans renoncer à son projet de voyage et de dialogue avec les mollahs afin de ne pas admettre ses erreurs, mais elle avait dû finalement reculer pas à pas et accepter la formation d’un groupe pour réviser les contraintes imposées aux mollahs ! Ces derniers s’étaient retrouvés plus seuls que jamais !

La lutte contre le régime avait alors été renforcée par des attaques fortes contre les mollahs en plein jour suite à de nombreux morts dus au froid et à leur négligence.

Les mollahs avaient tenté de sauver leur peau en sacrifiant certains collaborateurs dans le cadre de leur adhésion à la Convention de Palerme. Les gens en danger s’étaient braqués et avaient imposé aux mollahs de rejeter tout apaisement et tout flirt avec les Français (du Quai d’Orsay) qui avaient à présent besoin de n’importe quel succès pour assurer leur propre carrière. Les mollahs ont dû renoncer à leur fausse alternative d’une alliance avec la France pour faire front contre le monde entier. Ils ont commencé à rejeter la responsabilité de leurs erreurs sur leurs collaborateurs pour atténuer les charges à leur encontre après leur débâcle prévisible !

Mais on n’a rien vu de tout cela en France, car les responsables du Quai d’Orsay qui ont cumulé les erreurs sur l’Iran et la région depuis 1979 ne veulent pas admettre leurs fautes et font passer leurs carrières avant les intérêts de leur pays.

Mais cela ne change pas la donne en Iran, car ces messieurs BCBG de Paris ne peuvent même pas assurer leur propre avenir et les mollahs se portent bien mal. Ils peuvent encore s’étreindre un peu par solidarité entre perdants, mais ils sont condamnés à se braquer les uns contre les autres en balançant les vérités qui font mal.

In fine, nous serons libres après la chute des mollahs, on ne peut en dire autant des Français du Quai d’Orsay et ceux qu’ils ont si mal gouvernés depuis 40 ans dans le sillage de l’Amérique d’avant Trump et depuis en faisant, les poubelles de l’histoire !