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Iran : La semaine en images n°356
Le recyclage raté des mollahs en gentils pacifistes !

19.12.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 16.12.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris, dépossédés par les mollahs après la révolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des prétextes inédits car il ne trouvaient pas de volontaires pour ses projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran.

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Leur action est devenue confuse.

On s’approchait de la fin du 2nd sursis et de l’Accord de Genève. Washington a multiplié les médiations. La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour lui proposer un apaisement en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en court-circuitant l’offre par la reprise du dialogue via le canal 5+1.

Après un nouvel échec, les deux partis ont tenté une révolution de couleur en commun, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai, de 7 mois aux négociations au prétexte de la bonne coopération des mollahs & co ! La bourse a chuté car le régime allait encore subir des sanctions ! La guerre interne a repris et les mollahs dirigeants ont immédiatement choisi l’Escalade pour excéder Washington et l’obliger à leur accorder une porte de sortie sécurisée.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, alors que la contestation interne s’amplifiait avec de nouvelles grèves ouvrières et une grève de la faim des prisonniers politiques, Washington a autorisé les autres membres des 5+1 d’aller en Iran pour investir dans le secteur automobile afin de sauver le régime islamique nécessaire à ses plans régionaux. Les Russes ont saboté les deals en révélant l’état catastrophique de l’économique iranienne. Il n’y eut aucun contrat. La bourse a baissé de 20% de valeur en une semaine ! Rafsandjani a repris l’agitation en se posant comme l’avocat du peuple, les autres sont entrés en crise...

Les rivaux de Rohani (clergé) ont repris les efforts contre lui ! Le clergé a permis à sa fausse opposition d’insulter le Guide via un faux opposant apprécié par Washington pour réussir une nouvelle révolution de couleur en commun et ainsi amortir sa chute !


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Cette semaine, le régime avait un programme bien contrariant car il devait dimanche célébrer la Journée de l’étudiant (islamo-guachiste-américaine), vestige de l’orientation obscure des agents de Washington en 1979. Il ne pouvait comme d’habitude mettre en scène une agitation de ce genre alors qu’il veut parvenir à une entente avec Washington !

Il devait aussi trouver un moyen pour zapper la journée des droits de l’homme alors que tout va mal pour le pays. La panique est montée en flèche ! Washington a encore proposé l’apaisement en oubliant les droits de l’homme et en autorisant le régime organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Les responsables exclus de ce processus de recyclage des méchants en gentils ont alors attaqué Rohani ! Ce dernier a riposté plus fort en les accusant de corruption ! Les nantis ont perdu tout espoir ! La bourse a continué sa chute... Le régime est revenu à sa politique d’escalade !

Voici, le récit en images d’une semaine d’erreurs et de désordres politiques qui ont lourdement pénalisé les mollahs et co et leur chance de survie.



© IRAN-RESIST.ORG

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La semaine dernière (29 nov.-05 déc.-2014 / 08-15 Azar 1393), le régime a sombré dans la panique car ses dirigeants n’avait su exploiter l’Accord suspensif de Genève et obtenir par leurs manœuvres et ou leur chantage à l’Escalade la levée des sanctions pétrolières et commerciales qui les épuisent. Les dirigeants devaient redoubler de provocation pour convaincre leur compagnons qu’ils pouvaient y arriver. Mais ils n’y sont pas arrivés.

Washington a alors révélé la montée de la contestation ouvrière et une grande grève de la faim des vrais prisonniers politiques (anonymes) à l’approche de la journée internationale des droits de l’homme pour faire plier les mollahs ! La mention des droits de l’homme a laissé supposé que Washington songeait à la chute du régime ! La panique interne s’est amplifiée et a débouché sur une forte ruée vers l’or et le dollar...

Washington a alors assoupli sa position sur les sanctions visant le secteur automobile, pour calmer cette panique, mais le régime n’a pas profité de ce geste. La panique s’est amplifiée davantage.

Les mollahs paniqués ont alors tenté de relancer leur fausse opposition pour amortir leur chute qui paraissait très proche, mais le peuple ne s’est pas engagé dans leur combine. Ils se sont tournés vers l’option d’une révolution de couleur avec ceux de Washington, mais encore une fois, le peuple s’est pas engagé dans cette combine.

La panique interne s’est amplifiée. Les Larijani et les Pasdaran ont repris les attaques contre Rohani et le clergé pour les écarter et se placer en meilleures positions pour négocier avec Washington leur fuite sécurisée du pays.

Vendredi (05 décembre 2014 – 14 Azar 1393), dernier jour de la semaine dernière (très intéressant), Washington a parlé d’une frappe contre Daesh pour valoriser les Pasdaran et s’est approché d’Ali Larijani via le Pakistan pour montrer aux mollahs qu’ils n’étaient les seuls interlocuteurs possibles !

Mais cela offrait une position de force aux Larijani et aux Pasdaran, ils pouvaient exploiter l’envie de deal de Washington et retarder l’issue finale au risque d’entraîner la chute du régime, privant Washington de ses projets pour cette région. Washington a alors évoqué un veto du Congrès pour les empêcher de tergiverser !

Le plan se compliquait ! Les Larijani et les Pasdaran arrivés à peine dans le jeu ont commencé à pérorer. Les mollahs menacés par ces rivaux, par la panique et par le peuple, ont oublié le chantage et ont décidé de donner le feu vert à la radicalisation de leur fausse opposition pour réussir une révolution en commun avec Washington !

C’est ainsi que selon la méthode éculée de la fausse opposition, le milicien soi-disant dissident Tabarzadi qui a les faveur de Washington a insulté le Guide (sans danger pour sa vie) et a appelé à un soulèvement général dans une lettre ouverte écrite de sa cellule et paru sur sa page Facebook ! Les Pasdaran étant les patrons des prisons:ils étaient aussi dans le coup de ce plan de recyclage des méchants en gentils démocrates ! On a aussi vu des images inattendues de la pauvreté en Iran sur les pages youtube de la fausse opposition !

