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Iran : La semaine en images n°494
Double peine pour les mollahs !

11.09.2017

En cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui avaient été menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ou pour désorganiser la région afin d’empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais, Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leurs rôles dans leurs attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Poutine avait aussi fait un effort supplémentaire en se montrant tacitement prêt à contrer leurs activités balistiques délibérément provocatrices par une application plus ferme de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 voire par un soutien tacite à de nouvelles sanctions économiques.

Le réseau Brzezinski, réduit à une influence médiatique et une nuisance parlementaire certaine, avait multiplié les efforts pour sauver les mollahs en diabolisant la Russie et toute alliance avec elle. Mais les mollahs avaient déçu ce réseau, car leur but était de trouver un deal avec Trump.

Le rapprochement hors du commun entre Trump et Poutine avait finalement eu lieu en donnant naissance à une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient rejoint cette alliance à différents degrés. Grâce à leur soutien de facto ou affirmé comme dans le cas de la France, Trump avait resserré l’étau sur les mollahs en apportant la preuve du soutien des mollahs aussi bien au terrorisme islamique chiite que sunnite ou encore à Daesh. Les autres puissances ne l’avaient pas contredit.

L’accusation de terrorisme qui ne permet aucune réhabilitation aux mollahs avait galvanisé les opposants internes. On avait assisté à 2 agressions remarquables des responsables du régime.

Les mollahs et les chefs Pasdaran, pris sous deux feux, avaient opté pour le chantage à la déstabilisation du Moyen-Orient grâce à leurs missiles et au terrorisme de groupe comme Haqqani, Hezbollah ou le Hamas. Mais le Hezbollah et le Hamas avaient pris ses distances avec le régime. Ce dernier avait montré les muscles par des frappes du réseau Haqqani en Afghanistan et au Pakistan.

Les experts de l’institut Aspen (du réseau Brzezinski) avaient cessé de justifier le dialogue avec les mollahs officiellement terroristes afin de ne pas couler avec les politiciens de leur réseau et avaient révélé les liens autorisés par ces derniers entre les mollahs et 33 grandes universités américaines ainsi que 3 fondations, dont celle des Clinton.

Les politiciens du réseau se voyant en danger avaient décidé de voter des sanctions contre les mollahs, mais en incluant un lourd volet russe pour empêcher Trump d’utiliser ces mesures pour renverser les mollahs et parachever son alliance Est-Ouest avec Poutine.

La semaine dernière (21-28 juillet 2017 / 30 Tir-6 Mordad1396), avant cette adoption, lors d’une réunion avec les 5+1, les mollahs, sévèrement menacés par Trump et ses associés, n’avaient pas insisté sur leur capacité balistique délibérément anxiogène (par peur de nouvelles sanctions y compris de la part des politiciens du réseau Brzezinski). Après cette preuve de leur impuissance, pour éviter une panique de leurs collaborateurs, les mollahs avaient misé la promesse d’un gouvernement d’unité nationale et la promesse de fortes rémunérations boursières pour les collaborateurs nantis instables.



Mais après une première journée coûteuse, à l’approche de l’adoption des sanctions par la chambre américaine des représentants. Ils avaient renoué avec le terrorisme par un attentat du réseau Haqqani en Afghanistan pour se poser en patron de la région. Mais encore une fois, tous leurs interlocuteurs américains (Trump ou BRZ) avaient esquivé. Les mollahs avaient alors affiché leur pion Rohani avec leurs chefs miliciens et un jeu vidéo d’action terroriste dans le golfe de l’Eden pour intimider tous leurs interlocuteurs américains. Ces derniers avaient esquivé la confrontation et les avaient ainsi privés de leur chantage. Les mollahs avaient frappé le Pakistan par une filiale de Haqqani. Puis, ils avaient tenté de récupérer la crise actuelle en Palestine en se rapprochant du Hezbollah, mais ils n’avaient pas au retour position en leur faveur et ne les avaient laissé s’inviter dans cette crise. On n’avait alors pas de crise dans le golfe de l’Eden, mais une micro provocation d’une vedette avec quelques miliciens des Pasdaran qui avaient pris la fuite après deux tirs d’avertissements d’US Navy.

In fine, il n’avait pas pu prendre le contrôle de la région et avait aussi prouvé leur impuissance ! Par dépit, ils avaient frappé un hôpital afghan par le réseau Haqqani ! Cette fuite en avant dans le terrorisme avait seulement provoqué la colère du réseau Brzezinski. Ces politiciens siégeant à la Chambre américaine des Représentants avaient rapidement adopté les sanctions S722 avec un effet d’embargo par la House et afin qu’elles soient adoptées par le Sénat avant la fin de la semaine.

Les mollahs, abandonnés par leurs derniers amis et condamnés à mort en raison des accusations de terrorisme et des derniers attentats qu’ils avaient commandités, avaient continué leur fuite par un tir d’essai d’un missile lanceur de satellite, engin qui peut porter une tête nucléaire, pour provoquer une crise grave et contrer l’adoption des sanctions S722. Le sénat s’est mis en travail pour les adopter avec leur volet russe pour empêcher Trump de continuer sa coalition mondiale contre les mollahs, projet initial du groupe Brzezinski.

Trump avait alors rejeté l’application de ses sanctions en affirmant qu’il demandait des inspections onusiennes par l’AIEA dans les bases militaires du régime pour avancer avec ses alliés extérieurs contre ses adversaires de l’intérieur.

L’annonce de ces inspections a gravement inquiété les mollahs, car on allait deviner leurs bluffs militaires et découvrir des armements non conventionnels acquis sur divers marchés noirs militaires pour compenser leur faiblesse. Ils avaient alors annoncé un tir d’essai d’un missile lanceur de satellite, un engin capable de porter une tête nucléaire pour provoquer une crise et faire reculer tous leurs interlocuteurs américains. Le Sénat avait alors confirmé le vote de la Chambre et les mollahs s’étaient retrouvés face à des sanctions lourdes et des inspections susceptibles de déstabiliser leur régime et accélérer leur chute ! Ils avaient encore choisi la fuite en avant en invitant leurs proches à une marche nationale pour le Hezbollah pour s’incruster dans la dernière crise palestinienne !

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Vendredi | 28 Juillet 2017 | 06 Mordad 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | , Trump en avait profité pour leur imposer d’autres sanctions et aussi souligner leur volonté de déstabiliser la région. Les EU3 l’avaient rejoint pour souligner l’incompatibilité de l’essai de la veille avec la résolution 2231 du conseil de Sécurité de l’ONU. La Russie et la Chine n’avaient pas contredit Trump. Le Wall Street Journal (Murdoch allié à Trump) avait insisté sur la dangerosité des mollahs et un tribunal les avait condamnés à payer de lourdes indemnités pour avoir exprimé leur sympathie avec un attentat très meurtrier du Hamas.

À midi, les mollahs avaient déploré les sanctions qui venaient d’être votées en précisant qu’elles étaient nouvelles et non des reprises comme l’avait dit Rohani. Leur représentant avait affirmé que l’adoption de ses sanctions était due à un accord sur le nucléaire qui n’avaient pas respecté les lignes rouges du Guide. Mais ils n’avaient pas expliqué ce qu’ils reprochaient aux négociateurs de Rohani, car ils les avaient précédemment remerciés. En fait, les mollahs entendaient prendre leur distance avec leur responsabilité tout en restant flous pour préserver leurs pions.

Après ces précautions pour le maintien de leur pouvoir, ils avaient qualifié les sanctions adoptées (principalement par leurs propres fautes) de bénédictions, car elles renforçaient leur esprit révolutionnaire !

Tous les gens du régime avaient rejeté ce choix en boycottant la marche demandée par les mollahs pour s’incruster dans le dernier conflit israélo-palestinien. Ils avaient continué leur démarche à coups de grandes déclarations pour réussir quand même leur chantage à la déstabilisation régionale !

Ce choix avait bien déçu les politiciens du réseau Brzezinski, car ils ne pouvaient plus défendre les mollahs. La Chambre des représentants les avait rappelés à l’ordre par un projet de loi autorisant les rapprochements de renseignements anti-terroristes pour aider des actions hostiles des services secrets américains à leur encontre ! Les sénateurs du réseau les avaient aussi avertis qu’en précisant qu’en vertu des résolutions passées sur leur terrorisme, ils étaient déjà placés sur la liste noire du GAFI (FATF), et les banques européennes n’étaient pas autorisées d’avoir des relations avec eux. Privés de dollar et d’euros, les mollahs risquaient d’entrer d’une grosse crise avant le début d’un nouveau mandat par Rohani pour défendre leurs intérêts.

Cette semaine, les mollahs devaient changer de ligne pour éviter cette crise et permettre à Rohani de commencer son mandat après cette semaine sans avoir perdu ses troupes et avoir justifié de nouvelles sanctions fatales au régime.

