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Iran : La semaine en images n°354
Extra-ball pour le perdant !

05.12.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 02.12.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés fragilisant le régime en cas d’une action populaire.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité.

Le mécontentement s’est amplifié parmi les super-nantis du régime. Les Commerçants Bazaris, dépossédés par les mollahs après la récvolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. En mai 2014, cette contestation populaire généralisée a entraîné la rupture de près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime et des mouvements de fuite de capitaux. Les chefs de clans ont critiqué la mollesse de Rohani afin de le renverser et ainsi accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Le clergé et Rohani ont choisi la politique de l’escalade (minimum 190,000 centrifugeuses), pour demeurer aux commandes.

Washington, qui a besoin d’un régime islamique en Iran, a esquivé la provocation des mollahs et a proposé de prolonger le sursis pour calmer le jeu. Rohani et le clergé ont accepté pour éviter de nouvelles sanctions et continuer leur plan insensé d’escalade délibérée. Ils n’avaient pas de plan B. La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran. La caste dirigeante a encore perdu 90% de ses membres restant et elle est aussi tombée à 60 personnes à l’occasion de la Fête de FETR.

Dans la foulée, la grève et l’occupation populaire de la ville minière de Bafgh par ses habitants a paniqué le régime tout entier. Tous les dirigeants ont oublié leur querelle et ont tenté de relancer le Mouvement Vert par l’annonce de la mort de son ’’égérie gauchiste’’, la poétesse Simine Behbahani ! Mais le peuple n’a pas participé à l’enterrement. Les habituels faux opposants étaient aussi absents !

Les mollahs du clergé ont alors évoqué, lors de la prière de vendredi, leur disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais leurs rivaux s’y sont opposés et Rohani a saboté la rencontre pour sauver sa peau.

Pour continuer leur bras de fer, Rohani et le clergé ont sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Les mollahs sont revenus à une politique de provocations contre Washington en marge de l’AG de l’ONU, mais ils n’ont pas pu générer une situation crise pour imposer leurs conditions. La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour leur proposer un apaisement en échange de leur coopération économique. Washington a montré sa supériorité en frappant lourdement les Pasdaran et a aussi court-circuité l’offre en reprenant le dialogue via le canal 5+1 !

Le régime était au centre d’une guerre entre les grandes puissances, le système a sombré dans la crise car les dirigeants n’étaient plus décisionnaires. Les Pasdaran dépassés par la situation ont parlé de vitriolage des femmes à Ispahan pour intimider le peuple et l’empêcher de bouger ! Rafsandjani a redoublé d’efforts pour déstabiliser le régime en difficulté afin de se recycler en opposant et sauver sa peau ! Le clergé désespéré a tenté de relancer sa fausse opposition en utilisant la fausse affaire du vitriolage contre lui-même, mais le peuple ne s’est pas laissé duper.

Dans la foulée, l’absence de toute mobilisation pour Ashoura et pour l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine a rappelé l’impopularité de l’Islam et du régime. Washington a proposé un dialogue en direct à Oman aux mollahs. Mais le deal de Mascate a été saboté par l’Europe, la Russie. Les Pasdaran et les Larijani ont alors tenté de renverser le clergé et Rohani et accéder aux marchandages pour leur sécurité. La crise interne s’est amplifiée.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, le clergé a montré sa disposition pour continuer le dialogue. Washington est plus loin en donnant le feu vert à une nouvelle révolution de couleur avec ses pions et les faux opposants des mollahs, recyclant ces derniers en démocrates, garantissant de facto leur sécurité, pour dépasser les querelles internes, doubler les Européens et les Russes et enfin, opérer la prise en main du régime. Le projet centré sur la mort soi-disant suspecte d’un chanteur populaire n’a pas fonctionné car il était proche du régime et non du peuple !

Washington a alors repris les négociations à Vienne au prétexte de la fin prochaine du délais de l’Accord de Genève. Les Pasdaran et les Larijani exclus des marchanges ont multiplié les provocations anti-américaines et mis Rohani sous pression pour empêcher le deal qui ne prenait pas en compte leurs intérêts.

Washington a continué les marchandages en évoquant des sanctions sur les droits de l’homme, visant donc les Larijnai et les Pasdaran, pour les intimider et les faire capituler.


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Cette semaine, mardi on arrivait à la fin du délai offert par l’Accord de Genève. Washington espérait que la perspective de nouvelles sanctions ramènent les divers responsables à capituler. L’équipe Rohani a fait profil bas pour entrer dans les bonnes grâces de Washington ! Les Larijani et les Pasdaran ont amplifiée leur offensive de manière très significative, sans cependant parvenir à renverser Rohani. Ils ont réussi néanmois à bloquer les négociateurs du clergé. La panique des nantis du régime s’est amplifiée davantage ! Washington a accordé plus de délais à l’Accord, c’est-à-dire au dialogue sous la pression des sanctions, la panique s’est amplifiée davantage !

Voici, le récit en images d’une semaine denses et riches en conflits internes et externes, qui a épuisé le régime, ses responsables et leurs derniers compagnons d’infortune au moment où il espéraient un répit.



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La semaine dernière (15-22 novembre 2014 / 24-30 Aban 1393), les mollahs au pouvoir en Iran ont raté un deal inespéré avec les Américains via une fausse révolution de couleur, par la faute du rejet de cette option par le peuple. Puis, les mollahs ont raté des marchandages sur le nucléaire viennois par la faute de l’opposition de leurs rivaux : les chefs Pasdaran et les frères Larijani... L’impossibilité d’une entente ou un deal a paniqués les mollahs, leurs rivaux et aussi leurs compagnons financiers, la bourse a crashé et le dollar est parti en hausse.