Le milicien soi-disant dissident Tabarzadi étant une figure de la faux mouvement dissident estudiantin de 1999, le régime entendait raviver cette entité dès dimanche 7 décembre à l’occasion de la journée de l’étudiant, instaurée par les islamo-gauchistes révolutionnaires pro-américains en 1979 et utilisée depuis pour promouvoir la fausse opposition par la simulation d’une relève critique et différente !

L’appel de Tabarzadi contenait aussi de nombreuses références aux violations des droits de l’homme en Iran. Le régime entendait accélérer les mouvements pour obtenir un soutien des ONG et de l’opinion internationale dès jeudi 10 décembre à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme !

Les sites américains dédiés à une révolution de couleur commune ont répercuté la lettre de Tabarzadi et la vidéo sur la pauvreté, mais le peuple n’a pas bougé car il ne veut pas changer les mollahs contre leurs larbins et encore des clones américains. Washington s’est alors gardé de promouvoir plus longuement cette ligne qui pouvait nuire au dialogue avec le régime.

Les mollahs et leurs copains des Pasdaran n’avaient pas prévu cela ! Ils se retrouvèrent sans plan B et avec une journée de l’Etudiant bien encombrante à l’heure où ils veulent changer d’image pour sauver leur peau.

Miraculeusement, les soi-disants organisations estudiantines dissidentes du régime n’ont annoncé aucune manifestation pour dimanche 7 décembre pour critiquer le système !

Le régime devait tout de même trouver un moyen pour passer sans encombre la journée internationale des droits de l’homme. Washington et son valet de pied Ban Ki-moon se sont aussi gardés d’évoquer les droits de l’homme...

Washington a en revanche attaqué, en persan, via des pions iraniens basés à Berlin les violations des droits de l’homme par le régime et la nécessité de procès internationaux contre ses dirigeants pour mettre discrètement la pression sur eux et les forcer à plier ! Par ailleurs, Washington a insinué la possibilité également de nouvelles accusations nucléaires en annonçant le procès d’un trafiquant chinois pour avoir exporter des instruments de mesures nucléaires vers Téhéran ! En parallèle avec ces deux menaces en suspension, un organisme américain a signalé l’extrême corruption économique du régime pour agiter davantage les nantis paniqués, menaçant le régime d’une déstabilisation interne...

Le régime s’est retrouvé sous la menace de mécanismes de pression très puissants alors que la contestation interne était très forte. Le gouvernement a diffusé la rumeur d’une pendaison express des prisonniers politiques grévistes pour les amener à abandonner leur actions, mais ces derniers n’ont pas abandonné. De plus, leurs familles se sont rassemblées devant les prisons. Le régime a dû abandonner car il avait développé le mouvement au lieu de l’étouffer !

Samedi (06 Décembre 2014 – 15 Azar 1393), le régime s’est réveillé dans un état d’urgence car les prisonniers politiques étaient en grève et leurs familles manifestaient devant les prisons ! De plus, les mineurs de charbon de Bafgh ont aussi arrêté le travail pour défaut de paiement depuis 90 jours ! L’ouest du pays tout entier était en crise car la température était tombée à 7° alors que les gens vivent dans des logements de fortune et des cabanons métalliques de chantier suite à un séisme survenu il y a deux deux ans. Tout les voyants étaient rouges.

De plus, il n’y avait aucun signe de mobilisation populaire ou institutionnel pour Arbaeyn, la commémoration finale du martyrs de Hossein ! Le régime manquait de partisans à l’heure où il avait beaucoup de problèmes d’un seul coup et beaucoup de menaces en suspens.

Désespérés, les mollahs et les Chefs Pasdaran ont annoncé par voie de presse de belles mobilisation pour Arbaeyn afin de nier l’effondrement interne du régime. En compléments, les sites d’infos ont aussi fait état de grands départs de croyants vers Karbala (le principal site religieux chiite)... Mais les images étaient insuffisantes, dans le lot, on a même vu des réfugiés kurdes sunnites d’un camp onusien recyclés en pèlerins chiites d’Arbaeyn !


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Par ailleurs, les journaux ont aussi accusé Washington de racisme (vis-à-vis des noirs) et en niant sa bonne foi dans les négociations sans cependant les remettre en cause, se montrant motivés contre Washington dans l’espoir de rassurer les leurs.

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En complément à cette offensive à usage des paniqués, les mollahs & co ont aussi minimisé la grève dans les prisons via leurs faux dissidents de HRA.

Ces bons pions du régime ont aussi mis en orbite une histoire de disparition d’une féministe islamique depuis 14 jours pour concurrencer la grève qui était dans son 16e jour.

Ils ont enfin diffusé une vidéo intitulée l’attaque d’une fête par les Bassidjis à Ispahan pour intimider le peuple et empêcher toute action à Ispahan. On a compris que la ville devait donner des signes d’agitation. Mais en visionnant la vidéo, on a constaté des gens légèrement vêtus. Il s’agissait d’images d’archives : le régime n’avait même pas les moyens de mettre en scène une petite répression pour intimider le peuple !

Le régime offrait des promesses de force et de résistance à ses compagnons pour éviter qu’ils ne paniquent davantage (en raison de l’amplification de la contestation interne et les menaces en suspension de Washington). Mais les promesses étaient à la fois légères et factices. Les nantis paniqués se sont mis à vendre leurs actions, les plus grosses entreprises dont le Holding pétrolier Fars ont plongé...

Pour calmer la panique, le gouvernement a alors joué la carte de la maîtrise sereine en annonçant la remise sous 24H du projet de budget de l’année suivante. Il a aussi joué l’intimidation en annonçant la découverte d’une fraude bancaire de 12,000 milliards de tomans (6 milliards de dollars) et a promis des arrestations. Enfin, il a aussi annoncé une conférence de la lutte contre la corruption pour empêcher la propagation de la panique !

