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Iran : La semaine en images n°353
A la recherche du deal perdu !

27.11.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 24.11.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés fragilisant le régime en cas d’une action populaire.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité.

Le mécontentement s’est amplifié parmi les super-nantis du régime. Les Commerçants Bazaris touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. En mai 2014, cette contestation populaire généralisée a entraîné la rupture de près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime et des mouvements de fuite de capitaux. Les chefs de clans ont critiqué la mollesse de Rohani afin de le renverser et ainsi accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Le clergé et Rohani ont choisi la politique de l’escalade (minimum 190,000 centrifugeuses), pour demeurer aux commandes.

Washington, qui a besoin d’un régime islamique en Iran, a esquivé la provocation des mollahs et a proposé de prolonger le sursis pour calmer le jeu. Rohani et le clergé ont accepté pour éviter de nouvelles sanctions et continuer leur plan insensé d’escalade délibérée. Ils n’avaient pas de plan B. La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran. La caste dirigeante a encore perdu 90% de ses membres restant et elle est aussi tombée à 60 personnes à l’occasion de la Fête de FETR.

Dans la foulée, la grève et l’occupation populaire de la ville minière de Bafgh par ses habitants a paniqué le régime tout entier. Tous les dirigeants ont oublié leur querelle et ont tenté de relancer le Mouvement Vert par l’annonce de la mort de son ’’égérie gauchiste’’, la poétesse Simine Behbahani ! Mais le peuple n’a pas participé à l’enterrement. Les habituels faux opposants étaient aussi absents !

Les mollahs du clergé ont alors évoqué, lors de la prière de vendredi, leur disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais leurs rivaux s’y sont opposés et Rohani a saboté la rencontre pour sauver sa peau.

Rohani et le clergé se sont alors rapprochés de la Russie pour obtenir l’adhésion à l’Organisation de Coopération de Shanghaï et ainsi pouvoir continuer leur bras de avec Washington. Poutine a refusé. Les mollahs sont revenus à une politique de provocations contre Washington en marge de l’AG de l’ONU, mais ils n’ont pas pu générer une situation crise pour imposer leurs conditions. Ils étaient perdus et incapables de trouver une solution. La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour leur proposer un apaisement en échange de leur coopération économique. Washington a montré sa supériorité en frappant lourdement les Pasdaran et a aussi court-circuité l’offre en reprenant le dialogue via le canal 5+1 !

Le régime s’est retrouvé au centre d’une guerre entre les grandes puissances, le système a sombré dans la crise car les dirigeants n’étaient plus décisionnaires. Les Pasdaran dépassés par la situation ont parlé de vitriolage de femmes à Ispahan pour intimider le peuple et l’empêcher de bouger ! Rafsandjani a redoublé d’efforts pour déstabiliser le régime en difficulté afin de se recycler en opposant et sauver sa peau !

Le clergé désespéré a tenté de relancer sa fausse opposition en utilisant la fausse affaire du vitriolage contre lui-même avec le concours de la fausse opposante soi-disant féministe Sotoudeh. Des centaines de faux opposants ont boycotté le projet car le concept était risqué. Le peuple a aussi fuit le projet en y voyant Sotoudeh. Le régime était désavoué par les siens et par le peuple. Le régime a eu une confirmation de cette impopularité par l’absence de toute mobilisation pour Ashoura, la commémoration de la mort en martyrs de saints guerriers du chiisme puis pour l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine qu’il qualifie de Youm Allah. La panique interne s’est amplifiée outre-mesure.


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La semaine dernière, les mollahs devaient rencontrer les Américains à Mascate la capitale d’Oman pour une négociation en directe. Ils ont cessé de s’agiter pour parvenir à un deal afin d’obtenir des garanties nécessaires pour quitter sans risques le pays qui les rejette. Mais la Russie a perturbé le jeu par l’expression de son soutien au régime et l’Europe a contré la reprise en main du régime et en s’invitant via Ashton à la rencontre bilatérale d’Oman et en adoptant 7 nouvelles sanctions.

Rohani ne contrôlait rien. Les Larijani ont adopté une ligne islamique dure pour s’imposer comme ses successeur au clergé. Les Pasdaran ont aussi tenté de dominer le jeu en évoquant une grande capacité de destruction régionale par un nouveau missile balistique et la copie d’un drone furtif américain ! Face au danger, le régime se radicalisait. Washington n’a pas riposté et a reconduit les négociations dans le cadre 5+1 à Vienne en prétextant la fin du 2nd sursis accordé au régime ! L’Angleterre a durci sa position pour se poser en arbitre et empêcher ce deal !