Washington a alors parlé des violations des droits de l’homme, accusant sérieusement les Larijani (qui contrôlent le pouvoir judiciaire) et les Chefs Pasdaran qui contrôlent les prisons, dans l’espoir que la perspective de poursuites internationales les calmerait. Puis il a enfin annoncé l’arrivée de Kerry à Vienne pour montrer sa disposition à un Deal. Les mollahs n’ont pris la défense de leurs gardes-chiourme. Ces derniers ont compris que le clergé au pouvoir, épuisé par ses échecs, était prêt à les sacrifier pour se recycler en démocrate et assurer sa survie. Kerry a annoncé son arrivée à Vienne, sûr qu’un accord était possible.

Vendredi (21 novembre 2014 – 30 Aban 1393), dernier jour de la semaine dernière, le clergé a confirmé sa disposition à capituler par l’absence de toute provocation anti-américaine dans le sermon de la prière de Vendredi.

Le russe Lavrov a annulé plusieurs rendez-vous important pour être lundi à Vienne et empêcher l’idylle annoncée de Washington et des mollahs !

Les chefs Pasdaran, exclus du deal, ont aussi annoncé une très grande manœuvre militaire pro-Guide et anti-israélienne pour forcer les mollahs à cesser leur ouverture de facto en direction de Washington. Mais ils n’ont pas pu aligner les milliers de miliciens et de volontaires qu’ils avaient annoncés. Il y avait très peu de gens à leur côté, dont certains assez vieux et d’autres trop jeunes. De plus au hasard des images, on a vu des les participants perdus ou se bouchant les oreilles, on a deviné que le peu de gens présents n’étaient pas des miliciens, mais des figurants.

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Les Chefs Pasdaran ne pouvaient pas intimider Rohani avec la perspective d’un putsch pour le forcer à partager le droit aux marchandages. Pour parvenir à compter, ils devaient se montrer plus imaginatifs ! Ils ont alorsinventé la « Semaine du Bassidj » à l’occasion de l’anniversaire de la création de cette milice de volontaires ce mercredi 5 Azar (26 novembre), s’assurant un moyen efficace pour organiser des rassemblements ou préférer des menaces contre Washington ou Israël !

Ali Larijani, qui se veut le principal rival du clergé, devait surpasser les Chefs Pasdaran. Via ses pions parlementaires, il a accusé Rohani, l’homme du clergé, de servir le complot, c’est-à-dire les projets de Révolutions de couleur, pour déstabiliser directement Rohani et le clergé. Ali Larijani a aussi mis à jour le th ème du complot en faisant rouvrir le procès pour corruption et complot du fils de Rafsandjani.

Enfin, Ali Larijani a pris l’avion en direction du golfe de l’Eden pour se rendre sur les frégates des Pasdaran patrouillant dans la zone pour se donner une image d’ami vis-à-vis des chefs Pasdaran afin de profiter d’un éventuel succès médiatique de leur semaine de Bassidj ! Les commandants des frégates ne pouvaient le refouler. Mais l’ambiance n’a pas été franchement amicale à bord des navires visités. On a compris que les chefs Pasdaran ne voulaient pas partager avec cet adversaire de toujours les retombées d’un éventuel blocage efficace des marchandages en cours.

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Le régime semblait plus divisé que jamais. Le clergé avait contre lui les chefs Pasdaran et les Larijani, ces deux clans étaient aussi en guerre. Aucun accord ne pouvait être signé ! Les nantis ne pouvait que sombrer dans la panique ! De plus, l’absence d’unité entre les Pasdaran et les Larijani, qui doivent travailler ensemble pour la répression, pouvait libérer Rafsandjani et entraîner le régime dans une autre crise et une autre panique. Le régime commençait une semaine décisive sous de très mauvaises augures.

Samedi (22 Novembre 2014 – 1er Azar 1393), à J-2 d’un accord qui semblait bien bloqué, Rafsandjani a focalisé ses médias sur la situation désastreuse des médecins et des hôpitaux pour agiter le secteur médical, les infirmiers et le peuple. Il entendait profiter de la division du régime pour agiter le tissu social et préparer le terrain à sa rupture avec le régime. Le gouvernement n’a pas communiqué sur la situation de la santé. Il ne savait que dire puisque tout va très mal ! Il n’y a également pas eu de riposte de la part des Larijani ou encore des Chefs Pasdaran. Ils manquaient tous les deux d’hommes pour agir.

Les chefs Pasdaran se sont alors posés en protecteurs et en dominants en annonçant un premier rassemblement sous le titre du Festival de Bassidj (Festival de la mobilisation) dans le cadre de la fraichement instaurée Semaine du Bassidj ! Mais la mobilisation n’a pas été au rendez-vous, les miliciens de base qui ont rompu avec le régime quitte à perdre leur salaire, n’étaient pas là. Ils restaient donc convaincus de la nécessité de changer de régime.

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L’état du remplissage de la salle en arrière-plan !


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L’état du remplissage de la salle en arrière-plan !


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Les Chefs Pasdaran ont changé d’approche pour dominer le jeu. Sayyari, le commandant en chef de la marine des Pasdaran, a annoncé la mise en œuvre d’une super torpille capable d’être tirée depuis la terre, la mer ou le ciel et a promis de la montrer lors d’une vaste manœuvre navale dans 1 mois. Par cette torpille invisible, on passait à la menace anxiogène d’une guerre contre les pétroliers, la grande spécialité médiatique du régime !

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Washington n’a nullement réagi à l’annonce, neutralisant de facto cet attentat contre le deal attendu à Vienne !

Larijani était alors rendu à Djibouti, dans le golfe de l’Eden, pour donner un impact plus large à la menace navale des Pasdaran dans la région, mais les autorités locales ne l’ont pas reçu en grande pompe et il n’a pu utiliser l’occasion pour sa mission.

