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Semaine en images n°512 :
Avalanches en vue !

25.12.2017

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider les Arabes et les Occidentaux et les empêcher de se rallier à Trump. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient.

Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne avait eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais avaient aussi pénalisé Poutine pour nuire à Trump.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, principal partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la nécessité de vigilance à l’égard de leurs missiles. Ces derniers avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie ou en prétendant avoir réussi le test d’un missile longue portée susceptible de porter une tête nucléaire.

Trump avait alors annoncé une nouvelle diplomatie pour l’Iran avec de nouvelles sanctions contre les mollahs terroristes et agitateurs et de l’aide au peuple pour les faire faire chuter. Les Européens, les Arabes et les Israéliens y avaient adhéré officiellement. Les Chinois et les Russes l’avaient validée par leur silence.

Trump ainsi renforcé avait consolidé sa coalition anti-mollahs en ralliant les Irakiens et les Saoudiens pour générer un axe chiite-sunnite contre les mollahs avant de révéler les liens de ces derniers avec Ban Laden. Les chefs Pasdaran s’étaient montrés prêts à rompre avec les mollahs, mais l’absence d’intérêt de la part de Trump les avait ramenés à contrecœur aux côtés des mollahs !

Trump avait déstabilisé cette union forcée en attaquant la présence régionale du régime au Liban et en Syrie grâce à un pacte avec Poutine puis en évoquant un projet de plan de paix israélo-palestinien.

Au moment de ces véritables séismes géopolitiques, la terre avait aussi tremblé en Iran et provoqué des milliers de morts. Les mollahs et les Pasdaran avaient d’abord nié la gravité de ce séisme pour ne pas puiser dans leurs réserves afin de les garder pour eux-mêmes et avaient engendré une grande panique financière.

Ils avaient cherché à rebondir en menaçant et draguant les Français et les Russes. Tous les deux avaient renforcé leur hostilité avec eux. Les mollahs avaient alors zappé leur anti-américanisme. Leurs chefs miliciens avaient craint d’être sacrifiés dans un deal et avaient redoublé de menaces pour l’empêcher.

La semaine dernière (24 Nov-1er Déc. 2017 / 4-11 AZar 1396), les mollahs devaient riposter contre les Étrangers et contre leurs miliciens. Mais ils n’avaient pas osé ces options. Ils avaient alors augmenté le prix du pain pour limiter leur dépense et avaient soldé leur or pour amadouer leurs paniqués ! Ils avaient aussi misé sur le business avec le Qatar, mais il ne leur avait rien donné malgré le fait qu’il a besoin d’eux pour contrer l’embargo de ses voisins arabes. Les mollahs s’étaient rapprochés des chefs Pasdaran et leurs « capacités balistiques, militaires et navales » pour intimider leurs adversaires.



L’essai réussi d’un missile nord-coréen très performant avait alors rendu urgente l’application de nouvelles sanctions à leur encontre. La Russie avait renforcé en cachette sa coopération avec Israël pour lui permettre de les attaquer en Syrie.

L’administration Trump satisfaite par ces effets positifs de sa coalition anti-mollahs avait fait savoir qu’il n’avait pas besoin de remettre en cause l’accord sur le nucléaire pour les sanctionner. Les Européens avaient fait un pas en direction de Trump en condamnant la déstabilisation du monde musulman par les mollahs et en les accusant par une enquête onusienne de livrer des missiles aux Houthis.

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Vendredi | 1er Décembre 2017 | 10 Azar 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | C’était l’anniversaire de Mahomet selon les sunnites désormais tous alignés contre le régime et un début difficile pour la semaine dédiée à l’unité de l’islam sous l’égide du régime ! La terre avait aussi encore tremblé en Iran comme le présage de nouveaux problèmes inattendus... Des milliers de gens ont été surpris dans leur sommeil, mais le régime n’a publié aucune liste de dégâts de victimes pour s’épargner la peine de les secourir et y laisser quelques dollars !

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Les chefs Pasdaran avaient alors parlé de la nécessité de renforcer leur marine pour insinuer l’acheminement de plus de missiles à leurs alliés terroristes ou laisser supposer une guerre contre les pétroliers ou des frappes balistiques dans les eaux internationales pour sauver le régime ou du moins leur propre peau par ces chantages.

Mais les mollahs ont eu peur de confirmer cette consigne de menaces et d’intimidation dans l’espoir d’un deal avec Washington ou encore de peur de devoir partager le privilège d’un quelconque de dernière minute avec leurs chefs miliciens. Ils ont fini la semaine vaincus par leur lâcheté, leurs craintes, leur prudence, désespérés par la crainte d’un encerclement absolu par leurs ennemis et le risque évident d’une explosion en chaîne des trahisons au sein de leur régime.

Cette semaine, les mollahs devaient enfin riposter pour se préserver. Ils devaient réussir leur coup avant mercredi en raison de l’insuccès prévisible de leur conférence annuelle pour l’unité de l’Islam. Jeudi, leur situation pouvait s’aggraver en raison de leur incapacité prévisible à mobiliser leurs étudiants miliciens à l’occasion de leur journée d’Étudiant pour simuler l’existence d’une opposition interne pour se donner une légitimité démocratique. La question était de savoir s’ils allaient oser une contre-offensive ou encore vaciller entre des manœuvres politico-financières malgré leurs nombreux échecs dans cette approche...

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Samedi | 02 Décembre 2017 | 11 Âzar 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, était loin d’être agressif ! Le journal du gouvernement avait mis en avant le tirage au sort pour la coupe du monde 2018 ! Il affirmait aussi que Zarrab, l’intermédiaire du régime chargé de contourner les sanctions américaines en Turquie et jugé aux États-Unis, avait dit agir pour le compte d’Ahmadinejad (et non pour le régime) ! Enfin ce journal annonçait un tremblement de terre sans aucune victime à Kerman ! Le Gouvernement du clergé disait donc que tout allait bien pour éviter la panique car encore une fois il n’avait pas eu le courage de contrattaquer !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait en revanche un ton offensif puisqu’il annonçait que le m-AE du gouvernement avait averti que les Américains ne pourraient jamais chasser les gens du régime de la Syrie ! En parallèle, le journal annonçait la présence d’une importante délégation sud-coréenne à Téhéran pour une durée de 3 jours et invitait tous les affairistes iraniens à retrouver les Sud-Coréens à l’hôtel Espinas de Téhéran le 4 décembre à 16 h pour signer des contrats à gogo et allaient contredire les accusations de liens du régime avec la Corée du Nord ! Ici, le ton était offensif.

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En combinant les titres de deux journaux, le gouvernement se montrait offensif vis-à-vis des Américains et draguaient de manières offensives les investisseurs qui boudent l’Iran tout en cachant ces efforts à ses collaborateurs de base encore fidèles au régime. Il faisait des efforts pour provoquer une escalade avec Washington pour avancer grâce à un chantage à la déstabilisation de la région et essayer d’attirer l’attention des affairistes du monde pour diviser la coalition de Trump, mais il agissait en cachette car il n’avait pas confiance qu’il puisse réussir ses plans !