Dans son sermon politique de la prière de vendredi, le clergé a choisi la fuite en avant par le rappel des capacités militaires annoncées par les chefs Pasdaran dans l’espoir d’arracher un deal aux Américains. Washington a pris le contre-pied des mollahs en dotant l’opposition en exil formée de ses agents et de ceux des mollahs, semontrant ainsi prêt pour une nouvelle fausse révolution de couleur et une passation des pouvoirs, voire un partage du pouvoir, sans s’encombrer des 5+1. Le régime a accepté en annonçant la mort d’un chanteur pour midinette puis en évoquant d’importantes manifestations populaires et incontrôlables en sa mémoire !

Alors que tout était faux, Washington a repris les annonces pour faire bouger le peuple...


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Cette semaine, les mollahs devaient en priorité mener à bien cette fausse révolution de couleur avant que la panique ne prenne le dessus ou qu’il ne se trouve balloter dans une nouvelle guerre entre les grandes puissances lors des négociations à Venir à Vienne.

Mais les nantis ont paniqué à l’idée de ce plan de changement de régime. Le peuple ne s’est pas laissé prendre par la propagande officielle sur les fausses rumeurs de manifestation car il ne voyait rien de tel. Le régime a sombré dans la panique, la guerre interne, la fuite en avant et les incohérences car personne n’a pu s’imposer.

Voici, le récit en images d’une semaine d’échec et de désillusions pour le régime déboussolé des mollahs.



© IRAN-RESIST.ORG

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La semaine dernière (8-15 novembre 2014 / 17-24 Aban 1393), Zarif, le ministre les affaires étrangères de Rohani et à ce titre responsable des négociations des mollahs devaient rencontrer en tête à tête Kerry, le chef de la diplomatie américaine à Mascate en Oman en vue d’un deal. Les mollahs espéraient parvenir à une entente leur permettant de quitter le pays qui les rejette. Washington espérait obtenir une passation des pouvoir vers ses pions islamistes. Mais ces rêves d’ententes se sont écroulé par la faute du sabotage actif des Européens et des Russes !

Rohani, le représentant des mollahs n’a pas osé un recours à la provocation pour forcer Washington à lui proposer mieux. Les Chefs Pasdaran, en déclin par manque de troupes et de fait exclus de toutes les négociations, ont eux choisi la fuite en avant par l’annonce de grandes capacités balistiques pour excéder les Américains et forcer ce deal pour obtenir au passage des garanties de sécurité pour eux-mêmes.

Washington a esquivé pour éviter de se retrouver contraint à sanctionner davantage le régime islamique qu’il veut in fine récupérer. Il a reconduit les négociations au prétexte du rapprochement de la date limite des négociations, alors qu’elle était dans 15 jours !

Londres a alors adopté de nouvelles sanctions pour souligner le manque de coopération nucléaire du régime et éliminer ainsi la possibilité d’une entente entre Washington et les mollahs. Washington était dans une impasse, il devait durcir sa position, il a dû signer une mini résolution sur les violations des droits de l’homme à l’ONU. Et aussi évoquer la possible fin des négociations sous la pression du Congrès...

Vendredi (14 novembre 2014 – 23 Aban 1393), dernier jour de la semaine dernière, le clergé, excédé par ces obstacles à un deal avec des garanties de sécurité pour ses membres, a fait siennes les menaces balistiques des Pasdaran pour parvenir à forcer Washington à ce deal !

Washington a encore esquivé ces provocations et surtout il a montré sa disposition à un deal bilatéral concret en offrant une télévision de propagande à l’opposition officielle formée l’an dernier de ses pions et des faux opposants du régime en vue à une transition des pouvoirs en douce vers ses pions.

Les mollahs ont vu dans ce choix d’une transition douce à ce moment un engagement implicite de prochaines garanties de sécurité à ceux qui adhéreraient à ce pseudo processus de démocratisation du régime ! On a alors assisté à une déferlante de propos dissidents au sein du régime surtout parmi les insolvables comme Hadi Ghaffari, fils et adjoint du premier procureur et bourreau de la révolution islamique !

L’offre d’une transition en douce était acceptée ! Mais on n’a guère entendu les faux opposants notoires du Mouvement Vert. Le régime ne misait pas sur eux pour le démarrage du processus en raison de leur impopularité. Le régime devait cependant rassembler des gens pour déclencher des manifestations.

En début de l’après-midi, la principale agence de presse du régime, IRNA, a annoncé la mort de Morteza Pashaei (lire Pachaï), « un chanteur pop très populaire, atteint d’un cancer d’estomac à l’hôpital Bahman de Téhéran ». Dans la foulée, les blogs iraniens, nés de la volonté du régime, ont diffusé des vidéos faisant état de sa guérison l’an dernier insinuant un mort suspect. Puis les gens autorisés d’être présents sur Face-Book dans une posture faussement dissidente ont mis en avance une certaine dissidence du chanteur et ont appelé à des rassemblements en son honneur ! Vers 15 heures, IRNA (la principale agence de presse du régime) a annoncé un grand rassemblement devant l’hôpital Bahman suite aux appels lancés par les fans sur les réseaux sociaux !

