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Semaine en images n°529-530 :
La chute du château de verre !

26.04.2018

En 2016, Washington a renoncé à sa diplomatie islamiste de géopoliticien Brzezinski, car elle avait produit des troubles géopolitiques graves sans lui offrir des alliés bénéfiques à ses intérêts pétroliers. Le changement de ligne a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate en place depuis 1973 par des révélations pénalisantes sur son candidat Hillary Clinton pour aider l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie.

En 2017, sous l’impulsion de ce changement, les États arabes ont enfin été autorisés à évoquer le terrorisme sciemment déstabilisateur des mollahs notamment leurs soutiens aux islamistes du Liban et de la Syrie et de Yémen pour perturber la sécurité du golfe Persique et du bassin méditerranéen afin d’avoir des moyens de pression sur les grandes puissances et ainsi garantir leur propre survie. Les États musulmans ont soutenu la coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite. Le Hezbollah a aussi fait un pays vers l’Arabie Saoudite, privant les mollahs de leur ingérence décisive au Liban.

Fuite en avant & conséquences | Les mollahs ont alors amplifié leur soutien aux Houthis. Ils ont aussi essayé de s’allier les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais ces partenaires commerciaux n’ont pu les sauver en raison de leur terrorisme et in fine, ces relations ont seulement aggravé leur faillite économique. Les mollahs se sont retrouvés incapables d’approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les épargnes de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée.

En novembre dernier, ces miliciens se sont révoltés en se ralliant au peuple pour demander par leurs slogans la fin du régime et le rétablissement de la monarchie progressiste des Pahlavi. Des milliers d’ouvriers que le régime payait mal ou rarement -dont ceux du secteur pétrolier- ont rejoint le mouvement en cessant de travailler. De nombreux gradés de la milice et l’armée ont rejoint le mouvement par des actions violentes contre le régime. Les barbouzes du Parlement ont aussi pris leur distance avec leurs dirigeants en les accusant de corruption ! Les hommes d’affaires du régime ont paniqué et se sont mis à vendre leurs actions et à acheter des dollars pour fuir le régime.

Les mollahs, incapables de riposter, ont intensifié le soutien aux Houthis avant de menacer directement la sécurité du détroit d’Ormuz.

Les grandes puissances dont la Russie les ont punis en les privant de tout investissement étranger ou transfert de fonds vers l’étranger en renouvelant leur classement sur la liste noire des pays qui financent le terrorisme !

Au même moment, Trump a créé la surprise en parvenant à établir un contact avec Kim Jung-Un, unique fournisseur de missiles aux mollahs qui (pour sa survie) pouvait dévoiler des informations sur les capacité, les failles et les lieux de stockages des missiles des mollahs. Les Anglais (mentor historique du clergé chiite iranien) ont aussi annoncé leur soutien aux ennemis saoudiens du régime.

Les autres Européens, dont les Français, se sont retrouvés obligés d’annoncer des sanctions tout en espérant un arrangement en faveur des mollahs pour préserver leurs contrats avantageux avec ces derniers. Les mollahs ont profité de ce laxisme pour intensifier leur terrorisme et ont eux-mêmes encouragé l’adoption de sanctions contre leur régime. Le 16 mars dernier, les 3 plus grandes puissances européennes se sont finalement prononcées en faveur de nouvelles sanctions après un regain d’actions hostiles au régime durant la fête du feu !

Il y a deux semaines (17 au 24 mars 2018 | 26 Esfand 1396 au 04 Farvardin 1397), Trump a profité de cette annonce pour assurer les Iraniens de son soutien dans des vœux de Norouz alliant l’éloge de leur identité persane et la promesse des sanctions pour neutraliser le ralentissement d’internet imposé par les mollahs pour les empêcher de faire connaître leur mouvement et obtenir des aides pour atteindre leur objectif.

Les Iraniens ont adoré ce message et ont immédiatement renforcé leur hostilité au régime ! À Ispahan, des milliers d’agriculteurs ruinés par le régime ont montré qu’ils étaient prêts à se battre !

Trump espérait alors le même engagement anti-régime du côté de ses alliés. Les Saoudiens ont demandé un sommet arabo-américain au Camp David pour en finir avec le régime. Mais les Européens n’ont rien fait. Trump a alors remplacé son conseiller en sécurité Mac-Master par John Bolton pour insinuer qu’il pouvait préférer la guerre aux sanctions et se passer du soutien des Européens. Pour rester dans le jeu, ces derniers ont confirmé à contrecœur leur décision de sanctionner les mollahs. Les Russes ont profité de cette hésitation pour améliorer leur place dans le processus en promettant d’aider Bolton et en votant en faveur des pressions onusiennes sur les violations des droits de l’homme par les mollahs.

Les mollahs ont remis en cause l’appartenance des Arabes iraniens (réfugiés en Iran depuis des siècles et complètement assimilés) à la nation iranienne pour les inciter à renier cette appartenance et défiler avec des slogans indépendantistes pour la séparation de la région pétrolière de Khouzestan, où ils résident majoritairement, pour convaincre les Iraniens qu’ils provoqueraient l’éclatement de leur pays en continuant leur protestation. Mais les Arabes iraniens ont déçu les mollahs en affirmant leur identité iranienne et en renforçant leur contestation contre le régime !

La semaine dernière, du 23 au 30 mars 2018 | du 03 au 10 Farvardin 1397, les mollahs, déstabilisés par ces annonces et l’intensification de la contestation populaire, ont vite tenté conclure des accords avec le Turkménistan de l’Azerbaïdjan pour l’acheminement de leur pétrole et leur gaz vers l’Europe sans passer par la Russie qui s’enrichit à leurs dépens afin de détourner les Européens de Trump. Les Européens ont ralenti les démarches pour sanctionner les mollahs, mais le Turkménistan et l’Azerbaïdjan n’ont pas accepté, car ils allaient perdre de nombreux autres marchés. Les mollahs ont perdu tout intérêt aux yeux des Européens. Ces derniers ont annoncé qu’ils allaient sous peu définir leurs nouvelles sanctions contre les mollahs !

Les mollahs ont tenté d’envenimer les relations avec les Arabes iraniens pour les excéder, mais ces derniers ont durci davantage leur action anti-régime !

Le régime a basculé dans la panique, car sa fin lui semblait proche. La demande de l’or et du dollar a augmenté. Les dirigeants du régime ont alors augmenté le prix vente de ces deux produits pour empêcher leurs serviteurs d’en acheter et de fait garder les réserves du régime pour eux-mêmes (pour une fuite difficile en raison de leur isolement).

En fin de la semaine dernière, les mollahs, désespérés par leur conflit avec le monde, le peuple et leurs propres derniers serviteurs, ont tenté de faire reculer leurs ennemis étrangers en menaçant, via l’intervention du chef des Houthis sur une chaine française, d’augmenter leur aide balistique aux Houthis pour l’invasion de l’Arabie Saoudite. Les Saoudiens ont riposté via les médias russes en affirmant qu’ils avaient des missiles chinois capables de raser Téhéran. Les mollahs effrayés par cet axe inédit (Riyad-Moscou-Pékin) ont cessé de provoquer les Saoudiens.

Ils ont alors tenté d’agiter le Moyen-Orient et casser la coalition entre Israël et l’Arabie Saoudite en provoquant des confrontations lors de la marche palestinienne vers Gaza pour déclencher une intifada contre les Israéliens. Les dirigeants palestiniens ont tenté d’arrêter ces provocations, mais ils n’y sont pas arrivés. Les Israéliens ont riposté. Toutes les grandes puissances ont adopté une position neutre pour empêcher l’escalade souhaitée par les mollahs ! Ces derniers vaincus par l’esquive de tous les pays au monde n’ont pas prendre la défense des Palestiniens qu’ils avaient si bien manipulés !

Depuis, nous avons assisté à deux semaines d’efforts des mollahs pour provoquer une nouvelle crise régionale ou trouver un pays refuge. Ils n’y sont pas arrivés, mais ont augmenté le nombre et la détermination de leurs ennemis internationaux et iraniens. Leur isolement grandissant a permis à leurs ennemis de les attaquer sur de nombreux fronts. Voici le récit en images et l’analyse des efforts et terribles échecs des mollahs qui les ont peu à peu privés de toutes leurs armes.



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Semaine 529 : Résistance virtuelle & Conflits réels
du 31 mars au 6 avril 2018 | 11-18 Farvardin 1397

Le régime venait de subir de nombreuses défaites (diplomatiques et commerciales) et ne pouvait plus parler de l’intérêt commercial de l’Iran pour bénéficier du soutien de ses derniers serviteurs pour résister à la contestation interne qui s’intensifier.

Au cours de cette semaine, la situation des mollahs pouvait se dégrader rapidement, dimanche, à l’occasion de l’anniversaire du référendum truqué qui leur avait permis d’installer leur République islamique en Iran. La situation pouvait aussi dégrader le lendemain par des actions contraires à la charia lors de la fête champêtre iranienne anté-islamique de Sizdah-bedar (qui marque la fin des vacances pour Norouz, le Nouvel An iranien).

La panique pouvait alors s’inviter dans le jeu, dès mardi... avec la fin des vacances et l’absence de reprise des activités en raison des échecs économiques du régime, et de fait, entraîner des remous aux conséquences imprévisibles au sein du régime (peut-être l’adhésion opportuniste de certains députés et hauts gradés au peuple). Les mollahs devaient nécessairement parvenir à provoquer une crise régionale forte sans tenir compte des punitions qu’ils pouvaient subir pour rassurer les leurs et préserver leur soutien.

Samedi 31 mars 2018 | 11 Farvardin 1397, les Arabes iraniens étaient encore massivement dans les rues contre le régime en rappelant avec encore plus de force leur solidarité avec le reste des Iraniens et leur volonté de délivrer le pays de la mainmise des mollahs.

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Les cyber-agents des mollahs sur les réseaux sociaux ont alors parlé de l’implication des Moudjahidines du peuple aux côtés des Saoudiens pour diaboliser les Arabes Iraniens. Ils ont mis en avant les liens entre Bolton et les moudjahidines du peuple pour dire que Trump poursuivait le scénario de Brzezinski et comptait porter les Moudjahidines du peuple au pouvoir !

Bolton n’a pas réagi, mais son ami Kenneth Timmerman, autre « Bad Cop » du système Brzezinski qui a coopéré avec d’autres agents chargés de la promotion des Moudj (comme Ileana Ros-Lehtinen ou Daniel Pipes), mais espère servir Trump, a démenti formellement ce scénario en affirmant que Bolton n’avait jamais eu aucune sympathie pour les Moudj. Il les avait seulement rencontrés par réalisme politique pour déstabiliser les mollahs ! Bolton n’a pas démenti. L’argument des mollahs est tombé à l’eau et les Arabes Iraniens ont reçu des messages de soutien de toutes les régions du pays ! Les tribus Bakhtiaris (qui habitent aussi la région de Khouzestan et disposent de groupes paramilitaires) ont annoncé leur soutien aux Arabes Iraniens pour lutter contre le régime !

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Les mollahs devaient alors faire peur au monde pour se débarrasser des pressions extérieures et affaiblir voire exploser la coalition formée par Trump. Mais ils n’ont rien dit de provocateur ! Ils n’ont pas proposé d’intervenir ou de secourir les Palestiniens attaqués par leur faute qui auraient apprécié ces gestes. Tous les VIP du régime sont restés silencieux au prétexte implicite que c’était encore les vacances.

