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Iran : La semaine en images n°489
Terroristes contrariés !

18.07.2017

Très récemment, les mollahs agitateurs se sont retrouvés enfin en danger en raison de leur soutien à Daesh et aussi le fait que Trump a réussi à surmonter l’opposition de l’establishment américain trilatéraliste pro-islamiste (engendré par Brzezinski depuis une cinquantaine d’années) pour leur opposer un front mondial via une OTAN arabo-israélienne qui a été rapidement soutenue par l’Europe et la Russie, pour aboutir à un nouveau Moyen-Orient stable et apaisé.

Les mollahs qui avaient feint la modération via un second mandat néo-khatamiste pour Rohani afin d’éviter ce front mondial hostile avaient vite renoué avec le terrorisme en visant le quartier diplomatique de Kabul via leur pion afghan Haqqani. Leurs très nombreux adversaires visés par cet attentat avaient esquivé pour les priver de toute possibilité de deal négligeant leurs intérêts. Trump en avait profité pour finaliser le projet des sanctions S722 pour aboutir à un embargo air-mer-banque des mollahs. Ces derniers avaient alors mis en scène deux attentats à Téhéran pour dire qu’ils étaient des victimes de Daesh et non ses amis, mais aucune grande puissance ne leur avait apporté son soutien et Trump avait continué son projet de sanctions.

L’establishment de (issu de) Brzezinski avait alors volé à leur secours en arrangeant une rencontre entre leur m-AE Zarif et Kerry à Oslo. Mais les mollahs, ruinés et haïs par le peuple et par leurs propres employés, n’avaient pas jugé cette option viable et avaient privilégié le clash avec Trump. Ils avaient perdu le soutien des membres de l’establishment Brzezinski. Trump avait profité de la brouille pour continuer son offensive anti-mollahs en parlant de son intention d’aider les opposants aux mollahs tout en apportant un soutien implicite au prince Reza Pahlavi qui a le soutien du peuple.

La semaine dernière, une importante réunion du GAFI (FATF) devait se prononcer sur les liens des mollahs avec le terrorisme. Le GAFI devait émettre un avis négatif à leur sujet. En fin de la semaine, les mollahs risquaient d’être désavoués par les leurs grâce à un nouveau boycott de la journée anti-israélienne de Qods. Désespérés, ils avaient renoué avec le terrorisme par une opération kamikaze de faux chalutiers contre les installations pétrolières offshore des Saoudiens, mais ces derniers avaient neutralisé l’opération en tuant ou interceptant les terroristes. Ils avaient alors tenté des négociations avec Trump via l’Algérie sans parvenir à leur objectif. Ils avaient proposé des contrats aux pétroliers américains et italiens pour obtenir un avis favorable au GAFI, mais ils n’avaient pas réussi à obtenir le soutien de ces pétroliers. Ils étaient perdus...



Les chefs Pasdaran avaient alors annoncé 6 tirs de missiles contre une Safe House de leurs amis de Daesh pour affirmer leurs anti-terrorisme et aussi une certaine dissuasion balistique pour forcer les Américains à reculer. L’annonce n’avait et était clairement une supercherie. C’est pourquoi les grandes puissances l’ont ignoré sans aucune prise de risque privant les Pasdaran de leur chantage balistique. Seul Israël qui cherche sans cesse à se victimiser avait réagi à ses annonces par divers intervenants officiels, dont Netanyahou.

Les mollahs qui avaient d’abord ignoré l’opération qui les avait doublés et avait échoué par la faute de l’esquive internationale, mais les interventions officielles israéliennes les avaient persuadés de participer en y injectant de la haine anti-israélienne pour sauver aussi leur journée anti-israélienne qui est un bide depuis plus de 10 ans. Ils avaient aussi intensifié leur drague en Europe en achetant 73 Airbus aux Français !

Washington avait puni cette agitation désespérée en démoralisant les mollahs & associés par l’annonce de négociations secrète avec l’Oman qui par peur de leur terrorisme se tenait à leur côté. Ils avaient aussi insisté sur l’adoption des sanctions S722 à la chambre des représentants sans le volet anti-russe ajouté par les ténors du réseau Brzezinski.

La Russie avait aussi puni les mollahs pour leurs prospections européennes en les excluant du sud de la Syrie et désignant les Américains et les Jordaniens (ennemis des mollahs) comme responsables de la sécurité de cette région dans son plan des 4 zones de désescalade en Syrie.

Les mollahs n’avaient pas protesté. Ils avaient intensifié leurs propagandes anti-israéliennes pour prétendre qu’ils menaient le jeu.

Les Anglais (ex-protecteurs des mollahs) et exclus des grands jeux par Trump s’étaient dans leurs propres intérêts rapprochés d’Israël et avaient insisté sur la menace que représentait le régime pour la région toute entière.

Les mollahs avaient fini la semaine en état de crise avec de moins en moins de monde à leur côté pour les rassemblements de la préparation de la journée anti-israélienne de Qods et de plus en plus de demandes de ses collaborateurs auprès des marchandes de visas pour quitter en douce le régime en perdition !

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Vendredi | 23 Juin 2017 | 02 TIR 1396 | Dernier jour de la semaine dernière | la journée anti-israélienne de Qods avait été un bide monumental avec moins de 100 personnes à Téhéran dans une zone sécurisée par peur que le petit groupe présent soit pris à partie par les éléments hostiles au régime.

Dans l’après-midi, le constat de la faillite du régime avait été aggravé par un avis très négatif du GAFI (FATF), qui avait officieusement et discrètement maintenu le régime sur sa liste noire en lui imposant des règles très dures.

Dans la foulée, l’Union européenne tant courtisée par les mollahs avait confirmé discrètement cette volonté mondiale de punition des mollahs en durcissant ses mesures restrictives contre ses responsables miliciens du terrorisme, du développement balistique et d’ingérence militaire régionale.

