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Iran : La semaine en images n°355
Le feu couve !

11.12.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 09.12.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris, dépossédés par les mollahs après la révolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des prétextes inédits car il ne trouvaient pas de volontaires pour ses projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran.

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Leur action est devenue confuse, mais ils n’ont pas capitulé.

On s’approchait de la fin du 2nd sursis, de l’Accord de Genève. Washington a multiplié les médiations. La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour lui proposer un apaisement en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en court-circuitant l’offre par la reprise du dialogue via le canal 5+1, puis un autre directement. Ce dialogue a été saboté par Ashton et les Russes. Washington est revenu (par la force des choses) au dialogue via 5+1 !


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La semaine dernière, on arrivait à la fin du 2nd sursis accordé au régime. Le mae du régime Zarif était à Vienne. Les Larijani et les Pasdaran, exclus des négociations, ont multiplié les gestes hostiles ou anxiogènes pour l’empêcher le deal qui ne leur bénéficiait pas. La négociation a échoué. Washington a proposé un nouveau prolongement de 7 mois pour ne pas sanctionner le régime islamique indispensables à ses projets régionaux ! Les rivaux du clergé ont été soulagés, mais les nantis ont vu dans ce compromis la poursuite des sanctions. Ils se sont mis à vendre leur actions pour acheter des devises : la bourse a chuté et le dollar est monté en flèche ! Tous les dirigeants paniqués ont opté pour l’Escalade, mais chacun pour soi !

Washington a légèrement durci le ton par des doutes d’Amano à propos du programme nucléaire du régime et une grosse vente de bombes à Israël !


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Cette semaine, le régime devait accentuer sa fuite en avant ou capituler. Il a choisi la fuite en avant. Les affairistes paniqués ont perdu tout espoir entraînant par la même occasion de nouvelles crises internes et conflits parmi les dirigeants ou les clans au pouvoir. Des grèves et des manifestations populaires ont donné une couleur explosive à cette dernière crise du régime.

Voici, le récit en images d’une interminable semaine de problèmes et d’échecs pour les mollahs & co !



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La semaine dernière (22-29 novembre 2014 / 01-08 Azar 1393), prenait fin le délai accordé par les 5+1 dans le cadre de l’Accord de Genève sans que les mollahs n’aient, selon l’AIEA, honoré leurs engagements et accompli les tâches nécessaires pour permettre la levée des sanctions à leur encontre. Ils ont agi ainsi non pas masochisme mais parce que dans l’état du mécontentement du peuple toute ouverture équivaudrait à leur chute.

Les mollahs & co. ont donc agi pour se maintenir et s’éviter une fin terrible. Mais sachant que Washington veut profiter de l’ouverture pour introduire ses pions dans le jeu et reprendre en main cette république islamique qu’il a créée, ils espéraient qu’en retardant ce projet vital pour les intérêts pétroliers des Américains, ils les obligeraient à leur accorder des garanties de sécurité pour échapper au peuple iranien et aussi qu’ils échapperaient dans leur fuite aux tribunaux des autres pays pour les attentats terroristes qu’ils ont perpétués par le passé.

Cette méthode de marchandage (surenchères sur l’Iran contre des garanties de sécurité) n’a pas donné de résultat car Washington ne peut garder son aura de justicier s’il pactisait ouvertement avec les mollahs terroristes et criminels. C’est pourquoi Washington a multiplié les médiations et des plans pour intégrer les mollahs à ses côtés contre Assad ou contre Daesh. Les mollahs ont refusé car ils y ont vu une ruse pour forcer l’ouverture et de plus Washington ne s’engageait clairement à assurer leur sécurité.

Récemment, avant la fin du délai de l’Accord de Genève, Washington a même eu l’idée de recycler rapidement les mollahs en démocrates via une révolution « verte » (c-à-d islamique) réalisée en commun avec ses pions et en vedette le fils du Shah ! Mais ce projet a échoué car le peuple n’en n’a pas voulu bien qu’il espère le retour des Pahlavi et ce refus a mis un point final aux espoirs d’un changement par ce genre de mise en scène politique.

Dès lors, la seule solution est devenue un vrai accord sur le prétexte nucléaire et tout se reposait sur les mollahs ! Ils devaient arrêter le chantage et songer à coopérer pleinement avec Washington pour sauver aussi leur peau ! Les responsables non cléricaux (le clan Larijani et les Pasdaran) ont craint d’être sacrifiés. Pour assurer leurs intérêts, ils devaient accéder à la table des négociations. Ils ont commencé à attaquer Washington pour qu’il leur accorde son intérêt. Ils ont aussi remis en cause Rohani pour le renverser et accéder à sa place aux négociations pour coopération avec Washington. Le clergé a eu peur de perdre le pouvoir et a renoncé à pactiser avec Washington !

Washington a alors mis en avant les violations des droits de l’homme par les Larijani et les Pasdaran, puis il a fait un pas vers Ali Larijani, lui montrant sa souplesse sur les droits de l’homme-, en lui envoyant le ministre de la justice de son allié, le Qatar, pays esclavagiste qui n’est nullement sanctionné sur les droits de l’homme. Larijani a été en quelque sorte rassuré d’une retraite doré au Qatar ! Il avait une garantie de sécurité : il a cessé de critiquer Rohani et ce dernier a pu signer un compromis sur la poursuite de ses marchandages (avec Washington). Rohani s’est félicité d’une victoire !