On a compris que les mollahs et les chefs Pasdaran n’avaient pas la capacité d’agir et manquaient de volontaire pour le faire, car il n’y avait pas non plus de manifestations dites « populaires » en solidarité avec les Palestiniens. Ces deux composants du régime qui décident ensemble de sa ligne diplomatique et contrôlent ensemble l’appareil diplomatique du régime se sont débarrassés de cette provocation ratée en assurant les Palestiniens de leur soutien moral indéfectible.

Puis ils ont changé de sujet d’annoncer la présence de Rohani le mercredi 4 avril à Ankara dans le cadre du processus russo-turco-iranienne d’Astana pour insinuer que le régime pouvait exploiter l’envie des Russes de jouer un rôle en Syrie pour gagner leur soutien malgré le fait qu’il avait essayé de les trahir ! Cela semblait difficile à supposer. Mais les mollahs et leurs camarades se sont dérobés à tout débat en s’abstenant de parler !

Ils ont ainsi évité toute référence à l’anniversaire du référendum qui les avait portés frauduleusement au pouvoir, car ils l’avaient légitimé comme un droit pour le peuple et le peuple réclame à présent un référendum pour mettre fin à leur pouvoir !

Ils ont meublé le vide médiatique et très pesant de cette journée avec la rumeur élimée du contrôle de la contre-révolution par Ahmadinejad pour démoraliser les Iraniens et les dégoûter de leur succès ! Mais personne n’a scandé son nom dans les manifestations des Arabes iraniens, des agriculteurs d’Ispahan ou des ouvriers de plusieurs villes du pays. Les mollahs ont tenté de rendre la rupture d’Ahmadinejad crédible en annonçant qu’il avait publié une liste pour dénoncer les possessions illégales des patrons du régime.

Le texte contenait essentiellement la liste des avoirs d’Ali Larijani, le chef du Parlement, son frère Sadegh Larijani, chef du pouvoir judiciaire et quelques autres personnes proches d’eux. Mais le clergé et son chef spirituel qui se disent très préoccupés par la lutte contre la corruption n’ont pas réagi. On a compris qu’ils voulaient être pris au sérieux qu’ils parlaient et aussi sans doute parce qu’ils avaient des preuves que le clan Larijani allait profiter de ses capacités légales pour s’approprier une plus grande part des réserves du régime avant la fuite nécessaire d’Iran.

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Les opposants ont utilisé la liste comme l’argument de la corruption du régime sans valider la rupture feinte par Ahmadinejad. Le régime n’a pu placer son pion dans le jeu et a réalisé qu’il avait desservi ses intérêts !

Dimanche 1er avril 2018 | 12 Farvardin 1397, les mollahs devaient rassembler les troupes pour l’anniversaire du référendum qui les avaient installés au pouvoir, mais on n’a rien vu. Ils n’ont également rien dit à ce sujet de peur que les opposants à leur régime ne rappellent qu’il s’agissait d’une mise en scène truquée avec l’aide de prometteurs étrangers de la révolution islamique pour asservir ensemble l’Iran et exploiter ses richesses sans penser un seul instant aux intérêts de son peuple.

Au lieu de parler de ce référendum et de leur bilan très négatif au pouvoir, les mollahs ont prétendu qu’ils œuvraient pour mettre fin à la faillite provoquée par leur faute en annonçant par le 1er adjoint de Rohani que le gigantesque lac d’eau salée Rezayieh (d’une surface équivalente de Luxembourg) presque à sec par leur faute était à nouveau rempli d’eau !

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À l’heure où des milliers d’agriculteurs sont mobilisés contre le régime à Ispahan, le régime entendait les calmer et arrêter leur mobilisation en prétendant qu’il œuvrait pour raviver toutes les réserves d’eaux asséchées par la surexploitation de ses 300 clans pour leurs projets d’enrichissement personnel !

Mais si cela était le cas, la renaissance du lac Rezayieh ne devait pas être une priorité et l’effort de la reconstitution de l’écosystème devait avoir lieu à Ispahan qui a perdu sa rivière Zayandeh-roud (littéralement rivière Nourricière) pour mettre fin à la contestation des agriculteurs et tous les autres habitants de la région, mais il n’y avait aucune trace d’eau !

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Par ailleurs, les eaux de Rezayieh étaient suspectes, car le site était sec une semaine plus tôt et le gouvernement avait annoncé la nécessité d’importer des milliards de litres l’eau des pays voisins pour commencer à inverser le phénomène de l’assèchement. Vraisemblablement, le régime avait aménager un bassin sur ce site y avait déversé beaucoup d’eau pour simuler la renaissance du lac loin de toute présence humaine pour suggérer la renaissance des eaux du reste du pays.

Cette mise en scène n’a pas calmé les manifestations à Ispahan ! Les mollahs ont renoncé à promouvoir l’eau dont le manque exacerbait la haine du régime ! Convaincus que cet échec allait démoraliser leurs derniers serviteurs, ils ont tenté de rassurer les leurs en affirmant que la vraie menace contre le régime était des agitateurs sur le réseau social Telegram, inventé par les frères juifs Durov, agents d’Israël. Puis ils ont ajouté qu’ils allaient les stopper et de facto sauver ainsi le régime !

Cela n’avait pas de sens, car les mollahs avaient eux-mêmes contacté les Durov en raison de leur anti-occidentalisme et leur conflit avec Poutine pour acheter leur service, ce qu’ils n’auraient pas fait si ces deux geeks russes avaient été proches d’Israël. Les Durov ont aussi par la suite aidé les mollahs à bloquer des comptes créés sur leur réseau social et contraires aux intérêts du régime, mais ils n’ont pas apprécié d’être remis en cause. Vraisemblablement en étant informé de l’ampleur de la contestation et de l’isolement des mollahs, ils ont fait le choix d’aider les opposants et ainsi garder le marché iranien, leur seul actuel gros client, après la chute du régime. Les mollahs ont alors menacé de rompre ce seul gros contrat des Durov pour les obliger à respecter leur contrat, mais ces derniers les ont menacés de révéler aussi des secrets inavouables à leur sujet et les mollahs ont cessé d’évoquer la fin du contrat.

Ce retour vers la remise en cause des Durov et de Telegram signifiait donc que les mollahs étaient face à un péril plus important que des révélations très compromettantes à leur sujet. Ils devaient se voir face à la chute pour que des révélations très compromettantes à leur sujet leur paraissent anodines. Nous devions comprendre qu’ils étaient désespérés par leur impuissance face aux grandes puissances, face aux Saoudiens, face aux contestataires, face à leurs serviteurs prêts à les trahir et de fait, ils avaient pris un risque calculé en s’attaquant aux Durov pour s’affirmer et simuler une certaine force car ces derniers étaient leurs adversaires les moins dangereux, voire même les plus malléables en raison de la nécessité pour eux de préserver leur programme en Iran pour rester sur la liste des applications très populaires dans le monde grâce au nombre élevé de leurs clients dans pays.

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Les Durov n’ont pas répondu aux déclarations des mollahs à leur propos ! Les mollahs ont conclu que leurs adversaires étaient préoccupés par son contrat. Les mollahs ont continué à développer le scénario de la menace du réseau Telegram pour occuper leurs serviteurs et leur donner l’illusion que la direction du régime œuvrait pour les sauver !

Cela était théoriquement brillant, mais restait un tour de passe-passe, car il ne changeait pas la réalité de l’isolement du régime face à une multitude d’ennemis. Les mollahs étaient entrés dans une phase semblable à la phase terminale du régime de Saddam quand son porte-parole inventait des combats gagnés pour empêcher l’effondrement de son régime vaincu. In fine, les mollahs ne pouvaient pas fermer le réseau social des Durov, car leur régime perdait son seul bouc émissaire, son seul écran de fumée pour cacher son impuissance. Le régime devait continuer un combat sans fin avec son adversaire imaginaire pour nier ses défaites face à ses adversaires réels.

Lundi 2 avril 2018 | 13 Farvardin 1397, les mollahs sont volontiers restés en retrait pour respirer et aussi pour éviter une étincelle qui provoquerait une explosion et dissiperait sa diversion pour exister sans risque ! Les Iraniens ont pu investir les champs et les bosquets pour célébrer la fin de Norouz sans être importunés par les derniers partisans du régime !

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Mais les mollahs ont été happés par leur réalité déprimante par la faute de 21 nouvelles accusations de terrorisme émises par le Bahrein et l’annonce que sa banque des exportations était l’instrument de ce terrorisme ! Ils n’ont pas réagi pour ne pas déprimer davantage leurs derniers compagnons.

Les mollahs ont maintenu leur réalité virtuelle face à leurs adversaires abordables, les Durov, mais dans le même temps, leur m-AE Zarif a publié une tribune sur le site turc d’information Yani Safak pour évoquer son attachement au dialogue nécessaire entre les gens de la région, surtout les Saoudiens, leur proposant un deal pour échapper à leur menace ou du moins obtenir une trêve !

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Cette demande était la preuve que les dirigeants étaient convaincus par leur défaite et de l’impossibilité d’une action forte à Ankara pour retourner la situation en leur faveur. Les Saoudiens comme tous les pays du Moyen-Orient ont évidemment refusé et ont confirmé qu’ils rejetaient tout lien avec ce régime terroriste et manipulateur, accentuant la déprime de ses dirigeants en turban et en kaki ou en costumes.

Zarif a relancé l’illusion d’une issue heureuse en annonçant qu’il serait aussi le mercredi 4 avril à Ankara pour assister Rohani, puis il se rendrait le lendemain à Bakou pour réunion des pays non alignés et irait en fin de la semaine à Nakhchivan, qui a des intérêts diplomatiques et territoriaux divergents avec les Azéris et surtout avec les Russes pour mettre ces derniers sous pression et les obliger à coopérer.

Les Russes, inquiétés par l’agitation des mollahs, ont immédiatement invité le ministre de la Défense du régime pour 2 jours à Moscou pour leur conférence MCIS sur la sécurité de la région afin de saper la confiance de Nakhchivan aux mollahs et par ailleurs rappeler à ces derniers qu’ils dépendaient aussi de la Russie et enfin pour contenir leur agitation !

Le ministre de la Défense des mollahs a annoncé qu’il serait demain à Moscou pour 2 jours afin de défendre les positions diplomatiques du régime, insinuant qu’il allait tout tenter pour provoquer une crise bénéfique au régime.

Le clergé au pouvoir devait réussir, car la contestation continuait...

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Le clergé devait aussi réussir, car ses adversaires internes allaient à nouveau s’exprimer et les attaquer dans leurs journaux avec la fin des vacances qui leur étaient imposés à leurs journaux en papier.

Mardi 3 avril 2018 | 14 Farvardin 1397, le journal du gouvernement (IRAN) et le journal du clergé (Tehran Times) avaient évité les sujets graves tels que les échecs du régime, les menaces à son encontre ou le programme diplomatique qu’il avait annoncé pour calmer les paniqués du régime ! Ces journaux parlaient de la fête Sizdah-bedar et la directive du Guide pour la protection de production nationale. En résumé, le régime espérait calmer les contestataires et les paniqués. On a compris qu’il doutait des chances de succès de ses diverses initiatives diplomatiques à venir.

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Du côté des ex-lieutenants affairistes du clan mafieux de Rafsandjani, le quotidien économique Jahan Sanat (monde de l’industrie) avait qualifié la directive du Guide de promesses sans avenir. Les ex-lieutenants affairistes de Rafsandjani estimaient que le régime était fichu et faisaient des efforts pour s’éloigner et paraître comme des amis du peuple pour échapper à toute poursuite à la chute du régime.