L’annonce de la mort de ce chanteur nous a d’abord paru comme une diversion car il n’avait rien d’un dissident ! Bien au contraire ! Il avait chanté une quinzaine de chansons d’amour ultra larmoyantes pour midinettes ! Alors que les problèmes des jeunes sont es contraintes de la charia, le chômage, l’extrême pauvreté, l’absence d’issues et une grande dépression, Morteza Pashaei chantait dans les meilleures salles de concert du régime pour les jeunes d’en haut dont le seul tracas de la vie est l’amour !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

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Morteza Pashaei n’était pas un danger pour le régime, il donnait une bonne image du régime et il offrait par ces concerts une distraction pour les enfants des nantis du régime qui s’ennuient en Iran. Comme d’autres chanteurs dans son genre, il avait obtenu le droit de faire des concerts à Dubaï pour distraire ses jeunes souvent incultes pendant leurs vacances. Il avait d’ailleurs un concert programmé le 29 novembre à Toronto pour les happy few du régime, très nombreux au Canada. Enfin, il passait aussi très souvent à la télévision du régime dans toutes sortes d’émissions de divertissement.

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Mais l’annonce d’un rassemblement plutôt contestataire pour ce personnage insipide nous a intrigué d’autant plus que les images ne montraient rien de tel : il y avait une centaine de gens de tout âge (pas son public de midinettes), plus quelques policiers et surtout aucune tension.

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Le scénario du régime d’évoquer faussement un malaise et aussi l’enchaînement parfait des annonces montraient un scénario bien ficelé. En cherchant un peu, on a découvert que le ramdam avait commencé la semaine dernière peu avant le départ du représentant du clergé pour Mascate en Oman où il devait rencontrer en direct Kerry pour finaliser un deal. On a eu l’impression que le projet était en attente depuis ce moment pour déclencher un processus efficace de révolution soi-disant populaire après le deal et l’agitation qui devait s’en suivre.

Quand l’opposition en exil, formée principalement d’agents américains et de faux opposants, a soutenu les manifestations en l’honneur du chanteur populaire, on a eu la certitude d’un scénario en commun. Mais malgré les efforts consentis par les deux parties, les gens normaux n’ont pas descendus dans la rues. Les jeunes n’ont pas profité de l’occasion comme après un match de foot pour manifester car le personnage clef du scénario n’avait rien de patriotique ou même de social et évoquait pour eux le profil détestable un agent du régime !

On avait un scénario mal conçu et inefficace. De fait le projet de mobilisation du peuple au prétexte de la mort d’un chanteur faussement dissident était à ce moment un échec.

Samedi (15 Novembre 2014 – 24 Aban 1393), le clergé n’a pas condamné la participation de l’agence IRNA à la promotion de la dissidence ou la publicité pour un chanteur ! Le clergé entendait poursuivre le scénario de la transition en douce ! Les Larijani ont rejoint le scénario en attaquant les banques pour leur comportement anti-peuple ou en découvrant et condamnant, via l’agence Mehr, la toxicomanie affligeante des enfants en bas âge en Iran ! Rafsandjani s’est positionné comme le défenseurs des agriculteurs et des travailleurs en fustigeant le manque de travail qui poussait à l’exode rurale et de facto l’aggravation du chômage... Les Pasdaran ont cessé aussi leurs menaces contre Washington et Israël en affirmant que leur activité était plutôt axées sur l’exportation de savoir faire ingénierie vers les pays voisins !

Le clergé devait trouver une solution pour mobiliser le peuple dans son projet d’une transition en douce pour ne pas être dépassé par ses rivaux devenus tout d’un coup des grands amis du peuple. Les faux opposants du groupe étatique HRA ont créé une ambiance de tension en insistant sur la pendaison de 2 sunnites, l’absence de soin au prisonniers politiques cancéreux et le procès destiné à disculper le meurtrier d’un étudiant un partisan du Mouvement Vert. Puis l’agence officielle IRNA (l’AFP des mollahs) a continué dans la même veine en annonçant de nombreux petits rassemblements nocturnes de quelques centaines de personnes la veille dans tout le pays et aussi des attaques des forces de l’ordre contre ses jeunes épris de liberté.

Les aficionados de la fausse opposition sont entrés en action avec une vidéo de l’attaque des forces de l’ordre à Ispahan contre 300 jeunes fans de Morteza Pashaei et épris de liberté pour persuader les jeunes de saisir l’occasion et manifester.

Mais il n’y avait rien de probant sur les images : on n’y voyait pas 300 jeunes et il n’y avait pas d’assaut des forces anti-émeutes, mais comme durant les boycotts populaires des manifestations ratées du Mouvement Vert, on voyait une vingtaine de personnes crier « lâche-le » pour insinuer une attaque et l’arrestation d’un jeune !