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L’étau s’était discrètement resserré sur les mollahs par la volonté de les affaiblir sans laisser de place à une polémique où ils pourraient provoquer un malaise et menacer leurs voisins et ainsi contrer les pressions qui les assaillent.

Les mollahs et leurs miliciens avaient censuré ces nouvelles de l’hostilité des grandes puissances, nouvelles qui étaient susceptibles d’intensifier la panique interne. Personne ne disait rien. Pas même les cadres miliciens, car les dirigeants très en danger pouvaient se montrer très répressifs. Après un long silence, les mollahs avaient lancé un appel à l’unité par l’intermédiaire de leurs alliés les réformateurs (généralement miliciens) pour éviter que ces informations soient révélées par leurs opposants internes ou leurs rivaux pour leur nuire.

Les cadres miliciens avaient tardivement et discrètement défié l’ordre des mollahs et des chefs Pasdaran en signalant une partie de l’avis négatif du GAFI, mais n’avaient rien dit sur l’Europe. On a compris qu’ils voulaient fissurer le bouclier défensif des mollahs et des chefs Pasdaran pour exploser leur bulle de protection afin d’encourager les critiques et d’attaques sur leurs échecs et leurs sombres perspectives pour les déstabiliser.

La semaine à venir devait être une période très agitée pour les mollahs et leurs associés de la direction de la milice ! Ces derniers devaient par ailleurs trouver des solutions pour contrer les sanctions américaines qui semblaient avoir le soutien du monde entier. Ils devaient faire vite, car les grandes puissances devaient se retrouver en fin de la semaine au Conseil de Sécurité de l’ONU pour débattre de ses sanctions dans le cadre de la révolution 2231 traitant des engagements pacifiques, mais inexistants de la République islamique d’Iran et des chefs Pasdaran. On avait donc une semaine placée sous le signe de l’urgence pour les patrons du régime.

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Samedi | 24 Juin 2017 | 03 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait pas le classement négatif du GAFI (FATF), les sanctions européennes, l’éjection du régime du sud de la Syrie et le boycott massif de la journée de Qods après ces mauvaises nouvelles qui annonçaient la fin du régime. Le journal du gouvernement annonçait au contraire une belle participation à cette manifestation et présentait cette fausse bonne nouvelle comme la preuve de la solidité du régime !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, n’évoquait également pas les 4 grandes claques de la veille, dont le boycott massif de la journée de Qods, et prétendait au contraire un succès comme la preuve de l’unité du peuple contre Israël pour provoquer Washington malgré ses défaites. Il s’agissait aussi de signaler la combativité du clergé après le silence qui avait souligné son désespoir.

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Abrar, l’organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, avait suivi le clergé dans ses délires en niant le boycott de la veille et qualifiant le succès annoncé comme une réponse forte à Washington !

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, dérogeait à la règle en parlant d’un succès qui avait mis à préavis à la disparition d’Israël puisque les mollahs et les chefs Pasdaran l’avaient encore dit, mais en éludant la date de cette fin.

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Hors Iran, l’Arabie Saoudite annonçait la neutralisation d’une opération kamikaze contre la Grande Mosquée de La Mecque. Onze personnes, dont cinq policiers, avaient été blessées dans l’effondrement avec le Kamikaze qui n’était finalement fait explosé. Les Libanais affirmaient que l’opération avait été mise au point par les mollahs et avait échoué grâce à l’interception de 3 agents des gardiens de la révolution 3 jours plus tôt ! Mais il n’y avait aucune accusation officielle !

On avait ainsi un régime unifié encore autour d’une fuite en avant dans le terrorisme !

Le clergé craignait cependant une panique à la bourse en raison de ses défaites de la veille, dont cet attentat, et aussi en raison de son incapacité à se défendre . C’est pourquoi il avait bridé les activités à la bourse en interdisant la vente normale (sans perte de prix) pour les actions des 49 des 50 principales entreprises du marché. Mais on n’y observait aucune panique et aucune suractivité : les ripoux issus du terrorisme et de la répression étaient ravis par cette preuve de combativité du régime islamique même s’il avait encore échoué. Il y avait encore une chance pour eux, car personne ne les accusait ouvertement par souci de ne pas reconnaître leur capacité de nuisance.

Le gouvernement a profité de cette impunité à son encontre et de l’unité interne pour annoncer officiellement que le GAFI avait accordé sa confiance au régime, laissant supposer que le régime y bénéficiait d’un large soutien grâce à ses achats en Europe (niant aussi de facto le renouvellement des sanctions européennes à l’encontre du régime). Dans la foulée, le ministre de pétrole Zanganeh a annoncé une hausse de la production et de l’exportation pour expliquer le succès par l’intérêt de l’Europe pour le pétrole iranien. Le gouvernement jouait la force tranquille pour apaiser encore plus ses derniers collaborateurs.

Les chefs Pasdaran ont participé à cette mise en scène de la force tranquille du régime par l’annonce de la capacité de leurs missiles au service de la défense du régime. Le clergé s’est éloigné du sujet des missiles en raison de la réunion prévue à ce sujet au Conseil de Sécurité et il a affiché une force encore plus tranquille en simulant qu’il n’y avait aucune urgence politique en se focalisant seulement sur la visite du Guide à un ayatollah malade qui allait mieux !

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La bourse apaisée a aussi fini sur très peu de ventes : 203 milliards de tomans et une petite baisse de 83 unités pour son indice. Les actionnaires ripoux du régime gardaient de l’espoir et espéraient que leurs dirigeants continuent leurs frappes et réussir à s’imposer comme une force régionale.