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Enfin les cadres Pasdaran en rupture avec le régime et décidés à le renverser avaient mis en avant les malheurs des Palestiniens pour engager les mollahs dans une escalade contraire à leur intérêt. Ils avaient aussi mis en avant la corruption très lucrative des mollahs & co. dans le secteur pétrolier pour enrager tous les gens hostiles au régime !

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Les mollahs n’ont pas réagi à ces échos négatifs, car ils ne voulaient pas que ces sujets soient débattus. Leur seul espoir était de provoquer une crise à Moscou par leur ministre de la Défense. Ce dernier est arrivé assez tôt à Moscou et a compris que sa tâche serait difficile, car il n’y avait personne pour l’accueillir sur un beau tapis rouge.

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Il ne s’est pas découragé et vite filé sur les lieux de la conférence sur la sécurité régionale organisée par le ministère de la Défense de la Fédération de la Russie (MCIS). Il a tenté de provoquer une escalade avec Washington en affirmant qu’ils avaient désorganisé la région, puis il a tenté d’amplifier la crise en obtenant le soutien de la Russie par l’affirmation que l’avenir de la région devait être décidé sur place et en particulier par la Russie et la République islamique d’Iran !

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Mais la Russie qui avait organisé la conférence pour souligner que son pays était à l’écoute des autres pays de la région a été gênée par ce discours provocateur qui ne respectait pas son objectif et ses invités. Elle s’est gardée de féliciter les mollahs et les aider à provoquer la crise pour désorganiser la coalition autour de Trump. Par ailleurs, ce dernier a laissé passer la provocation et n’a guère rebondi sur les accusations du représentant des mollahs, ruinant définitivement sa mission de provoquer une crise favorable à ses patrons barbus.

L’absence de résultat à Moscou a augmenté la panique au sein des collaborateurs économiques du régime ! Ils se sont mis à vendre leurs actions. Le gouvernement qui d’habitude achète les actions pour calmer les paniqués a cette fois bien limité ses achats (à 155 millions de tomans soit la moitié du volume normal en cas de crise) pour décourager ses ventes. Ce choix a convaincu les paniqués que la situation était grave ! L’indice a beaucoup chuté (220 points) et les gens se sont rués sur le dollar ! Rohani a augmenté de 110 tomans le prix de vente du dollar par la banque centrale iranienne (BCI) aux rares agents de change en fonction pour limiter les achats.

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Rohani a alors remplacé sa bataille perdue à Moscou et sa guerre contre ses paniqués en se focalisant sur sa guerre virtuelle et plus facile contre le réseau social Telegram ! Pour préserver ce combat factice, il a annoncé qu’il n’interdirait pas Telegram, mais qu’il donnerait plus de bande passante à des réseaux sociaux iraniens !

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Son choix n’a pas été compris. La crise a persisté ainsi que la ruée vers le dollar ! Rohani a augmenté encore le taux du dollar pour les agents de change de 110 tomans !

Les gens se sont alors rués sur l’or ! Rohani a augmenté le prix de l’or de 190,000 tomans (soit une hausse de 15%) !

Le ministre de défense de Rohani devait réussir à provoquer une crise à Moscou. Il a rencontré ses homologues russe et biélorusse pour agacer les Américains, mais ses interlocuteurs n’ont rien en sa faveur.

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Rohani s’est envolé avec Zarif en avance pour la Turquie en déclarant qu’ils y allaient pour s’opposer au projet de balkanisation de la Syrie par les États-Unis, espérant ainsi exploiter l’idée déjà exposée par son ministre de la Défense à Moscou, mais personne n’a soutenu cette position qui à l’instar de ce qu’il prétendait combattre était destinée à diviser les intervenants dans le conflit en Syrie. Les Russes mais également les Syriens sont restés silencieux, gênés par cette volonté d’escalade des mollahs !

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Rohani a alors convaincu ses interlocuteurs en Syrie de ses mauvaises intentions en appelant Haniyeh, le chef du Hamas, qui soutient ouvertement les ennemis d’Assad pour se positionner en sa faveur à propos de Gaza afin d’obtenir son soutien contre les Russes et contre Assad ou forcer ces deux derniers à soutenir ses provocations ! Mais Haniyeh n’a pas fait de déclaration en sa faveur et en refusant de se laisser manipuler, il a empêché les mollahs d’influencer à l’avance les Russes pour utiliser la conférence prévue pour la stabilité de la Syrie et en faire l’instrument de la déstabilisation de leurs nombreux ennemis dans le monde !

Au même moment, les Arabes iraniens avaient manifesté armés de fusils pour montrer qu’ils étaient prêts à tout et surtout prêts à renverser le pouvoir dans la région pétrolière d’Iran pour priver les mollahs de leurs dernières ressources.

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Rohani pouvait être certain que cette combativité des ennemis du régime ajoutée à sa nouvelle défaite et son incapacité à exploiter la conférence prévue sur la Syrie allaient intensifier la panique parmi ses collaborateurs. Il devait nécessairement continuer à répéter ses discours et les rendre plus pertinents pour parvenir à déstabiliser la paix fragile en Syrie et survivre grâce à ses divisions.

Mercredi 4 avril 2018 | 15 Farvardin 1397, le journal du gouvernement (Etelaat) signalait que le prince héritier saoudien avait insisté sur le droit à l’existence d’Israël et qualifiait cela de scandaleux. Cela supposait que le régime allait avoir une occasion de rebondir. Or, les États arabes ou musulmans n’avaient pas condamné cette déclaration et de fait le régime lui-même ne l’avait pas commentée ! De fait, il s’agissait d’une fausse promesse de succès pour détourner les attentions d’une nouvelle défaite diplomatique du régime à Ankara.

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Le journal Tehran Times du clergé avait mis en avant la réunion sur Telegram et ne mentionnait pas la conférence qu’il devait pirater pour déstabiliser ses ennemis. Cela signifiait que le clergé voulait endormir ses ennemis et les prendre par surprise.

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Les ex-lieutenants mafieux de Rafsandjani, davantage convaincus par la défaite du régime, avaient cherché à le déstabiliser en affirmant qu’il ne pouvait même plus compter sur les Russes et les Chinois.

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Enfin les cadres Pasdaran qui sont devenus la cinquième colonne de l’opposition anti-mollahs avaient mis en avant les propos du prince héritier et l’absence de réaction à ces propos comme la preuve de l’isolement du régime. Ils avaient insisté sur cet isolement réjouissant pour les opposants au régime en signalant aussi que la conférence de ce jour ne pouvait pas profiter au régime, car les mollahs s’étaient auparavant opposés à la présence de Macron à Ankara malgré l’accord des Russes et des Turcs pour renforcer le processus d’Astana. Ils ne pouvaient pas compter sur eux, car ils les avaient privés d’un gigantesque succès diplomatique. Ils signalaient au passage que les mollahs ne pouvaient plus compter sur les Français qui avaient été leurs derniers amis intéressés !

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Après ces révélations fracassantes des erreurs commises par Rohani, ce dernier devait réussir sa mission de provoquer une crise et écraser ses deux interlocuteurs et ses ennemis en Iran !

Rohani s’est précipité pour rencontrer Poutine pour le convaincre de le soutenir ou du moins lui arracher un mot exploitable pour insinuer une entente et provoquer une escalade avec les Américains ! Les mollahs ont certes une certaine technique, mais elle n’a pas été efficace pour le pro de renseignement qu’est Poutine. Il s’est montré froid et distant sans lâcher un mot exploitable par son interlocuteur. Le gestuel (main tenue) de Poutine a laissé supposer qu’il avait envie de le frapper, mais ne pouvait pas le faire, car cela allait mettre fin à l’initiative d’Astana et l’ambition russe de stabiliser la Syrie sur le plan diplomatique.

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Lors de la rencontre officielle entre les 3 pays (Iran-Turquie-Russie), Rohani qui était obligé de réussir a encore répété son idée de la lutte nécessaire contre l’Amérique diviseuse malgré le rejet de ce discours, car en renonçant il aurait admis que son initiative n’était pas bonne. Il a fini cette sortie ratée en invitant ses interlocuteurs à venir à Téhéran pour leur prochaine rencontre pour finir sur une victoire personnelle.

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Mais lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre, Poutine a rejeté son appel à l’instrumentalisation du processus d’Astana contre l’Amérique et ses alliés en rappelant que ce processus était au service de tous les pays invitant au contraire les États-Unis à le rejoindre. Il a aussi puni Rohani en rejetant implicitement son invitation par l’annonce de la prochaine rencontre du processus à Astana en Kazakhstan !

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Cette double défaite sur le fond de l’intensification de la lutte contre le régime a engendré plus de panique et plus de vente d’actions et d’achats de l’or et du dollar. Le gouvernement a dû lâcher plus d’argent à la bourse (290 milliards de tomans) et aussi augmenté encore les prix de vente de dollar (+110 tomans) et de l’or (+110,000 tomans) à ses revendeurs agréés. Il a ainsi révélé aussi qu’il était contesté par ses propres collaborateurs.

La panique s’est accentuée encore, car le commandant en chef des Pasdaran a nié l’extrême isolement du régime et la nécessité d’entrer en action en affirmant que l’année (Iranienne) dernière avait une suite de succès pour le régime dans la région et dans le monde et une succession de défaites pour l’Amérique et ses alliés !

Le clergé dépité par la peur de ses chefs miliciens d’aller au front a envoyé une lettre de soutien signé par le Guide à Haniyeh pour s’allier avec lui contre Poutine et forcer ce dernier à coopérer avec Rohani, mais le Palestinien n’a pas répondu à cette initiative qui n’avait aucun intérêt pour lui et pour ses partisans.

Au même moment, le porte-parole de la Maison-Blanche (donc de Trump) a annoncé que l’Amérique allait quitter la Syrie en passant la surveillance de ses intérêts à ses alliés arabes et en renforçant leurs capacités militaires pour tenir tête aux mollahs et à leur provocation, les distinguant comme les seuls ennemis des États-Unis en Syrie. Cela pouvait être un cadeau pour remercier Poutine qui avait su contenir les mollahs. Ces derniers n’ont pas réagi, car ils ne pouvaient compter sur un quelconque soutien pour défendre leur présence en Syrie après leur effort pour saboter le processus d’Astana.

Zarif, le ministre des AE des mollahs, a alors annoncé que le message de la résistance du régime à l’agitation américaine avait été entendu à Ankara et qu’il allait se rendre pour 2 jours à Bakou à la conférence des ministres des AE des pays non-alignés pour trouver des partenaires pour développer cette résistance, promettant encore un succès aux gens du régime paniqués par ses nouvelles défaites diplomatiques !

Mais Zarif n’a pu obtenir aucun soutien à Bakou ! Il a alors attaqué Trump en affirmant qu’il allait encourager la prolifération nucléaire en remettant en cause l’accord de Vienne avec la République islamique d’Iran. Mais personne ne lui donna raison. Les Non alignés ont refusé de s’aligner sur le régime des aliénés de Téhéran ! Il est resté à Bakou malgré le fait qu’il n’y pouvait rien gagner afin de dissimuler sa défaite.

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Rohani, enragé par cet échec qui soulignait son manque d’imagination et l’isolement grandissant du régime par sa faute, a attaqué le cœur économique de l’Arabie Saoudite en demandant aux alliés Houthis du régime de tirer sur la compagnie pétrolière saoudienne Aramco afin de se poser en maître de cette région pétrolière et forcer les adversaires du régime à reculer !

