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Semaine en images n°505 :
Le roi et les renards !

08.11.2017

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient très vite renoué avec le terrorisme notamment en Syrie pour intimider la région et les Occidentaux et ainsi empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Ce choix leur avait valu un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Il avait aussi rapproché Trump et Poutine pour engendrer une alliance Est-Ouest afin de pacifier le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie.

La Chine, les G20 et la France avaient vite rejoint cette alliance pour la stabilité du Moyen-Orient. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani, agent des Talibans et d’Al Qaeda en Afghanistan et au Pakistan. Trump avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. L’opposition interne a eu le courage d’attaquer les mollahs ! Certains experts du réseau Brzezinski avaient quitté ce réseau ! Les ténors de ce réseau étaient obligés de sanctionner les mollahs, mais en pénalisant Poutine pour que leurs sanctions ne profitent pas à Trump et à ses projets.

Les Anglais, protecteurs initiaux des mollahs et exclus des plans Est-Ouest de Trump, avaient tenté de séduire ce dernier en lui proposant de contourner la résistance des ténors du réseau Brzezinski en renforçant ses liens avec les autres grandes puissances pour faire pression sur les mollahs par l’inspection de leurs bases militaires selon le règlement de l’AIEA. Trump avait suivi le conseil des Anglais et avait complété cette démarche en impliquant ces grandes puissances dans son projet contre les mollahs par la résolution 2370 du CS de l’ONU pour combattre le terrorisme islamique.

Macron avait profité de ses bouleversements en adhérant à l’hostilité du président américain au programme balistique du régime pour renforçant le rôle international de la France. Les mollahs n’avaient pu le dévoyer en offrant des contrats très avantageux aux patrons français.

L’adhésion de la France à cette coalition pour renforcer sa place internationale malgré les contrats offerts par les mollahs avait désespéré ces derniers. Ali Larijani (le chef du Parlement) avait comploté avec Rohani et son ministre de pétrole Zanganeh contre les mollahs ! Ces derniers en danger avaient contré l’attaque avant d’opter pour une politique de sourire et de terrorisme selon le modèle initié par Rafsandjani, mais ils avaient échoué.

Au début du mois de septembre (2017), les tirs de missiles de la Corée du Nord, qui est le principal fournisseur et partenaire balistique des mollahs, avaient justifié la position de vigilance à l’égard de leur programme balistique. Ils n’avaient pas condamné le tir. Les Anglais et les Américains avaient souligné ces faits. Les mollahs avaient aggravé leur cas en misant sur la déstabilisation de la Syrie et avaient seulement engendré une coalition hostile Franco-Américano-Russe. Cette hostilité commune avait été confirmée lors des discours de la 72e AG de l’ONU. Les Russes avaient cependant insisté sur une action commune via le Conseil de Sécurité de l’ONU pour ne pas laisser les Américains mener seul le jeu.

Menaces amplifiées. Les mollahs avaient alors aggravé leur cas en prétendant avoir réussi avec succès le test d’un missile longue-portée susceptible de porter une tête nucléaire, se montrant prêts pour une guerre totale pour intimider Trump et ses alliés français et russes.

Les Français, les Anglais et les Américains en avaient profité pour justifier l’inspection des bases militaires du régime. Le Conseil de Sécurité de l’ONU était saisi. Pour empêcher l’adhésion des Russes, ils avaient éliminé un général russe en Syrie, menaçant de déstabiliser Poutine, pour le forcer à prendre leur partie. Ce dernier avait pris ses distances avec les mollahs en se rapprochant de leurs ennemis saoudiens. Leur agitation avait encouragé la rupture de leur plus grand acheteur pétrolier, l’Inde...

Menaces de Guerre totale bis. Les mollahs ainsi de plus en plus isolés avaient alors tenté de provoquer une guerre régionale contre le Kurdistan Irakien pour déstabiliser l’Irak, la Syrie et Turquie et amener ces pays et la Russie à les soutenir, mais ils avaient échoué.

Les mollahs avaient alors tenté de s’entendre avec Barzani pour exporter son pétrole et trouver des alliés pétroliers contre Washington ! Ils avaient échoué, mais avaient encore démontré qu’ils n’avaient aucun scrupule pour déstabiliser la région et le prix du pétrole pour se faire respecter.

Washington avait alors pu insister sur leur terrorisme mis en œuvre par leurs Gardiens de la révolution islamiques pour mieux remettre en cause leurs programmes balistique et nucléaire afin de promettre une nouvelle diplomatie américaine pour les combattre.

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La semaine dernière (06-13 Oct. 2017 / 14-21 Mehr 1396), Trump se prononcer sur la fiabilité de l’accord de Vienne sur la restriction du programme nucléaire du régime puis révéler sa nouvelle diplomatie iranienne.



Les mollahs et les Pasdaran qui étaient déjà accusés de terrorisme et n’avaient plus aucun grand allié n’avaient pas réagi pour ne pas aggraver leurs situations et les accusations à leur encontre, mais cette passivité avait engendré une grosse panique interne. Les nantis s’étaient mis à vendre leurs actions et à acheter des dollars faisant tomber l’indice boursier qu’est l’indice de confiance des gens du régime en leur avenir du régime et faisant monter le dollar qu’est l’indice de l’incapacité de leurs dirigeants à les sauver ! Ali Larijani avait encore tenté de prendre la direction du régime en demandant le rétablissement d’une République islamique parlementaire...

Les mollahs et les chefs Pasdaran avaient émis quelques slogans faisant état de leur stabilité en Iran et avaient aussi souligné leur respect de l’accord de Vienne sur la restriction de leur programme nucléaire pour isoler Trump, mais ils n’avaient pas réussi à trouver des alliés ou à calmer la panique au sein du régime.

Mais ils étaient restés passifs dans leurs domaines de prédilection que sont le terrorisme et la déstabilisation régionale. Mais il n’avait pu obtenir des soutiens. Ils avaient sans cesse souligné leur respect de l’accord de Vienne sur la restriction de leur programme nucléaire pour isoler Trump, mais ils n’avaient pas réussi.

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Vendredi | 13 Octobre 2017 | 22 Mehr 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | , Trump avait annoncé des doutes sur la fiabilité de l’accord de Vienne sur la restriction du programme nucléaire du régime, sans annuler l’accord, comme l’espéraient les mollahs, mais avait demandé au Congrès de travailler avec les autres signataires pour améliorer cet accord. Puis il avait annoncé les grandes lignes de sa diplomatie iranienne

Après avoir ainsi dompter l’accord de Vienne et ses partenaires des 5+1 et mis au fer les mollahs dans un accord qu’ils n’avaient cessé de défendre ; Trump leur a reproché de soutenir Assad alors que lui-même avait admis son maintien, démontant ainsi qu’ils ne pouvaient espérer une entente même sur un sujet qui avait son consentement, les empêchant de tirer un bénéfice du maintien d’Assad au pouvoir !

Après les avoir ainsi exclus de tout rôle en Syrie, Trump a exigé leur expulsion de ce pays en précisant qu’ils comptaient l’utiliser pour menacer Israël et maintenir la région en guerre afin de pouvoir exercer un chantage permanent sur leurs voisins et les grandes puissances.

Après avoir exclu les mollahs de tout rôle dans les deux principaux dossiers où ils pouvaient avoir un rôle, Trump, avait déployé une belle liste des méfaits des mollahs comme la déstabilisation du transit pétrolier via le détroit d’Ormuz, des menaces contre les inspecteurs de l’AIEA, le soutien à tous les terrorismes islamiques et des arrestations arbitraires des étrangers justifiant que tous les Etats responsables se liguent à leur encontre.

