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Iran-Resist Fact-checking 11 | 210429
Zarif leaks ou le dernier enfumage du régime

30.04.2021

Tout le monde parle en ce moment d’un enregistrement fuité par des comploteurs dans lequel le ministre des Affaires étrangères des mollahs se plaint des ingérences malsaines des Pasdaran et des Russes, complices par ailleurs, dans les relations extérieures du régime pour faire échouer l’accord sur le nucléaire et la paix en Syrie tous les deux souhaités par les États-Unis. Attention ! Il s’agit d’une mise en scène pour esquisser un possible deal avec Biden sans cependant faire aucun effort concret en ce sens. Voici les dessous de la dernière tentative diplomatique [1] d’enfumage médiatique des mollahs.



Divers médias de premier plan (comme le Figaro) nous annoncent une nouvelle guerre entre les ultras et les modérés comme cela avait été dit lors de la candidature de Rohani. Nous avions alors affirmé à des journalistes de BFM radio que Rohani n’était pas un modéré, mais un ultra intégriste impliqué responsables de tous les dossiers stratégiques du régime. BFM n’a pas diffusé et a perdu l’enregistrement. Cette fois, les médias français jouent le même jeu pour promouvoir la candidature de Zarif. Très grave erreur, car il n’a également rien d’un modéré. Il est par ailleurs très facile de démontrer cela et établir l’affaire de son enregistrement volé est un enfumage dans l’intérêt du régime, car il y de nombreux contresens dans les propos fuités et leur diffusion.

Fuite problématique | Tout d’abord, l’enregistrement qui fait scandale est celui d’un interview accordé par le ministre des Affaires étrangères, Zarif, au "journaliste économique" Saïd Leylaz (ci-dessous), milicien, vice-ministre des renseignements du soi-disant modéré Khatami (lui-même ex-patron des commandos d’assassinat des opposants exilés).

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L’interview qui fait scandale a aussi été enregistré dans le cadre du projet de bibliothèque de témoignages historiques du régime dans l’enceinte du centre des études stratégiques du régime en présence de son directeur et par ailleurs conseiller médiatique de Rohani, Hessam Eddin Ashena, membre de la milice, formé à l’université Emam Sadegh (dirigée par les Pasdaran) et spécialisée dans la propagande, désinformation et guerre psychologique.

Ce centre se trouve dans l’immeuble ultra sécurisé du Conseil de Discernement de l’intérêt du régime, le véritable centre de toutes les décisions importantes du régime sur les plans nationaux ou internationaux. Il n’est pas possible d’imaginer que le fichier audio soit volé dans cet immeuble ultra hermétique.

La seule mesure prise après « ce vol » a été la démission d’Ashena chargé de veiller sur l’enregistrement selon toutes les sources. Mais Ashena n’a pas été accusé ou soupçonné ou contraint de quitter tous ses postes. Fin de l’enquête !

Le milicien Ashena (à gauche) a été remplacé par le milicien Rabiï (à droite), d’abord un responsable du ministère des renseignements, puis secrétaire du bureau de propagande du Conseil National de Sécurité du régime (sous la direction de Rohani) et dernièrement, porte-parole du gouvernement de ce dernier.

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En raison de l’absence de toute enquête sur le responsable du dépôt de l’enregistrement, on peut supposer que l’on voulait que l’enregistrement soit égaré et diffusé ! Même le vrai problème n’est pas la diffusion magique d’un document enregistré dans un local inpiratable, mais son contenu. Zarif y tient des propos apparemment sincères sur un rôle néfaste de Soleimani et d’autres miliciens, mais sa dépositiont est inexacte et remplie de contrevérités.

Zarif & les Pasdaran | Selon la constitution de la République islamique d’Iran, le ministère des Affaires étrangères est sous la tutelle du ministère des renseignements [2], qui est lui-même un sous-ensemble de la milice Pasdaran, chargé de l’espionnage et du terrorisme international du régime.

De fait, les Pasdaran n’ont pas fait des ingérences dans les affaires internationales du régime depuis quelques années puisqu’ils ont toujours été aux commandes des affaires étrangères.

Zarif a ainsi été depuis des décennies au service des Pasdaran avant d’être nommé comme ministre des AE qui est juste un titre sans signification dans le décorum républicain du régime. Avant ce poste, il a aidé des opérations terroristes du régime en offrant aux terroristes des Pasdaran des places dans son équipe à l’ONU afin qu’il bénéficie d’une parfaite immunité internationale.

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Zarif a dès lors été un collaborateur et collègue direct de Soleimani, mais aussi son ami car on les voit ensemble et très amicaux sur de nombreuses photos et aussi dans leurs échanges sur Twitter.

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Double jeu systémique | Il convient de préciser que tous les diplomates du régime ont toujours été des miliciens et l’un de leurs rôles a toujours été de récolter des informations sur les ennemis (iraniens ou étrangers) du régime et préparer des attentats contre eux.