Les Saoudiens ont évité l’escalade souhaitée par les mollahs et leur pion Rohani, mais ont tout de même riposté avec vigueur en écrivant au Conseil de Sécurité de l’ONU pour demander à ses membres de sanctionner les Houthis et les mollahs !

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Les Israéliens désormais proches des Arabes ont aussi mis en garde Assad en affirmant que les mollahs étaient ses principaux ennemis, les principaux terroristes présents en Syrie, afin qu’il s’éloigne d’eux.

Les mollahs n’ont pas répondu de peur de provoquer une escalade contraire à leurs intérêts à un moment où ils avaient à dos presque tous les pays du monde et qu’il était menacé par les Arabes iraniens, et ce par leur propre faute ! Ils ont envoyé des médiateurs, dont un député local à la rencontre de ces manifestants, mais ils ont été accueillis par des jets de pierres et leurs mitraillettes. Les représentants du régime ont fui. Il n’y eut aucune arrestation.

Les Arabes iraniens ont compris que les mollahs n’avaient pas la capacité de les réprimer. Les opposants en exil qui suivent les informations ont alors suggéré une mobilisation nationale en solidarité avec ces vaillants combattants du sud le dimanche 18 Farvardin (8 avril), pendant la journée officielle de l’énergie nucléaire, au moment où le régime pouvait être déstabilisé par ses ennemis à la suite d’une nouvelle provocation tactique !

Jeudi 5 avril 2018 | 16 Farvardin 1397, le journal du gouvernement (Iran) et celui des mollahs (Tehran Times) annonçaient ensemble un succès diplomatique du régime à Ankara en utilisant une des photos officielles de la rencontre quand Poutine avait souri après sa victoire ! Les mollahs et leur pion niaient leur défaite et parlaient d’une victoire pour faire oublier leurs très nombreux échecs de la veille afin de duper leurs collaborateurs ainsi que leurs clients privés, mais aussi décourager les opposants qui voulaient unifier leur force pour les renverser.

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Les cadres miliciens hostiles au régime avaient en revanche rappelé toutes leurs initiatives et leurs complots ratés la veille par les mollahs pour rappeler qu’ils avaient perdu des forces tout en augmentant le nombre de leurs ennemis afin d’encourager les opposants à poursuivre leur lutte contre le régime sans craindre une action punitive de sa part !

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La seule consolation du régime était la fermeture hebdomadaire de la bourse qui devait éviter une nouvelle chute de son indice qui comme le prix du dollar et de l’or est l’un des indicateurs de confiance en l’avenir du régime tout. Leur prix était en hausse. La demande était donc en hausse et le régime avait augmenté ses prix pour limiter la quantité de réserves qu’il devait offrir à ses collaborateurs paniqués.

Zarif qui était encore à Bakou a organisé des rencontres avec les pays historiquement proches du régime pour insinuer qu’il œuvrait pour renforcer le régime ou déstabiliser ses ennemis. Il a à chaque fois proposé des investissements du régime dans les pays de ses interlocuteurs en échange d’une coopération bancaire renforcée et la facilitation de l’obtention de visas pour ses collaborateurs afin d’offrir une sortie de secours à ses patrons et ses collègues, mais à chaque fois ses interlocuteurs ont refusé sa demande. Ses démarches ont ainsi seulement souligné l’isolement du régime et l’impossibilité pour ses dirigeants de disposer d’un lieu pour se réfugier si d’aventure la rage observée dans le sud du pays se généralisait à l’ensemble du pays.

Les mollahs ont alors envoyé leur ministre de la Défense au Pakistan pour menacer son allié l’Arabie Saoudite et y semer le désordre. Mais le Pakistan s’est gardé de valider ses propos !

Les Russes inquiets par l’agitation et l’instabilité des dirigeants du régime et l’intensification de la lutte populaire à leur encontre ont annoncé leur soutien à Trump en lui posant seulement deux conditions : expliquer ses arguments contre les mollahs accusés de terrorisme et d’apporter un soutien à Assad qui avait conclu un accord avec ses ennemis à Ghouta pour finir la guerre sans plus de victimes !

Au même moment, les opposants iraniens ont appelé le mouvement à venir la Révolution Blanche, en référence aux vastes réformes entreprises par le Shah, plébiscitant le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi !

Les mollahs menacés de toute part ont annoncé que le lundi 20 farvardin, ils allaient annoncer un grand succès nucléaire qui aurait des effets mondiaux, insinuant qu’ils avaient peut-être la bombe nucléaire et cela pouvait mettre fin à engendrer la prolifération nucléaire dans la région contre les intérêts occidentaux pour obliger ses derniers à cesser de les malmener et de soutenir de facto les opposants internes.

Cette provocation prématurée n’a provoqué aucune réaction permettant aux mollahs de déstabiliser leurs adversaires internationaux. Ils n’ont alors pas osé surenchérir sur le même thème, mais ils ont suggéré la même chose et la possibilité d’une bombe sous peu en affirmant qu’ils avaient développé une nouvelle centrifugeuse très rapide et qu’ils pouvaient à présent reprendre l’enrichissement nucléaire à un taux très élevé en seulement 4 jours, au lieu de deux mois selon leur précédente estimation !

Encore une fois, les grandes puissances n’ont rien dit pour éviter l’escalade déstabilisatrice souhaitée par les mollahs !

Les mollahs ont alors essayé d’apaiser les Arabes iraniens qui avaient le vent en poupe en leur envoyant un autre député local pour les calmer et neutraliser à la base le mouvement national qui devait débuter dans 4 jours à leur encontre. Sa voiture a aussi été mitraillée. Ils ont compris qu’ils ne pouvaient espérer empêcher de nouvelles manifestations hostiles à leur encontre.

Vendredi 6 avril 2018 | 17 Farvardin 1397, les mollahs devaient indiquer des directives pour la semaine à venir lors de leur habituel sermon de vendredi. Mais ils se sont réveillés dans un monde résolument plus hostile que la veille.

L’émir du Qatar, considéré par les mollahs comme un allié (car il refusait d’aider Trump parce qu’il était accusé par ses voisins et les États-Unis d’avoir été le seul soutien à Daesh sans que l’on considère leurs propres responsabilités à cette époque), a annoncé qui allait rendre une visite amicale à Trump insinuant qu’il avait trouvé une entente avec lui et qu’il allait lui apporter son soutien en intégrant enfin le front arabe contre les mollahs pour en faire un front uni au moment où ces derniers voulaient provoquer le monde par leur annonce d’un grand succès nucléaire.

Cette provocation pouvait enfin déclencher l’embargo total que les Arabes souhaitent imposer aux mollahs, mais ne le pouvaient pas sans la participation du Qatar. Les mollahs devaient reconsidérer leur plan d’action.

Au même moment, les Britanniques ont révélé via Reuters que Mohamed Ben Salman (MBS), le prince héritier de l’Arabie Saoudite devait aussi être à Paris lundi pour presser Macron de cesser ses relations économiques avec les mollahs sans quoi il allait mettre fin à ses relations avec la France comme il lui avait déjà demandé lors de leur rencontre à Riyad. La visite avait lieu au moment que celui du roi du Qatar à Washington. On devait comprendre que la coalition américano-saoudienne de Trump entendait se renforcer pour abattre les mollahs !

Par ailleurs, Saad Hariri qui ne cesse de se plaindre des mollahs et souligner leur terrorisme était à Paris pour une conférence internationale de soutien financier à son pays. L’État américain présent avait insisté sur ce terrorisme néfaste pour le Liban demandant l’adhésion de tous les pays pour l’éradiquer !

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Le Hezbollah également accusé de terrorisme pour les mollahs, mais courtisé par les Saoudiens ne les avait nullement défendus ! Les mollahs n’ont guère protesté par peur que la conférence se mue en réunion préliminaire pour décider de vraies sanctions euro-arabes à leur encontre. Ils devaient trouver une échappatoire !

Leur ministre des AE, Zarif, est arrivé à la minuscule république autonome de Nakhchivan hostile à la Russie pour négocier un point de chute pour ses patrons après leur chute et aussi mettre la pression à la Russie pour la forcer à cesser son soutien à Trump et de facto à la contestation en Iran. Les dirigeants de Nakhchivan n’ont pas accédé à sa demande, car ils allaient perdre les soutiens intéressés des ennemis de la Russie et aussi s’attirer les foudres des Américains et leurs alliés arabes.

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Les mollahs ont opté pour l’offensive en insultant MBS, en insistant sur le droit d’avoir tous les missiles qu’ils voulaient et en insistant sur leur volonté de détruire Israël et la capacité d’y parvenir avec l’aide du Hezbollah pour entraîner cet organisme dans leur fuite en avant.

Mais les cibles saoudiennes des mollahs se sont gardées de réagir et leur donner une occasion de mener le jeu et le chef du Hezbollah a pris leur distance avec eux par un discours sur sa force et ses succès sans jamais les remercier ou évoquer leur apport.

Au même moment, les Français ont aussi aussi montré qu’ils préféraient miser sur un avenir arabe en oubliant de promouvoir l’exposition Ispahan montée avec les mollahs et quelques commerçants peu scrupuleux pour donner une bonne image du régime !

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Les mollahs désespérés ont cessé de s’agiter, car leurs échecs soulignaient leur défaite ! Un député du sud du pays a alors fait mine d’aller vers le peuple notamment les Arabes iraniens en déplorant amèrement qu’ils habitaient des villes où il n’y avait pas de l’eau courante, car le régime avait omis de reconstruire le réseau d’eau détruite lors de la guerre Iran-Irak à la fin de ce conflit soit depuis 29 ans !

Un autre député très proche du régime (Haji Deligani), complice de toutes ses diversions, a critiqué les hausses délibérées du prix de l’or et du dollar – destinées à empêcher l’accès des serviteurs de base aux réserves du régime, pour empêcher cette mesure et inciter d’autres agents du régime à en faire autant pour défendre leurs intérêts.

Les mollahs ont fini la semaine sur les genoux et terrorisés par la dégradation rapide de leur situation et la montée d’une plus forte panique au sein de leur régime avec l’adhésion annoncée du Qatar à la coalition arabe hostile à leur existence, les pressions sur la France pour les sanctions et la perspective d’un nouveau mouvement populaire pour les renverser ! Ils allaient avoir chaud. Ils devaient nécessairement provoquer des crises pour déstabiliser ses alliances naissantes.

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Semaine 530 : Unions contre les mollahs
du 6 au 13 avril 2018 | 18-25 Farvardin 1397

Samedi 7 avril 2018 | 18 Farvardin 1397, au lendemain de l’union sacrée des Arabes contre les mollahs dans le golfe Persique et au Liban et le renforcement incroyable de la coalition de Trump contre les mollahs, il n’y avait rien à ses sujets bien inquiétants pour les mollahs ! Leurs médias annonçaient leur propre victoire avec la résistance des Palestiniens à Gaza contre Israël (symbole du pouvoir américain). Les mollahs faisaient de la propagande avec la résistance d’autres gens. Visiblement, ils n’avaient aucun moyen pour résister à tous les périls qui les attendaient.

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Les ex-lieutenants mafieux de Rafsandjani avaient cherché encore à s’éloigner du régime en difficulté en affirmant que son taux d’inflation allait dépasser le double de ce que Rohani avait annoncé (18% au lieu de 9%). Ce taux étant en réalité supérieur à 70%, le but de l’annonce était d’attirer l’attention sur ce chiffre qui est une preuve de plus de la faillite du régime et l’incapacité de ses dirigeants de le sauver.