Il avait terminé son réquisitoire en précisant que le peuple iranien était leur première et plus importante victime et était de facto un allié de choix pour les abattre. Pour nous, c’était un sans faute qui ne laissait aucune chance au régime ! La défaite des mollahs était amplifiée par l’absence de toute critique contre ce discours.

Les chefs Pasdaran très en danger étaient restés muets, espérant sans doute préserver une chance de dialogue avec Trump. Les mollahs avaient tenté d’attirer le soutien de Macron en évoquant de bons contrats, mais il avait maintenu ses positions. Ils avaient prétendu qu’il avait accepté leur invitation de se rendre en Iran avant de se rétracter. Les Anglais avaient aussi puni le chantage économique des mollahs en affirmant que Trump avait autorisé la France et l’Angleterre à signer des contrats avec les mollahs pour les dépouiller !

Les mollahs avaient censuré cette annonce et nié leur défaite en décrétant que Trump avait échoué, car il n’avait pas rompu l’accord de Vienne comme il l’avait sans cesse annoncé et qu’il était désormais hors jeu et allait se voir dominer par le reste du monde notamment les Européens. Ils avaient aussi insisté sur la stabilité et la popularité de leur milice (muette par intérêt), par une campagne de Twitter, nous sommes tous des ’’Pasdar’’ (gardien de la révolution) pour éviter des problèmes internes.

Cette semaine, Washington devait parachever sa victoire en annonçant de nouvelles mesures contre les mollahs. Ces derniers ne pouvaient plus nier la menace à leur encontre. Ils devaient remplir les rues de vrais fans des Pasdaran ou trouver mieux que des annonces propagandistes pour éviter une grande panique financière et de nouvelles agitations politiques parmi leurs collaborateurs.

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Samedi | 14 Octobre 2017 | 22 Mehr 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, faisait état d’un discours de Rohani en réaction au discours de Trump en insistant sur le fait que Trump était un inculte et n’avait aucun respect pour le peuple iranien, car il avait utilisé le nom « golfe arabique » pour parler du golfe Persique ! Rohani essayait de pousser les Iraniens à critiquer Trump ou manifester contre lui. Il cherchait aussi à détourner l’attention de ses derniers fidèles de toutes les menaces américaines à venir dans le cadre de la nouvelle diplomatie iranienne des États-Unis qui avait le soutien actif ou passif des Européens, des Russes, des Chinois, des Japonais, des Indiens ou encore, tous les pays musulmans et même la Syrie !

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Mais cette accusation n’était pas fondée, car Trump avait utilisé la nomination golfe Persique en début de son discours, puis il avait utilisé la nomination revendiquée par ses alliés arabes (et d’usage dans les médias américains) une deuxième et dernière fois parlant de cette région. Il pouvait s’agir d’un lapsus par mégarde ou d’un égard sans conséquence et secondaire pour ses alliés arabes. D’ailleurs, cela n’avait pas froissé les Iraniens qui avaient surtout retenu et copieusement salué la charge formidable de Trump contre les mollahs et son intention de les renverser.

Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, qualifiait les menaces si lourdes de fanfaronnades, car le clergé n’avait pas les moyens d’y répondre !

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, affirmait que la Russie pensait que la sortie des États-Unis de l’accord de Vienne allait entraîner la sortie du régime de cet accord (utile pour la stabilité du monde). En évoquant la pensée russe, les lieutenants orphelins de Rafsandjani encourageaient les mollahs à agir au lieu de se cacher derrière des diversions ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani conscients des menaces contre le régime et leur avenir espéraient qu’ils agissent au lieu de tergiverser.

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Par ailleurs, Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, était resté sur la ligne critique de ces derniers en se moquant de Rohani qui avait encore promis une économie de résistance pour tenir tête aux Américains, car cette économie annoncée il y a 3 ans n’a jamais pu exister en raison de de la désindustrialisation du pays (même dans le domaine pétrolier) depuis la révolution islamique. En d’autres termes, les cadres miliciens hostiles au régime disaient que le régime était fichu et son président mentait pour retarder sa chute. Les cadres miliciens hostiles au régime entendaient encourager la panique apparue la semaine dernière et profiter des progrès de Trump pour déstabiliser le régime.

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Enfin Eghtessad Pouya (Economie durable), organe des patrons désespérés du régime, était allé dans le même sens en annonçant que le secteur des exportations était en état d’agonie alors que le régime allait dire le contraire dans quelques jours à l’occasion de la journée de l’Exportation. Les patrons du régime étaient prêts à rompre à moins que le régime trouve une autre approche pour les sauver.

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Mais le sauvetage du régime semblait difficile grâce au business, car hors Iran, les Européens insistaient sur le maintien de l’accord de Vienne sans critiquer les autres volets de la diplomatie iranienne de Trump et par ailleurs, les Russes et les Chinois étaient muets, approuvant également implicitement cette diplomatie pour un nouvel ordre mondial basé sur un Moyen-Orient laïque et stable.

Les mollahs, leurs ministres ainsi que les chefs miliciens ou les Parlementaires très versatiles du régime ont bien compris qu’ils étaient fichus, mais ont encore continué la ligne de diversion de Rohani et de Zarif en évitant les vrais sujets pour ne pas admettre leur abandon par les Européens (France-Angleterre-Allemagne), les Russes et les Chinois. Tout le monde s’est focalisé sur la critique non fondée du golfe arabique ou sur le soutien aux Pasdaran. Mais cela s’est vite essoufflé, car le peuple n’était pas dans les rues pour insulter Trump ou défiler en portant fièrement des drapeaux des Pasdaran ou leur ensemble le Hezbollah !

Les chefs de la milice ont lancé un appel à la mobilisation via le syndicat et la milice estudiantine (le BCU) dont il ne reste plus rien et on a eu la confirmation de leur manque de partisans, car l’appel a réuni une dizaine d’étudiants, une dizaine de professeurs et une vingtaine de femmes voilées qui ne semblaient pas très jeunes et très étudiantes.

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Cela signifiait le soutien du peuple à Trump.

Rohani a alors changé de ton face à de nouveaux ambassadeurs qui lui remettaient leur lettre d’accréditation et a critiqué la rupture de la négociation par Trump, en espérant que ces interlocuteurs soutiennent son envie de marchandages avec le grand vainqueur américain ! Mais en l’absence d’une telle réponse, il a oublié son soi-disant apaisement pour revenir à son discours de diversion en publiant sa vidéo sur les sites d’infos du régime.

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À cette occasion, on a vu qu’il avait parlé pendant la journée alors que le discours de Trump avait été dit en fin de l’après-midi. On a supposé que son gouvernement avait eu une copie du texte avant le discours pour reculer, mais n’avait pas reculé et ne comptait pas reculer. Il ne comptait pas non plus de le faire.

La bourse devait en ce jour être dans une crise grave, mais il n’en était rien puisque le gouvernement avait censuré les mauvaises nouvelles et fait baisser le dollar de 75 tomans pour attirer les gens sur le marché des devises. Il a vidé ainsi la bourse de ces éléments paniqués et a complété l’action par des injections des fonds sur les grosses entreprises comme sur les entreprises moribondes pour rémunérer les plus paniqués et a réussi à finir la première journée boursière avec un indice en hausse de 519 points grâce à 294 milliards de tomans de perte (soit 74 millions de dollars au dernier tarif en vigueur pour le dollar).

Au début de l’après-midi, les cadres miliciens hostiles au régime ont tenté de déstabiliser les mollahs en publiant une analyse sur FARS, leur site d’information (le plus lu en Iran), sur la complicité entre les Américains et les Européens pour ce qui était arrivé !