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Samedi | 29 Juillet 2017 | 07 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, évoquait avec fierté le missile possiblement nucléaire de Simorgh, montrant le gouvernement prêt à tenir tête aux puissances étrangères. Le journal avait aussi publié un long interview du ministre de pétrole Zanganeh où ce dernier, responsable de signature du très mauvais contrat avec la cie Crescent des Emirats, attribuait les responsabilités à Rohani et les déficits provoqués par ce contrat à Ahmadinejad et son équipe qui n’étaient guère concernés à l’époque ! Cela semblait une polémique pour créer une diversion, car le gouvernement n’avait trouvé aucune alternative au terrorisme pour avancer. Pour résumer, il avait mis en avant son missile anxiogène, car il n’avait rien pour tenir face aux pressions et comptait sur un faux débat avec de nombreuses accusations pour occuper les nantis paniqués du régime ou les menacer pour qu’ils se tiennent tranquilles.


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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, évoquait le missile Simorgh qui était le seul atout du régime avec moins de conséquences négatives en terme de sanctions. On avait donc un régime qui semblait vouloir montrer les dents alors qu’il s’efforçait de serrer les dents après les avoir trop montrés. Le clergé faisait une manœuvre pour reculer en souriant pour éviter les critiques. On ne devait plus entendre parler de ce missile qui avait mis le régime dans l’embarras.


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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait mis en avant une autre fausse polémique de diversion : l’ingérence ou l’absence d’ingérence du Guide dans le choix des ministres du nouveau gouvernement de Rohani. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani avaient anticipé le changement nécessaire du sujet pour rappeler leur savoir-faire aux mollahs et obtenir un poste pour l’un des leurs au sein du nouveau gouvernement.


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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait attribué une valeur militaire à Simorgh et rappelait une menace faite par le chef des armées de la milice pour mieux diaboliser le régime, pour amplifier les pressions externes et surtout augmenter les frictions internes susceptibles de la déstabiliser et précipiter sa fin. Bien que le peuple ne soit pas sensible à la défection des cadres miliciens, cette prise de position confirmait leur détermination à trahir le régime et attestait de leur rupture irréversible et de fait, du manque d’effectifs du régime pour assurer sa survie.


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Hors Iran, Al Monitor, l’antenne arabophone créée par le réseau Brzezinski, avait révélé que la récente visite du m-AE de l’Oman était pour des négociations entre le régime et Washington en vue d’obtenir la libération des Namazi (père et fils), deux lobbyistes affairistes qui sous les précédentes administrations avaient œuvré pour la normalisation des relations entre les deux pays, mais avaient finalement été pris en otages pour forcer la précédente administration de se montrer plus coopérative avant la fin de son mandat.

À présent, les deux hommes ne servent à rien pour personne, mais le réseau Brzezinski tente d’obtenir leur libération pour impliquer l’administration Trump dans un processus de normalisation ou dialogue avec les mollahs et ainsi neutraliser son action. L’administration Trump consciente du piège qu’est le dialogue avec les mollahs évite d’exiger cette libération et a confié la mission au roi de l’Oman.

L’information d’Al Monitor signalait en fait cette médiation discrète pour coller l’administration Trump dans un processus qu’il veut éviter et aussi améliorer l’image des mollahs et sauver le régime islamique en Iran. Mais en œuvrant pour piéger Trump, Al Monitor révélait la disposition des mollahs pour négocier avec l’administration Trump pendant qu’ils s’agitent à affirmer le contraire.

En fait, on avait d’un coup la preuve que les mollahs cherchaient surtout à négocier en secret avec l’administration Trump ! On avait la preuve qu’ils étaient conscients de leur faiblesse. Le régime a, évidemment, censuré cette information, qui attestait de sa faiblesse. Mais, elle a été révélée par les cadres miliciens sur le site de l’agence d’information FARS, anciennement agence PARS (la principale agence de presse iranienne d’avant la révolution), qui est aujourd’hui la première source consultée en Iran.

Du fait de cette information américaine, on avait la preuve que le régime allait mal et en raison du choix des diversions de sa part, on avait la preuve qu’il ne savait que faire pour se stabiliser afin de continuer ses négociations secrètes !

Immédiatement, le gouvernement a annoncé une réunion entre son négociateur nucléaire, le milicien Araqchi et la commission parlementaire des AE et de la sécurité nationale pour montrer qu’il allait prendre une décision pacifique (diplomatique ou économique) pour résister aux sanctions décrétées par Washington avec le soutien des autres grandes puissances ! Mais l’issue de la rencontre, il n’a rien annoncé. Le gouvernement a seulement indiqué qu’il suivrait la décision du comité parlementaire de surveillance de l’accord de Vienne !

Les nantis du régime ont compris que leurs dirigeants se moquaient d’eux et voulaient les rassurer sans rien faire, car ils ne pouvaient rien faire ! Les députés et les experts de la milice ont confirmé ce constat en oubliant le sujet de la riposte aux sanctions pour participer à la polémique sans intérêt sur le rôle du Guide dans le choix des ministres.

L’indice de la bourse qu’est l’indice de confiance dans l’avenir du régime a piqué du nez. Les gens du régime vendaient leurs actions (au régime et ses actionnaires institutionnels), mais la vente était freinée pour les plus riches en raison de l’interdiction de « vente normale », c’est-à-dire sans baisse de prix, pour les 50 premières entreprises du régime ainsi que les 10 suivants.

Les chefs Pasdaran bien inquiets pour leur avenir, après la punition subie pour leur tir, devaient cependant intervenir pour aider les mollahs afin de préserver leur confiance et espéraient faire partie d’un deal lors de leurs négociations secrètes. Ils n’ont pas osé menacer Washington, ils ont suggéré une possible réaction en se plaignant du comportement provocateur d’US Navy dans le golfe Persique. Leur mollesse n’a pas rassuré les paniqués et la crise a persisté à la bourse de Téhéran. La bourse a fini avec une baisse de 89 unités pour l’indice et 285 milliards de tomans d’actions vendues soit près de 90 millions de dollars de perte pour le régime et sa banque centrale. Le dollar était en hausse de 5 tomans, ce qui signifiait que les gens indirectement rémunérés par le régime s’étaient mis à acheter des dollars et le régime n’avait pas régulé l’offre pour garder le prix fixe afin d’insinuer sa stabilité économique et financière. Cela signifiait que les dirigeants, agacés par cette crise, avaient voulu diminuer l’accès au dollar pour punir les paniqués et aussi les calmer.

Dans l’après-midi, les Européens ont craint que les mollahs ne reviennent par désespoir au terrorisme. Ils l’ont invité à se comporter de manière civilisée en annonçant que leur représentant diplomatique Federica Mogherini serait à Téhéran une semaine plus tard à l’occasion de l’investiture, mais en insistant qu’elle serait là en tant que responsable de la pleine application de l’accord de Vienne, c’est-à-dire sans aucune provocation balistique anxiogène pour éviter que les mollahs exploitent sa présence comme la reconnaissance d’un droit à faire des essais délibérément déstabilisateurs.

Les mollahs n’ont pas commenté ce qui était dit, mais ils ont rassuré les Européens en faisant savoir que selon son négociateur nucléaire les dernières sanctions américaines étaient en dehors de l’accord de Vienne, mais en précisant qu’elles violaient quand même cet accord, pour renouer avec des promesses de ripostes destinées à rassurer les gens du régime... Les cadres miliciens ont alors interrogé le député Boroudjerdi, proche des Larijani, qui préside la commission parlementaire des AE pour le mettre en contradiction avec Araqchi qui racontaient n’importe qui. Boroudjerdi, plus expérimenté, a évité ce conflit en annonçant la nécessité de beaucoup de réunions au Parlement avant d’annoncer une riposte !

Jalili, ex-négociateur nucléaire, fâché avec les mollahs pour l’avoir remplacé par Rohani pour la succession d’Ahmadinejad, a pris la parole pour insister sur la gravité des sanctions adoptées et pour exiger une action immédiate, mais personne ne l’a suivi.

Les mollahs, les chefs Pasdaran et leurs « experts » respectifs se sont focalisés sur la polémique du rôle (évident) du Guide (du clergé) dans le choix des ministres du gouvernement religieux et la gestion politique du régime. Personne ne voulait entendre parler de l’agonie du régime quand il n’y avait pas de solution pour sauver le régime mourant.

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Dimanche | 30 Juillet 2017 | 08 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, citait le ministre des AE, Zarif : je ne ferais pas le cadeau à Trump en sortant de l’accord de Vienne ! Sous ce semblant de rébellion, le gouvernement annonçait en fait sa décision de respecter l’accord de Vienne pour bénéficier de quelques paroles positives de la part des Européens avant la visite de la Mogherini à Téhéran et aussi après, pour la voir tout en sourire saluer les membres du régime.


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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, citait la molle protestation des Pasdaran pour signaler un comportement civilisé ! Par ailleurs, le clergé évoquait aussi un contrat à venir avec la Russie pour inciter les Russes à faire un pas dans sa direction. Les mollahs s’étaient donc pliés face à leur peur des sanctions ! Cela ne pouvait certainement pas convenir à leurs collaborateurs qui la veille avaient désapprouvé leur mollesse. Les mollahs étaient donc exposés à une plus forte crise à la bourse. Leur mollesse pouvait leur coûter cher et les ramener finalement à leur cher terrorisme !


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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, citait l’interview du ministre de pétrole et se moquait de lui, car il avait dit qu’il se posterait (après sa mort) sur le pont menant au paradis pour empêcher Ahmadinejad de passer, car il était le plus grand corrompu du régime. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani signalaient le mollah-isme du ministre pour dire qu’il n’était pas à la hauteur de la tâche qui lui était confiée et fallait faire appel à leur clan !