Le clan Larijani qui contrôle le pouvoir judiciaire a vu dans cette approche une menace pour sa gestion exclusive des faiblesses des autres dirigeants. Le pouvoir judiciaire a démenti l’annonce et précisant preuves à l’appui que cette fraude était découverte avait été découverte il y a plusieurs mois, qu’il s’agissait d’émission par deux banques de lettres de crédits sans garantie d’un montant total de 12,000 milliards de tomans, mais qu’il n’y avait pas eu de pertes d’argent et de toute façon les coupables avaient été alors arrêtés.

Le Parlement d’Ali Larijani a aussi adopté une loi sur la transparence économique dans le but de garder le pouvoir dans la lutte anti corruption annoncé par Rohani ! Il a également rappelé sa force en remettant en cause le ministre de de l’emploi qui a un bilan très négatif !

Il n’y avait aucune solidarité au sein du régime à l’heure il était gravement menacé ! La division était telle que les Larijani entendaient utiliser la panique des nantis pour virer Rohani et pouvoir participer aux marchandages avec Washington afin d’assurer leur avenir. La panique interne s’est donc amplifiée. Presque tous les indices boursiers sont devenus négatifs.

Washington a craint que cette guerre n’entraîne une panique insurmontable susceptible de renverser le régime islamique utile à ses projets.

Il a fait un cadeau inattendu aux mollahs : il leur a offert une occasion de se recycler en pacifistes et échapper à toute forte de tribunaux en leur accordant des invités prestigieux pour organiser à la veille de la journée des droits de l’homme et aussi ce jour, une Conférence sur la lutte contre la violence et l’extrémisme, selon une idée proposée par Rohani à l’ONU en 2013 (World Against Violence & Extremism ou WAVE).

La journée des droits de l’homme était ainsi évacuée. Rohani et le clergé n’avaient plus besoin de risquer leur peau dans une révolution de couleur avec des faux opposants impopulaires et incapables de réussir. Rohani et le clergé pouvaient devenir officiellement fréquentables et entrer en toute tranquillité en deal avec Washington !

Le clergé a alors annoncé la tenue de la conférence en précisant cependant qu’il y invitait aussi le ministre des affaires étrangères de la Syrie ou encore le très anti-américain, Dominique de Villepin, pour rassurer les siens qu’il allait marchander ses faveurs afin d’assurer leurs intérêts ! Washington n’a pas bronché car il aurait alors reconnu que le régime est irrécupérable. Le gouvernement n’a pas développé plus sur le sujet montrant son envie de marchander et non de faire capoter ce processus très créatif proposé par Washington avec l’aval de l’ONU.

Ali Larijani de facto exclu du jeu a fait adopter une loi lui offrant un droit de veto sur tout deal à venir avec Washington, se posant comme obstacle à tout apaisement, pour avoir sa part de garanties de sécurité !

Il y avait une possibilité de deal via la conférence, mais il était saboté d’avance par Ali Larijani. Les Pasdaran devaient en principe emprunté le même schéma. La panique s’est encore amplifiée. L’Etat est intervenu pour sauver l’indice des échanges. La bourse a fermé ses portes comme toujours à 13 heures avec -150 points alors qu’elle avait chuté de 19% !

Le régime était à nouveau en dérive. La Russie a proposé son aide comme protecteur au Hezbollah et pu obtenir une rencontre. Le Hezbollah croyait aussi le régime perdu. L’arrivée de la Russie en soutien du Hezbollah ne pouvait être fait sans l’accord implicite de Londres qui est le parrain historique des islamistes de tout poil surtout le Hezbollah. Londres cédait en quelque sorte la jouissance du Hezbollah aux Russes. Au même moment, Londres a annoncé la création d’une base militaire au Bahrein pour la lutte contre le terrorisme. La Russie et l’Angleterre, joueurs du grand jeu au XIXe siècle, se préparaient à un nouvel ordre régional plus actif pour contrer la suprématie régionale de Washington (puisque les mollahs, qui étaient leurs intermédiaires, étaient sur le départ).

Selon des infos parues par la suite, le clergé dépité a alors expédié en cadeau des gros missiles au Hezbollah pour le récupérer. Il a aussi invité en Iran les chefs du Hamas, la branche palestinienne armée des frères musulmans, ex-protégés des Londres et à présent désavoués. Le clergé a montré qu’il ne pouvait imaginer sa survie sans le terrorisme alors même que Washington lui offrait l’occasion de fermer ce volet ! Les patrons du Hamas ont accepté de se rendre à Téhéran lundi pour une association sans doute terroriste afin de survivre dans le nouvel ordre anglo-russe à venir ou pour obtenir le droit de l’intégrer !

En réponse à l’ordre anglo-russe, le président américain a augmenté le budget militaire de l’Etat américain avec l’approbation du Congrès qui est censé lui être hostile

En parallèle, en réponse à la réaction inopportune des mollahs, l’Etat américain a exprimé via Hillary Clinton, ses regrets vis-à-vis de "Moussavi, le réformateur", pour montrer sa disposition pour préserver le régime dans une forme adoucie. Par ailleurs, l’agence américaine Associated Press a aussi parlé de 6 capitulations de l’équipe de Rohani à Vienne pour accélérer le processus de recyclage du régime en allié potentiel (pour rassurer les mollahs et les préserver de tout excès)...

Les Larijani n’ont pas réagi sur ce point en attaquant le gouvernement. On a compris qu’ils étaient conscients de la gravité de la situation et attendaient voir une offre sérieuse et ferme de Washington avant que le système n’éclate sous l’effet de la panique qui l’agite.

Dimanche (07 Décembre 2014 – 16 Azar 1393), on était la journée de l’Etudiant, traditionnellement dédiée à la promotion de fausse opposition interne avec des critiques contre le Président en place. Mais à l’heure d’un rapprochement avec Obama via la conférence contre le terrorisme ou plus tard avec Hillary présidente ; les Etudiants agités n’étaient toujours pas d’actualité, même après le ratage de la tentative de révolution de couleur en commun par le dénommé Tabarzadi !