Mais les nantis du régime n’ont vraiment pas apprécié car ils se retrouvaient sous le régime des sanctions et des pénuries sans la chance de pouvoir obtenir des arrangements comme Ali Larijani et plus tard les membres du clergé politique ! Ils se sont mis à vendre les actions pour acheter des devises. Le bourse a chuté et les réserves en devises étaient mises à mal. Le régime pouvait manquer d’argent pour ses importations vitales de blé et de carburant. Pour éviter ces pénuries dangereuses, Rohani a décrété une hausse de 40% pour le pain afin de diminuer sa consommation et faire durer les réserves de blé, mais in fine, il devait capituler en échange de garanties pour lui-même et ses proches. Ses rivaux ont aussi repris la guerre à son encontre, contre les mollahs et les Etats-Unis pour contrarier les marchandages et négocier aux-mêmes avec les Américains !

La panique des nantis et l’agitation qui s’en est suivie ont montré l’instabilité psychologique et la fragilité économique du système au pouvoir ! Le régime n’a pas abdiqué. Alors qu’il ne vend presque plus de pétole, il a parlé d’un sur-approvisionnement du marché pour baisser le plafond de l’OPEP et faire montrer le prix du baril dans l’espoir de contrarier Washington et ses alliés et les pousser à lui accorder les garanties nécessaires pour survivre après une chute qui semble inéluctable. Washington a bloqué ce plan du régime en obtenant le maintien du plafond par ses alliés arabes !

Vendredi (28 novembre 2014 – 7 Azar 1393), dernier jour de la semaine dernière, les mollahs & co, dépités par la perte de l’atout pétrolier, ont continué la tendance à l’escalade, laissant entrevoir une nouvelle semaine pleines de provocations politico-militaires.

Washington a évité de leur répondre et il est alors vite revenu au principe du bâton et de la carotte, en évoquant l’exportation de 300 bombes intelligentes vers Israël, puis en insinuant la possibilité d’un deal en mettant en avant les doutes de son pion Amano sur la menace nucléaire du régime. Mais personne n’a commenté ces déclarations et Washington a compris que les mollahs & co ne voulaient pas plier ! Il devait se lancer dans une grosse offensive de provocations et de slogans peut-être sur le thème de la Palestine et son soutien au Hezbollah et à Hamas car samedi était la journée internationale de solidarité avec la Palestine...

Dans la nuit, la température a chuté fortement dans l’ouest du pays, entraînant une forte consommation d’électricité. Le régime s’est retrouvé avec un risque de pénuries de carburants nécessaires à la production d’électricité. Les dirigeants du régime devaient taper fort et bien à l’unisson pour parvenir à une escalade et obtenir les garanties nécessaires pour assurer leur avenir en cas de manifestations hostiles provoquées par les pénuries de pain et à présent de l’électricité.

Samedi (29 Novembre 2014 – 8 Azar 1393), pour parvenir à cette escalade avec Washington, tous les clans ont consacré les unes de leurs journaux au discours hostile du Guide à tout deal avec Washington prononcé avant la fin de la semaine dernière. Aucun clan ne citait les autres puissances présentes à la tables de négociations afin qu’elles ne puissent pas interférer dans cette escalade utile !

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Jomhouri Eslami (clergé) : Nous accepterons tout propos logique à propos du nucléaire !


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Shargh (Pasdaran) : Nous sne ommes pas opposés à la poursuite des négociations !


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Tehran Times (clergé) : Les Etats-Unis seront les perdants si les négociatins échouaient !


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Dans le camp Rafsandjani, Khorassan (ci-dessous) a aussi critiqué Washington en remettant en cause sa versatilité. Par ailleurs, un des lieutenants de Rafsandjani a affirmé dans Aftab que les réformateurs étaient en tout point comme les non réformateurs. Rafsandjani a ainsi rompu avec son image de réformateur pour se placer dans la course aux marchandages, aussi bien comme non réformateurs que comme dissident !

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Khorassan (Rafsandjani) : Les Etats-Unis ne cessent de changer leur parole !


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Tout le monde était dans la critique de Washington, mais espérait aussi un geste bien veillant de sa part...

Par ailleurs, on n’a rien vu sur la Palestine car chacun des événements liés à ce thème a été un échec au cours des 5 dernières années. Le régime restait dans une escalade modérée et prudente. Les patrons du régime ne croyaient pas à leur chance. Les nantis du régime ont davantage panique, ils ont repris leurs ventes massives, tous les indices sont passé dans le rouge. Ils ont repris leurs achats frénétiques de dollars, entraînant une forte hausse du billet vert malgré le contrôle du marché par le régime ! On avait une situation gravissime !

Le clergé devait relancer l’escalade. Mais il n’a pas osé. Il est resté dans une provocation molle car son pion Rohani a simplement affirmé sa volonté de continuer sa politique (mouvante) quelles que soient les adversités.

Ali Larijani a alors vite convoqué Zarif au Parlement pour rappeler sa capacité de désavouer tout accord à venir, mais il n’a rien entrepris contre lui dans l’espoir d’obtenir une place à la table des négociations.

