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Iran : La semaine en images n°492
Nus face au péril en leurs demeures !

17.08.2017

Cette année 2017, les mollahs-agitateurs, menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ses interlocuteurs, pour désorganiser la région et pour empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais, Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leur rôle dans leurs attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF). Poutine avait aussi fait un effort supplémentaire en se montrant tacitement prêt à coopérer pour contrer leurs activités balistiques délibérément provocatrices par une application plus ferme de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 voire par un soutien tacite à de nouvelles sanctions économiques.

Le réseau Brzezinski, réduit à une influence médiatique et une nuisance parlementaire certaine, avait multiplié les efforts pour sauver les mollahs en diabolisant la Russie et son rapprochement avec les mollahs. Mais ces derniers avaient négligé cette aide, car le but était de trouver un deal avec Trump. Cependant, étant incapables d’y arriver, ils avaient oublié le réseau Brzezinski et ses intérêts en offrant le plus grand champ gazier du monde pour 25 ans à Total (qui des actionnaires américains et une direction française) ainsi qu’à la CNPC chinoise (qui est loin d’être un ami du réseau Brzezinski) pour former un front américano-franco-chinois à l’alliance entre Trump et Poutine, mais n’avaient pas obtenu les soutiens désirés et avaient aussi perdu le soutien infaillible des médias du réseau Brzezinski.

La semaine dernière (8-15 juillet 2017 / 18-25 Tir 1396), le rapprochement hors du commun entre Trump et Poutine avait finalement eu lieu en donnant naissance à une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. De facto, la Russie était réhabilitée et pouvait échapper aux sanctions imposées par le réseau Brzezinski et de fait, elle pouvait aider pleinement Trump pour son projet. La Chine avait rejoint cette alliance en refusant d’acheter du pétrole aux mollahs !

Le régime des mollahs s’était retrouvé isolé et privé de tout argument pour assurer sa survie. Les chefs Pasdaran en danger avaient remis en cause leur engagement islamo-terroristes !



La semaine dernière, les Européens avaient rejoint tacitement la coalition anti-mollahs en ne montrant aucun refus à la demande américaine de rupture de relations économiques avec les mollahs. En France, le président Macron avait rejoint la coalition en affichant une belle amitié avec Trump par son soutien au projet américano-russe pour la Syrie (avec le maintien d’Assad) et en rejoignant la lutte anti-terroriste de Trump qui vise les mollahs !

Le régime des mollahs était de facto privé de tout argument de résistance. Les chefs Pasdaran en danger avaient davantage en cause leur engagement islamo-terroriste en se donnant une image de patriotes au service du pays et du peuple ! Le Council on Foreign Relation (organe politique du réseau Brzezinski) a volé au secours des mollahs en invitant le ministre des AE des mollahs à une conférence sur l’Iran. Ce dernier avait utilisé l’invitation du réseau Brzezinski pour dénigrer les « islamistes modérés syriens » soutenus par ce réseau et combattu par Trump pour se rapprocher de ce dernier et avait perdu le soutien de ses ennemis américains et avait réduit au néant la possibilité de les utiliser pour contrer la coalition mondiale qui menaçait ses patrons.

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Vendredi | 14 Juillet 2017 | 23 TIR 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | Une semaine, après la rencontre historique en Trump et Poutine et leur entente hors du commun, celle-ci était devenue encore plus forte par la faute des mollahs et dépassait en important l’accord de Vienne avec les 5+1 au moment même de son anniversaire. Deux ans après cet accord qui devait assurer leur survie malgré leur terrorisme, les mollahs se voyaient exposés à une nouvelle fronde internationale pour leur terrorisme et ne pouvaient trouver des alliés au sein de leur régime pour limiter la casse.

L’administration Trump a profité de cette fragilisation des mollahs-agitateurs pour dénoncer leur danger et affirmer son soutien américain à Israël et aux Saoudiens et de mettre en garde les mollahs contre toute provocation. Cependant, pour éviter tout risque de conflit, la chambre des représentants a adopté un texte interdisant des ripostes inconsidérées en réponse à d’éventuels incidents maritimes initiés par les mollahs ! Zarif n’a pas trouvé pas de micro à NY pour riposter à ces mesures qui affaiblissaient le régime qu’il représentait...

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En réponse à cette attaque, les mollahs ont cherché à légitimer ce contrat en faisant appel à ses députés pour insister sur le plan de développement qui le permettait. Ils espéraient continuer à brader toutes les richesses du pays pour s’acheter un éventuel lieu d’exil. Ils ont bien déçu leurs compagnons de route, car personne ne voudra signer des contrats avec des gens comme eux accusés de terrorisme ni les loger.

Cependant, ils ont continué à insister sur l’application de ce plan, qui par ailleurs est déjà appliqué et pour justifier leur conduite, ils ont même nié dans leur sermon de vendredi l’existence une coalition mondiale à leur encontre en s’inventant un soutien secret de la part de la Russie et une admiration sans bornes de Poutine pour leur leader (un mensonge qu’il avait déjà évoqué et avait sans cesse été démenti surtout par son récent accord historique avec Trump).

Cette semaine, les mollahs risquaient une plus grande crise avec le retour de Trump aux États-Unis et la concrétisation de sa victoire internationale par l’affaiblissement de ses ennemis et des votes en faveur de ses sanctions. Ils pouvaient aussi perdre pied en raison de leur incapacité à célébrer l’anniversaire de la guerre du Hezbollah contre Israël en 2006 pour se dire intouchables. Ils devaient revoir leur conduite vis-à-vis du réseau Brzezinski pour bénéficier de son soutien et ils devaient aussi de revoir leur conduite interne pour calmer les hostilités à leur encontre et ainsi limiter le risque d’une chute par la faute de l’adhésion de leurs mécontents au peuple et à son désir de contre-révolution.

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Samedi | 15 Juillet 2017 | 24 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, ne parlait pas de l’adhésion tacite, mais spectaculaire des Français à Trump qui était la preuve de l’échec du régime, mais des extraordinaires (et fictives) réussites économiques du régime depuis l’accord stratégiquement caduc de Vienne. Le gouvernement cherchait à rassurer voire duper les mécontents internes pour éviter de les avoir sur son dos.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, citait des chefs Pasdaran et leur avis de l’impossibilité d’un changement de régime pour tenir tête pacifiquement à Trump et solliciter implicitement le soutien de ses adversaires américains et anglais. Le clergé avait commencé à revoir sa conduite vis-à-vis du groupe Brzezinski pour obtenir à nouveau leur soutien. Mais rien n’indiquait qu’il ait renoncé à un deal avec Trump.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, signalait l’abaissement des taux d’intérêt qui sont actuellement de 150% par an à 12% ! Les lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, déçus par l’attitude exclusive les mollahs avaient renoncé à les aider et œuvrer pour encourager la fronde interne à leur encontre.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, insistait sur le discours de Zarif à NY pour casser toute tentative de deal entre les mollahs et les Américains !

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Hors Iran, les médias du réseau Brzezinski attaquaient Trump à propos d’une rencontre entre son fils et un avocat russe. Ce qui signifiait que ce réseau ne voulait pas abandonner le combat. Les mollahs avaient une occasion de lui être utiles et de servir leurs intérêts. Mais, sachant qu’ils ne seraient pas très dociles avec le réseau Brzezinski, le NY Times (lié à ce réseau), leur avait mis la pression en révélant l’existence d’une route qu’ils avaient créée une route en Irak pour alimenter la guerre et le terrorisme en Syrie.

