Iran Resist - Iran : La gâchette de Trump a déjà déstabilisé les mollahs

Iran : La gâchette de Trump a déjà déstabilisé les mollahs
21.09.2020

Les mollahs vont mal, car ils ont été lâchés par les miliciens de base, sans doute 100 % de leurs militaires, peut-être 90 % de leurs policiers et autant d’officiers des renseignements. Tous les opposants en profitent pour manifester dont les ouvriers qui n’ont jamais eu le moindre respect dans ce régime et regrettent leur condition 4 étoiles sous le Shah (ex. accès à la propriété en 5 ans d’économie contre 68 ans d’économie actuellement). Les mollahs résistent à cette pression gigantesque par des annonces intimidantes et des exécutions.

Trump a eu la bonne idée de soutenir les Iraniens et sanctionner les mollahs. Mais les Européens préfèrent les mollahs, car ils leur achètent divers minerais, de produits agricoles de luxe et du pétrole à 10 % de leur prix.

Hier, Trump a annoncé le rétablissement des sanctions onusiennes par son administration et a demandé la même chose aux Européens en respect d’un accord conclu avec l’administration Obama. Les Européens ont encore refusé, mais sans oser défier les États-Unis. Les mollahs ont été confrontés à une nouvelle panique au sein de leur régime. Le point sur la situation.

Samedi à 8 heures du matin à Washington, l’administration Trump a annoncé le rétablissement des sanctions et des embargos onusiens en vigueur avant l’accord nucléaire de 2015 en raison de la violation de cet accord par les mollahs. Il était alors 18h30 à Téhéran.

Cette journée à la veille du retour de très lourdes sanctions a débuté par la panique des collaborateurs terroriste-financiers des mollahs qui ne peuvent les quitter en raison de leur passé et des mandats d’arrêt internationaux à leur nom. Ces gens ont encore massivement mis en vente des actions qu’ils ont obtenues contre leurs services au régime pour récolter de quoi acheter des dollars ou de l’or pour pouvoir s’enfuir au moment opportun.

Le régime qui est le principal acheteur d’actions pour adouber les plus fidèles ou les plus paniqués a lâché des fonds, mais ça n’a pas suffi. Il a refusé d’acheter davantage et augmenter la capacité de ces gens à lui soutirer ses dollars. C’est pourquoi l’indice boursier a plongé. La banque centrale du régime a aussi augmenté le taux de vente de ses dollars aux cambistes. Le taux public s’est approché de 28 000 tomans (soit 7 fois sa valeur il y a un an). Les mollahs ont aussi augmenté le prix de leur or de 12 millions de tomans à 13 millions pour limiter leur perte.

Les mollahs alors confrontés à la contestation pacifique par la grève (selon le souhait du prince Reza Pahlavi qui a la confiance des Iraniens) ont alors misé sur l’annonce de l’exécution imminente de deux prisonniers politiques (Sergent de l’armée de terre Saïd Mohammadi fard -dont il n’existe aucune photo- et Heydar Ghorbani -2nde image ci-dessous-) et ont diffusé une vidéo de la famille du militaire et deux vidéos pour le Kurde pour intimider les opposants en particulier les militaires et les Kurdes.

Mais aucune grève n’a été abandonnée.

Via des rumeurs de faux opposants Twitter, les mollahs ont alors encore évoqué la mort de Navid sous la torture et l’existence de 39 condamnés à mort en instance de pendaison. Mais ces annonces ont surtout renforcé la nécessité de continuer la lutte contre le régime, de généraliser la grève et d’organiser de grands rassemblements le plus vite possible.

Les mollahs ont rassuré les leurs en vantant leur capacité terroriste par l’intermédiaire du chef des Pasdaran, Salâmi, qui a menacé Trump en lui promettant sur un ton grossier de venger la mort de Soleimani.

Les officiers miliciens de l’armée ont démenti les propos de Salâmi, en insistant sur leur dévotion de tous leurs camarades à la dynastie Pahlavi. Il y en fait un seul tweet à ce propos, mais il peut être considéré comme étant représentatif pour la majorité des militaires, car ils l’ont aussi montré par le passé et surtout il n’y a eu aucun démenti de la part d’un militaire à ce qui était annoncé.