Les mollahs, leurs ministres ainsi que les chefs miliciens ont continué leurs diversions, car ils n’avaient pas envie de riposter et perdre toute possibilité de négocier un deal pour leur fuite. Dans la soirée, le m-AE du régime Zarif s’est rendu à la télévision pour continuer cette approche en insistant sur l’isolement de Trump et leur pacifisme en espérant trouver des partenaires pour parler et sortir de leur isolement.

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Mais, il n’y eut aucun geste de soutien à leur égard. Dans la nuit, un de leur dernier foyer de nuisance a été mis en danger de disparition, car l’Etat irakien a pris ses responsabilités en donnant 24 heures à Barzani pour se retirer de Kirkouk et mettre fin aux tensions en Irak. Les mollahs n’ont guère commenté l’annonce après l’exacerbation de leur rôle néfaste dans la région. L’absence de soutien à l’Irak signifiait aussi qu’ils n’étaient pas contents de la fin de cette crise.

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Dimanche | 15 Octobre 2017 | 23 Mehr 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait un plein soutien du peuple au Gouvernement. Ce dernier niait donc son échec de mobilisation de la veille qui signifiait le soutien du peuple à Trump ! Via ce journal, les mollahs au pouvoir n’évoquaient pas non plus l’initiative du gouvernement pro-américain d’Irak de mettre fin aux tensions qui leur sont bénéfiques. Le gouvernement faisait le dos rond face aux problèmes qui s’accumulaient en raison de sa peur d’agir.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, citait des gens qui avaient critiqué Trump, mais il n’y avait aucune personnalité de premier plan parmi eux. Le clergé entendait encourager Poutine à défendre son régime. Mais il était loin du compte.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, signalait la baisse du dollar pour encourager les gens à en acheter. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani entendaient ruiner le régime qui avait jeté l’éponge ou encore forcer ses dirigeants à réagir.

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Enfin Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, évoquait la tempête des mollahs sur Twitter pour souligner leur incapacité à agir dans la rue.

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Hors Iran, le réseau Brzezinski tapait sur Trump via ses médias, car il était fâché de son incroyable succès qui ne leur laissait aucune chance pour exister encore, mais sans aider les mollahs, car ils étaient désormais une cause perdue !

Les mollahs ont alors entonné des slogans sur la bêtise de Trump pour se rapprocher des politiciens du réseau Brzezinski. Ali Larijani alors à Saint-Pétersbourg pour une assemblée générale de l’union interparlementaire (IPU) a parlé des États-Unis devenus un problème mondial avec Trump pour doubler les mollahs, mais aucun n’a eu le succès espéré.

Les mollahs ont maintenu leur méthode de rémunération des paniqués pour éviter la chute démoralisante de leur indice boursier. Mais ils n’ont pas baissé encore le dollar et de fait, les paniqués sont revenus à la bourse et la hausse de l’indice a été divisée par 4 malgré un montant légèrement plus élevé d’injection fond. La bourse a fini sur 131 points de plus avec 311 milliards tomans de pertes.
Les députés ont repris les critiques contre Rohani dans une démarche anti-corruption et pro-peuple car les mollahs ne semblaient pas en de mesure de les sauver.

Les mollahs ont continué à zapper les réalités de leur isolement mondial en continuant à se focaliser sur l’Amérique. Cette fois, certains déploraient leur manque de confiance à l’Amérique pour insinuer que tel était le discours mondial à son encontre, tant que d’autres le disaient vaincu pour minimiser l’impact de Trump. Les deux arguments ne fonctionnaient pas ensemble, car s’il avait vaincu, il n’avait pas besoin du reste du monde. En fait, cette contradiction résultait du fait que les mollahs voulaient dire qu’ils avaient doublement vaincu Trump pour calmer toutes les inquiétudes sur leur avenir.

Mais cela n’était pas en raison de leur défaite et leur rejet par le monde entier, Ali Larijani a consacré son discours à la tribune de l’IPU à la drague de tous les ennemis potentiels des États-Unis : les anti-sionistes arabes, les musulmans anti-birmans, des Irakiens anti-kurdes, les Syriens et les Russes, mais n’a pu obtenir aucun soutien d’aucuns entre eux.

Son discours a même eu un effet inverse puisque le président chiite irakien a donné l’ordre de l’assaut sur Kirkouk au nom de l’intérêt national irakien en précisant que les milices chiites irakiennes initialement formées par les mollahs n’avaient pas le droit de s’approcher de cette ville, empêchant les mollahs de les utiliser pour créer des conflits confessionnels ou ethniques au sein d’une action dont le but était justement de sortir d’une rupture de ce genre. Les mollahs se sont retrouvés officiellement exclus de tout rôle en Irak et ont perdu un autre important foyer pour leur nuisance tactique et stratégique.

Par ailleurs, au même moment, Macron, alors interviewé à la télévision, a expliqué le dialogue avec les mollahs par intérêt pour la sécurité des Français les accusant implicitement d’être de terroristes susceptibles de frapper le territoire français et européen.

Enfin, Merkel et Teresa May qui devaient se rencontrer en ce jour avaient conclu leur rencontre en évoquant le terrorisme du régime par la condamnation de son ingérence nocive dans la région !

Les mollahs ont compris qu’ils devaient marcher droit pour éviter d’être la cible de nouvelles accusations explicites de terrorisme de la part de nombreux chefs d’Etat désireux de confirmer leur soutien à Trump dans l’intérêt de leur pays. Ils ont censuré ces propos hostiles à leur encontre, car ils allaient à l’encontre de leur argument que Trump était et eux avaient gagné la guerre contre lui !

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Lundi | 16 Octobre 2017 | 24 Mehr 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait la signature des centaines de contrats d’une valeur de 86 milliards de dollars avec tous les pays du monde depuis l’accord de Vienne pour nier la défaite du régime qui, la veille, avait été en plus doublement accusé de terrorisme par deux pays qu’il désigne comme étant ses alliés !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait misé sur un conflit durable en Irak en affirmant que les Kurdes refusaient de revenir en arrière !

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Or à ce moment, les combats étaient finis là bas sur une victoire sans appel des Irakiens. Selon Reuters et quelques journalistes indépendants, les combats avaient été menés avec succès grâce à la division anti-terroriste irakienne entraînée par les Américains. Ils avaient débarqué avec leurs blindés en avions-cargos. Les troupes de l’OTAN basées en Turquie et les Turcs avaient fermé l’espace aérien du Kurdistan irakien, sans doute pour éviter une ingérence indésirable des mollahs. Les PKK normalement ennemis des Turcs qui étaient souvent frappés par ces derniers avec l’aide Barzani, étaient invités et servaient de service d’ordre sur la route de passage des blindés irakiens pour éviter des débordements susceptibles d’engendrer des conflits ethnico-confessionnels facilement exploitables par les mollahs et leurs émules irakiens. Ils avaient réussi, car on ne voyait aucune trace de leurs miliciens ou leurs drapeaux inspirés de celui des Pasdaran et du Hezbollah libanais.

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De fait, de ces informations trouvées, l’action de l’Etat irakien, des États-Unis, de l’Europe, de la Turquie et des PKK était contre Barzani, mais aussi contre les mollahs. C’est pourquoi ils n’avaient pas évoqué les préparatifs pour cette guerre dans leurs médias officiels.

Mais le journal Tejarat (Business), dirigé par un des responsables du parti Mardom-Salari (pouvoir du peuple) – lié au clan Rafsandjani –, avait fait une révélation de taille : le commandant Qassem Soleimani, commandant des milices étrangères du régime, s’était rendu secrètement au Kurdistan irakien dimanche dans la journée au prétexte d’une médiation en faveur de la paix.

