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Semaine en images n°507 :
The Mollahs Suicide !

22.11.2017

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider les Arabes et les Occidentaux et les empêcher de se rallier à Trump. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient.

Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne avait eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais avaient aussi pénalisé Poutine pour nuire à Trump.

Les Anglais, protecteurs initiaux des mollahs, adversaires pétroliers des États-Unis et de fait exclus des plans Est-Ouest de Trump, avaient tenté de séduire ce dernier en lui proposant de contourner cette nuisance américaine en renforçant ses liens avec les autres grandes puissances pour contrer les mollahs par l’inspection de leurs bases militaires selon la section T de l’accord de Vienne. Trump avait complété cette démarche en impliquant les grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, qui est le principal partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la nécessité de vigilance à l’égard de leurs missiles. Ces derniers avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie et avaient seulement engendré une coalition hostile Franco-Américano-Russe. Cette hostilité commune avait été confirmée lors des discours de la 72e AG de l’ONU.

Les mollahs avaient tenté d’intimider ces grandes puissances en prétendant d’avoir réussi le test d’un missile longue-portée susceptible de porter une tête nucléaire. Ils avaient aussi tenté de les forcer à reculer en provoquant une guerre entre les États-Unis la Russie en éliminant un général russe dans une zone américaine ou en provoquant une guerre régionale entre le Kurdistan Irakien et l’Irak, mais ils avaient échoué et tout le monde avait compris leur extrême nuisance.

Trump avait alors annoncé une nouvelle diplomatie pour l’Iran avec des nouvelles sanctions contre les mollahs terroristes et agitateurs et de l’aide au peuple pour les faire faire chuter. Les Européens avaient vite adhéré officiellement à cette ligne. Les Chinois l’avaient validée par leur silence. Les Russes avaient insisté sur une action commune pour profiter pleinement d’un changement du régime en Iran.

La semaine dernière (20-28 Oct. 2017/ 28 Mehr - 5 Abân 1396) Trump avait réussi à rapprocher les Irakiens et les Saoudiens pour générer un axe chiite-sunnite anti-mollahs. Trump avait aussi rallié le Pakistan à ses attaques aériennes sur les bases du réseau Haqqani. Il avait enfin validé implicitement le maintien d’Assad pour l’aider à couper les ponts avec les mollahs.



L’Égypte et la France, alliés privilégiés de Trump, avaient aussi jeté les bases d’une coopération euro-arabe contre le terrorisme des mollahs. Trump en avait profité pour rappeler son objectif d’aider le peuple contre les mollahs.

Les mollahs avaient fait appel aux Palestiniens ou aux Africains, mais personne ne les avait soutenus. Ils avaient alors évoqué de jeunes recrues zélotes pour rassurer leurs derniers fans sans pouvoir confirmer cela par des images.

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Vendredi | 27 Octobre 2017 | 5 Abân 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | , Lors de leurs sermons de vendredi, les mollahs battus sur tous les fronts avaient minimisé le péril pour éviter tout clash avec Trump qui avait sans renforcé sa coalition à leur encontre.

Mais cette retraite prudente avait convaincu Trump de leur extrême faiblesse. Il avait achevé sa semaine anti-mollahs en imposant la paix entre le gouvernement irakien et le gouvernement kurde de Barzani avant de les avertir de mettre fin à l’occupation de la Syrie pour les isoler et mieux les détruire.

Cette semaine, les mollahs devaient subir la formidable poussée en avant de Trump et être davantage handicapés par leur propre manque de partisans pour le deuil d’Arbaeyn ou la journée de l’écolier milicien... Leur seul espoir était la rencontre prévue avec Poutine à Téhéran à l’occasion d’une réunion régionale qui était destinée à empêcher leur ingérence dans le Caucase en vue d’y provoquer une guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Ils n’étaient pas certains de lui extorquer son soutien. C’est pourquoi ils ont multiplié les provocations et ont sans cesse énervé tout le monde réduisant leur chance de subsister. Ils ont ainsi encore été les artisans de leur déclin.

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Samedi | 28 Octobre 2017 | 06 Abân 1396 | Une nouvelle semaine commençait après de grandes défaites pour les mollahs dont le ralliement du clergé chiite irakien à leurs ennemis et la perte annoncée de leur présence stratégique en Syrie, car Assad ne les avait guère défendus après l’accusation américaine qu’ils occupaient son pays ! Leur régime pouvait de fait perdre tout intérêt pour les Russes et se voir infliger une nouvelle défaite lors de la visite de Poutine en Iran.

IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait zappé ces perspectives de ruptures syriennes et russes. Via ce journal, le gouvernement insinuait que tout allait bien, car le PM irakien Ebadi était leur allié (leur agent), car il les avait longuement consultés cette semaine.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, insinuait le même lien avec les Irakiens en affirmant que le Guide avait mis en garde Ebadi sur la fiabilité des Américains, cherchant à provoquer un conflit entre l’Irakien et ses alliés américains ou profiter de leur moindre conflit. C’était un geste désespéré vu que Washington venait d’offrir le leadership des chiites aux Irakiens.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, s’était moqué des mollahs et de leur gouvernement en mettant leur annonce de dizaines de contrats pétroliers avec les Européens, car l’article associé ne contenait aucune précision sur ces contrats. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani soulignaient la défaite commerciale sur régime pour se donner une image populaire et accompagner la chute du régime pour sauver leur propre peau.

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Enfin Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, était le plus explicite en annonçant que Washington avait annoncé de nouvelles sanctions avant la fin de la semaine. Ils encourageaient aussi la panique au sein du régime pour accompagner sa chute et sauver leur propre peau.

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Rohani s’est caché alors qu’il devait inaugurer le salon de la presse. Il n’est pas allé de peur des questions sur ses échecs de la veille. Il a chargé son 1er adjoint, Jahangiri de faire part de son respect pour les journalistes à l’occasion de cette inauguration. In fine, la cérémonie a été supprimée en raison de manque d’exposants ou boycott du salon par les journalistes du régime !

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Rohani est encore resté caché. Il n’a rien dit contre les Américains. Étant certain de la mauvaise situation du régime, il évitait les débats qui pouvaient mettre en valeur son échec. Il voulait aussi éviter de se poser en méchant du régime et perdre toute possibilité de négocier sa rupture avec les Américains en échange d’un exil sans problème.

Mais il ne pouvait rester ainsi caché, car le lendemain il devait aller au Parlement pour défendre ses choix pour les ministères des Sciences et de l’Énergie afin de compléter son gouvernement. Il a envoyé ses adjoints vers les médias pour annoncer que son gouvernement respectait le clergé et le Parlement pour éviter d’être critiqué à ce moment ou même viré dans l’intérêt de ses chefs ou ses rivaux.