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Par ailleurs, Israël révélait qu’ils s’étaient dotés d’un aéroport au centre de la Syrie pour entretenir la guerre dans ce pays. Les Russes inquiets par une volonté évidente d’ingérence et nuisance tactiques des mollahs en Syrie ont annoncé l’arrivée de leur envoyé spécial Syrie, Lavrentiev, en Iran pour insister sur le cessez-le-feu qui lui permet d’échapper à de nombreuses sanctions et s’assurer un avenir certain en Méditerranée.

Les mollahs se voyaient en danger, car ils qui manquaient d’alliés internes et externes. Leur perspective s’est encore davantage assombrie avec la visite du ministre de l’agriculture du Vietnam envoyé à Téhéran pour mettre fin à la coopération bancaire promise par son pays à l’époque d’Obama.

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Certains des 30 parlementaires du régime ont commencé à critiquer les mollahs. Mais Larijani a opté pour la coopération avec le gouvernement et a pu empêcher cette mauvaise action contre le régime et aussi rehausser son propre rôle pour améliorer l’accès de sa famille aux négociations et aux moyens de quitter le pays en cas de danger. On a alors assisté à un changement du côté des chefs Pasdaran : déçus par le manque d’intérêt en Iran et hors Iran pour leur reconversion tardive, ils ont oublié les critiques sur le bilan défectueux des mollahs pour se rapprocher d’eux.

Les mollahs craignaient quand même un krach. Ils ont débuté le premier jour à la bourse en augmentant le nombre des entreprises privées de vente normale (sans perte de prix) à Top50+21. Puis ont commencé à injecter 300 milliards de tomans de fonds tant dans les entreprises de diverses importantes pour préserver le soutien des très gros nantis et aussi les administratifs du régime. Ils ont pu provoquer une hausse de 149 points pour l’indice. Ils ont arrêté l’injection de fonds pour voir si leur coup de pouce avait engendré une hausse du moral des troupes. Mais l’indice est resté stable avec une très faible hausse. Ce qui signifiait que les nantis du régime étaient globalement satisfaits et espéraient que leurs dirigeants continuent à rester unis face à un monde devenu très hostile.

Dans l’après-midi, l’envoyé russe Lavrentiev était à Téhéran pour rencontrer les mollahs. Il a rencontré l’ex-milicien Shamkhani qui dirige le conseil de sécurité du régime. Les visages y étaient crispés. À l’issue de la rencontre, Shamkhani a parlé de l’attachement du régime à l’unité de la Syrie, une position un peu hostile aux présences étrangères américaine et russe en Syrie, mais il n’y avait aucune critique ouverte de cette paix et aucune provocation. Tout semblait indiquer que les mollahs n’osaient pas défier Poutine. Vraisemblablement, ils entendaient utiliser ce dernier pour amadouer Trump.

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Il n’y eut aucun signe d’apaisement de la part des Russes et de l’administration Trump, mais peu après, le régime a subi une petite attaque d’islamistes iraniens sunnites à la solde du réseau Brzezinski.

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Mais l’attaque n’a pas entraîné de mort parmi les membres de la milice des mollahs. Ces derniers ont compris qu’il s’agissait d’un avertissement pour qu’ils privilégient les intérêts du réseau Brzezinski. Les chefs Pasdaran visés dans cette attaque ont profité de sa légèreté pour affirmer sa force défensive. Mais la nouvelle n’étant pas positive, les mollahs n’en ont pas parlé et l’ont enterrée en se multipliant les condoléances à l’occasion de la mort de la mathématicienne en exil Mariam Mirzakhani.

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Dimanche | 16 Juillet 2017 | 25 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, annonçait 10 grands contrats pétroliers dans les 6 mois à venir. Le gouvernement espérait ainsi calmer les inquiets, mais il ne pouvait guère les empêcher de s’inquiéter puisque sa promesse était un pur pari, car elle signifiait la vente gratuite de grands gisements sans la moindre garantie que les acquéreurs défendent le régime !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, insistait sur la promesse de leur attachement à la stabilité de Syrie pour amadouer les Russes et aussi les Américains. Les mollahs étaient désespérés que leur double jeu n’ait pas été couronné d’un quelconque succès. Cette insistance signifiait que ce choix de double jeu était leur ligne d’action de la semaine.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, défendait le contrat avec Total. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani avaient à nouveau rejoint les mollahs après l’alignement des chefs Pasdaran pour participer à leur double jeu et profiter comme eux d’un éventuel deal avec l’administration Trump.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, restait sur sa ligne révélant la fermeture de 8000 pages du réseau social russe Telegram pour signaler aux Iraniens qu’ils devaient éviter ce réseau, car les mollahs avaient les codes d’accès pour les combattre.

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On avait un régime moins désuni que la veille, mais cette unité n’était pas positive, car elle signifiait que chacun estimait que le régime avait peu de chance de réussir.

L’ex-député milicien Zakani, exclu du Parlement en raison de ses révélations sur la corruption des uns et des autres, a attaqué les mollahs en questionnant les députés qui les aidaient sur les livraisons gratuites de gaz à la Turquie pour les secouer tous et les forcer à l’intégrer à leur système. Les députés ont été délivrés de ce sujet grâce à leur collègue Haji-Deligani et une forte opposition de sa part aux remises de peine pour les trafiquants de drogue, ainsi qu’un nouveau faux débat sur le retard de l’application du 6e plan qui permet toutes sortes de ventes profitables à d’autres pays !

Loin de tout cela, il y eut alors un incident inattendu : un mollah, anciennement juge qui sévit actuellement comme prêcheur de vendredi et comme avocat, mais inconnu du public, a été brutalement attaqué par un inconnu qui a fait sauter en l’air son turban avant de le blesser sérieusement par des coups de cutter à la gorge et sur le corps en plein jour et devant des dizaines de gens dans le métro de Téhéran. Personne n’a bougé ou appelé les services d’ordre présents dans chaque station. Deux hommes en civil de ce service sont intervenus en sa faveur et ont été également blessés. La police n’est pas intervenue et de fait, l’agresseur n’a pas été identifié.

On avait la preuve que les gens plébiscitaient la mort du régime ! Vous imaginez bien que l’info de cette agression plébiscitée par le peuple et les policiers du régime a vite circulé sur les réseaux sociaux du régime. Il n’y eut aucune image de cette agression, mais nous en avons trouvé sur le site TASNIM des cadres miliciens opposés au régime !

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Les médias qui n’avaient pas parlé de cette agression ont vite rapporté que la victime était sauvée grâce à l’intervention de deux braves citoyens et l’agresseur, un fou, blessé par balle, était hors d’état de nuire, mais vivant. Ils entendaient signifier que les gens du régime n’étaient pas exposés à tous les coups et qu’en cas d’agression ils étaient vite aidés et soignés, mais, qu’en revanche, leurs agresseurs étaient blessés et gardés en vie pour être traités avec la plus grande sévérité ! Enfin, le chef actuel du Bassidj (la milice anti-émeute qui est réduite à peu de membres et qui était restée passive) s’est rendu au chevet de la victime pour nier le soutien de la police du régime à ses ennemis !

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Une autre preuve du malaise du régime après cette agression en plein jour a été l’absence de couverture du sujet et l’absence de toute prise de position de la part des dirigeants et des députés qui cette semaine roulaient pour eux ! Les députés ont continué à parler du 6e plan du développement !