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Enfin, les cadres miliciens, hostiles au régime, avaient mis la pression aux derniers partisans des mollahs en faisant remarquer que la provocation nucléaire que leurs idoles envisageaient de faire pour s’en sortir mettrait fin à l’indulgence des membres européens de l’accord de Vienne et les pousseraient à se joindre sans finasser au front mondial contre le régime !

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Ces miliciens ont aussi semé la terreur en ajoutant que le journal koweïtien (donc pro-british) Al Ray avait révélé que Trump avait invité les États arabes du Conseil de Coopération du Golfe (Persique) à rompre toute relation avec la République islamique d’Iran ! Ce qui signifiait une déclaration de guerre aux mollahs !

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La tension est montée encore au sein du régime à court de recours avec de nouvelles manifestations des agriculteurs d’Ispahan pour la pénurie d’eau due à l’exploitation excessive des eaux du pays par l’oligarchie cléricale et milicienne au pouvoir. Les députés de cette région ont demandé la fin de ces manifestations qui pouvaient être exploitées par les partisans de la contre-révolution, mais les manifestants n’ont pas renoncé à leur action.

Par ailleurs, le ministre des AE du régime avait aussi invité son homologue vénézuélien à Téhéran dans l’espoir qu’il accepte d’aider le régime à contourner ses sanctions, d’échapper à son isolement ou d’établir la coopération bancaire et la facilitation d’obtention de visas nécessaires pour la fuite de ses dirigeants du régime. Le Vénézuélien s’était montré très souriant, mais n’avait signé aucun accord !

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Les chefs Pasdaran ont tenté d’aider les mollahs en annonçant qu’ils étaient toujours prêts pour combattre dans le golfe Persique (sous-entendu contre les États arabes). Mais leur petite déclaration de guerre n’a pas eu de réponses et ils n’ont pas pu surenchérir. Ils n’ont même pas osé le faire.

Tous ses revers ont naturellement augmenté la panique déjà existante au sein du régime. Les nantis et les collaborateurs du régime ont mis en vente leurs actions. Rohani a refusé de les satisfaire en lâchant plus de 303 milliards de tomans. L’indice a baissé de 371 points ce qui signifiait que les gens restaient frustrés. La chute importante de l’indice signifiait que les gros actionnaires étaient aussi en panique ! Les nantis paniqués se sont aussi rués sur le dollar.

Le gouvernement a cessé d’en livrer aux cambistes. La panique a augmenté tout comme l’envie d’en acheter à tout prix. Le prix du dollar a augmenté de 185 tomans pour la première fois en raison de sa pénurie ! Les gens se sont déportés sur l’achat de pièces d’or à livraison différée de deux mois, le gouvernement a limité leurs achats en augmentant encore le prix de ce produit de 32000 tomans. Cette hausse plutôt limitée a permis de comprendre que les gens étaient majoritairement restés focalisés sur le dollar qui était devenu introuvable.

L’après-midi a été marqué par de nouvelles manifestations d’agriculteurs à Ispahan et aussi des rassemblements de miliciens ruinés par les faux organismes de crédit du régime devant les portes fermées de ses établissements ou devant les bureaux des la Banque Centrale iranienne qui avait validé la qualité de ces organismes !

Les mollahs n’ont pas pu trouver d’autres miliciens pour obliger les gens à mettre fin à ses rassemblements. Ils se sont alors tus pour se faire oublier.

En milieu de l’après-midi, Reuters a annoncé que les casques blancs (sympathisants des islamistes en guerre contre Assad) affirmaient que ce dernier avait lancé une attaque chimique sur une partie de Ghouta et avait tué de nombreux enfants ! Cela n’avait pas de sens, car il avait déjà gagné la bataille de Ghouta. Les Russes ont parlé d’une affabulation en affirmant qu’ils avaient fouillé les hôpitaux des alentours et n’avaient trouvé aucune personne avec les symptômes que les casques blancs affirmaient avoir observés.

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Mais les Anglais ont continué à promouvoir leur version. Pour nous, les Anglais cherchaient à déstabiliser les Russes pour les empêcher de s’approcher de Trump et aussi empêcher ce dernier de finaliser son entente avec Poutine pour son grand projet de mettre fin à la suprématie anglaise sur les ressources mondiales d’hydrocarbures.

Trump, conscient de cette réalité, a annoncé la nécessité d’une enquête indépendante pour déterminer l’origine de cette attaque. Mais les débris restants du réseau Brzezinski comme McCain ont insisté sur la culpabilité d’Assad et ont demandé des frappes punitives contre lui. Sous cette pression, Trump a aussi attaqué Assad et a annoncé des frappes contre ses bases ! Les Français ont rejoint le complot pour éliminer les Russes. Les Turcs ont soutenu cette punition dans l’espoir d’améliorer leurs relations avec Trump et avec les Européens !

Les mollahs n’ont guère critiqué ce complot de peur qu’ils soient accusés de complicité et punis pour ce gazage inventé de toute pièce au même titre que les Russes. Mais ils ont rassuré les leurs en annonçant le départ de leur ministre des AE au Sénégal, Brésil, Uruguay et Namibie (pays en difficulté économique) pour insinuer qu’il pouvait y trouver des alliés pour contourner les sanctions ou pour leur accorder l’asile contre une bonne part de leur fortune.

Dans la nuit, la tension a monté d’un cran avec l’attaque armée du centre de formation du clergé dans la région de Khouzestan comme lors de la révolte de décembre dernier ! C’était la promesse et la reprise des contestations musclées du régime par le peuple, une invitation au peuple et une véritable déclaration de guerre aux mollahs et leurs miliciens ! Le régime n’en a pas soufflé mot !

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Dimanche 8 avril 2018 | 19 Farvardin 1397, les principaux médias du pouvoir avaient zappé les mauvaises nouvelles de la veille (les États arabes alliés à Trump, MBS, les Arabes iraniens, la panique interne, la panique financière) et la possibilité de la reprise des manifestations musclées contre le régime. Le pouvoir évoquait Norouz pour se donner une bonne image non islamique et évoquait aussi la recrudescence du nombre des pluies printanières pour calmer les agriculteurs enragés qui devaient sans doute intensifier leurs actions dès le soir...

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Les ex-lieutenants mafieux de Rafsandjani, estimant le régime comme étant fini, avaient encore flirté avec l’esprit de la dissidence en parlant d’une tempête autour du dollar afin d’encourager la panique interne !

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Les cadres miliciens qui ont déjà rompu avec le régime révélaient qu’une cyber attaque survenue deux jours plus tôt contre les routeurs américains de marque Cisco avait mis en panne pendant 2h tout le système informatique du pays pour souligner que le régime n’avait aucune capacité de résister sur le plan de la cyber guerre contrairement à ce que ses dirigeants ne cessaient de dire. La révélation était aussi un bon moyen de convaincre les nantis du régime que leurs avoirs n’étaient pas protégés dans les banques du régime afin qu’ils les retirent et déstabilisent ainsi le régime au moment où le peuple devait à nouveau investir les rues du pays.

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Au même moment, les habitants d’Ispahan et d’Ahwaz et aussi de Téhéran étaient très présents dans les rues de leur ville contre les mollahs ! Cependant, nous avons remarqué que les slogans n’étaient pas unifiés. À Ispahan, nous avons cependant entendu qu’un slogan demandait des punitions contre la mafia contre-révolutionnaire de l’eau ! Nous avons compris que le régime avait envoyé des agents parmi les manifestations pour les aiguiller contre « des boucs émissaires » et permettre aux gens de la fausse opposition (Mouvement Vert) d’investir le terrain et empêcher que la tension des foules monte et débouche sur des slogans contre-révolutionnaires à la veille de la grande manifestation prévue le lendemain.

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Mais heureusement, ce slogan n’a pas été suivi par l’arrivée des faux opposants internes. On a compris qu’ils avaient refusé de participer, car le climat n’était pas du tout favorable à leur intrusion. On a alors entendu des slogans corporatistes contre le gouvernement Rohani dans les autres villes mobilisées contre le régime et on a conclu que le gouvernement avait décidé de s’exposer un peu pour protéger le régime. Mais cette seconde option a aussi échoué assez rapidement, car à Téhéran, on a entendu des slogans anti-régime sans qu’il n’y ait de réaction policière !

Les mollahs qui n’avaient pas les moyens de se défendre ou de réprimer ont tenté de rassurer les leurs en affichant le soutien de leurs chefs Pasdaran et affirmant par la voix du Guide que leur régime était attaqué, car il était très fort et qu’il dominait le monde !

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Cela n’avait aucun sens. La panique interne s’est intensifiée. Les nantis se sont rués vers la bourse pour vendre des actions afin d’acheter des dollars ou des pièces d’or. Le gouvernement a tenté de bloquer leur panique en limitant ses achats d’actions.

Zarif a tenté de casser l’unité arabe contre le régime en affirmant que les Américains n’étaient pas des alliés fiables pour eux !

Mais ce discours n’a convaincu personne. Le gouvernement n’a pas alors misé sur le rappel des provocations nucléaires prévues pour la journée iranienne de l’énergie nucléaire. Les nantis du régime ont compris qu’ils avaient peur de défier les Occidentaux qui n’avaient pas hésité à inventer un faux gazage dans leur intérêt.

La panique s’est renforcée. Le gouvernement a limité ses achats d’actions à 390 milliards de tomans pour insinuer que le marché n’était pas en panique ! L’indice a chuté de 439 unités par le fait de l’augmentation du nombre d’actions mise en vente. Le gouvernement a aussi maintenu sa mesure de privation de dollar pour limiter ses pertes et le prix du billet vert a augmenté de 8,5% passant de 5200 tomans à 5665 tomans ! Les gens malheureux de ne pouvoir trouver des dollars se sont rués vers l’Euro et son taux est parti en hausse. Ils ont aussi cherché à acheter des pièces d’or et son taux a augmenté de 100,000 tomans atteignant 1,860,000 tomans !

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Zarif a alors quitté le pays pour le Sénégal en insinuant qu’il voulait obtenir le soutien de pays africain francophone pour contrer les intérêts des Français et les forcer à cesser leurs actions hostiles à leur égard et leur attitude pro-arabe et pro-saoudien ! Mais les Français n’ont pas tremblé à l’idée de perdre le Sénégal après la visite du représentant du régime ruiné des mollahs et n’ont guère changé de position.

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Les mollahs devaient user de la provocation nucléaire, mais ils n’ont pas osé flirter avec le sujet, car dans le même temps, Trump a encore menacé Assad d’un bombardement sous l’effet des demandes incessantes de tous ces adversaires internes. Ils étaient à court d’idées pour donner du courage à leurs collaborateurs au moment où le peuple devait reprendre la rue pour crier sa haine du régime islamique !

Lundi 9 avril 2018 | 20 Farvardin 1397, les mollahs devaient annoncer les grands progrès nucléaires dont ils avaient parlé pour insister sur leur force, mais cela était trop risqué en raison de leur isolement la présence de MBS à Paris et la reprise des manifestations populaires contre le régime.

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Dans Iran, le gouvernement avait oublié ses promesses de provocations, et il évoquait avec amusement la bulle du dollar pour minimiser par avance l’effet attendu des nouveaux revers qu’il devait subir et de facto gérer ses futurs problèmes.

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Dans Tehran Times, le clergé annonçait, en très petits caractères, une possible reprise de l’enrichissement à un taux élevé en seulement 4 jours, mais aussi en très grands caractères, il avait appuyé les arguments de la Russie à propos de Douma, dans l’espoir d’obtenir le soutien de Poutine au cours de cette journée pour donner plus de poids à sa provocation bien secrète.