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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait mis en avant la minimisation des sanctions par Araqchi pour souligner que tout le monde disait n’importe quoi au sein du régime.


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On avait donc des dirigeants en difficulté et des rivaux ou adversaires qui les titillaient pour se poser en alternative ou pour précipiter leur chute.

Les Chefs Pasdaran ont aussi rejoint la mise en scène du comportement civilisé en affirmant qu’ils n’avaient jamais eu d’autre souci que servir le peuple pour compenser la reculade des mollahs. Les autres composants du régime ont fait le même effort politiquement correct en appelant à la formation d’un cabinet avec des ministres au service du peuple !

En parallèle, le gouvernement a repris les injections de fonds dès le début de la séance boursière et a fait grimper l’indice très haut, en misant sur entreprises bien portantes. Mais l’indice s’est rapidement écroulé, car tout cela ne compensait pas la mollesse du régime qui signifiait la capitulation des dirigeants dans leurs propres intérêts.

Le clergé a alors réuni les responsables du pèlerinage de Hadj et les a appelés à politiser ce pèlerinage en parlant des malheurs de la mosquée Al Aqsa (des Palestiniens) lors de leur présence à la Mosquée Al Haram (de la Mecque). Sur le fond : le régime se déchargeait de ses responsabilités vis-à-vis des sanctions en cherchant à provoquer une crise confessionnelle avec l’aide des autres musulmans des autres pays ! Pour la forme : les images ne montraient pas la même densité de turbans et la foule était en conséquence du Photoshop. L’un dans l’autre, le clergé avait fait appel à sa base et après avoir constaté que la participation était basse, il avait opté pour une provocation indirecte pour avancer malgré le manque de soutien.


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Dans le même temps, le gouvernement aux ordres du clergé a encore injecté des fonds à la bourse pour donner l’impression que ses collaborateurs étaient ravis par son idée. Mais l’idée n’était pas bonne, car le pèlerinage donne lieu à des retrouvailles apolitiques pour rapprocher les différents courants de l’islam et l’Arabie Saoudite (qui est en guerre avec les mollahs) veille au respect de cette règle ! Par ailleurs, si les agitateurs du régime parvenaient à politiser le pèlerinage, le régime chiite risquait de se voir critiqué sévèrement et se retrouver en difficulté face à la majorité sunnite du monde musulman. Les gens ont repris la vente de leur action et l’indice a chuté encore. Il a perdu 60 % en une demi-heure et a fini à seulement +70 malgré 340 milliards de tomans (103 millions de dollars) d’injections de fonds et d’achats d’actions.

Par ailleurs, l’Arabie Saoudite a vite rappelé le terrorisme du régime en affirmant qu’il faisait tout pour bloquer son enquête sur les attaques qu’il avait perpétuées contre son ambassade et son consulat. De plus, le Pakistan, qui, la semaine dernière, avait été l’une des victimes du terrorisme des mollahs via le réseau Haqqani, a aidé l’Arabie Saoudite en annonçant une plus forte surveillance de ses frontières avec l’Iran.

Rohani, le chef du gouvernement des mollahs a rencontré les deux Larijani, Ali et Sadegh, respectivement, à la tête des pouvoirs législatif et judiciaire, et tous les trois ont parlé des succès économiques du gouvernement pour dire que le régime ne souffrait d’aucune crise interne. Les responsables des 3 pouvoirs se sont montrés très amis et d’accord sur tout ! Cependant, le vrai sujet, à savoir l’absence de riposte aux sanctions américaines qui avait le soutien des Européens et aussi des Russes, était esquivé.

Dans la soirée, la réalité a attrapé les mollahs, car Poutine a déploré les sanctions contre son pays, mais n’a nullement rompu les liens avec Trump. Il s’est contenté d’une mesure symbolique en expulsant une partie du personnel diplomatique américain. Il affichait ainsi, que dans l’intérêt de son pays, il envisageait l’avenir dans la paix avec les États-Unis et avec Trump.

Les mollahs n’ont rien dit et ont censuré ces représailles très soft qui soulignaient leur isolement et de fait démontraient qu’ils n’avaient aucune solution viable. Les médias des cadres miliciens n’ont pas osé révéler la mauvaise nouvelle, ce qui a démontré qu’ils avaient peu de poids et aussi que le maintient de l’intérêt de Poutine pour son alliance avec Trump était très important pour les mollahs et ils y voyaient la preuve d’une défaite prochaine.

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Lundi | 31 Juillet 2017 | 09 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux et désespéré du clergé, avait mis en avant la réunion entre les 3 pouvoirs qui n’avaient aucun pouvoir sur le reste du régime et sur les sanctions imposées au régime ! Le gouvernement espérait que son union avec le clan Larijani rassure les gens du régime, mais rien ne permettait de croire à la fin de la panique tant que le gouvernement ne montrait pas un signe de résistance.


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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait adouci le discours du Guide en oubliant son projet de politisation du Hajj. Mais il parlait de la sécurité du Hajj pour les pèlerins iraniens rappelant ainsi qu’il y a deux ans il avait tenté de provoquer un désordre sanglant pour accuser les Saoudiens. Ainsi il passait d’une action politique à une menace tacite dans l’espoir de rassurer ces collaborateurs qu’il pouvait semer le désordre pour faire reculer ses adversaires. Ce terrorisme non revendiqué, bien dans les traditions du régime, devait en principe rassurer les nantis paniqués et calmer la crise à la bourse et sauver l’indice de confiance au régime.


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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait fui la réalité en parlant des fraudes d’Ahmadinejad. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani se montraient amicaux avant une journée difficile dans l’espoir de rejoindre le futur cabinet de Rohani.


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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, avait mis l’accent sur le projet abandonné de la politisation de Hajj pour forcer les mollahs de continuer et creuse leur propre tombe.


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Hors Iran, Times of Israël, journal américain créé sous Brzezinski, avait attribué les manifestations d’Al Aqsa aux mollahs pour leur permettre de surfer sur cette crise et provoquer la crise qu’ils voudraient provoquer, mais ils n’y arrivent pas faute d’un média international pour diffuser leurs propos. Israël avait été informé et avait relayé cette fausse nouvelle bénéfique aux mollahs, car Netanyahou semble préférer une guerre permanente à une paix durable et obtenir des subventions sans fin pour cacher sa mauvaise gestion économique d’Israël.

Le clergé a vite diffusé ces informations (ou désinformation) pour rassurer ses collaborateurs qui avaient cessé de croire en lui. Le gouvernement a aussi débuté la séance boursière avec de petites injections de fonds et cette fois, il n’y a pas eu de crise.

En parallèle, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un service de soins dentaires gratuits avec le déploiement de 80 camionnettes transformées en cabinets dentaires itinérants pour montrer qu’ils soignaient les gens du peuple dont plus de 90 % ne peuvent se payer des soins dentaires afin d’éviter leur révolte.


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Cependant, la bourse a encore chuté, car malgré le soutien des Israéliens, les mollahs n’arrivaient pas s’inviter dans la crise par la faute des organisations palestiniennes.

La Turquie islamiste, produite par le réseau Brzezinski (et plutôt mal à l’aise dans le jeu de Trump au point d’être hostile à la paix en Syrie) a alors invité les mollahs à une réunion extraordinaire de l’Organisation de Coopération islamique (OCI) dirigée pour les Saoudiens et pour leur permettre d’imposer leur discours anti-sioniste aux Saoudiens et exploser la paix initiée par Trump + Poutine. Cela semblait difficile, car cette organisation avait récemment condamné les mollahs pour ingérences dans les affaires arabes !

Mais les mollahs ont été ravis, car on leur offrait le moyen pour faire chanter Trump ! Ils ont annoncé que leur m-AE Zarif y serait dès la première heure à Istanbul où devait se tenir la rencontre. Zarif devait y rencontrer les m-AE participants avant le début de leur réunion pour trouver des alliés afin de l’aider à imposer ses idées et prendre la direction de l’OCI et de la région. Enthousiastes à l’idée d’un succès et conscients de la nécessité d’en profiter au plus vite, leur comité de surveillance de l’accord de Vienne a annoncé qu’il s’exprimerait rapidement sur la riposte aux dernières sanctions américaines.

Les Anglais ont alors annoncé la présence du n° 2 du leur ministère des AE à la cérémonie de l’investiture de Rohani tout en insistant sur leur présence pour s’assurer de la pleine application de l’accord de Vienne pour dire qu’ils rejetaient toute provocation susceptible de déstabiliser la région.

Les mollahs devaient donc ménager les Anglais, mais aussi les Européens tout en provoquant Washington sans frôler le sujet du terrorisme afin de ne pas déplaire à leurs propres collaborateurs. Il leur fallait une formule inédite. Toute erreur pouvait engendrer une nouvelle crise plus importante que les précédentes.

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Mardi | 1er Août 2017 | 10 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait mis en avant les cabinets dentaires itinérants au lieu de parler de l’invitation des Turcs à la réunion de l’OCI sur Al Aqsa. Cela signifiait que le gouvernement des mollahs ne croyait pas à son succès. Par ailleurs, le sujet dentaire s’avérait un faux, car après une journée, il n’y avait aucune image de soins, mais seulement le départ d’une dizaine de camionnettes vers des destinations inconnues. On avait donc un gouvernement qui ne croyait pas en lui-même et n’avait par ailleurs rien pour calmer le peuple.


