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BIDEN-IRAN | ACTE 7
Pirates contre pirates sur terre et mer !

28.03.2021

Cette semaine, Blinken, le ministre des AE de Biden a encore invité les mollahs à dialoguer pour restaurer l’accord nucléaire de 2015, juste après qu’il avait été jugé insuffisant par l’AIEA c’est-à-dire par les experts nucléaires des membres permanents di conseil de sécurité de l’ONU. Point sur le conflit des États-Unis avec les mollahs et les autres grandes puissances.



Ce n’est pas nouveau. Il y a un conflit d’intérêts entre les grandes puissances à propos d’Iran depuis plusieurs décennies notamment depuis la révolution islamique, car auparavant l’Iran avait des partenariats avec toutes les grandes puissances y compris la Russie et la Chine.

Tout a été faussé quand les démocrates ont parrainé une révolution islamo-marxiste jihadiste en Iran en 1979 avec l’aide des Anglais et des Français pour éliminer le Shah, grand architecte de ce non-alignement, et pour utiliser l’islamo-marxisme pour déstabiliser la Russie et la Chine. Mais les démocrates ont vite perdu le contrôle de leur complot par la faute des Anglais et leurs pions les mollahs. Depuis, ils sanctionnent les mollahs pour les forcer à restituer le pouvoir à leurs propres pions islamo-marxistes. Les Anglais, mais aussi d’autres adversaires des États-Unis, heureux des malheurs des États-Unis ont longtemps protégé les mollahs, avant de les lâcher en constatant qu’ils flirtaient trop avec les démocrates.

Le résultat a été l’union des Anglais, Français, Allemands, Chinois et Russes pour imposer un deal nucléaire & économique commun aux mollahs et aux démocrates ! Trump a mis fin au projet islamiste démocrate qui avait sans cesse été un fiasco ce qui lui a permis de fédérer les Arabes pénalisés par cette mauvaise diplomatie et les inciter à œuvrer pour la stabilité en faisant la paix avec Israël. Trump a aussi apporté son soutien aux Iraniens pour en finir avec ce régime répressif. Ils ont pu exprimer leur souhait de retour au Pahlavisme et le prince Reza Pahlavi [1] a pu s’exprimer grâce à la disparition des restrictions qui lui étaient imposées à l’initiative de Henry Precht après la révolution islamique.

Mais hélas, Trump a été éliminé de l’échiquier grâce aux artifices électoraux des démocrates et leurs alliés au sein des républicains. Les démocrates et Biden ont repris le même projet islamiste (qui devrait aboutir à des républiques islamiques en Asie Centrale et chez les Ouighours en Chine), redoublant ses chantages et ses flirts avec les mollahs (géopolitiquement indispensables dans ce projet), en espérant un deal avec les mollahs très affaiblis par les sanctions de Trump et l’amplification de la contestation populaire. Pour leur plaire, il a annulé le classement terroriste des Houhtis, alliés terroristes des mollahs au Yémen, livrant à ces derniers le contrôle de l’entrée du golfe Persique, mais il a ainsi pénalisé les Arabes, dont les Saoudiens ainsi que les Européens et les Chinois. Il a aussi repris l’aide à Daesh allié aux mollahs grâce à Hillary Clinton et a ainsi entraîné le Moyen-Orient dans une nouvelle phase d’instabilité très mauvaise pour les Russes.

Biden [2] a ainsi ravivé les conflits d’intérêts avec de nombreux pays. Depuis un mois, les Russes ont entrepris de nombreuses réunions avec les Arabes, les Israéliens et d’autres pays sauf les Américains et les mollahs pour parvenir à un plan de stabilisation de la Syrie et du Liban.

Les pays européens menacés par le deal souhaité par les démocrates ont commencé à insister via des rapports alarmants de l’AIEA ou des révélations par voie de presse sur les violations permanentes de l’accord nucléaire de 2015 par les mollahs dans l’objectif de parvenir à une capacité de nucléaire militaire pour contraindre les démocrates à abandonner leur flirt avec les mollahs. Mais l’administration Biden a sans cesse continué de relancer les mollahs en évoquant des sanctions sans les appliquer. Elle a en revanche sanctionné les Russes et a insulté Poutine pour provoquer une rupture

Le président russe qui n’a pas besoin d’avoir les questions par avance et des notes pour répondre à ses interlocuteurs lui a proposé un dialogue pour montrer sa souplesse et pour éviter l’escalade souhaitée par son adversaire américain.