Enfin, les chefs Pasdaran et le clan Larijani se sont joints pour annoncer la condamnation d’un étudiant américain d’origine chinoise à 10 ans de prison pour espionnage (!) pour faire diversion et insister sur les capacités du régime à se défendre et aussi pour provoquer une crise avec Washington et avancer vers un deal avant que d’autres incidents n’installent une ambiance contre-révolutionnaire dans le pays.

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Mais Washington les a privés de cette possibilité en esquivant toute crise, mais les a mis en garde en leur rappelant qu’ils détenaient plusieurs Américains et cela devait lui valoir sous peu des sanctions soutenues par tous les Américains y compris ceux du réseau Brzezinski. Les mollahs ont oublié cette affaire qui pouvait s’avérer contre-productive.

En ce jour, la bourse a chuté en raison de ce qui était arrivé et l’absence d’unité au sein du régime pour résister. L’indice boursier, qui est l’indice de confiance en l’avenir du régime, a fini à -43 unités par rapport à la veille malgré la privation de 73 très grandes entreprises de vente normale, ainsi que l’injection de 321 milliards de tomans dans les poches des actionnaires du régime et même une petite baisse du taux de dollar pour sortir les paniqués de la bourse.

Dans l’après-midi, la confiance dans l’avenir du régime a encore baissé en raison de soutien de Macron à Netanyahou pour combattre le terrorisme et en particulier le Hezbollah installé au Liban. Mais ils ont été agréablement surpris par la demande de Netanyahou d’entraîner Aoun contre le Hezbollah, ce qu’il ne saurait faire en raison de son attachement à la stabilité de son pays.

Leur bonheur a été comblé quand après la rencontre avec Macron, Netanyahou s’est dit totalement opposé au cessez-le-feu conclu entre Trump et Poutine au faux prétexte que la Russie l’avait fait pour aider les mollahs ! Il était clair que le PM israélien était malheureux à l’idée de la fin de l’instabilité au Moyen-Orient, car il n’y avait pas un rôle central et ne pouvait plus obtenir des subventions importantes de la part des États-Unis pour cacher ses propres déficits commerciaux. Les mollahs ont été encore plus ravis quand Yaalon, l’ex-ministre de Défense d’Israël, a tenté d’entraîner Aoun dans une escalade en promettant de détruire toutes les infrastructures libanaises si le Hezbollah attaquait Israël ! Les mollahs ont compris qu’ils pouvaient espérer exister grâce à l’actuel cabinet du parti Likoud longtemps allié du réseau Brzezinski sans rien changer à son jeu de provocation classique !

Trump et Poutine n’ont pas pris de position contre les Israéliens qui ne s’étaient pas exprimés ouvertement et œuvraient en sous-marin (expression iranienne) pour défaire leur action pour la stabilisation de la région.

Le réseau Brzezinski a compris que Trump était déstabilisé. Il a immédiatement tendu une perche aux mollahs en invitant leur ministre des AE sur CNN, ce dernier devait provoquer Israël et anéantir la paix installée dans le sud de la Syrie pour déstabiliser Trump puis en profiter par le soutien du réseau Brzezinski pour contrer son opposition à l’accord de Vienne et ses efforts pour l’abroger ou le durcir !

Mais Zarif n’a rien fait de tel. Il a accusé les alliés de Trump de soutenir les terroristes en parlant de l’Arabie Saoudite (qui sous la présidence d’Obama -membre du groupe Brzezinski- était contrainte d’aider les islamistes modérés de ce groupe). Il a aussi accusé Trump d’avoir violé l’esprit de l’accord de Vienne, lui laissant une opportunité de revirement. Dans le même temps, le ministre de défense du régime a pris la parole pour insister sur le développement balistique du régime. On avait une combinaison de pression et d’ouverture dans l’espoir d’un deal avec Trump qui était attaqué par le Likoud !

Cela trahissait encore les espoirs du réseau Brzezinski. Les mollahs avaient pris le risque, car ils étaient désespérés par l’affaire de l’attaque contre l’un des leurs grâce à la passivité de leur police ! Mais cela était idiot, car leur plan était beaucoup moins bon que le scénario d’escalade mixte imaginé par le réseau Brzezinski. Cette audace idiote des mollahs & associés n’a évidemment pas réussi, car elle a empêché le Likoud de jouer son rôle. In fine, c’était une aubaine pour l’administration Trump qui s’est débarrassée d’un beau complot contre sa paix au Moyen-Orient en ignorant les mollahs. Ces derniers n’ont pu obtenir l’escalade qu’ils souhaitaient et ont aussi perdu le soutien du réseau Brzezinski.

L’échec était dur à avaler tant les conditions du succès étaient réunies. Rohani qui avait gâché les chances du régime par sa mauvaise gestion a cherché la diversion en annonçant l’arrestation de son frère par ses alliés du pouvoir judiciaire pour le plagiat de sa thèse de doctorat qui lui avait permis d’obtenir un poste de conseiller supérieur à ses côtés.

Cette arrestation ne pouvait avoir lieu, car Rohani lui-même avait participé à l’achat d’un diplôme pour son frère, trafiquant d’influence, pour l’embaucher. Le faux prisonnier n’est évidemment pas allé en prison, car il a aussitôt obtenu sa libération en payant une forte somme, puis il a été soustrait au pouvoir de la justice par la grâce d’une hospitalisation à rebonds pour divers problèmes de santé d’une nature inconnue !

Tout le monde a participé à cette diversion de qualité en saluant cette arrestation qui soulignait l’indépendance de la justice et le caractère exemplaire du régime islamique, mais personne n’a demandé que l’accusé soit démis de ses fonctions et jugé pour subir les punitions prévues par la loi ! On a beaucoup parlé de lui pour éviter de parler des échecs de son frère avant d’oublier l’affaire pour ne nuire à aucun des deux !

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Lundi | 17 Juillet 2017 | 26 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, ne parlait pas de l’échec du gouvernement de Rohani à profiter d’un scénario simple pour neutraliser Trump. Il avait mis en avant le discours raté et trop offensif de Zarif pour prétendre qu’il était sur la bonne voie et éviter une nouvelle crise de panique à la bourse et chez les divers associés et collaborateurs du régime.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, évoquait la modernisation du chemin de fer iranien ! Le clergé avait fui les échecs de son gouvernement et entendait calmer le jeu pour le relancer.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait zappé l’échec du gouvernement pour ne pas gêner ce dernier et ses patrons et ainsi rester dans leur bonne grâce.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, citait et louait Zarif pour rappeler son erreur !

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Hors Iran, le Koweït, proche des Anglais et fluctuant selon leurs désirs, tantôt amical avec le régime et tantôt en conflit en raison d’une opération terroriste ratée entreprise en 2016, avait mis en avant ce conflit en faisant part de la fuite de 14 terroristes du régime qui attendaient la confirmation de leur condamnation. Ainsi Les Anglais, en conflit avec Trump, car isolés par ses projets, lui prêtaient main-forte pour accuser les mollahs dans l’espoir qu’il ne dirige pas ses alliances contre leurs intérêts pétroliers.

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Les mollahs rencontraient donc plus de difficultés après leur incapacité à exploiter correctement la perche tendue par le réseau Brzezinski. Les cadres miliciens qui par intérêt leur sont hostiles ont interpellé le clergé pour avoir oublié l’anniversaire de la création du conseil des Experts, le sénat du régime, leur reprochant de vouloir zapper leur identité pour s’approcher de toute manière de Washington afin de sauver leur peau. Le clergé est resté silencieux.