Plusieurs observateurs anti-régime ont aussi signalé que Salâmi avait aussi dit que le régime n’avait pas pour l’instant tué des Américains à Eyn Al-Assad en Irak pour venger Soleimani alors que le général milicien Hajizadeh l’avait annoncé au moment de l’attaque affirmant que Trump mentait en affirmant le contraire. Ces observateurs ont ainsi signalé que le discours apportait la preuve que les mollahs et leurs miliciens annonçaient des victoires fictives face à Trump pour masquer leur manque de moyens d’action.

Les officiers rebelles des renseignements ont aussi jeté de l’huile sur le feu de la panique des collaborateurs du régime en signalant que le billet d’avion Téhéran-Istanbul qui donne accès à d’autres destinations était d’au moins 2300 dollars ! Ils ont aussi signalé que Khamenei était remplacé par un doublure (un certain Mir Taher), car sur les dernières photos, il n’avait pas de main droite artificielle (suite à un faux attentat qui avait mal tourné) !

Enfin les officiers rebelles des renseignements ont aussi encouragé les Iraniens à agir en précisant leur choix (en faveur du prince Reza Pahlavi), car les Français qui ont jadis aidé la révolution islamique en sous-traitant la médiatisation de Khomeiny pour les démocrates américains ou les Anglais sont à présent à l’œuvre pour torpiller le plan de paix de Trump et pour présenter la fausse opposante Sotoudeh ou l’ayatollah Nasrin comme le choix des Iraniens ! Ce tweet a provoqué une vague d’indignation contre l’Iranophobie de la France.

Pour notre part, la France et les démocrates sont dans un effort stérile qui montre leur refus des réalités et n’a aucune chance de réussir. Les démocrates changeront in fine de ligne avec l’élimination de vieux éléphants comme Pelosi, mais les Français risquent de perdre des plumes et leur crête dans cette affaire d’islamisme opportuniste qui a commencé dans les années 70.
© IRAN-RESIST.ORG

Samedi à 18h30, le régime qui a des partisans illustres à Paris n’a pas pu mobiliser ou trouver au moyen de quelques dollars des gens à Téhéran ou dans une autre ville pour jouer aux partisans indignés par Trump ! On a seulement vu moins d’une dizaine de personnes avec des cartons, avec le slogan manuscrit « nous sommes les plus forts », dans une salle dont loin de tout danger.

En revanche, les opposants actifs sur Twitter ont multiplié les messages faisant état d’absence de vraie opposition à Trump et de vrais soutiens aux mollahs de la part des Européens, des Russes et des Chinois ou même de leurs propres miliciens. Ils se sont aussi copieusement moqués de la victoire en carton de mollahs.

In fine, les mollahs n’ont pas annoncé une nouvelle pendaison et la communisation sur ce thème a cessé.

La journée de dimanche 20 septembre 2020 a aussi débuté par la panique des associés terroristes et affairistes insolvables du régime. Vente massive d’actions pour recueillir des fonds et acheter de l’or et des dollars.

La panique a gagné en amplitude, car les agriculteurs du centre du pays ont annoncé leur mobilisation contre le régime le lundi 31 Shahrivar (21 septembre) et tous les transporteurs ont annoncé qu’ils allaient cesser le travail le lendemain (le mardi 1er Mehr / 22 septembre) pour se joindre à la grève générale anti régime ! Ceci signifie le blocage de la distribution dans tout le pays et de fait plus de pénuries et plus de risque de manifestations anti-régime.

Le régime a encore versé des fonds à ses proches en panique, mais a n’a pas suffi. Il a refusé de continuer à payer et a provoqué le krach pour baisser la valeur des sections de ses amis inamicaux. Il a aussi augmenté encore le prix de ses dollars. Il a dépassé 28 000 tomans. Il a aussi augmenté encore le prix de son or.