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Mais si tel était le cas, le gouvernement aurait dû envoyer Zarif ou à défaut se vanter de son action. Les Irakiens n’avaient pas évoqué une telle initiative contraire à leur objectif.

Le journal Abrar, hostile au gouvernement depuis le début de la semaine, avait aussi effleuré le sujet en demandant (dans ses pages internes) : pourquoi Soleimani ? Puis il avait précisé qu’un officiel avait justifié ce choix en raison de la popularité de cette sinistre personne en Irak. Or, il n’était pas allé vers les Irakiens, mais chez leurs ennemis du moment. On pouvait donc supposer que le régime avait envoyé son meilleur élément de terrain en reconnaissance pour voir les possibilités d’intervention, mais ce dernier avait échoué, car les troupes qui devaient l’aider avaient été exclues du jeu.

Abrar économique, du même clan, avait continué à harceler les mollahs et souligner leur échec en révélant qu’à la veille de l’intervention de Trump, ils avaient aussi rencontré secrètement les Européens lors d’une réunion du FMI qui lui avaient eu de belles nombreuses promesses de coopération, mais ils ne les avaient pas concrétisées depuis et en plus, ils aidaient à présent sa chute pour se racheter un avenir au-delà du régime.

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Les lieutenants orphelins de Rafsandjani, informés par l’exclusion des mollahs du formidable foyer de nuisance kurde en Irak, étaient convaincus de la défaite du régime et entendaient provoquer une grosse crise pour changer de camps.

Par ailleurs, Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, était fidèle à sa ligne et soulignait la défaite du régime en insistant sur le succès de Trump en signalant que l’accord de Vienne était sur le point d’être renégocié, c’est-à-dire être modifié.

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Enfin, il y avait beaucoup de titres très inintéressants et fort inattendus et importants hors Iran. De nombreux médias insistaient sur la victoire des mollahs en Irak pour condamner leurs ingérences alors qu’ils n’avaient pu participer aux combats ou mener les leurs. D’autres journaux citaient l’hostilité de Merkel et May à l’ingérence régionale des mollahs. Tout indiquait que les mollahs qui n’avaient jamais été condamnés pour leur terrorisme étaient enfin désignés comme tels pour une opération que l’on leur attribuait alors qu’ils ne l’avaient pas organisée et qu’ils n’y gagnaient rien.

Par ailleurs, la Syrie qui a beaucoup souffert de leurs actions pro-Hezbollah en marge de sa guerre contre Daesh les avait plantés ce matin en se focalisant comme les Européens sur la nécessité du respect de l’accord de Vienne sans condamner les accusations de terrorisme contre les mollahs.

En parallèle, Al Qods al Arabi, un journal anglais arabophone publié à Londres, avait révélé que le roi saoudien Salmane avait dans sa rencontre avec Poutine affirmé qu’il soutenait Assad, mais exigeait le départ des mollahs et qu’il était prêt à aider Assad à se consolider s’il excluait les mollahs du jeu. Il était précisé qu’il avait demandé à Poutine de faire pression sur Assad pour aller le plus rapidement dans ce sens. Le journal précisait que Poutine avait dit qu’il n’avait pas les moyens d’obliger Assad et ce dernier allait décider seul.

Là c’était fait et il devait obtenir le soutien des Saoudiens. De fait, les mollahs avaient eu une nouvelle double défaite par la perte de la Syrie et la consolidation de leadership saoudien dans la région !

Enfin, Hariri dont le pays a davantage souffert des mollahs avait aussi annoncé sur la nécessaire réaction internationale aux nuisances des mollahs !

Pour résumer, les mollahs avaient tenté d’agiter la reprise de Kirkouk et ils avaient échoué. Ils parlaient de 86 milliards de dollars de contrats avec de nombreux pays pour dire qu’ils avaient encore du répondant. Mais leur défaite était confirmée par un clan rival. Par ailleurs, le monde entier semblait liguer pour les accuser d’un rôle négatif en Irak pour aider Trump et ses alliés arabes à les sanctionner !

Les Russes alarmés par l’accélération du processus anti-mollahs de Trump sans leur participation ont fait semblant de bloquer le processus en déplorant par l’intermédiaire de Lavrov le manque de coopération entre les États-Unis et la Russie à propos des sujets comme l’Iran et la Corée du Nord !

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Les mollahs ont compris que les Russes ne seraient jamais plus à leur côté. Les mollahs devaient agir au lieu de fuir la réalité derrière comme la semaine dernière au risque d’avoir les mêmes crises de panique. Mais leur gouvernement a continué à nier le danger auquel il ne pouvait pas riposter en se disant fort du soutien infaillible de tous les Iraniens !

Par ailleurs, les mollahs et les Pasdaran se sont dits unis en organisant de manière improvisée une journée en l’honneur du centre idéologique de la milice en annonçant le rassemblement de ses membres devant le tombeau de Khomeiny dont on n’a vu aucune image, puis des discours des chefs Pasdaran à une conférence (sans image) sur la faiblesse de Trump et la puissance du régime !

Enfin, le gouvernement a renouvelé la méthode de la veille à la bourse pour sauver l’indice boursier, l’indice de confiance en son avenir.

Mais cette confiance suggérée a été plombée par l’annonce imminente d’une déclaration officielle de l’EU sur les propos de Trump. Au vu du complot pour accuser le régime, la déclaration européenne ne pouvait pas être bonne et l’Europe voulait s’aligner officiellement pour doubler les Russes dans la course à la coopération à la coalition anti-mollahs de Trump !

Le gouvernement a censuré ces mauvaises nouvelles et a augmenté ses injections à la bourse en s’inventant une possible déclaration en faveur du régime ! En l’absence d’une amélioration, Salehi, le ministre chargé du programme nucléaire du régime, a annoncé que toute remise en cause de l’accord de Vienne (son durcissement selon les attentes de Washington) le conduirait peut-être à remettre en cause l’application du protocole additionnel, menaçant les Européens de renoncer au traité de la non-prolifération et engendrer une course à l’arme atomique au Moyen-Orient ! La bourse s’est stabilisée après cette première riposte digne d’intérêt depuis une semaine.

En tout début de l’après-midi, l’Europe a statué sur le cas des mollahs en insistant sur son engagement à respecter l’accord nucléaire de Vienne tout en se disant très inquiétée par leurs missiles et leurs ingérences nocives au Moyen-Orient, ouvrant la voie aux nouvelles sanctions onusiennes pour accompagner Trump dans son projet anti-mollahs !

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Aussitôt, l’administration Trump a salué cette initiative et a insisté via Mac Master sur une application sévère de l’accord de Vienne demandant implicitement le soutien des Européens pour l’inspection des bases militaires du régime. Le Congrès a aussi demandé à Trump d’annuler le contrat de Boeing avec les mollahs invitant les Européens à en faire autant avec le Contrat d’Airbus.

Mais le ministre des AE Tillerson s’est placé du côté des Européens en affirmant qu’il n’y aurait pas sanctions américaines pour les contrats en cours avec les mollahs. En agissant ainsi, Tillerson a fait un grand cadeau aux Européens, car les contrats étaient maintenus sans pénalité et ils pouvaient être annulés par les mollahs et ces derniers allaient alors être contraints à payer des pénalités aux Européens.

En parallèle, Tillerson a parlé de son soutien au peuple iranien invitant les Européens à joindre ce projet qui pouvait s’avérer rémunérateur en raison de l’annulation unilatérale de leurs contrats par les mollahs et les pénalités qu’ils pouvaient en tirer !