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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait aussi zappé la virée de Zarif en Turquie. Il ne me croyait pas capable de faire bouger l’OCI qui s’était exprimée contre le régime. À la place de cet échec prévisible, les mollahs annonçaient un contrat de 2,5 milliards de dollars signé la veille avec les Russes pour insinuer avec leur soutien ! Mais il n’y avait eu aucune déclaration en faveur des mollahs depuis cette signature et les signataires russes ne semblaient pas très heureux ainsi que les signataires iraniens. En fait, il s’agissait d’un gigantesque contrat d’achat de wagons pour les chemins de fer iraniens. Les Russes, sanctionnés par Washington, avaient signé un bon contrat pour montrer l’effet négatif de ces sanctions, mais n’étaient pas heureux d’être avec les mollahs. Ces derniers étaient malheureux, car le contrat n’avait aucune valeur stratégique dans la vente et ils ne voyaient aucun soutien stratégique de la part des Russes. Ils étaient malheureux d’avoir à payer cher une mise en scène pour rassurer les paniqués du régime. Le clergé pouvait assister à une nouvelle crise si son envoyé en Turquie ne réussissait à marquer la réunion !


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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, signalait avec retard l’expulsion des diplomates américains par Poutine, une information censurée par le gouvernement. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani accusaient le gouvernement d’avoir démarché la Russie alors que cette dernière ne montrait aucun signe de réelle hostilité à Trump et misait encore sur lui. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani invitaient implicitement les mollahs à mettre le turbo et agir avec fermeté pour ne pas se laisser surprendre par l’expansion silencieuse de la coalition de Trump comme les semaines passées.


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Enfin Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, évoquait cette attitude complaisante de la Russie envers Trump, mais aussi les très mauvais résultats économiques de Rohani pour souligner qu’il avait perdu son temps avec de la propagande au lieu d’agir afin d’encourager les autres à l’attaquer. Les cadres miliciens prêts à trahir le régime avaient aussi en avant le candidat Ghalibaf qui pour sauver sa peau avait évoqué une nouvelle révolution (en soutien discret au prince Reza Pahlavi). Conscients de leur impact réduit sur la situation, les cadres miliciens prêts à trahir le régime avaient mis en avant tout ce qui était susceptible de nuire au régime lors d’une journée potentiellement critique.


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Hors Iran, le think anglais nommé l’Institut international d’études stratégiques (en anglais International Institute for Strategic Studies ou IISS), qui est dirigé par l’américain Mark Fitzpatrick, du réseau Brzezinski, s’était érigé contre la proposition de Trump en faveur d’inspections des bases militaires des mollahs en affirmant qu’il s’agissait d’une procédure abusive qui serait rejetée par l’AIEA et ses principaux membres, alors que ces derniers ne l’avaient nullement rejeté. Ces inspections étant la grande source d’inquiétude pour le régime des mollahs, le réseau Brzezinski tentait de les éliminer afin que la persistance de leur menace après l’échec prévisible du régime à Istanbul ne pousse pas les mollahs à revenir à des sanctions terroristes aussi mauvaises pour eux que pour le réseau Brzezinski.

Mais, Trump n’était pas non plus sans défenseur, car le New York Post, dirigé par Murdoch qui le soutient, avait relancé l’affaire des pots-de-vin de la fondation Alavi aux universités américaines avec le consentement du réseau Brzezinski pour empêcher ses membres d’aider les mollahs en ce jour en empêchant l’Arabie Saoudite de contrer l’action de Zarif à Istanbul.


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Le régime a annoncé la présence de Zarif à Istanbul bien avant la réunion des m-AE des pays membres de l’OCI. Mais on n’a guère entendu le bonhomme, car personne y compris les Turcs ne voulait l’aider !


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Les nantis paniqués ont conclu que Zarif avait échoué et ne pouvait pas s’imposer au sein de l’OCI, car le régime était encore considéré comme une entité à combattre par les autres pays membres de cette organisation que l’on peut qualifier de l’ONU des musulmans ! L’indice de la bourse, indice de confiance à la viabilité du régime, a chuté.

Au moment de la réunion, Zarif a parlé de la nécessité d’une action diplomatique mondiale contre le sionisme, essayant de marier la nécessité d’une action politiquement correcte pour plaire aux Européens tout en gardant le venin du régime par l’hostilité au sionisme pour préserver le soutien de ses paniqués. S’il avait dit agissons ensemble pour finir la crise, il aurait été applaudi, mais il voulait obtenir des alliés pour les objectifs du régime et il n’a eu aucun succès.


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Il s’est alors caché. Puis vers midi, avant l’heure du déjeuner, il s’est arrangé pour se retrouver face à Al Jubeir, le m-AE saoudien, et a saisi sa main pour briser la glace et obtenir une accolade de sa part ou provoquer un clash et perturber la rencontre en affirmant que les Saoudiens utilisaient l’OCI contre les musulmans afin de les forcer à adopter les objectifs du régime.


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L’embuscade diplomatique est une spécialité de Zarif, il l’avait déjà essayée sur Kerry à la sortie des w.c. des Nations-Unies. Mais si Kerry, membre éminent du réseau Brzezinski, s’était montré complaisant, car ses patrons voulaient un deal avec les mollahs, Al Jubeir et ses accompagnateurs se sont sentis agressés. Le Saoudien, qui ne voulait pas sympathiser avec le vilain représentant des mollahs ni d’ailleurs créer un incident diplomatique, a serré sa main avant de s’éclipser sans le contrarier.


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Cette embuscade a énervé d’autres diplomates présents. Le Koweït a exprimé sa méfiance vis-à-vis du régime en soulignant que les mollahs avaient fomenté une révolte par leurs agents sur son territoire et de fait, ce pays ne pouvait pas préserver de bonnes relations avec eux.

Les mollahs ont minimisé cette rupture d’un pays voisin qui a souvent été d’une neutralité bienveillante à leur égard en annonçant la présence de 8 présidents à l’investiture de Rohani, mais sans préciser les quels, ce qui signifiait qu’il s’agissait de chefs de petits États qui ne comptent pas sur la scène internationale et même sur leur contient et que de plus, ces Présidents n’avaient pas donné leur accord d’être cités comme des alliés du régime.

Par ailleurs, la commission parlementaire de l’Énergie, dont les membres sont d’anciens responsables pétroliers et très proches du clergé, a annoncé la validité du contrat avec Total et CNPC pour dire que le régime pouvait compter sur la France et la chine alors que ces deux pays s’étaient clairement affichés en faveur de Trump dans le cas de l’Iran. On avait donc un régime qui avait raté une occasion de vriller en échouant à trouver la bonne formule pour être suivi et à présent, il s’accrochait à des alliés imaginaires !

La bourse est restée en crise tout au long de cette journée remplies d’échecs pour les mollahs. Son indice a fini avec une baisse de 118 unités et une perte de 356 milliards de tomans (110 millions de dollars) pour le régime. Il y eut aussi une ruée vers le dollar qui a fait monter son taux de 10 tomans ce qui est beaucoup pour un régime qui régule le taux en augmentant l’offre pour cacher la panique de ses nantis. Cette hausse signifiait une très forte demande de devises en raison d’une forte baisse de confiance à la viabilité du régime.

Après ces revers pour le régime du fait de la mauvaise gestion de Rohani et de son m-AE, les deux hommes sont restés cachés dans l’espoir que leurs ennemis les oublient ! Ali Larijani a profité de leur couardise pour envoyer son pion diplomatique, le milicien Amir-Abdollahian, au Liban pour s’approcher des chefs du Hezbollah et de Hamas afin de gagner leur soutien et permettre au régime de s’incruster dans la crise autour de l’accès à Al Aqsa.

Par ailleurs, il a aussi annoncé que les sanctions avaient selon lui gravement violé l’accord de Vienne et sous sa direction (!), le comité iranien de surveillance de l’application de cet accord avait opté pour 16 mesures anti-américaines. Mais il n’a pas dit lesquels ! Pour tout le monde, il insinuait qu’il agissait avec force et pertinence, mais sans prendre le risque de contrarier le clergé et se voir exclu de l’exercice du pouvoir par l’élimination de ministres liés à son clan.

Ali Larijani s’attendait à une réaction positive en da faveur de la part du clergé, mais il n’a pas entendu de remerciements. Il est alors passé à la menace en annonçant la création d’un site de recueil des plaintes pour l’inspection générale (liée au Parlement – par une décision datant du Shah). On a alors vu un site bien trop rempli depuis une heure d’existence et on a compris que Larijani avait créé ce site depuis quelque temps en le dotant d’indices visant les membres haut placés du clergé, mais l’avait gardé en veille pour l’activer à un moment où il verrait ses intérêts en danger. Il devait juger la situation très critique et ses intérêts en péril pour avoir activé le site.


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Personne n’a parlé de ce site et n’en a fait la promotion, car tout le monde redoutait son contenu. Ali Larijani, lui-même, est resté discret et n’a pas fait la promotion de son ADM anti-régime, démontrant qu’il ne voulait pas la guerre avec le reste du régime, mais d’être respecté !