Au même moment, les opposants de la région forestière et agricole de Guilan en bordure de la mer Caspienne ont annoncé une inondation en raison de fortes précipitations et l’absence des travaux annoncés par le régime. Ils ont fait état de la rupture des voies reliant la ville de Talesh à Ardabil ainsi que l’effondrement de plusieurs trottoirs et du pont piéton construit par les Pasdaran. Ils ont rappelé leur attachement au Pahlavi en signalant que le pont construit à leur époque avait tenu bon et contrairement à celui construit par les super-ingénieurs de la base Khatam-Alanbia des Pasdaran.

Le régime a alors annoncé l’arrestation d’un commandant de la région accusé d’avoir arnaqué les gens de cette région par l’intermédiaire d’une fausse entreprise d’investissement. On a compris que le régime promettait des fonds aux gens de la région dans l’espoir qu’ils ne se joignent pas à la contestation anti-régime !

Mais les gens ont surtout affiché leur colère contre les mollahs et les Pasdaran et ont évoqué leur envie de les virer.

En fin de l’après-midi, le Royaume de Bahreïn, signataire de l’accord de paix arabo-israélien, ont clairement accusé les mollahs de terrorisme, en annonçant d’avoir empêché leur projet d’attaque terroriste de l’une de ses bases militaires. Les autorités du royaume ont affirmé qu’il y avait 18 terroristes dont 9 avaient pu fuir vers l’Iran.

Les mollahs ont immédiatement accusé les Arabes de terrorisme en insinuant la pendaison prochaine de 4 Arabes iraniens Ali Matiri, Hossein Silavi, Ali Khosraji et Ali Medajdam, laissant au passage entendre que les Arabes iraniens étaient de dangereux séparatistes et le pays risquait de se diviser par leur faute et perdre la région pétrolière de Khouzestan.

Mais les Opposants ont été bien fins de ne pas se laisser perturber par cette manœuvre. Ils ont mis en avant les nécessités de venger Navid, les annonces de mobilisations des agriculteurs et des routiers pour démobiliser les collaborateurs du régime.

En début de soirée, Trump a annoncé qu’il signerait demain le décret pour officialiser le rétablissement des sanctions onusiennes par son administration. Le régime n’a trouvé aucun soutien international et n’a pu organiser un quelconque de manifestation pour évoquer le soutien du peuple et de ses propres partisans !

Les cyber-opposants se sont moqués des propos de Rohani annonçant de grands événements pro-régime ce dimanche !

En fin de la soirée, un jeune iranien a signalé à sa manière le manque de moyens et de fans du régime en débarquant nu à la mosquée de sa ville avec la complicité du vieux portier avant d’en partir sans se presser ni se sentir en danger ! Il a publié la vidéo de son exploit comme l’événement annoncé par Rohani et aussi un cadeau du Peuple (Mellat) à l’Ouma... illustrant à la perfection le rejet de l’Islam par les Iraniens et leur envie d’en rire.

En résumé, nous avons vu un régime en forte crise depuis l’annonce du rétablissement des sanctions onusiennes d’avant 2015 par l’administration Trump. Le dollar a augmenté et va intensifier la panique des affairistes insolvables du régime. Les mollahs ont misé sur la menace, mais les opposants issus de leur rang ont signalé qu’ils n’avaient pas le moyen d’agir. Ils les ont en quelques sortes provoqués et poussés à faire un gros attentat. Les mollahs et les chefs Pasdaran ont échoué en montant une opération précipitée à Bahreïn et sont à présent humiliés et passibles de nouvelles sanctions. Il y a un enchainement des pressions de Trump et des officiers rebelles ou des grévistes de plus en plus motivés qui poussent les mollahs à agir et à faire de nouvelles erreurs.

Il est certain que Trump est ravi d’avoir cette opposition qualitative contre les mollahs et les opposants sont ravis d’avoir sa pression constante contre leurs ennemis, les mollahs. Ces derniers ont peu de moyens pour riposter, avec quelques terroristes inexpérimentés au Moyen-Orient et de vieux politiciens opportunistes en France. Certains affirment que le régime a moins de deux mois devant lui et sera abattu avant les élections américaines voire après, même au cas fort improbable de la victoire de Biden, avant la fin du premier mandat extraordinairement créatif et constructif de Trump.

| Mots Clefs | Résistance : Fausse Opposition |

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