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Ali Larijani a alors renoncé à son rapprochement intéressé des Chefs Pasdaran. Il est entré lui-même en offensive contre Rohani en remettant en cause des liens entre son dernier et 5e choix pour le ministère de l’Education et le « Complot anti-régime » !

Ali Larijani s’intéresse beaucoup au ministère de l’Education car il gère les instituteurs qui sont très mal-payés et, un mauvais élément à ce poste peut, par des décisions délibérément injustes, provoquer la grève nécessaire au projet de révolution de couleur en combinaison avec Washington.

Le régime était en crise. Rohani a paniqué et tenté de relancer le Mouvement Vert en le focalisant sur l’interdiction d’un hommage à Forouhar, un homme de main intello de Washington en 1979, puis faux opposant pour me régime, mais assassiné par la suite sous Khatami pour avoir dépassé les limites de la fausse opposition accordés par le régime !

Vu l’intérêt de Washington pour une révolution de couleur, ce choix a paru irréfléchi et a paniqué les responsables financiers du régime. La bourse qui avait comaté toute la journée en attendant les résultats des rencontres à Vienne a renoué avec la panique en fin de séance. Plus tôt, le régime avait bradé les actions de ses grandes entreprises et les avait rachetés lui-même pour donner l’impression d’un marché optimiste, sans pouvoir faire décoller les indices. La panique de la fin de séance l’a surpris. Il a pu éviter un crash et maintenir un indice légèrement au-dessus du zéro uniquement parce que la panique s’était déclarée en fin de séance.

Cette mésaventure a montré l’extrême sensibilité et pessimisme des derniers compagnons du régime. Les divers dirigeants et leurs médias se sont alors calmés dans leur propre intérêt.

Washington à l’affût pour obtenir leur capitulation a manié le bâton et la carotte en mettant l’accent, via le Council on Foreign Relations grand décideur en matière de politique étrangère, sur la nécessité d’une grande sévérité même en cas d’Accord, puis via Dennis Ross, ex-conseiller d’Obama pour le Moyen-Orient, il a parlé de l’espoir réservé d’un accord et d’une ouverture du régime !

Mais le gouvernement lié au clergé n’a pas répondu de peur d’autres attaques de la part de ses adversaires internes.

Dimanche (23 Novembre 2014 – 2 Azar 1393), à J-1 d’un accord qui semblait bien bloqué, Washington a pris une initiative forte. Etant donné que les divers membres de 5+1 ont toujours insisté sur la nécessité d’un franc dialogue entre Washington et les mollahs, Kerry a demandé et obtenu une rencontre en tête à tête avec Zarif, le ministre des affaires étrangères des mollahs.

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Le représentant des mollahs pouvait évoquer en toute discrétion les détails d’un apaisement ponctuelle et d’une révolution de couleur qui est la seule solution pour le clergé.

Le clergé devait organiser en ce jour à Qom une grande conférence islamique internationale visant les Wahhabites saoudiens et Daesh (américains) au nom de ’’sa lutte contre les apostats intégristes de l’islam (les Takfiri)’’ et aussi pour attaquer Washington.

Le clergé avait programmé cette conférence il y a plusieurs semaines pour jouer la carte offensive contre Washington que Washington n’avait encore proposé une révolution de couleur pour laver les dirigeants et faciliter leur départ sécurisé du pays. Avec ce projet, le régime n’a pas fait de publicité sur cette conférence. Elle a été présidée par l’ayatollah Jannati, le président du conseil constitutionnel du régime, mais le Guide et les grands ayatollahs n’y ont pas participé ! Velayati, le responsable de financement de l’Eveil islamique, n’y a pas participé. Washington a aussi envoyé ses alliés comme Nouri Al Maleki à Qom. Les mollahs lui ont accordé beaucoup de temps pour montrer leur ouverture à Washington et aussi pour ne pas parler.

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Les compagnons du régime ont repris espoir, la bourse a cessé de chuter au point que l’intervention quotidienne de l’Etat a même provoqué une hausse des indices comme avant la rencontre de Mascate !

Les Chefs Pasdaran, exclus des bienfaits de ce deal, ont annoncé un projet de porte-avions pour attaquer les intérêts américains afin de saboter le deal avec Washington. C’était ridicule. Ils étaient désespérés à l’idée d’un deal qui semblait imminente !

Rafsandjani, mécontent de l’idylle entre ses adversaires et Washington, a mis en doute la sincérité du clergé en révélant via l’un de ses médias que le secte pro-anglaise et anti-américaine de Hojjatieh était à nouveau active avec l’aide du régime !

Rafsandjani a aussi intensifié son positionnement pro-peuple en divulguant via ILNA la fermeture de l’usine de sucre de Khorassan du sud et le licenciement de 280 ouvriers impayés depuis 8 mois. Le site lié à Rafsandjani a également révélé que cette fermeture entrainait la perte de 4000 emplois indirects…

Karroubi, le complice de Rafsandjani dans la 1ère révolution verte, a, à l’inverse, tenté un rapprochement avec le clergé (dont il fait partie) en révélant que Larijani peinait à convaincre les députés à le suivre contre le dernier ministre d’éducation de Rohani (ce dernier étant dans le bon camp avec la nouvelle offre américaine) !

Larijani a immédiatement démontré le contraire en révélant via le Parlement des rétro-commission versées à Zanganeh le ministre du pétrole par les compagnies pétrolières anglaises BP et Vitol lors de ventes d’essence bas de gamme au pays !

Larijani a confirmé le soutien du Parlement par une convocation du mollah-ministre de Renseignement pour sa mollesse vis-à-vis de Saham News non pour avoir révélé sa faiblesse, mais pour avoir révélé la semaine dernière la liste des Safe-Houses des Pasdaran à Téhéran plus les noms de leurs responsables !