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Avant, on avait des images tronquées ou mal-cadrées pour perturber le discernement des gens, cette fois on avait l’obscurité et aussi des gens filmant la scène avec des Iphones pour insinuer une origine populaire aux images en circulation ! Or, personne ne peut se payer d’Iphones dans un pays aussi pauvre sauf les gosses de riches et ceux du régime. On avait par la présence ces appareils la preuve que l’on assistait à un spectacle politique du régime. De plus, sur les écrans de ces appareils, on ne voit aucune bagarre ou attaque ! Il n’y avait également aucune liste des jeunes qui étaient supposés comme arrêtés par la police ! Il y avait à la fois de l’improvisation et un manque de volontaire pour jouer les victimes d’un scénario qui ne n’avait pas pu duper le peuple !

Cependant les « réseaux sociaux » c’est-à-dire les agents Face-Book du régime ont surfé sur cette répression annoncée et inexistante pour appeler le peuple à manifester sa désapprobation par une participation massive à sa procession funéraire prévue pour dimanche à la Salle Vahdat l’ex-Opéra de Téhéran (salle appartenant au ministère de la culture et de la censure) puis à son enterrement dans le carré VIP du cimetière Behesht-Zahra de Téhéran ! Cela n’avait aucun sens que le régime organise les funérailles et l’enterrement d’un dissident, mais cela indiquait un manque de volontaire pour une mobilisation vouée à l’échec !

Washington a tenté de réanimer ce projet raté de transition en douce un soutien de l’opposition en exil aux victimes fictifs des manifestations fictives évoquées par IRNA et à l’appel à la manifestation lors des funérailles !

Les nantis du régime ont désespéré : ils ont commencé à vendre leurs actions pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le régime qui semblait incapable de trouver une issue sécurisée à sa déchéance : 90% des indices de la bourse sont devenus négatifs et à l’inverse le taux du dollar est monté, de même que le prix de l’or. Dans ses cas là le régime évoque souvent des mouvements similaires sur les marchés mondiaux. Mais ce jour, le prix de l’or était en baisse sur le marché international. Les experts du régime ont attribué la hausse de l’or et du dollar à l’inquiétude liée à l’issue des négociations nucléaires prévues pour mardi et mercredi à Vienne.

Le ministre de l’intérieur devait aussi rassembler les gouverneurs et les préfets du pays. On a vu une participation très basse : le nombre des fidèles était en baisse. Le scénario de transition n’avait pas rassuré les subalternes, mais les avaient démoralisés.

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Un des grands du clergé, l’ayatollah Haeri-Shirazi a demandé au Parlement de faire appliquer la loi pour les manifestations, demandant donc implicitement l’arrêt d’un projet voué à l’échec et susceptible de démoraliser les derniers fidèles et entraîner leur rupture.

Dimanche (16 Novembre 2014 – 25 Aban 1393), le seul objectif des gens du régime était le succès de l’appel à la mobilisation pour les funérailles de Morteza Pashaei (vers 10h) et le démarrage de facto du processus des manifestations pour une transition en douce des pouvoirs vers les pions de Washington. !

Le gouvernement a continué la préparation du terrain en révélant via la Banque Centrale Iranienne (BCI) que le taux réel de l’emploi était de 24% ! Les faux dissidents de HRA ont également parlé de l’aggravation de l’état de santé du mollah pro-américain emprisonné Boroudjerdi pour permettre l’intervention de pions islamistes de Washington. Les faux opposants locaux ont mis en avant leur mollah dissident nommé Taheri pour ne pas laisser la dissidence religieuse seulement aux mains des pions de Washington.

Le quotidien Asr-Iran (organe trouble-fête des Chefs Pasdaran) a présenté Pashaei comme le symbole des trentenaires iraniens pour inclure les trentenaires. Chacun apportait sa pierre à l’édifice !

On a eu aussi des ratés car Nourizad, le faux opposant lié aux Pasdaran, a aussi décrit Pashaei sur sa page Face-Book comme le symbole de jeunes attirés par une vie Happy et l’on a compris qu’il n’avait surtout pas écouté une seule chanson du défunt. Autre gaffe, le maire milicien et maffieux de Téhéran, Ghalibaf, qui ne trouve de clan pour assurer son avenir, a installé des affiches honorant la mémoire du chanteur mort !

A 11h, l’agence IRNA (l’AFP des mollahs) a annoncé des milliers et des milliers de jeunes aux abords de la salle Vahdat (ex-opéra d’Iran avant la révolution). La salle et les voies y menant étant situé au centre de Téhéran toute la ville devait être paralysées, mais on a rien vu de tel dans les reportages du régime.

