Accueil > Photos > Iran : Un déclic sous peu ?



Iran : Un déclic sous peu ?
16.01.2022

Ça chauffe gravement pour les mollahs, mais les Occidentaux censurent les informations afin de les sauver en trouvant un deal sur le nucléaire et en faisant la promotion de leurs faux opposants que le peuple méprise. Le point sur la situation.



Les négociations sont dans une impasse malgré les déclarations qui positivent, mais elles n’aboutiront à rien, car leur vrai objectif est des démocrates, malchiaveliques parrains de la révolution islamique anti-chnois et anti-russe de 1979, dépossédés de leur projet par les mollahs (protégés des Britanniques), de leur imposer une normalisation des relations afin d’ouvrir leur régime pour y introduire leurs candidats islamiques. Les mollahs, qui se savent alors en danger, soufflent le chaud et le froid, alternent dialogue et terrorisme pour épuiser les démocrates et les obliger à abandonner aussi bien leurs sanctions que leur impossible projet.

Pendant ce temps, la situation économique, politique et sociale des mollahs ne cesse de s’aggraver en raison de l’épuisement de leurs ressources d’une part du fait des sanctions et aussi en raison de leur gestion mafieuse axée sur leur profit qui a ruiné l’Iran et a fait disparaître ses richesses naturelles, mais aussi la fabuleuse économie construite par le Shah, plus performante que celles des États-Unis, de l’Angleterre et du Japon au même moment, puisqu’en 1977-78, malgré la baisse de la demande pétrolière, elle avait zéro dette extérieure et disposait aussi de plus de 47 milliards de revenus en dollars, équivalant à 220 milliards de dollars en 2022, au point que le pays pouvait se permettre en dépenser plus de la moitié de cette somme (25 milliards de dollars [1]) pour continuer ses projets de modernisation et d’industrialisation et aussi pour aider ses étudiants à l’étranger, futurs gestionnaires de ces projets.

Aujourd’hui, 90 % des ressources d’eau iraniennes ont été consommées et n’existent plus, de plus le sol a été gravement touché par cet assèchement des eaux visibles et des nappes phréatiques, mais aussi par des extractions secrètes et intensives de métaux et terres rares.

Des millions de vieux chênes ont été vendus par les mollahs. Par ailleurs, ils ont abandonné le projet du Shah de vendre des produits pétroliers raffinés, préférant la vente de pétrole brute à très bas prix pour avoir des clients protecteurs en Europe, les mollahs ont laissé les raffineries tomber en ruine. Des centaines d’usines ont aussi été vendues et démantelées pour récupérer le sol pour les spéculations foncières [2].

Les mollahs ont aussi sans cesse demandé des prêts pour renflouer les caisses et pouvoir approvisionner le pays en vivres (qu’il ne produisait plus) et payer des salaires. Les grands pays leur ont toujours accordé ces prêts pour les tenir par leur endettement. Cette manne a aussi disparu en grande partie dans leurs poches en raison du nombre grandissant des ayants droit.

La dette extérieure qui a servi aux dépenses personnelles des dirigeants était de 1000 milliards de dollars il y a 10 ans, elle serait le double actuellement. Les mollahs ont consommé toutes les richesses du pays et n’ont plus rien à vendre.

Crises en chaîne... De plus en plus en difficulté, incapables de financer les importations alimentaires les plus élémentaires, les mollahs ont sans cesse diminué le pouvoir d’achat des Iraniens pour éviter de se retrouver en pénurie d’offres et provoquer des émeutes dans tout le pays. Les mesures anti-pénuries, qui ont débuté il y a 20 ans sous les applaudissements des Occidentaux, ont placé des millions de miliciens et militaires sous le seuil de la pauvreté. Ces derniers ont pris leur distance avec le régime en boycottant les manifestations officielles et refusant de participer aux répressions. Les mollahs ont maintenu leur autorité en préservant des salaires très élevés à leurs hauts fonctionnaires, les forces antiémeutes et les fonctionnaires des tribunaux.