Les Européens ont aussi esquivé, car certains d’entre eux ont besoin du gaz russe. Ils se sont contentés de critiquer Poutine.

Cette semaine, Blinken, le ministre des AE de Biden, a annoncé son arrivée en Europe pour fédérer les pays de l’UE contre la Russie  [3] : en fait pour isoler les Russes, les priver d’un rôle international notamment au Moyen-Orient et en conséquence, valider de facto de la diplomatie générale de Biden au Moyen-Orient plus spécialement son projet de deal avec les mollahs.

Les membres européens du conseil de sécurité devaient renoncer à leurs intérêts en Iran. Ils ont implicitement refusé la demande par avance en insistant sur les violations de l’accord de Vienne par les mollahs ainsi que leur rôle négatif au Moyen-Orient. Le nouveau directeur argentin de l’AIEA hostile aux mollahs du fait de leur implication dans le terrorisme dans son pays a aussi abondé en ce sens en affirmant que l’accord de 2015 était mort et il en fallait un autre.

Dès son arrivée en Europe, Blinken a affirmé qu’il inclurait les Européens dans les négociations informelles (privées) avec les mollahs. Mais les Européens n’ont pas changé d’avis, car ils savent que les mollahs vont les utiliser pour parvenir un deal avec les démocrates.

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Les démocrates ont tenté de plaire aux mollahs en envoyant la fausse opposante journaliste Masih Alinejad pour interviewer le prince Reza Pahlavi avec des questions triviales et aussi des éloges déplacés afin de remettre en cause son engagement anti-régime. Mais le prince a évité les pièges.

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Les démocrates ont alors fait un nouveau cadeau aux mollahs en médiatisant d’autres faux opposants comme le milicien tortionnaire Tabarzadi comme étant les seuls alternatifs au régime, offrant aux mollahs la possibilité de sortir du pouvoir avec la garantie de placer des pions au pouvoir qui les protégeraient.

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Les mollahs n’ont pas cédé, car ils savent qu’un changement de régime permettrait au peuple de manifester et exiger que des têtes tombent au propre plus qu’au figuré.

Au même moment, il y avait de nombreuses manifestations en Iran pour réclamer des mois de salaires ou de retraites impayés. Par ailleurs, les habitants d’une ville du nord du pays étaient descendus dans la rue après l’acquittement d’un milicien retraité qui avait enlevé et violé 2 fillettes et avaient facilement pu mettre en fuite les forces de l’ordre (vidéo ci-dessous). Dans le sud du pays, les habitants avaient attaqué et mis hors d’état de nuisance 3 miliciens qui avaient enlevé 3 femmes pour les dépouiller. Dans les deux cas, les miliciens n’avaient pas riposté. Tout cela avait confirmé de grandes manifestations anti-régime ont rappelé l’impopularité et la fragilité du régime [4].

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Les démocrates ont oublié l’option de changement de régime en douceur qui paraissait impossible. Ils ont alors évoqué un autre type de cadeau aux mollahs en annonçant par rumeurs interposées la possibilité de levée du gel des avoirs des mollahs aux États-Unis avant d’annoncer que la balle était sur le terrain des mollahs. Ces derniers n’ont pas changé de position et ont demandé la levée des sanctions, car sans elle, ils ne pourraient rapatrier les fonds accordés par l’administration Biden.

Les Chinois [5] ont alors annoncé une tournée de leur ministre des AE en Turquie, dans les pays arabes et en Iran avant d’inviter les Américains à renouer avec l’accord nucléaire de 2015 et d’exiger des mollahs de respecter aussi leurs engagements et surtout respecter la sécurité des transits marins, leur demandant de renoncer à leur terrorisme et leurs provocations dans le golfe Persique !

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Les mollahs ont tiré un missile sur navire-commerçant israélien pour mettre la pression sur les Chinois ! Ces derniers ont maintenu leur programme voyant dans ce geste faiblement terroriste des mollahs la preuve de leur désespoir et la possibilité d’un nouvel accord.