Encore une fois, on avait la preuve de la fragilité du régime, car ses dirigeants restaient cachés après leur échec à Istanbul et l’un de leurs associés les menaçait pour profiter de leur détresse et leur ravir la direction du régime pour privilégier ses propres intérêts.

L’administration Trump a profité de la déroute des mollahs et les divisions du régime pour les secouer tous via son m-AE Tillerson en affirmant que les États-Unis n’avaient aucune hostilité à l’égard de la Chine et de la Russie et qu’ils voulaient leur aide pour contenir la Corée du Nord et engendrer une Syrie unie. En revanche, Tillerson a précisé que les États-Unis visaient le régime des mollahs qui déstabilisait délibérément la région grâce à son programme balistique anxiogène et à ses ingérences tant en Syrie qu’au Yémen ou en Irak. Il a complété cette annonce en ordonnant aux mollahs de sortir leurs miliciens et leurs mercenaires de la Syrie.

Par ailleurs, Tillerson a précisé que les États-Unis allaient sans cesse mettre le régime devant ses responsabilités et tout faire pour démontrer qu’il n’appliquait même pas l’accord sur le nucléaire, qu’il avait obtenu grâce à une grande complaisance d’Obama vis-à-vis de ses diverses activités déstabilisatrices dans région et n’avait pas profité de l’occasion pour devenir un bon voisin. Tillerson a précisé qu’il en était loin et avait simulé une bonne conduite pendant peu de temps pour obtenir des fonds gelés chez ses partenaires et à présent, il ne suivait pas les règles qu’il avait acceptées.

Tillerson a promis de coopérer pleinement avec les autres nations signataires de l’accord pour les avoir à ses côtés pour éliminer les menaces engendrées par les mollahs et associés. Il s’est montré très optimiste quant aux résultats des efforts pour combattre les mollahs en révélant que les pays européens membres des 5+1 soutenaient ces efforts, car ils lui avaient exprimé leurs très grands mécontents à propos de la complaisance affichée par la précédente administration pour l’application des mesures punitives contre les mollahs à chaque fois que ces derniers avaient violé l’accord de Vienne.

Les trois pays en question n’ont pas contesté leur soutien à l’administration Trump. Cette dernière a parachevé sa charge soutenue par les Européens en précisant via The Institute for Science and International Security (ISIS) que l’idée des inspections des bases militaires du régime venait de l’Etat anglais, diluant de facto l’insinuation de Fitzpatrick destinée à rassurer les mollahs après leur échec prévisible au sein de l’OCI.

Les mollahs avaient donc raté leur offensive diplomatique politiquement correcte, ils étaient malmenés par un de leurs principaux alliés et gravement menacés par les Européens qui marchaient pleinement avec Trump et lui offraient la majorité au sein des 5+1 pour les combattre au cas où par un invraisemblable miracle la Chine et la Russie renonçaient à leur coopération avec Trump.

Ali Larijani a continué à se privilégier en harcelant les patrons du Hezbollah et du Hamas, mais ces derniers n’ont guère pris de position en faveur du régime et par leur attitude, ils ont souligné son isolement.

Dépités par ces échecs et les initiatives d’Ali Larijani, les mollahs ont renoué avec le terrorisme par l’intermédiaire du réseau Haqqani pour montrer à Larijani qu’ils avaient plus de moyens que lui pour qu’ils cessent de les importuner et aussi dévaloriser davantage le régime par ses échecs. La frappe commandée au réseau Haqqani était par ailleurs orientée contre la communauté chiite d’Afghanistan pour victimiser le régime en tant que chiite afin de lui permettre un droit d’ingérence au nom de la solidarité avec les chiites afghans et lui permettre d’accuser les Saoudiens qui avaient ruiné ses espoirs en le bloquant au sein de l’OCI et refusant de se laisser manipuler par une poignée de main soi-disant chaleureuse !

Mais les grandes puissances ont ignoré les condoléances du régime pour le peuple afghan et les ont empêchés d’intervenir pour semer le désordre pour se poser en maître de la région. Ainsi les mollahs finissaient une journée prometteuse, mais risquée sur deux nouvelles défaite avec le retour décevant au terrorisme et son nouvel échec. Ils pouvaient difficilement éviter une nouvelle crise surtout qu’il s’agissait de la dernière journée d’activité hebdomadaire de la bourse.

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Mercredi | 02 Août 2017 | 11 Mordad 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait zappé tous les revers subis par le régime et son gouvernement et avait mis en avant les priorités du nouveau président, attribuant tous les problèmes existants à Ahmadinejad, pour faire oublier les promesses creuses et les actions économiques fictives de Rohani afin que ce bilan désastreux ne devienne pas une faveur d’aggravation de la crise à venir.


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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, annonçait la victoire de son pion Zarif à Istanbul, car il avait pu y parler ! Le clergé prétendait que son pion avait réussi, car il avait pu s’exprimer devant tout le monde ! Les mollahs répétaient ainsi une option ratée dans l’espoir que le clan Brzezinski l’utilise pour les aider à provoquer une crise capable de ruiner les projets de leur ennemi commun, Donald Trump.


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Par ailleurs, les mollahs avaient mandaté le journaliste palestinien Abdel Bari Atwan pour commenter la fausse poignée de main de Zarif avec Al Jubeir, en l’attribuant à ce dernier pour décréter qu’il s’agissait de la preuve de la défaite des Saoudiens et de la victoire du régime ! Le clergé s’inventait ainsi une victoire pour lui-même et son pion pour éviter des critiques internes et aussi provoquer les Saoudiens et déboucher sur la crise que ces derniers avaient su éviter.

Mais on n’avait rien à ce sujet en Iran. Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait fui la réalité en se focalisant sur les fraudes d’Ahmadinejad, le bouc émissaire des mollahs. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani voulaient éviter de commettre un impair et se voir réduire leur champ d’action.


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Enfin Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, restait fidèle à leurs objectifs en soulignant l’agitation de Larijani et en révélant que Rohani avait battu tous les records de mauvaise gestion dans l’histoire de l’Iran et du régime en engendrant durant son mandat une dette de 225 000 milliards de tomans soit 68 milliards de dollars, malgré les fonds obtenus par le dégel des avoirs pétroliers retenus avant l’accord de Vienne. Les cadres miliciens prêts à trahir le régime laissaient ainsi entendre que le régime était divisé et surtout ruiné et de fait son gouvernement ne pouvait en aucun cas tenir ses promesses dé rémunérer les nantis via la bourse puis leur vendre ses précieux derniers dollars à des prix encore très en dessous de leur valeur (le taux actuel étant selon notre estimation 1/10e du taux réel de la devise pour le régime lui-même). Les cadres miliciens prêts à trahir le régime voulaient embraser la panique et le régime !


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On avait donc un régime à la recherche d’une crise pour affirmer sa puissance alors qu’il tait de plus en plus décrié sur son vrai bilan.

Le clergé a vite pris le contrepied de la révélation affligeante de ses cadres miliciens en annonçant son soutien à Rohani par l’intermédiaire de l’ayatollah Jannati, patron du conseil constitutionnel du régime et de son sénat entièrement clérical. Jannati a aussi parlé de l’unité du clergé avec les chefs Pasdaran pour rassurer les paniqués.

Ces derniers devaient alors parler pour rassurer les paniqués sur leur utilité. Leur porte-parole a réagi tardivement aux propos de Tillerson et son ordre de quitter la Syrie en affirmant qu’il s’agissait de slogans sans importance qui ne méritaient même pas une réponse ! Ce n’était pas tout à fait ce qu’espéraient les mollahs !

Rohani lui-même a aussi pris la parole lors de son dernier conseil des ministres pour défendre son bilan avec ses chiffres. Zarif de retour à Téhéran a donné une plus belle version de sa poignée de main en affirmant que son homologue saoudien l’avait même pris dans ses bras pour montrer la disposition de son pays à s’aligner sur le régime !

En parallèle avec ces offensives propagandistes, le gouvernement a ouvert la dernière journée boursière de la semaine par une forte injection de fonds sur toutes sortes entreprises et a baissé un peu le taux du dollar pour se montrer qu’il n’avait pas de problème à fournir des dollars à ses paniqués. Mais l’indice, artificiellement boosté par son intervention pour simuler l’adhésion des paniqués à ses mensonges, s’est effondré rapidement démontrant que les paniqués croyaient plus les cadres miliciens et la faillite qu’ils avaient annoncée.

La bourse a terminé avec un indice en baisse de 150 unités et une perte de 388 milliards de tomans (120 millions de dollars) en injections à perte et achats rassurant pour le régime.

On n’entendait guère les mollahs et leurs derniers associés, les chefs Pasdaran, pérorer. Mais leurs médias se voulaient rassurants en annonçant une belle cérémonie dans 24 heures pour la validation religieuse (Tanfiz) du vote en faveur de Rohani par le guide suprême de la révolution islamique ! Les mollahs et associés cherchaient à se donner une image démocratique et religieuse pour prétendre qu’ils avaient deux sources de légitimité et convaincre les leurs de rester à leur côté.