Par cette action, Larijani a donné une publicité nouvelle à une révélation que personne n’avait remarquée car personne ne lit Saham news. Larijani a aussi porté un coup aux Chefs Pasdaran, trop ambitieux à son goût, en révélant qu’ils n’avaient pas riposté à la divulgation des infos sur leurs derniers bunkers !

Le Parlement a aussi pernicieusement insisté sur la sévérité de ses lois contre la désertion des appelés pour signaler l’effondrement de la milice des Pasdaran par la base !

Enfin, Larijani a mis en évidence ses propres troupes par une manifestation d’étudiants en faveur de ses Lignes Rouges Atomiques ! Mais on y a vu peu de monde et surtout peu de jeunes.

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Larijani a compris qu’il ne pouvait guère aller au-delà de ses anathèmes parlementaires. Il s’est focalisé ses forces sur ce domaine en intensifiant les accusations de complotiste contre Farhadi, le prochain ministre de l’éducation de Rohani, et en prédisant son rejet et de fait la déstabilisation du Gouvernement mercredi, 36h après le deal envisagé à Vienne !

Le gouvernement a été mis en joue : il n’a pas osé bravé les Lignes Rouges de Larijani et oeuvrer franchement pour le deal à Vienne. Il s’est positionné sur les lignes rouges de Larijani !

Washington a envoyé le ministre de Justice du Qatar en Iran pour approcher en priorité le clan Larijani et les inviter à se calmer alors que Kerry discutait avec Zarif. Mais la médiation n’a rien donné !

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Le gouvernement toujours sous la menace des Larijani n’a pas osé l’apaisement et la rencontre avec Kerry a fini sans aucun progrès sur le nucléaire. A quelques heures de la dernière journée des négociations, Washington n’avait aucun moyen d’éviter de nouvelles sanctions contre le régime qu’il ne veut pas détruite, mais soumettre à sa volonté. Divers médias américains ont alors prédit un accord sur la poursuite des négociations pour éviter une nouvelle panique à Téhéran !

Le site Alef d’Ahmad Tavakkoli, de tendance très pro-Anglais, a affirmé que la prolongation de l’accord n’avait rien de positif car cela signifiait le maintient des sanctions et du gel des avoirs pétroliers du régime ! Londres cherchait évidemment à déstabiliser le régime en faveur de son pion de toujours Rafsandjani !

Il ne restait qu’un jour avant le constat de l’échec de l’Accord de Genève. Washington devait prendre le dessus. Dans une émission télévisée, Obama a affirmé que même en cas d’un accord, il continuerait les sanctions pour le terrorisme et l’anti-sionisme des mollahs !

Lundi (24 Novembre 2014 – 3 Azar 1393), dernier jour de l’Accord de Genève, dernier délai de coopération pour le régime, le Gouvernement est resté fermé à tout compromis et avant une tête-à-tête demandé par les Russes, il a annoncé un plan B quasi signé de rapprochement pétrolier et financier avec la Russie et la Chine ! Le Gouvernement entendait un geste positif de Moscou et de Pékin pour respirer et aussi pour faire pression sur Washington.

Les nantis ont bien accueilli l’initiative car ils n’ont globalement pas choisi de vendre leurs actions. Ils sont restés chez eux, les yeux rivés sur les chaînes d’info et encore une fois le régime a pu redresser les indices grâce à ses interventions.

Saham news de Karroubi a aussi publié un complément aux révélations sur les safe-houses des Pasdaran pour sceller son rapprochement avec le Gouvernement qui semblait avoir trouvé un moyen pour forcer Washington a se montrer généreux. Les Larijani et les chefs Pasdaran n’ont pas réagi : ils entendaient rester en bon termes avec les mollahs qui semblaient proches d’une victoire !

Mais Lavrov s’est montré très en colère pendant sa rencontre avec Zarif et son pays n’a fait aucun commentaire sur l’offre d’adhésion bidon du régime ! Le mae Wang Yi s’est montré encore moins sympathiques...

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La bourse qui avait évolué pendant une heure vers la hausse (avec l’assistance du régime) a sombré dans la panique et chuté encore malgré l’intervention du régime !

Les Chefs Pasdaran ont organisé un rassemblement d’hommage à leur rôle financier positif au sein du régime pour calmer la panique en cours. Le chef du Bassidj Naghdi y a parlé de leur capacité à extraire et vendre le pétrole ! Le commandant en chef des Pasdaran a aussi pris la parole pour promettre en guerre balistique totale contre Israël.

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Les chefs Pasdaran focalisaient leurs efforts pour provoquer une escalade dissuasive. Mais on n’a constaté aucune attaque contre Rohani. Les chefs Pasdaran se démarquaient ainsi de la ligne de Larijani, dans l’espoir de plaire au clergé et d’intégrer les marchandages et peut-être en obtenir le contrôle grâce à leur faculté de provocation !

Washington a vu un réel danger dans cette approche pragmatique des chefs Pasdaran. Gary Samore, ami et ex-conseiller d’Obama de 2009-2013 sur la gestion des armes de destruction massive, a agité le risque d’accès du régime à l’arme nucléaire avant d’insister sur la nécessité probable de recourir à l’option militaire ! Les médias américains ou pro-américains ont aussi parlé d’un comportement suicidaire du régime !

Le site Mohabatt (bonté) news, organe américain de défence des Iraniens reconvertis au péril de leur vie au christianisme, a révélé le viol d’une reconvertie en prison par ses gardiennes il y a plus de 20 jours ! Puis le ministre de Justice de Qatar a rendu visite à Ali Larijani (peut-être avec la promesse d’un exil sécurisé à Qatar) !