Trump a mis fin à la politique pro-islamiste de ses prédécesseurs, a apporté son soutien aux Iraniens notamment en sanctionnant les relations d’argent avec l’Iran. Les Iraniens ont été ravis, car contrairement à ce que l’on peut lire en France, ses sanctions n’ont pas pénalisé le peuple, exclu de la vie économique, a seulement pénalisé ceux qui ont droit à une vie économique c’est-à-dire les mollahs.

Ces sanctions ont bloqué la fuite en avant financière des mollahs. Ils ont dû baisser d’autres salaires. L’impossibilité d’un deal avec Biden a dû maintenir les sanctions de Trump. Les mollahs ont renforcé la baisse du pouvoir d’achat en remontant les prix et en maintenant les salaires très bas. Ceci a provoqué des grèves massives dans le secteur pétrolier, l’ensemble des grands groupes industriels et les transports routiers (en raison des frais de plus en plus élevés).

Puis, les habitants sunnites de Khouzestan, la principale région pétrolière d’Iran dans le sud du pays, exclus de tout depuis la révolution, ont rejoint la contestation en raison de nouvelles pénuries d’eau potable provoquées par le maintien de l’exportation d’eau par les mollahs vers la zone chiite irakienne dans l’espoir d’en disposer comme couloir de fuite en cas d’émeutes en Iran (ce qui n’est pas gagné car les chiites irakiens n’aiment pas les mollahs). Les habitants de plusieurs villes, dont Izeh ont attaqué et incendié tous les centres du pouvoir. Les habitants de Téhéran ont soutenu ce soulèvement armé. Ils ont fait trembler le régime, mais la contestation a arrêté faute de soutien au peuple et de pression sur les mollahs pour arrêter leur répression.

Il y a 6 mois, les instituteurs ont rejoint la contestation pacifiquement avec le soutien des élèves. Dernièrement, les agriculteurs d’Ispahan, le verger perdu d’Iran ont rejoint la contestation en organisant des manifestations de plus de 200,000 personnes pendant plusieurs semaines. Ils ont alors reçu le soutien des familles des militaires et des retraités des forces armées (selon une source officielle), qui comme eux sont sous le seuil de pauvreté. Mais tout a dû abandonner faute de moindre soutien des pays occidentaux. Ils restent obnubilés par un deal pour préserver les mollahs. Mais en l’absence d’une telle possibilité, les sanctions perdurent et les problèmes s’amplifient.

PNG - 397.2 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Les dernières nouvelles| Il y a trois semaines, la colère a de nouveau éclaté dans tout le sud du pays en raison des inondations qui ont détruit des milliers d’habitants et tué des habitants, dont des enfants. Le régime n’a envoyé aucun secours. Il n’a jamais fait cela, car pas rentable. Les habitants d’autres régions ont envoyé des secours (2nde vidéo) qui ont été interceptés et volés par les autorités.
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG
Les révoltes ont repris dans les régions du sud Baloutchistan qui a été la plus touchée. Le régime a renforcé son autorité en faisant feu sur les sinistrés révoltés. Les Baloutches ont riposté en tuant plusieurs Pasdaran en mission et leur commandant devant chez lui.

© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

Il y a deux semaines, toujours sanctionnés, les mollahs ont cessé de payer les employés des barrages. Ces derniers fournissaient 50% des grands besoins en électricité d’un pays avec une très forte croissance avant les mollahs, mais n’ayant pas été modernisés par ces derniers, ne produisent que 10% des besoins du pays malgré sa récession. Ils ont été jugés non indispensables. Le régime a sans doute aussi choisi de les mettre en arrêt pour récupérer leurs eaux. Les employés des barrages et leurs collègues des transports de centres de production d’électricité ont rejoint la contestation.