Grâce à cet encadrement sécuritaire des Pasdaran, les mollahs ont toujours décidé avec ces derniers les choix stratégiques du régime au sein d’un organe plénipotentiaire appelé le Conseil de Discernement de l’Intnérêt du Régime (CDIR). Ces décisions sont par la suite attribuée aux gouvernements et leurs ministres pour leur donner un aspect démocratique et protéger les instances décisionnaires terroristes du régime.

Rappelons que Zarif a accordé son interview soi-disant fuité au responsable sécuritaire du centre des études stratégiques de ce vrai gouvernement occulte et permanent du régime par ailleurs devant le chef de la propagande et la désinformation du régime au sein de cette structure !

Il est légitime de supposer que l’enregistrement (impossible à voler) a été également réalisé dans ses moindres détails en coordination avec les membres du Conseil de Discernement et leurs conseillers du service des renseignements des Pasdaran. C’est d’ailleurs sans doute en raison de la présence de ces gens sur place que l’interview est audio et non vidéo.

Mais l’enfumage (désinformation, fabrication de faux opposants, etc... [3] [4] [5]) est une vieille technique du régime pour simuler des divisions internes et la possibilité d’un adoucissement ultérieur du régime grâce à l’aide apportée par les Occidentaux à ses supposés membres modérés. Cela consiste à désigner aussi des boucs émissaires et s’en plaindre et laisser fantasmer les partenaires occidentaux du régime sur la possibilités de leur élimination !

Boucs émissaires Show | En tête du groupe des boucs émissaires, on trouve les Pasdaran, sanctionnés par les démocrates, dans le but de créer l’illusion que le régime veut arriver à un deal avec ces derniers. Ahmadinejad issu de la milice a longtemps joué ce rôle pour blanchir son prédécesseur Khatami dont l’identifiant de modéré avait craqué en raison de son rôle de la déstabilisation du Liban.

Par la suite, le précédent « chef » de ce gouvernement de l’ombre, Rafsandjani, avait placé le Guide Khamenei, officiellement responsable de tout, parmi les boucs émissaires, sans mettre le régime en danger, car la fonction du Guide n’a plus les pouvoirs qu’elle avait sous Khomeiny et ses pouvoirs ont été transférés au CDIR (lien ci-dessus).

Le présent enfumage de Zarif vient de sauver Khamenei, effacer son ardoise, et passer le relais à Soleimani qui n’est plus de ce monde. Ce qui revient à absoudre tous les terroristes encore en vie du régime responsable d’un nombre invraisemblable de crimes et d’assassinats en Iran et hors Iran.

Motifs historiques et politiques de ce présent enfumage | En 2013, les mollahs étaient sévèrement sanctionnés par l’administration Obama-Biden-Hillary Clinton [6] et les autres puissances opposées à une entente entre le régime islamique et les États-Unis.

Les mollahs et les chefs Pasdaran affaiblis par toutes ces sanctions se voyaient avec horreur approcher le spectre d’un deal avec Obama et le transfert de leurs pouvoirs vers les pions islamogauchistes bcbg des démocrates, se retrouvant exposés à toutes les vengeances légitimes en Iran et hors Iran.

Rohani, responsable du Conseil national de sécurité du régime, mais aussi directeur du centre des études stratégiques du Conseil de Discernement (CDIR) et membre élevé du Conseil de Discernement, s’est présenté à la présidence de la république islamique pour permettre à ce conseil d’être présent en première ligne et décider à chaque instant toutes les actions à entreprendre pour sauver le régime.

Le résultat a été une entente très rapide avec l’administration Obama, plus exactement, un deal entre Soleimani et Hillary Clinton, pour développer Daesh malmené en Syrie par les Russes. L’administration Obama-Biden a aussi transféré des fonds vers les mollahs en violant ses propres sanctions !

Inquiétudes internationales | Les autres grandes puissances notamment la Russie se voyant en danger ont œuvré pour le montage d’un accord international multipartite avec les mollahs pour les contrôler.

Cela a ouvert les négociations avec les mollahs pour un accord sur leur activité nucléaire anxiogène. Obama a alors confié le ministère des AE en charge aux négociations nucléaires à venir à Kerry, un politicien proche des influenceurs financiers des mollahs installés principalement à Washington et en Californie (entre autres Hassan Namazi, Faraj Alaï et son épouse Susan Akbarpour), pour rassurer les mollahs et doubler les autres grandes puissances par un accord préalable avec les mollahs !

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In fine, les mollahs ont sans cesse joué sur tous les tableaux pour bétonner leurs gains et de quoi consolider leur pouvoir et de fait, ils ont fâché les démocrates. L’échec du team Obama-Biden-Kerry a entraîné la chute des démocrates et la victoire de Trump qui dénonçait la diplomatie islamiste des démocrates en insistance sur ses méfaits pour les États-Unis.