Trump a alors surpris les mollahs en difficulté et aussi ses adversaires américains en annonçant qu’il signait le décret pour les sanctions S722 malgré le volet russe qu’il désapprouvait. Il a aussi demandé aux membres du Congrès qui avaient imaginé ce volet russe de l’abandonner, car il nuisait à l’approvisionnement énergétique des Européens et perturbait de facto sérieusement les efforts pour la résolution de la situation en Ukraine alors qu’il avait réussi à engager les Russes dans une voie constructive. Les Européens ont salué Trump pour cette demande.

En revanche, Poutine a déploré la signature, car les sanctions étaient une véritable guerre contre elle et les efforts accomplis par Trump lui-même. Il s’est dit peu confiant à propos d’une bonne évolution de la situation à moins d’un miracle, évitant ainsi une escalade avec le Congrès dominé par des ténors du réseau Brzezinski pour offrir ainsi un espace d’expression à ceux de ce réseau Brzezinski qui souhaiteraient rompre avec les ténors du clan comme McCain qui sont mourants et ne peuvent représenter l’avenir !

Trump a apprécié l’esprit coopératif des Russes et il a fait un pas vers eux en se débarrassant d’un leur adversaire, Ezra Cohen-Watnik, un jeune cadre des renseignements, protégé de Micheal Ledeen du réseau Brzezinski, placé par Ledeen aux côtés de Flynn, qui s’était habilement arrangé de s’approcher de Jared Kushner en simulant une certaine judaïté, pour préserver le poste clef d’agent de liaison du conseil de sécurité de la Maison-Blanche avec les services secrets malgré la défection de Flynn et les plaintes de ses interlocuteurs de la CIA ou l’avis négatif de son nouveau supérieur Mac Master.

Ce jeune intrigant dont il n’existe qu’une seule photo (ci-dessous) avait profité de sa position en bloquant notamment les rapports de la CIA pour conseiller à Trump une guerre totale en Syrie contre les Russes ou encore l’abandon de son projet de changement de régime en Iran au profit d’un soutien aux faux opposants du régime qui ont le soutien du réseau Brzezinski.


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Officiellement, Trump était empêché de le virer sous la pression de son gendre, mais pour nous, il est probable qu’il préférait l’avoir sous la main pour avoir en exclusivité ce que ses adversaires préparaient pour ruiner ses efforts.

Trump a été certainement ravi de le virer, car Ezra Cohen-Watnik avait tenté de le duper aussi et obtenir son soutien en simulant une aide non demandée et illégale dans l’affaire de sa liaison avec les Russes pour trafiquer les élections en sa faveur qui in fine était destinée à paraître comme une faveur et le discréditer.

En le virant, il ne perdait donc rien tout en faisant plaisir aux Russes qui n’appréciaient pas la présence de cet agent secret très retors du réseau Brzezinski dans l’entourage de Trump.

Après ce geste plutôt symbolique en raison de l’insignifiance de l’influence du jeune intriguant du réseau Brzezinski, Trump avait pris une autre décision plus forte en demandant une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre les « Menaces contre la paix et la sécurité internationales » et associant de facto la Russie et autres membres des 5+1 dans une action diplomatique conforme à ses projets pour survoler ensemble les dernières sanctions votées qui ne lui conviennent pas et aussi court-circuiter le Congrès après l’avoir endormi par sa signature.

Puis Trump a parachevé son approche en ordonnant à son ambassadrice onusienne Nikki Haley, issue du réseau Brzezinski, de taire ses élans contre les Russes et se focaliser sur la lutte contre les mollahs en rappelant à ces derniers qu’ils étaient désormais passibles de sanctions lourdes sous l’effet de la résolution 2370 pour lutter contre « Menaces contre la paix et la sécurité internationales » !


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La Russie ravie de survoler le Congrès et ses ténors moribonds n’a pas contredit Trump ! Les mollahs ont réalisé leur isolement absolu ! Ils ne pouvaient pas recourir au terrorisme après la référence à cette résolution 2370.

Les mollahs devaient aussi en ce soir remplir les gigantesques mosquées de Mashad et leurs gigantesques cours pour la veillée de l’anniversaire de naissance du 8e Imam afin d’insinuer qu’ils avaient une bonne base de zélotes prêts à les défendre. On a vu seulement la plus petite cour avec peu de monde malgré un bon diner offert ! Cela signifiait qu’ils n’avaient pas les troupes espérées pour se défendre quand les pressions sur le régime donneront des ailes à ses ennemis.


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Les mollahs ont fini leur journée terrible en prétendant quand même une belle participation à Mashad avant de fuir la réalité de leur isolement en censurant l’adoption d’une nouvelle résolution implicitement à leur encontre et ont plongé leurs derniers collaborateurs dans le monde rassurant des mensonges en annonçant une première liste du nouveau cabinet de Rohani avec le maintien de Zarif pour insinuer qu’il n’y avait vraiment rien de nouveau et plus grave à leur encontre.

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Jeudi | 03 Août 2017 | 12 Mordad 1396 | Les mollahs devaient faire valider les résultats de leurs élections bidon devant un parterre de leurs hauts responsables et des ambassadeurs de tous les pays pour doubler leur légitimité ! La belle affaire !

IRAN, organe du gouvernement boiteux et désespéré du clergé, avait donné la priorité à cette double légitimité factice par une rétrospective de toutes les cérémonies des années précédentes pour oublier ses déboires et ses défaites de la veille.


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En revanche, Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, ne mentionnait pas cette double légitimité de spectacle, il avait mis en avant le récit factice du rapprochement entre Zarif et Al Jubeir pour gagner de la légitimité par sa soi-disant volonté d’une bonne entente avec ses voisins arabes (après avoir été sévèrement mouché par eux à Istanbul). Le clergé profitait du congé hebdomadaire de la bourse pour faire cette génuflexion qui en temps normal lui aurait valu une grosse panique interne. On avait donc un régime conscient de ses défaites au-delà du spectacle de bien-être et de légitimité qu’il s’apprêtait à jouer pour duper ses paniqués.


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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, annonçait le programme du Tanfiz ou la validation qui devait avoir lieu jusqu’à midi, puis le programme de l’investiture qui devait avoir lieu samedi avec les invités étrangers. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani étaient alignés à 200 % sur le clergé, car même s’il avait mis le régime en danger, il restait le pouvoir de référence et avait de ce fait accès à tous moyens pour négocier une capitulation douce si sa situation se dégradait par sa propre faute ou la faute de ses ennemis iraniens ou étrangers et de fait, il restait la seule voie pour bénéficier d’un arrangement.


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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, restait fidèle à cette mission de déstabilisation du régime en révélant que la hausse de la dette de l’Etat à sa banque centrale (c-à-d en fait les budgets détournés par des ministres véreux) et la dette des nantis à la banque centrale (c-à-d le retrait graduel de leurs avoirs -impossible à retirer en bloc - et le refus de remboursement des prêts astronomiques à taux zéro), avaient mis en péril des réserves du régime et avait contraint le directeur de la banque centrale à bloquer 60 % des avoirs des banques pour empêcher tous les partisans de la fuite de quitter le navire en perdition du régime avec les fortunes qui ne leur appartenaient pas ! Voilà qui était bien intéressant et qui devait amplifier l’envie de fuite des ministres et des nantis issus des filières terroristes du régime.


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En complément à cette révélation de Javan, l’agence Fars, de ces mêmes cadres miliciens révoltés annonçait que selon divers médias américains de toute tendance depuis peu les demandeurs de visas des pays mis à l’index par Trump devaient fournir une bio de leurs activités professionnelles au cours des 15 dernières années et une bio et un relevé de leurs navigations sur internet au cours de 5 dernières années !

Étant donné que personne ne peut fournir un tel relevé, c’était un nouveau moyen de bloquer la fuite des agents du régime déguisé en touristes. Cependant, ces gens pouvaient fabriquer un tel relevé, mais dans ce cas la fourniture du document impossible à fournir pouvait révéler leur fausseté. La seule solution pour les gens du régime était de trahir leurs dirigeants et gagner leur liberté et un droit à l’exil en échange d’informations fatales à leurs chefs.

On devait comprendre que la tendance interne n’était donc pas à la légitimité et à la fidélité, mais la trahison des chefs et le détournement de tous les fonds possibles pour partir vers une nouvelle vie c’est pourquoi la banque centrale du régime avait bloqué 60 % des avoirs des gens du régime).

Le clergé n’a pas commenté ce qui était révélé et attestait de la décomposition du régime et la possibilité de sa chute par la faute de la trahison de tous ceux qui avaient accès à des informations intéressantes, donc par la faute de ses plus proches serviteurs !

Le clergé a commencé sa procédure de validation de la réélection bidon de son pion Rohani, niant cette réalité de péril en sa demeure que nous avions noté déjà la semaine dernière. Mais la salle n’était pas comble et les visages, en particulier ceux du Guide et de Rohani, étaient bien consternés.


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On a d’abord lu la lettre écrite par le Guide à Rohani pour valider sa réélection, puis ce dernier a remercié le Guide pour sa validation du vote du peuple, une reconnaissance qui était la preuve de la maturité politique du Guide et son engagement en faveur de la démocratie !