JPEG - 98.5 ko
PNG - 635.4 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Il y a dix jours, les mollahs ont aussi arrêté de payer certains de leurs 3 % de leurs fonctionnaires indispensables dont ils ont besoin pour terroriser le peuple et contenir la colère : une grande partie des employés municipaux (dont la principale activité est de démolir des maisons des plus démunies pour les occuper à vivre au lieu de manifester). Ces employés ont rejoint la contestation (ci-dessous à Mashad et Ahwaz).

© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

On peut en conclure que les mollahs ont perdu l’espoir de contrôler les régions et se concentrent sur les grandes villes et Téhéran. Ils ont aussi cessé de payer les employés des tribunaux. Le résultat est qu’ils manifestent aussi désormais tous les jours dans tout le pays en particulier à Téhéran [3]. Dans plusieurs grandes villes, tous les fonctionnaires des tribunaux ont démissionné collectivement.

© IRAN-RESIST.ORG






PNG - 315.9 ko
JPEG - 73 ko


© IRAN-RESIST.ORG
Au même moment, selon l’agence de presse de l’armée du régime, un retraité de l’armée s’est suicidé par immolation pour attirer l’attention sur la pauvreté de ses collègues.
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

Les anciens combattants iraniens, dont les pensions sont payées de plus en plus irrégulièrement, ont alors rejoint la contestation en manifestant partout dans le pays. Puis le lendemain, ceux de Téhéran ont marché sur l’indécent tombeau de 600,000㎡ en marbre et en or de Khomeiny, et en annonçant que d’autres vétérans étaient en route (à pieds par pauvreté) depuis 13 jours pour marcher sur ce bâtiment, c’est-à-dire de l’attaquer.
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

Pourquoi ? Parce que ce bâtiment a coûté 6 milliards de dollars, coûte aussi cher en entretien de ces décorations et ses espaces, et engloutit comme les mollahs des sommes utiles au peuple et symbolise de fait leur mépris pour ce dernier.

JPEG - 96.4 ko
JPEG - 284.8 ko
JPEG - 197.1 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Les Iraniens citent souvent comme contre exemple à ce tombeau pour un homme qui a détruit un pays florissant, le tombeau dénué de luxe en pierre de Cyrus le grand qui a fondé l’Empire perse et celui très simple du Shah d’Iran, qui a déclenché l’envol économique du pays.
© IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 88.5 ko
JPEG - 1.4 Mo


© IRAN-RESIST.ORG
On avait là une déclaration de guerre de la part des vétérans, très respectés par peuple et l’ensemble des forces armées du régime, pour avoir sauvé le pays. Le régime a eu très peur que les vétérans obtiennent un grand soutien populaire et militaire, et parviennent à démolir le tombeau de Khomeiny pour s’emparer de l’or et ses tapis, mais aussi renversé la table. Il a ordonné la fermeture des portes du bâtiment et y a dépêché ce qu’il lui reste de gros bras. On a vu très peu d’agents...

© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

On se rapprochait alors de l’anniversaire du tir de missile des mollahs contre un avion d’Air Ukraine qui transportait les enfants des collaborateurs vers le Canada avant une possible frappe américaine encouragée par le régime. Le Canada pro-Biden avait déjà soutenu les familles (des victimes), familles installées avec leur fortune sur son territoire en annonçant la saisie des stocks flottants de pétrole des mollahs pour indemniser aux familles de six personnes par 74 millions de dollars. Sachant qu’il y avait 117 personnes dans l’avion, on pourrait supposer que le régime se verrait saisir 1,44 milliards de dollars à un moment où il se voit déjà exsangue.