Le régime avait évacué plus tôt ses Etudiants (calqués sur le modèles 68) par l’absence de manifestations de leur part. Il a complètement éliminé leur incidence en remplaçant les manifestations houleuses habituelles par des rencontres avec Rohani, Zarif et divers responsables officiels en milieu de la journée après la remise du budget au Parlement. Les Etudiants devenaient l’instrument de recyclage des dirigeants en démocrates fréquentables !

En attendant la communion des Etudiants et du pouvoir, on a eu droit à une distribution de fleurs par la direction des universités aux Etudiants en souvenir du rôle de leurs prédécesseurs dans la lutte pour la triomphe de la révolution islamique !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

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On n’a vu ni entendu aucun « étudiant » ou association estudiantine protester. Tabarzadi n’a également pas parlé confirmant, comme tous les autres, sa servitude aux exigences du système !

Avant sa communion régénératrice avec les Etudiants, Rohani est allé avec quelques ministres au Parlement pour remettre, comme il l’avait annoncé, son projet de budget à son ennemi et rival Larijani ! Ce dernier devait l’écouter avant de réceptionner le dossier pour l’étudier une dizaine de jours et donner son accord ou pas. Il ne pouvait donc critiquer le projet tout de suite, mais il pouvait émettre des réserves après l’exposé de Rohani. La journée risquait de virer au clash inter-clans et s’éloigner du show de recyclage en démocrate par la communion avec les « Etudiants » !

Comme d’habitude, on a eu une vue tronquée de l’hémicycle car le Parlement a perdu 90% de ses membres et se résume à une trentaine de personne. Pour contraindre Larijani à se taire, Rohani a commencé son exposé en affirmant qu’il avait basé ses estimations sur la prudence et l’exigence d’une économie de résistance selon les vœux exprimés par le Guide.


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Larijani ne pouvait pas critiquer Rohani car le Guide s’était exprimé contre son « Mouvement des Inquiets » fondé en collaboration avec les Chefs Pasdaran ! Larijani contraint de se taire a aussi carrément sombré dans la déprime quand il a constaté une hausse de 32% dans le budget 2014 pour les chefs Pasdaran ! Rohani et le clergé entendaient acheter le soutien des chefs Pasdaran pour les éloigner de lui voire les retourner contre lui !


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Larijani a adopté une loi imposant lourdement le clergé et les Pasdaran, officiellement au nom de la résistance économique, mais concrètement pour les forcer à le respecter !

A l’université, Rohani a été montré face à une immense foule d’étudiants, mais nous y avons vu un trucage car derrière une 1ère rangée de 7 personnes, on voyait de plus en plus de monde dans les rangs suivants. Aussi parce que la foule était composée de visages nettes et floues côte à côte et globalement de quadra. Cela voulait dire que le régime n’avait pas pu avoir les étudiants et avait composé une foule pour Rohani avec des images d’archives de netteté variable.

Rohani ne pouvait simuler le soutien de faux opposants pour jouer la carte du rapprochement avec Washington. Il était en danger. Il a choisi la fuite en avant en assurant les « jeunes présents » de sa fidélité et a riposté à son rival en affirmant qu’il continuerait sa route « sans se soucier des parvenus qui étaient inquiets pour leur business » (en cas d’un deal).

© IRAN-RESIST.ORG

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Au même moment, Zarif devait aussi communier avec les Etudiants en sciences politiques. Il n’y eu aucun étudiant et a dû remplir une petite salle avec ses collaborateurs.

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Le régime a alors annulé d’autres rencontres pour éviter de perdre la face et a attribué les annulations aux « étudiants » pour raviver la flamme de cette fausse opposition au cas où il devrait revenir à l’option d’une révolution verte pour retarder sa chute si la situation se dégradait davantage. A ce propos, les faux dissidents de HRA ont mis en avant les malheurs de Moussavi et quelques « nouvelles figures estudiantines emprisonnés » ! On a compris que les plus anciens avaient pris leurs distances avec cette option impopulaire.

Larijani a aussi choisi cette option verte en envoyant son beau-frère, Ali Mottahari, fils d’un pion de Washington, à l’université Beheshti ! Sur le site Mehr, proche de Larijani, on a vu beaucoup de participants flous, seulement une trentaine de nettes (arborant la couleur verte), souvent pas les mêmes gens derrière lui et enfin un Mottahari très malheureux. On a conclu que le clan Larijani n’avait pas pu trouver des gens pour l’option verte qui n’a pas l’approbation du peuple, qu’il avait pu trouver seulement une trentaine de jeunes pour ce show et qu’il avait complété les trous avec des images d’archives d’où les différences de netteté.


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Les chefs Pasdaran ont en revanche répercuté l’info en diffusant une image en plus : un des participants tenait en main une photo de Khomeiny à l’envers, signifiant dans le style du régime : Mort à Khomeiny !


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La photo n’était que sur le reportage de l’agence Fars gérée par les Pasdaran et personne ne l’a critiquée. Or, les Pasdaran auraient dû profiter de l’occasion pour riposter à l’impôt voté par Larijani. Le clergé aurait dû aussi le faire. Vu leur silence, on a conclu qu’il s’agissait d’un coup monté pour montrer à Larijani qu’il leur était facile de le piéger. Les chefs Pasdaran et les ayatollahs mettaient en garde Larijani pour qu’il abroge sa loi d’imposition !

La guerre interne continuait donc avec beaucoup d’intensité dans une journée où chacun devait juste avancer modérément pour se recycler en démocrates pour intégrer le processus de recyclage proposé par Washington via la conférence WAVE (World Against Violence et Extremism), un diminutif signifiant Vague et insinuant une nouvelle vague démocratique pour les mollahs.

Rafsandjani, qui avait été exclu du Show de la communion avec les Etudiants et aussi de la conférence de recyclage onusienne offerte par Washington, a profité de désordre désolant pour affirmer sa rupture. Il a continué à jouer le rôle de l’avocat du peuple en révélant la grève des mineurs de Bafgh ! Il a aussi parlé de près de 3 millions d’écoliers en danger d’asphyxie par la faute du régime de fournir de bonnes poêles aux écoles !