Abrar Économique, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, annonçait une très petite baisse des revenus non pétroliers (qui sont en fait des dérivés du pétrole) alors que le volume des exportations avait augmenté et leurs prix internationaux avaient aussi augmenté. Le clan Rafsandjani signalait donc que les mollahs avaient certainement bradé encore leurs biens dans l’espoir d’obtenir des soutiens auprès des pays acquéreurs, mais cela n’avait pas marché car le régime était rejeté par tous ses clients !

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Les gens de ce clan affairiste avait sans doute eu vent de l’arrivée des Sud-Coréens et entendaient dire que l’opération allait ruiner le régime sans lui apporter le moindre soutien diplomatique !

Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait continué dans cette voie en critiquant le budget délibérément optimiste du Gouvernement déficitaire des mollahs et la complaisance des Parlementaires à son égard pour semer la panique en cette journée potentiellement mauvaise pour les mollahs. Le journal annonçait aussi que Mogherini avait regretté que les missiles n’aient pas été inclus dans l’accord de Vienne. Le journal avait aussi remis en cause la drague financière des mollahs en signalant sa principale cible, l’Europe, était sur le point de s’aligner à 100% sur Trump et de sanctionner le régime.

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La journée a commencé fort par l’intervention du député de Kerman (frappée la veille par un tremblement de terre) pour obtenir des secours pour des milliers de gens qui avaient perdu leur maison, mais le gouvernement ne lui a nullement répondu.

Son porte-parole a annoncé un événement : Rohani était dans la région économiquement pauvre de Sistan-&-Baloutchistan (90% de chômage, pour rencontrer ses responsables et promettre un avenir brillant à ses habitants en raison de l’inauguration dans 24 heures du port stratégique de Tchah-Bahar développé grâce à des capitaux indiens.

Mais on n’a vu aucune image de son arrivée à Zabol ce qui signifiait que sa venue n’avait réuni personne dans les rues ! Les habitants, mais aussi les nombreux responsables dans cette région frontalière et sensible, avaient boycotté sa venue et ses promesses ! On pouvait notamment remarquer l’absence humiliante des religieux sunnites de la région !

Rohani devait parler dans le stade de Zabol. Les photos étaient trafiquées car la foule était 2 à 3 fois plus dense après le carré VIP située devant la tribune. De plus, ceux qui étaient venus faisaient la tête ou avaient des pancartes pour signaler déplorer que le régime avait abandonné cette région !

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Au même moment, Zarif, le m-AE du régime, devait recevoir la m-AE de l’Inde pour demander sa présence à la cérémonie d’inauguration du port bâti avec des capitaux de son pays à l’époque de l’ancienne administration américaine. Mais la ministre indienne a quitté l’Iran, ce qui signifiait qu’elle ne serait pas lendemain à la cérémonie de l’inauguration de Tchah-Bahar. Elle ne voulait pas être parmi les amis du régime !

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Le gouvernement, conscient de la possibilité de son échec, avait démarré la bourse par une très forte injection de fonds de 505 milliards de tomans (145 millions de dollars) aussi bien sur les actions moribondes (qui font gonfler l’indice boursier) que sur les actions bien portantes de ses nantis. L’indice avait monté de 200 points, mais n’avait pas chuté après ces échecs car « les Sud-Coréens étaient, selon le gouvernement, à Téhéran pour signer des contrats et investir dans divers secteurs, mais aussi pour effacer les accusations de liens avec la Corée du Nord et empêcher de nouvelles sanctions contre le régime !

Mais ces Asiates sauveurs ne parlaient guère et ne disaient rien en faveur du régime ! Ils pouvaient comme d’autres, par exemple les Français, signer de bons contrats et obtenir beaucoup d’argent sans renoncer à leurs accusations contre le régime !

Le clergé a alors volé au secours du gouvernement en faisant diversion grâce à une fausse querelle avec les Parlementaires pour avoir manqué de respect à l’ayatollah Makarem-Shirazi en accusant de protéger son genre impliqué dans des affaires de corruption ! Puis, ils ont continué la diversion en déplorant la mort d’un poète quasi inconnu et en saluant énergiquement un jeune champion iranien de lutte qui, il y a une semaine, avait simulé une blessure et perdu un match par abandon, pour éviter de combattre un lutteur israélien lors d’une compétition internationale en Pologne.

Les chefs Pasdaran ont rejoint les mollahs pour continuer cette diversion en organisant une cérémonie pour lui décerner l’or qu’il aurait dû obtenir ! On a compris qu’ils comptaient aussi sur les Sud-coréens et avaient peur d’agir. Mais on a aussi vu que le lutteur iranien était déprimé d’avoir laissé filé un titre utile pour sa carrière sous la pression du régime.

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Les cadres Pasdaran qui doivent abattre le régime pour ne pas couler avec lui ont profité de ce passage à vide de l’initiative asiatique des mollahs et des chefs Pasdaran et ont repris leur travail de sape en déstabilisant ces derniers en interviewant un ex-commandant de l’armée de terre du régime, Ahmad Dadbin, pour révéler qu’il avait eu un avancement rapide car il avait participé à l’arrestation et sa répression de ses camarades qui devaient débarrasser le pays de Khomeiny quelques mois après la révolution islamique de 1979.

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Ils ont aussi signalé la disposition de certains au sein du régime dont ceux du clan Rafsanjani à négocier sur les missiles en laissant supposer qu’ils allaient sans doute trahir quelques miliciens impliqués dans le terrorisme pour avoir la paix.

Ces persiflages et le silence des Asiates ont fini par entamer la confiance des nantis du régime, mais en l’absence de toute déclaration favorable au régime du côté des Asiatiques démarchés par les mollahs, leur confiance a flanché lors de la dernière heure de la séance boursière. Ils se sont pressés à vendre leurs actions. Le gouvernement qui comptait sur les Sud-Coréens a refusé de les acheter. L’indice s’est mis à baisser et a perdu 56 points terminant à +144 par rapport à la précédente séance qui avait eu lieu mercredi de la semaine dernière. Leur panique avait aussi engendré une ruée vers les devises étrangères notamment le dollar car pour étouffer la demande, le régime avait augmenté son taux de 8 tomans et il était à présent à 4151 tomans.

En début de l’après-midi, en l’absence de toute déclaration de la part des Asiatiques invités à Téhéran, les mollahs et les chefs Pasdaran ont continué dans la diversion par des condoléances pour leur poète inconnu et des éloges pour leur lutteur forcé à se coucher.

Leur situation s’est aggravée car Netanyahou a confirmé de très bonnes relations avec les Saoudiens notamment le prince héritier Mohammad Ben Salman (MBS) en l’imitant pour comparer les mollahs aux nazis à l’occasion de son message pour l’inauguration des discussions annuelles de la fondation israélo-américaine de Saban.