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Des accusations de graves violations des droits de l’homme contre un Etat sont généralement annonciatrices de campagnes médiatiques occidentales préparant des projets américains de changement de régime pour cet Etat. Washington menaçait les dirigeants du régime de lancer un tel processus contre leur encontre et attendait un geste de leur part notamment la fin de l’hostilité de Larijani pour obtenir son soutien au deal et neutraliser l’offensive pragmatique des Pasdaran pour intégrer les marchandages. Larijani a cessé de s’exprimer sur les négociations en cours. Il sembla qu’il avait décidé de lâcher l’affaire par peur d’une grosse punition américaine.

Rohani n’avait plus de souci à se faire pour accepter un deal ou le compromis sur la poursuite des négociations pour un délai indéterminé. Mais Rohani devait agir sans alerter les Pasdaran. Le frère de Rohani est alors parti à Vienne certainement avec un message pour Zarif, pour ne pas passer par le réseau consulaire dominé, fief des Pasdaran.

Dans la foulée, Washington s’est déclaré satisfait par la coopération du régime en matière nucléaire ouvrant ainsi la voie à la poursuite du processus d’apaisement. Les autres puissances réunies au sein des 5+1 ont sans doute freiné l’enthousiasme de Washington car ils ont annoncé un compromis sur la poursuite des négociations pendant 7 mois et l’accès du régime à 700 millions de dollars chaque mois durant ce délai conformément aux termes de l’Accord signé à Genève un an plus tôt, n’accordant donc aucun bon point aux mollahs ! Le régime ne gagnait rien de plus que le prolongement de son calvaire, il ne pouvait espérait sortir de ses pénuries...

Lors de la conférence de presse qui a eu lieu à Vienne après l’annonce du compromis, Zarif est paru assez nerveux, sans afficher son sourire habituel, car il n’avait pas réussi sa mission d’obtenir un allégement conséquent des sanctions et avait accepté un compromis désavantageux. Il appréhendait la réaction négative des Pasdaran et aussi celle des nantis paniqués qui espérait un accord capable de relancer l’économie et non un compromis faussement bienveillant.

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Rohani est alors paru à la télévision de l’Etat pour parler d’une vraie nouvelle victoire pour le régime et pour lui-même qui avait réussi à préserver les activités nucléaires du régime tout en forçant l’ennemi à remplacer la logique des sanctions par la logique du dialogue et à le pousser à admettre la nécessité d’oeuvrer dans le sens de la levée des sanctions ! Il a aussi parlé d’une amélioration de la situation économique ! Il a répété ses choses à 7 reprises : on avait un discours véhément mais creux pour cacher la pauvreté de ce qui avait été obtenu par son équipe à Vienne. De plus, il n’arrivait pas à sourire car il savait qu’il avait tord et s’attendait à une grosse journée de crise et de querelle interne !

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Mardi (25 Novembre 2014 – 4 Azar 1393), le quotidien Khorassan, un des plus importants média de Rafsandjani, a alors dans son édito affirmé que ce mauvais compromis était une occasion pour Washington et Téhéran de parvenir enfin à un accord, mais Khorassan a précisé que la clef de la réussite pour le régime était de fuir l’entente pour inciter Washington a courir après elle ! Rafsandjani était dans le vrai, mais son conseil si avisé n’était pas bon pour le clergé qui manque de partisans donc de quoi stopper les mouvements hostiles au régime. Rafsandjani cherchait à duper ses ennemis pour les ralentir et permettre à leurs ennemis de les attraper !

Le clergé au pouvoir n’a pas suivi son faux bon conseil et l’a même nargué en mettant en avant son ex-pion, le Guide, entouré des anti-Takfiri, avec un discours affirmant la poursuite des activités nucléaires et aussi la poursuite du soutien à Hamas, discours censé relancer rapidement e bras de fer avec Washington !.

Les photos du rassemblement a d’ailleurs confirmé le manque de troupes du régime car il avait lieu dans une petite salle et de plus selon les angles, on avait des foules plus moins importantes. La taille du Guide était aussi disproportionné par rapport à ses interlocuteurs, on a conclu à un photo-montage hâtive par manque de volontaires pour ce choix de retour à une politique de l’escalade délibérée qui n’a jamais pu aidé le régime.

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Le ministre de l’intérieur de Rohani a, à ce moment, invité les gouverneurs et les patrons des banques à une réunion d’urgence pour solliciter leur soutien. Le ministre de l’intérieur de Rohani attendait une centaine de personnes. Il a en a réuni une trentaine ! Les serviteurs les plus haut-placés avaient commencé à quitter le navire en difficulté et mal de solution miracle !

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Tous les indices boursiers sont passés au rouge. Les nantis du régime considéraient la prolongation comme une erreur. Les sites boursiers ont signalé des files d’attente importantes de nantis paniqués pour vendre parfois jusqu’à 100 millions d’actions ! Le dollar et l’or ont aussi augmenté. Les nantis vendaient massivement pour acheter de quoi quitter le régime qui semblait avoir choisi une bien mauvaise voie à Vienne !

Les faux opposants du groupe HRA (lié au régime) ont alors annoncé la désobéissance civique de faux opposant historique soi-disant pro-américain Tabarzadi de se rendre au tribunal devant les juges de Larijani pour relancer l’option d’une révolution de couleur avec Washington !

Le Congrès américain a aussi dénoncé le compromis de Vienne pour permettre à l’Etat américain de raviser ses positions et aller dans le sens de ce projet !

Ali Larijani n’avait plus de raison de privilégier le compromis de Vienne. Il a accusé Rohani d’avoir trompé le Guide à accepter une mauvaise solution pour demander sa destitution afin d’empêcher son virage vers Washington ! Mais le clergé n’a pas rebondi sur ses accusations, se montrant implicitement favorables au virage vers Washington !

Sadegh Larijani, le chef du judiciaire, a alors condamné à mort un bloggeur de la fausse opposition pour intimider d’autres agents de la fausse opposition et priver Rohani de leur aide pour relancer son plan de virage vers Washington !