Par ailleurs, on a vu seulement une seule grande photo avec du monde devant un podium dédié au cercueil dressé sur l’avenue Shahriar devant l’entrée nord de la salle Vahdat. Cette zone étant assez restreinte, il ne pouvait pas contenir des milliers de personnes. D’ailleurs, sur une photo prise au niveau du podium on a remarqué une foule nettement moins dense et surtout moins profonde.

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En tenant compte du dimension du podium, on est parvenu à déterminer les dimensions de la surface où se trouvait la foule : le nombre des participants ne pouvait pas excéder 600 personnes.

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En vérifiant avec le plan des lieux (en jpeg et en pdf), on a compris que la première photo et quelques vidéos tournées depuis le même point de vue étaient trafiquées car on avait de la foule très loin au-delà de la rangée d’arbres dans le fond alors que cette rangée est collée au mur d’enceinte d’un bâtiment situé en face de la salle !

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On a également remarqué beaucoup moins de monde dans une video tournée au niveau de la sol. On a conclu que les seules images fiables étaient cette video et les deux images ci-dessous montrant une centaine de personnes. En fond sonore de la vidéo tournée parmi la foule, on entend aussi des cris d’Allah Akbar, faisant état de participants très musulmans au lieu et place des jeunes mélomanes épris de liberté.

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A la fin du rassemblement quand le cercueil devait quitter l’endroit pour aller vers le cimetière Behesht-Zahra dans le sud de la ville, la foule devait accompagner ce transport en allant vers la salle puis vers le carrefour Shahriar-Hafez et on a alors pu à chaque fois distinguer une petite centaine de personnes (en prenant en compte la surface occupée par les manifestants).

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Sur la première photo ci-dessus, on voit des hommes, d’aspect assez frustre dotés d’Iphones. On a conclu qu’il s’agissait de pauvres ouvriers afghans customisés en riches par l’attribution d’un Iphone ! Ils n’ont pu s’empêcher de crier Allah Akbar et aussi s’amuser avec les iphones sans tenir compte de l’aspect grave du rôle qu’ils devaient tenir ! Le recours à ses figurants frustres nous a enchanté car cela voulait dire que le régime n’avait pas pu trouver d’Iraniens pour jouer le jeu et aussi que ces derniers fidèles et surtout les jeunes riches du régime n’avaient pas accepté de jouer le jeu par peur d’être reconnus comme étant ses agents alors que le système s’effondre.

En résumé, on avait un boycott absolu du show du régime pour recycler ses membres en dissidents ! Donc malgré beaucoup d’efforts médiatiques, l’opération avait été un échec absolu ! Les nantis qui suivaient l’affaire depuis le début de la journée ont sans cesse paniqué et la bourse a fini sur un 2nd crash et la chute des 30 plus grandes entreprises du régime avec cet échec du plan de transition vers un système islamique souhaité par Washington ! Les patrons du régime désespéraient !

Il leur restait encore la phase d’enterrement. On n’a pas vu des milliers d’automobiles allant vers le cimetière ! Sur place, on a vu une tombe ouverte entourée de barrières métalliques et seulement une petite partie offrant une vue sur la foule, histoire de limiter le manque de participants !

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Puis le régime a eu l’idée de créer un écran avec les membres de sa famille pour cacher le manque de participants ! On a également vu des images de foules, mais factices car totalement déformées pour donner l’impression de profondeur : dans un cas, une foule qui semble être sur un surface en creux derrière la barrière, dans un autre cas, la manipulation en entraîné la déformation de la barrière et elle semble couchée avec un angle de 30% par rapport au sol.

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In fine, la vérité est venue par une video de l’agence ISNA (proche de Rafsandjani) : on y a vu une trentaine de gens chantant autour d’une tombe située à un autre endroit ! Le régime avait enterré son encombrant héros ailleurs qu’à l’endroit indiqué ! Rafsandjani révélait cela pour ridiculiser le régime et redevenir le seul candidat à la dissidence !

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Le régime n’a pas aimé la dérive de son plan : il a annoncé le report de l’enterrement en raison de la présence de trop de manifestants ! L’endroit ou l’heure n’ont pas été annoncées.

Le régime entendait faire oublier le projet qui avait raté à 100% ! Les médias de seconde ordre ont alors diffusé une vidéo montrant le père du défunt réciter un long chant religieux en hommage à Emam Hossein durant les funérailles en insistant qu’il s’agissait du chant préféré de son fils pour rappeler la foi inébranlable de ce dernier en islam et en république islamique ! Ce chant n’avait pas provoqué de remous sur place car les participants étaient de pauvres figurants afghans et des gens du régime ! On a aussi eu droit à un interview du père parlant des pèlerinages de son fils à Karbala ! On a vu les correspondances du fils sur son blog à ce propos et aussi une photo faisant état de très bonnes relations avec le maire mafieux de Téhéran Ghalibaf ! Concrètement, les mollahs et leurs acolytes enterraient donc définitivement l’idole qu’ils s’étaient inventé pour leur reconversion en douce en démocrates !