Via l’agence ISNA, Rafsandjani a aussi révélé que le régime n’avait pas réussi à convaincre les Allemands de reprendre leurs échanges commerciaux avec le régime en l’échange d’un accès privilégié au chemin de fer reliant l’Iran au Turkménistan et au Kazakhstan !

Rafsandjani a aussi déprimé les nantis paniqués en précisant que les Russes hésitaient à investir en Iran en raison de l’absence de transparence du système bancaire du régime. Il a enfin annoncé un discours de sa fille sur la corruption à l’université Azad Eslami (Libre et Islamique) qu’il dirige, puis a annoncé l’annulation de l’intervention pour donner à sa famille un statut de victime du système !

En résumé, au sein du régime, comme d’habitude, chaque clan surfait sur la vague de ses propres intérêts et non sur la vague de l’intérêt en commun ! La panique s’est amplifiée encore et la bourse a fini son activité journalière avec une baisse de 9% et un indice à -542 points, ce qui indiquait une chute si forte que le régime n’avait pu faire remontrer l’indice par ses investissements.

Le Gouvernement du clergé a alors dénoncé les dettes bancaires abyssales des nantis paniqués pour les intimider alors la perspective d’un saisi de leurs avoirs. Les faux dissidents du régime ont aussi évoqué de nombreux arrestations de Bahaïs pour insister sur la puissance répressive des Pasdaran et intimider tous les candidats populaires à la contestation du régime.

Mais il n’y eut aucune arrestation de nantis ou aucune action contre les grévistes et chacun compris que le régime bluffait. L’agitation des riches et des pauvres devaient en principe perdurer !

Washington a tenté de rassurer les paniqués par une expertise affirmant que l’économie du régime pouvait tenir encore 2 ans ! Par ailleurs, pour rassurer le régime, les Etudiants Libéraux, qui sont des pions des mollahs, basés à l’étranger pour collaborer avec le camp américain, ont aussi émis une déclaration critique contre le régime, mais en proposant des solutions à Rohani, évacuant tout projet américain de changement de régime ! Le Vice-président Biden a alors rappelé la nécessité de poursuive le dialogue et le nouveau mae irakien, Ibrahim Al-Jaafari, un des ex-boursiers islamistes du régime, est arrivé à Téhéran en médiateur.

Zarif a accueilli cet ex-pion du régime les bras ouverts voyant dans son arrivée une proposition américaine de deal, mais les visages se sont refermés pendant le dialogue qui a suivi. Washington venait pour sonder la disponibilité des mollahs à changer de camp.

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En représailles à l’absence de coopération de la part des mollahs, une frappe israélienne sur une base syrienne a détruit les missiles envoyés par Téhéran au Hezbollah. La frappe n’était pas possible sans une fuite dans les services secrets du régime. Washington avait un agent au sein du régime ou un chef Pasdaran négociait en secret sa vie contre des infos !

Le régime exposé à une autre panique après cette frappe et surtout en raison du le soupçon d’une fuite à haut niveau devait au retour frapper au retour Israël pour rassurer les siens ! Mais par manque de moyens, il n’a rien fait. Il a seulement annoncé l’arrivée imminente de la délégation du Hamas en vue de l’installation du bureau permanent de cette organisation à Téhéran ! Il n’avait pas les moyens de frapper et restait abonné aux menaces et aux slogans !

Washington a banni de ses informations l’arrivée du Hamas, pour laisser une chance à son projet de recyclage par l’engagement des mollahs contre le terrorisme, bien qu’il ne semblait pas garanti à 100% en raison de présence des Syriens et du véhément de Villepin. Les mollahs et leurs rivaux n’ont pas continué à parler du Hamas, se montrant prêts aussi à faire des concessions pour donner une chance au processus miracle de dialogue et marchandage proposé par Washington et cautionné par l’ONU !

Lundi (08 Décembre 2014 – 17 Azar 1393), Rohani devait inaugurer sa Conférence de Lutte contre la Corruption alors qu’il sortait d’une terrible bataille contre les Larijani et qu’il pouvait s’attendre à une nouvelle bataille avec eux et les autres pour l’accès au processus de recyclage.

Les chefs Pasdaran ont confirmé la lutte pour l’accès au processus de recyclage en remettant en cause la légitimité populaire de Rohani par l’affirmation qu’il n’y avait aucun jeune à son rassemblement de la journée de l’Etudiant et qu’il y avait fait un discours intéressant mais incapable de donner du pain au peuple ! Par ailleurs, les éléments insolvables du clergé avaient aussi critiqué dans le quotidien Keyhan le qualificatif de parvenus réservés par Rohani à ceux qui se disent inquiets par son manque de résultats.


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A son arrivée à la Cconférence de la Lutte contre la Corruption, Rohani a découvert une salle presque vide. Il n’était pas en position de force, les gens ne voulaient même pas l’écouter. Enervé par ce désaveu annoncé, Rohani s’est vengé en accusant les chefs Pasdaran et certains membres du clergé d’être des vecteurs de la corruption. Il a reproché aux Pasdaran d’utiliser leur force et leurs médias pour obtenir contrats et reproché au clergé de laisser ses membres, parfois des Grands-ayatollahs, s’enrichir via des organismes caritatifs religieux !


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Ce discours a surpris les chefs Pasdaran et les patrons du clergé ! Le principe de l’accusation floue étant aussi un moyen de chantage au sein du régime, Rohani qui était au centre du processus de recyclage se défendait de manière agressive pour préserver sa place, voire même se poser en patron du jeu grâce à ses accusations diffamatoires ! Il pouvait même obtenir des compensations financières...

Torkan, le conseiller financier de Rohani, a alors accordé une interview pour parler de la faillite de toutes les banques du régime suite à des années de gestion inadaptée basée sur le dollar fixe, accusant Rafsandjani de corruption.