Les chefs Pasdaran ont annoncé 10 pendaisons à prison Ghezel Hessar de Téhéran car ils ont la gestion des prisons. Ils ont aussi annoncé 9 pendaisons pour le lendemain à Karaj. Ils ont aussi annoncé l’arrestation d’un auteur de vitriolage pour empêcher le Gouvernement d’utiliser ce thème pour relancer son joker, la fausse opposition.

Enfin, les Chefs Pasdaran ont envoyé quelques bulldozers pour détruire des maisons construites sans permis dans la périphérie des villes comme ici à Kerman pour persuader le peuple de leur force malgré leur peu de moyens humains. Les Larijani ont montré cette destruction dans leur média Mehr pour tenter une alliance avec les Chefs Pasdaran qui semblaient très inspirés, mais ces derniers n’ont fait aucune déclaration dans le sens d’une alliance.

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On avait une régime très en panique après le compris désavantageux de Vienne. Rohani paniqué était prêt à virer vers Washington. Le clergé le suivait car il n’avait pas mieux ! Les autres dirigeants oeuvraient chacun dans leurs intérêts, sans proposer une vraie solution... Le régime était en voie d’éclatement moins de 24 heures après le compromis de Vienne !

Mercredi (26 Novembre 2014 – 5 Azar 1393), Washington a remis le régime en crise et le clergé paniqué sous pression en évoquant des sanctions plus forte dès le 3 janvier avec l’entrée en fonction de nouveaux sénateurs républicains ! Washington donnait un court délai aux divers dirigeants pour revoir leur position !

La bourse a plongé dans une panique encore plus forte ! Le gouvernement Rohani a nié le sérieux de la menace américaine en affirmant via ses ministres que de nombreux alliés occidentaux de Washington venaient de proposer d’investir en Iran via la bourse ! Les mêmes sources ont aussi affirmé la nécessité de réviser les lois du régime pour permettre cet investissement. Mais il n’y avait aucun signe du côté des pays cités par le gouvernement et en plus aucune demande officielle de révision n’a été formulée par le gouvernement, ce qui laissa supposer qu’il mentait pour rassurer les nantis paniqués. La panique a persisté et les demandes de devises et de l’or ont augmenté provoquant la hausse des taux de ces deux produit-refuge.

Ali Larijani devait en ce jour recevoir Rohani au Parlement pour l’entendre plaider en faveur de Mohammad Farhadi, son dernier choix pour le ministère de l’Education (qui avait occupé ce même poste dans les gouvernements Rafsandjani et Khatami, deux figures actuellement qualifiés de déviants). Ali Larijani était donc en position de force pour déstabiliser Rohani et obtenir une place de choix à la table des négociations avec Washington...

Les chefs Pasdaran ont alors annoncé des essais de missiles longue portée pour provoquer Washington afin d’accéder aux marchandages avant lui. Washington n’a pas réagi car il n’y avait pas d’images et il n’existe pas une distance nécessaire en Iran pour ce genre d’essai. Les Chefs Pasdaran ont annoncé des progrès dans l’armement navales en montrant trois patrouilleurs et une vieille torpille !

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Les chefs Pasdaran ont cessé leur propagande navales pour ne pas perde toute leur crédibilité. A la place, ils ont annoncé une rassemblement de quelques 5000 miliciens de base à Téhéran et aussi la première assise du Bassidj pour montrer qu’ils avaient encore des officiers.

Les photos du rassemblement des 5000 miliciens nous ont paru fausses car les bâtiments étaient très ensoleillés, mais pas les gens qui étaient devant ou pas de la même manière. Ces gens semblaient aussi être sur un niveau plus bas la chaussée. Les chefs Pasdaran avaient fait un photomontage avec diverses photos de foule car ils n’avaient pas trouvé de miliciens de base pour les soutenir !

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Dans le cas de la 1ère assise des Bassidjis, on a aussi constaté des contradictions dans la composition de la foule aussi bien dans les gradins qu’au sol, sur certaines phoros les gradins sont vides et au sol on a ue fois que des têtes enturbannées et une autre fois des têtes nues. On a conclu que les Chefs Pasdaran avaient certainement concocté un reportage avec des images différentes car ils n’avaient pas trouvé assez de volontaires pour donner du crédit à leurs provocations !

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In fine, les chefs Pasdaran ont été réduits à annoncer 7 nouvelles pendaisons pour se positionner comme une force négative. Le pseudo-intellectuel intégriste Nourizad qui se pose régulièrement en victime des Pasdaran pour leur donner une image forte a aussi annoncé sur sa page Face-book (réseau réservé aux gens du régime) une tentative de meurtre contre sa personne par un camion inconnu ! Comme preuve, il a joint des selfies réalisées sur place à côté de l’épave tordue de sa voiture. On a été heureux de constater qu’il était toujours aussi bête car on peut réaliser de selfie en souriant quand ont sort d’un choc qui a écrabouillé votre voiture !

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Larijani a été ravi par les échecs des chefs Pasdaran. Il pouvait obtenir avancer sans qu’ils s’y opposent. Pour passer du mauvais choix déviant pour le ministère de l’éducation au mauvais choix évident sur le nucléaire, Larijani a annoncé que Rohani avait accepté des limitations de certaines activités nucléaires du régime dans le cadre du compromis désavantageux signé à Vienne ! Il avait donc trahi le régime sans rien gagné en échange !

Larijani a aussi souligné l’incompatibilité des intérêts américains avec ceux du régime pour souligner le manque de discernement de Rohani et promettre la révision du compromis. Ses médias de Larijani ont critiqué la méchanceté des Russes installés en Crimée contre les musulmans de ce pays pour montrer qu’il était prêt à attaquer les Russes pour les forcer à aider le régime dans ses bras de fer. Larijani montrait sa feuille de route pour obtenir au plus vite l’accord du clergé pour remplacer Zarif.