Les chefs Pasdaran ont profité du vide pour s’affirmer comme une force utile aux mollahs en menaçant lourdement Israël et lui promettant un cauchemar avec leurs drones. Ils se sont aussi engagé d’intervenir pour aider leurs amis (Assad et le Hezbollah). Enfin, ils ont annoncé un grand rassemblement de leurs miliciens hackers pour s’affirmer comme des champions de cyber-guerre ! A cette occasion, on a vu des gens d’un certain âge qui ne pouvait être des hackers qu’ils prétendaient avoir.

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Ils ont aussi évoqué divers cas de répression récente de faux opposants pour empêcher les mollahs de recourir à ce joker pour tenter une révolution de couleur pour assurer leur propre avenir. Les mollahs ont riposté par l’intermédiaire de l’ayatollah Mesbah-Yazdi, par l’affirmation que tout coup contre le Guide serait synonyme de la remise en cause de l’Islam !

Les clans étaient à nouveau en guerre ! On avait ainsi dernière une unité d’approche, une course de surenchères pour la direction des négociations ! Le régime était plus divisé que jamais dans une situation de crise grave. On a aussi compris qu’il avait plus peur du péril intérieur que des menaces en suspens de Washington. La panique des nantis s’est intensifiée. La bourse a clôturé avec 800 points de baisse soit une chute de 10% !

Washington avait une occasion en or pour malmener le régime, mais il ne pouvait pas parler de sanctions de peur d’aggraver la panique. Il a décidé de jouer la carte de la déstabilisation à petite dose pour titiller les mollahs. L’ONU a annoncé la mort de 3000 personnes de Sida, contredisant les chiffres minimalistes du régime. Il a aussi remis en cause la force des Pasdaran en annonçant via le site Al-Arabiah la mort de quelques uns de leurs commandants en Syrie.

Le régime était en difficulté, Rafsandjani a réuni le Conseil de Discernement de l’intérêt ud régime (CDIR) (ci-dessous). Le résultat a été un article de Keyhan niant la gravité de la situation et qualifiant les alarmés d’ennemis de l’Etat pour faire taire mêmes les rumeurs hostiles !

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Mohsen Rezaïï, le n°2 du CDIR lors de la conférence de Presse après la réunion.


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La situation était cependant bien plus grave car dans la soirée une tentative de rassemblement pour la journée de solidarité avec la Palestine a réuni seulement une dizaine de personnes !

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Un autre rassemblement pour préparer Arbaeyn, la dernière étape à venir d’Ashoura, a réuni une trentaine de personnes, gravissime pour un régime qui affirme avoir 80,000 mollahs et des centaines de milliers de miliciens fidèles.

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Le régime devait revoir son approche pour éviter de se ridiculiser et de fait, encourager la panique et aussi des ruptures à haut niveau.

Dimanche (30 Novembre 2014 – 9 Azar 1393), il n’y avait rien sur la crise de la veille à la une des médias régime : il était globalement axé sur la grâce d’Hosni Moubarak !

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Les mollahs & co étaient mal à l’aise. Certains devaient songer à céder. Londres qui ne veut pas d’un Iran aligné sur Washington a alors souligné dans Economist le rôle proéminent du Guide et a invité Washington à cesser son plan d’apaisement et d’envisager l’option militaire !

Washington a ignoré ce bon conseil de son éternel rival pétrolier et a riposté sur le point faible du régime, sa peur du peuple, en ébruitant (en persan) la grève de faim des centaines vrais prisonniers politiques dans de nombreuses prisons de l’ouest et le centre du pays depuis 9 jours pour attirer l’attention de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Iran ! Cependant l’ONU ne s’est pas saisi du cas et on a compris que Washington voulait faire pression sur les mollahs sans pour autant les exposer à de nouvelle sanctions !

Les faux opposants du régime, salopards chargés de cacher la vraie contestation, qui n’avaient pas parlé de cette vraie action de contestation constructive ont continué à l’ignorer !

Washington a alors donné la parole sur le site américain mais persanophone de Taghato (Carrefour) à un instituteur très contestataire de Mashad (l’est du pays), qui a qualifié la situation d’un « feu sous le cendre » (feu qui couve) et a affirmé qu’il estimait la vie du régime comme étant très courte car le peuple était prêt à descendre massivement dans la rue et d’y rester quoi que cela lui coute pour détruire enfin le régime. Il n’y eu aucune annonce d’arrestation, une inaction qui a confirmé l’absence de possibilité de répression par les Pasdaran !

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La panique s’est intensifiée à la bourse et la chute à atteint 1000 point dépassant une nouvelle fois les -10% ! Le dollar est monté à 3500 tomans soit une hausse de 10% en quelques heures.

Le régime a réalisé qu’il était dans une situation grave. Washington pouvait aggraver sa situation en ébruitant ses problèmes, Londres pouvait aussi utiliser les violations des droits de l’homme pour faire déclencher les sanctions européennes à ce sujet. Le régime risquait donc gros.

Au même moment, les épargnants de la banque publique Gharz ol Hassaneh dans la ville de Sâri, dans le nord su pays manifestaient dans les rues pour récupérer leur épargne. Le régime a eu peur que Washington ou Londres n’utilisent ce cas et d’autres actions populaires à son encontre.