Les chefs Pasdaran ont alors redonné une seconde vie à l’affaire de la thèse du frère de Rohani pour dénigrer ce dernier, puis leur collègue Baqeri, le chef de leurs forces armées, a annoncé leur hostilité à toute négociation, réglementation et diminution de la capacité balistique du régime pour engendrer une crise avec Trump et le forcer à reculer !

Mais cette offensive n’a pas provoqué l’effet escompté. Le gouvernement de Rohani certain qu’il aurait une journée de crise a augmenté le nombre des entreprises interdites de « vente normale » à 90 pour calmer les plus indécis et marquer son autorité, puis il a injecté des fonds en ouverture pour montrer sa bonne foi à ses paniqués pour éviter une grosse baisse de l’indice mettant en valeur leur malaise après son dernier échec.

Le gouvernement de Rohani a continué ses injections de fonds tout en annonçant par ses amis parlementaires l’existence d’une loi pour déplafonner les salaires des patrons du secteur privé pour acheter leur soutien des patrons et diminuer le nombre des paniqués. L’indice des grosses entreprises a continué à chuter, mais le gouvernement a sauvé l’indice général en misant sur les moins nantis et faisant monter les cotes des entreprises moribondes en perdant en toit 378 milliards de tomans soit près de 100 millions de dollars.

Alors que le régime venait de rater un essai de provocation et avait connu une nouvelle journée de crise, il a eu un autre problème contre-révolutionnaire : un soldat a fait usage de son arme à feu dans une base de Qaswin tuant ou blessant 7 miliciens, dont deux soldats, ce qui laissait supposer qu’il avait visé aussi 5 officiers ! Les médias du régime ont cette fois annoncé un accident dû à une maladresse. Mais l’absence d’information et de reportage sur ce sujet a laissé supposer que le gouvernement ne disait pas tout.

Ali Larijani, le patron du Parlement, a malencontreusement reconnu le caractère anti-régime de cette fusillade en rendant hommage aux « 2 braves qui la veille avaient (selon les récits officiels) secouru le mollah agressé ! »

Le gouvernement dépité par ce coup et le sentiment d’insécurité pour ses compagnons de route a aussi annoncé de nombreux enterrements de martyrs avec la présence d’une grande foule de sympathisants afin de nier la fragilisation du régime, mais on a vu peu d’images de ces rassemblements et celles que l’on a vues étaient trafiquées comme ici à Amol dans le nord du pays où la voie où se trouve la foule est 4 fois plus large que la voie opposée et la foule est de plus en plus dense à mesure que l’on s’éloigne de la caméra.

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Dans l’après-midi, on avait un régime plutôt calme après ses échecs à provoquer l’administration Trump, à calmer ses paniqués ou à mobiliser quelques miliciens pour intimider les réactions anti-régime.

Alors que tout allait plutôt mal pour le régime, Trump a surpris ses ennemis du réseau Brzezinski, les privant de leurs arguments, en laissant entendre la poursuite de l’accord de Vienne par son administration malgré ses réserves personnelles à son sujet et il a aussi fait part de sanctions contre 7 organisations et 5 responsables du régime accusés de cyber-criminalité, de nuisance à la libre circulation des navires dans le golfe Persique, de violations des droits de l’homme et d’arrestations arbitraires des ressortissants étrangers, de violation des effets stabilisateurs de l’accord de Vienne avant d’affirmer que l’objectif de ces sanctions était de préparer la chute du régime et mettre fin à toutes ses menaces. Le régime n’a pu obtenir le moindre témoignage en sa faveur pour s’innocenter.

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Zarif a alors demandé une entrevue au nouveau secrétaire de l’ONU, Guterres, pour l’inviter à sanctionner Trump. Mais en l’absence d’une réponse positive voire un soutien superficiel, ou même une médiatisation intéressante de sa demande, il a qualifié ces nouvelles sanctions de minables promettant de riposter et rompre l’accord de Vienne Trump en faisait autant. Il s’agissait là d’un pur slogan, car selon les critères du régime Washington avait violé l’accord en adoptant ces sanctions. Aucun de ses camarades (les chefs miliciens, les Larijani et les derniers députés du régime) n’a surenchéri et de fait tous ont démontré qu’ils manquaient de courage pour défier Trump.

Quelques heures plus tard, Zarif a été enfin reçu au Council on Foreign Relations alors que sa présence semblait compromise. Il devait relancer le scénario de déstabilisation de Trump par une querelle factice avec Israël. Mais pressé par les événements, dont l’incident de Qaswin, il est resté sur son discours de la veille en justifiant les missiles du régime comme une réponse au « terrorisme de l’Arabie saoudite » et en critiquant le projet de changement de régime annoncé par le m-AE américain et en menaçant de rompre l’accord de Vienne et reprendre les activités nucléaires interdites par les 5+1 si l’accord était renié par Trump.

Zarif entendait liguer les autres signataires de l’accord contre Trump et isoler ce dernier pour négocier une entente avec lui. Mais cela n’avait aucun sens, car il avait fait mine de continuer d’appliquer l’accord. Zarif se répétait, car il n’avait rien pour défendre le régime ! Par ailleurs, en misant sur des négociations directes avec Trump, il allait mettre fin au processus de dialogue via les 5+1 et fâcher ses membres non américains (les 5-1), les poussant à reprendre leurs accusations et leurs sanctions pour préserver leurs intérêts et leurs places sur la scène internationale. On avait donc un discours reniant le processus 5+1 comme l’aurait souhaité l’administration Obama inféodée au réseau Brzezinski, un retour au chantage conçu pour promouvoir les marchandages avec la nouvelle administration si celle-ci rompait l’accord. On avait une méthode périmée avec un calendrier périmé !

Cette intervention très tactique, mais périmée, n’a évidemment pas permis à Zarif d’engager une polémique avec Trump et l’entraîner dans un jeu de surenchères bénéfiques au régime.

La journée a fini ainsi sur le constat de l’absence d’une solution nouvelle et inédite conçue par Zarif pour contrer Trump. Tout soulignait son inintelligence. Ce très grand échec devait en principe se solder par une nouvelle crise interne difficile à contrer avec les mensonges déjà utilisés depuis le début de la semaine.

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Mardi | 18 Juillet 2017 | 27 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait ses échecs tactiques, les sanctions que le régime avait subies par sa faute et l’absence de tout soutien en sa faveur. Le journal du gouvernement mettait en avant l’opposition du régime à un référendum kurde en Irak pour souligner son opposition à la déstabilisation de la région et la possibilité d’une entente sans chantage avec l’administration Trump. Après de nombreux échecs à provoquer une crise bénéfique à ses intérêts, le gouvernement entendait rassurer les paniqués du régime avec une promesse d’apaisement !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, avait aussi zappé les échecs du gouvernement du régime. Après l’échec de sa tactique de chantage, il annonçait deux contrats pétroliers avec deux compagnies de services, la Russe Zarubezhneft et la Japonaise Toyo, pour affirmer que le régime n’était pas isolé.

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Mais il mentait, car les deux compagnies citées n’avaient pas investi en Iran ou acheté des contrats, ils avaient reçu les dollars du régime pour réaliser de simples études pour améliorer les productions de 3 gisements iraniens très anciens ! Les mollahs avaient donc encore payé pour pouvoir prétendre qu’ils n’étaient pas isolés.

Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait mis en avant le discours du commandant Baqeri sur les missiles du régime pour souligner l’adhésion des chefs Pasdaran au régime à un moment où les mollahs ne trouvaient pas d’alliés dans l’espoir qu’ils exploitent pleinement cette piste rassurante pour les paniqués du régime et intimidante pour ses ennemis.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, citait aussi Baqeri en précisant qu’il avait aussi menacé les bases américaines dans la région en leur lançant : Ne risquez pas vos bases ! Les cadres miliciens prêts à trahir le régime entendaient inciter Trump à plus de sévérité et de sanctions vis-à-vis des mollahs et des chefs Pasdaran pour mieux les couler.

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Hors Iran, le Washington Times (pro-Trump) attribuait l’engagement de ce dernier en faveur du maintien de l’accord de Vienne comme une recommandation de plusieurs de ses conseillers. Il s’agissait d’amadouer l’électorat de Trump à qui il avait promis le contraire. Par ailleurs, l’Allemagne annonçait la suspension de vente de nouveaux sous-marins nucléaires à Israël. Merkel tant en ce moment à la recherche d’un coup d’éclat pour intégrer la coalition de Trump, elle avait puni l’hostilité de Netanyahou pour s’approcher de Trump.

En résumé, le régime était divisé et n’avait pas d’arguments pour avancer après les sanctions imposées par l’administration Trump pour l’anéantir. Par ailleurs, ses patrons devaient aussi se méfier de leurs ex-plus grands partenaires économiques, les Allemands, qui étaient prêts à tout pour se rapprocher de Trump.

Les mollahs devaient aussi se méfier de la Russie qui ouvrait leur salon aéronautique et pouvait le punir en affichant de vente massive d’avions de combat à leurs ennemis saoudiens. Poutine était déjà sur les lieux de cette exposition, heureux d’y voir des exemples d’armements qui lui permettent de mener les politiques fortes pour la grandeur de son pays.

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Les chefs Pasdaran ont pris en main les rênes du régime malmené par Washington et enlisé par la faute de projets alambiqués et irréalisables de son m-AE. Les chefs Pasdaran ont fait la promotion des 6 missiles qu’ils avaient récemment affirmé avoir tirés pour anéantir Daesh, en affirmant qu’ils étaient au service du Guide pour améliorer leur charge provocatrice, se donnant une image forte, mais au service de la lutte contre le terrorisme pour engager la polémique que Zarif n’avait pu générer pour déboucher sur une entente avec Trump. Ils ont aussi parlé de leur puissance maritime avant d’annoncer via le commandant Soleimani, très recherché par les Américains, de nombreuses victoires contre ces derniers pour les humilier afin de les faire riposter et les engager de force dans une escalade militaire sinon du moins verbale !

Les Parlementaires ont tenté de les dépasser en adoptant en toute vitesse une loi pour combattre leur « aventurisme » , promettant une réaction forte si l’accord de Vienne était violé. Ils ont fini le vote par des slogans de Mort à l’Amérique. Leur attitude signifiait cependant qu’ils ne se voyaient pas en mesure de défier l’administration Trump. Leur loi était un bluff pour faire uniquement parler d’eux comme des guerriers, mais ils n’avaient pas le courage pour se battre.

Le gouvernement conscient des effets négatifs de l’échec de la provocation de ses chefs miliciens et de manque de témérité de ses députés a démarré la bourse avec 114 premières compagnies privées de vente normale et en injectant des fonds dans des entreprises moribondes pour engendrer facilement une hausse de l’indice malgré d’éventuelles ventes dictées par la peur !

L’indice ainsi boosté est resté immobile après une dépense de 349 milliards de tomans. Les paniqués du régime étaient satisfaits malgré l’insuccès des chefs Pasdaran et la couardise de leurs députés. Cela signifiait que les paniqués étaient surtout rassurés quand les composants du régime avançaient ensemble vers un même objectif de résister à Trump et à son administration. Les mollahs et leurs rivaux devaient rester ensemble pour éviter une panique susceptible de précipiter leur chute. Mais en étaient-ils capables ? Rien n’est moins sûr.

Dans l’après-midi, Ali Larijani devait présider un rassemblement en mémoire des vraies victimes des (faux) attentats organisés récemment par le régime pour se victimiser. C’était une occasion idéale pour tous les composants du régime d’affirmer leur unité pragmatique, mais il n’y eut aucune mobilisation. Les dirigeants du régime n’avaient aucune idée de comment afficher leur unité. Ils restaient tous focalisés sur leurs intérêts avec la ferme intention de ne rien faire qui puisse profiter à un autre d’entre eux !

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Le régime des mollahs s’est vu tendre une autre perche par les Anglais par l’invitation de son ex-m-AE Kharrazi à Chatham House, l’équivalent anglais du CFR. Il a répété le même discours anti-saoudien et a déplu aux Anglais qui ont besoin de consolider leurs liens avec les Saoudiens pour ne pas perdre du terrain dans le golfe Persique. Ils n’ont pas donné de suite à leur tentative d’aide aux mollahs qui devait permettre de façonner un autre projet stabilisateur, mais sans Washington.

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Les mollahs ont évidemment caché ce nouvel échec résultant de leur incapacité à deviner le projet anglais et à s’y inclure par un discours adéquat.

Zarif, alors toujours à NY, a tenté de corriger ses erreurs et trouver des alliés du côté du réseau Brzezinski en accusant Trump de vouloir empoisonner l’atmosphère par ses accusations afin de justifier la fin de l’accord de Vienne et la stabilité qu’elle avait générée ! Ce discours était idiot, car il supposait la méchanceté du régime avant l’accord imposé par les 5+1 et de fait, il ne permettait à qui que ce soit de justifier des liens avec ses membres. C’est pourquoi les animateurs avisés du réseau Brzezinski se sont gardés de faire référence à cette diabolisation qui n’arrangeait pas leurs affaires et les mollahs n’ont pu sortir de leur isolement.

Dans l’après-midi, Trump a profité de la gaffe des mollahs pour appeler le sultan d’Oman et lui parler de la stabilité du régime afin de montrer qu’il était très loin de l’accusation des mollahs lui reprochant d’empoisonner l’atmosphère. Son ministre des affaires étrangères a aussi affiché une image constructive loin de toute polémique qualifiable d’empoisonnement en promettant de livrer un rapport détaillé dans peu de temps au Congrès sur les défauts affaiblissant l’accord de Vienne pour demander sa révision.

Les mollahs, qui, animés par la peur et par leurs intérêts, avaient agi vite, seuls et bien mal, et avaient ainsi encore raté de belles occasions pour ruiner les efforts de Trump ont réalisés qu’ils avaient aussi encouragé l’administration Trump à agir mieux et plus posément en mimant une certaine concertation. De fait,non seulement, ils avaient raté des occasions pour sauver leur peau, mais ils avaient renforcé leurs ennemis. Ils se sont tus, car il n’y avait rien à dire.

Les mollahs pouvaient alors se lancer dans une grande provocation, car ils étaient à la veille de la « victoire -autoproclamée- du Hezbollah sur Israël en 2006 » ou plutôt le triste anniversaire de la fin de la guerre suicidaire du Hezbollah, sur l’ordre du régime, avec Israël. Mais le Hezbollah n’en parlait pas par envie de survivre grâce à sa démilitarisation. Trump et Macron avaient aussi pris position contre le Hezbollah et ce dernier ne parlait pas de sa guerre de 2006 pour éviter des conflits avec d’autres composants du Liban. Les mollahs ont craint de se retrouver seuls pour défendre une action qui avait été conçue pour déstabiliser la région dans leurs intérêts et de fait être exposés 11 ans après les faits à une avalanche de sanctions de la part des Arabes enfin unis pour les combattre. C’est pourquoi les mollahs sont restés silencieux !