Les Israéliens ont cassé cette belle confiance injustifiée en ramenant les mollahs & associés à la réalité de leur situation en leur apprenant que les Russes les avaient rejetés du sud de la Syrie pour partager la région avec les Américains, car ces deux pays y avaient désormais leur base militaire l’un près de l’autre !

Les Israéliens ainsi doublement protégés ont aussi menacé de frapper les bases du régime en Iran si le Hezbollah s’avisait à lancer un appel contre leur pays !

Les mollahs ont censuré ces mauvaises nouvelles qui cassaient leur propagande et ont fui la réalité non pas dans l’expression de leur force tranquille, mais ont fait diversion en parlant des sujets comme leur permis d’action révolutionnaire à leurs jeunes ou leur opposition à suivre les règles de l’UNESCO pour leurs livres scolaires. Ces sujets étant presque épuisés, ils ont aussi pas mal parlé de la fin de ramadan en scrutant le ciel pour observer la lune du début du mois de Shavval !

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En revanche, les chefs Pasdaran ridiculisés par la réalité de leur échec et leur exclusion du sud de la Syrie, région indispensable pour leur action de nuisance ont fui la réalité par une fuite dans plus de propagande intimidante en reparlant des performances de leurs missiles en réponse aux critiques israéliennes la semaine dernière, tout en disant prêts à coopérer avec les pays de la région pour effacer leur image d’agitateurs due au renforcement des mesures européennes à leur encontre et allait davantage pénaliser le régime après la réunion du Conseil de Sécurité à leur sujet en fin de la semaine ! Les chefs Pasdaran avaient donc un peu peur après les annonces sur leur faiblesse !

Rohani a clos cette journée qui finissait mal en optant pour la posture modérée par un diner de ramadan avec les féministes du régime pour se séparer des mollahs et des chefs miliciens qualifiés de terroristes par les grandes puissances et les pays européens.

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Au final, un jour après 3 grandes claques et un échec cuisant, le clergé dépendant d’autres pour gouverner était fâché avec ceux-là et réduit à la diversion pour cacher son désarroi. Les chefs Pasdaran qui devaient assurer sa défense hésitaient à affirmer une puissance inexistante et Rohani qui devait appliquer leurs décisions était tenté par la rupture pour sauver sa peau. Le régime était en guerre interne.

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Dimanche | 25 Juin 2017 | 04 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, avait continué comme la vieille à nier la vérité en affirmant encore qu’il avait obtenu un avis positif du GAFI et de l’Union européenne ! Le Tehran Times du clergé avait une ligne similaire. Il avait demandé à Rohani de le suivre dans leurs communs intérêts. Il avait accepté. Les mollahs avaient aussi fait appel lieutenants orphelins de Rafsandjani et obtenu leur soutien, car ils avaient affiché la même ligne dans Abrar. Le clergé avait dans son intérêt constitué un clan fort.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, restait fidèle à cet objectif en révélant que les banques iraniennes étaient toutes en arrêt d’activité !

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Hors Iran, il y avait deux mauvaises nouvelles pour les mollahs et leurs associés, car dans le journal Al-Riyad les Saoudiens accusaient les mollahs pour la tentative visant la grande mosquée de la Mecque. Par ailleurs, le patron de la CIA avait aussi mis en garde contre les mollahs. Ces derniers devaient afficher des exemples de leur cadre l’ingérence régionale de leurs chefs miliciens.

On devait alors assister par la volonté des mollahs à plus d’unité que la veille au sein du régime, mais personne n’a défendu les chefs Miliciens ! Les mollahs ont fui la réalité en se focalisant sur la fin du ramadan et en inventant une affaire d’insultes contre Rohani à l’occasion de la journée de Qods ! Rohani lui-même était introuvable !

Le Parlement composé de mollahs ou de miliciens bas de gamme a oublié son amitié pour les chefs Pasdaran en affichant son attachement pour la démocratie de Rohani et annonçait un ensemble de 10 sanctions contre les terroristes américains sans évoquer leurs contenus.

Les chefs Pasdaran se voyant en danger ont affirmé qu’ils agissaient selon les directives du Guide attribuant ainsi la responsabilité de l’attentat de vendredi dernier en Arabie Saoudite aux mollahs !

La bourse a été nettement plus agitée que la veille et il y avait plus de vente malgré un nombre plus élevé d’entreprises privées de vente normale (53 au lieu de 49 la veille). Mais cette dernière intervention sur l’unité des chefs Pasdaran et le clergé pour impliquer de force le clergé dans une action forte dans l’intérêt de tous les gens du régime a un peu apaisé ceux d’entre eux qui s’agitaient à la bourse. Cette institution financière du régime pour rémunérer les gens du régime a fini après après une journée agitée avec un indice légèrement positif (+13 points) et une perte de 284 milliards de tomans, qui était certes supérieure à la veille, mais 30% de moins que la moyenne pour une journée de crise.

On avait un régime qui échappait à un krach grâce à une déclaration forte des rivaux des mollahs pour empêcher ces derniers de fuir leur responsabilité et négocier en secret avec Washington pour sauver seulement leur peau, alors que ces derniers n’avaient pas accepté ce que l’on voulait leur imposer. On avait donc un régime toujours bien divisé qui pouvait à tout moment basculer à nouveau dans une crise forte si les mollahs ne réagissaient pas avec force à une nouvelle menace contre leur régime !

Les Israéliens conscients de cette instabilité du régime des mollahs ont oeuvré pour les mettre en danger en signalant qu’ils cherchaient à créer des bases militaires partout en Syrie pour compenser la perte du sud de ce pays.

Les mollahs ont cessé de communiquer démontrant qu’ils n’avaient aucun courage et aussi aucune troupe pour réagir avec force aux accusations qui pouvaient les menacer. Les chefs Pasdaran n’ont également pas parlé !

