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BIDEN-IRAN | ACTE 6
Sous les régimes déceptifs des surenchères en suspension

21.03.2021

Biden menace sans cesse les mollahs, sans les sanctionner de manière spectaculaire. Il n’est pas le seul, en revanche d’autres dirigeants ou responsables politiques refusent cette complaisance dangereuse. Les Iraniens la refusent aussi. En ce samedi 20 mars, jour du Nouvel An iranien, voici la chronique des deux dernières semaines de complaisance et de résistance vis-à-vis des mollahs.



Rappel des enjeux | Les démocrates américains, parrains de la révolution islamique jihadiste en Iran, mais ils ont perdu le contrôle de leur complot en s’associant avec les Anglais et leurs agents islamiques iraniens, les mollahs. Ces derniers ont volé la révolution pour la retourner contre les États-Unis et ses alliés. En réponse, les démocrates n’ont cessé des sanctions sans les renverser pour les forcer à leur restituer le contrôle du régime. Les adversaires de Washington ont imaginé l’accord nucléaire avec les mollahs et les États-Unis pour empêcher la victoire des États-Unis ou un arrangement des mollahs et ces derniers.

Trump [1] avait rompu cet accord et œuvrait pour la chute des mollahs. Biden [2] a repris le modèle diplomatique des sanctions molles et des marchandages secrets avec les mollahs. Les autres grandes puissances ont d’un coup adopté une position hostile à cet apaisement.

Il y a deux semaines, les mollahs étaient déstabilisés par le soulèvement des habitants de la gigantesque région Sistan-&-Baloutchistan et étaient par ailleurs face à une résolution très pénalisante du conseil des gouverneurs de l’AIEA. Ils avaient multiplié les actions terroristes en combinaison avec les Houthis pour menacer la sécurité énergétique des Chinois et des Européens et avaient ciblé les bases américaines en Irak via leur milice irakienne.

Les Européens avaient fait preuve de fermeté à l’égard des violations de l’accord nucléaire de 2015 par les mollahs, les menaçant de plus de sanctions après la réunion de l’AIEA et aussi pour entraîner Biden à renoncer à son apaisement avec les mollahs.

Biden avait éludé la question d’une riposte en bombardant un site paramilitaire et sans importance des mollahs en Syrie tout en rappelant sa disposition pour un dialogue (=entente) avec eux. Ils n’avaient pas accepté et avaient continué leurs provocations, car ils ne veulent pas quitter le pouvoir et se retrouver à découvert.

Le vendredi 5 mars, la Russie a refusé l’adhésion des mollahs à son marché commun eurasienne. Biden a tenté de rassurer les mollahs autorisant les Sud-Coréens et les Irakiens pour payer une partie de leurs dettes aux mollahs. Les Sud-Coréens ont révélé qu’il les avait pressés de le faire.

Mais du fait de la validité des sanctions établies par Trump et de l’opposition des autres grandes puissances à l’entente séparée de Biden avec les mollahs, les Sud-Coréens ont refusé de payer les mollahs en cash et ont dit qu’ils leur ouvraient une ligne de crédit pour importer des produits de première nécessité en Iran.

Les Irakiens ont pour leur part infirmé les mollahs qu’ils ne leur donneraient pas des dollars, mais des dinars, les obligeant de facto à utiliser les sommes obtenues pour acheter des produits de chez eux !

Les mollahs ont caché la condition irakienne pour promettre une arrivée massive de dollars depuis l’Irak, mais les Irakiens n’ont pas confirmé leur version.

Les mollahs ont frappé encore les Américains en Irak. Mais dans le même temps, ils ont fait preuve d’apaisement vis-à-vis des autres puissances en libérant la journaliste irano-anglaise Zaghari et ont par ailleurs renoncé à leur projet annoncé de fuite en avant nucléaire.

En réponse, il n’y a pas eu de résolution hostile à leur encontre au conseil des gouverneurs de l’AIEA. En revanche, de nombreuses associations humanitaires de pays européens ont critiqué les répressions au Baloutchistan et le blocage du net pour empêcher les victimes de dénoncer ce qu’ils subissaient.