Mais l’Etat syrien a craint que les mollahs soient tentés d’exploiter ce thème et d’engendrer une crise avec les Israéliens qui étaient prêts à déstabiliser la région dans leurs intérêts. C’est pourquoi il a convoqué le vice-ministre des AE chargé du Moyen-Orient pour insister sur la nécessité pour le régime de respecter son engagement pour la paix dans la région. Le représentant du régime est parti pour Damas sans publicité.

Le vide médiatique chez les mollahs, motivé par leurs regrets et leur crainte, a aussi été une erreur, car il faisait état de leur malaise et par ailleurs il a permis aux cadres miliciens de combler ce vide par leurs analyses hostiles au régime.

Ils ont même fini la journée sur une nouvelle effrayante pour leurs dirigeants en révélant que le rapport interne de la milice sur la fusillade de Qaswin signalait que le soldat pris d’une folie soudaine était entré dans le dortoir des officiers pour les mitrailler ! Le rapport tentait de minimiser son action et évacuer une motivation politique, mais deux jours après une attaque contre un membre du clergé, on ne pouvait que conclure à un acte de résistance au régime et y voir la disponibilité de la société à se rebeller contre le régime. Les cadres miliciens à l’origine du rapport et de sa diffusion voulaient terroriser les composants désunis du régime et encourager leur désunion pour affaiblir davantage le régime et précipiter sa chute.

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Mercredi | 19 Juillet 2017 | 28 TIR 1396 | C’était l’anniversaire de la « victoire -autoproclamée- du Hezbollah sur Israël en 2006 » et quelques heures après de nouvelles sanctions conçues pour renverser le régime .

IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, ne citait pas l’anniversaire de la victoire autoproclamée contre Israël et les liens privilégiés du régime avec le Hezbollah. Il ne citait également pas les occasions ratées du régime pour déstabiliser Trump. Le journal du gouvernement évoquait le bon discours de Zarif au CFR contre les projets de changement de régime pour atténuer le message du régime et dissimuler son échec. Le gouvernement entendait se victimiser pour obtenir un soutien indéfectible des membres du réseau Brzezinski, quelles que soient ses erreurs, dans l’espoir d’éviter ainsi une grosse crise en cette dernière journée d’activité hebdomadaire de la bourse et les jours suivants ! Son choix était erroné, car ses amis nantis avaient bien montré qu’ils espéraient qu’il affiche sa force.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, n’évoquait pas l’anniversaire de sa victoire sur Israël ou encore l’échec du discours offensif de Zarif pour obtenir le soutien du réseau Brzezinski. Il avait mis en avant son discours tactique sur la reprise des activités nucléaires du régime ! Le clergé désespéré par l’échec des improvisations de son m-AE avait opté pour un retour fort au chantage dans l’espoir de parvenir rapidement à un deal avec l’administration Trump ! Il ne pouvait que décevoir les paniqués du régime par cette envie d’entente avec Trump et engendrer un nouveau krach à la bourse de Téhéran.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, citait aussi la promesse sous-entendue de la reprise des activités nucléaires par les mollahs. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani entendaient ainsi aider les mollahs et bénéficier au retour de leur soutien pour leur sécurité face à la contre-révolution qui s’était enfin manifestée.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, citait aussi la promesse sous-entendue de la reprise des activités nucléaires par les mollahs, pour souligner leur désespoir et encourager tous les gens du régime à rompre avec eux pour ne pas couler avec eux.

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Alors que tout allait mal, le réseau Brzezinski a volé au secours du régime par un article de NewsWeek et un soutien indirect du Netanyahou affirmant que le régime ne donnait aucun signe de faiblesse depuis 2009 et était bel et bien indétrônable !

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Les mollahs ont vite répercuté cet avis délibérément erroné qui était la preuve d’un soutien tactique des Israéliens pour éviter leur chute alors qu’ils n’avaient aucune idée et aucun allié pour résister. C’est pourquoi ils ont maintenu le nombre des entreprises privées de vente normale à son niveau très élevé (+112) et ont commencé cette dernière journée boursière de la semaine par des mini injections de fonds régulier pour occuper les guichets et éviter qu’ils soient accaparés par les vendeurs. Cela supposait une plus grande mise de fonds, mais c’était le prix à payer pour éviter de finir la semaine sur un indice négatif susceptible d’engager la bourse dans une tendance descendante durable.

Le commandant en chef des Pasdaran, Jaafari, a alors pris la parole pour endiguer cette perte progressive du terrain en avertissant les Américains qu’ils devaient reculer leurs bases de 1000 km à la ronde s’ils s’avisaient d’appliquer les nouvelles sanctions S722 contre le régime pour lui imposer un embargo air-mer-banques. L’avertissement de Jaafari insinuait que les Américains ne seraient pas à l’abri dans leurs bases dans la région ! C’était un slogan, car aux vues de l’actualité, c’étaient les officiers du régime qui n’étaient pas à l’abri dans leurs bases, mais cela a plu aux paniqués et les a rassurés.

Le clergé a été ravi par cette menace, mais il ne l’a pas validée. Il a insisté sur son autorité rigide en reconduisant Jannati à la tête du Conseil (sénatorial) des Experts et en s’affichant avec deux de son clan lors de la petite cérémonie pour l’anniversaire de la création de cette instance en raison de l’absence des membres qui avaient sans doute peur pour leur vie après les incidents de cette semaine.

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Les Parlementaires ont aussi choisi le clergé en apportant un soutien à 100% à son ministre des pétroles Zanganeh, se montrant plutôt prêts à soutenir ses braderies pétrolières que les menaces creuses des chefs Pasdaran même si cela plaisait aux affairistes paniqués issus du régime. Puis, ils ont annoncé qu’ils partaient en vacances jusqu’à l’investiture de Rohani, en début août, se lavant par avance les mains d’une vraie responsabilité pour des contrats pétroliers signés dans cette période pour en profiter sans entrer en conflit avec les chefs Pasdaran !

En fait, les Parlementaires entendaient profiter de ces menaces et aussi des marchandages pétroliers pour gagner sur les deux tableaux. Au vu des mauvais résultats de cette tactique, ils y étaient revenus en estimant que le régime n’avait rien d’autre pour se défendre.

Cette prise de position lâche pouvait nuire au régime et effacer les effets positifs de la menace de Jaafari. Rohani, alors en conseil des ministres, a attaqué l’administration Trump pour la remise en cause du deal avec le Cuba pour l’abandon du contrat climatique de Paris et ses doutes sur l’accord de Vienne, mais en utilisant le mot Amérique au lieu de viser l’administration Trump et il a conclu sa charge en affirmant que l’Amérique ne pouvait plus être un modèle pour la légalité et la défense des droits de l’homme !

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Par cette charge anti-américaine mais pacifiste, Rohani a rassuré tous ceux qui pouvaient craindre un deal secret entre le pouvoir clérical et l’administration Trump, mais en visant l’Amérique au lieu de viser Trump, il n’a pu mettre en place une défense susceptible de bénéficier du soutien de réseau Brzezinski et des membres de nombreuses administrations qu’il mit au pouvoir en Amérique. Il a ainsi aggravé par sa mauvaise gestion des nuances, la situation du régime en mettant en péril l’indice de confiance dans son avenir et de fait il a dû continuer les injections de fonds jusqu’à la dernière minute d’ouverture de la bourse perdant dans cette opération anti-krach 427 milliards de tomans (115 millions de dollars), mais il a ainsi pu finir avec un extraordinaire indice faussement boosté à +427 points alors que tous allaient au plus mal pour ses intérêts en Iran et hors Iran.