Rohani est aussi resté silencieux, mais il aussi a appelé l’émir du Qatar pour rappeler son engagement en faveur dialogue, rappelant par son intermédiaire l’ouverture du clergé à un arrangement négocié. Mais l’émir ne lui a pas répondu publiquement, ce qui voulait dire qu’il ne voulait pas s’afficher comme un partenaire ou un ami.

Après cet échec, Rohani a décidé de se tourner via son ministre des AE vers l’Allemagne et l’Italie qui ne siègent pas de manière permanente au Conseil de Sécurité de l’ONU et ont eu d’importants intérêts en Iran pour monnayer des soutiens en relançant la possibilité pour ces pays d’accéder à ces sources vives économiques en échange de leur soutien.

Zarif a annoncé qu’il partait donc pour une mini tournée européenne dans ces deux pays lundi au moment de la fête FETR. Pour l’aider dans sa mission, Rohani a envoyé des messages pour cette fête à tous les pays voisins et musulmans, mais il n’eut aucune réponse à sa modération retrouvée ! Mais il n’eut aucune réponse et a compris que la mission de son m-AE ne pouvait pas être un succès, mais pouvait se solder par un nouvel échec et aggraver sa situation et celle du régime.

Rohani a dissimulé sa peur en focalisant les médias du régime sur les prières collectives du lendemain, dont celle de Téhéran, sous la direction du Guide ou la rencontre de ce dernier avec les responsables du régime et les ambassadeurs des pays musulmans pour une nouvelle modération ou une nouvelle provocation selon ce qui allait venir.

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Lundi | 26 Juin 2017 | 05 TIR 1396 | C’était la fête de Fetr. Journée fériée sans journaux et sans bourse, un doublet qui devait offrir un sursis aux mollahs. À la place de l’agitation habituelle, on devait assister à des prières collectives dans toutes villes, mais on n’a vu aucune image pour certaines grandes villes comme Ispahan. On a seulement vu quelques petits groupes à Karaj (1 photo), à Sari (2), à Rey (1) et à Mashad (2), deux villes où il y une forte concentrations de mosquées.

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Les photos de la prière collective sous la direction du Guide au mausolée de Khomeiny montraient en revanche une grande foule, mais ces photos étaient trafiquées, car les plateformes de presse n’étaient jamais aux mêmes endroits d’une photo à l’autre ! Par ailleurs, la densité de la foule était plusieurs fois plus forte après les deux zones barricadées réservées aux VIP du régime. La foule du derrière étant fausse, la foule se résumait aux gens présents dans les zones VIP. Cependant ces gens n’étaient pas des VIP et de fait, le Guide et les hauts responsables présents à ses côtés au premier rang n’avaient pas le soutien de leurs collaborateurs de haut niveau !

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La partie extérieure du mausolée devait aussi être noire du monde, mais il n’y avait pas la foule espérée par le clergé.

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Ainsi isolé, le clergé n’a pas osé tenir un discours offensif. Le Guide a seulement nié ce boycott en parlant de la ferveur des jeunes révolutionnaires et leur belle participation à la journée de Qods ! En fait pour nier sa défaite, le régime était réduit à s’appuyer sur ses derniers mensonges auxquels personne ne croyait ! On a compris que son souci premier était son isolement et non les sanctions à son encontre.

Après ces rassemblements ratés, le Guide devait recevoir les hauts responsables du régime et les ambassadeurs étrangers. Encore une fois il y avait une pénurie de VIP. Devant les collaborateurs déprimés et les étrangers présents, il a changé de discours appelant leur pays à combattre Israël dans l’espoir de provoquer un remous bénéfique en régime en difficulté. Il n’y a eu aucun applaudissement dans la salle et aucune réaction hors Iran. Le régime désavoué par les siens a eu une nouvelle confirmation qu’il n’avait pas d’alliés hors Iran et par ailleurs ne pourrait pas provoquer le désordre par des discours.

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Dans le même temps, le régime a oublié la provocation pour privilégier le dialogue via son ministre des AE Zarif en Allemagne. Mais ce dernier n’a pu obtenir le soutien des Allemands grâce au pétrole à bas prix.

Rohani en danger en raison des boycotts de Fetr et de cet échec s’est montré proche du clergé en affirmant que tout le monde au sein du régime était derrière le Guide afin qu’il le soutienne au retour ! Son ministre de l’Intérieur a aussi annoncé une saisie d’armes de terroristes anti-régime pour se prétendre fort sur le plan répressif et aussi poser le régime en victime de terrorisme pour s’éviter plus de sanctions après sa dernière provocation et ses démarches poussives en Europe.

Le réseau européen de Brzezinski a alors volé au secours des mollahs en invitant Zarif à une réunion de CFR-Europe où ce dernier a insisté sur l’utilité de bonnes relations entre l’Europe et l’Iran tout en demandant le rejet de l’Arabie Saoudite par l’Allemagne. Cette rencontre n’a pas changé l’attitude des Allemands vis-à-vis de Zarif, car ils ne lui ont pas accordé de financements pour le développement du secteur énergétique par leurs entreprises. Ils ont seulement répété des promesses et ont surtout insisté sur l’application rigoureuse de l’accord de Vienne (ce que veut Trump).

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Après cet échec qui présageait aussi un échec en Italie, le régime a reçu une autre claque : la cour fédérale américaine a permis l’application de loi interdisant l’obtention de visas américains pour certains pays musulmans, dont l’Iran. En fait, ces mesures visent 2800 VIP du régime qui s’étaient vu offrir des papiers par Obama pour quitter le pays en cas d’une révolte populaire soudaine. Après l’entrée en vigueur de cette loi, on avait ainsi un régime qui n’avait pas d’allié en Iran , mais aussi hors Iran et n’avait pas le droit de s’enfuir ! Mais il ne risquait pas une forte crise déstabilisante, car le lendemain était encore une journée religieuse fériée !