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Par ailleurs, Mike Pompeo, l’ex-directeur de la CIA, qui intervenait à la Fondation Reagan, a insisté sur la nécessité de combattre les mollahs et les Nord coréens car ils développaient des armes de destructions massives. Il a aussi insisté sur le devoir des États-Unis de soutenir MBS car ils œuvraient pleinement contre les mollahs et avait aussi enfin réalisé les réformes que l’Amérique exigeait depuis longtemps.

Les mollahs ont encore continué dans la diversion en attendant la rencontre prévue avec leurs invités asiates qui laissaient à désirer. Ces derniers les ont bien déçus en signant un contre de 720 millions de dollars pour la fabrication de 300 wagons de train sans décrocher le moindre sourire et pire encore, sans investir le moindre dollar en Iran !

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Les mollahs avaient été dépouillés par les Asiates qui devaient les sauver sans obtenir la moindre compensation ! Leur plan de sauvetage était un échec complet ! Ils ont fui dans la diversion et la propagande de leur puissance.

Velayati, le m-AE permanent des mollahs chargé des négociations secrètes en Europe et au Moyen-Orient, par ailleurs chargé de la coordination des actions terroristes du régime au Moyen-Orient, a ainsi pris la parole pour annoncer une très bonne conférence de l’Unité islamique (Vahdat Eslami) à partir de mercredi et pendant 3 jours laissant supposer que le régime avait encore la sympathie de nombreux pays musulmans sunnites et aussi des bases en Europe et qu’il pouvait lutter « contre les diviseurs de l’Islam » (« Arabie Saoudite »).

Velayati a aussi annoncé une grande cérémonie pour le second anniversaire de la « lettre du Guide à la jeunesse (musulmane) européenne » pour laisser supposer que le régime pouvait organiser des intifadas au cœur de l’Europe !

Par ailleurs, le mollah chargé du ministère des Renseignements a insisté sur la force de répression du régime en annonçant une belle entente avec la milice qui avait permis au gouvernement de démanteler 120 groupes terroristes en cette année !

Enfin, le ministre de l’Intérieur a salué avec 36 heures de retard les Parlementaires pour la journée qui leur est dédiée pour insinuer qu’ils étaient solidaires du gouvernement alors qu’ils ne cessent de le dénigrer pour l’obliger à garantir leur accès aux dispositifs pour la fuite en cas de problème pour le régime.

En résumé, après son échec, le clergé cherchait à rassurer ses derniers serviteurs et à séduire ses rivaux au lieu de changer de ligne et choisir une franche provocation pour intimider ses adversaires et engendrer une escalade bénéfique au régime...

Le n°2 des Pasdaran, le commandant Salami, qui est également le porte-parole du clan des chefs Pasdaran, a alors pris la parole pour affirmer qu’il n’y aurait jamais aucune négociation sur les missiles du régime avec quelques pays que ce soit (visant implicitement la France qui ne cesse de l’inviter à ce dialogue pour renforcer son propre rôle sur la scène internationale). Il s’agissait de freiner cette ambition pour engager les Français dans une escalade verbale pour lancer des menaces contre eux et les Saoudiens et finir sans une crise bénéfique au régime !

Ali Larijani s’est arrangé pour se faire inviter à la télévision du régime pour garantir ses privilèges en défendant aussi bien Rohani et son bilan que « les formidables actions des Pasdaran en Syrie ». C’était un bon point pour les chefs Pasdaran qui sont ses rivaux politiques. Cela allait sans doute permettre à ces derniers de continuer leur offensive aussi bien en direction des Étrangers qu’au sein du régime en direction des mollahs et des autres clans du régime.

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Dimanche | 03 Décembre 2017 | 12 Âzar 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis en avant le voyage de Rohani comme un grand succès politique, la preuve de sa popularité et sa légitimité. Il faisait aussi l’éloge du contrat avec les Sud-Coréens. Le gouvernement cherchait à se justifier pour éviter une nouvelle panique à la bourse et le devoir d’acheter des actions sans intérêt pour clamer ses compagnons affairistes et empêcher leur exode qui entraînera sa chute.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, qui la veille était chargé de provoquer Trump et ses alliés pour assurer l’avenir du régime avait continué dans cette voie en annonçant que la Russie ne le considérer comme une entité terroriste car il avait été victime du terrorisme et qu’il avait aussi lutté contre Daesh ! À côté de ce titre, un autre parlait d’une conférence de 2 jours (lundi et mardi) à Moscou pour la finalisation du statut juridique de la mer Caspienne (Darya e Mazandaran), insinuant qu’un deal satisfaisant Moscou était trouvé et sa signature allait sauver le régime !

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Abrar Économique, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, avait mis en avant le mauvais contrat (sans compensation) avec les Sud coréens pour insister que l’échec du régime. Il annonçait également que la durée de l’autorisation d’importation de produits étrangers (qui donne droit à un permis d’achat de dollar aux taux préférentiels de l’État était désormais de 3 mois au lieu de 6 mois, ce qui signifiait l’annulation de nombreuses demandes d’achats de devises et insinuait la dégradation de la situation financière du régime.

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Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait implicitement remis en cause le clergé, son gouvernement et ses députés en signalant que 18 super nantis refusaient de rendre des prêts obtenus dans diverses banques du régime et personne ne les importunait ! Les cadres miliciens hostiles au régime entendaient mettre mal à l’aise et les amener à des arrestations contraires à leur envie et à leurs intérêts !

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Hors Iran. les médias citaient les propos hostiles de Netanyahou et de Mike Pompeo, rappelant aux mollahs qu’ils vivaient dans un monde hostile et n’avaient aucun avenir.

Le gouvernement du clergé a ignoré les mises en garde et les critiques de ses rivaux en annonçant l’inauguration du port stratégique de Tchah Bahar alors que la construction de ce port qui ne pouvait pas être achevée et qu’il n’avait aucun client pour remplir les poches des mollahs et leurs collaborateurs !

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Pour masquer ce vide, le clergé a volé au secours de son président en annonçant la Conférence pour l’anniversaire de la lettre du Guide aux jeunes musulmans européens ! La participation à cette opération de diversion et de propagande a été si infirme (même pour une petite salle) que les mollahs ont dû faire baisser le niveau de la lumière ! En revanche, ils ont augmenté le volume de la propagande en affirmant que le succès de la lettre du Guide était comme un puissant rayonnement de la vérité qui avait permis de brûler les racines du sionisme dans le monde !

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Le commandant en chef des Pasdaran (Jaafari) n’était pas présent à cette opération ! Il n’avait pas été convié après sa décision de prendre la direction de la diplomatie du régime ! Il n’est pas resté inactif puisqu’il est parti dans une ville de l’ouest du pays organiser un congrès pour les 12 000 martyrs miliciens du régime où il annonça qu’il allait investir des milliards de tomans dans 4500 projets pour améliorer la vie des Iraniens avant de s’attribuer un grand rôle au sein du régime en parlant de sa victoire contre Daesh en Syrie !

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On avait une guerre interne entre les chefs Pasdaran et le clergé après l’échec du plan de la drague asiatique de ce dernier ! La bourse a ouvert avec de fortes offres de ventes et la courbe de l’indice est devenue une ligne droite descendante d’un angle de -30° par rapport à une ligne horizontale. L’indice est ainsi rapidement tombé de 180 points !