L’agence IRNA a parlé de cette manifestation en minimisant sa taille. Puis le groupe HRA, les faux faux partisans des droits de l’homme, ont reconnu tardivement la grève de la faim, mais en la réduisant à une seule prison de l’ouest du pays à Rezayieh (appelé Orumieh depuis la révolution) pour limiter la portée de cette action.

Cependant, encore une fois aucun des faux opposants notoires n’a pris la défense de cette vraie action contestataire ou de l’instituteur tête brulée de Mashad. Les faux opposants issus du régime ont mis l’accent sur la condamnation à mort de Soheil (Soheyl) Arabi, un faux opposant actif sur Face-Book et fan de Moussavi (auteur d’un élogieux film sur lui), afin dévoyer le climat contestataire du pays et la focaliser sur la défense d’un leurre qui ne demande aucune action contre le régime.

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Par ailleurs, le mae Zarif a tenté de relancer l’Escalade en affirmant qu’il n’avait trouvé aucun accord sur rien à Vienne avec les 5+1 et avec Washington, mais aucun n’a relevé ses propos privant le régime de la possibilité de tout escalade !

Rafsandjani a renoué avec la déstabilisation du gouvernement et du régime en révélant que 97% du peuple avait demandé des allocations pour survivre ! Les sites de Rafsandjani ont aussi mis l’accent sur la baisse du baril pour exiger un budget plus léger. Le clan Rafsandjani a aussi annonce la hausse du pain dès le lendemain et la baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires de 6% l’an prochain ! Rafsandjani espérer provoquer des révoltes !

Les chefs Pasdaran ont alors annoncé une pendaison injuste (un jeune qui avait par erreur tué son ami et obtenu la grâce de sa famille) pour affirmer leur méchanceté, leur mainmise sur les prisons et sur la répression !

Les chefs Pasdaran ont envoyé leurs collègues de la marine chez le Guide pour laisser planer la menace d’une guerre de pétroliers contre les Occidentaux !

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Les chefs Pasdaran ont aussi annoncé une expo consacrée à leur DCA, affirmant leurs capacités de défense pour donner plus de poids à leur menaces balistiques ! Mais on n’a vu aucune arme intéressante à cette expo d’autant plus qu’en l’absence d’un satellite militaire, le régime ne peut faire rien pour se protéger.

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Le milicien Shamkhani, secrétaire iranien du Conseil iranien de Sécurité, écarté des négociations par Rohani, s’est invité dans le jeu en participant à l’inauguration et en se déclarant opposé à tout droit de regard sur le programme iranien de missile (alors que le sujet avait été écarté par Washington pour éviter tout obstacle à un deal).

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Puisque le régime était un chaos absolu, Larijani devait aussi se mettre en avant pour dépasser les chefs Pasdaran ou du moins rester dans le jeu ! Il a annoncé la suppression gouvernementale des allocations pour les expats du régime, principalement des gens des familles des chefs Pasdaran, pour obtenir le soutien de ce clan qui avait pris de l’avance !

Le clergé dépassé par les agitations internes a annoncé une hausse très lente du prix du pain pour éviter des évoltes à ce sujet. Il a aussi opté pour le recours à l’opposition interne pour amortir sa chute. Pour être sûr de faire mouche, il a évoqué diverses arrestations dont des bahaïes, mais aussi de nombreux faux opposants, pour capter ces derniers, avec le projet d’en faire des héros, mais on n’a pas vu une explosion au sein du réseau et on a compris qu’il ne trouvait pas de volontaires pour ces jeux impopulaires.

Lundi (01 Décembre 2014 – 10 Azar 1393), le régime devait augmenter le prix du pain et cela risquait de tourner mal. Une hausse de 40% a été appliquée partout ! Le régime avouait implicitement que sa situation économique était grave et qu’il ne croyait à un succès.

Cette hausse a fait grimper le prix de la consommation mensuelle pour une famille de 4 personnes de 100,000 tomans à 144,000 tomans, c’est-à-dire au tiers de ses revenus,allocations comprises  ! Mais la consommation n’a pas baissée car depuis longtemps les Iraniens n’ont pas les moyens de payer leur pain, ils ont des ardoises chez les boulangers et payent quand ils le peuvent ! Le régime n’a donc pas pu eu les émeutes qu’il redoutait, mais n’a également pas pu respirer un peu en obtenant une petite baisse de la consommation de pain.

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A l’heure de la parution des journaux, on a remarqué que les chefs Pasdaran avaient envisagé des émeutes car ils avaient opté pour la démonstration de force et aussi pour une super escalade en mettant médiatiquement en avant leur héros Ghassem Soleimani, chef de la brigade étrangère Qods. On a pu à cette occasion constater que ses cheveux avaient viré au blanc en quelques mois et que le héros des Pasdaran était sous pression.

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Rafsandjani avait aussi envisagé des émeutes , car dans un article de Khorassan, il avait repris ses critiques contre les capacités du gouvernement en qualifiant la baisse du baril comme une sanction à son refus de coopération à Vienne et dans un article de Mardom-Salari, il avait évoqué ouvertement la chute de la bourse pour se poser en alternative voire en porte-parole des mécontents et préparer sa rupture avec le régime.