Rohani avait aussi inclus l’ayatollah Sadegh Larijani, le chef du judiciaire et Mohammad Nahavandian, proche ami de Larijani et superviseur politique de la chambre iranienne de commerce dans le panel des intervenants, se montrant prêts à pactiser avec le clan Larijani, pour éliminer ou escroquer les mollahs, les Pasdaran ou les hommes d’affaires désespérés et encombrants du régime.

La bourse a sombré dans la panique en raison de cette lutte biaisée contre la corruption ! La fréquence des ventes a été telle que le gouvernement a dû stopper la vente du Holding Pétrolier Fars pour une raison d’inventaire. Au final, le rapport sur les activités de la journée a été délibérément confus et incompréhensible et l’indice du jour a été censuré. Le patron de la bourse a également été viré ! On a supposé que la chute était au-delà de 19% pour arriver à ce genre de mesures !

Washington a envoyé son médiateur irakien à la rencontre de Rafsandjani, mais ce dernier n’a pas montré d’intérêt pour se rapprocher de Washington qui n’a aucune popularité parmi le peuple en raison de son implication historique contre le Shah et le patriotisme iranien.


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En début de l’après-midi, l’ayatollah Sadegh Larijani devait parler à la Conférence de la Lutte contre la Corruption, il a rejeté l’offre implicite de coopération de Rohani en critiquant la publicité donnée en début de la semaine sur une fraude qui était déjà jugée.

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Rohani, qui avait perdu son pari de rapprochement avec les Larijani, s’est retrouvé isolé et en danger. Le clergé pouvait former une coalition forte avec les Pasdaran pour neutraliser sa parade amoureuse personnelle à la conférence WAVE, voire l’accuser de trahison. Il a organisé une rencontre entre son mae Zarif et le mae syrien Walid Moualem, insinuant une attitude anti-américaine pour échapper à un grand désaveu !

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Dans la soirée, les Pasdaran ont arrêté deux faux opposants Vert en contact avec Washington et oeuvrant librement à Téhéran, insinuant une prochaine accusation de lien avec l’ennemi contre un membre du gouvernement Rohani. Ce dernier a alors organisé une manifestation d’étudiants pro-Guide à Shiraz pour échapper à toute accusation de trahison !

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In fine, les mollahs & co. ont vécu une nouvelle journée de crise totale, arrivant plus divisés que jamais au seuil du processus miracle proposé par Washington pour les recycles en responsables fréquentables. Les chances de réussite de processus étaient compromise par les luttes internes et les accusations de trahisons suspendues telle l’épée de Damoclès sur Rohani et ses collègues.

Mardi (09 Décembre 2014 – 18 Azar 1393), à la veille de la journée internationale des droits de l’homme, le régime devait accueillir de nombreux amis de Washington dans sa conférence de la lutte contre la violence et l’extrémisme !

Il y avait eu une lutte pour un accès privilégié au processus. Elle a continué par des titres de presse l’accusant de manquer sérieux pour la lutte contre la corruption, l’accusant à demi-mot d’être lui même un vecteur de corruption !

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Au même moment, Larijani exclu du processus a reçu les représentants du Hamas engageant le régime sur le côté obscur de la force pour saboter le processus alors que les invités prêtés par Washington et les amis du régime arrivaient au centre des Conférences du régime.


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Rohani, mis en demeure d’une destitution sans ménagement pour corruption et trahison, a surpris les invités made in US en accusant Washington et Londres d’être à l’origine du terrorisme et leur demandant de payer des indemnités aux pays lésés comme l’Irak et la Syrie avant de quitter la région ! On avait une copie du discours de Rohani à l’ONU, un discours irréprochable pour ses rivaux !

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Le media Foreign Policy, organe du Council on Foreign Relations, le centre occulte de décisions de l’Etat américain, a implicitement menacé le régime de nouvelles sanctions en affirmant détenir des informations sur des achats secrets des mollahs pour développer la technologie de l’eau lourde !

Londres qui contrairement à Washington ne veut pas sauvegarder le régime, s’est vengé en révélant le nombre très élevé des jeunes toxicomanes de la classe moyenne dépendant au crack et à l’alcool pour inciter les gens à se révolter ! Il a aussi encouragé la guerre interne en révélant via son pion Tavakkoli les défauts graves du budget de Rohani !

Le Français Dominique de Villepin a néanmoins salué le rôle positif des mollahs dans le monde ! Il doit compter pour peu car la bourse a chuté encore et le régime a censuré les chiffres laissant supposer que le crash a été très important.

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La situation était grave. Larijani a exonéré les mosquées et les lieux de cultes de tout impôt pour plaire au clergé et se poser en alternative à Rohani qui ressemblait à une girouette détraquée.

Larijani a aussi adopté une loi permettant aux Pasdaran de vendre l’exemption du service militaire. L’accomplissement du service étant indispensable pour l’obtention d’un visa, il leur a offert l’occasion de ponctionner selon leur convenances les nantis souhaitant quitter le pays avec leurs rejetons. Mais ni les mollahs, ni les Pasdaran n’ont remercié Larijani pour ses cadeaux ! Aucun ne voulait avouer lui devoir quelque chose pour lui accorder en échange une faveur !

Rohani, en sursis par l’échec des Larijani, a alors organisé une rencontre entre les ministres des affaires étrangères d’Irak et de Syrie pour se poser en médiateur régional afin de rester dans le thème de la conférence sans entrer dans le jeu américain. Lors de la rencontre, seulement le ministre des affaires étrangères du régime avait des dossiers, ses hôtes n’avaient rien. Ils n’avaient pas envisagé la rencontre a duré longtemps sans résultat laissant le gouvernement du régime avec ses problèmes !

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Mercredi (10 Décembre 2014 – 19 Azar 1393), la conférence pour un monde sans violence avait échoué et à présent on était dans la journée internationale des droits de l’homme, une journée dangereuse pour le régime.