Puis, Rohani a insisté sur cette légitimité car à son avis elle reliait tous les Iraniens de toutes les confessions et ethnies avant de se féliciter que son investiture ait eu lieu à la veille de la naissance du 8e imam, connu pour sa miséricorde, faisant de ce personnage historique jadis très apprécié en Iran, la figure de référence du régime à la place de Khomeiny ! Ainsi le valet de pied du clergé reniait le père fondateur sanguinaire du régime et adoptait un nouveau père avec une meilleure image pour se débarrasser des crimes qu’il doit assumer après la chute du régime !

Après cette auto-réhabilitation hallucinante qui soulignait la peur accrue des dirigeants par la faute de l’amplification du risque des trahisons interne, Rohani a annoncé des objectifs très politiquement corrects comme la priorité au confort du peuple et à l’apaisement à gogo avec les voisins hostiles avant la résistance (sans violence) aux impérialistes (qu’il n’a pas nommés) ! Il a aussi demandé à ses futures ministres de ne pas craindre le peuple et aller à sa rencontre, cherchant à se donner une image populaire du régime pour obtenir le pardon du peuple !

Ce discours bienveillant et opportuniste du représentant politiquement correct du régime sanguinaire et rétrograde des mollahs n’a pas été contredit par le Guide. Il s’agissait donc d’un virage opportuniste imaginé pour améliorer l’image du régime, vraisemblablement pour obtenir un arrangement avec les impérialistes qui n’étaient pas nommés.

Ce discours opportuniste pour négocier un exil politiquement et financièrement tranquille n’a pas provoqué les vivas de peu des collaborateurs du régime qui y assistaient. Ils étaient consternés, car ce discours signifiait que les dirigeants du régime n’allaient pas se braquer en cas d’un soulèvement, mais dans leurs intérêts et tout en restant planqués, demander à leurs serviteurs d’aller au-devant la foule en colère des fleurs à la main dans l’espoir qu’ils ne servent pas à leur enterrement.

Le milicien Jalili, ex-négociateur nucléaire du régime, qui était pressenti pour la succession d’Ahmadinejad avant d’être écarté au profit du mollah opportuniste Rohani, n’était pas présent sur place. Il avait pressenti la tendance et s’était rendu au Kurdistan, région bien négligée par les mollahs, pour défendre les passeurs illégaux tués par les dirigeants pour doubler ses patrons traîtres avant eux ! Dans cette démarche ultra opportuniste, il a aussi mis en garde tous les fidèles au régime en remettant en cause leur possibilité de s’en tirer en précisant qu’ils ne pouvaient bénéficier d’aucune fidélité sans une preuve d’équité de leur part, les invitant à rompre au plus vite avec le régime menteur et opportuniste avant qu’il ne soit trop tard pour eux !

Les mollahs ont ainsi une première rupture forte le jour de leur show de double légitimité !

Au même moment, les premiers invités de la cérémonie de l’investiture de Rohani étaient arrivés à Téhéran, mais aucun d’entre eux ne souhaitait s’afficher avec Rohani et le Guide. Ces derniers ont compris que leurs hôtes étaient sans doute intéressés et espéraient une forte rémunération pour leur accorder une selfie !


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Les mollahs n’ont pas cherché le soutien de ces profiteurs en costumes sur mesure et après quelques heures, ils ont continué leur virage opportuniste en publiant la liste des nouveaux ministres en place Nahavandian, un proche de Larijani, qui était pendant longtemps le directeur de la supra-puissante chambre de commerce de Téhéran et a la citoyenneté américaine au poste de ministre de l’Économie, laissant entrevoir par cette nomination que leur régime était prêt à négocier leur survie en échange de la vente pièce par pièce de toutes les richesses du pays. C’était la solution aussi pour calmer les paniqués et les insolvables qui pouvaient trahir le régime !

Personne n’a critiqué cette nomination d’un bi-national. On a compris que tous ceux du régime qui songeaient à la fuite appréciaient ce projet permettant une fuite moins risquée. Cependant tous ne pouvaient en bénéficier. Le régime restait donc très en danger. Ils devaient réussir très vite au risque d’inquiéter ses plus proches serviteurs et les laisser tenter l’option de la trahison du régime pour sauver leur peau.

Dans ce contexte de manque de confiance au sein du régime, la Russie a simulé un soutien aux chefs Pasdaran en affirmant que le tir du missile Simorgh, potentiellement nucléaire, n’était pas une violation de l’accord de Vienne. Elle a aussi évoqué la tenue possible d’une réunion, programmée puis annulée, de la procédure d’Astana pour la paix en Syrie avec les chefs militaires du régime.

Il semblait que la Russie s’intéressait aux miliciens haut placés du régime, mais aucun de ses deux appels du pied ne remettait en cause l’approche anti-terroriste de Trump contre les mollahs et leurs complices miliciens. Pour nous il s’agissait d’une petite méchanceté des Russes pour s’amuser, pour perturber les candidats à la rupture, pour empêcher que par désespoir, ils ne fassent une folie en Syrie et enfin pour récupérer quelques-uns pour leur soutirer des renseignements avant de les revendre à un bon prix aux États-Unis ou une autre puissance.

Les mollahs et surtout les chefs Pasdaran conscients de l’absence de scrupule des Russes n’ont pas prêté d’intérêt à leurs invitations empoisonnées. Et tous ont fini la journée de la validation factice de leur légitimité avec la certitude que personne ne voulait leur bien et chacun voulait profiter de leur dégringolade avant leur disparition.

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Vendredi | 04 Août 2017 | 13 Mordad 1396 | Les mollahs devaient parler à l’occasion de leur sermon de vendredi et justifier leur plan. Leurs collaborateurs devaient affirmer leur soutien à leur plan. Mais la journée a été perturbée par une accélération de la procédure anti-terroriste à leur encontre grâce à l’initiative du Koweït proche des Anglais.

Le petit royaume a rejoint la guerre anti-terroriste contre les mollahs en affirmant que les terroristes du régime étaient selon ses informations réfugiés dans son ambassade. Le royaume avait mis le pays en état d’alerte maximal pour intercepter les terroristes au besoin en prenant d’assaut l’ambassade des mollahs pour déclencher la procédure de la guerre mondiale à leur encontre. Les mollahs devaient livrer leurs agents pour avoir la paix. Très rapidement, ils ont dit qu’il n’y avait aucun risque de l’invasion de leur ambassade et on a compris qu’ils avaient trahi et livré leurs agents ! Tout le monde a compris que les dirigeants qui craignaient des trahisons pouvaient eux-mêmes trahir discrètement et sans scrupule des serviteurs dans leur propre !

On n’a entendu aucun commentaire sur cette affaire. Les mollahs ne savaient que dire pour justifier leur trahison et leurs serviteurs, qui étaient exposés à leur méchanceté, étaient silencieux, espérant encore profiter de leurs contacts ou juste pour les trahir sans donner l’alerte !

Les mollahs ont alors fait un sermon de vendredi très inattendu ! Il n’y avait rien sur les sanctions, rien sur les Américains. Mais il y avait une charge virulente contre le Shah, dont la gouvernance équilibrée et les brillants résultats économiques et sociaux font rêver le peuple, en affirmant que tout cela était pire que tout. Mais derrière ce discours, ils entendaient raviver le souvenir de leur accession sanglante au pouvoir face au Shah qui avait évité toute effusion de sang et insinuer que la rupture avec le régime ne pouvait pas les préserver de la vengeance du peuple qu’ils avaient expulsé d’un paradis difficile à reconstituer en raison des destructions et des retards accumulés depuis par le pays sous leur gouvernance. Ce discours signifiait que les mollahs se savaient perdus et savaient aussi que la royauté était l’avenir envisagé par le peuple pour reconstituer l’Iran.

Après cette mise en garde (déjà entendue lors de très grande crise du régime, comme la fausse révolution verte qui avait tourné en faveur du prince Reza Pahlavi), les mollahs espéraient des applaudissements et des déclarations reprenant leurs invectives contre le Shah, mais cette fois (contrairement au passé), il n’y en a eu aucune.

Les mollahs ont compris que leurs collaborateurs, y compris les chefs Pasdaran, ne voulaient pas griller leur chance d’un ralliement à la royauté par des slogans de dernières minutes en faveur du régime islamique qui est rejeté par le peuple et combattu par toutes les grandes puissances et un nombre de plus en plus grand de pays dans le monde.

Les mollahs ont alors tenté de mettre en scène son ma-AE avec leurs invités étrangers pour nier le constat de leur condamnation, mais les représentants de très peu de pays ont accepté de s’afficher avec le chef de leur diplomatie. On a vu Zarif avec un représentant de l’Ecuador, de l’Autriche, de la Hongrie et du Kirghizistan que les mollahs démarchent pour monter des banques leur permettant de contourner les barrières bancaires les empêchant de fuir avec leurs capitaux. Aucun n’a accepté d’envisager ce genre de coopération.

Ali Larijani, un peu en retrait après ses tentatives pour doubler Rohani, a volé au secours de ce dernier en s’approchant des chefs de Parlement des pays étrangers arrivés à Téhéran. Il a rencontré ses homologues du Madagascar, de Finlande et d’Ouganda (Rebecca Kadaga) et a réussi à obtenir un accord de ce dernier pays à développer des échanges avec le régime.