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Les ex-lieutenants mafieux de Rafsandjani avaient mis en avant la hausse du dollar pour révéler que les mollahs avaient réquisitionné les devises de leurs proches, car ils estimaient que leur situation était difficile et qu’ils n’avaient guère le moyen de s’en sortir par une offensive.

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Les cadres miliciens qui ont déjà rompu avec le régime avaient souligné le silence de Rohani pour montrer qu’il était dépassé et encourager les opposants du régime à rester mobiliser.

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Israël a alors augmenté la pression sur les mollahs en révélant que tôt ce matin, il avait visé leur capacité de nuisance en Syrie en détruisant leur hangar de leur drone de l’aéroport Tifour. L’opération avait tué 7 miliciens et blessé 14 autres. Les mollahs ont censuré la nouvelle en Iran.

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Par ailleurs, il y avait des manifestations partout. Le peuple avait répondu présent à l’appel lancé par l’opposition royaliste en exil. Les mollahs ont encore misé sur les slogans corporatistes pour empêcher que les gens scandent à l’unisson des slogans hostiles à leur régime.

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En parallèle, les mollahs et les chefs Pasdaran ont organisé un enterrement pour un « martyr défenseur des mausolées chiites de la Syrie » pour signifier qu’ils n’allaient pas reculer en Syrie et aussi qu’ils avaient encore des partisans pour tenir. Mais on a vu une image avec une foule sur-densifiée en arrière-plan sur une longue de rue très réduite et on a compris que les gens encore fidèles des mollahs n’avaient pas décidé de les suivre.

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Le régime devait motiver ses troupes. Zarif, qui était arrivé au Sénégal, a tenté de booster le régime en offrant des usines d’automobiles à ses interlocuteurs et la possibilité de devenir le premier constructeur africain pour qu’ils autorisent au régime d’y avoir des banques et que ses patrons puissent obtenir des comptes bancaires et des visas de ce pays pour fuir le pays si nécessaire. Mais son offre n’a pas été acceptée malgré une offre améliorée.

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Ali Larijani a alors créé la surprise en affirmant qu’il allait recevoir le chef du Parlement de la Russie et des hommes d’affaires de ce pays ! Il les a reçus avec Kamalvandi le représentant du régime à l’AIEA ! Ce dernier a surpris les Russes en affirmant que le régime avait la capacité de relancer un enrichissement forcé en seulement 2 j, insinuant que ses collègues avaient mis au point et testé une super-centrifugeuse en violation de l’accord de Vienne.

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Cette rencontre ne pouvait avoir été organisée sans un accord de Rohani (le chef de l’invité surprise), des mollahs et des Pasdaran (qui gèrent le ministère des AE). Les mollahs avaient piégé les Russes pour les avoir à leur côté et les présenter comme des complices et en profiter pour donner du poids à leur provocation !

Le chef du Parlement russe n’a rien dit qui puisse être interprété comme un soutien aux mollahs ! Les hommes d’affaires qui l’accompagnaient se sont aussi gardés d’annoncer des deals et des investissements en Iran !

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Ces échecs et la présence des gens dans la rue ont désespéré ses amis affairistes. Ils se sont mis à pister le dollar introuvable et le prix du billet vert est monté encore 8,5% pour atteindre 6150 tomans avant de frôler parfois les 7000 tomans soit 1000 fois plus qu’à l’âge d’or de l’économie iranienne sous le shah ! Le prix du dollar qui signifiait que le rial avait perdu 1000 fois de sa valeur est devenu un moteur pour encourager les gens à rejoindre les manifestations anti-régime ! La pièce d’or a aussi frôlé 2 millions de tomans soit 100% plus qu’il y a un mois !

Le gouvernement désespéré par ses échecs a ouvert la bourse en injectant d’emblée 386 milliards de tomans dans les poches de ses plus gros actionnaires pour éviter que leur rupture entraîne sa chute. Il a aussi acheté beaucoup d’actions moribondes, faciles à booster, pour faire grimper l’indice boursier et simuler un marché confiant pour empêcher la panique. L’indice n’est pas tombé, car les paniqués n’étaient pas à la bourse, mais dans mes rues pour trouver des dollars ! L’indice boursier qui a toujours été l’indice de la confiance au régime se portait bien, mais le dollar de plus en plus fort était devenu l’indice de la perte de toute confiance en l’avenir du régime !

Rohani est arrivé très préoccupé à la conférence pour l’annonce des progrès nucléaire du régime. Il a tenté de provoquer vite une grosse crise avec un chantage à la nucléarisation militaire en parlant des progrès dans le projet du moteur à propulsion nucléaire qui a besoin de l’uranium très hautement enrichi à usage militaire.

Il a aussi rassuré les gens du régime sur ses capacités en affirmant que Trump disait que l’accord n’était pas bon pour laisser supposer qu’il avait réussi à tricher et tromper les Américains ! Il a malicieusement appelé sa supposée cette victoire win-win pour ridiculiser les Américains et se donner une bonne image.

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Mais les Américains se sont gardés de réagir et permettre au régime de mettre en place son chantage.

Rohani, dépité par cet échec, s’est caché, mais a organisé une réunion avec Ali Larijani et aussi Valliollah Seyf (Seif), le directeur de la Banque centrale iranienne, et enfin Zanganeh, le ministre de pétrole, pour la mise en œuvre de la directive du Guide pour cette année, à savoir la protection de la production en Iran, insinuant que tout allait bien !

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Mais il n’a pas réussi à calmer la crise. Le prix du dollar est resté élevé. Il aurait fallu que les mollahs lâchent du leste. Mais ils ne l’ont pas fait et ont de fait convaincu les mollahs que leurs réserves étaient sur le point d’être vides !

Zanganeh a alors parlé de la signature en cours de nombreux contrats de vente de droit d’exploitation pour insinuer que le régime allait gagner des dollars afin de calmer la panique. Les députés spoliés par la hausse du dollar et de fait incapables de quitter le pays en cas de coup dur ont critiqué ces ventes au rabais, soulignant que le régime ne pouvait survivre ainsi ! La crise financière a continué.

In fine, Rohani a réuni ses ministres avec plusieurs heures d’avance et peu après, il a annoncé un prix fixe de 4200 tomans pour le dollar aussi bien à la Banque centrale iranienne que sur le marché dès le lendemain en précisant également que toute vente à un prix plus élevé serait qualifiée de blanchiment d’argent et de fait puni par la saisie et l’expropriation des avoirs du coupable !

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La décision d’un prix unique devait obliger les cambistes à fermer leur commerce, car ils ne pouvaient rien gagner en vendant des dollars (devise la plus recherchée en Iran). Ils n’ont pas fermé ! Ils ont continué à le vendre très cher pour enquiquiner les mollahs en développant la crise en place. Ils pouvaient même rejoindre la cinquième colonne iranienne en refusant la mesure du régime.

Les mollahs ont alors parlé de la mafia des cambistes et l’Ayatollah affairiste Makarem Shirazi a proposé de pendre quelques cambistes pour mettre fin à la crise.

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Le clergé a évité cette mesure qui devait sans doute aggraver la crise et ses problèmes alors que la journée de contestation avait rempli les rues et avait démontré la résilience du peuple même si les slogans n’étaient pas encore au point. Mais cela pouvait changer si le mouvement persistait.

Le clergé a mis en scène une rencontre entre le Guide et son gouvernement pour désigner le réseau social Telegram comme un programme d’infiltration et d’espionnage des gens et du régime. Le clergé a ainsi continué sa guerre fictive contre ce programme pour occuper ses proches et aussi donner l’impression d’un régime capable de résister !

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Après cet échec, les mollahs très actifs sur le réseau twitter ont eu un choc plus terrible en y découvrant une selfie réalisée par Saad Hariri dans un restaurant parisien. Il filait le grand amour avec MBS, l’ennemi n°1 des mollahs. Le roi du Maroc souvent menacé par les mollahs était présent et le trio soulignait unité des Arabes contre les mollahs !

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Trump, bien rassuré par cette évolution, a durci le ton contre les mollahs en les rendant comme la Russie responsables du prétendu gazage de Douma et en les menaçant de les frapper alors que contrairement à la Russie, ils ne s’étaient pas officiellement engagés à empêcher de tels actes !

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Le clergé et ses pions n’ont pas répondu, mais Velayati, le ministre plénipotentiaire des AE du clergé, est parti discrètement en Syrie au prétexte d’une conférence sur le chiisme, mais en réalité pour rencontrer Assad et demander la protection de la DCA qui lui a été offerte par la Russie et aussi pour encourager et motiver leurs miliciens présents là-bas. Il est arrivé et alors on a plus entendu parler de lui (photo ci-dessous prise à ce moment). On a compris que les Syriens avaient refusé de l’aider et protéger les mollahs afin de ne pas contrarier les Russes !

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Le régime a sans doute été très déçu. Il s’attendait à une très mauvaise journée, mais pas à ce point. À la base, il devait disperser les manifestations, gérer la panique interne et limiter ses pertes, trouver des alliés pour tenir tête à Washington. Il n’avait rien réussi, car il n’avait pas pu diluer la menace de la rue. Il n’avait pas pu trouver des alliés ou déstabiliser ses ennemis et avait enfin aggravé son isolement en privant ses proches de dollar pour les forcer à rester à ces côtés. Il avait semé les germes de nouvelles mauvaises journées qu’il ne pouvait espérer gérer et en plus il pouvait être livré aux Américains !

Mardi 10 avril 2018 | 21 Farvardin 1397, le clergé et ses pions avaient mis en avant leur discours provocateur raté de la veille. Ils ne voulaient pas admettre avoir commis des erreurs et devaient en principe aggraver la panique interne et leur isolement !

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Les ex-lieutenants mafieux de Rafsandjani désireux de s’éloigner du régime s’étaient moqués de Rohani en affirmant que sa mesure avait permis un retour du dollar à la tranche entre 5000 et 6000 tomans à 5950 tomans !

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Enfin, les cadres miliciens, pratiquement la cinquième colonne iranienne, avaient insisté sur l’absence de Rohani en première ligne pour défendre son dollar à 4200 tomans en précisant qu’il n’osait pas le défendre, car cela allait entraîner une hausse des prix d’au moins 20% !

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Rohani devait répondre à propos de cette dévaluation et rassurer les siens sur le plan économique d’autant plus que les gens qui avaient manifesté la veille étaient à nouveau dans les rues et par sa faute ils avaient été aiguillés pour se focaliser sur des revendications économiques et lui demandaient des comptes sur cette dévaluation !

Rohani n’a rien dit ! La demande du dollar a augmenté. Les cambistes ont refusé de vendre leurs dollars à 4200 tomans alors qu’ils les avaient achetés 30% plus cher la semaine dernière ! Le gouvernement lui-même a refusé de vendre ses dollars à ce prix et chacun a compris qu’il n’avait aucune intention de vendre ses billets verts à ce prix, mais d’étouffer le marché des devises. Les cambistes ont majoritairement fermé leur boutique ou maintenu leur grève en signe de protestation ! Le gouvernement a arrêté un plus d’une cinquantaine d’entre eux pour les obliger de jouer le jeu. Certains ont alors rouvert pour vendre leurs dollars en cachette à plus de 6200 tomans !