Les mollahs n’ont pas réagi, car ils ne pouvaient pas menacer les Européens d’annuler leurs contrats de peur des pénalités à payer !

Washington a continué sa charge en les accusant de violer les résolutions du conseil de Sécurité de l’ONU leur interdisant d’armer des groupes considérés comme terroristes au Moyen-Orient demandant de facto qu’ils soient sanctionnés pour cette faute.

Encore une fois, les mollahs n’ont pas réagi, car la communauté internationale occidentale était unie à leur encontre. Les Russes espéraient en faire partie et les Chinois les soutenaient en suivant la tendance internationale.

En milieu de l’après-midi, Velayati, le m-AE permanent du clergé pour des négociations secrètes du clergé avec les Européens notamment, a lancé un appel au rassemblement pour un livre de Khamenei sur son rôle de Garant de la Gouvernance (Zaïm al Fonoon) et devant un parterre d’une centaine de personnes proches de la direction du régime il a dressé un portrait très flatteur du régime capable de résister à l’Occident tout entier qui (à son avis) était aux ordres du sionisme international !

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Ce discours était censé faire bouger les chefs Pasdaran afin qu’ils montrent les muscles ou leurs missiles et offrent aux mollahs la possibilité de proposer un deal aux Européens et en particulier aux Français, car l’ambassadeur de France pour la Syrie, Franck Gellet devait arriver le lendemain à Téhéran pour avertir les mollahs cesser d’agiter la Syrie. Mais il n’y avait pas de chefs miliciens dans l’assistance. Ils ne voulaient pas aider les mollahs à intimider les Français et en profiter.

Mais le responsable du programme balistique a ruiné ce projet en affirmant que l’Europe ne pouvait être un partenaire pour le régime, car elle jouait le rôle du bon flic dans les pressions sur le régime et de fait la milice continuerait à développer ses missiles même si le régime subissait un embargo économique à 100% !

Velayati n’a pas soutenu ces propos qui conféraient un rôle fort à la milice sans que le clergé puisse en profiter pour ouvrir des négociations dans son intérêt.

Une journée terrible pour les mollahs sur le plan international s’est ainsi terminée par la preuve de l’absence de toute solidarité entre les plus hauts dirigeants du régime à l’approche des derniers jours, semaines ou mois du régime. Les collaborateurs du régime qui ressentent les nuances dans les propos de leurs responsables ont compris que personne ne pensait à eux. Ils allaient sans doute montrer des signes de panique !

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Mardi | 17 Octobre 2017 | 25 Mehr 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, se félicitait que Kirkouk soit sous le drapeau irakien pour affirmer qu’il n’avait jamais eu aucune mauvaise intention concernant la stabilité de l’Irak pour rassurer ses collaborateurs qui étaient sans doute en panique après la déclaration européenne et les mesures de Tillerson pour encourager leur engagement contre le régime.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, se félicitait que Kirkouk soir sous le drapeau irakien pour convaincre le monde occidental qu’il n’avait jamais eu aucune mauvaise intention concernant la stabilité de l’Irak. Le clergé entendait échapper au mauvais procès qu’on lui faisait pour précipiter sa chute.

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Abrar économique, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, avait lâché le régime en affirmant qu’à présent il comptait officiellement 30% de personnes sous le seuil de la pauvreté !

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Enfin Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait aussi mis en avant la victoire des Irakiens à Kirkouk pour souligner que le régime et la milice n’avaient aucunement l’autorité évoquée la veille par Velayati.

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Hors Iran, il y avait encore une mauvaise nouvelle concernant le soutien évanescent de la Russie. Le Jerusalem Post annonçait que les autorités israéliennes avaient reçu le ministre russe de la Défense et était sur le point de conclure l’interdiction pour les mollahs de garder leurs bases militaires en Syrie ! Cela supposait un accord d’Assad à l’élimination des mollahs dans la région !

Les mollahs n’ont pas réagi. Les chefs Pasdaran non plus.

Au même moment, l’ambassadeur de France pour la Syrie, Franck Gellet est arrivé à Téhéran pour demander aux mollahs de cesser leur agitation en Syrie sans parler d’une contrepartie. Ils n’ont pas communiqué sur sa visite qui ne leur apportait rien et prouvait que les intimidations de la veille n’avaient pas fonctionné.

En revanche, les mollahs ont annoncé que leurs représentants, dont le milicien Araqchi (le n°2 du ministère des AE et qui avait été chargé des négociations nucléaires de Vienne), rencontraient à ce moment les Russes à Moscou dans le cadre d’un séminaire sur la 25e année de la coopération entre le régime et la Russie dans le domaine nucléaire. Ils espéraient insister sur l’aspect pacifique et réglementaire de leur programme nucléaire et aussi le rappel de ces faits par les Russes. Mais ces derniers n’ont rien dit et les mollahs ont oublié de faire référence à cette rencontre.

À la bourse, l’indice des grosses entreprises s’est effondré : ceci voulait dire que les plus riches et donc les plus influents et les plus informés n’y croyaient plus et le gouvernement refusait de les soutenir à la hauteur de leurs offres de vente. L’indice des entreprises normales ou moribondes était chaotique après deux injections de fonds en début de matinée. Le régime refusait aussi de payer autant que les paniqués l’espéraient.

Les réformateurs (affairistes pragmatiques, modérés par nécessité commerciale) qui sont normalement des alliés de Rohani, l’ont lâché en affirmant que l’EU était aux ordres des États-Unis pour encourager une action forte du gouvernement ou des chefs Pasdaran.

Mais aucun n’a bougé. Le gouvernement a même pris le contrepied de la demande en affirmant son pacifisme via son m-AE Zarif. Les Pasdaran ont aussi affiché une image pacifique en oubliant toute référence à leur capacité militaire par des affirmations incessantes de leur attachement à la défense passive !

La panique est restée inchangée à la bourse avec l’indice en descente tout schuss pour les grosses entreprises et en montagne russe pour les autres qui étaient un peu soutenus par le gouvernement. Ce dernier a dû doubler le nombre des entreprises interdites de vente normale (sans perte de prix), les passant de 20 à 40 pour limiter le choc du côté de ses super nantis, mais in fine il a dû continuer l’effort chez les actionnaires moyens.

Le gouvernement a ainsi fini la journée en perdant 400 milliards de tomans (30% plus que veille), mais la panique n’a pas permis de terminer avec une bonne hausse de l’indice global, ce dernier a perdu des points jusqu’à la fin. L’indice (de confiance en l’avenir du régime) a fini à seulement +70 points par rapport à la veille alors qu’il avait grimpé de 519 points samedi avec 30% moins d’achats à perte.

On pouvait estimer que la confiance des collaborateurs du régime avait chuté de 90% ! Le dollar était aussi en hausse de 19 tomans. Une forte demande avait contraint le gouvernement d’augmenter le prix pour limiter la fonte de ses réserves en devises.

Rohani a nié sa défaite et celui du régime en parlant du soutien du peuple et en produisant une fausse enquête en caméra cachée (où les gens refusaient toute reprise de dialogue avec l’administration Trump) !

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On avait un régime en difficulté abandonné par tous ses partenaires qui faisait le fier avec des figurants bas de gamme pour éviter d’être abandonné par ses collaborateurs de base ! Sa réalité restait sa défaite et son isolement et il devait subir les conséquences de cette déchéance.