Les Parlementaires ont rejoint la bagarre en fustigeant les entreprises intermédiaires pour la distribution de l’essence et font monter son prix de 30% afin de remettre en cause aussi bien le clergé que la milice et aussi se faire bien voir du peuple !

Au même moment, les mollahs ont eu deux piqures de rappel sur leur isolement. Jared Kushner, le gendre de Trump, a précisé que la coopération israélo-saoudienne ne cessait de s’améliorer et Erdogan qui aimerait y participer a dit qu’il n’avait jamais favorisé les mollahs et avait appliqué les sanctions à leur encontre malgré le fait qu’il avait besoin de leur gaz pour le confort de ses compatriotes.

Le gouvernement bousculé par les chefs Pasdaran, les Parlementaires et la panique interne, a insisté sur le départ de Zarif à Moscou pour signer un statut sur la mer Caspienne qui convient à la Russie (et par ailleurs excellente pour l’Iran) afin d’insinuer que la Russie était sur le point de changer de camp. Ali Larijani a alors aussi annoncé son départ à Moscou pour une conférence sur la lutte contre le trafic de drogue d’origine afghan pour s’inviter dans le jeu et au cœur du mariage annoncé entre la Russie et les mollahs !

L’allure de la chute de l’indice s’est affaiblie. L’angle de la courbe est passé de -30° à -8°, mais très vite, les gens ont compris que s’il y avait un deal la Russie devait déjà être du côté du régime. On devait comprendre que ce dernier avait fait un geste dans l’espoir d’un changement russe. Poutine avait fait intervenir son ambassadeur à Téhéran au lieu d’intervenir lui-même car il n’avait pas confiance aux mollahs et in fine, il pouvait leur soutirer leur signature et continuer sa coalition avec Trump pour s’assurer une bonne présence dans le Moyen-Orient et le bassin méditerranéen ! La courbe de la chute a repris sa forme précédente. La bourse a fermé -345 points et pas plus de chutes, car le régime avait tout de même acheté pour 429 milliards de tomans d’actions chétives ou bien portantes.

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Le clergé affaibli par les querelles internes de son régime et le mauvais accueil réservé à sa nouvelle initiative, a fait un pas vers les chefs Pasdaran pour rassurer ces derniers et aussi les paniqués en affirmant son soutien au renforçant les capacités militaires du régime !

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Au même moment, la milice Ansar-Allah au Yémen qui a le soutien des mollahs et l’appui logistique et balistique des chefs Pasdaran a annoncé qu’il avait tiré un missile sur la centrale atomique flambant neuve dont les Émirats avaient fini la construction ! Les Ansar Allah précisaient qu’il s’agissait d’un avertissement à l’Arabie Saoudite qui avait ou séparer le président Ali Abdallah Saleh d’eux. C’était aussi un avertissement des mollahs et des Pasdaran réunis à tous leurs ennemis dans la région et une menace de contamination de la région pour les faire forcer à capituler !

Les Émirats ont nié ce tir, mais ils n’ont pas montré d’images de leur centrale intacte, ce qui signifiait que les mollahs étaient prêts à contaminer la région pour intimider leurs ennemis ! Ces ennemis ont aussi zappé cette menace car ils ne voulaient pas permettre aux mollahs d’échapper à leur emprise grâce à leur terrible chantage.

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La marine des Pasdaran a alors annoncé la mise en service d’un nouveau destroyer-lance-missiles nommé Separ (bouclier) dans les eaux de la Caspienne visant évidemment les Russes pour forcer ces derniers à se montrer coopératifs avec le Zarif !

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Ali Larijani, exclu de ces jeux, a annoncé avant son départ à Moscou qu’il attribuait le trafic de drogue aux Américains et aux pays membres de l’OTAN qui laissaient faire les talibans comme ils avaient fait de même avec le trafic de pétrole de Daesh en Syrie. Il s’agissait d’offrir un moyen aux Russes pour quitter la coalition de Trump, mais Poutine et ses collaborateurs n’ont pas saisi cette perche empoisonnée !

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Lundi | 04 Décembre 2017 | 13 Âzar 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, ainsi que Tehran Times, organe anglophone du clergé, avaient mis en avant le missile des Houthis contre sa cible très anxiogène aux Émirats et l’inauguration du port de Tchah Bahar pour indiquer que la rançon de leur menace était de faire du business avec eux.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, avait mis en avant l’éloge de Soleimani par le clergé, ce qui l’accusait de terrorisme ! Il citait aussi les propos dérangeants de Larijani sur la responsabilité de l’OTAN dans le trafic de drogue en Afghanistan pour griller sa sortie russe. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani n’approuvaient pas le choix de la veille des mollahs de tirer sur une centrale atomique de la région et faisaient tout pour condamner le régime.

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Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait continué dans cette voie et était allé plus loin que les lieutenants orphelins de Rafsandjani en affirmant que le président yéménite Saleh accusait les mollahs de diviser et agiter son pays pour avoir un moyen de pression sur l’Occident afin d’assurer la survie de leur régime !

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Larijani était déjà à Moscou et Zarif devait débarquer vers midi. Larijani a rencontré son homologue russe en accusant cette fois l’OTAN d’être le principal cultivateur d’opium en Afghanistan ! Mais le Russe s’est gardé de lui donner raison et lui permettre de prendre en otage la conférence de la lutte contre le trafic régional de la drogue et l’utiliser pour se renforcer.

Avant que Zarif n’arrive à Moscou, le ministre de l’Économie de la Hongrie, alliée des Russes, devait arriver en Iran pour récompenser les mollahs. Le visiteur hongrois a signé un mémo de coopération mais aucun contrat avec les mollahs ! La Russie n’était pas satisfaite après le tir contre la centrale des Émirats qui montrait que les mollahs ne pouvaient pas s’empêcher de recourir au terrorisme et ne voulaient pas se contenter d’être son alliée. Cet échec tombait mal. Zarif devait plier davantage à Moscou sans être certain d’obtenir un cadeau des Russes.

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Les parlementaires ont repris leurs attaques et leur chantage par la révélation assassine que les nantis endettés s’échappaient légalement aux poursuites en se disant insolvables grâce à de fausses déclarations de faillites de certains de leurs banquiers et la complaisance des dirigeants du régime (les mollahs, les Larijani et les Pasdaran) au détriment de leur créancier, l’État et donc le peuple !

Les parlementaires ont aussi signalé que les permis d’installation de grands magasins vendus par les mollahs à ces mêmes nantis étaient à l’origine de l’arrivée du chômage dans le commerce et au Bazar qui échappaient un peu à la récession !

Les mollahs dépités par cette aggravation de la crise interne ont interpelé les Français en disant qu’ils n’accepteraient jamais leur offre de négociations sur leurs missiles ou leur rôle (déstabilisateur) au Moyen-Orient ! Les Français n’ont pas relevé cette provocation par peur du dérapage souhaité par les mollahs et aussi parce qu’ils devaient rencontrer les Américains pour une réunion de l’OTAN ET ne voulaient pas qu’une escalade rapide fasse intervenir les autres membres de cette alliance et annule le 1er rôle qu’ils souhaitent jouer dans la guerre de Trump contre les mollahs !