Son gouvernement a aussi annoncé de bons contrats en Afrique et le développement du dernier contrat signé avec la firme Total pour dire qu’il avait encore les moyens pour mener à bien sa mission de sauver le régime où ses collaborateurs.

Les chefs Pasdaran et les ayatollahs étaient alors également bien muets. Comme Rohani, ils ne voulaient pas jouer le rôle des méchants du régime pour éviter d’être la cible des nouvelles sanctions très lourdes promises par Trump et garder une option de négocier leur rupture avec lui en échange d’un exil sans problème.

Les cadres miliciens ont brisé ce silence pragmatique en annonçant un débat public sur leur site pour savoir si Trump était fou (comme l’avaient dit de nombreux mollahs pour éviter une vraie confrontation avec lui). Les cadres miliciens avaient fait appel à un certain Hossein Rouzbeh de la fausse opposition interne pour animer le débat.

Le gouvernement a ouvert la bourse en étant certain qu’elle serait en crise en raison de ses défaites au cours de la semaine dernière et de l’absence de déclaration d’amour de la part d’Assad en ce jour. Le gouvernement a alors acheté massivement des actions des entreprises en forme des patrons du régime pour les satisfaire et aussi des actions de centaines d’entreprises moribondes de la bourse pour satisfaire leurs actionnaires et aussi booster facilement l’indice boursier, l’indice de la confiance au régime.

L’indice des entreprises fortes a chuté après son achat cadeau, ce qui signifiait que les patrons du régime espéraient plus de la part de leurs dirigeants. Le gouvernement les a abandonnés, car il voulait éviter les grosses dépenses. Leur indice a continué à chuter, mais l’indice général est resté positif et il est monté de 299 points (ce qui est une très bonne hausse) grâce de nouvelles injections de fonds (en tout 263 milliards de tomans) sur les actions moribondes.

Cette manne a fait monter la demande en dollar et le taux du billet vert est monté de 6 tomans (ce qui est normal). Pour nous, le gouvernement avait laissé monter un peu le taux pour limiter ses pertes et punir ses pertes.

En début d’après-midi, le clergé a annoncé une réunion de sa boite à pensée, présidée par le mollah Jannati, patron-écran des principales institutions politiques du régime, pour rassurer ses paniqués hauts placés. Mais l’annonce ne pouvait rassurer personne, car il n’y avait aucune proposition à l’issue de la réunion et aucune image pour montrer qu’elle avait eu lieu.

Les chefs Pasdaran qui avaient défilé avec le Guide et avaient prêté main-forte à une grosse opération de propagande ont cette fois joué pour leur propre camp en annonçant des manœuvres défensives de leur armée de l’Air dans 24 heures pour se poser en patrons du régime et aussi devenir les interlocuteurs des Américains au sein du régime et se voir proposer des négociations pour sauver leur peau.

Les Parlementaires ont mis en doute la fiabilité des chefs miliciens et les patrons cléricaux en déplorant une nouvelle attaque à couteau qui avait coûté la vie à un mollah la semaine dernière dans le métro de Téhéran. Ils avaient exigé la plus grande peine pour ses assaillants sur qui les mollahs et les chefs miliciens n’avaient donné aucune indication, pour draguer le peuple et aussi le pouvoir à quelques heures de leur rencontre avec Rohani et forcer de dernier à les inclure dans ses plans quoiqu’i arrive.

Rohani conscient que ses échecs pouvaient devenir un problème lors de son passage devant le Parlement devait obtenir un grand succès sur le plan international. Il a donné le feu vert pour une super-provocation en proposant un vote pour une résolution contre toutes les armes atomiques (des grandes puissances) à 48 heures d’une grande réunion de l’AIEA à Abu Dhabi sur le développement pacifique du nucléaire dans cette région du monde. Il comptait sur l’adhésion de facto des États Non alignés pour les placer face à ses ennemis arabes et ses ennemis occidentaux. Mais ces derniers ne l’ont pas suivi.

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Par ailleurs, les grandes puissances se sont inquiétées, car in fine cette remise en cause du TNP et leur privilège atomique pouvait se traduire par la remise en cause de leur siège permanent au conseil de Sécurité de l’ONU. Ils ont envoyé Amano, le patron de l’AIEA et la bonne application du TNP, en Iran pour calmer les mollahs et les dissuader de continuer sans cette voie. Les mollahs ont gardé secrète l’arrivée d’Amano, car ils ne voulaient pas qu’il ait accès aux médias et ne voulaient pas entendre ou suivre ses conseils.

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Dimanche | 29 Octobre 2017 | 07 Abân 1396 | Rohani qui avait raté sa provocation avait une journée potentiellement très difficile au Parlement du régime. Amano était aussi à Téhéran pour le sermonner. Enfin, le peuple, depuis longtemps hostile aux mollahs et à l’islam, devait (comme les 4 années précédentes) extérioriser cette haine à l’occasion de la journée de Kourosh (Cyrus le Grand, roi réformateur et humaniste de l’empire achéménide) et réaffirmer sa volonté de sortir de la révolution islamique et revenir au système monarchique progressiste des Pahlavi. Le régime tout entier avait 3 raisons de craindre d’être déstabilisé.

IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait zappé tous ses sujets pour rappeler l’attachement exprimé la veille par Rohani aux journalistes du régime ! Rohani avait peur et espérait briser la chaîne de l’information sur les critiques à son encontre !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait attribué à Israël le projet de l’indépendance kurde en Irak. Le clergé entendait montrer la nullité du clergé chiite irakien à combattre Israël pour lui reprendre la couronne du leadership du monde chiite à quelques jours d’une grande réunion des mollahs sunnites palestiniens sur la nécessité de continuer la lutte contre Israël. Ce plan était trop complexe pour réussir et ne pouvait rassurer rapidement les paniqués du régime. Le clergé devait être bien désespéré pour choisir cette voie.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, avait remis en cause l’annonce gouvernementale de la hausse des exportations pétrolières du régime en les comparant aux nouvelles de Reuters qui affirmaient le contraire.

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Enfin Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait signalé l’absence de Rohani à l’inauguration de l’exposition de la presse pour dire qu’il n’avait rien à faire des journalistes et ce qu’ils avaient à dire... Dans une journée à risque, les cadres miliciens hostiles au régime accusaient le président du régime d’être un gros menteur...