PNG - 69 ko
PNG - 33.8 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Les mollahs, qui ont investi enormément au Canada, ont été surpris et choqués par ce verdict. Par ailleurs, bien destabilisés par les manifestations en cours ou à venir de leurs employés des tribunaux et leurs vétérans très en colère et bien en forme, ils ont tenté de raviver leur fausse opposition. La machine fonctionne par la victimisation inventée, des récits d’emprisonnement. Cette fois vu la gravité de la situation du régime on a tablé sur un récit de mort suspecte d’un faux opposant. Il insistait au passage sur sa capacité de punition. Le malheureux qui en fait les frais a été Abtin Baktash, une vedette intellectuelle des festivals du régime, qui était comme tous les faux opposants en prison, mais pouvait à tout moment parler pendant des heures à tous les médias étrangers depuis la prison !

La légende de sa mort en martyr d’Abtin Baktash a été bâtie sur deux images de lui. Sur la première, on le voit enchainé par les pieds à un lit d’hôpital, mais lisant fièrement un livre en tournant le dos à celui qui a pris la photo ! Sur la seconde, on le voit sur un lit sous respiration artificielle et la précision selon des témoignages d’autres faux opposants qu’il était atteint de Covid, qu’il avait été privé de soin et plongé de force dans en coma artificiel.

© IRAN-RESIST.ORG

PNG - 741.3 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Il y eut alors une explosion de déclarations révoltées sur son calvaire d’enchainement alors qu’il était atteint de Covid.

Cela nous a prouvé immédiatement que les « révoltés » ne le connaissaient pas, car la photo datait d’il y a 6 mois et à l’époque on avait parlé d’une hospitalisation pour une hernie inguinale. La forme de la photo était également bizarre, car quand on souffre de cette maladie, on ne plie pas la jambe pour lire tranquillement un livre ! Par ailleurs, qui aurait pris la photo ? La seconde photo prise après 6 jours de coma n’était pas crédible, car sa barbe n’avait pas poussé, pendant sa période de maladie et de souffrance supérieure à une semaine alors qu’elle pousse même après la mort !

JPEG - 92.5 ko
JPEG - 44.5 ko


© IRAN-RESIST.ORG

Les Iraniens ont dû aussi se faire les mêmes remarques. Personne n’est descendu dans la rue pour pleurer sa mémoire et demander justice pour ce faux opposant qui en plus se disait fan de Mohammad Mokhtari, l’auteur des slogans révolutionnaires orduriers visant le Shah et l’impératrice Farah aujourd’hui très populaire en Iran. On a alors vu une vidéo au cadrage très serré sur un rassemblement en sa mémoire, on pouvait supposer qu’il y avait là moins d’une dizaine de personnes.
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG
Le lendemain, on a vu une seconde cérémonie avec une trentaine de personnes visibles. Il n’y avait aucun slogan patriotique ou même politique ! Par ailleurs, la caméra était placée à une hauteur basse ne permettait pas de voir la foule dans sa totalité : on a supposé qu’elle n’était pas plus nombreuse. Après cet échec qui était la preuve de l’effondrement de sa fausse opposition ou le refus de ses vedettes de s’aligner sur le régime et l’aider, les mollahs ont renoncé à promouvoir leur serviteur sacrifié.

© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

Dans ce contexte difficile pour le régime (faillite, panique interne, contestations, risques de saisie d’internationales, manque toujours plus important de devises), les mollahs ont encore seulement augmenté les prix pour retarder leur banqueroute.

Les mollahs ont décidé d’impressionner les habitants des régions révoltées par une visite de leur président, Rayissi, dans le sud du pays.