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Les marchands de l’or en ont profité en baissant leur prix de 254,000 tomans pour capter l’argent des acheteurs du dollar. Les nantis ont proposé davantage d’actions en vente pour remplir leur bas de laine avec des pièces d’or au lieu des billets verts et pouvoir rompre avec le régime qui manquait visiblement de moyens pour assurer sa survie. En réponse, Rohani a limité l’achat d’action pour les empêcher d’avoir les moyens de fuir et sa limitation d’achat à 386 milliards de tomans a entraîné l’effondrement de l’indice : il a chuté de 373 unités ! Il n’a pas changé son plan malgré la détresse évidente des collaborateurs du régime !

Rohani défié par ses collaborateurs de base et les agents de change du régime s’est caché ! Il a envoyé Seyf, le directeur de la Banque centrale iranienne, au Parlement pour justifier le dollar à 4200 tomans. Seyf a accusé le réseau social Telegram d’être la source de rumeurs qui avaient provoqué la hausse du dollar avant de préciser que le prix choisi par le gouvernement et lui-même allait être une bénédiction pour l’économie iranienne. Mais il n’a pas expliqué de quelles rumeurs et la dévaluation ne pouvait pas être une bénédiction pour le pays.

Les députés (qui veulent s’enfuir, mais ne le peuvent plus avec le refus du régime de leur distribuer ses dollars) ont rejeté les arguments de Seyf et ont contrattaqué en précisant que le régime n’avait pas d’argent pour leur donner, car ses hauts responsables avaient sorti 19 milliards de dollars au taux officiel bas de 3000 tomans au cours des derniers mois du pays pour s’acheter des maisons à l’étranger à n’importe quel prix (souvent beaucoup plus cher) pour s’acheter des droits d’exil hors du pays (généralement en Europe) et ainsi disposer d’un lieu de résidence protégé pour s’y rendre dès que les choses iraient plus mal.

Les députés ont précisé que cette fuite des capitaux avait eu lieu grâce au vol des épargnes en dollar des miliciens de base via le processus de la mise en faillite des organismes de crédit qui détenaient leurs avoirs ! Ils ont précisé que beaucoup de gens qui ne pouvaient plus fuir s’étaient donné la mort, accusant ainsi leurs dirigeants de haute trahison. Mais les députés ont demandé la démission de Seyf et des actions pour les personnes qui avaient bénéficié de cette fuite !

Le chef du Parlement Ali Larijani qui a sans doute été parmi ceux qui ont eu droit à la fuite de leurs capitaux est alors intervenu et a usé de son droit pour bloquer leur demande et a dévoyé les débats en parlant de la mafia des agents de change et en annonçant des mesures punitives pour les agents de change ! Il a aussi fait appel à son frère Sadegh Larijani, le chef du pouvoir judiciaire, pour appuyer sa démarche ! Les députés ont abandonné leur quête de peur d’être accusés de complicité passive avec les agents de change que les mollahs entendaient sacrifier pour cacher leurs propres délits ! Une trentaine d’agents de change ont encore été arrêtés. Le dollar est devenu inaccessible !

Rohani n’était pas pour autant sauvé, car les députés qui se voyaient sacrifiés ont annoncé la décision de remettre en question leur confiance à son gouvernement par 5 questions déjà évoquées sur sa très mauvaise gestion des affaires économiques du régime ! Encore une fois, Ali Larijani est intervenu pour sauver Rohani et les mollahs pour garder ses privilèges à leurs côtés ou pour supplanter Rohani.

Rohani en danger a misé sur Zarif alors au Brésil en se disant que ce pays en difficulté pouvait devenir un partenaire pour disposer du reste des dollars du régime dans ses banques !

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Mais au même moment, l’émir du Qatar a affiché un soutien à 100% à Trump et ses projets anti-mollahs ! Qatar allait aider l’Arabie Saoudite à condamner les mollahs pour leur terrorisme !

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Trump a profité de l’amplification des accusations de terrorisme contre les mollahs pour rapprocher les Européens par l’intermédiaire de son ministre de l’économie afin d’insister sur le terrorisme

Le Brésil n’a pas jugé bon d’aider le régime des mollahs, car ses capitaux ne pouvaient être exploités !

Zarif a alors organisé une conférence de presse au Brésil pour provoquer une crise en accusant Trump d’être un terroriste en référence à ses dernières accusations d’implication du régime à Douma ! Mais encore une fois, personne n’a repris ou diffusé ses propos afin d’éviter l’escalade qu’il souhaitait engendrer pour déployer un chantage à l’armement nucléaire pour aider le régime ! La Russie a alors envoyé Lavrentiev, son diplomate chargé de la Syrie, en Iran pour empêcher que les mollahs utilisent la Syrie et y provoque une crise pour déstabiliser Trump et lui imposer un deal !

Zarif a fait ses valises et il est parti vers le très pauvre Uruguay dans l’espoir de négocier un point de chute pour ses compères en danger ! Mais à son arrivée, il n’a rien obtenu même en s’engageant à couvrir tous les besoins énergétiques de ce pays !

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Avant l’arrivée de Lavrentiev, il a provoqué Washington en l’accusant explicitement du terrorisme en réponse aux menaces de Trump. Mais Washington a évité l’escalade souhaitée par les mollahs !

Lavrentiev, le diplomate russe chargé de la Syrie, très déçu par le choix des mollahs, a insisté lors de sa rencontre avec un collaborateur de Zarif sur la nécessité pour le régime des mollahs de demeurer fidèle au processus de désescalade décidé dans le cadre du processus d’Astana et qui avait approuvé par l’ONU. Les mollahs ont eu peur d’être accusés par les Russes. Ils ont cessé d’utiliser la Syrie pour provoquer Trump.

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Mercredi 11 avril 2018 | 22 Farvardin 1397, le régime (qui ne pouvait pas compter sur les Russes) a annoncé le soutien de l’Europe en se basant sur un avis de Noam Chomsky, un des derniers analystes du réseau Brzezinski. Le régime entendait rassurer ses proches alors que ses ministres des AE avaient échoué leur mission de lui trouver des amis ou des protections !

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En revanche, dans Tehran Times, le clergé annonçait l’approvisionnement des agents de change du régime avec du dollar à 4200 tomans. Il s’adressait aux investisseurs étrangers présents en Iran afin qu’ils ne retirent pas leurs billes et ne fuient pas par peur de la faillite du régime ! Sans doute, certains avaient commencé à plier bagage ! Le régime jouait donc les cartes de la prudence et de l’optimisme face à tous ses partenaires qui doutaient de sa survie.

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Les ex-lieutenants mafieux de Rafsandjani, qui font partie de ses partenaires en phase de rupture avec le régime, avaient mis en avant l’impuissance des mollahs en affirmant que sous leur pression le prix du dollar était de 4200 tomans avec des fluctuations.

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Enfin, les cadres miliciens, pratiquement la cinquième colonne iranienne, avaient critiqué Rohani pour sa mauvaise gestion du dollar depuis des années pour insinuer qu’il n’avait aucune solution miracle pour sauver le régime et ses fans.

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Comme la veille, la journée a commencé par la poursuite des manifestations hostiles au régime notamment des rassemblements d’agriculteurs dans toutes les régions du centre et de l’ouest du pays. La direction du Parlement a annoncé une réunion sans journaliste pour parler du manque d’eau qui paniquait tout le monde.

Les nantis du régime ont espéré que la réunion puisse déboucher sur la décision de stopper les ponctions d’eau pour les usines des dirigeants afin que l’eau puisse arriver dans les régions asséchées et que cela mette fin à l’intensification de la lutte, reprise depuis quelques jours. On a alors constaté zéro activité à la bourse d’autant plus qu’il n’y avait rien à acheter, car les agents de change étaient fermés et l’or était hors de prix.

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Finalement vers 10h00, la réunion s’est terminée sur un silence, puis à 10h20, un député a balancé que le Parlement avait conclu que le pays était frappé par une sécheresse naturelle de grande envergure (50% dans toutes les régions) en raison d’une baisse historique de précipitation et de la consommation très élevée de la part de la population en particulier, les agriculteurs. Le parlement allait annoncer le rationnement de l’eau dans 13 villes, dont Ispahan.

La réunion avait été un moyen de simuler de l’intérêt pour un problème sans prendre de mesures qui lèseraient la direction du régime ! De plus, les arguments annoncés n’étaient pas plausibles, car l’an dernier, le pays a été victime de nombreuses crues dues à la hausse de précipitations. Mais dans le même temps, toutes les réserves d’eaux du pays ont diminué par la faute des usines et les complexes agricoles des mollahs. Ali Larijani et ses amis tentaient d’attribuer leur responsabilité dans l’assèchement du pays à ceux qui en souffraient ! La mesure du rationnement qu’ils annonçaient ne pouvait par ailleurs signifier qu’une chose  : ils avaient sans doute asséché le pays bien plus que 50% !

Les nantis ont désespéré par la perspective des manifestations de plus en plus violentes contre leurs amis au pouvoir et sans doute contre eux-mêmes. Ils ont mis en vente leurs actions. L’indice boursier a chuté. Le gouvernement a lâché seulement 207 milliards de tomans sans jamais pouvoir redresser la courbe descendante de l’indice. Il a décidé de tenir tête à la panique en refusant d’aller plus loin. L’indice a chuté de 461 unités en moins de deux heures signalant une grande détresse chez les gens liés au régime et coincés à ses côtés en raison de manque de devises pour financer leur fuite.

Le gouvernement était alors certain d’avoir perdu des alliés même s’ils étaient obligés de rester à ses côtés et reporter leur rupture après avoir acheté des dollars ou des pièces d’or à n’importe quel prix.

Le gouvernement devait réagir et provoquer une crise, mais il avait peur des Russes et ne pouvait provoquer Trump à propos de la Syrie. Il a mis la pression aux Français en affirmant qu’ils étaient devenus les marionnettes des Saoudiens pour qu’ils renoncent à leur rapprochement avec leurs ennemis arabes. Mais les Français ont ignoré la déclaration faite pour semer le trouble dans les initiatives entreprises pour renforcer leur rôle au Moyen-Orient.

Après cet échec, des centaines de miliciens universitaires ont tourné le dos au régime en demandant des punitions pour les responsables gouvernementaux de cette sécheresse ! Les Parlementaires qui avaient été empêchés d’agir par Ali Larijani ont rejoint la contestation du régime en critiquant l’absence de chiffres pour les salaires que les gouvernants s’offraient pour signaler que ces derniers continuaient à vampiriser le pays pendant que ses habitants s’enfonçaient dans la misère !

Le clergé a tenté une diversion avec le député Haji-Deligani en créant une polémique sur le licenciement forcé du maire du Téhéran par Rohani, Khatami et le petit fils de Khomeiny, mais cette « révélation  » n’a pas intéressé les gens et le sujet principal est resté l’incapacité pour les mollahs de mettre fin aux problèmes d’eau provoqués par leur rapacité et leur manque de discernement !

Le gouvernement a alors dit que la hausse récente du dollar était due au fait que certains en achetaient beaucoup pour s’acheter de grandes maisons à des prix inhabituels à l’étranger. La déclaration menaçait ceux qui au sein du régime avaient été autorisés de sortir leurs avoirs d’Iran. Le gouvernement les rendait responsables sans les nommer pour les dissuader de fuir après la faveur qu’il leur avait accordée. In fine, il avait bloqué la sortie d’un grand nombre de ses serviteurs administratifs et avait perdu leur soutien et à présent, il avait peur que ces ruptures entraînent la fuite de ses plus hauts responsables ! Le régime avait encore contribué à son affaiblissement (comme nous l’avions supposé au cours des semaines passées). Il était à présent déstabilisé par ses ennemis étrangers, par le peuple, par ses miliciens de base et par ses plus proches membres !