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Rohani a filé vite au Parlement et a consacré son discours non à défendre ses ministres, mais les missiles du régime en critiquant les missiles nucléaires des grandes puissances et le manque de respect pour leur engagement vis-à-vis du régime !Il a aussi défendu le refus de négociations de la part la Corée du Nord en affirmant que cette dernière ne pouvait avoir confiance en cette parole défaillante pour obtenir le soutien du dictateur nord-coréen qui n’a aucun allié, dans l’espoir de provoquer avec ce partenaire exceptionnel la crise que sa résolution onusienne n’avait pu engendrer avec les Non Alignés depuis longtemps affiliés à Washington !

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C’était un discours très habile, car il ne parlait pas de rupture de l’accord de Vienne, mais il encourageait les Nord coréens à jouer les grands méchants loups à la place du régime pour provoquer une crise mondiale sans mouiller le régime : une crise pour déstabiliser également Amano sans mouiller le régime. Rohani pensait qu’il pourrait voir Amano supplier son aide et obtenir au retour son opposition aux Américains et à leurs alliés pour forcer ces derniers à plier !

Les députés ont validé cette approche en votant immédiatement la confiance aux ministres que Rohani leur proposait !

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Certains ont aussi bêtement crié « Mort à l’Amérique » pour exprimer leur joie alors que l’objectif de Rohani n’était pas d’entrer en conflit avec Washington, c’est pourquoi leurs médias ont censuré la nouvelle. Seulement, les cadres miliciens hostiles au régime ont signalé la nouvelle pour casser l’option d’une entente de leurs dirigeants avec l’administration Trump.

Au même moment, Zarif recevait Amano. Il a seulement informé des médias sur ses déclarations à savoir que selon lui, il n’y avait aucune inspection des sites militaires, car la section T de l’accord de Vienne n’en parlait pas !

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Mais cela n’était pas rassurant, car il n’y avait aucune référence au discours prometteur de Rohani et à la pression mise sur Amano concernant la Corée du Nord ! Par ailleurs, ce pays n’avait pas remercié les mollahs et enfin Amano n’avait pas supplié les mollahs ou annoncé une visite en Corée du Nord. Tout indiquait que le discours de Rohani n’avait rien changé dans le monde et tout le monde était décidé à éviter les crises souhaitées par Rohani pour l’empêcher de leur dicter sa loi et une conduite selon les intérêts du régime !

Tout le monde s’est mis à désespérer ! Les Parlementaires ont remis en cause la confiance accordée au ministre des Sciences de Rohani, en charge des universités du régime utilisées pour la formation des faux opposants et vrais serviteurs du régime, en lui reprochant d’avoir un programme laïque ! Les chefs Pasdaran ont aussi remis en cause Rohani par une lettre de l’association milicienne des professeurs d’université lui reprochant une action tardive. Mais ils ne lui ont nullement reproché que son discours ne rejetait pas le dialogue et l’apaisement avec Washington, car ce sont les seules options pour sortir vivants de la guerre déclarée par presque le monde entier contre le régime !

Le clergé a alors été confronté à un autre problème : des milliers d’automobiles étaient en route vers le tombeau de Kourosh (Cyrus le Grand), le modèle de dirigeant rêvé du peuple iranien !

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Le gouvernement a annoncé qu’il avait arrêté les responsables du réseau contre-révolutionnaire monté par le prince Reza Pahlavi et a diffusé des pseudo-aveux pour démoraliser le peuple et les empêcher de grossir le nombre de ceux qui roulaient vers les plaines de Chiraz pour crier comme l’année dernière, « l’Iran, notre partie ; Kourosh, notre père » ! Mais il n’y avait aucun document corroborant les liens avec le prince pour que l’on considère que le régime avait réussi à vider l’engouement pour Kourosh de toute menace pour son existence.

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En raison de son insuccès et cette menace, le gouvernement a augmenté de 50% l’injection de fonds vers les possesseurs des actions moribondes et pu booster l’indice boursier 481 points en y injectant 400 milliards de tomans (près de 100 millions de dollars), mais dans le même temps, l’indice des entreprises encore valable a beaucoup chuté, car le régime ne leur achetait rien. Les nantis ainsi négligés se sont précipités sur le marché de devises faisant monter leurs taux, le dollar a ainsi 4040 tomans, mettant en évidence la panique que le régime voulait dissimuler en boostant l’indice de la bourse.

Rohani devait alors empêcher un nouveau succès pour la journée de Kourosh pour éviter une plus grande panique au sein du régime et de nouvelles ruptures parmi les derniers agents sécuritaires fidèles au régime. Les Parlementaires également en danger ont validé le vote de confiance au ministre des Sciences et le gouvernement a annoncé leur investiture pour insinuer que rien ne le menaçait. Rohani devait cependant trouver aussi une vraie bonne nouvelle !

Rohani a alors placé des barrières autour du tombeau de Kourosh pour empêcher le rassemblement comme les années passées. Il a aussi annoncé une forte présence policière pour dissuader ceux qui étaient en route, mais on ne voyait pas ces troupes sur les images de faux opposants du régime qui agissent sous le label de Freedom Messenger et le rassemblement était encore une fois inévitable. Ce faux documentaire était signé aussi par les fans du mouvement islam-marxiste des moudjahidines du Peuple, très détesté en Iran, pour mieux dévaloriser ce rassemblement et l’empêcher de déboucher sur un rassemblement plus important.

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Rohani devait trouver autre chose. Il a rencontré et sermonné Amano en lui répétant son discours sans réussir à lui imposer sa crise internationale.

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Rohani devait trouver autre chose. Il a alors annoncé l’arrivée de son équipe de négociateurs à Astana pour la conférence russe pour la paix en Syrie pour dire qu’il pouvait négocier un soutien de la part de Poutine, mais le Russe n’a guère aidé les mollahs en difficulté.

Rohani a fait intervenir Mehdi Fazaeli, le patron d’une chaîne d’info, qui l’avait accompagné à NY la dernière AG de l’ONU pour prétendre qu’il avait alors reçu une invitation au dialogue de la part de Trump. Le but était de démoraliser le peuple quant à l’aide de Trump et paniquer Poutine et obtenir son soutien !Ce dernier n’a pas été dupe. Par ailleurs, la Maison-Blanche a immédiatement démenti la rumeur, mais si le régime et ses patrons ne pouvaient plus tromper Poutine, ils ont caché cette réponse et ont continué à promouvoir la rumeur pour au moins démoraliser les fans de Kourosh.

Mais cette rumeur et aussi des barrières autour du tombeau de Kourosh n’ont pas réussi à empêcher le rassemblement anti régime au prétexte de la journée internationale de Cyrus le Grand, auteur de la première charte des droits de l’homme et des libertés. Les gens présents en nombre autour de son tombeau ont pu s’en approcher en raison du manque de personnels sécuritaires sur place et la mollesse de rares gens qui avaient accepté la mission !