A la parution des journaux : on a constaté un soutien unanime au discours provocateur de Rohani, saluant la victoire du régime ! Les vieux terroristes désabusés de Téhéran avaient jugé la conférence comme un échec et ils misaient sur l’Escalade par l’intermédiaire de Rohani qui avait abondé en leur sens par peur ! Ils le poussaient à aller plus loin, le sacrifiant pour avancer sans compromettre leur propre chance !


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Déçu par ce choix des vieux terroristes désabusés de Téhéran, Washington a riposté par un rapport en persan de ses pions humanitaires iraniens sur la méchanceté du régime, insinuant la possibilité de nouvelles sanctions par ce pic discret (sans répercussion internationale). Sans réponse de la part des vieux terroristes désabusés de Téhéran, Washington a annoncé la nomination du faucon Ashton Carter, au ministère américain de la défense, en précisant qu’il était l’auteur d’un vieux rapport sur l’option militaire contre eux !

Le clergé et son élu poltron Rohani ont choisi le repli stratégique : la fausse opposante Nasrine Sotoudeh a appelé à une manifestation pour les droits de l’homme en compagnie de Maleki, un agent islamiste de Washington en 1979, et de cinéaste Jaafar Panahi, agent tardif de Moussavi qui a oeuvré pour une révolution en commun avec Washington ! En citant ces deux noms, les mollahs espéraient mobiliser les partisans d’une révolution en compagnie des Américains. L’ensemble des mollahs de la ligne dure ou orthodoxe du régime sont restés invisibles : ils étaient d’accord pour ce projet.

Mais la mobilisation espérée n’a pas eu lieu ! On a vu une vingtaine de personnes. Les mollahs ont dû annoncer une forte présence de miliciens pour expliquer l’échec cuisant de leur tentative. Il devait montrer cela en image et on a vu qu’il n’y avait pas de policiers, mais une dizaine de figurants autour de Maleki. Nasrine Sotoudeh avait aussi zappé la tentative raté du régime pour ne pas se compromettre davantage avec un régime mourant !

Plan B | Le régime, qui avait encadré la Journée de l’Etudiant, a diffusé un film anxiogène intitulé la répression des Etudiants anti-régime pendant la conférence de Mottahari pour agiter le peuple par ce biais. Mais le peuple n’a pas bougé.

Les faux dissidents humanitaires de HRA ont alors parlé des malheurs des Iraniens sunnites d’Ahwaz pour bouger au moins le sud défavorisé du pays, mais honneur à ces braves gens qui sont des vrais patriotes et l’ont montré face à Saddam, ils n’ont pas bougé pour un projet qui sent l’éclatement de l’Iran par le plan hideux du fédéralisme !

Les membres du Gouvernement devaient se réunir pour le conseil des ministres, ils ont paru atterrés !


Rohani et à sa droite, Nahavandian, agent de Larijani et patron de la chambre iranienne de commerce



Zarif, le ministre des affaires étrangères



Zanganeh, ministre du pétrole !



Salehi, le chef du programme nucléaire, compte ses prières !



Le porte-parole du gouvernement avant sa conférence de presse !

Le gouvernement a zappé les malheurs qu’il subissait en se lançant à corps perdu dans la propagande sur la mobilisation pour Arbaeyn afin de convaincre ses nantis ultra paniqués qu’il avait les réserves d’intégristes pour les protéger ! En l’absence d’images, l’agence IRNA (l’AFP du régime) a parlé d’une émeute à l’aéroport après le retard d’un vol pour Karbala, ville sainte chiite où a lieu chaque année le principal rassemblement pour Arbaeyn. Une émeute sur un seul vol (pour Karbala) n’était pas suffisant pour rassurer les amis du régime.

La bourse en crise depuis le début de la journée, c’est-à-dire dès les annonces anxiogènes de Washington, a sombré dans la panique absolue avec les déroutes successives des tentatives de mobilisation pour une action américano-mollahs et a touché le fond avec l’absence de plan de secours par le gouvernement !

L’indice de la bourse a chuté de 337 points et la bourse a chuté de 37 % pour cette dernière journée de son activité hebdomadaire ! Le régime a censuré le rapport hebdomadaire dur le site de la bourse car en cumulant les taux de crash sur les chiffres disponibles sur 3 des 5 jours d’activité on arrivait à un total de 65% ! on a conclu à une chute dépassant les 80% cette semaine !

Les chefs Pasdaran ont jugé la situation comme perdue : ils ont annoncé 20 à 50 millions tomans (soit 20 à 50 mille dollars) pour les resquilleurs âgés jusqu’à 50 ans, élargissant ainsi leur nouveau privilèges à quelque 1,5 millions de personnes bien placés du régime qui ont le service grâce à leur relations !

Jeudi (11 Décembre 2014 – 20 Azar 1393), Washington a mis la pression au régime en révélant discrètement et sans publicité dans un rapport onusien que 25% de la population iranienne vit dans des bidonvilles ! Londres a vite divulgué l’annonce pour déstabiliser vraiment le régime ! Washington n’a pas développé !

Les mollahs ont compris que l’info était gardée en suspens pour les amener à capituler. Ils n’ont pas cherché la bagarre. Mais les chefs Pasdaran (qui n’ont pas accès aux marchandages) ont aussi l’escalade en menaçant les Saoudiens !


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Les chefs Pasdaran ont aussi annoncé 8 pendaisons dont celle d’une femme pour intimider le peuple. Les mollahs gênés par cette offensive ont alors affirmé avoir 15,000 jeunes mollahs hackers pour prétendre la capacité de surveiller les nantis qui sont les seuls à pouvoir accéder à internet. La journée fut une surenchère de propagandes anxiogènes, mais sans que l’on voit la concrétisation de ces menaces ! Le clergé et les Pasdaran entendaient donner l’impression de la maitrise de la situation alors que la panique régnait en maître et allait s’amplifier samedi avec le boycott prévisible d’Arbaeyn.