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Les soi-disants dissidents qui avaient sans cesse parlé de la dissidence de Morteza Pashaei ne savaient que dire. L’opposition en exil, qui sous l’ordre de Washington avait défendu un faux idole, a ignoré cette vidéo continuant à parler de la dissidence de Morteza Pashaei pour zapper son erreur !

Le projet était un fiasco et en plus se terminait de manière lamentable pour ses promoteurs ! Il n’y avait aucun rattrapage possible ! Le régime devait dès lors se concentrer sur les négociations à Vienne où il ne pouvait compter sur aucun allié !

Ali Larijani a convoqué le ministre des affaires étrangères Zarif jeudi au Parlement pour rappeler son hostilité à tout deal sans son accord ou encore pour montrer qu’il pouvait le virer pour faire chuter le gouvernement et s’imposer comme négociateur en prétextant ses bonnes relations avec l’Europe quand il menait les négociations en tant que secrétaire du Conseil Iranien de la Sécurité. e Le ministre du pétrole de Rohani a eu peur d’être aussi ciblé par Ali Larijani, il a attribué son échec à un complot mondial pour baisser du prix du baril ! Même si les revenus pétroliers du régime sont bloqués, par cette déclaration, il a rappelé à tous une évidente détérioration de la situation économique du régime, même si les sanctions étaient supprimées !

La Chine inquiétée par le projet de passation de pouvoir aux pions islamistes de Washington a envoyé une délégation de la PC chinoise en Iran pour rencontrer les dirigeants et savoir si elle devait continuer à les soutenir dans de telles conditions. Les mollahs, qui espèrent un deal avec Washington, ont éconduit les Chinois en leur faisant rencontrer l’actuel chef du Conseil national de sécurité, le milicien Shamkhani, qui dans le système régi par Rohani n’a aucun pouvoir.

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Londres a alors annoncé via presse un accord entre Téhéran, Moscou et Pékin pour fâcher Washington et l’entraîner dans des sanctions vengeresses susceptibles de saboter tous les efforts d’apaisement et de deal de Washington !

Washington a nuitamment dépêché en Iran le ministre des affaires étrangères d’Oman pour tirer l’affaire au clair et proposer un deal sur le nucléaire avec les rencontres de Vienne où ses efforts pouvaient être sabotés par les Européens et les Russes !

Dans la nuit, le régime a aussi annoncé l’enterrement du faux idole par son père et quelques camarades barbus afin de fermer définitivement le dossier de sa transition ratée et déprimante pour ses derniers partisans !

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Lundi (17 Novembre 2014 – 26 Aban 1393), le clergé avait raté un plan en or en accord avec Washington et était sous la pression des grandes puissances et ne pouvait de faite parvenir à un accord. Les Larijani étaient à l’affut d’un nouvel échec pour le déstabiliser... La bourse a démarré en crise, révélant un grand malaise au sein du régime.

Les Larijani qui s’en doutaient avaient pris les devants en accusant via la presse Rohani de trahison pour avoir négocier longuement avec les Américains à Oman alors qu’ils avaient exigé dans un document en 8 points, la limitation vérifiable de toutes les activités nucléaires du régime pour qu’ils puissent mettre fin à leurs sanctions. Ali Larijani affirmait par avance que Rohani n’avait aucune chance de réussite pour amener les divers clans du régime à le soutenir pour mener la diplomatie du régime !

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Ali Larijani a aussi organisé une conférence sur la nécessité du respect des lignes rouges nucléaires du régime pour se positionner comme une alternative. Il prenait un risque car le parlement est réduit à une vingtaine de personnes depuis 4 ans. Il devait rassembler au-delà de son camp pour forcer le clergé à le choisir, mais la mobilisation n’a pas eu lieu, même en cherchant parmi les plus frustres derniers partisans du régime !

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Le Parlement d’Ali Larijani a alors annoncé que dans 24 h, au moment du début des négociations, il refuserait sa confiance au nouveau ministre de l’Education de Rohani en raison de ses liens avec les partisans d’un changement de régime ! Le sujet était d’actualité. Ali Larijani entendait accuser Rohani de déviation et le forcer à partir et pouvoir accéder lui-même à sa place par un retour au système parlementaire.

Le clergé a alors annoncé un grand rassemblement de jeunes officiers de l’armée devant le Guide pour insinuer avoir l’appui des forces armées et de leurs commandants des Pasdaran afin d’intimider les Larijani et rassurer les nantis en panique. On a vu le Guide passer en revue à pied les nouveaux officiers devant un mur où on pouvait lire : Les Renforts de l’Espoir ! Mais on a également vu des grandes parois en papier réduisant la surface de la cour dédiée aux représentations militaires. Puis le Guide a salué quelques vétérans avant de s’assoir à côté des généraux des Pasdaran qui commandent l’armée pour assister aux défilés des jeunes officiers.