Au même moment, les habitants d’Izeh ont tapé fort en attaquant les représentants miliciens de la ville et ont tué le maire d’une ville voisine. Le régime a riposté en renforçant sa pression sur les habitants. Le résultat a été la mort d’un jeune à Hormozgan sous les balles des agents du régime. Les jeunes de la ville ont attaqué à la grenade le poste de la police de la ville et l’ont incendié. ils ont aussi incendie le bureau de la milice universitaire. On n’a vu aucune riposte et aucun pompier [4].
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

6 autres sites du régime ont été attaqués à la grenade, à la mitraillettes ou au cocktail Molotov dans 6 villes au 4 coins du pays dont une base militaire Meysam à Ispahan. Parmi les cibles, il y a eu l’incendie du dépôt d’armes secrètes des Pasdaran (la base Hojaji) à Téhéran. L’incendie était filmé à l’intérieur du dépôt [5], ce qui suppose l’émergence d’un premier réseau de résistance armée militaro-civil anti-régime en Iran.
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

Nous avons compris que les officiers rebelles des renseignements qui ont aussi un réseau anti-régime étaient dans le coup et qu’ils étaient à nouveau actifs contre le régime pour frapper le régime et permettre l’émergence d’un réseau de résistants civils.

Le régime entre dans une nouvelle phase. Il ne peut pas accepter le principe du deal d’ouverture souhaitée par les démocrates sans avoir relancé sa fausse opposition et cela paraît bien improbable qu’il puisse y parvenir même en faisant un massacre parmi les inconnus qui se prêtent au jeu, cela ne ferait que terroriser ses Kapos et le priver de sa seule bouée de sauvetage. De fait, sa seule option est de provoquer des catastrophes dans les villes, mais il risque de paniquer ses associés économiques et les pousser à prendre leur or, leurs dollars, leurs Bitcoins et fuir au Canada, en Espagne ou en Turquie. Le régime va vers un hiver bien chaud  !

Depuis jeudi dernier, les instituteurs iraniens ont profité de cette situation de passivité forcée des mollahs pour redescendre massivement dans les rues.
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

On a aussi reçu un grand nombre d’images de slogans contre les mollahs ou en faveur de la royauté, comme ci-dessous, à la base aérienne de la ville désormais rebelle d’Ispahan. Les pilotes iraniens semblent prêts à s’envoler pour bombarder les mollahs ! Dans la foulée, les familles de tous les militaires (qui sont en fait membre de la milice des Pasdaran) ont annoncé des manifestations dans tout le pays lundi 17 janvier.

© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 36.7 ko


Mort à Khamenei / si t’effaces, j’écrirai encore



PNG - 275.2 ko


Vive le Roi

© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

Hier, de nouvelles inondations (provoquées par les méfaits des mollahs) ont eu lieu dans le sud du pays à Kazeroun, le régime avait été sévèrement contesté lors du soulèvement de 2019-2020. Idem, dans l’ouest du pays à Mourmouran dans la région tribale d’ILAM où les habitants depuis longtemps négligés par les mollahs sont hostiles au régime. Dernièrement, ils avaient apporté leur soutien aux agriculteurs et habitants d’Ispahan lors de leurs récentes manifestations contre le régime. En l’absence de secours et d’infrastructures prévues à cette fin, on peut supposer de nouveaux foyers de contestation très bientôt dans ces régions hostiles au régime.

© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG
© IRAN-RESIST.ORG


© IRAN-RESIST.ORG

De nouvelles inondations sont prévues en cette saison un peu partout en Iran. La contestation ne peut que s’amplifier. Les tensions seront renforcées ce mois-ci du fait de la propagande habituellement accrue pour l’anniversaire de la révolution islamique prévue le 11 février prochain (qui est boycotté depuis des années par les miliciens qui sont tenus d’y assister).

Aucun deal ne peut sauver ce régime et relancer son économie et payer des années d’arriérés de salaires ou les indemnités exigées par ceux que les mollahs et leurs complices ont ruinés. Ce régime est insolvable et condamné pour les Iraniens. Il est dans une logique de fuite en avant. Avec l’entrée des miliciens et des fonctionnaires de la justice des mollahs dans la contestation (leur réintégration dans le peuple), ils pourraient retourner leurs armes vers leurs chefs barbus. L’anniversaire de la révolution islamique pourrait se transformer en déclic pour une contestation générale fatale au régime,

[1Dépenses iraniennes en 1977-78 | source : Merip.org.