Seul, le quotidien IRAN, l’organe du gouvernement, avait annoncé la levée des sanctions bancaires et un accord imminent ! Cela nous a paru un coup de bluff pour éviter une panique générale des nantis à la suite des émeutes attendues ce jour !

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Mais par la suite le régime a annoncé la présence des patrons des grandes compagnies européennes et chinoises de construction d’automobile à Téhéran pour la 2nde édition d’une conférence internationale créée l’en dernier en parallèle avec l’accord de Genève pour la consolidation de l’Accord par des investissements dans le secteur automobile, 1er employeur du pays, en faillite depuis les sanctions.

Ce relais avait été créé pour encourager les mollahs à coopérer, mais n’avait pas été utilisé car ils ne faisaient aucun effort. Cependant, les patrons des grands constructeurs européens et chinois étaient à Téhéran. On a alors compris que le gouvernement du clergé parlait d’un geste supplémentaire de Washington à son égard.

Mais par la suite, le régime a mis en avant un désaccord des Européens et des Chinois avec les Américains pour insinuer l’isolement de ces derniers et la capacité de pouvoir de les dominer dans les mois difficiles imparties aux négociations ! Pour appuyer cette thèse, le régime a expressément misé sur la présence en première ligne des Français qui ne cessent de se plaindre des sanctions américaines !

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Bruno Foucher, ambassadeur français en Iran


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PDF - 10.1 Mo


Liste des intervenants en PDF


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La bourse a cessé de s’agiter grâce à ce soutien des industriels français toujours prêts pour des collaborations pragmatiques ! Mais les Russes qui ne veulent pas d’une république islamique pro-occidentale ont contredit les compliments et surtout les chiffres français en révélant que le salaire minimum iranien (rarement accordé aux employés) était de seulement 187 dollars par mois alors que dans le même temps le prix minimal de l’automobile est de 8500 dollars !

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Les Russes ont ainsi réduit au néant l’affirmation française que l’Iran des mollahs était un gigantesque marché ! In fine, la conférence qui devait durer 2 jours et éblouir ses convives par projections en 3d et des visites d’usines s’est terminée en 24 heures, après quelques projections sur quelques promesses et zéro contrat !

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Washington a aussi contré la propagande des mollahs en affirmant qu’il avait autorisé les Européens et les Chinois d’aller en Iran, mais qu’ils ne laissait pas les constructeurs américains d’en faire autant.

La bourse est entrée en agitation peu avant sa fermeture ! Le régime est intervenu en injectant via sa Caisse de Développement l’équivalent de 15% de la valeur totale des échanges de toute cette journée sur deux compagnies étatiques (Holding Fars et Acier Mobarakeh), mais il n’a pas pu éviter la chute de l’indice journalier sous le zéro !

Au même moment, on a appris que 1400 employés des mines de charbon d’Alborz Sharghi avaient cessé le travail en raison de 2 mois de salaires impayés et des milliers d’habitants excédés du la ville défavorisé et très sale de Kout dans le sud du pays ont manifesté contre le régime !

Washington a oublié sa levée complaisante de veto sur les investissements des constructeurs étrangers et a opté pour la pression contre les mollahs. Heritage Foundation de tendance républicaine a rejeté la pertinence d’un accord avec les mollahs.

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Puis l’adjoint de responsable des droits de l’homme en Irak est arrivé en Iran pour mettre aussi la pression aux mollahs dans l’espoir de les inciter à plier...

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En résumé, en cette journée complexe, le régime n’avait pas pu diminuer la consommation de pain (il courrait vers la pénurie). De plus, il n’avait pas pu obtenir des contrats d’investissements européens susceptibles d’isoler Washington, sa situation économique restait préoccupante. La bourse était à nouveau très agitée et en panique. Enfin, il avait aussi des milliers de gens hostiles manifestant contre lui dans les rues. Rafsandjani avait pris les avances pour jouer les dissidents, Washington le pressait de choisir la coopération !

Le clergé s’est montré très pragmatique en affirmant sa disposition pour une la révolution de couleur en coopération avec Washington en autorisant Amir-Entezam, le dernier pion américain lors de la révolution islamique de 1979, attaquer le régime et parler de ses crimes lors du décrochage de l’exposition de peinture du faux opposant multi-carte le milicien Nourizad !

La fausse opposition a tenté d’inciter le peuple à bouger en diffusant la vidéo d’une femme bravant les interdits de la charia pour chanter un poème libertin très ancien dans le métro de Téhéran !

Mais le peuple n’a pas bougé en voyant Amir-Entezam car il l’un de ceux qui ont imposé ce régime néfaste en Iran et ne se disent jamais désolés !

Le clergé était ridiculisé et désespéré car son échec allait renforcer la panique des nantis et l’hostilité de ses rivaux à l’égard de son pion Rohani. Il devait tourner cette page et trouver un autre personnage pour incarner un vrai. En attendant de trouver un nom, il a opté pour la diversion en ouvrant une polémique artificielle par l’annonce d’une décision anonyme de destruction de la maison du multi-milliardaire bahaï Sabet bâtie avant la révolution en s’inspirant du Petit Trianon.

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Mardi (02 Décembre 2014 – 11 Azar 1393), Washington a trouvé « LA Solution » pour les mollahs en apportant son soutien au faux opposant Soheil Arabi via Human Rights Watch ! Divers pions humanitaires iraniens de Washington ont pris la partie de ce pur inconnu en faisant de lui un apôtre de la vérité sur la base d’écrits que personne n’a jamais vu !