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On a vu des quantités énormes de soldats, mais le Guide et les commandants étaient assez moroses. En regardant bien on a remarqué que les ombres des bâtiments ne correspondaient pas aux ombres des troupes qui défilaient. De plus les jeunes officiers qui défilaient en nombre impressionnant arrivaient en hauteur au genou des officiers chargés de la cérémonie ! Le Guide avaient une armée de Minipouss ! Plus sérieusement, les troupes annoncées étaient des créations Photopshop. Elles n’existaient pas. C’est pourquoi le Guide et ses généraux étaient inquiets.

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La photo précédente agrandie et en PDF.

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Par la suite, on a vu le Guide remettre leurs insignes à des officiers assez âgés. On en a conclu que c’est tout dont disposaient le clergé et les Chefs Pasdaran !

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Aucun des dirigeants n’avait des troupes nécessaires pour mettre fin à la guerre interne et pour assurer la gestion du régime en dérive. La bourse en panique a alors enregistré son 3e crash consécutif !

Le clergé et les chefs Pasdaran ont uni leur force dans une émission télévisée intitulée « 7 minutes jusqu’à Tel-Aviv » pour affirmer leur capacité d’atteindre les grandes villes Israéliens en moins de 7 minutes et forcer Washington à assouplir sa position.

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Les Allemands ont apporté dans le Spiegel des preuves d’achats secrets de composants balistiques par les mollahs sur le marché noir allemands pour forcer Washington à les sanctionner !

Le chef du Parlement russe s’est aussi rendu en Iran pour afficher son soutien au clergé, à Larijani et à Rafsandjani pour voir de quel coté penchait le régime et ses divers prétendants. Le visage déconfit du Russe après chaque rencontre laissa penser qu’il concluait à l’envie des mollahs de s’entendre avec Washington. La Russie n’a dé lors pris aucune position favorable au régime en dérive, le laissant se débrouiller seul à Vienne !

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Les Européens et les Russes se positionnaient contre tout deal avec régime à quelques heures du début des négociations. Washington en a profité pour rappeler son envie de dialogue. Ces derniers ont refusé car ils veulent des garanties de leur sécurité et il n’y en avait aucune. Washington a alors agité le spectre de la fin des marchandages sous la pression des républicains. Mais conscient que les mollahs ne reculeraient pas, Washington a plaidé pour la poursuite des négociations au prétexte de vouloir éviter la radicalisation nucléaire du régime et en conséquence la radicalisation nucléaires d’autres pays et une course à l’armement nucléaire au Moyen-Orient. Chacun a compris que Washington ne voulait pas sanctionner ce régime de peur de le renverser. Les négociations risquaient de s’enliser, entraînant de facto la poursuite des sanctions et de plus sombres horizons pour le régime.

Une nouvelle journée de crise attendait les mollahs avec l’échec prévisible des négociations à venir et le forcing des Larijani pour accuser Rohani et obtenir un rôle décisif au sein du régime.

Mardi (18 Novembre 2014 – 27 Aban 1393), le ministre des affaires étrangères du régime, Zarif est arrivé à Vienne et a vite rencontré Catherine Ashton, la négociatrice en chef de l’Europe et du groupe 5+1. Selon les images, Ashton s’est montrée agressive avec Zarif et ce dernier n’a pas répondu. Il a même perdu son sourire énervant après la rencontre.

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Aussitôt, le Gouvernement Rohani a fait état de problèmes de pénuries d’eau et l’on a compris qu’Ashton s’était montrée hostile à tout deal séparé avec Washington, exposant de facto le régime à de nouvelles sanctions. Le régime a aussi évoqué le nécessité d’augmenter le prix de l’électricité et du pain : on a compris qu’il souffrait de pénurie pour de carburant et de vivre.

Au même moment, Rohani était au Parlement pour défendre son 4e choix pour le ministère de l’Education ! Le Parlement a refusé son choix pour déviance confirmant son hostilité et l’envie de l’accuser.

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Le clan Larijani a aussi montré son utilité au clergé en accusant l’anglo-iranienne Gontcheh Ghavami, proche de Rafsandjani d’espionnage pour les Anglais pour exclure ces derniers des négociations ! Les Chefs Pasdaran ont annoncé la fermeture de 26 web-café pour montrer leur utilité au clergé !

Le régime avait alors un gouvernement sous pression à Vienne et réduit à courber l’échine. Il avait aussi une guerre interne entre des composants incapables de mobiliser quelques personnes en leur faveur. La bourse a enregistré à ce moment sa plus forte chute depuis le début de la semaine ! On n’a pourtant remarqué aucun changement chez aucun des dirigeants du régime : tous convaincus de leur culpabilité restaient donc accrochés à l’idée de garanties de sécurité avant tout apaisement.