Le pape a alors débarqué en Irak pour rendre visite au grand ayatollah irakien Sistani, très hostile aux mollahs et par cette visite, il a aussi remis de facto en cause le leadership autoproclamé des mollahs sur les chiites. Les deux hommes n’ont pas porté de masque à leur rencontre et n’ont pas respecté les consignes de distanciation, remettant aussi en cause la virulence de la Covid19.

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Les Allemands ont aussi implicitement accusé les mollahs de terroristes en mettant en garde leurs citoyens qu’ils pouvaient être pris en otages en allant en Iran.

Les mollahs se voyant menacés ont misé sur la fausse opposition. D’abord, ils ont fait état d’arrestations de pseudo-opposants aux activités sans importance pour minimiser les menaces contre leur régime (rappeur, mannequins, influenceurs) et le doter de nouvelles figures dissidentes éclipser les vraies et évacuer les vrais sujets de préoccupations des Iraniens comme cette semaine la condition des femmes (à l’occasion de la journée internationale des femmes).

Cette tentative de diversion est d’autant plus ridicule que l’influence du net est minimale, car pour environ 1 h de connexion par jour, il faut un budget de 1,2 million de tomans, équivalent 50 % de salaires vraiment perçus par les les 20 % d’Iraniens qui ont un travail. De fait, le réseau Twitter iranien est réservé aux gens du régime. On y trouve des comptes dotés de 10,000 followers qui répètent les fausses infos, mais aussi des vraies pour attirer les gens et de petits comptes qui sont plus fiables. Ces derniers ont sévèrement critiqué la tentative du régime et les autres ont dû suivre.

Les mollahs ont tenté de basculer leurs adversaires étrangers en menaçant leur approvisionnement pétrolier par une nouvelle attaque de missiles et de drones de leurs alliés, les Houthis. Les Saoudiens ont neutralisé l’attaque grâce à leur DCA.

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Le 8 mars, les mollahs se sont motivés pour s’éviter des critiques à l’occasion de la journée internationale des femmes. Ils ont tout d’abord évacué les vrais sujets comme les lois de la charia en lançant de faux débats comme le droit au vélo pour les femmes ou encore l’impossibilité pour les femmes de participer à la vie culturelle du régime (c.-à-d. à son art officiel et sa propagande). Puis, leur association gauchisante des écrivains iraniens a repris le relais pour médiatiser cette fumisterie. En parallèle, les comptes Twitter faussement dissidents ont évacué la violation des droits les plus élémentaires des femmes du fait de l’application de la charia en se souciant des fausses féministes [3] Nasrine Sotoudeh et Nargess Mohammadi qui ont la particularité de ne jamais contester ces lois. Ces deux fausses féministes ont aussi été très critiquées par les comptes indépendants et les internautes basés en exil.

Les Baloutches en lutte contre le régime depuis plusieurs semaines ont contacté les médias étrangers ou iraniens basés à l’étranger pour signaler de grosses confrontations armées depuis quelques jours au cours desquelles, ils avaient perdu des hommes, mais aussi tué des officiers du régime. Ils ont envoyé des images et ont imposé un devoir de vérité aux activistes virtuels des mollahs.

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Les mollahs ont tourné la page en diffusant des files d’attente pour de l’huile et du poulet, insistant sur leur propre incurie dans la distribution alimentaire avec l’aide de leurs activités à 10,000 followers pour prétendre que le seul centre d’intérêt des Iraniens était de manger ! La faim est en fait un souci général pour tous les Iraniens car les prix alimentaires ont augmenté de 588% en une année selon le centre statistique du régime lui-même !

Les Baloutches ont encore ébloui les autres Iraniens [4] en leur faisant parvenir des images où l’on voyait que les enfants des villes en rébellion s’étaient couchés dans les rues et avaient empêché le passage des troupes du régime. Ils ont ainsi prouvé que les soldats encore fidèles au régime n’étaient pas des monstres et l’on pouvait les arrêter, voire les encourager à abandonner le régime !