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Le régime a alors multiplié les annonces d’une très forte répression sur place pour limiter l’impact de sa défaite et la poursuite du mouvement du peuple à son encontre. Malheureusement, bon nombre de personnes ont été dupées par cette désinformation et n’ont pas profité de la faiblesse évidente du régime, mais ces dirigeants ont compris que leurs jours étaient comptés si une coalition mondiale permettait au prince Reza Pahlavi qui a le soutien du peuple d’avoir un média digne de ce nom pour informer et guider les gens dans la rue et les mener à renverser le régime !

En parallèle, les mollahs ont aussi insisté sur le succès de leur salon de la presse pour dire qu’ils avaient la force médiatique pour continuer à contenir le peuple par la désinformation, mais les images de ce salon a rappelé surtout que personne ne voulait les servir ou même s’afficher comme étant leurs partisans.

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Lundi | 30 Octobre 2017 | 08 Abân 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait zappé les problèmes de la veille et annonçait un cabinet enfin complet comme si cela pouvait rassurer les gens qui ne peuvent pas couper avec le régime en raison de leurs crimes ou leur corruption.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, qu’Amano lui avait donné raison en insistant sur le respect de l’accord de Vienne !Visiblement, le clergé voulait feindre l’apaisement pour s’éviter plus de sanctions.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, avait au contraire rappelé le discours pro-missiles de Rohani. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani cherchaient à souligner son incompétence pour le faire virer et plonger le régime dans une forte crise. Ils voulaient par ailleurs et surtout également empêcher les mollahs de changer de discours pour sauver leur peau, car alors eux allaient être privés de cette chance.

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Enfin Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait aussi anticipé l’envie d’apaisement des mollahs en rappelant que Rohani avait qualifié toute nouvelle négociation de pure folie !

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Hors Iran, il y avait 2 très mauvaises nouvelles pour les mollahs. Bahrain annonçait encore la condamnation de 8 agents du régime pour terrorisme et surtout les Émirats avaient refusé de livrer des visas aux gens du régime pour participer à la conférence qu’ils devaient tenir avec l’AIEA et les grandes puissances nucléaires. De facto, une réunion de travail était devenue un mini sommet arabo-occidental anti-mollahs !

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Les mollahs ont volé au secours de leur pion, qui était contesté en Iran et hors Iran, en saluant son discours de la veille comme s’il s’agissait d’une déclaration de guerre aux Américains alors qu’il ne contenait rien de tel et était destiné à forcer Trump à accepter en deal avec eux. Les frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif ont aussi soutenu les mollahs et leur pion, en annonçant une réunion de routine entre les 3 pouvoirs en fin de la soirée pour se poser en sauveur du clergé quoiqu’ils arrivent à son pion durant cette journée à risques.

Les chefs Pasdaran ont aussi durci un peu le ton en annonçant une manœuvre aérienne pour se montrer fort et compter tout en restant aussi pacifiques que possible.

Les nantis du régime n’ont pas aimé cette mollesse de leurs dirigeants. Tous les indices boursiers se sont mis à chuter et les injections de fonds aussi importantes que la veille n’ont pas pu faire monter les indices boursiers.

Une quarantaine de gros investisseurs issus de la milice, qui avaient été sanctionnés en interne pour des conflits de clans au sein de leur projet immobilier de luxe Padideh (de) Shandiz et avaient été privés de leurs avoirs ou biens immobiliers, ont alors manifesté à l’intérieur du salon de presse du régime pour évoquer leur innocence et regagner ce que l’on leur avait pris au nom de la justice !

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Le gouvernement a alors gelé le taux assez élevé du dollar pour satisfaire un peu mieux les attentes des paniqués sans parvenir à les apaiser. Il a alors diminué ses injections pour étouffer le feu de la crise, mais y parvenir. Il les a repris finissant ainsi avec moins de pertes que la veille (374 milliards de tomans = 93 millions de dollars) et aussi un indice moins en forme (une hausse de 61 points contre près de 400 points la veille).

Tous les nantis du régime avaient peur que le régime ne s’effondre. Tous se montraient prêts à lâcher les mollahs pour être les premiers à bénéficier d’éventuel arrangement avec les Américains. Mais les mollahs ont continué à saluer le discours faussement dur de Rohani dans l’espoir d’un deal avec les Américains.

Mais Trump décidé à en finir avec la désastreuse diplomatie islamiste de ses prédécesseurs n’a évidemment pas accordé le moindre intérêt pour un deal. Il a seulement compris le malaise des mollahs et les a punis en rappelant que de nouvelles sanctions allaient s’abattre sur eux le jeudi 1er novembre.

Par ailleurs, ses ministres américains de Défense et des AE ont annoncé devant le Sénat américain que la milice chiite Hachd al Shaabi était désormais pleinement sous la direction des Irakiens (ce que nous avions déjà dit), évitant toute sanction à leur encontre pour éloigner les membres iraniens de cette milice du pouvoir et souligner leur disposition à épargner quiconque les trahirait dans l’espoir de les priver de leurs derniers amis haut placés au sein d’autres organisations terroristes comme le Hezbollah ou encore Hamas, issu des Frères Musulmans, et aussi de cette dernière organisation.

Les mollahs ont alors tardivement protesté contre le bombardement d’un tunnel de Hamas à Gaza pour préserver leurs liens menacés avec cette organisation avant de se taire, car ils ne savaient que dire et aussi pour éviter d’autres échecs qui auraient permis aux frères Larijani de se voir comme des alliés indispensables pour le clergé.

Le chef Pasdaran Baqeri a alors pris la parole pour peser pacifiquement en affirmant que les missiles du régime étaient sans cesse rendus plus précis pour gagner en performance, car la milice ne voulait pas de capacité nucléaire. Il a complété sa posture de force molle en évitant de menacer les Américains à la veille de l’application de nouvelles sanctions de leur part. Il a même fait semblant que les sanctions n’étaient pas appliquées en affirmant que le régime pourrait envisager de quitter l’accord de Vienne si les sanctions revenaient.

Les Frères Larijani qui devaient alors rencontrer Rohani pour se poser en alliés indispensables des mollahs étaient ravis par le choix de la mollesse par les chefs Pasdaran. On les a vus bien heureux alors que Rohani était morne et livide, car ils pouvaient avancer sans être obligés de partir dans une surenchère de menaces contre Trump. Ils ont facilement déclassé les chefs Pasdaran dans la mollesse en affirmant qu’ils avaient envisagé diverses solutions pour répondre aux violations (éventuelles) de l’accord de Vienne par les Américains. Ils ont également annoncé leur volonté de protéger les investissements du peuple (de leurs amis nantis paniqués) pour les préserver aux côtés du régime, dévoilant par cette annonce leur crainte que ses nantis soient décidés à rompre leurs liens et s’enfuir.