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Mercredi | 18 Octobre 2017 | 26 Mehr 1396 | Incroyable, mais vrai, IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait sa victoire sur le Trump en raison du soutien d’un peuple uni en sa faveur et pour justifier l’absence de réaction de sa part !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, citait Velayati qui lors de sa rencontre avec Gellet avait insisté sur l’absence de participation du régime à la reprise de Kirkouk pour faire taire les allusions occidentales à ce sujet ! Le clergé était désespéré par les accusations pour l’anéantir, car il ne trouvait apparemment aucune oreille complaisante pour entendre ses doléances !

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani,avait révélé que le ministre de pétrole des mollahs s’était dit prêt à signer avec les Américains ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani signalaient ainsi que les mollahs faisaient du pied aux Américains pendant qu’ils disaient refuser tout dialogue avec eux. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani continuaient à malmener les mollahs pour se donner une bonne image.

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Par ailleurs, Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, signalait le refus de Rohani de changer son budget alors que les ressources du régime étaient en chute libre. Les cadres miliciens hostiles au régime informaient les partisans du régime que ses dirigeants mentaient sur leur situation pour ne pas les alarmer et en cachant les problèmes pour dissimuler leur défaite, ils contribuaient ainsi à la chute du régime. L’information était un appel à la rupture avec le régime. Les cadres miliciens hostiles au régime entendaient amplifier la crise interne pour aider dans leur propre intérêt la chute des mollahs !

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Hors Iran, les Israéliens insistaient sur la rupture de la Russie avec les mollahs, en révélant via le Jerusalem Post que la Russie avait doublé la profondeur de la zone tampon entre la Syrie et Israël en la passant de 20 à 40 km pour mettre ce dernier à l’abri des attaques de roquettes des mollahs !

Autre très mauvaise nouvelle, l’EU a annoncé une nouvelle réunion jeudi après-midi avec les chefs des Etats européens pour discuter entre autres de la sécurité de l’Europe et de la menace des mollahs !

La Bourse a vite été en crise dès son ouverture, car le régime allait mal et n’avait rien pour se défendre. Les mollahs ont laissé tomber les plus riches et l’indice des 30 premières entreprises cotées a chuté. Ils se sont focalisés sur la panique de leurs collaborateurs moyenne gamme, en les rassurant par deux injections de fonds dès le début de la séance !

Les mollahs désespérés ont annoncé que leur séminaire nucléaire avec les Russes était un succès pour insinuer le soutien de ces derniers face aux Européens prêts à rallier Trump pour préserver leurs intérêts tant en Iran que dans le reste du Moyen-Orient. Les mollahs s’accrochaient aux Russes qui devaient imiter les Européens et coller au train de Trump, car il était l’étoile montante de la région grâce à la stratégie que ses conseillers avaient imaginée pour piéger les mollahs et aussi les Européens. Les mollahs avaient tout faux, mais ils n’avaient pas mieux en stock !

Les chefs Pasdaran devaient faire mieux. En absence de soutien hors Iran, ils ont annoncé un rassemblement de l’armée de Rassoul Al Allah (Prophète d’Allah) pour rassurer les derniers collaborateurs du régime et semer la terreur chez leurs ennemis. Mais il s’agissait du vent, car leur rassemblement avait réuni une quarantaine de retraités donc certains en chaise roulante. Ils avaient visiblement élargi l’appel aux retraités, car les actifs n’avaient pas répondu présents.

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Pour bénéficier de la présence des retraités, ils avaient sans nul doute promis de leur payer leurs pensions arrêtées depuis quelques mois, mais cela aussi n’avait pas fonctionné. Cette initiative ratée a seulement confirmé l’isolement des chefs Pasdaran et tout le monde a compris qu’ils ne bougeaient pas, car ils n’avaient pas les moyens de le faire.

Pour effacer cet échec, la milice a annoncé le départ du commandant Baqeri, chef de ses forces armées, pour la Syrie, insinuant qu’il allait riposter sur place au rapprochement israélo-russe. Mais sur place, il a seulement été autorisé à dire qu’il refusait les bombardements israéliens sans pouvoir émettre des menaces anti-israéliennes et concurrence l’autorité d’Assad.

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Les Parlementaires très complices des mollahs se sont mis à les critiquer pour se donner une image pro-peuple en parlant des budgets détournés ou encore des trafics interdits des ministres de Rohani !

Les cadres miliciens hostiles au régime ont consulté l’avis de deux ex-diplomates miliciens de haut niveau qui sont reconnus comme des experts fiables en matière internationale et les deux ont dit que les Européens ne pouvaient pas soutenir le régime, car ils avaient de nombreux intérêts en Amérique et préféraient le grand marché américain au marché iranien !

Les mollahs ont refusé cet avis de ces deux experts confirmés et ont annoncé une rencontre entre le Guide et des « jeunes experts prometteurs » pour insinuer qu’il avait le soutien des jeunes du régime pour le soutenir.

En parallèle, le gouvernement a fixé le dollar, perdant plus de devises, juste pour dissimuler la panique. Il a aussi fait une seconde injection massive vers les actionnaires moyenne gamme et a pu finir avec un meilleur résultat que la veille soit une hausse de 108 points pour l’indice en dépensant 328 milliards de tomans.

Il a alors oublié de communiquer sur la rencontre du Guide avec les « jeunes experts prometteurs » et chacun s’est mis à douter de l’existence de leurs existences.

En début de l’après-midi, 24 heures avant la réunion des chefs des Etats européens sur la menace des mollahs, le régime a subi une nouvelle attaque par l’accusation de Bahrein d’avoir donné refuge à 160 terroristes chargé de déstabiliser les pays du golfe Persique ! Les Français l’ont aussi accusé de déstabiliser l’Irak en lui demandant de cesser leur ingérence dans les affaires de ce pays.

Les mollahs confrontés à un vote très négatif des chefs des Etats européens ont publié le texte de discours du Guide lors de sa rencontre avec les « jeunes experts prometteurs » du régime ! Le Guide s’y était posé en maître expert en réaffirmant que les États-Unis avaient été vaincus face au régime ces jours-ci, mais aussi par le passé, car le régime était indépendant et très en avance dans tous les domaines scientifiques, dont la technologie militaire, c’est pourquoi il ne perdait même pas son temps à répondre aux âneries de Trump !

Après quoi il avait annoncé 7 conseils au gouvernement pour continuer sa marche triomphale an avant. Il avait en fait répété 3 vieux directives et slogans du régime... Puis, il a annoncé que si Trump déchirait l’accord de Vienne, lui déchirerait les morceaux déchirés encore plus.

Mais il s’était dit confiant de ne pas en arriver là, car le régime avait le soutien de l’Europe. Selon lui, cette dernière avait déjà bien agi en insistant sur l’accord de Vienne (dans sa version actuelle), mais elle devait améliorer sa défense du régime, car les missiles du régime ne la concernaient pas et elle n’avait pas le droit de s’en mêler !

On avait un discours délirant : le clergé niait sa défaite et donnait des ordres aux Européens pour nier leur adhésion à Trump et prétendant qu’ils étaient à son service !

D’après les images, ce discours délirant avait eu lieu non pas devant des centaines de jeunes, mais devant une petite foule de messieurs aux cheveux grisonnants ou clairsemés ! On voyait moins d’une dizaine de jeunes et même quelques ados (qui ne pouvaient pas être de experts géopolitiques) dans la salle.

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Le clergé avait peu de partisans et parmi eux moins d’une dizaine des jeunes des clans au pouvoir. Il délirait devant une petite foule de partisans faisant penser aux derniers discours de Saddam avant l’invasion de son pays et la perte ultra rapide de son pouvoir.

C’est sûr que les mollahs avaient bien fait de dissimuler leur délire aux paniqués sans quoi ils auraient explosé le niveau de la panique.