Le n°2 des Pasdaran (Salami) a tenté sa chance de provoquer les Américains et les Russes en annonçant que le régime avait une place forte en Syrie grâce à ses avions et ses hélicoptères. Mais les Américains et les Russes n’ont pas relevé cette provocation des Pasdaran.

Quand on est fichu, on a toujours l’espoir d’un miracle, c’est qui tient le régime debout. C’est l’inverse pour le peuple qui aimerait le renverser, il a la victoire à portée de la main, il a peur de la malchance et ne fait rien.

La bourse portée par le miracle espéré par les nantis paniqués a commencé sans aucune activité notoire pendant 90 minutes, mais les efforts ratés du gouvernement et des Pasdaran ont inquiété les nantis. L’indice a pris une direction descendante. Le gouvernement est intervenu massivement en misant sur l’achat d’actions encore fortes des nantis paniqués dans l’espoir de les calmer. L’indice a fait un bond de 100 points en quelques minutes avant de baisser à nouveau avec une courbe à -60° ! Après de nouvelles injections et nouvelle chute, la bourse a fermé à -15 points malgré 505 milliards de tomans investis par le régime (en injections de fonds et achats rassurants) !

Zarif devait arriver à Moscou. En attendant, Ali Larijani a multiplié les rencontres pour accuser les Américains de cultiver de l’opium, mais ses interlocuteurs ont évité d’entrer dans son jeu. Zarif est arrivé entre temps, mais on ne l’a guère vu et tout le monde a compris que son homologue russe n’avait pas parlé en faveur du régime et ce dernier n’avait aucun moyen de forcer les Russes à le soutenir !

Les mollahs n’avaient rien réussi et ils étaient à la veille de leur conférence sur l’unité de l’Islam. Ils ne pouvaient profiter de l’occasion pour crier leur victoire. Les mollahs intégristes qu’ils avaient invités pouvaient même les lâcher et boycotter l’opération ou en profiter pour les appeler à se soumettre aux Saoudiens. Ils devaient mettre en scène leur puissance pour se faire respecter !

C’est alors que les Ansar-Allah de Yémen ont annoncé avoir abattu le président Saleh dans une embuscade contre son automobile. Les Ansar ont montré un camion criblé de balles au bord duquel se trouvait Saleh, mais dans le même temps, sur son cadavre, on voyait l’impact d’une balle tirée du haut sur sa tempe ! Il était visiblement abattu alors qu’il était prisonnier.

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Cette hypothèse très vraisemblable d’assassinat du président après son arrestation en faisait une exécution politique. Mais, les Houthis n’avaient aucun intérêt à tuer Saleh car en le gardant en otage, il pouvait forcer son fils Ahmad qui avait pris la tête de sa rébellion à déposer les armes. Seuls les mollahs alors très en difficulté avaient intérêt à le voir ainsi assassiné pour intimider leurs adversaires régionaux et internationaux.

Comme toujours, les mollahs n’ont pas reconnu la responsabilité de l’action. Mais comme d’habitude, ils espéraient être accusés de cette responsabilité et se poser sans risquer des sanctions comme le patron occulte de la déstabilisation de la région comme jadis au Liban.

Les Français et les Allemands ont immédiatement interpelé les mollahs pour leur demander de cesser d’utiliser leurs missiles et comploter dans la région, mais sans les lier à l’assassinat de Saleh afin qu’ils ne puissent pas en tirer le prestige mafieux qu’ils espéraient.

Les mollahs et les chefs Pasdaran, présents au Yémen comme conseillers, n’ont pas osé surenchérir par des déclarations contre Saleh. Il devient pourtant trouver un moyen de surenchérir ou d’affirmer leur rôle pour renforcer le moral de leurs collaborateurs paniqués qui voient le retour au terrorisme indirect et non revendiqué des années Rafsandjani comme le moyen le plus sûr pour contrer les plans de Trump.

Ils devaient aussi le faire pour intimider et soumettre leurs invités étrangers de la conférence sur l’unité de l’Islam qui devait démarrer dans quelques heures !

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Mardi | 05 Décembre 2017 | 14 Âzar 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis en avant la mort de Saleh sans évoquer son hostilité au régime ni sa trahison à l’encontre de ses seuls alliés importants en ce moment ! Il n’y avait aussi rien sur la conférence sur l’unité de l’Islam qui pouvait être un échec. En se basant sur la ligne choisie par les mollahs, leur gouvernement avait caché son agressivité qui ne lui avait pas permis de sauver le régime.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait oublié sa conférence potentiellement ratée et avait titré : Saleh périmé ! Le clergé reconnaissait presque sa responsabilité pour booster ses troupes et intimider ses ennemis dans l’espoir de provoquer une escalade et déployer son plan de chantage.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, avait titré « Saleh tué », mais en marge, il signalait aussi le renforcement de la coalition arabo-israélienne selon Jared Kushner pour rappeler que le régime restait en danger malgré sa performance terroriste de la veille.

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Abrar Économique avait aussi joué la carte de l’hostilité avec les mollahs en soulignant leur manque de moyen par la révélation qu’ils étaient sur le point d’éliminer 50% des familles iraniennes de leur allocation consommation !

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Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait continué dans cette voie en soulignant la trahison de Saleh pour relier sa mort au régime ! Le journal annonçait aussi de nouvelles sanctions pour le régime pour mieux démoraliser ses derniers partisans.

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Hors Iran, on avait encore mieux car le fils de Saleh qui avait quitté le Yémen et se trouvait en Arabie Saoudite accusait les mollahs d’être les commanditaires de l’assassinat de son père ainsi que les responsables de toutes les agitations dans son pays et il promettait d’en venir à bout et aussi venger l’assassinat de son père !

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Le clergé a commencé sa conférence d’unité de l’islam par un discours querelleur de Rohani sur les liens de Daesh, l’Arabie Saoudite, l’Amérique et Israël pour engendrer une crise dans le monde musulman afin de diviser et éparpiller l’unité islamique globale engendrée par le rapprochement de l’Irak et de l’Arabie Saoudite.

Mais ce discours n’a pas eu l’effet escompté et les gens présents ont évité l’ordre du jour qui leur était imposé pour enfermer les débats dans un contexte sociologique avec des polémiques sans fin et stériles en se consacrant à former des commissions et des sous-commissions pour débattre des diverses études des divers centres de recherches sur l’Islam à propos du renouvellement de la civilisation islamique dans les pays musulmans tout en gardant en réserves des sujets boucliers comme l’étude des barrières épistémologiques pour parvenir à l’unité en précisant qu’ils allaient prendre leur temps pour ne pas confondre les barrières épistémologiques mineures ou sensorielles et les barrières épistémologiques majeures ou philosophiques !