Personne n’a évoqué le sujet ailleurs dans le monde ! Macron a même pris partie contre les Iraniens et pour le régime en annonçant sa disposition d’être leur intermédiaire (avocat) pour parvenir à une entente avec Biden (une réconciliation bilatérale et le droit des pions des démocrates de revenir et prendre le pouvoir en Iran).

En l’absence d’une réponse positive des mollahs à cette demande, la branche suédoise de l’ONG anglaise Amnesty et une féministe saoudienne ont inscrit Nargess Mohammadi comme candidate au Nobel de la Paix pour prétendre à l’humanisation du régime. Le comité Nobel a accepté. L’Allemagne s’en est félicitée.

Mais les mollahs n’ont pas cru à cette possibilité en raison des centaines de milliers d’Iraniens qu’ils ont tués et des millions qu’ils ont poussés vers le néant. Les mollahs ont seulement conclu au manque de principe des Occidentaux et à leur faiblesse. Les mollahs ont demandé à leurs agents terroristes, les Houthis, de viser le siège et les installations de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco pour montrer qu’ils ont la capacité de menacer la sécurité énergétique de leurs interlocuteurs européens afin qu’ils cessent de les enquiquiner et qu’ils œuvrent plutôt pour les sauver vraiment !

Les Européens et Biden n’ont rien fait contre les mollahs. Ils ont aussi pris pour cible l’Arabie Saoudite en accusant encore MBS pour le meurtre de Khashoghi alors qu’il n’avait pas son mot à dire dans cette affaire, car le pouvoir saoudien est tribal et la police est entre les mains de son concurrent et adversaire Nayef.

D’ailleurs, Khashoghi était un proche de ce dernier. Vraisemblablement, il a été invité chez son protecteur où il a été piégé et tué dans le but d’accuser MBS et aider les démocrates à l’accuser MBS pour bloquer ses réformes et son soutien à Trump dans la lutte contre les mollahs et aussi en faveur de la paix avec Israël. Les Saoudiens adversaires de MBS et complices des démocrates ont abandonné le jeu de peur que cela provoque la chute du Royaume tout entier. Mais les Européens qui avaient joué ce jeu ont continué malgré son absurdité. Ils ont ainsi révélé leur faiblesse et encouragé les mollahs à se montrer plus violents.

Vendredi 12 mars | James Baker, chargé depuis toujours de justifier les intérêts d’un deal avec les mollahs a publié un nouveau rapport sur le sujet ! Le Pentagone a aussi fait état de l’accession des mollahs à l’arme atomique dans 10 à 15 ans. On a compris que Biden minimisait la menace des mollahs pour se permettre tous les efforts d’apaisement.

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Les mollahs rassurés par les annonces américaines ont aussi repris les attaques contre les Baloutches vivant d’exportation d’essence vers l’Afghanistan faisant plusieurs morts. Les Baloutches ont riposté tuant plusieurs officiers de la milice !

Samedi 13 mars | Les Iraniens ont contré les 15 ans de sursis accordé aux mollahs en lançant en Iran et hors Iran la campagne de Non à la République islamique et le mouvement a pris une ampleur hors pair avec la participation du Prince Reza Pahlavi que les Iraniens veulent comme Roi ou à défaut comme le 1er président d’une république laïque iranienne.

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Dimanche 14 mars | Rafael Grossi, le chef de l’AIEA [5] a aussi contré le sursis de Biden qualifiant l’enrichissement à 20 % par les mollahs de très préoccupant. Il a évoqué l’existence de sites secrets et a insisté sur plus d’inspection pour rétablir la confiance des grandes puissances. Les mollahs n’ont pas réagi.

Lundi 15 mars | À la veille de la fête persane de feu, interdite par les mollahs et devenue de fait une occasion de contestation, les Iraniens ont affirmé que la fête du feu sera l’expression de leur Non à la République islamique.

Par ailleurs, le directeur de l’AIEA a diffusé un rapport faisant état de l’accélération de l’enrichissement nucléaire par les mollahs sur un site souterrain de Natanz. Il était clair que l’AIEA n’œuvrait vraiment pas pour Biden.