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Mais le peuple a été formidable Le projet était à l’eau ! Le clergé devait tourner la page. Les faux humanitaires du régime ont enfin reconnu l’élargissement de la grève de faim dans les prisons, révélant une situation de tension dans l’espoir de faire bouger le peuple, derrière le projet de la révolution commune avec Washington ! Mais le peuple n’a pas bougé afin de ne pas cautionner un projet qui n’a rien de patriotique.

Rafsandjani a alors axé ses médias comme ISNA sur la pauvreté, sur les ouvriers affamés et sur les 5000 femmes SDF de Téhéran pour parfaire son image de l’avocat du peuple pour le jour où il bougerait.

En résumé, le clergé au pouvoir n’avait pas pu faire le nécessaire pour le projet révolution de couleur avec Washington et en plus il avait permis à son ex-patron qui joue les dissidents à raffermir sa position en parlant vrai !

La gestion du clergé pouvait être sérieusement remise en cause par les Larijani ou les chefs Pasdaran. Il devait trouver une solution pour se protéger. Il a tenté une super escalade avec l’ensemble des 5+1 en remettant en cause l’honnêteté des rapports de l’AIEA ! En parallèle, il a organisé un voyage régional pour Rohani pour affirmer une grande mobilisation en sa faveur tant au niveau populaire qu’administratif pour décourager les Larijani ou les chefs Pasdaran ! Pour cette partie de sa défense, il a choisi la région à dominant sunnite de Golestan pour donner une sorte de popularité unanime à Rohani !

Mais le clergé n’a pas réussi son plan car la mobilisation a été presque nulle. Il a finalement dû bloquer un bout de d’avenu entre deux rangées de car pour simuler une bonne mobilisation sur une petite surface à l’abri des regards indiscrets de ses rivaux et du peuple !

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Plus tard, Rohani devait rassembler le peuple dans le plus grand stade de la ville avec les gens normaux et les administrateurs. On a vu des photos avec des barrières de sécurité très bizarres et différentes des photos rapprochées. On a compris que le régime avait trafiqué les photos pour insinuer une grande foule. Il était donc encore une fois boycotté.

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La bourse a continué à chuter malgré une intervention massive de l’Etat sur le 2nd marché à la hauteur de la valeur des échanges de ce jour sur le 1er marché ! La situation était gravissime. Rohani fait appel aux hommes d’affaires de la région, mais ils n’ont pas été au rendez-vous et n’a pu même pas tenter de simuler une popularité pour affirmer la suprématie du clergé.

Le clergé avait préparé le spectacle de son impopularité et aussi celle du régime ! On pouvait craindre le pire. Les Chefs Pasdaran ont montré leur refus de tout recours à un projet américain en annonçant que le 17 novembre dernier (26 Aban) au moment du projet irano-américain autour de Morteza Pashaei (Pashaï), ils avaient arrêté l’adjoint du maire de Téhéran Ghalibaf alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays après avoir communiqué les IP de toutes les caméras de la Téhéran aux Américains via les Moudjahidines du peuple !

Enfin, pour intimider le peuple, ils ont aussi annoncé 18 pendaisons en ce jour et ont aussi évoqué de longs files d’attente afin d’obtenir un visa pour Karbala pendant la période d’Arbaeyn ou le 40e jour de deuil du martyrs des saints guerriers du chiisme ! Mais les photos ont montré très peu de volontaire pour aller pleurer les saintes du chiisme en Irak !

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Washington a jugé dangereux la poursuite des relations avec les mollahs en difficulté par rapport aux chefs Pasdaran ! Exit donc Soheil Arabi, le faux opposant exploité pour un arrangement avec les mollahs.. Le Huffington Post (financé par l’Etat américain) a alors annoncé des bombardements des F-4 Phantom des Pasdaran sur Daesh. Mais cela était logiquement impossible car le régime n’avait aucun moyen de connaître les positions de Daesh, ni le droit e pénétrer l’espace aérien irakien en raison de ses liens avec Assad. Il aurait aussi pu bombarder le camp des Moudjahidines sur était le chemin indiqué. Le récit était faux. Huffington Post (l’Etat américain) tentait de donner une image responsable au régime et à ses cerbères pour rassurer ces derniers et les amener à ne pas contrarier ses plans pour le régime.

En dehors de cette publicité, les ministres de l’information des Etats arabes pro-américains du Golfe Persique, ont annoncé un voyage à Téhéran pour discuter en commun avec les mollahs sur la sécurité de la région, attribuant de facto au régime un label de fréquentabilité et à ses patrons une occasion de se comporter comme tel et s’aligner sur ses positions !

Mercredi (03 Décembre 2014 – 12 Azar 1393), le régime a acquis la certitude que Washington était prêt à une entente ! Les médias ont affirmé à leur une que selon le mae du régime, les négociations avaient été un vrai succès et que l’on était très proche d’un deal.

Les ministres arabes sont venus, mais sans demander des audiences privées à Rohani ou au Guide. Ils n’étaient pas porteurs de messages secrets. Washington n’allait pas faire un geste, c’était au régime d’en faire en capitulant sur certains points.