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Biden n’a pas puni les mollahs, mais les Chinois en les provoquant au cours de sa première conférence de presse. Ils n’ont pas flanché. Blinken a fait pression sur les Européens pour qu’ils le suivent. Ils sont restés évasifs. D’un coup, un cargo provenant de la Chine a bloqué le canal de Suez au prétexte d’une tempête de sable comme s’il n’avait pas de GPS ou de radar !

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Ce blocage que l’on ne peut tenir pour un accident a mis les Chinois dans l’impossibilité d’exporter vers l’Europe, mais ils peuvent compenser leurs pertes en s’orientant vers des clients dans le golfe Persique, en Asie et même continuer leur livraison vers Silicon Valley. Ce blocage qui devait durer quelques jours, mais que l’on annonce pour plusieurs mois sera surtout une double punition pour les Européens, car ils seront privés des produits commandés en Chine et de leur importation quotidienne de 2 millions de barils en provenance des pays arabes du golfe Persique !

Les mollahs ont alors annoncé la finalisation d’un accord de coopération de 25 ans avec la Chine lors de la visite du MAE chinois à Téhéran. Ils espéraient que le Chinois accepte de les aider après cette attaque déloyale qui allait impacter sérieusement ses exportations. Mais le MAE chinois n’a pas changé de ligne. Il a insisté sur les devoirs du régime et comme seul cadeau, il a daigné inaugurer une exposition sur les relations diplomatiques entre les deux pays, drôle d’initiative, car elles ont été initiées par le Shah que les Chinois ont soutenu jusqu’au bout. Le Chinois a quitté l’Iran certain qu’il n’obtiendrait rien d’eux !

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Les mollahs ont annoncé la signature de l’accord déjà évoqué, mais sans préciser ses détails. Mais cette annonce nous a paru suspecte pour la simple raison qu’il n’y avait aucune référence à restitution des fonds gelés par la Chine au prétexte de respect des sanctions américaines (de Trump) contre les mollahs.

Mais les mollahs ont insisté sur la signature et de nombreuses agences de presse de pays adversaires de la Chine ont repris leurs propos. L’annonce a révolté tous les Iraniens. Les faux opposants au régime ont aussi repris la fausse nouvelle et se sont indignés pour monter en popularité.

Les démocrates n’ont pas exploité cette colère des Iraniens malgré l’intervention de faux opposants comme Shirin Ebadi ou l’ex agent de désinformation de Pasdaran au Kurdistan, Manouchehr Bakhtiari [6], car ils ont peur qu’une révolte encadrée conduise à la chute du régime. À la place, ils ont alors réitéré leur offre de dialogue ou reddition conditionnelle aux mollahs. Mais ces derniers n’y ont pas répondu, car ils n’y gagnent rien et en plus pourraient en acceptant être sévèrement punis par les autres signataires de l’accord de 2015, en particulier les Européens gravement pénalisés par Biden.

Les Chinois ont tardivement réagi via leur agence de presse Xinhuanet pour décrire les propos échangés entre leur ministre et Rohani. Ils ont déclaré qu’ils avaient signé un « document de coopération générale » avec les mollahs dans le respect de leurs engagements nucléaires et de la sécurité de tous les pays de la région. Ils n’y ont fait aucune référence à une coopération économique ou la restitution des avoirs financiers du régime ou son intégration dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) pour bénéficier de la protection économique et militaire de la Chine face à toutes les menaces. Ils ont ainsi rappelé la nature de leur mission pour ne pas se fâcher avec leurs très nombreux partenaires arabes et ne pas perdre leurs 1000 milliards de dollars d’investissements en Chine.

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Dans notre précédente analyse, nous avions signalé que la diplomatie islamiste de Biden était devenue très poussive et sans aucun scrupule même vis-à-vis ses alliés européens. Nous y sommes. Biden continuera cette offensive implicite de pirate sans aucun égard pour ses effets en simulant la sénilité pour avoir la paix. Les mollahs lui tiendront tête et continueront leur terrorisme, car ils ne peuvent pas accepter ce qu’ils ont et ce qu’il leur promet. Toutes les autres nations souffriront de ces flirts cyniques et stériles, qu’ils soient des commerçants passifs comme les Européens ou des commerçants actifs comme les Chinois. Le pire reste à venir pour eux.

La seule solution est qu’ils fassent du Trump [7] (sanctions + soutien aux Iraniens) pour en finir avec les pirates démocrates ET mollahs. Sinon... le pire reste à venir pour eux.