Cette belle façade confiante comme les villages Molotov s’est écroulée en début de l’après-midi avec la publication du rapport de l’administration Trump sur les menaces terroristes qui pèsent sur les États-Unis où le régime était présenté comme le patron du terrorisme mondial en regroupant des aides tant au Hezbollah et ses clones chiites régionaux qu’aux derniers combattants anti-chiites de Daesh pour agir à sa guise pour la déstabilisation de la région selon toutes les possibilités.

Personne au monde n’a contesté ce rapport. Les Russes faisaient partie du nombre alors que par le passé ils avaient parlé des mollahs comme des alliés luttant contre Daesh. À présent, il semblait prêt à aider Trump dans leurs propres intérêts de se débarrasser des mollahs-agitateurs pour asseoir leur propre autorité en Syrie.

Les Russes ont seulement émis des critiques de pure forme par un petit canal officiel (le compte twitter de leur ambassade en Afrique du Sud) en désapprouvant la précédente mesure des 7 sanctions de l’administration Trump pour pouvoir garder un pied en Iran pour mieux manipuler la situation. Les mollahs n’ont pas répercuté ce mini soutien, car il ne pouvait guère devenir plus important. Ils étaient clairement très isolés et devaient éviter les conflits susceptibles de radicaliser les hostilités à leur encontre.

Dans la foulée, la chambre américaine des représentants a demandé à Trump de lui présenter un rapport complet sur les vols des avions civils du régime, utilisés pour ses opérations de soutien à ses réseaux terroristes, pour in fine voter un embargo total pour le régime, le coupant du monde pour précipiter sa chute. Trump pouvait dire merci aux chefs Pasdaran Baqeri et Jaafari qui l’avaient menacé et aux mollahs qui les avaient laissés faire pour renforcer leurs chantages et leurs fausses ouvertures à une entente.

Les mollahs et leur régime ainsi en danger par leurs propres fautes ont évité de provoquer les Américains. Zarif a seulement parlé de vieilles accusations infondées et répétitives pour éviter de parler du rapport qui le liait à Daesh et ses crimes.

Les ennemis régionaux des mollahs ont conclu que le régime était touché et avaient peur de ce que l’on lui reprochait. Le Koweït, allié à Londres, a annoncé la fermeture des bureaux culturels et militaires de l’ambassade des mollahs expulsant les miliciens qui s’y agitaient sur ses milieux religieux chiites pour les armer afin de réduire la nuisance des mollahs à un moment où ils ne pourraient pas protester de peur d’un débat sur leurs activités terroristes multi-directionnelles ! Le Koweït avait vu juste, car les mollahs n’ont pas protesté !

La Grande-Bretagne, alliée à Koweït, pouvait être à l’origine de cette action tactiquement exemplaire pour se venger des mollahs (qu’elle a façonnés comme un corps uni au 18e siècle), car ils ne cessaient de donner des preuves qu’ils ne seraient plus jamais ses alliés et ses serviteurs. Cette opération a également été rapidement saluée par l’Arabie Saoudite pour le plus grand bonheur des Anglais qui voudrait se rapprocher d’elle pour l’empêcher de coopérer avec Trump+Poutine et permettre le succès de leur Moyen-Orient stable.

Les mollahs dépités par l’enchainement des mécanismes contraires à leurs intérêts ont inventé un ultimatum Koweitien de 45 jours à leur ambassadeur de quitter le sol Koweitien pour transformer l’expulsion de quelques espions en incident diplomatique grave et aboutir à une crise incontrôlable dans l’espoir qu’elle leur soit bénéfique et leur permette d’affirmer leur capacité de nuisance. Mais les Koweitiens très bien conseillés par les Anglais ont neutralisé ce complot des mollahs en niant l’expulsion de l’ambassadeur des mollahs et en affirmant même leur neutralité dans le conflit entre les mollahs et les Saoudiens pour éviter la crise générale qu’ils souhaitaient.

Les Anglais, chefs d’orchestre de cette frappe contre les mollahs, ont ainsi démontré que la victoire n’était pas dans une offensive sans fin, mais pouvait s’obtenir par une retraite tactique destinée à désorganiser l’ennemi. Les mollahs n’ont pas compris et ont continué leurs rumeurs pour se rassurer, avant de les renier après un second démenti Koweitien, renonçant à contrecœur aux mensonges qui les faisaient espérer.

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Jeudi | 20 Juillet 2017 | 29 TIR 1396 | La journée était fériée pour l’anniversaire de la mort d’un des douze imams-saints du chiisme. Il n’y avait pas de journaux et en principe pas d’activité politique. Les mollahs qui avaient tout raté pouvaient se reposer et éviter d’aggraver leur situation.

Ce sursis appréciable pour les mollahs a été perturbé par l’agence de presse russe Spoutnik qui à l’occasion du salon aéronautique Maks 2017 leur a demandé s’ils allaient acheter encore des batteries de S-300 pour se défendre. La question supposait qu’ils étaient en danger et n’avait pas assez de S-300 pour se défendre. Il s’agissait de punir les mollahs, car la Russie refuse de leur vendre ce très performant système de défense anti-aérien ou son successeur le S-400. Les représentants du régime sur place ont affirmé qu’ils n’avaient aucune intention d’acheter des S-300, car ils avaient désormais la copie iranienne de cette DCA nommée Bavar 373 (qui est une pure invention médiatique, car il n’est déployé nulle part, reste invisible dans les expositions militaires auxquelles participent les mollahs et personne n’a demandé d’en acheter pour remplacer le système S-300).

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Les mollahs ainsi rappelés à leur nullité se sont recentrés sur leur propagande destinée à minimiser les menaces à leur encontre en qualifiant le rapport sur leur terrorisme qui était soutenu entre autres par les Russes de tentatives minables (négligeables) américaines d’empoisonner l’atmosphère pour leur nuire !

Les cadres miliciens opposés par intérêts aux mollahs ont alors conclu que les mollahs essayaient de minimiser le rapport pour éliminer aussi les ripostes promises, car ils n’avaient pas la capacité.

Les cadres miliciens ont rappelé aux mollahs leurs promesses en questionnant leurs complices du moment, les députés, sur leur loi adoptée cette semaine et obligeant le régime à riposter aux sanctions de l’administration Trump. Les députés ont éludé la question en parlant de ripostes par étapes si les sanctions S722 étaient appliquées !

Cette attitude fuyante a souligné l’absence de solution pour les mollahs. Ils ne savaient que faire. Ils étaient incapables de trouver des idées. Ils espéraient un miracle avec un nouveau soutien du réseau Brzezinski. Mais ce miracle n’a pas eu lieu. Il n’y a pas eu une nouvelle aide providentielle, mais le contraire : le célèbre institut Aspen, haut lieu de manipulation médiatique et intellectuelle du réseau Brzezinski qui en 2015 avait organisé (dernière image / pdf) un voyage pour promouvoir le business avec les mollahs avait suivi la tendance en organisant une série de conférences et aucun débat avec les membres de l’administration Trump sur le terrorisme des mollahs, leur très menaçant Croissant chiite, leur inquiétant développement militaire pour trouver les moyens de combattre leur expansion. La dernière intervention de ce jour à Aspen Institute sur ce sujet était assurée par Mark Pompeo, l’actuel directeur de la CIA, qui appuya pleinement l’impossibilité d’une entente avec les mollahs.