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Mardi | 31 Octobre 2017 | 09 Abân 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis en avant sur la protection offerte par les 3 pouvoirs aux nantis paniqués de récupérer leurs avoirs pour qu’ils soient ravis et ne songent plus à rompre. Le sujet était donc d’actualité après les claques prises par le régime ! Le gouvernement évoquait aussi le Russe-Gate promettant un conflit russo-américain bien bénéfique au régime. Ce choix montrait le désespoir des mollahs de ne pouvoir compter sur les Russes. Là, ils laissaient leurs collaborateurs rêver à une telle rupture susceptible de les sauver.

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En résumé, le gouvernement des mollahs cherchait des alliées théoriques à défaut d’avoir de vrais alliés. Cela et le reste devaient faire perdurer la panique interne.

Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait le développement d’un moteur nucléaire par le régime cherchant à affirmer le caractère pacifique du programme nucléaire du régime pour s’éviter ou freiner l’application des sanctions promises par Trump qui devaient s’abattre sur eux dans très peu de temps. Le clergé cherchait encore un deal, car il ne voyait aucune autre solution face à une coalition mondiale hostile.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, et Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait mis en avant les propos mous de Baqeri en prétendant qu’il s’agissait d’une déclaration forte pour saboter toute possibilité d’entente des mollahs avec les enfants.

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Hors Iran, il y avait une très mauvaise nouvelle pour les mollahs : le ministre des Æ de Trump, Tillerson, l’artisan des derniers progrès de la coalition souhaitée par Trump avait affirmé que son équipe travaillait en ce moment avec les autres grandes puissances pour déterminer quelles sanctions non nucléaires ils devaient imposer ensemble contre le régime !

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Aucun des États concernés n’a contesté cette annonce. Les chefs Pasdaran qui étaient visés par ces sanctions n’ont pas menacé les Occidentaux et ont simplement déploré l’hostilité des États-Unis à leur égard. Ils ont effacé toute trace de menaces dans leurs manœuvres en cours en évitant de parler de leurs drones copiés sur les modèles américains ou encore de leurs DCA leur offrant une totale impunité !Ils ont même mis fin à ces manœuvres avec des images loin de toute agressivité.

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Les chefs Pasdaran ont également changé de sujet en annonçant la mort du père de leur camarade Qassem Soleymani, chargé de leur action de nuisance régionale.

Rohani s’est également encore caché ! Le Parlement a convoqué Salehi, son adjoint chargé du nucléaire, à une séance de dialogue privé pour le forcer à faire quelque chose. Rohani ne s’est pas montré. Salehi a également fui les journalistes. Il a publié un programme pour l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine par les gens du régime le 4 novembre 1979 pour nier d’avoir un projet d’entente avec Washington.

Il a aussi injecté plus de fonds que la veille en ouverture de la bourse pour éviter la chute de l’indice et a renouvelé l’opération pour occuper les guichets et ainsi bloqué les ventes.

Les journalistes miliciens qui dans leur intérêt veulent aider un changement de régime n’ont pas renoncé au projet de le déstabiliser. Ils ont contacté son nouveau ministre des Sciences et ont pu lui soutirer que les universités avaient des centaines de milliers de places non occupées, ce qui voulait dire que personne ne croyait que son avenir serait garanti par ce régime ou un diplôme émis par ce régime.

La panique des nantis a s’est un peu apaisée malgré les rémunérations qu’il recevait. L’indice s’est immobilisé sur +170 points. Mais le dollar avait repris sa course et il est monté à 4047 tomans (soit +7 tomans).

Ce résultat était bien moins mauvais que la veille, mais l’action du gouvernement n’était pas brillante sur le plan international et il risquait de se déstabiliser si Poutine n’accordait aucun soutien au régime dans 24 heures à Paris.

Par ailleurs, le MAE Zarif a publié précipitamment le rapport qu’il avait dû remettre au Parlement sur le respect de l’accord de Vienne en affirmant en s’exonérant de toute critique parce qu’il avait toujours mis en garde les gens du régime sur la non-fiabilité américaine. Certains parlementaires ont déploré le fait qu’il n’ait pas proposé de riposte aux Américains puisqu’il savait depuis longtemps qu’ils n’étaient pas fiables. Il a cessé de communiquer. Ils ne l’ont pas bombardé de critiques et on comprit qu’il n’était pas contre le régime, mais contre leur propre exclusion de jeux de marchandage avec les Occidentaux.

Alors que les VIP du régime songeaient à comment sauver leur peau, leur situation s’est encore dégradée, car l’administration Trump a annoncé que ses nouvelles sanctions seraient appliquées au régime dans quelques heures et dans le même temps, le ministre français des Æ, invité alors au Council on Foreign Relations (le fief du réseau Brzezinski), a implicitement soutenu Trump et explicitement attaqué le régime en affirmant qu’il menaçait les intérêts de son pays. Il a cependant affirmé qu’il irait fin novembre à Téhéran pour préparer (en échange de quelques contrats) la visite récemment promise par Macron.

Les mollahs et leur président menteur n’ont pas réagi à l’accusation française et le chantage de son m-æ qui voulait leur faire les poches (avec l’accord explicite de Trump) avant de les laisser choir.

Désormais, le seul espoir des mollahs était un deal avec Poutine. L’administration Trump a alors rappelé les annonces balistiques des mollahs notamment leurs missiles d’une portée de 2000 km pour dire qu’ils menaçaient ses intérêts, mais aussi ceux de l’Europe pour engager cette dernière dans une réaction hostile à leur encontre et dissuader la Russie de les soutenir.

Les Russes n’ont pas aimé le forcing américain, car ils n’avaient pas fait de cadeau au régime et dans le même temps, Trump n’avait rien fait pour lever les sanctions à leur encontre ou pour nier les accusations d’ingérence russe dans son élection.

Les Russes ont montré leur désapprobation et ont fait un chantage inversé à Trump en rappelant leur opposition aux inspections qu’il demandait contre les mollahs et en critiquant le principe américain des sanctions unilatérales contre leurs ennemis ou leurs adversaires, hypothéquant les chances du succès de ses plans contre les mollahs. Poutine était sans doute désespéré par l’attitude complice de Trump à l’égard des Européens alors qu’il avait laissé supposer que son principal allié pour le nouvel ordre mondial serait la Russie.