Rohani est arrivé au Parlement avec un large sourire. Ali Larijani souriait aussi en se disant que son adversaire tentait de sauver la face mais qu’il était fichu. Mais Ali Larijani a vite perdu son sourire car Mohammad Farhadi a axé son discours sur sa haine des déviants et accepté de porter le foulard palestinien offert par un député en signe de ralliement avec la ligne dure du régime qui est aussi celle d’Ali Larijani et ses ses frères. Ce dernier ne pouvait pas refusé Farhadi et en l’acceptant, il a perdu la possibilité de déstabiliser Rohani !

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Rohani venait de sauver sa peau et celle du clergé évitant aussi un grand chambardement interne. ><bMais la panique a persisté et elle est devenue même plus forte car le régime restait dans le compromis désavantageux de Vienne sans rien proposer face à la crise qui le secouait ! L’or et le dollar ont aussi continué à augmenté sous l’effet de la hausse de la demande des nantis paniqués. Les réserves du régime étaient mis à mal.

Rohani et les membres de son gouvernement, réunis en conseil des ministres, n’ont pas pu se féliciter pour leur victoire sur Ali Larijani et affichaient tous des têtes d’enterrement car le régime courrait à sa perte et ils ne pouvaient même pas virer de bord en ayant renoncé à leur déviation pragmatique par l’alignement de Mohammad Farhadi sur la ligne dure du régime.

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Washington devait rassurer les mollahs et leurs acolytes. Son meilleur agent de promotion du deal, Flynt Leverett, auteur avec sa femme d’un livre sur les mensonges sur le programme nucléaire iranien... Mais ce geste assez vague n’a pas pu calmer la panique !

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Jeudi (27 Novembre 2014 – 6 Azar 1393), le gouvernement en difficulté a annoncé par un expert financier que le crash était provisoire et a encore consacré ses unes à sa victoire à Vienne ou encore sur aux perspectives d’une entente finale sous peu !

Le dollar est reparti à la hausse ! Les réserves en dollar de la banque centrale étaient menacées. Les nantis restaient donc agités et on pouvait s’attendre à une nouvelle crise de panique à la bourse dès son ouverture dans 48 heures.

Les Chefs Pasdaran ont repris leur opposition en insistant sur leur puissance par des détails sur le développement du Bassidj. Ils ont aussi insisté sur leur férocité en annonçant 9 pendaisons dont une pour un meurtrier, malgré le pardon accordé par la famille de la victime. Ils ont aussi menacé Washington et enfin, ils ont tenté de déstabiliser Rohani en l’accusant d’avoir importé des cigarettes Philip Morris en Iran alors que cette entreprise était une entité sioniste !

L’attaque était intéressante. Les Chefs Pasdaran pouvaient aussi le répéter devant le clergé à l’occasion de la tribune réclamée avant la prière de vendredi ! Rohani était menacé et le clergé risquait de perdre son pion et se retrouver contraint de coopérer avec les chefs Pasdaran !

Le gouvernement a mis des doutes sur le sionisme de la marque Phillip Morris afin de neutraliser cette attaque inattendue et potentiellement bien efficace. Ali Larijani a rejoint l’accusation en affirmant que Malboro, faisant partie du groupe Philip Morris était sur la liste sioniste du régime et de fait, le gouvernement ne pouvait ignorer que Philip Morris était aussi une entité sioniste.

Larijani a aussi relancé le procès du juge Mortazavi (complice de Rafsandjani) pour tenir de dernier en respect. Enfin Ali Larijani en déplacement à Yazd a annoncé la possibilité de désavouer le compromis et mettre fin au négociations en raison du terrorisme américain en Iran, se posant comme l’arbitre du jeu pour obtenir une place à la table des négociations

Le clergé au pouvoir a alors annoncé un rassemblement de Bassidjis (Pasdaran) autour du Guide à l’occasion de l’anniversaire de la création de cette milice dans l’espoir d’amadouer ses chefs ! Le Guide y a affirmé son hostilité à tout deal avec Washington, se plaçant comme l’arbitre du jeu pour neutraliser Larijani et aussi pour contrôler les Pasdaran. Les images de la foule n’étaient pas en conformité avec la perspective de la salle et les chefs Pasdaran semblaient bien mécontents d’avoir été obligés de se soumettre au clergé ! La foule était un collage ! L’union entre le clergé et les chefs Pasdaran aussi !

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Les patrons du régime se disputaient sa direction ! Londres en a profité en affirmant, via le Daily Telegraph, que Rohani ne comptait pas, que son compromis de Vienne était de facto sans valeur, que le guide allait tout remettre en cause et qu’en conséquence, la seule solution était l’option militaire contre le régime. Washington évoque cette option mais l’évite car elle entraînera la chute du régime. De fait, on peut dire que Londres appuyait l’option pour mettre en danger le régime afin d’amplifier sa crise et entraîner son implosion !

Le gouvernement paniqué a tenté de relancer la fausse opposition au prétexte de problème écologiques (chers aux opposants bcbg de Washington) pour aligner avec leur aide le peuple dans la rue. Mais cela n’a pas eu lieu car le peuple ne veut pas d’un changement superficiel avec la participation des mollahs et les opposants alignés sur Washington. Le dernier jour ouvré de la semaine s’est terminé sur un constat d’impasse et d’échec pour le régime tout entier.