Trump a annulé la diplomatie islamiste des démocrates. Soleimani a été tué sous son mandat. Les sanctions ont été alourdies et appliquées. Trump a également diminué l’influence des mollahs en Syrie en y faisant une paix implicite avec Poutine et Assad avant de pacifier le Moyen-Orient par les accords d’Abraham. Trump a aussi privilgié le soutien aux Iraniens manifestant contre le régime. Le peuple iranien l’a remercié en affirmant que l’ennemi n’est pas en Amérique mais en Iran.
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Démocrates enragés vs mollahs ravagés | Les démocrates ont pu renverser Trump en trichant massivement lors des élections 2020. Biden s’est installé à la Maison-Blanche en renouvelant la même diplomatie défaillante vis-à-vis des mollahs, mais avec l’apport des sanctions fortes adoptées par Trump.

Ceci a provoqué une fuite en avant terroriste, balistique et nucléaire de Rohani (patron exécutif du régime), une réaction qui n’avait rien à avoir avec Soleimani, mort et hors jeu depuis longtemps. Le régime et sa direction occulte ont aussi ordonné une intensification de terrorisme en Irak et au Yémen [7]. Mais ce ne fut pas très réussi. Les Anglais et les Allemands ont dénoncé le terrorisme du régime en Irak et au Liban. L’Europe a condamné un diplomate terroriste du régime pour montrer qu’elle était au courant des agissements du régime puis a menacé les soi-disant diplomates du régime d’autres sanctions du même genre.

Washington a fait savoir sa disponibilité pour un deal de passation des pouvoirs à ses pions. Les mollahs ainsi menacés, mais aussi très contestés en Iran [8], se sont alors tournés vers la Chine et n’ont pas la protection financière et diplomatique espérée de sa part et déjà évoqué bruyamment l’été dernier. Ils se sont alors tournés la semaine dernière vers Moscou et, comme par le passé, n’ont rien obtenu de sa part !

Totalement isolés, les mollahs condamnés à refuser l’offre de Washington pour s’éviter des poursuites pour 42 ans de crimes organisés en bandes ont eu cette idée d’enfumage riche en sous-entendus !

Zarif a déclaré que Soleimani avait agi de son propre chef avec quelques responsables miliciens et le soutien des Russes pour saboter l’accord nucléaire en provoquant une onde de choc par la prolongation d’une guerre sans fin en Syrie ! Il a aussi accusé certains miliciens d’avoir permis à la Russie de devenir le maître de l’Iran. Il a dit qu’il avait été informé de l’ingérence des Pasdaran et des Russes par Kerry qui au passage l’avait informé sur des missions secrètes des Israéliens en Syrie (ci-dessous le "best of" en persan).
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Il y a des charges contre les bêtes noires désignées par les démocrates, les Pasdaran et les Russes. On comprend qu’il y a une offre de coopération du régime contre les Russes, mais c’est un peu plus complexe.

Sous-entendus de Zarif (ou ce que le régime espère obtenir par son enfumage) | En premier, dans ses propos Zarif a insisté sur la culpabilité de Soleimani, déjà désigné comme l’ennemi n°1 des États-Unis. Il a concentré ses accusations sur une figure connue par les Américains pour limiter les crimes du régime à un seul homme sur une très courte durée, zappant tous les crimes précédents du régime afin de blanchir tous ceux qui ont permis au régime de subsister et sont actuellement tentés par la rupture. Ses propos soi-disant futés ont aussi disculpé le Guide, le sortant de son rôle de bouc émissaire ou fusible ultime du régime. En conclusion, en ce premier lieu, le propos était de blanchir le régime et ses barons de crime et du terrorisme, mais aussi de renforcer sa figure de proue utile pour la mission (à venir) de jihad anti-Russes.

En second lieu, Zarif a insisté sur la présence économique russe en Iran. Ceci est fondamentalement faux, mais c’est important comme mensonge, car il concerne en premier le droit d’exploitation internationale des hydrocarbures de la mer Caspienne (placée grâce à Poutine, soutenu par Trump et l’ONU, sous la tutelle de ses pays riverains). Le régime se dit prêt à coopérer avec les démocrates pour leur offrir cette région qui est vue comme la plus grande réserve gazière mondiale. Le régime sous-entend qu’il cessera aussi l’exploitation des mines et autres ressources iraniennes aujourd’hui via les Pasdaran pour les offrir aux Américains.

En troisième lieu, l’opération tente d’ériger le bon soldat Zarif comme un partenaire des États-Unis pour raviver ses réseaux de lobbying dans ce pays et qu’il puisse aussi grâce au soutien de nombreux médias ou élus démocrates être vu comme un héros en Iran alors qu’il a 1 % d’intention de vote, car selon un sondage officiel seulement 11 % des Iraniens avouent avoir de l’intérêt à voter et parmi ce très petit nombre, seulement 12 % le soutiennent.