Les mollahs n’ont guère commenté l’attitude non amicale de Poutine et ont ainsi insinué qu’ils avaient une chance d’obtenir son soutien alors qu’ils ne le pouvaient pas. Ils étaient donc fichus et s’estimaient ainsi et voulaient juste le cacher à leurs derniers collaborateurs pour ne pas perdre leur soutien et ne pas être confronté à une crise ingérable à la bourse de Téhéran.

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Mercredi | 01 Novembre 2017 | 10 Abân 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé,avait mis en avant des sujets de seconds ordres. Le gouvernement ne mentionnait pas la visite de Poutine, car elle ne pouvait rien lui apporter.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait que les manœuvres de deux précédents jours étaient destinées à améliorer la défense des sites nucléaires du régime, insinuant qu’il y avait des sites nucléaires militaires en Iran. Le clergé entendait provoquer une crise en présence de Poutine en Iran pour l’embrigader de force dans son camp.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, avait porté un coup terrible aux mollahs en révélant que la balance de leur commerce extérieur était négative et avait un déficit de 3 milliards de dollars !

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Par ailleurs, Etemad (confiance) du même clan qualifiait Poutine de profiteur pour le fâcher et le pousser à ne rien accorder au régime !

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Enfin Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait mis en avant l’opposition de Poutine à Daesh qui est un allié du régime pour souligner l’impossibilité d’un deal avec le Russe. Le journal insistait aussi sur la baisse de recettes fiscales pour signaler que les nantis proches du régime ne payaient rien et préparaient leur fuite (avec l’accord tacite des dirigeants qui faisaient de même). Les deux nouvelles signalaient que le régime était proche de la fin. Les cadres miliciens hostiles au régime voulaient déclencher des paniques en cette journée à risque pour convaincre Poutine d’enfoncer les mollahs au lieu de lui permettre de respirer grâce à ses manœuvres pour manipuler Trump.

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Hors Iran, il y avait encore une très mauvaise nouvelle pour les mollahs, car la conférence des religieux partisans des Palestiniens avait commencé à Beyrouth sans qu’il ait un temps de parole pour le représentant du régime, Velayati qui est le m-æ permanent du régime et par ailleurs le président des actions palestiniennes du régime. Le clergé a prétendu que tout allait bien, car la réunion avait démarré par la lecture du message du Guide Khamenei, mais il n’y avait aucune image qui le prouvait.

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En conclusion, les mollahs étaient virés du comité informel de défense des Palestiniens avec la bénédiction de ces derniers. Le régime ne pouvait pas prétendre à un rôle régional dans cet état. Il ne pouvait rien demander à ses 2 hôtes : le président azéri Aliyev et le président russe Poutine. Les deux hommes étaient d’ailleurs en retard, visiblement pas intéressés d’avoir de grandes conversations commerciales et diplomatiques avec les mollahs avant la rencontre prévue pour 16 h.

Le gouvernement a alors augmenté ses injections de fonds à la bourse et a baissé le taux du dollar pour insinuer que tout allait bien, qu’il pouvait payer, car il allait avoir droit à de bons résultats ou contrats tant avec Aliyev qu’avec Poutine et utiliser ces succès pour faire pression sur Trump et l’obliger à changer d’attitude !L’espoir fait vivre. La bourse a réagi positivement et il n’y eut pas le même empressement pour vendre des actions.

Le n°2 du ministère des AE du régime, Araqchi, était alors au Parlement pour exposer son action vis-à-vis des nouvelles sanctions américaines qui étaient selon le régime une violation de l’accord de Vienne. Il s’est contenté de dire qu’il n’avait jamais eu confiance aux Américains, ce qui revenait à nier la fiabilité de l’accord, mais il n’a pas annoncé de mesure contre l’accord ou contre les Américains, laissant la porte ouverte au deal espéré avec ces derniers !

Ces interlocuteurs parlementaires de la commission de l’accord nucléaire qui sont proches d’Ali Larijani se sont aussi gardés de demander une action contre les Américains ou d’appliquer leur propre loi adoptée pour un tel jour en affirmant que le gouvernement devait appliquer une précédente loi datant de 21 Mehr 1394 (13 octobre 2015) qui l’obligeait à concevoir une loi pour riposter aux Américains ! Le Parlement appuyait le mensonge rassurant des mollahs.

Les autres Parlementaires se sont bien gardés de critiquer ce refus d’application de la loi existante, pourtant assez soft qui était destinée à Obaxmou du réseau très complaisant de Brzezinski. Tout le monde aidait les mollahs à insinuer qu’ils n’étaient pas fichus !

La bourse est restée calme et stable et l’indice était en hausse, mais il n’était pas très haut, car le gouvernement avait investi aussi bien sur les actions moribondes qui engendrent de la hausse que sur les actions fortes qui ne provoquent pas de fortes hausses.

Aliyev est arrivé vers 10 h du matin ainsi que le chef d’État major russe. Les mollahs ont commencé à espérer une escalade entre Poutine et Trump. Mais ils n’ont rien gagné avec leurs deux hôtes, car Aliyev a refusé tout commerce à base de dollar ou de l’Euro et le Russe n’a fait aucune déclaration en faveur du régime. Les mollahs ont compris qu’Alieyv ne voulait pas être sanctionnés et Poutine continuait à jouer avec Trump en insinuant un rapprochement avec leur régime.

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Les députés du régime ont alors accusé Trump d’être un terroriste ou encore de sortir du TNP pour plaire ou paniquer Poutine et le forcer à prendre leur parti. Mais il n’a rien fait et n’a rien dit en faveur du régime.

Le clergé désespéré par l’absence de Poutine a fait une petite diversion rassurante en annonçant un méga rassemblement pour jeudi avec de milliers de jeunes autour du Guide à l’occasion de la journée de l’écolier milicien.

La bourse a fini avant 13 h sans variation, avec un indice en hausse de 195 points grâce à 476 milliards de tomans de rémunérations pour ses petits et grands partenaires paniqués.

Poutine est arrivé à 13 h 40, mais il ne montrait aucune envie de quitter son avion pour aller à la rencontre de Rohani !

Le ministère des AE du régime a alors condamné avec 24 h de retard l’attentat survenu la veille à NY pour mettre la pression à Poutine. Cela a dû le faire rire, car il n’a pas bougé. Il a quitté l’aéroport avec ses gardes juste avant le début de la rencontre prévue avec Rohani et Aliyev en se montrant bien peu souriant avec ces deux-là.