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Mardi | 27 Juin 2017 | 06 TIR 1396 | C’était encore une journée fériée, prévue depuis le début de l’annéen sans doute en orévention d’une crise à ce moment. Les mollahs déjà sous le choc ont commencé la journée par d’autres chocs.

Tout d’abord, la Maison-Blanche a dit qu’il avait des raisons de croire qu’Assad s’apprêtait à lancer une attaque chimique en Syrie et l’a mis en garde d’y procéder. Tout le monde a alors parlé d’un risque d’entrer en guerre de Trump contre Assad.

Mais ces analystes avaient tout faux, car Trump n’avait exigé aucune remise des dites armes chimiques à l’ONU et n’avait également pas procédé au bombardement de leurs dépôts ou une autre action punitive. En fait, étant donné que la précédente attaque était une mise en scène pour torpiller le rapprochement conclu entre Trump et Assad qui avait cassé ce rapprochement et perturbé le rapprochement avec Poutine, la présente annonce de la Maison-Blanche était pour nous un faux avis d’observation « empêchant Assad d’agir » et « empêchant toute possibilité de lui attribuer une attaque ». Cet avertissement n’indiquait pas les prémices d’une guerre de Trump contre Assad, mais tout au contraire, il était une simple contre ruse de Trump pour neutraliser une autre mise le poussant vers cette guerre pour l’empêcher de réaliser son projet du Moyen-Orient pacifique, laïque et stable dans lequel Assad a pleinement sa place.

Les mollahs pouvaient conclure comme tout le monde à une guerre de Trump contre Assad ou à une ruse pour préserver son plan. Dans le premier cas, ils étaient en danger d’être frappés ; dans le second cas qui était le plus probable, ils étaient sur le point de perdre leur place en Syrie grâce à l’intérêt de Trump pour une alliance avec Assad. Dans le doute, ils se sont abstenus de réagir, car aucune option ne leur convenait.

Alors que les mollahs réalisaient qu’ils étaient de plus en plus seuls, l’administration Trump s’est dite satisfaite par leur classement sur la liste noire de GAFI révélant qu’ils avaient menti à ce propos. Dans la foulée, le think tank anglais RUSI.org a aussi souligné que ce classement et le rôle négatif des mollahs au Moyen-Orient les empêchaient d’espérer de bonne relation avec les banques internationales, explosant au passage leur propagande sur leur capacité à résister grâce à des contrats avec l’Europe.

Dans la foulée, le réseau Brzezinski qui œuvre pour le maintien d’une République islamique en Iran a mis en avant ses pions en exil, les Moudjahidines du peuple, par un soutien de ses pions européens à Bruxelles à ce mouvement et par sa mise en valeur par une pétition pour le classement de la milice des Pasdaran sur la liste européenne des organisations terroristes. Il ne s’agissait pas d’une improvisation, car le réseau Brzezinski a toujours utilisé cette option pour affaiblir les mollahs en divisant leur régime en deux parties.

Les mollahs n’ont pas réagi à cette attaque contre leurs chefs miliciens, laissant entrevoir qu’ils étaient prêts à les livrer pour se recycler en amis de Washington dans le projet du réseau Brzezinski ! Zarif a renforcé cette envie de coopération de ses patrons avec le réseau Brzezinski en se montrant soucieux de la sécurité des États-Unis par l’affirmation que l’interdiction de visas de Trump ne pouvait pas l’assurer !

Les chefs Pasdaran ont alors pris la parole pour dire que sans eux le régime s’effondrerait en très peu de temps et les mollahs seraient très vite victimes de leur trahison ! Les mollahs n’ont pas répondu, car ils attendaient une réponse à leur appel de pieds au réseau Brzezinski et aussi une réponse de Trump qui aurait eu peur de rater sa présidence. Tout cela était fou, mais raisonnable pour les mollahs désespérés.

Mais ils n’ont pas eu ce qu’ils espéraient, car l’administration Trump a verrouillé sa politique hostile à leur égard en les accusant de traite d’êtres humains empêchant aussi de facto l’ex-establishment américain de les aider. Le système judiciaire américain aujourd’hui proche de Trump a aussi annoncé l’indemnisation de certaines victimes du terrorisme des mollahs grâce à la vente judiciaire des vestiges archéologiques iraniens prêtés sous le Shah.

Les compagnies pétrolières américaines qui soutiennent le projet du nouveau Moyen-Orient de Trump l’ont aussi aidé à parachever son rapprochement avec Poutine en s’opposant aux sanctions anti-russes introduites récemment par les leurs compères du réseau Brzezinski, mettant un veto à ses sanctions en raison de leur supériorité financière.

Au même moment, Foreign Policy, l’organe du réseau Brzezinski, a révélé que Trump avait depuis une semaine passée le dossier de libération des Namazi, les lobbyistes iraniens de ce réseau, à Antonio Guterres, le nouveau secrétaire général de l’ONU, se débarrassant d’une embarrassante affaire médiatique et du devoir de négocier avec les mollahs afin de ne rien devoir leur accorder : ni aucune faveur diplomatique ni aucune faveur financière en échange de cette libération. Étant donné que ce coup était opposé aux intérêts du réseau Brzezinski, son organe en parlait pour re-médiatiser l’affaire et la faire revenir à Trump.

Cette révélation a démontré que le pouvoir du réseau Brzezinski était aujourd’hui principalement réduit à une influence médiatique. Peut-être ce réseau espérait aussi faire pression sur les mollahs pour qu’ils libèrent ses lobbyistes qui détiennent des secrets sur ses affaires pour aider ce réseau et en se donnant une bonne image. Les mollahs n’ont fait aucun geste, car les Namazi (père et fils) sont des atouts pour faire pression sur Trump et sur le réseau Brzezinski.