Les mollahs privés de l’option d’un deal avec ce dernier ont craint de décevoir et perdre quelques-uns de leurs collaborateurs. Ils les ont rassurés en déplorant le manque d’impartialité de Grossi. Mais ils ont surtout évité une crise en injectant beaucoup de fonds sur les comptes de ces gens via leur bourse truquée.

Les experts onusiens ont alors révélé l’installation d’un site de lancement de missiles des mollahs sur le golfe Persique sans commenter la nouvelle, laissant présager des sanctions contre les mollahs, en espérant les contraindre à coopérer. Mais ils ne peuvent pas, car l’ouverture du régime sera leur fin.

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Le régime se trouvait en danger sur le plan international et en Iran où il manque de troupes. Il a alors amplifié sa menace extérieure en affirmant disposer d’une nouvelle base balistique souterraine, exposant de facto les Iraniens à un bombardement massif à quelques jours du Nouvel An iranien (prévu pour le 20 mars).

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Mardi 16 mars | La surenchère des mollahs n’a pas provoqué un revirement des Occidentaux. Le directeur de l’AIEA a cependant maintenu ses exigences. Il a aussi douté de la possibilité de la reprise des négociations entre Biden et les mollahs. La France a aussi renoncé à sa Macarena pro-mollahs en insistant sur la nécessité d’un accord incluant leurs missiles.

Dans la soirée, la fête du feu a été l’expression du Non à la république islamique, car les filles ont dansé sans porter le voile et avec des garçons et les miliciens ont laissé faire par peur ou par solidarité. Le chef de la milice de Téhéran a déploré l’aggravation de la situation par rapport à l’année dernière.
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Au même moment, l’aviation israélienne a visé et détruit des stocks d’armes des mollahs près de Damas et les DCA syriennes et russes ont laissé faire.

Mercredi 17 mars | Biden a évoqué de nouvelles sanctions contre le régime des mollahs sans préciser lesquelles et à quels motifs. Il était clair qu’il s’agissait d’un bluff pour intimider les mollahs.

Boris Johnson a alors déclaré son inquiétude en raison du rôle terroriste des mollahs au Moyen-Orient. Il a annoncé la préparation d’un programme de restriction plus lourd que l’accord nucléaire de 2015. Il s’est dit disposé à coopérer avec Biden pour empêcher le développement des réseaux terroristes des mollahs au Moyen-Orient pour empêcher son flirt avec ces derniers. Mais il n’a reçu aucune réponse de Biden.

Biden a en revanche menacé la Russie. Celle-ci étant dans le viseur permanent des Anglais, il s’agissait de les impliquer dans un projet plus encombrant. Il a ainsi prouvé qu’il voulait préserver les mollahs quitte à détruire le reste du monde notamment l’Europe qui se trouve entre les États-Unis et la Russie et pourrait être la victime collatérale d’une vraie guerre ou d’un embargo énergétique de la Russie. Les dirigeants européens sortis des écuries démocrates comme French American Foundation ou Marshall Funds n’ont pas défendu leurs pays. En revanche, Poutine a joué la sagesse en souhaitant une bonne santé mentale à son adversaire.

Dans la soirée, Man-o-To (moi & toi) une chaine de TV iranienne basée en Angleterre et que l’on peut considérer comme Anglaise, a dit que le prince Reza Pahlavi [6] avait renoncé à son titre dans un éloge vibrant à la république. Ses partisans ont rappelé que les propos datés de 2019 et étaient sortis de leur contexte. Le Prince avait fait une ellipse avant de préciser que ce qui comptait était l’émergence d’institutions garantissant les droits des citoyens. Tout le monde a critiqué les Anglais qui cherchaient visiblement à provoquer des tensions au sein de l’opposition iranienne. Finalement, ce coup a renforcé le prince comme une figure incontournable dans la vie politique iranienne après le régime !