Rafsandjani pouvait prendre le large en surfant sur le mécontentement du peuple et des malheurs des ouvriers iraniens. Le clergé l’a aussi menacé implicitement en convoquant le directeur de son université libre et islamique (Daneshgah Azad Eslami) pour critiquer ses programmes non islamiques. Mais le clergé n’a pu le menacer de sanctions car il n’a pas le soutien des Larijani et des chefs Pasdaran. Cela a confirmé la division irréversible du régime et en conséquence, la possibilité de son éclatement en cas d’un coup dur, comme une grève ou encore une ingérence américaine.

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Vendredi (28 Novembre 2014 – 7 Azar 1393), le clergé a montré une salle comble pour la prière de vendredi, mais sur la principale image la perspective était fausse et une autre image, prise au sol, montrait une salle plutôt vide. Le clergé était lâché par ses membres. alors que le chef Pasdaran de la marine du régime devait parler et pouvait

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Le clergé a fait le choix de laisser faire les chefs Pasdaran et même s’aligner sur eux pour éviter de leur donner un prétexte de l’abattre. Ainsi les chefs Pasdaran avaient annoncé la mobilisation de 10,000 jeunes de Mazandaran pour un pèlerinage politisé à Qom dans le cadre des classes de formation de Kamikaze (Rahian Nour, -Marcheurs de Lumière-), il a ajouté que l’expédition dont on n’avait vu aucune image était encadrée par quelques 500 mollahs !

Lors du discours précédant le sermon de la prière de vendredi, le Chef Pasdaran Sayyari a aussi parlé du lancement d’un super-drone bombardier d’un rayon d’action de 3000 km visant Israël et aussitôt, le clergé a utilisé cette propagande pour affirmer que Washington ne pourrait jamais faire le faire plier !

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Le clergé vampirisait son adversaire alors qu’il n’avait pas de troupes ! Les chefs Pasdaran ont annoncé une manoeuvre avec 10,000 miliciens dans le sud du pays pour prendre le dessus et forcer les mollahs à leur accorder une place dans les négociations qui au vu de l’affaiblissement du régime sont la dernière issue pour une fuite sécurisée du pays. Mais les images montrées par les Pasdaran ne furent pas à la hauteur de l’annonce car on’a vu aucun combattant digne de ce nom autour des commandants qui avaient fait le déplacement : il n’y avait là que des vieillards en civil ! Les chefs Pasdaran n’avaient aucune capacité de s’imposer !

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Rafsandjani a renoué avec l’agitation en révélant l’effondrement de l’immobilier sous l’effet de la panique depuis 1 an et a aussi semé la déprime en révélant la faillite du groupe Azmayesh, la plus grande usine iranienne de production de radiateurs avant la révolution !

Rohani est resté invisible ! Ali Larijani a alors mis l’accent sur les valeurs de la révolution islamique pour se promouvoir comme une alternative à Rohani. Il a aussi accusé de trahison le faux opposant Shams-ol-Vaezin approché par Washington pour dissuader toute action susceptible s’entraîner la chute du régime.

Washington est revenu au principe du bâton et de la carotte par son pion Amano évoquant ses doutes sur le pacifisme du programme nucléaire du régime. Washington laissait supposer de nouvelles sanctions en espérant la capitulation des mollahs ! Mais personne n’a parlé en ce sens.

Washington a alors annoncé la vente de 300 bombes intelligentes à Israël, agitant le spectre d’une possible frappe israélienne sur l’Iran. Mais il n’a eu aucune réponse de responsables du régime ni aucun signe d’une union nationale pour se protéger mutuellement. Les patrons du régime restaient divisés dans la recherche d’une riposte.

En dernier ressort, Washington a bloqué par l’intermédiaire de son allié saoudien le plafond de la production de l’OPEP pour entraîner la chute du baril afin d’alléger ses propres dépenses en carburant et aussi pour affaiblir davantage les rares derniers revenus du régime par la vente autorisée de certains de ses produits pétroliers. Personne n’a parlé car aucun n’admet la force des sanctions. Il n’y eut alors également aucun secours de la part de Moscou ou de Pékin.

Samedi (29 Novembre 2014 – 8 Azar 1393), le régime est entré dans une nouvelle phase de crashs au point qu’il n’a pu redresser les indices avec ses interventions frauduleuses.

conclusion(s) | cette semaine, le régime arrivait à la fin des sursis accordés par les Américains et devait plier ou rompre les négociations pour faire plier Washington (qui a besoin d’un allié islamiste agitateur en Iran). Rohani, le choix présidentiel du clergé, a encore une fois montré son manque d’habileté et de courage en choisissant un compromis qui n’apporte rien au régime… La conséquence de son choix a été une grande panique qui a plongé le régime dans une vague destructrice de crises financières et politiques.

Rohani est resté invisible confirmant son manque d’idées et de courage. Il a cependant échappé à la chute car Washington se retient d’engager ses opposants dans le jeu. Londres sa commencé à intrigué pour provoquer un clash et entraîner l’éclatement du régime et même s’il n’a pas pu trouver des alliés dans le camp atlantiste, Moscou et Pékin n’ont pas pris la défense du régime et l’action anglaise appuyée par ces deux géants a réussi à diminuer encore le nombre des partisans haut-placés du régime à la prière de Vendredi !

Pour résumé, à l’issue de cette semaine, le régime a encore montré son incapacité à trouver des solutions et des partisans pour gérer ses affaires finissantes au mieux de ses intérêts. Il reste dépendant d’autres pays pour sa survie. Son avenir dépend de Washington qui le protège et de ses alliés atlantistes qui lui accordent quelque aumône pour ses derniers partisans paniqués !

Avec presque zéro troupe, zéro idée. et des figurants grabataires ou prépubères qui ne savent ce qu’ils font, ce régime est potentiellement vaincu. Sa fin n’est qu’une question de semaines, tout au plus quelque mois. Ses dirigeants le savent et ne cesseront jouer leur propre carte accélérant sciemment ou inconsciemment le processus de son éclatement inéluctable.