Cette petite affaire en marge de la guerre entre Trump et les mollahs nous a révélé que les mollahs et les membres du réseau Brzezinski n’étaient pas des rivaux unis malgré des années de guerre par un même projet politique, mais des ennemis enchainés par de lourds secrets et grands crimes inavouables qui ne pourraient jamais engendrer une union stable. Chacun a dû d’ailleurs en prendre conscience.

Les mollahs ont aussi davantage désespéré, car leur m-AE Zarif ne pouvait pas les sauver par sa visite en Italie, car l’actuel gouvernement est une émanation du réseau Brzezinski. Ali Larijani qui était alors en Corée du Sud pour la conférence des chefs des Parlements d’Asie est devenu leur seul espoir.

Larijani ne pouvait rien espérer des Sud-Coréens qui avaient déjà diminué leurs relations économiques avec eux depuis l’arrivée de Trump, c’est pourquoi il a multiplié les rencontres avec les représentants des pays présents à la conférence pour réussir à signer un contrat défiant Trump, mais il n’y est pas arrivé et a dû aussi faire appel aux Sud coréens qui ne lui ont rien donné !

Les dirigeants désespérés du régime ont ainsi eu une journée terrible, car ils avaient constaté de grands signes de rapprochements entre Trump et la Russie et aussi Trump et Assad. Ils s’étaient vus accusés de graves violations des droits de l’homme. Ils avaient subi un chantage indirect du réseau Brzezinski et avaient échoué dans leurs efforts pour trouver des partenaires. Ils pouvaient s’attendre à des querelles internes et surtout une belle panique à la bourse.

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Mercredi | 28 Juin 2017 | 07 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, n’évoquait évidemment pas les revers subis la veille par le régime. Le journal du gouvernement évoquait la fausse affaire des insultes contre Rohani pendant la manifestation de la journée de Qods. Le gouvernement avait donc opté pour la diversion, car les problèmes du régime ne lui convenaient pas et n’avait aucune solution pour les surmonter.

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, citait le Guide appelant les pays musulmans à s’unir pour défendre leurs intérêts ! Le clergé essayait d’obtenir le soutien qu’il n’avait pas pu obtenir par son appel au Jihad ! Le clergé avait diminué son agressivité pour réussir à séduire. Il ne pouvait certainement pas réussir sur le plan international, mais il allait sans doute perdre du terrain par la baisse intéressée de sa combativité !

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Etemad, un autre organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, s’était aligné sur la ligne du gouvernement. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani marchaient derrière le gouvernement dans l’espoir d’obtenir son soutien et accéder aux facilités pour fuir, car la situation du régime s’était gravement dégradée.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, restait fidèle à cet objectif (implicite) en soulignant le début de la brouille entre les chefs Pasdaran et les mollahs !

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Les mollahs avaient alors un autre problème en dehors de leurs échecs : Zarif était en Italie (ci-dessous) et on ne l’entendait plus ! Les Italiens n’étaient pas intéressés par sa visite et ses offres !

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Le ministère des Affaires étrangères des mollahs a alors eu une idée inattendue : il a annoncé que Zarif n’allait pas revenir en Iran, mais aller en France, insinuant qu’il avait trouvé un terrain d’entente avec les Français qui lui avaient vendu 73 avions ! Il entendait donner de l’espoir aux nantis du régime et empêcher leur panique et aussi encourager les Italiens à se montrer plus intéressés !

En parallèle, le gouvernement a annoncé que la pétition des 256 députés européens en faveur des Moudjahidines du peuple ne valait rien. Étant donné que ces derniers vivent en France, on pouvait supposer que la France leur avait interdit toute activité alors qu’il n’en était rien, car elle venait même d’autoriser un rassemblement comme chaque année à Villepinte.

En parallèle à ce bluff sur les Français, Rohani a aussi affirmé son soutien aux chefs Pasdaran, car ils avaient toujours servi le régime et participé à sa construction. Par ailleurs, le Parlement (également silencieux la veille quand les Pasdaran étaient menacés) est à présent devenu leur fan et a annoncé que ces derniers avaient toujours servi le pays en sous-facturant leur service. Enfin, en combinaison avec le gouvernement, il a annoncé une compensation de 600 millions de dollars pour les patrons de la milice. Cette opération a rassuré aussi bien ces derniers (qui constituent une bonne partie des paniqués), mais aussi le reste d’entre eux car la compensation insinuait une grosse entrée d’argent laissant supposer que les Français avaient accepté d’investir un bon paquet d’euros en Iran et qu’ils avaient acheté l’un des gros gisements pétroliers que le régime entend vendre pour assurer sa survie politique et économique.

La perspective d’un deal politique et économique avec la France et peut-être avec l’Italie et le reste des Européens a redonné de l’espoir aux désespérés de Téhéran. La panique s’est dissipée et les activités boursières toutes motivées par la panique se sont arrêtées net. Le gouvernement en a profité pour booster l’indice boursier, l’indice de confiance au régime, avec de petites injections de fonds et a augmenté à 59 le nombre d’entreprises privées de vente normale pour limiter les pertes, car si la confiance était revenue, il n’y avait rien de sûr et il y avait des ventes qui faisaient baisser l’indice. Au final, il a pu terminer cette dernière journée d’activité boursière (généralement plus chaude que les autres jours) assez positivement, car l’indice était malgré tout en hausse de 39 points avec seulement 145 milliards de tomans (44 millions de dollars) de dépenses (injections ou achats) pour les mollahs.

Dans l’après-midi, on n’a assisté à aucune querelle entre les divers clans du régime. Tout le monde attendait une évolution positive de la part des Italiens et même sans cela, une très grande évolution pour le régime jeudi à Paris, leur offrant la possibilité de négocier un deal avec Trump ou avec ses adversaires.