Aussitôt, le m-AE Zarif a rencontré la représentante d’Ouganda pour concrétiser un deal et offrir une victoire au régime abandonné et combattu par tout le monde, mais ces efforts n’ont finalement débouché sur aucun résultat, car l’Ouganda est majoritairement chrétien et a de bonnes relations avec Israël pour avoir été envisagé par le fondateur du sionisme pour accueillir sur ses territoires du nord, l’Etat Israël !


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Après cet échec prévisible, les mollahs acculés à négocier une fuite avec des sionistes, ont dû rencontrer le n° 2 de la diplomatie anglaise et ce dernier leur a ordonné d’appliquer sérieusement l’accord de Vienne, mais aussi de cesser leur ingérence déstabilisatrice au Yémen et enfin, de libérer une Irano-Anglaise nommée Nazanin Zaghari-Ratcliffe détenue pour espionnage depuis deux ans dans leurs geôles. L’Angleterre faisait ainsi encore du zèle pour aider Trump afin que son rapprochement avec la Russie ne nuise pas à ses intérêts pétroliers à travers le monde.


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Les mollahs torturés par le risque de trahisons de leurs plus importants collaborateurs n’ont pas diffusé leur échec à conclure un deal et ont aussi caché les remontrances anglaises.

Les cadres miliciens en conflit avec eux ont rappelé que Rohani allait en principe prêter serment pour préserver l’Islam avant l’Iran pour souligner la nature zélote et incorrigible du régime, mais aussi pour enfermer ses dirigeants opportunistes dans cet engagement ou encore permettre de détecter leur trahison s’ils s’en écarter.

Les divers experts du régime issus du clergé ou des Pasdaran n’ont pas évoqué cet engagement, révélant leur envie de virer de bord et changer de cap pour sauver leur vie.

Les mollahs confrontés à une envie forte de rupture chez leurs plus proches serviteurs journalistes, chargés de formater leur opinion publique, ont terminé cette journée à la veille d’une investiture devenue sans intérêt, en diffusant finalement les propos du n° 2 de la diplomatie anglaise en effaçant ses reproches contre eux et en lui prêtant des tournures comme s’il accusait les Américains pour l’application de l’accord de Vienne et les Saoudiens pour la situation au Yémen. Puis, ils ont mis en avant les images des rencontres avec la représentante d’Ouganda sioniste pour nier leur isolement même si cette rencontre ne pouvait déboucher sur aucun deal !

Encore une fois, les mollahs fuyaient la réalité dans la propagande et les mensonges, car la réalité, née d’une brillante improvisation de leurs ennemis, ne leur était nullement favorable !

Les mollahs avaient d’ailleurs commencé cette semaine de la même manière après la brillante décision de Trump de court-circuiter ses adversaires internes (secrètement pro-mollahs) en optant pour une action globale forte et efficace avec ses alliés internationaux via l’AIEA et son programme d’inspections Weapon Control, à leur encontre.

Mais cette fuite de la réalité avait engendré une belle panique chez leurs agents financiers. Ces derniers vendaient des actions et achetaient des mollahs malgré les lois interdisant des transactions importantes pour abandonner des dirigeants qui ne montraient aucune capacité de les sauver.

Les mollahs avaient alors renoué avec le terrorisme avec l’aide du réseau afghan Haqqani et avec l’espoir d’une action en Palestine, mais aucun groupe palestinien n’avait voulu les aider et cette attitude terroriste et dangereuse avait aussi accentué la panique de leurs proches. Ils avaient alors opté pour résistance pacifique au sein de l’OCI, mais ils n’avaient pas trouvé la formule pour cette approche très loin de leur habitude et leur échec avait davantage accentué la panique de leurs proches.

L’administration Trump avait posé un obstacle infranchissable à l’émigration des Iraniens (c-à-d la fuite des gens du régime de l’Iran) en leur demandant des justificatifs sur le passé et leur navigation internet sur 5 ans. La seule solution pour eux de s’en tirer était alors de trahir le régime pour gagner un visa de sortie !

Les mollahs avaient alors bloqué les comptes bancaires de leurs proches pour contrarier les projets de fuite afin de rendre inutile leur trahison. Puis ils avaient tenté de se consolider la cérémonie de la validation du résultat des élections par leur chef, le Guide suprême de la révolution islamique !

Trump avait durci son hostilité à leur égard en associant les autres grandes puissances à ses actions par une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU contre le terrorisme islamique.

Les mollahs avaient alors changé de discours lors de la cérémonie de la validation de l’élection de leur pion, se montrant très bienveillants vis-à-vis du peuple en demandant de manière très opportuniste à leurs fidèles de ne guère contrarier ses attentes. Leurs collaborateurs avaient compris que les mollahs allaient les livrer au peuple pour obtenir leurs visas de sortie vers des pays d’accueil. Face au risque des trahisons, ils avaient fait le choix de trahir leurs collaborateurs et les abandonner aux Iraniens en colère.

Leur envie avait entraîné la rupture de l’un de leurs collaborateurs hauts placés, l’ex-négociateur nucléaire Jalili. Quelques heures plus tard, les mollahs eux-mêmes avaient livré des agents accusés de terrorisme aux Koweitiens pour éviter le début d’une guerre anti-terroriste à leur encontre.

Les mollahs avaient alors continué leur virage en annonçant un certain Nahavandian, ex-patron de la Chambre de commerce de Téhéran comme futur ministre de l’Économie pour insinuer une braderie de toutes les richesses iraniennes pour se lancer dans un marathon de marchandages en vue d’obtention des visas auprès des représentants des pays étrangers qui devaient arriver dès le lendemain pour la cérémonie de l’investiture de Rohani qui devait avoir lieu le surlendemain (samedi) à 17 h au Parlement iranien.

Mais le Koweït avait perturbé ce marathon de trahisons des mollahs en insistant sur leur terrorisme par l’affirmation qu’ils avaient donné refuge dans leur ambassade à des terroristes islamistes iraniens (des agents des Pasdaran) reconnus hostiles à ce pays. Il y avait des rumeurs que le Koweït pouvait ordonner un assaut de l’ambassade donc déclarer la guerre au terrorisme des mollahs. Ces derniers avaient livré alors leurs agents pour s’éviter de permettre le début d’une guerre globale anti-terroriste à leur encontre et aussi démarcher leurs invités. Mais, ils n’avaient reçu aucune offre, ce qui n’était guère rassurant. L’absence de résultat et aussi leur trahison pouvaient déclencher des ruptures et des trahisons en chaîne.

Pour éviter un tsunami de ruptures, les mollahs avaient insisté lors de leur sermon de vendredi sur leur accession sanglante au pouvoir face au Shah qui avait évité toute effusion de sang pour insinuer que la rupture avec le régime ne pouvait pas permettre aux traîtres d’effacer leur passif et sauver leur tête.

En l’absence d’applaudissement après ce discours, ils avaient accentué les rencontres avec les invités étrangers alors présents en Iran pour trouver des terres d’accueil pour leur projet de fuite ou au moins pour se dire moins isolés et empêcher le collapsus de leur régime. Ils avaient échoué. Ils avaient continué en se focalisant sur l’Ouganda dont la représentante les avait écoutés plus patiemment leurs doléances, mais ne pouvait leur offrir quoi que ce soit en raison de lien historique avec le sionisme.

Pour résumer, les mollahs avaient commencé la semaine en fuyant la réalité de l’existence d’une coalition mondiale forte à leur encontre pour empêcher leurs collaborateurs de les abandonner afin de sauver leur vie.

Mais ils n’avaient pas pu endormir la vigilance ou la méfiance de leurs collaborateurs. Ils avaient alors tenté toutes sortes d’improvisations pour les rassurer. Ils avaient échoué. Ils avaient fini par prendre des dispositions pour les trahir avant qu’ils n’en fassent autant !

Ainsi, à présent, ils continuaient leur propagande pour donner l’illusion qu’ils œuvraient dans l’ntérêt du régime afin de duper leurs collaborateurs et continuer les démarches pour les trahir avant qu’ils n’en fassent autant. En apparence, on avait encore un régime en difficulté et sa propagande pour contenir le peuple hostile, mais en réalité un régime disloqué et sa propagande pour contenir ses proches et empêcher son explosion.

En conclusion, quand Trump a été élu, les Iraniens espéraient la chute du régime pour cet été. Mais la résistance des ennemis américains de Trump a retardé cette libération, mais cependant, Trump et ses collaborateurs ont trouvé des moyens pour contourner l’opposition de leurs ennemis américains et celle-ci a permis à Trump de construire une coalition internationale plus forte contre les mollahs et a pu aussi trouver des mécanismes simples (comme le formulaire sur le passé des demandeurs de visa) pour mettre la pression sur les collaborateurs du régime et les contraindre à le trahir.

A présent, l’été arrive à son terme avec une coalition internationale forte contre les mollahs et une coalition interne en faveur de la rupture avec le régime. Les mollahs eux-mêmes ont choisi la rupture et leur propagande est désormais au service de cette capitulation. Les Iraniens ne sont plus tellement loin de leur liberté et leur retour vers leur paradis perdu, car les mollahs et associés se battent tous les uns contre les autres et veulent tous se poignarder dans le dos malgré leurs sourires faussement amicaux !