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La rencontre s’est terminée en une demi-heure et a été suivie d’une conférence de presse de la même durée où Poutine n’a guère exprimé un soutien anti-américain aux mollahs, mais a insisté sur la nécessité de leur coopération dans l’intérêt de la Syrie. Cela voulait dire qu’il n’était pas content d’eux.

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La rencontre tripartite s’était terminée entièrement à 17 h 15 comme le prouve ce tweet de Press TV la CNN du régime.

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À 17 h 29, les médias ont aussi annoncé que Poutine avait aussi rencontré le Guide avant de quitter l’Iran ! Le Guide lui avait proposé de combattre et soumettre les États-Unis par le boycott du dollar dans leur commerce !

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En fait, échaudés par l’Azerbaïdjan qui leur avait refusé ses dollars, les mollahs avaient proposé à Poutine ce qu’il pouvait leur proposer pour donner l’impression qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Mais le Russe avait écourté la rencontre pour les humilier et surtout ne pas leur permettre d’exploiter ses propos pour saboter son rapprochement pragmatique avec Trump dans leurs seuls intérêts.

Les mollahs ont caché tout ceci en annonçant une longue rencontre entre Poutine et Rohani avant la rencontre tripartite avec Aliyev puis une autre longue rencontre entre Poutine et le Guide pour insinuer que cette journée était un tournant en faveur de leur régime !

Alors que les mollahs venaient de subir une lourde défaite diplomatique chez eux et qu’ils s’inventaient des victoires imaginaires, le m-AE anglais a insisté en présence de Netanyahou sur la nécessité de les isoler tout en préservant l’accord de Vienne et la Russie ne les a nullement défendus. Il est devenu évident qu’ils mentaient. Ils ont continué à mentir commentant de manière très avantageuse les rencontres imaginaires de Rohani et de Khamenei avec Poutine !

Les chefs Pasdaran ont volé au secours des mollahs en faisant oublier Poutine et son mépris pour le régime en se focalisant sur Trump et annonçant que ce dernier ne pouvait pas freiner leur programme de missile. Après ce tour de passe-passe, ils ont aussi émis indirectement le souhait de faire partie de la cellule de réflexion des mollahs. Mais il n’y eut aucune réponse à leur demande. Rohani a aussi continué sa désinformation triomphante refusant d’admettre son échec et la nécessité de consulter d’autres gens.

In fine, on avait un régime déjà vaincu qui avait eu la confirmation de sa défaite et de son isolement. Ses dirigeants refusaient de capituler et aggravaient sans le savoir leur situation.

L’administration Trump a alors annoncé la publication de 47000 documents liés à Ben Laden révélant les liens entre Al Qaeda et les mollahs pour en finir avec ces derniers. Nos mollahs ont contesté ces documents, mais personne ne les a appuyés ou défendus.

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En principe, étant donné les crimes commis par Al Qaeda en Russie et le lien de ce bras armé des Frères musulmans avec Daesh, Poutine ne pouvait avoir des excuses pour retarder son adhésion à la lutte anti-mollahs, mais en réalité, il fallait tout de même que Trump annule les sanctions à l’encontre de la Russie et se montre plus respectueux à l’égard des intérêts russes du moins en Ukraine et en Syrie pour obtenir une adhésion définitive de Poutine. Les mollahs avaient donc encore un peu de temps devant eux.

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Jeudi | 02 Novembre 2017 | 11 Abân 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait de bonnes coopérations économiques sans dollar avec la Russie. Le gouvernement continuait donc à clamer sa victoire pour nier ses défaites humiliantes de la veille.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait une bonne coopération avec la Russie en Syrie. Il s’agissait de mettre la pression à Trump ou à duper d’autres pays et obtenir leur soutien pour continuer à défier Trump. On avait donc un bluff de plus des mollahs & co après leur grande humiliation de la veille.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, citait les annonces de business avec la Russie pour signaler qu’elles ne contenaient rien et le régime était en fait abandonné par Poutine.

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Enfin Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait aussi mis en avant les mensonges du régime en faisant la promotion du discours inefficace du Guide sur Poutine.

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Les mollahs qui la veille avaient pris des sérieux coups devaient réaffirmer leur autorité par un succès ou une ruse afin d’empêcher le chaos à s’installer au sein de leur régime. Mais il n’y a eu aucune réaction à leur bluff.

Ils devaient alors également rassembler comme ils l’avaient dit des milliers de jeunes miliciens autour de leur chef symbolique, le Guide, alors que ces troupes n’existent plus depuis des années.

Ils ont fait diversion en se focalisant sur le deuil chiite d’Arbaeyn et ont remercié Dieu pour la grandeur de cet événement sacrificiel pour insinuer qu’ils avaient une base zélotes à leur service.

Ils ont aussi annoncé une grande cérémonie en mémoire du père de Soleymani, alors qu’il n’y avait pas, pour s’inventer les troupes annoncées et une popularité pour leurs chefs miliciens et ainsi bénéficier de leurs présences à leur rassemblement.

Après quoi, ils ont annoncé la présence de milliers de jeunes miliciens dans la salle de prière du Guide à l’occasion de la journée de l’écolier milicien. On devait en principe voir des chefs miliciens et de jeunes miliciens. Mais on n’a rien vu de tel. Tout d’abord, il y avait 40 personnes entre les deux rangées de colonnes de la salle alors qu’on peut loger 22 personnes dans cette distance et de plus cette fausse foule n’était pas composée de gens en uniforme. On avait une foule inventée par Photoshop avec des extraits d’archive. Les mollahs s’étaient encore inventé un grand succès alors qu’ils venaient de subir une autre défaite.

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Côté discours, on avait un Guide très tonique qui a exposé une longue liste de toutes les méchancetés des Américains avant de conclure qu’ils étaient les ennemis du peuple et non les siens. On avait une ambiance différente de la veille : le clergé avait renoncé à une entente avec Trump.

Mais son discours nous a paru maladroit, car il suppliait ses interlocuteurs imaginaires (en réalité les jeunes des familles au pouvoir ou encore fidèles au régime) de se méfier des Américains et ne pas se laisser séduire par leurs promesses. Grâce aux défaites subies par le régime, le clergé avait fait une gaffe qui admettait que les jeunes du régime étaient tentés par ses ennemis !

Les mollahs ont sans doute réalisé après coup leur erreur, car ils n’ont pas comme à leur habitude rediffusé le discours et ont reformaté leur discours sur leur anti-américanisme habituel en énumérant les « crimes de Washington » pour justifier la prise de l’ambassade américaine le 4 novembre 1979 et la nécessité de commémorer avec force cet acte fondateur le dimanche suivant.

Ils ont parachevé ce recentrage pour faire oublier leur gaffe en consacrant aussi la fin de l’après-midi aux slogans qu’ils voulaient entendre à cette commémoration pour continuer leur fuite en avant.