Pour résumer, l’enfumage sert à réhabiliter le régime, consolider sa structure verticale et promouvoir son candidat américain avec la vague promesse d’une lutte contre la Russie en Syrie et des contrats à gogo à de très bas prix.

Approche lourde | Connaissant les mollahs, il est certain qu’ils ont d’abord proposé ce plan secrètement aux démocrates. Mais étant donné qu’on n’a vu aucun geste médiatique en faveur de Zarif, on peut se douter que l’offre ne leur avait pas paru valable pour plusieurs raisons.

En premier lieu, Soleimani avait déjà œuvré pour eux contre les Russes en Syrie sans succès. Les Russes ont permis son élimination et la destruction de nombreuses bases du régime en Syrie. Les démocrates ont dû estimer que le régime leur faisait une promesse qu’il ne jamais pourrait tenir.

En second lieu, l’offre de la coopération économique est parue impossible avec un régime intact et le maintien des membres du conseil tentaculaire de Discernement de l’intérêt du régime.

Enfin, les démocrates se sont sans doute méfiés de Zarif, qui a refusé toutes leurs récentes offres et a toujours et encore récemment face à Farid Zakaria a soutenu et justifié tous les coups bas du régime.

Les mollahs ont été contraints de dévoiler l’offre pour influencer le peu de patrons américains qui le soutiennent et les inciter à forcer l’administration Biden à accepter leur offre.

Riposte inattendue | L’administration Biden [9] n’a pas bronché, mais elle pouvait céder en raison de ces premiers 100 jours marqués par de nombreux échecs,

Les Anglais qui en raison de leur mainmise sur les réserves pétrolière mondiales (et notamment africaines) et leur contrôle sur le marché pétrolier mondial depuis plus de 100 ans sont dans le viseur des démocrates ont craint que Biden cède pour avoir au moins un bon résultat à l’issue de ses 100 jours au pouvoir. Ils ont diffusé les propos à sous-entendus de Zarif via leur chaîne persanophone londonienne Iran-International en les commentant avec l’objectif de bloquer le deal en rétablissant la responsabilité de tous les Pasdaran en service et du Guide et la persistance de la menace terroriste du régime !

Les Anglais ont aussi diabolisé d’éventuelles futures négociations secrètes entre les mollahs et les démocrates en accusant l’ex-négociateur américain Kerry d’avoir été l’informateur des mollahs au détriment de la sécurité d’Israël. Les Anglais ont ciblé Kerry en raison de sa corruption par les lobbyistes irano-américains du régime et pour bloquer ses initiatives soi-disant écologistes anti pétrolières très nuisibles pour immenses revenus pétroliers anglais.

Les mollahs ont puni cette offensive anglaise contre leur survie par une nouvelle condamnation pour la journaliste agitatrice culturelle irano-anglaise Nazanin Zaghari-Ratcliffe pour propagande contre le régime alors qu’elle venait à preine d’être libérée contre la promesse d’un gros transfert de fonds et de fait de sa détention, elle n’avait pas eu le loisir de faire de la propagande contre les mollahs. C’est évidemment bien regrettable pour elle, mais une bien faire réaction vis-à-vis de Londres. Ce qui laisse supposer que les mollahs sont bien faibles et espèrent encore les fonds promis par les Anglais  !

Que retenir de l’enfumage poussif des mollahs via Zarif ? | Les mollahs en danger ont opté pour une grosse propagande, simulant une disposition à servir Biden à condition qu’il préserve leur régime à 100 %. Leur offre a évidemment échoué. De plus, la charge anglaise contre Kerry, risque d’indisposer leurs lobbyistes aux États-Unis et les pousser à rompre. Du fait de toutes ces défaites, les patrons occultes du régime au sein de CDIR risquent de récolter la rupture, la fuite ou la trahison de leurs derniers collaborateurs terroristes de haut niveau qui ne se spoient plus en sécuritéà leur côté.

On se souvient de Rafsandjani, inventeur du CDIR et maître incontestatable du régime, avait tenté plusieurs enfumages avant d’opter pour une pleine coopération avec les démocrates. On l’avait retrouvé étouffé dans une piscine appartenant à l’impératrice Farah.

Ce présent enfumage raté pourrait laisser supposer une conduite semblable à celle de Rafsandjani de la part de Rohani, Zarif ou leurs complices haut-placés de CDIR et in fine déboucher sur une course agressive à la trahison (avant que ce soit trop tard) et de fait, déboucher aussi sur une vraie guerre au sommet, accélérant en conséquence la décomposition et l’effondrement déjà en cours du régime.