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Les mollahs, maitres en verbiages révolutionnaires, ont ainsi été mis KO par des collègues maîtres en démarches procédurières œcuméniques et en rhétoriques religieuses absconses. Ils ont renoncé à tout compte rendu sur la conférence qui ne leur servait à rien !

Le n°1 des Pasdaran a profité de cet échec des mollahs pour reparler des investissements financiers de la milice en faveur des plus démunis pour gagner le soutien des miliciens de base afin d’avoir des troupes pour réclamer la gestion des affaires aux mollahs puis il a revendiqué l’assassinat de Saleh en annonçant fièrement d’avoir étouffé le Putsch anti-Ansar Allah au Yémen pour provoquer un clash avec les puissances étrangères et prendre déjà la direction de la diplomatie du régime !

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Le n°1 des Pasdaran a aussi insisté sur le déploiement du destroyer Separ (bouclier) dans les eaux de la Caspienne pour défier Poutine et aider Zarif à obtenir une compensation dans les dernières discussions pour la finalisation du statut de la Caspienne comme un lac pour l’accès à ses richesses seulement et de manière égalitaire pour les pays qui l’entourent !

En réponse, le Conseil de Coordination du Golfe (Persique) qui devait se réunir à l’initiative du Koweït, mais sans l’Arabie saoudite et des Émirats en raison de la présence du Qatar a consacré son ordre du jour à l’opposition de tous les membres de ce conseil y compris le Qatar à la condamnation de l’ingérence des mollahs dans la région ! Cette réunion tronquée s’est aussi terminée rapidement sur une déclaration hostile aux mollahs, mais sans reconnaître le rôle central qu’ils veulent s’attribuer pour mener le jeu dans la région.

Du côté russe, la réponse a été d’ignorer la provocation des Pasdaran et ne rien dire sur les discussions en cours sur la Caspienne pour mettre la pression sur nos barbus agités.

Côté bourse, le gouvernement avait opté pour une bonne injection de 350 milliards de tomans en début de la séance pour accompagner l’attente de ces compagnons paniqués sans les alarmer. L’indice est rapidement monté de 250 points. Mais les échecs consécutifs de Rohani ou encore du n° 1 des Pasdaran ou encore de Zarif à provoquer des tensions bénéfiques au régime et le silence pesant des Russes ont perturbé l’espoir insensé d’un miracle ! Certains nantis du régime ont commencé à vendre des actions et en l’absence d’achat de la part du gouvernement qui ne voulait pas s’avouer vaincu l’indice s’est mis à baisser doucement. Ce qui voulait dire que beaucoup espéraient encore un miracle. L’indice a ainsi fini sur +157 points pour 350 milliards de tomans. Le jour suivant étant férié en raison de l’anniversaire (chiite) de Mahomet. La bourse a ainsi fini sur un résultat apaisé qui reflétait mal l’état d’esprit désespéré des gens du régime à ce moment.

Les chefs des États membres de l’OTAN s’étaient retrouvés à Bruxelles où ils devaient sans nul doute parler des mollahs et de leurs nuisances.

Les mollahs et leurs acolytes ont cessé de communiquer car ils n’avaient pas obtenu le soutien des Russes en échange de leur accord sur le bon statut pour la Caspienne. La Russie avait repoussé la signature de tout ce qu’ils avaient accepté pour les tenir en laisse et pour ne rien leur accorder quand ils se verraient sanctionnés pour leurs deux actes désespérés de terrorisme de cette semaine. Les mollahs et leurs acolytes devaient juste se faire tout petits et éviter toute provocation ou polémique pour échapper à des sanctions fulgurantes.

Alors que les mollahs et leurs associés tremblaient, Trump a encore répété son intention qu’il allait reconnaître Jérusalem comme la capitale de l’État d’Israël et de fait y transférer l’ambassade américaine comme l’avait fait la Russie avant l’été pour montrer son adhésion à la ligne de Trump et contribuer à leur rapprochement. Cette annonce n’a pas été critiquée par l’Arabie Saoudites et les autres pays arabes, mais par la Ligue Arabe (pro-saoudien) et par la Turquie. Les pays arabes ne semblaient pas hostiles à ce projet mais ils n’osaient pas l’admettre. La Turquie ré-islamisée qui revendique le califat s’y était opposée ouvertement. Enfin, les Européens s’y sont opposés ouvertement et bruyamment

Le m-AE américain Tillerson était à Bruxelles pour préparer sa réunion avec ses homologues de l’OTAN a profité de sa présence dans cette ville pour rencontrer Mme. Mogherini, la porte-parole de la diplomatie européenne. Tillerson a surtout confirmé son respect de l’accord de Vienne (malgré son laxisme sur les missiles du régime pour rassurer l’Europe que son rôle en Iran n’était pas terminé afin de garder son soutien.

La Turquie qui espère profiter de la chute programmée des mollahs et aussi obtenir son adhésion à l’Europe a déclaré que tout le monde devait appliquer l’accord de Vienne surtout les mollahs ! Positionnant son curseur sur la position américaine qui affirme que les mollahs ne l’appliquent pas comme ils le doivent afin qu’ils cessent leurs critiques sur le changement de la capitale israélienne.

Tard dans la nuit, un site américain a révélé que Trump était en train de monter une agence de renseignements privée avec l’aide de Pompeo pour contourner les agents de la CIA qui refusent de coopérer (en raison de leur fidélité à la ligne Brzezinski pour une diplomatie américaine pro-islamique et anti-russe). Cette nouvelle était à la fois bonne et mauvaise car elle signalait que l’action contre les mollahs pouvait être retardée et la coalition anti-mollahs pouvait souffrir et même se disloquer.

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Mercredi | 06 Décembre 2017 | 15 Âzar 1396 | C’était l’anniversaire de Mahomet selon les chiites. La journée était fériée et il n’y avait pas de journaux. Les invités de la conférence de l’unité de l’islam devaient se rendre chez le Guide pour écouter son discours avant de retourner à leurs débats.

Le Guide devait normalement annoncer des mesures fortes contre Trump mais cela était impossible en raison d’absence de soutien des participants à sa conférence sur l’unité de l’Islam. C’est pourquoi il n’a rien dit. Il a tout d’abord affirmé que la décision de Trump montrait le désespoir de ce dernier. Il a poursuivi en affirmant qu’il avait la conviction que tout allait bien et la Palestine sera finalement libre ! Rohani a complétait ce discours en soulignant la force du régime et sa capacité à contrer les complots américains dans la région !

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Après ces discours positifs mais dénués de toute réalité, les mollahs et tous leurs collaborateurs ont zappé l’annonce de Trump et ont continué leur mensonge sur l’absence de toute urgence à agir en se focalisant sur le record du monde impressionnant d’un haltérophile iranien !

Les mollahs ont profité de la consigne que tout allait bien pour annuler l’agitation annuelle de la journée de l’étudiant prévue pour le lendemain et qui ne pouvait pas avoir lieu faute de participants, en faisant dire à la direction de leur milice estudiantine qu’elle ne pouvait organiser cette manifestation ou une autre pour la Palestine car elle avait dépensé son budget pour acheter des bungalows pour les victimes du séisme du mois dernier. Les chefs Pasdaran avaient sans doute donné leur accord pour se débarrasser de cette journée de l’Étudiant qu’ils ne savaient commencer organiser ! Sans perdre la face !