En fin de la journée, de nombreux responsables insolvables ont annoncé leur départ à pied pour Karbala, une belle explication pour expliquer leur absence samedi à Téhéran où ils ne pouvaient organiser Arbaeyn et n’osaient se montrer sans la protection de quelques partisans !

Vendredi (12 Décembre 2014 – 21 Azar 1393), on était à la date historique de sauvetage du pays du danger de la balkanisation soviétisante grâce au Shah et à l’armée impériale (populaire) iranienne, un mauvais point pour le régime qui avait deux jours plus tôt sollicité l’aide des fédéralistes afin d’organiser une révolution de couleur pour Washington, l’autre ennemi de l’Iran.

En ce jour difficile pour les mollahs combinards, Londres a révélé que le régime attaquait les Saoudiens car il avait négocié avec eux pendant deux jours, mais n’avaient pu obtenir une hausse de prix du baril grâce à eux. Londres a également révélé que le régime avait proposé la visite de la base de Marivan, soupçonné d’avoir servi de lieu pour un test nucléaire militaire, afin de s’innocenter, mais que l’AIEA, (actuellement de tendance pro-américaine) avait refusé l’offre en affirmant que sa visite ne pouvait le convaincre. Ce qui signifiait que Washington s’offrait le droit de refuser à tout moment son engagement !

Cela pouvait aggraver la situation.Le régime pouvait s’attendre à une nouvelle vente massive d’actions de la part de ses amis, puis leur ruée vers l’or et le dollar. Il a alors évoqué une hausse possible de l’or sous l’effet de la hausse internationale du prix de l’or, attribuant la hausse à venir à un contexte général pour nier l’incidence de ce ses échecs sur ses crises !

Au même moment, Bloomberg a annoncé que les pions irakiens de Washington avait accordé une bonne remise sur le baril en baisse à leurs clients chinois pour les inciter à rompre leur contrat d’achat de gaz à Poutine ! Le baril allait chuter encore, privant les mollahs de la possibilité de s’échapper grâce à une hausse de baril !

Le clergé a craint que son pion Rohani ne soit à la hauteur de sa mission qu’est de sauver le régime. Lors de la prière de vendredi, le clergé a mis en avant l’ayatollah Ahmad Khatami, représentant de l’orthodoxie du régime pour affirmer son opposition au « complot financé par Washington » afin de l’inviter à oublier l’option de la révolution de couleur qui ne fonctionnait pas et risquait de ridiculiser le régime et amplifier la panique interne. Le mollah Khatami a aussi vivement critiqué la lutte contre la corruption selon la méthode de Rohani car elle avait nui à l’image du régime amplifiant la panique interne. Il a en revanche salué la communion feinte de Rohani avec les Etudiants, mais en condamnant les mises en scène qui pouvaient donner une image non islamique !

Sur les images de ce sermon on voyait Ahmad Khatami dans des poses énergiques devant une foule gigantesque, mais nous qui sommes habitués à regarder les images du régime avons vu que les rangées de la foule n’étaient pas conformes aux lignes de perspective de la salle en vérifiant on a constaté qu’il y avait seulement deux rangées conformes à ces lignes. Nous avons également remarqué le défaut du garde-du corps très grand qui indique que le premier rang a subi une diminution de taille conformément à la nécessité de réduire les tailles pour donner l’image d’une foule plus grande. Au final, on avait au mieux deux rangées de responsables ayant répondu présents pour écouter le sermon des actionnaires chancelants du régime en déclin !

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Rohani et ses ministres n’étaient également pas là. Ils n’avaient pas envie de suivre les directives, mais leurs propres intérêts.

Dans l’après-midi, le gouvernement en rupture avec les actionnaires du régime a oublié leurs directives de discrétion et tenté de relancer Arbaeyn par des spectacles de rue nommés Taazieh, mais la mobilisation n’a pas été au rendez-vous. On a eu un seul reportage sur cette tentative, une petite foule à Shiraz, mais encore une fois une image factice car les gens assis au premier rang sont aussi hauts que les acteurs debout devant eux. Dans la partie réservée aux femmes, pour un nombre de sièges deux fois inférieur à la partie masculine, on a deux fois plus de monde.

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En fait, par cette tentative ratée du gouvernement, chacun a réalisé que le régime n’avait plus de partisans et que samedi, il n’y aurait aucune mobilisation pour Arbaeyn, mais une nouvelle crise générale, une nouvelle fuite en avant, une nouvelle médiation américaine, un nouvel échec, un autre crash, etc...

conclusion(s) | cette semaine (05-12 déc. 2014 / 14-21 Azar 1393), le régime était confronté à une forte contestation, à la panique de ses nantis et il manquait de troupes, même pour lancer une révolution de couleur avec Washington.

Washington a alors eu l’idée terrible d’une conférence contre la violence et l’extrémisme organisée par les mollahs pour les recycler en pacifistes fréquentables, éloignant les spectres de poursuites à leur encontre ! Les responsables, exclus de ce processus diplomatique, ont attaqué Rohani. Ce dernier a attaqué tous le monde, mais in fine il a renoncé au projet de recyclage en revenant à un discours de violence et de l’extrémisme, provoquant alors le plus grand crash de la bourse de Téhéran ! Washington s’est gardé d’attaquer le régime, laissant une chance à ses diverses tentatives pour parvenir à une entente avec les mollahs, ce qui a maintenu la guerre interne menée par les diverses factions du régime pour leurs propres intérêts. On a ainsi fini la semaine sur une mésentente généralisée !

Les dernières images de la semaine dernière nous ont aussi indiqué une nouvelle crise la semaine prochaine. Washington aidera sans doute à nouveau le régime et à nouveau ses dirigeants ne sauront s’unir.

Washington continuera tant qu’il le pourra, occultant les problèmes du régime, mais tout indique qu’il n’aboutira à rien avec les vieux terroristes désabusés barricadés dans leur bunker à Téhéran et ne pourra les sauver pour restituer son projet immonde pour l’Iran ! Aucune transplantation ou recyclage n’est possible ! Ce régime se meurt et son cas est désespéré !