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Le gouvernement a décidé de profiter des caméras présentes à Téhéran pour initier une escalade incontournable ! La principale agence de presse du régime IRNA a affirmé que les Saoudiens vendaient du pétrole à Israël ! IRNA a aussi reparlé d’un contrat de troc prévu avec les Russes pour contourner les sanctions. Ali Larijani a participé à ce projet d’escalade en qualifiant les arabes du Golfe d’idiots ! Son frère Sadegh Larijani a confirmé deux peines d’énucléation pour montrer qu’il n’avait peur de personne et était prêt à tput. Mais Washington et ses alliés présents à ce moment en Iran n’ont pas réagi.

Rohani s’est alors rendu au Turkménistan pour l’inauguration de la ligne de chemin de fer reliant l’Iran à ce pays et au Kazakhstan, deux alliés de facto de la Russie, pour montrer que le régime avait le moyen de contourner les sanctions américaines !

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Mais Washington s’est gardé de commenter cette liaison ferroviaire gênante, privant le régime de l’escalade qu’il souhaitait. La Russie s’est gardée de commenter l’événement de peur que ses propos ne soient exploités par les mollahs comme un atout dans leurs marchandages avec Washington ! Le régime avait échoué encore. La bourse a chuté de 400 points ! Le rapport hebdomadaire de la bourse a aussi signalé un crash global de 20,8% cette semaine !

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Washington n’a vu aucun signe d’apaisement chez les mollahs & co, malgré la panique provoquée par leur échec. Washington a opté pour une politique d’électrochoc car dans l’heure, une bombe a explosé près de la résidence de l’ambassadeur du régime à Sanaa au Yémen sans pour autant faire des victimes. Puis l’adjoint du ministre des affaires étrangères pro-américain de l’Italie a débarqué en Iran pour rencontrer Rafsandjani !

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Les électrochocs de Washington n’étaient pas très vigoureux. Le Gouvernement du clergé n’a pas changé de ligne. Washington a durci un peu le ton en évoquant l’inquiétude du Congrès quant à la poursuite des négociations, insinuant une remise en cause de l’apaisement en cours ! Par ailleurs, un organisme privé a affirmé que le régime était un champion de cyber-guerre, laissant supposer des sanctions sur ce thème contre le régime... Personne n’a bougé car tous ont vu dans les menaces molles de Washington des préparatifs pour une nouvelle tentative de deal !

Les chefs Pasdaran ont alors arrêté Madjid Moghadam, un faux opposant remarqué lors de la révolution verte du régime en 2009, pour dissuader ses camarades encore actifs et le gouvernement de continuer dans cette voie.

Jeudi (04 Décembre 2014 – 13 Azar 1393), le régime a mis en avant son chemin de fer Turkméno-Kazakh comme une victoire pour provoquer une escalade, mais Washington s’est gardé de réagir.

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En ce jour, les retraités du secteur textile de la région sinistrée de Mazandaran étaient aussi dans les rues pour réclamer plusieurs mois de pensions en retard, rappelant au régime qu’il avait un grand problème avec ses ouvriers. Mais il n’y eu aucune réaction de la part de Rohani. Il n’avait aucune réponse à ce problème. II a alors tenté l’escalade en refusant tout droit de regard sur le programme balistique défensif du régime ! Mais Washington a ignoré encore les mollahs, les privant de l’escalade élevée au rang de remède universel à touts leurs problèmes.

Ali Larijani a vu dans cette faiblesse de Rohani à s’imposer, la promesse d’une prompte capitulation face à Washington ! Il a annoncé via le Parlement le rejet de tout mauvais accord pour accéder à la table des négociations ou encore pour contraindre Washington à lui accorder des garanties de sécurité contre sa coopération !

Par la suite, un parlementaire a décrit le projet américain comme un complot combinant des laïques et des islamistes : on a compris qu’Ali Larijani avait bien saisi le projet et menaçait de le révéler et exigeant par exemple des garanties de sécurité ! Quand plus tard, Sadegh Larijani a reconduit pour 2 mois l’ordre de détention de Jason Rezaian, faux opposant et fixeur des journalistes américains ! On a compris que le principal objectif du clan était de contrarier Washington pour le forcer à lui accorder des avantages.

Le gouvernement Rohani a fait appel aux Pasdaran pour un projet de réforme du système de santé, affirmant ainsi qu’il était prêt à partager le pouvoir avec eux pour pouvoir contrer les Larijani ! Les chefs Pasdaran ont participé au projet, mais par la suite marqué leur commandant en chef Jaafari a marqué leur indépendance en critiquant de vieux propos de Zarif su la supériorité militaire de Washington et en menaçant Washington pour se poser comme son principal interlocuteur au sein du régime ! Il y avait visiblement une guerre pour la direction du régime.

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Rafsandjani a, pour sa part, continué de s’affirmer comme l’avocat du peuple par la révélation d’une très mauvaise gestion des immenses ressources minières du Baloutchistan, notamment ses mines d’or !

On ne pouvait nier que le régime était très divisé et en guerre alors que ses membre ou ses clans devaient se montrer unis pour surmonter les pressions extérieures et les problèmes économiques internes. Washington y a vu une opportunité : il devait diviser davantage pour régner enfin ! Il a alors oublié ses pressions par le Congrès avec l’affirmation que ce dernier préférait attendre l’échec d’Obama avant de lui imposer sa ligne.