En résumé, on avait un régime qui avait raté de nombreuses provocations, qui ne croyait plus en sa chance et n’osait pas prendre de risques !

Au cours de l’après-midi, les mollahs et leurs associés désespérés ont sombré encore plus quand les Tillerson et ses homologues français, allemand et britannique leur ont annoncé leur hostilité tout en affirmant qu’ils coopéreraient avec Assad pour assurer un bon avenir à la Syrie.

Après cette entente conforme aux objectifs de Trump, ce dernier a annoncé qu’il reconnaissait Jérusalem comme la capitale d’Israël. Les médias ont immédiatement expliqué cette décision comme une promesse électorale alors que cette reconnaissance avait été votée par le Congrès en 1995. Pour nous, Trump et son excellent m-AE Tillerson avaient pris cette décision pour déclencher des réactions diplomatiques et casser les positions figées dans le conflit israélo-palestinien qui bloquent l’avènement d’une paix durable. Il a mis en avant un point de conflit dans sa version post-paix pour mettre les gens devant les conséquences de cette paix et les forcer à se montrer sérieux et responsable. On peut dire qu’il a servi de sa décision comme un déclencheur tactique, une bombe pour provoquer une avalanche, pour la maîtriser avant qu’elle se déclenche d’elle-même et provoque une catastrophe ingérable et irréparable.

Encore une fois, les États arabes partisans de cette paix ont été silencieux et n’ont pas rejeté ce choix tactique de Trump, mais les Européens l’ont critiqué au prétexte qu’elle pouvait provoquer un risque majeur de déstabilisation du Moyen-Orient comme si le Moyen-Orient actuel était exempt de toute instabilité !

Leurs rejets étaient sans doute aussi des gestes tactiques pour bloquer la belle trouvaille du processus de l’avalanche préventive de Trump afin de ne pas le laisser résoudre ce terrible conflit qui entre dans sa 70e année, car en y arrivant, il serait intouchable et personne ne serait autorisé à lui refuser une quelconque demande de sa part ! Sa décision devait mettre en évidence des blocages dans le monde arabe, il a aussi révélé que l’ambition diplomatique de l’Europe comme une source d’opposition à la paix au Moyen-Orient et ailleurs !

Les mollahs, qui profitent de la guerre au Moyen-Orient, ont vu la décision comme une menace en raison de la retenue remarquable des Arabes et aussi parce que le peuple palestinien avait compris l’importance d’éviter la confrontation dans son propre intérêt !

C’est pourquoi le ministère des AE du régime a attaqué les États arabes et non Trump dans l’espoir d’obtenir une vague de sympathie dans le monde arabe et les forcer à renoncer à leur soutien tactique à l’avalanche tactique de Trump !

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Jeudi | 07 Décembre 2017 | 16 Âzar 1396 | C’était la journée de l’Étudiant (révolutionnaire islamique), journée de simulation de micro scènes de révolte à la manière de mai 68 pour donner une image démocratique du régime. Mais l’opération avait été annulée par les chefs Pasdaran en raison de manque de participants aussi parce que le régime devait paraître uni face à l’instabilité délibérée provoquée par Trump pour passer en force la nécessité d’une paix et la fin des manœuvres divergentes des différentes puissances au Moyen-Orient. Les mollahs et les chefs Pasdaran pouvaient prendre des coups de partout. Il n’était pas question de prêter le flanc à des coups internes en jouant avec la fausse opposition !

IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis en avant le discours fuyant du Guide sur sa conviction que la Palestine sera enfin libre pour dire qu’en ces temps périlleux, il n’y aurait aucune prise de risque par le gouvernement.


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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant une autre partie du discours du Guide (Trump a agi par désespoir) pour rester neutre tout en aidant les voix contre ce dernier.

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Abrar, le journal des plus jeunes lieutenants orphelins de Rafsandjani, n’avait pas paru. Une petite auto-censure pour éviter de faire des gaffes !

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Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, affirmait que Trump allait envoyer Israël en enfer. Les cadres miliciens espéraient en fait envoyer les mollahs-agitateurs et leurs camarades dans l’enfer de l’action en soulignant qu’ils ne faisaient rien. Les cadres miliciens hostiles au régime avaient aussi fait un article très intéressant sur les tours de passe-passe de Cap 21 en précisant que de nombreux pays, dont les États-Unis, avaient été vigilants en refusant de signer ou en s’engageant faiblement, mais les mollahs avaient accepté tous les engagements dans l’espoir d’un soutien français et devaient dépenser 52 milliards de dollars pour se mettre aux normes exigées par Cap 21 ou payer de lourdes amendes à la direction (française) de cet accord !

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Les cadres miliciens hostiles au régime entendaient provoquer une polémique contre le départ de Rohani à Paris et l’empêcher d’y aller et avoir la possibilité de négocier un plan de sortie de lui-même et ses patrons cléricaux.

Hors Iran, dans un entretien radiophonique, Mogherini avait souligné la fidélité de Trump à l’accord de Vienne pour apaiser les tensions avec ce dernier et laisser à l’Europe l’opportunité d’accepter le plan de paix pour le conflit israélo-arabe si on lui laissait une place pour en revendiquer la réussite. Les mollahs ont encore constaté que l’Europe n’avait aucun scrupule à se contredire et les écraser pour assurer ses intérêts.

Par ailleurs, les Britanniques ont annoncé le départ de leur m-AE samedi à Téhéran pour parler de la région en raison de l’influence du régime et son importance. Mais en privé, il était dit que Londres se montrait aimable avec les mollahs pour obtenir la libération de la journaliste Zagheri retenue par les mollahs pour espionnage et création d’un réseau contre-révolutionnaire universitaire en Iran !

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Les mollahs n’ont pas parlé de cette visite et on a compris qu’ils espéraient faire discrètement pression sur les Anglais pour obtenir de belles compensations de leur part et les mettre au compte de la puissance et l’invulnérabilité de leur régime. En attendant cette visite, ils ont continué la propagande déployée dans leur presse en déclinant sous diverses formes le verdict de la défaite de Trump et de son désespoir !

Divers chefs Pasdaran dont leur n°1 Jaafari ont adopté la même approche en affirmant en plus que Trump allait souffrir des conséquences de son geste désespéré !

Les Russes ont alors donné la parole à Zarif sur Russia Today pour le rassurer et l’amener à déblatérer contre Washington et l’Arabie Saoudite. Heureux d’accéder à un média international qui sait comment se faire écouter, il n’a pas vu le piège et s’est tiré une balle dans son pied en qualifiant l’Arabie Saoudite de terroriste !

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Le clergé a aussi profité de cette tribune pour demander le début d’une nouvelle intifada régionale contre les Israéliens et des drapeaux en berne dans tous les pays musulmans, mais il n’y a eu aucune réponse à sa demande.