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Cette adhésion d’un organe d’influence du réseau Brzezinski à Trump a été immédiatement médiatisée en Iran par les cadres miliciens hostiles au régime. De fait, les mollahs et associés ne pouvaient l’ignorer. Mais ils ont continué à l’ignorer pour dissimuler leur isolement grandissant. Ils ont aussi transformé le mini soutien des Russes en une opposition fondamentale à Trump, prouvant qu’ils espéraient une telle chose, c’est-à-dire la rupture de l’alliance entre les deux hommes et la fin de la coalition mondiale à leur encontre.

Ils ont aussi tardivement annoncé une commémoration pour leur soi-disant répression sous le Shah à l’occasion d’une révolte du principal centre de formation du clergé, l’école Feyzieh de Qom, une répression aujourd’hui applaudie par le peuple, pour générer un éveil et provoquer un front de résistance en Iran pour leur défense. Mais l’opération a été un échec évident avec la présence de seulement une vingtaine de mollahs inconnus dans une ville qui compte près de 80,000 mollahs !

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Cet échec ajouté à la fracture du front américain anti-Trump signifiait que les mollahs, mais aussi tous les gens encore fidèles au régime n’avaient aucun bouclier en Iran et hors Iran. Les chefs Pasdaran qui la veille ordonnaient aux Américains de reculer de 1000 km avaient oublié cette menace bidon et se disaient en priorité préoccupés par la sécurité intérieure et des actions défensives sur le sol iranien !

L’adhésion de l’institut Aspen à Trump avait davantage plombé le moral des troupes que le rapport sur leur terrorisme, car ils étaient privés de toute aide providentielle dans une situation de péril en leur demeure. Ils ne pouvaient mentir sans fin pour rassurer leurs derniers compagnons de route. Ils étaient vraiment nus face au péril en leur demeure.

La journée s’est terminée encore vraiment très mal par une attaque de Pjak et la mort d’un officier du régime en réponse à son refus de soutien aux référendums des indépendantistes kurdes. La frappe soulignait l’incapacité des chefs Pasdaran d’assurer même la sécurité des frontières du pays.

On avait ainsi un régime divisé, et très mal dirigé qui ne pouvait nullement assurer sa sécurité. Ses dirigeants devaient reprendre vite leur propagande et entreprendre des actions fortes et symboliques en rapport avec les promesses de leur propagande pour éviter des ruptures en série de leurs derniers compagnons.

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Vendredi | 21 Juillet 2017 | 30 TIR 1396 | | Le régime malmené par tout le monde s’est réveillé avec une bien mauvaise nouvelle. Un journal américain avait révélé que la fondation Alavi du régime distribuait des pots-de-vin à 33 universités nord-américaines notoirement liées au réseau Brzezinski ainsi qu’à 3 fondations américaines, dont celle des Clinton, pour l’aider par des expertises amicales ou pour embaucher ses proches collaborateurs comme experts et ainsi légitimer ses positions !

En fait, le régime avait été autorisé de payer ces pots-de-vin sous l’ère des administrations liées à Brzezinski pour aller vers ce réseau. À présent, on avait des révélations qui ne pouvaient qu’émaner de ce réseau pour aller vers une refonte totale du paysage de l’expertise sur le régime. Cela signifiait l’expulsion de tous les lobbyistes du régime et aussi de nouvelles sanctions pour les mollahs et leur régime.

On avait une petite révolution au sein du réseau Brzezinski deux semaines après la naissance d’un nouvel ordre mondial et 24 heures, après un rapport officiel qui donnait les pleins pouvoirs à Trump de lancer ce nouvel ordre mondial contre les mollahs. Les agents médiatiques du réseau se distinguaient des politiciens responsables des méfaits du réseau qui résistaient encore au changement à venir à la Chambre des représentants et au Sénat.

Étant donné le poids des experts et des faiseurs d’opinions aux États-Unis, cette rupture a mis mal à l’aise les politiciens du réseau Brzezinski. Pour nier tout lien indirect avec les mollahs, ceux siégeant à la chambre ont annoncé un débat mardi à venir sur les sanctions contre les mollahs pour aboutir à une adoption complète de loi d’embargo Air-Mer-Banque à la fin de la semaine prochaine par le Sénat américain.

Les mollahs encore plus nus que la veille face au péril en leur demeure ont immédiatement oublié toute provocation ou menace dans leur sermon de vendredi ! Leurs directives face au péril en leur demeure se résumaient à recommander à leur pion Rohani de fermer un gouvernement d’union nationale vraiment au service du peuple, promettant implicitement à tous les composants du régime une part du gâteau pour les calmer et promettant des cadeaux au peuple pour qu’il renonce à les combattre.

Par ailleurs, les mollahs ont aussi demandé ouvertement à leurs proches d’être très prudents et d’éviter les conflits lors de leur pèlerinage de Hadj en Arabie Saoudite pour éviter toute action susceptible d’aggraver leur situation qui laissait déjà à désirer.

Enfin, ils ont aussi mis en œuvre cette véritable politique de profil bas en évitant toute polémique lors de la réunion trimestrielle qui devait se tenir à Vienne avec les 5+1.

Mais ce profil bas n’apas pu arrêter les hostilités à leur encontre . Trump a nommé comme ambassadeur en Allemagne un homme issu des milieux d’affaires pour convaincre les industriels allemands de rompre toutes les relations commerciales avec les mollahs pour les placer ainsi sous un embargo de facto au cas où son administration renoncerait aux sanctions qu’elle désirait en raison du volet russe qui y avait été ajouté.

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Les mollahs ont compris que l’administration Trump avait trouvé des solutions pour avancer malgré la nuisance des politiciens du réseau Brzezinski. Les mollahs et associés n’ont rien dit, car ils n’avaient pas la solution et craignaient une nouvelle gaffe susceptible de leur valoir de nouvelles sanctions et de nouvelles ruptures tant internationales que nationales.

Ainsi, deux semaines après l’alliance de facto entre Trump et Poutine, les lignes de force du monde avaient bougé, tout le monde devait s’attendre à des ruptures et des tremblements de terre. Mais les mollahs, qui n’avaient pas vraiment compris cela, avaient perdu un temps précieux à nier que le péril était déjà dans leur demeure. À présent, cela était une évidence. Ils devaient admettre leur défaite, mais ils ne l’ont pas fait, car cela ne peut pas empêcher leur débâcle ni même l’adoucir.

Cette semaine, les mollahs & associés devaient trouver des solutions pour adoucir leur chute, mais chacun a agi selon ses intérêts avant d’arriver à la conclusion qu’ils avaient fait erreur et qu’ils étaient trop tard pour réparer les erreurs et éviter une fin sanglante au régime.

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Cela signifie que les mollahs & associés devront parvenir à unifier le régime pour se battre et négocier une capitulation moins dure. Mais cela ne se peut avec la rupture tacite des cadres de la milice. À défaut d’une action de résistance unie en Iran, les mollahs & associés devront renouer avec le terrorisme. Leur mauvaise gestion de leur défaite les amène donc à renouer avec une riposte forte au monde, une riposte qui risque d’accélérer leur chute. Pourvu qu’ils le fassent et braquent tout le monde afin qu’on en finissent le plus tôt avec eux et leur terrorisme en Iran et hors Iran !