Les mollahs effrayés par ce consensus englobant la gauche iranienne et aussi les groupes autonomistes ont fait tiré sur le peuple à Kermanshah faisant plusieurs morts pour intimider l’ensemble des Iraniens. Mike Pompeo a appelé Biden à cesser de ménager les mollahs terroristes, mais à défendre à sa place le peuple iranien !
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Jeudi 18 mars | L’administration Biden n’a pas entendu cet appel et a de nouveau intimidé les mollahs en diffusant les images concernant la base de missile sur le golfe Persique. Biden a aussi menacé d’appliquer les sanctions de Trump interdisant à la Chine d’acheter du pétrole aux mollahs ! Normalement, il aurait dû le faire. Il a donc convaincu les mollahs qu’il espérait un deal avec eux.

Mike Pompeo a déploré cette approche en rappelant qu’il avait conduit à l’accord nucléaire de 2015 qui s’était avéré très faible.

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Vendredi 19 mars | Veille du Nouvel An iranien, les mollahs ont encore intimidé leurs adversaires occidentaux par une attaque des installations d’Aramco avant d’annoncer de prochains travaux pour raviver le cœur du réacteur à eau lourde d’Arak, insistant ainsi implicitement sur leur ambition nucléaire militaire.

Encore une action terroriste associée à une surenchère en suspension. Biden a condamné à perpétuité 10 complices d’origine iranienne chargés de détourner des sanctions et accusés depuis longtemps. Puis ils ont menacé de poursuite des députés américains qui font du lobbying pour eux ! Donc des sanctions attendues et sans effet et encore un peu de surenchère en suspension. Les Français n’ont rien dit tout comme les Anglais, restant de facto sur leur précédente surenchère en suspension.

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En cette veille du Nouvel An, nous avons été bien attristés, car selon la tradition iranienne, on pense que l’année sera à l’image de ses premiers jours. On a conclu qu’ils seront sans nul doute des freins à tout changement notamment aux indispensables aides (comme l’internet galactique d’Elun Musk et des sanctions immédiates au motif de chaque répression) pour permettre aux Iraniens de renverser les mollahs.

Mais ce samedi 20 mars, à l’occasiuon du Nouvel An perse, les Iraniens ont balayé notre désarroi car ils nous ont montré une autre réalité, une autre perspective en violant les règles sacrées de la charia par des embrassades mixtes, des filles non voilées et des danses improvisées dans les rues ! Du jamais vu !

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On n’a vu aucune arrestation et ont a eu la confirmation que les jeunes de la milice étaient aussi dans cette réalité contre-révolutionnaire (anti-mollahs) !

Les Iraniens ont ainsi démontré qu’ils sont plus éveillés que jamais, conscients des enjeux et de ce qui serait le meilleur pour eux et pour leur pays, prêts à saisir chaque occasion pour exprimer leur Non à la République islamique et façonner l’année à l’image de leur envie de changement.

Divers membres de l’administration Biden a envoyé des vœux aux Iraniens sans féliciter leur courage, mais en souhaitant de meilleurs jours entre les deux pays.

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Tout le monde a conclu que les dirigeants démocrates parlaient aux mollahs, effrayés par la désobéissance des Iraniens et des jeunes miliciens. Les mollahs n’ont pas accepté l’offre et les Iraniens ont juste rappelé leur objectif par des feux d’artifice sauvages dans leurs cités.


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En conclusion, il y a d’un côté cette envie bouillonnante de changement de régime et de l’autre, les mollahs, vieux, usés, menacés par elle, par la désobéissance de leurs troupes et enfin par l’impossibilité d’un deal avec Biden. De fait, ils seront obligés d’adopter une ligne de plus en plus dure et glisser vers une surenchère de trop qui leur sera fatale.

Finalement, les surenchères en suspension des mollahs et des Occidentaux sont bien agaçantes, mais entraîneront la défaite de ces deux ennemis d’Iran et des Iraniens.

En conséquence : bonne année à nous tous et comme on dit chez nous :
Norouz Pirouz : Victorieuse soit la nouvelle année !

Comme l’a dit le prince Reza Pahlavi dans ses vœux aux Iraniens :
Cette année pourrait bien être celle de la résurrection de l’Iran.