Au même moment, sa conférence sur l’Unité de l’Islam s’est terminée sans aucune déclaration politisée qui puisse l’aider un peu !

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Les mollahs ont lancé un appel à la mobilisation pour des manifestations dans tout le pays après la prière de vendredi pour rassurer leurs compagnons.

Pour les rassurer voire les motiver et éviter un bide, les mollahs ont aussi fait appel aux responsables de la milice estudiantine, plutôt proches des chefs Pasdaran, pour organiser une manifestation nocturne devant l’ambassade suisse qui assure les intérêts américains en Iran, pour contester sous le voile de l’obscurité la décision explosive de Trump, sans dévoiler le nombre réduit des participants à cette opération.

N’ayant pas pu trouver des images pour cette manifestation, nous avons douté qu’il ait eu lieu et en cherchant nous avons pu constater qu’elle avait eu lieu mais avec très peu de personnes et nous avons eu la preuve que la milice estudiantine, jadis très puissante, se résumait à présent à une quinzaine de personnes.

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Les mollahs et les chefs Pasdaran avaient nettoyé les sites du régime pour éliminer les images de leur échec et nous avons été très persévérants et avons eu bien de la chance pour trouver ces deux images qui soulignent aussi l’isolement et la vulnérabilité du régime si un jour les Iraniens cessaient d’avoir peur de l’échec pour l’attaquer et en venir à bout.

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Vendredi | 08 Décembre 2017 | 17 Âzar 1396 | Les mollahs devaient proposer des solutions à l’occasion de leur sermon de vendredi et indiquer la feuille de route du régime pour la semaine à venir, mais il y avait un facteur aggravant : l’ouest du pays et la ville de Zanjan à 100 km de Téhéran étaient sous la neige et le manque de carburant pour chauffer les Iraniens pouvait faire chauffer les esprits !

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Tout le monde s’est mis à critiquer Trump mais personne n’a osé parler d’une mobilisation (pour aller le combattre) car l’appel à la manifestation n’avait provoqué aucun déplacement ou attroupement !

Les mollahs ont aussi eu un sermon dans le même esprit en proposant des intifadas là-bas et des missiles en réserve ici pour intimider Washington de loin avant d’annoncer une manifestation dans l’allée à côté du mausolée de Khomeiny au lieu de la marée humaine que la veille ils avaient promise à Téhéran. Les photos de la manifestation décalée étaient aussi trafiquées car il y avait une sur-densification graduelle de la foule du plus près au plus loin.

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Cette foule que l’on pouvait estimer à une trentaine de personnes signifiait que la foule du sermon était également fausse et sans doute tirée des archives du régime.

La déclaration finale de cette micro mobilisation a été un « simple soutien moral » aux Palestiniens et a souligné l’impuissance des mollahs à agir en raison de leur isolement et l’extrême impopularité de leurs objectifs.

Dans la foulée, les chefs Pasdaran ont aussi implicitement admis leur propre impuissance à agir en déclarant seulement qu’ils condamnaient la décision de Trump !

On avait encore un régime où tout le monde était désespéré et démoralisé. On a entendu diverses versions de la déclaration de soutien moral aux Palestiniens et on a compris qu’il n’y avait personne pour proposer une alternative à cette déclaration en l’absence d’alliés sur plan international et de vrais partisans populaires du régime en Iran.

Les mollahs et les chefs Pasdaran désespérés ont fini la semaine sur une bien mauvaise nouvelle : CNN a estimé que Washington faisait tout pour les combattre tout en déployant des trésors de tactiques pour éviter au maximum un clash direct !

Les mollahs ont compris qu’ils ne pourraient pas provoquer un clash avec de graves actes de terrorisme comme ceux de cette semaine en exposant la région à une très grande instabilité ou en allant même jusqu’à sa contamination pour interdire l’accès de leurs rivaux aux gisements ou aux banques de cette région. Ils allaient cependant être sanctionnés pour ces actes. Ils devaient oublier leur terrorisme ou la déchaîner au risque de se voir punir par des frappes et des actions secrètes de la part de Trump et ses alliés.

Ils allaient donc subir des frappes et des sanctions inattendues. Ils devaient se préparer à souffrir ou devaient s’inspirer de l’avalanche tactique de Trump et prendre des risques pour éviter d’être surpris. Mais en agissant ainsi, ils devaient renoncer à leur espoir d’un miracle et s’exposer à de grosses crises potentiellement fatales à leur survie.

Cette semaine, les mollahs devaient riposter pour se préserver. Ils devaient réussir leur coup avant mercredi en raison de l’insuccès prévisible de leur conférence annuelle pour l’unité de l’Islam. Ils ont fait fort en attaquant l’intégrité physique de la région. Leurs adversaires ont compris qu’ils restaient très méchants mais se sont gardées de les désigner comme tels et leur laisser l’avantage de les terroriser leur dicter leurs exigences.

Se doutant qu’ils seraient traités ainsi, ils avaient caché leur intention à leurs compagnons désespérés. Ces derniers avaient été ravis par ces actes mais aussi bien déçus par leur échec et l’échec des gens qui les gouvernent.

Les chefs Pasdaran avaient tenté de provoquer l’escalade que les adversaires du régime lui refusaient en reconnaissant leur rôle dans l’assassinat de président de Yémen !

Mais l’Occident avait ignoré leur provocation, puis avait rappelé son hostilité à l’égard de leur régime à l’occasion du sommet de l’OTAN. Les Russes avaient aussi refusé toute aide à leur régime qui semblait prêt à tout. Les pays musulmans avaient évité tout propos susceptible de lui donner raison lors de la conférence qu’il avait organisée pour les manipuler. Enfin les Palestiniens ne s’étaient pas manifestés à cette occasion et par la suite, en refusant de cautionner la confrontation avec Israël et en choisissant la paix au lieu de la guerre qui lui permet de diviser ses adversaires et déstabiliser la région afin d’assurer sa survie.

Les mollahs et leurs acolytes en kaki ont fini la semaine désespérés par les échecs de leurs offensives et le désaveu de leurs partisans dans leurs rangs, en Palestine et enfin en Iran !

Cette semaine, les mollahs devaient riposter pour se préserver. Ils l’ont fait de la manière la plus violente sans parvenir à plier le jeu en leur faveur. Il ne leur reste que deux solutions : abandonner leur révolution par une révolution de couleur (une avalanche tactique) pour sacrifier des amis miliciens afin d’atténuer leur chute ou choisir une fuite suicidaire en avant au risquer d’y rester.

Il est clair que l’avalanche tactique paraît plus plaisant à leurs yeux. Mais cette évidence peut aussi écourter leurs vies et approcher la fin du régime par une (autre) avalanche tactique des miliciens exposés au sacrifice : un coup d’État des chefs Pasdaran pour en finir avec le régime et donner le pouvoir au peuple ou à celui qu’il attend, le prince Reza Pahlavi.

C’est drôle car le mois où les mollahs doivent célébrer l’anniversaire de leur révolution s’appelle Bahman, avalanche en persan. Nous voilà donc à la veille d’un grand Bahman !