Les mollahs étaient ravis par cette unité, mais tout ce qu’il avait promis était faux ! Ils ont alors ordonné une cérémonie pour leurs camarades pro-américains tués 36 ans plus tôt à cette même date par leur soin dans un attentat attribué à Washington et aux Moudjahidines pour montrer leur disposition à un arrangement et maintenir l’espoir chez leurs collaborateurs !

Peu de gens du régime ont suivi la consigne d’aller à ce rendez-vous, car ils y ont vu une volonté de chantage bien inappropriée de la part des mollahs. Aref, le chef des réformateurs, qui était le seul orateur de ce rassemblement, a insisté sur le soutien de l’Europe à l’accord de Vienne pour rassurer les gens présents, mais aussi les autres qui n’y étaient pas allés, que le régime ne voulait pas de conflit, mais était dans une approche pacifique pour défendre leurs intérêts. Mais Aboutorabi (dernière photo), un proche de Larijani, s’est invité à ce rassemblement du clergé destiné à calmer la panique dans ses intérêts et a fait la promotion de la force du régime grâce à ses missiles pour casser le plan du clergé !

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Les mollahs ont refusé toute promotion à ce rassemblement qui leur avait échappé et au lieu d’apaiser leurs derniers compagnons pouvait les agiter et les rendre hostiles à son égard, l’exposant à une nouvelle crise boursière dans 36 heures à la réouverture de la bourse. Ils devaient réussir à marquer des points lors de la visite faussement positive de leur m-AE en France !

La chaîne CNN du réseau Brzezinski a alors volé au secours des mollahs en leur offrant la possibilité d’exposer leur ouverture dans un entretien avec Ali Larijani qui se trouvait en Corée du Sud. Ali Larijani a balayé l’opposition du régime avec les États-Unis en affirmant que le régime avait par sa présence en Irak empêché l’occupation de ce pays par Daesh et était de facto non pas dans une politique d’ingérence comme le dit Trump, mais pleinement pour aider l’Amérique !

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Le journaliste de la CNN n’a évidemment pas fait remarquer que la semaine dernière ce même Larijani avait traité les États unis comme étant la mère de tous les terrorismes. Grâce à ce micro complaisant, le réseau Brzezinski rassurait les mollahs qu’il serait à leur côté et encourageait les Français qui avaient désavoué ce réseau pour adopter la vision de Trump de revenir à leur position d’avant pour contrarier Trump et empêcher ses plans.

Les mollahs aux abois se sont mis à espérer bien qu’il n’y avait alors rien de sûr du côté français. Ils devaient se montrer prudents et ne pas exiger trop des Français, mais aussi obtenir un soutien symbolique fort pour préserver la confiance de leurs collaborateurs paniqués.

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Jeudi | 29 Juin 2017 | 08 TIR 1396 | IRAN, organe du gouvernement boiteux du clergé, évoquait des « négociations constructives en Europe » pour laisser supposer que tout allait bien et pouvait déboucher sur un deal avec les Français voire dans la suite avec les Italiens et le reste des États européens !

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Tehran Times, organe anglophone du clergé condamné à mort, évoquait les 600 millions de dollars du Parlement aux chefs Pasdaran sans citer l’intérêt de Rohani pour ces derniers. Après avoir utilisé les députés pour cajoler les chefs Pasdaran et rassurer les paniqués, ils se dissociaient d’eux pour se permettre son plan d’arrangement avec ses ennemis du réseau Brzezinski.

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AFtab, un autre organe des lieutenants orphelins de Rafsandjani, le défunt parrain du régime mafieux, n’était pas en kiosque, mais le journal Aftab, du même clan et de la même importance, qualifiait le m-AE Zarif et le ministre de pétrole Zanganeh de généraux pleins de doutes. Les lieutenants orphelins de Rafsandjani visaient les deux plus importants ministres des mollahs avant une rencontre importante et surévaluée. La seule explication était qu’ils craignaient aussi être sacrifiés par les mollahs dans ce deal et entendaient montrer leur importance en se joignant aux cadres miliciens hostiles par intérêts à la survie des mollahs.

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Javan, organe des cadres miliciens prêts à trahir le régime, restait fidèle à cet objectif en citant les propos inamicaux des mollahs sur les États-Unis, ainsi que les menaces de guerre contre Trump qui refusait la guerre pour souligner la versatilité dangereuse des mollahs afin de ruiner leur plan d’arrangement et de recyclage.

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Zarif qui était déjà à Paris n’a pas demandé des investissements, mais plus de coopération de la part de la Banque de France. Macron l’a reçu, mais il ne lui a pas accordé ce qu’il demandait. Il a seulement fait état d’un débat intéressant sur la situation et animé du Moyen-Orient pour souligner poliment qu’il ne partageait pas la vision des mollahs. Zarif s’est alors adressé à Gérard Larcher, le président du Sénat, qui a souvent été invité à Téhéran, mais ce dernier ne l’a pas soutenu et a seulement dit qu’il le consulterait sur la situation régionale si cela était nécessaire !

Les Français pris pour des naïfs se montraient enfin aussi retors que les mollahs eux-mêmes qui se croient les rois du cynisme ! Ces derniers ont alors oublié la mission de leur envoyé Zarif à Paris !

Leur échec à Paris a été une bouffée d’air frais pour leurs ennemis ! Par ailleurs, le Royaume de Bahreïn a insisté sur la qualification de terroriste pour les mollahs ! Washington a aussi souligné le terrorisme des mollahs par un nouveau verdict de vente judiciaire, cette fois contre le gratte-ciel jadis acheté par le Shah pour loger et financer les étudiants iraniens inscrits dans les universités de New York. Enfin, l’administration Trump et les autres États qui le soutiennent pour un nouveau Moyen-Orient sans les mollahs se sont réunis au Conseil de Sécurité de l’ONU pour débattre des essais de missiles de ces derniers qui allaient à l’encontre de la résolution 2231 qui complète l’accord de Vienne pour assurer la stabilité de la région.