Les mollahs qui étaient sévèrement mouchés par Trump, mais aussi par Poutine avaient ainsi choisi les fanfaronnades pour éviter l’explosion de leur régime.

Dans la soirée, les mollahs ont eu un nouveau choc, car la France a relancé les pressions à leur encontre en insistant sur son opposition à leur ingérence nocive dans la région tout en se disant intéressée par des contrats, cherchant à les dépouiller dans son intérêt et celui de Trump.

Puis Macron qui utilise l’adhésion à Trump comme un tremplin pour rehausser le rôle international de son pays a aussi décroché son téléphone pour conseiller à son ami Poutine d’imiter son exemple en adhérant à la lutte contre les mollahs sans renoncer au Business. Macron a ainsi rappelé à Poutine que son pays ne pouvait qu’améliorer ses performances en adhérant à la lutte anti-mollahs. Poutine s’est contenté d’acquiescer sans s’aligner pour autant sur Trump.

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Les mollahs ont compris qu’il cherchait à tirer le maximum de son adhésion à Trump. Ils ont compris qu’ils devaient trouver une vraie solution au lieu de leur fanfaronnade qui n’avait pas consolidé le régime après ses défaites et les avaient même poussés à la faute, car ils avaient admis que leurs jeunes rêvaient de l’Amérique.

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Vendredi | 03 Novembre 2017 | 12 Abân 1396 | Les mollahs devaient s’exprimer à l’occasion de la prière de vendredi, mais avant qu’ils ne parlent, leur situation s’est aggravée d’heure en heure par la faute des déclarations hostiles de leurs voisins et des grandes puissances et leur débat sur les moyens de les contrer.

Les chefs Pasdaran et les Parlementaires connus pour leur rigueur ont alors plaidé en faveur d’une ligne forte sans pour autant agir eux-mêmes de cette façon se gardant une possibilité d’entente avec les Américains.

Les mollahs ont compris que leurs collaborateurs étaient prêts à les trahir. À midi, leur porte-parole en ce jour, l’ayatollah Movahedi Kermani (chargé normalement de fédérer l’unité des diverses factions) a laissé ses discours unificateurs habituels pour un discours agressif contre les ennemis de l’extérieur et aussi les ennemis de l’intérieur.

L’ayatollah Movahedi Kermani a tout d’abord bloqué la possibilité de toute entente avec les Américains en affirmant qu’ils étaient les principales sources de terrorisme dans le monde.

Le porte-parole du clergé contrarié a aussi bloqué toute entente avec les Européens, car ils étaient désormais les complices de ce terrorisme. Movahedi Kermani a précisé qu’il fallait se méfier de leurs offres commerciales, car ils pouvaient envoyer des espions en Iran sous couvert de la coopération pour infiltrer le régime et le détruire de l’intérieur (on devait dire merci à Trump et ses excellents conseillers) !

Movahedi Kermani a alors conclu que la cérémonie de la commémoration de la prise de l’ambassade américaine devrait être une déclaration de guerre à l’Occident tout entier.

Par ailleurs, Movahedi Kermani a affirmé que le clergé serait in fine le vainqueur de sa guerre contre l’Occident, car même Poutine était venu s’incliner devant sa puissance et celui de son guide Khamenei.

Enfin, Movahedi Kermani a promis les plus lourdes peines pour les tueurs de mollahs et les corrompus du régime qui pénalisaient lourdement le régime et peinaient ses sincères partisans d’origine populaire !

Outre la déclaration de guerre à l’Occident qui s’était unifié contre le régime, le clergé se dressait contre ses ennemis populaires (les tueurs de mollahs et les policiers qui rendaient cela possible) et se disait proche de ces serviteurs en rupture pour regagner leur soutien. On avait ainsi des mollahs qui n’avaient pas de troupes et espéraient en trouver pour faire face à la coalition mondiale à leur encontre.

En résumé, les mollahs encerclés par des ennemis de plus en plus nombreux espéraient bluffer leur véritable ennemi à savoir le peuple iranien. Personne n’a applaudi ce choix au sein de leur régime, car c’était un appel au rassemblement pour un suicide collectif.

Un long silence a suivi. On a compris que les collaborateurs du régime n’étaient pas prêts à se suicider. Les mollahs n’ont pas surenchéri. On a compris qu’ils ne voulaient pas mourir, mais d’envoyer d’autres au casse-pipe pour améliorer leur chance de parvenir à une entente avec les Américains.

La semaine s’est ainsi achevée sur le constat que le régime était fichu et chacun de ses membres voulait empêcher l’autre de fuir pour le faire en premier. Chacun voulait éviter la mort, mais personne ne voulait se risquer à assumer les provocations nécessaires, mais suicidaires pour y parvenir. In fine, en restant inactifs face un monde hostile et un peuple encore plus hostile, tous devaient y rester.

À ce moment, les principaux interlocuteurs internationaux du régime ont répondu à la déclaration de guerre des mollahs en les punissant sévèrement par un ultimatum uni ferme du FATF (GAFI) de fournir avant le 18.01.2018 les documents pour prouver qu’ils ne finançaient plus le terrorisme. Étant donné qu’ils sont tous les dirigeants sont impliqués dans le terrorisme, ils ne pouvaient pas se dénoncer et devaient se voir infliger des sanctions très lourdes.

Au même moment, la branche iranienne de PKK, le PJAK, a attaqué un poste frontière iranien à Chaldoran (à la frontière avec la Turquie) tuant 8 militaires du régime, mettant en valeur sa vulnérabilité et l’impossibilité de fuir vers l’Occident. Aucune instance internationale n’a relevé cette attaque qui faisait du régime des mollahs une victime du terrorisme. Ils ont compris qu’ils étaient les principaux terroristes dans le viseur des grandes puissances et n’avaient aucun allié pour se protéger.

Il n’y eut aucune réaction à ces deux punitions qui confirmaient la condamnation à mort du régime et de ses dirigeants. Tout le monde était sous le choc. Les partisans de rupture avaient néanmoins et sans doute envie de rompre. Les mollahs aussi y songeaient, mais aussi songeaient à s’opposer à toute ouverture pour empêcher leurs compagnons d’en profiter. In fine, ils étaient dans le schéma précédant l’annonce de FATF, condamné à périr, incapable de trouver des kamikazes pour les aider à survivre. Ils devaient comploter contre leurs collègues pour les pousser à la faute (au Jihad) et en profiter. On était ravi que la seule solution pour les mollahs et leurs compagnons soient de frôler les lignes rouges et le suicide.