Washington a alors mis la pression aux Européens les obligeant à confirmer leur engagement dans leur propre intérêt en augmentant sa mainmise sur la région par l’engagement de Joseph Votel, le chef de sa Force de déploiement rapide ou Cent Com, d’aider les Arabes à se doter de divisions militaires arabes anti-mollahs !

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Les mollahs devaient se retrouver sous peu dans un monde résolument plus hostile. Restait à savoir s’ils allaient réagir ou continuer leur propagande.

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Jeudi | 19 Octobre 2017 | 27 Mehr 1396 | À quelques heures d’une déclaration bien embarrassante, des chefs des Etats européens en faveur de Trump ; IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis en avant le discours du Guide et son ordre aux Européens. C’était un démenti préventif qui supposait que le chef du gouvernement du clergé avait tablé sur une nouvelle déclaration hostile de la part de l’EU. Visiblement Rohani refusait d’admettre sa défaite pour ne pas perdre sa mainmise sur le régime et l’accès aux marchandages avec une des 5 puissances pour sauver sa propre peau.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait mis en avant l’inutilité selon le Guide d’une réponse à Trump, car il était vaincu. Le clergé essayait de convaincre les Européens en continuant sa propagande ! Étant donné que son constat et son espoir de la défaite de Trump étaient faux, cette une était la poursuite d’une propagande désespérée pour éviter toute confrontation avec Washington et les Européens. Les mollahs cherchaient donc implicitement un deal.

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Abrar, un des organes des lieutenants orphelins de Rafsandjani, avait mis en avant la promesse de Guide de ’’déchirer plus encore l’accord de Vienne’’. Cette une entendait empêcher le clergé de faire le contraire après un nouveau vote très hostile des Européens ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani convaincus de la quête d’un deal par les mollahs entendaient ruiner ce projet, car ils ne pouvaient pas en profiter ! À la veille d’une grande défaite du régime, chacun pensait à ses intérêts en cherchant à écraser les autres.

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Par ailleurs, Javan, organe des cadres miliciens hostiles au régime, avait malicieusement mis en avant la phrase sur l’interdiction du Guide à l’Europe de se mêler de ses affaires militaires pour le pousser à continuer sa propagande, à la fois pour lui faire rater un deal, mais aussi pour le ridiculiser et rappeler qu’il n’avait aucune pertinence dans ses analyses et aucune capacité à sauver le régime !

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Enfin Eghtessad Pouya (le monde industriel), organe des patrons désespérés du régime, signalait un déficit monstre dans la gestion des eaux du pays et prévoyait une catastrophique pénurie d’eau par la faute du gouvernement des mollahs ! Les patrons désespérés du régime convaincus par sa défaite toute proche défendaient le pays pour que le peuple les considère comme étant de son côté !

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Les mollahs de plus en plus malmenés en dehors de chez eux et abandonnés par les plus grands profiteurs de leur régime ont annoncé une rencontre à Moscou entre leur négociateur nucléaire Araqchi et son homologue russe et n°2 de la diplomatie russe Sergei Ryabkov où ce dernier avait défendu une action via le Conseil de Sécurité pour dire qu’ils avaient une chance de s’en tirer. Mais le Russe ne faisait que plaider pour l’intégration de son pays dans le processus anti-mollahs et n’a rien dit qui puisse les protéger ou dissuader les Européens d’agir autrement... les mollahs étaient désespérés.

Au même moment, Macron a confirmé un vite effectivement très négatif pour les mollahs en recevant Amano pour insister sur une plus ferme application de l’accord de Vienne grâce à l’inspection de tous les sites potentiellement suspects, dont les bases militaires.

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Le diplomate japonais qui avait jusque-là ménagé les réticences des opposants à ces inspections tant au sein des 5+1 qu’au sein du réseau Brzezinski en affirmant qu’il n’avait aucune raison de suspecter les mollahs, a alors fait un étonnant volt-face, en affirmant qu’il ne pratiquait pas assez les mollahs pour savoir s’ils étaient sincères ou pas, promettant de se montrer plus suspicieux et pointilleux à leur égard, ouvrant la voie aux inspections de leurs bases militaires selon le vœu de Trump.

Les mollahs désespérés par ce volt-face ont annoncé que le 1er adjoint de leur président était en Turquie pour une importante rencontre des D8 et aussi pour signer des contrats avec les Turcs. Mais ces derniers qui ont déjà des difficultés avec les Européens ont évité toute coopération économique et ont seulement deux accords de principe non économiques.

Les mollahs ont alors annoncé un grand contrat pour le développement de l’énergie solaire d’un montant de 5,2 milliards de dollars avec la Norvège qui ne fait pas partie de l’EU pour dire qu’ils pouvaient se passer de l’EU. Mais leur argument qui insinuait aussi leur pacifisme en matière nucléaire avait deux grands défauts : ils avaient payé pour obtenir un soutien et il ne pouvait se concrétiser, car la Norvège fait partie de l’OTAN !

Les chefs Pasdaran ont alors remercié le Guide qui ne les avait pas défendus pour se dire attaché au régime et ont aussi annoncé leur attachement au programme balistique du régime pour bloquer les projets de deal des mollahs et devenir les héros des derniers collaborateurs du régime pour assurer leurs propres intérêts. Puis ils ont tenté de trouver une aide aux mollahs en suppliant un soutien à Assad en lui faisant savoir que le Guide priait tous les jours pour lui. Ce dernier a dit merci, mais n’a fait aucune déclaration en faveur du régime menacé de toute part avant le vote d’adhésion des Européens aux projets anti-mollahs de Trump. On a compris qu’il avait clairement choisi l’offre de l’Arabie Saoudite.

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Les chefs Pasdaran ont alors changé de ligne et ont émis une seconde déclaration pour remercier le peuple et affirmer qu’ils le défendraient avec acharnement pour améliorer leur image et bénéficier d’un pardon puisqu’ils ne pouvaient espérer s’en tirer. Puis, ils se sont tus en attendant le terrible verdict des chefs des Etats européens.

Ces derniers tardaient à se prononcer. Les Américains leur ont mis la pression en confirmant leur montée en puissance par une rencontre entre leur ministre de Défense et celui d’Israël. La CIA s’est dite confiante sur l’issu du vote en affirmant que les Européens avaient conscience de la menace que représentent les mollahs et leur réseau terroriste. Mac Master s’est aussi dit confiant en estimant que les Européens allaient voter pour les inspections des bases militaires du régime selon l’article ou la section T de l’accord de Vienne.

Les Européens tardaient à s’exprimer. Les mollahs, vaincus par Trump et par leur propre peur d’aller au combat, sont allés au lit avec la certitude de se réveiller dans un monde résolument plus hostile.

Les Européens ont confirmé leur vote de quelques jours plus tôt vers 2 h du matin (à Téhéran) en faisant un geste d’ouverture aux Turcs qui les avaient aidés contre Barzani et contre les mollahs, isolant davantage ces derniers.

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Vendredi | 20 Octobre 2017 | 28 Mehr 1396 | Les mollahs devaient s’exprimer à l’occasion de la prière de vendredi.

Mais avant qu’ils ne parlent et répètent des mensonges pour s’éviter une grosse crise, les principaux chefs européens ont annoncé tout haut leur soutien à Trump, pour semer le chaos au sein de leur régime à bout de souffle. Wall Street Journal a aussi démoralisé les mollahs en rappelant que cette décision était aussi motivée par la promesse de Tillerson de ne guère sanctionner les Européens pour leurs contrats contrats en cours avec les mollahs.