Washington a augmenté la pression sur le régime en annonçant un tapis de bombes sur la Syrie. Le message évoquait la Russie, mais les mollahs étaient certains qu’ils seraient les principales victimes, car ils n’avaient rien pour se défendre et alors que les Russes et les Syriens avaient des S400 pour se protéger !

Le département d’État (ministère américain des AE) a précisé cette volonté de nuire aux mollahs en affirmant que sa mission était désormais de chasser les mollahs de la Syrie puis d’anéantir leurs capacités de développer des armes de destruction massive !

Les mollahs incapables de se défendre n’ont guère répondu à cette menace par peur que leurs serviteurs ne prennent la fuite !

Les Anglais ont annoncé qu’ils étaient sur place avec les Américains et les Français et l’attaque était pour très vite ! La Maison-Blanche a tenté de déstabiliser davantage les mollahs en affirmant que la date de l’attaque n’était pas encore décidée. Les Israéliens ont profité de la pression sur les mollahs pour laisser supposer qu’ils allaient profiter de l’occasion pour bombarder encore les positions du régime ! Les mollahs n’ont rien dit. Leur silence a convaincu leurs derniers serviteurs qu’ils étaient certains de souffrir, mais ne voulaient pas se victimiser par peur que tous leurs éléments indécis les abandonnent !

Jeudi 12 avril 2018 | 23 Farvardin 1397, dans le journal Iran, le clergé et son gouvernement, avaient mis en avant la supériorité numérique des Russes en Syrie. Ils affirmaient que leur régime était protégé afin que leurs serviteurs ne les lâchent pas !

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Dans Tehran Times, le clergé se disait préoccupé par la possibilité d’une grande guerre sous l’influence néfaste de Bolton pour provoquer un mouvement hostile à l’attaque qu’il devait subir et empêcher Trump de continuer ! Les mollahs n’avaient donc pas osé recourir au terrorisme ou ils ne le pouvaient plus et de fait, espéraient influencer d’autres pour les inciter à agir à leur place.

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Les ex-lieutenants mafieux de Rafsandjani avaient cherché encore à s’éloigner du régime en annonçant en première page du journal Abrar des contrats pétroliers avec les Russes avant de préciser que la partie russe ne cessait de reporter la signature et qu’ils n’auraient aucun gain avant 4 mois. Les ex-lieutenants mafieux de Rafsandjani signalaient que les Russes donnaient 4 mois de survie au régime !

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Enfin, les cadres miliciens, pratiquement la cinquième colonne iranienne, avaient mis en avant la menace de la guerre (contre les mollahs) pour encourager leurs opposants à profiter de cette nouvelle donne mondiale pour continuer leur lutte et les renverser.

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Il y avait encore plus de manifestants à Ispahan contre le régime ! Les femmes de la ville manifestaient à présent pour aider les agriculteurs en colère !

Zarif est arrivée en Namibie et il s’est vu refuser sa demande de coopération bancaire et de la facilitation du processus d’obtention de visa pour s’y rendre.

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Au même moment, l’Europe a reconduit pour un an ses sanctions visant plus 80 personnalités du régime pour la violation des droits de l’homme, serrant l’étau sur ceux qui devaient quitter le pays et ne le pouvaient plus.

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Au même moment, le m-AE du Qatar était au Conseil de Coopération du Golfe (Persique) et a joint la voix de son pays aux alliés des Saoudiens pour condamner l’ingérence dangereuse des mollahs dans la région validant d’avance la frappe très destructrice qu’ils devaient subir.

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À Téhéran selon la presse le dollar est resté au-dessus de 6000 tomans. Les Parlementaires ont accusé la Banque Centrale de corruption pour forcer les dirigeants à leur accorder un droit d’accès à leurs réserves de devises, mais les mollahs n’ont pas bougé et n’ont pas accordé ce droit à leurs serviteurs afin de garder leurs devises pour eux et avoir de quoi s’acheter un bon exil puisque la chute de leur régime leur semblait proche sous l’influence des pressions internes et d’une action militaire occidentale que l’on pouvait qualifier d’action de l’OTAN contre leur régime !

Le gouvernement a tenté d’apaiser la contestation populaire qui pouvait se déchainer en promettant de payer avant la fin de l’année scolaire les centaines de mois de salaires et primes impayés des instituteurs iraniens. Mais aucun date ou chiffre n’étaient explicitement précisé. On a conclu que le gouvernement ne voulait pas payer les instituteurs, mais les empêcher de se joindre au mouvement et lui donner les moyens d’abattre le régime !

Mattis, le ministre de Défense de Trump a alors émis des doutes sur la véracité de l’attaque chimique attribuée à Assad en affirmant qu’il n’y avait aucune preuve contre lui avant de préciser que les États-Unis attaqueront quand même son pays. L’Amérique entendait profiter de toutes les occasions pour affirmer qu’elle était la première puissance de la région tout en se laissant de la marge pour présenter des excuses à Assad et à Poutine. On avait une intéressante combinaison de force militaire et de quoi désarmer des adversaires qui pouvaient devenir des alliés en démontant leurs arguments pour exiger des compensations.

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Par ailleurs, Pompeo qui doit remplacer Tillerson a annoncé qu’il allait continuer à sanctionner les mollahs avec l’aide de l’Europe sans crainte d’une escalade, car il n’avait pas de preuve que les mollahs étaient dans une course à l’armement nucléaire ! Cette fois, l’Amérique affirmait sa puissance tout en neutralisant par avance la propagande nucléaire du régime destinée à installer un chantage à la prolifération nucléaire militaire dans le monde au détriment de l’exclusivité accordée par très grandes puissances à eux-mêmes. Cette fois, on avait une combinaison intéressante de force militaire et de méthode pour désarmer un ennemi qui ne pouvait pas devenir un allié par le démontage de ses moyens de défense.

Les mollahs ont constaté que cette nouvelle méthode américaine ne leur laissait aucune chance alors qu’elle était très indulgentes avec d’autres. Ils allaient être seuls au monde sous les canons de l’OTAN. Ils étaient exposés à la chute, à l’arrestation et à une mort certaine, ils devaient fuir ou mourir !

Vendredi 13 avril 2018 | 24 Farvardin 1397, les mollahs devaient indiquer leur feuille de route après une semaine difficile et une suivante encore plus difficile pour éviter d’exacerber leur isolement et de fait encourager les ruptures au sein de leur régime et ainsi accélérer sa chute.

Les mollahs ont misé sur des slogans faisant état de la faiblesse de leurs ennemis et le succès de leur modèle politique dans le monde ! Ils se sont aussi dits confiants à propos du succès de leur directive de protection des produits made in Iran pour simuler que tout allait bien ! Ils ont conclu en affirmant que la mini tournée de Zarif avait été un succès et le régime avec des dizaines d’alliés ou de partenaires à travers le monde !

Ces discours théoriques, tout droit sortis d’une propagande neutralisée par la première puissance mondiale, n’ont nullement été salués et repris et salués en interne comme après chaque sermon de vendredi tant ils paraissaient déconnectés de la réalité et improductifs !

Les mollahs, ainsi désavoués par leurs plus proches hauts responsables, n’ont pas changé de discours. Ils ne pouvaient pas avouer leur défaite et voulaient garder leurs collaborateurs pour couvrir une fuite qui paraissait comme étant leur seule option ou échanger ces vies contre les leurs. On pouvait désormais tabler sur la désagrégation de leur régime s’il était à nouveau gravement touché.

Un peu plus tard, ils sont entrés dans cette phase, car Trump et ses alliés de l’OTAN ont ouvert le feu sur la Syrie. Les Russes avaient été informés des cibles, car ils avaient bougé les armements qui pouvaient être détruits. Il a tiré des missiles pour affirmer aussi sa puissance sans jamais viser ses assaillants rappelant son envie d’intégrer l’OTAN !

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Les Syriens ont perdu des sites où se trouvaient des laboratoires ayant servi par le passé à la fabrication de gaz (auxquels ils s’étaient engagés à renoncer). Ils ont sans doute été même enchantés, car Washington et ses alliés détruisent les sites qui devaient les aider à l’accuser !

Les mollahs ont perdu les pistes que les Russes leurs avaient accordées sur l’aéroport Tifour, le centre de commandement du Hezbollah et enfin, ils ont assisté aussi à la destruction de l’immeuble en béton armé situé à Al Kiswah ou Al Qisa (sans doute la fameuse Glasshouse) qui abrite le centre de commandement et de gestion de toutes leurs forces dans la région . Les mollahs ont ainsi perdu tous leurs ordinateurs, leurs dossiers, leurs cartes et leurs documents, mais aussi sans doute un grand stock de dollars, de l’or et d’autres moyens de paiement qui leur permettaient de piloter depuis leur château de verre leurs actions terroristes dans la région en particulier, en Syrie, en Irak et au Liban !

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Les Français qui avaient sans doute participé à cette frappe ont dit que les mollahs n’avaient perdu aucun homme, mais ils avaient perdu tout le reste. Ils avaient aussi été les principales victimes de cette frappe massive ! Quand Trump déclara alors qu’il avait accompli sa mission on comprit qu’il avait réussi d’éliminer la présence des mollahs en Syrie et à relancer son projet de sauver Assad pour stabiliser la Syrie et s’approcher des Russes pour éliminer leur concurrence dans la région.

Netanyahou a vite appuyé Trump en s’adressant à Assad et lui affirmant qu’il avait subi une attaque en raison de ses liens avec les mollahs pour qu’ils les chassent de son pays ! Assad n’a pas donné l’ordre de chasser les mollahs qui étaient à terre, mais a montré son envie de rupture en se gardant de leur exprimer son soutien et promettre une riposte commune contre ses assaillants qui semblaient prêts à sauver son trône !

Poutine, le stratège, a aussi été bluffé par la puissance intellectuelle de la nouvelle méthode américaine(frappe & désarmement tactique préventive de l’ennemi). Il a tenté d’enrayer cette méthode en qualifiant la frappe de violation du droit international. Mais il a laissé la porte ouverte à un deal en n’apportant aucun soutien aux mollahs et en n’exprimant aucun regret pour leurs pertes.

Les mollahs ont fini une semaine très difficile pendant laquelle ils ont pris conscience de leur isolement en constatant qu’ils n’avaient plus aucun partenaire commercial et aucun moyen pour garantir leur survie grâce à leur terrorisme né au Liban qui avait prospéré grâce à ses ramifications en Syrie.

Les voilà seuls et sans défense, démasqués, exposés à tous les dangers, susceptibles de tomber sous la pression d’une nouvelle frappe contre leurs cerbères voués à se sacrifier, d’une nouvelle sanction contre des serviteurs qu’ils négligent à récompenser, d’une manifestation hostile d’une des nombreuses corporations qu’ils ont toujours négligées, d’une catastrophe naturelle inattendue, d’une trahison de leurs miliciens ou de leurs parlementaires et leurs collaborateurs financiers sacrifiés cette semaine, ou encore une simple révélation de l’une de leurs innombrables malfaisances par chacun de leurs ennemis...

Les mollahs sont de fait totalement submergés et désarmés par tous ces risques, ils ne peuvent pas résoudre quelques problèmes avec certains ennemis sans négliger et fâcher les autres. Ils sont condamnés à décevoir et à perdre leurs derniers serviteur fidèles et ainsi précipiter leur chute.