Guterres a critiqué la résolution dans un rapport affirmant qu’il y avait des zones floues qui permettaient aux mollahs d’agir à leur guise et a présenté un texte plus ferme. Les États-Unis ont utilisé ce rapport pour se plaindre de nombreuses violations de la résolution par les mollahs. Les Russes ont salué l’émergence d’un texte plus fort, mais ont rejeté la critique sur les zones floues en affirmant que tout était clair et les mollahs n’avaient pas le droit de développer un quelconque missile susceptible de porter une tête nucléaire ! Il y a eu ainsi un bon consensus contre les mollahs. Les Chinois ont appuyé ce consensus par leur silence.

Aussitôt l’administration Trump a récompensé ces derniers en affirmant que ses nouvelles sanctions visaient les mollahs et la Corée du Nord, mais nullement la Chine avec laquelle les États-Unis avaient à présent de très bonnes relations. L’administration Trump a aussi récompensé les Russes en annonçant une solution pour ne pas appliquer les sanctions contre la Russie (introduites par le réseau Brzezinski). L’administration Trump a aussi récompensé les Russes en annonçant une rencontre entre Trump et Poutine à l’occasion du prochain sommet du G20 les 7 et 8 juillet à Hambourg. La chambre des représentants a annoncé qu’elle voterait les sanctions (revues) après cette rencontre tant attendue (qui devrait sceller le sort de la région) !

Les mollahs partis pour basculer Trump et lui faire mordre la poussière à Paris se sont retrouvés dans la position qu’ils souhaitaient pour leur adversaire ! Ils étaient KO debout. Ils devaient s’attendre à beaucoup de critiques et une grande panique chez leurs collaborateurs désespérés.

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Vendredi | 30 Juin 2017 | 09 TIR 1396 | Le régime tout entier était sous le choc. Tous ses partisans devaient se révolter en demandant des actions fortes contre les États-Unis ou encore contre la France, la Russie et la Chine ! Mais on n’a rien vu de tel ! Personne n’osait bouger !

Les chefs Pasdaran sont également restés silencieux en demandant à leurs pions de la milice universitaires de plaider en faveur d’une union forte en leur faveur ! C’était minable !

Le sermon de vendredi des mollahs était tout aussi minable, car ils ont parlé des missiles des Pasdaran pour lutter contre le terrorisme (comprendre Daesh) et ses patrons (comprendre Arabie Saoudite) sans jamais citer les Américains se proposant implicitement comme leurs partenaires !

L’administration Trump a déçu cette attente en relançant le dossier judiciaire du lobbyiste-espion des mollahs Sheikhzadeh en mission pour contacter un savant atomiste américain et obtenir des renseignements militaires de sa part, ajoutant comme complice Rohani alors négociateur nucléaire du régime et Zarif alors l’ambassadeur du régime à l’ONU, mettant les deux premiers responsables gouvernementaux du régime en danger d’une arrestation pour activités terroristes !

La Russie a aussi puni les mollahs pour leur quête de deal avec le groupe hostile de Brzezinski en annonçant un 5e round de négociations à Astana les 4 et 5 juillet (avant la rencontre Trump-Poutine) pour officialiser le partage des zones de désescalade en Syrie par l’attribution notamment du sud de la Syrie vitale aux mollahs aux Américains. Après ce cadeau à Trump en réponse à son effort pour annuler les sanctions contre leur pays, ils ont confirmé la rencontre proposée la veille par son administration pour avancer pas à pas sans trop lui devoir des faveurs afin qu’ils ne soient pas lésés dans leurs négociations à venir sur l’avenir d’Assad et leur présence en Ukraine.

Les mollahs ont perdu tout espoir d’un quelconque soutien pour empêcher leur renversement. Ils sont devenus plus pacifiques ! Rohani a envoyé ses félicitations pour la libération de Mossoul à l’ayatollah Sistani qui a le plus grand mépris pour Khamenei qui se dit le chef des chiites alors qu’il n’a aucunement les qualifications pour ce rôle. Sistani ne lui a pas répondu. Il a alors envoyé des messages à tous les responsables politiques irakiens et personne ne lui a répondu !

Il était clair qu’il n’avait pas le soutien des chiites irakiens, qu’il prétendait avoir sauvés. Ces derniers ne voulaient pas les sauver aussi ou précisément, ils voulaient leur perte comme ils avaient par leur ingérence voulue la leur ! Les mollahs payaient la fin de l’impunité décrétée par les membres sans scrupule du réseau Brzezinski. Ils ont fini la semaine qui devait se conclure par leur faillite et finissait ainsi en revenant vers les chefs Pasdaran par des témoignages faisant état de l’amitié sans borne de leur pion Rohani pour les chefs Pasdaran ! Les mollahs devaient être totalement désespérés, terrorisés et déboussolés pour aller ainsi d’une position à son extrême contraire ! Les Chefs Pasdaran tout aussi désespérés n’ont pas refusé ce retour, car ils n’ont pas d’autres options pour survivre !

On a bien ri, car chaque camp devait sans doute déjà réfléchir à ruiner le projet de l’autre et trahir le régime tout entier pour sauver ses intérêts.

Une semaine de faux semblants, de faux espoirs, de photos truquées et de fuites en avant finissait ainsi sur une fausse unité et un vrai repli désespéré qui devaient augmenter le désespoir général et la décomposition du régime désuni des mollahs & associés ennemis.