Les mollahs ont continué leur propagande en affirmant que les discours des trois principaux chefs européens étaient en contradiction avec les précédentes déclarations de l’Europe... Puis ils ont mis en avant leur présence à la conférence de non-prolifération de Moscou (Confab) avec les négociateurs russe et américain de l’accord de Vienne (Ryabkov et Wendy Sherman), en misant surtout sur Ryabkov qui avait insinué un blocage russe pour dire qu’ils avaient encore des alliés. Mais ses propos ne les défendaient pas... L’administration Trump a aussitôt éliminé tout risque de ce côté en proposant une rencontre à Ryabkov pour rassurer la Russie qu’elle restait une alliée privilégiée.

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Les mollahs désespérés par cette invitation ont aussitôt durci leur discours international via le vice-président Jahangiri par des propos très anti-occidentaux à la réunion des D8 à Istanbul. Mais ils n’ont eu aucun retour positif. Jahangiri est alors allé prier avec ses camarades sunnites à l’occasion de la prière de vendredi pour trouver des alliés, mais il n’en a trouvé aucun.

Les chefs Pasdaran ont alors annoncé que leur camarade Baqeri avait visité le front de guerre avec Daesh pour renforcer leur image, mais ils n’avaient pas pris de risque, car leur agent avait visité Alep pacifié depuis longtemps. Ils avaient en fait montré de l’intérêt pour la paix américaine en Syrie tout en faisant semblant qu’ils rejetaient cette option. Ils affirmaient secrètement leur disposition à servir Washington !

Les mollahs ne pouvaient les laisser faire. Ils ont donné un ton anti-américain à leur sermon en insistant indirectement (via le petit fils de Khomeiny) sur le slogan Mort à l’Amérique. Puis ils ont eux-mêmes déploré la nature injuste de l’accord de Vienne, car ils avaient fait leur part de manière cash et recevaient ses effets commerciaux à crédit, en demandant à Rohani de reconnaître son erreur, afin qu’il sorte de l’accord et leur donne un moyen de chantage et d’apaisement pour parvenir à un deal avec Trump. Ils ont aussi défendu les missiles des Pasdaran pour les faire bouger et les utiliser dans ce bras de fer.

Mais les chefs Pasdaran ont été vigilants et ils n’ont plus rien dit, car il était fou d’aller au combat avec Trump renforcé par l’Europe et aussi parce qu’ils ne voulaient pas griller la possibilité d’un deal avec ce dernier.

Tout le monde est resté prudemment en retrait après l’adhésion des Européens à Trump. Ce dernier a aussi reçu le soutien du Sénat et de la Chambre des représentants qui ont annoncé un vote rapide en faveur des sanctions qu’il exige contre les missiles des mollahs ou leurs milices régionales.

Fort de ces soutiens, le secrétaire au Trésor de Trump a annoncé une tournée au Moyen-Orient pour concevoir et mettre en place des sanctions (et sans doute un embargo) contre les mollahs. Les Russes alarmés par baisse de leur intérêt ont annoncé leur accord pour la rencontre proposée par l’administration Trump. Les Français ont cherché à préserver leurs intérêts au sein de la grande coalition autour de Trump en condamnant avec vigueur les missiles que la Chambre des représentants devait cibler. La semaine qui avait commencé par l’adhésion de facto de tous pays à Trump s’est ainsi terminée par une course à qui serait son meilleur allié anti-mollahs !

Cette semaine, les mollahs devaient riposter à la nouvelle diplomatie américaine conçue pour priver les mollahs de toute alliance afin de les abattre qui avait été implicitement approuvée par les autres grandes puissances.

Les mollahs confrontés à un isolement inattendu ont sans cesse nié le danger. Ils ont aussi pris les devants en rémunérant leurs affairistes via la bourse ou un dollar moins cher pour éviter leur rupture. Ce choix n’a pas été très pertinent, car ils ont surtout confirmé leur impuissance.

La nouvelle coalition anti-mollahs qui venait au secours de Trump a profité de la déstabilisation évidente des mollahs pour mettre fin à la crise indépendantiste du Kurdistan irakien dont ils profitaient, pour les priver de l’un de leurs derniers outils de déstabilisation de la région, tout en les accusant de continuer d’y jouer un rôle très négatif pour s’offrir un prétexte pour confirmer concrètement son engagement à leur encontre. Les mollahs n’ont eu de cesse de dénier ce rôle, mais les Européens qui avaient rejoint Trump a pris comme prétexte leur propre accusation contre les mollahs pour décréter qu’ils étaient une menace pour l’Europe et annoncé la nécessité de sanctionner leurs missiles et leur présence au Moyen-Orient.

Dans notre précédent article, nous avions noté le silence complice des grandes puissances au moment de l’annonce de la nouvelle diplomatie anti-mollahs de Trump. Cette semaine, on avait la confirmation de cette complicité. On avait aussi la preuve de la complicité des Russes et des Chinois, car ils n’ont guère condamné la déclaration européenne contre les mollahs.

Il était indéniable que le processus anti-mollahs était enfin en place. Ce processus basé sur le changement de la stratégie globale américaine que nous avions attribué à l’éviction du candidat du réseau Brzezinski et à l’élection de Trump, un opposant notoire à la révolution islamique en Iran, avait eu une période difficile par la faute de la résistance du réseau Brzezinski et des politiciens européens formés par ce réseau via le processus Young Leaders, mais l’administration élue avait fini par trouver les moyens de franchir ces obstacles pour imposer ces objectifs.

On peut dire que les obstacles à sa réussite ont sans doute contribué à mettre au point des arguments nécessaires pour imposer la nouvelle stratégie à ses détracteurs. In fine, l’administration Trump avait réussi à s’imposer en surmontant des épreuves comme un jeune guerrier non aguerri visant à devenir le champion de sa tribu. Les obstacles sur son chemin étant mondial, elle était sans prendre garde devenue le roi du monde. Elle avait gagné seule la couronne que la candidate du réseau Brzezinski aurait reçue par héritage. Les mollahs étaient face à une administration renforcée par le gain difficile, mais indéniable de sa couronne du roi du monde et les allégeances qu’elle recevait.

Les mollahs voués à une défaite certaine avec l’allégeance des Européens à Trump ont nié l’existence de la déclaration qui l’annonçait et soulignait le grand retour de l’Amérique au premier plan.

Les mollahs ont aussi misé sur les Russes pour refuser ce leadership, mais ces derniers ont seulement manœuvré pour se donner les moyens de s’assurer une bonne place au côté du roi du monde dans son processus anti-mollahs. Les Français ont alors cherché à préserver leur place au côté du roi du monde en condamnant avec plus de vigueur les missiles des mollahs.

La semaine qui avait commencé bien mal pour les mollahs en raison de l’adhésion de facto de tous pays à Trump s’est ainsi terminée par une course à qui serait leur meilleur ennemi pour plaire au nouveau roi du monde. Les mollahs ont cessé d’être des joueurs dans le jeu à leur encontre pour devenir de simples cibles, des bêtes à abattre pour se hisser au-dessus de la meute et figurer au tableau d’honneur des chevaliers d’une nouvelle table ronde d’un nouveau roi du monde.

Les mollahs et leurs camarades miliciens ont cessé de menacer Trump et ses alliés, car les renards ne tutoient pas leurs chasseurs. Ils ne se battent pas avec leurs meutes. Ils fuient. Mais ils finiront quand même déchiquetés par leurs meutes. Le temps des mollahs est révolu. Les Iraniens espèrent qu’ils pourront avoir le plaisir de chasser avec les maîtres du monde et s’inviter à leur grande table ronde pour leur avenir.