Puis, le Pentagone a officialisé la soi-disant frappe des Pasdaran contre Daesh, leur tendant implicitement la main. Par ailleurs, le Pakistan, allié stratégique de Washington, a lancé une invitation à Ali Larijani.

L’un dans l’autre, Washington courtisait les Larijani et les chefs Pasdaran, les encourageant malicieusement à demeurer dans le jeu, afin d’affaiblir le clergé et l’amener à plier avant qu’il ne soit emporté par ses rivaux ou par le peuple !

Vendredi (05 Décembre 2014 – 14 Azar 1393), Larijani était invité par divers responsables Pakistanais pour être flatté et continuer son action contre ses camarades du régime ! Il a marché pleinement dans la combine puisqu’à distance il a incité ses pions Parlementaires à déstabiliser le gouvernement du clergé par la révélation de la hausse du prix des carburants sous peu !

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Le clergé ne pouvait reculer ou s’adoucir. Il devait durcir ses positions pour ne pas chuter sous l’effet de leur menace. Lors de la prière de Vendredi (indicatrice de la tendance à venir), il a alors qualifié d’idiot le deal win-win car le régime faisait des efforts juste pour pouvoir accéder à ses propres revenus ! Le propos était théoriquement juste, mais pas recevable car le régime remettait en cause une base qu’il avait accepté dans l’Accord de Genève et que par ailleurs, il l’avait souvent réclamé du win-win ! Le clergé voulait une escalade forte, mais n’avait pas les arguments ou la compétence d’y parvenir !

La Russie a alors évoqué le contrat de troc avec le régime, mais sans le démarrer. On a compris qu’elle cherchait à agacer délibérément Washington pour qu’il durcisse sa position afin que si près du but la victoire ne lui échappe pas.

Washington a été convaincu que la victoire pouvait lui échapper. Tout d’abord, il a puni le régime par une mauvaise note dans le classements des comportements ségrégationnistes. Puis, il a soumis tout accord à venir à l’approbation du Congrès. Les média ont alors parlé d’un désaccord entre les décideurs américains, mais étant donné que ce même Congrès a par la suite adopté le budget militaire d’Obama ; selon nous, en introduisant le Congrès comme opposé aux négociations, Washington s’est doté d’un outil radical pour suspendre ses engagements de manière politiquement correcte s’il jugeait impossible de soumettre le régime et ses patrons.

Les mollahs, qui ont besoin de négocier et obtenir des garanties de sécurité, ont vu dans ce geste une vraie menace car toute bonne tentative d’escalade pouvait se solder par la fin de l’apaisement ! Washington avait neutralisé leur chantage tactique par le chantage de la rupture des marchandages.

Le clergé au pouvoir a relancé la fausse opposition par une lettre ouverte très violente de faux opposant vétéran Tabarzadi contre le Guide et sollicitant l’aide du peuple pour le renverser ! On a aussi vu les images d’un enfant mourant de faim sur les médias de la fausse opposition : le clergé était prêt à tout pour relancer sa fausse opposition qui est censé amortir sa chute car il était certain d’échouer avec la menace concrète américaine de la fin des négociations !

conclusion(s) | cette semaine, le régime sortait d’une forte crise due à son incapacité à concrétiser l’Accord suspensif de Genève et à l’acceptation de la poursuite des négociations sous la menaces des sanctions pétrolières et commerciales. Il devait plier ou se lancer dans une gros chantage à l’escalade, mais il a manqué de courage ce qui a accentué la panique interne !

Washington a alors révélé dans ses sites en persan que les vrais prisonniers politiques étaient en grève de la faim pour attirer l’attention du « monde libre » sur les violations des droits de l’homme en Iran ! Il entendait faire plier les mollahs. Il y avait aussi des manifestations d’ouvriers... La bourse a crashé. Washington a alors assoupli sa position sur les sanctions visant le secteur automobile, mais le régime n’a pas profité de ce geste. La bourse s’est encore crashé...

Les mollahs ont alors tenté de relancer leur fausse opposition pour amortir une chute qui paraissait très proche, mais le peuple n’e s’est pas engagé dans leur combine. Ils se sont tournés vers l’option d’une révolution de couleur avec ceux de Washington, mais encore une fois, le peuple s’est pas engagé dans cette combine.

La panique interne s’est amplifiée. La guerre entre les clans s’est aussi amplifiée. Washington a encouragé cette guerre pour isoler les mollahs et les pousser à capituler. Ces derniers ont donné le feu vert à leur fausse opposition de se radicaliser pour plaire au peuple !

Ainsi cette semaine, on est passé d’un régime qui avait des opportunités et y croyait encore un peu à un régime qui a tout essayé et tout échoué et n’y croit plus. Washington continuera sans doute à tout faire pour éviter la chute de l’islamisme, son cheval de Troie en Afrique, en Moyen-Orient et en Asie centrale...

Mais cela ne change pas le fait que le régime est fini, dans les faits et dans les chiffres, et que sa chute est certaine dans un court délai.

Le feu couve et il ne peut convaincre aucun de ses partenaires de le suivre en se fiant à ses slogans, ses rassemblements bidons et ses shows financiers !