Dans la soirée, Washington, excédé, a fait adopter une résolution onusienne sur les violation des droits de l’homme contre les mollahs, mais sans évoquer des sanctions et avec une demande de s’améliorer, montrant sa disposition à considérer leurs crimes comme pardonnables !

Le même jour Washington a fait adopter une résolution onusienne plus dure sur les violations droits de l’homme en Corée du Nord avec la menace de poursuites des dirigeants Nord-Coréens au TNP pour montrer qu’il pouvait aussi durcir sa position si les mollahs et leurs complices continuaient à se montrer aussi exigeants au risque de saboter toutes les chances d’entente intermédiaire. Washington a évoqué aussi le maintien des sanctions en cas d’accord pendant la durée des vérifications pour avoir l’ascendant sur les mollahs et les empêcher de revenir sur leur parole.

Mercredi (19 Novembre 2014 – 28 Aban 1393), les mollahs n’ont pas cédé. Les négociations semblaient devoir finir sur un échec, présageant le maintien des sanctions et peut-être leur durcissement.

Les médias officiels ont au contraire annoncé des progrès dans les négociations pour éviter un nouveau crash de la bourse de Téhéran et une nouvelle ruée vers l’or et le dollar au détriment des maigres réserves du régime !

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La BCI a aussi publié des chiffres faisant état d’un ralentissement de la fonte de ses comptes en devises pour rassurer les paniqués ! Les nantis du régime n’y ont pas cru : la bourse a fini son activité hebdomadaire avec 98% d’indices (secteurs économiques et tendances) négatifs ! Le rapport hebdomadaire a fait état d’un crash de 14% !

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Au conseil des ministres, Rohani et son équipe semblaient au fond du gouffre. Ils ont confirmé la décision du monter le prix du pain (pour limiter sa pénurie), mais ils l’ont justifié comme une demande pécuniaires des boulangers et des producteurs céréaliers pour opposer ses gens au peuple et éviter la formation aussi des fronts populaires contre le régime !

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Mais concrètement, vu qu’ils importent des céréales de pays alliés de Washington, cela voulaient dire que les fournisseurs « américains » avaient augmenter les prix pour le sanctionner discrètement et efficacement pour le forcer à plier !

Le pouvoir judiciaire ’c’est-à-dire le clan Larijani) a immédiatement repris le procès de Mehdi Hashemi-Rafsandjani, le fils et complice de l’ex-patron du régime, aujourd’hui partisan d’une rupture, pour le dissuader de bouger dans ce sens en ces moments critiques pour le régime ! Le pouvoir judiciaire des Larijani a aussi condamné 4 personnes pour insultes contre l’islam sur les réseaux sociaux internes pour encourager le clergé à cesser l’utilisation de ce réseau pour ces projets de déviation. Enfin, le Parlement d’Ali Larijani a aussi rappelé son vote négatif de la veille contre le mollah Rohani comme une nécessité pour préserver le régime de tout complot, insinuant la capacité de remettre en cause le clergé lui-même !

Le clergé a eu peur. Les chefs Pasdaran ne se sont pas exprimés ! Le clergé a répandu la rumeur que le Guide les accusaient d’oeuvrer contre lui par une opposition incessante contre Rohani ! Le clergé se vengeait ainsi tout ne s’adressant implicitement à Ali Larijani lui signifiant la possibilité qu’il soit exclu du peu par une remise en cause publique du Guide !

Les chefs Pasdaran ont eu aussi peur ! Le commandant Naghdi, le chef esseulé du Bassidj, a annoncé le rassemblement de ses commandants sur le tombeau de Khomeiny pour lui renouveler leur vœux de fidélité et ainsi se mettre à l’abri de toute menace ! Il y a 400 préfectures en Iran, mais on a vu Naghdi avec une dizaine de miliciens ! Son initiative a montré que le régime qui manquaient de soldats et d’officiers avaient enfin perdu la majorité des commandants qui n’avaient plus de troupes et se voyaient mal défendre le régime seul dans leur préfecture !

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L’agent de propagande médiatique des Pasdaran, le dénommé Nourizad, a alors été appelé au chevet de leur image déclinant. Il a alors dénoncé des pressions de leur part sur des galeries pour ne pas exposer ses tableaux sur l’amour ! Les Chefs Pasdaran étaient KO mais continuaient leur propagande sur leur force par peur qu’on les attaquent ! Le régime n’était également plus protégé !

Washington a annoncé la poursuite des négociations évitant une nouvelle panique chez les mollahs ! Il a aussi rappelé se menace axée sur la molle résolution onusienne sur les droits de l »homme par une résolution du Congrès sur les droits de l’homme. Il a aussi menacé les mollahs d’inclure la question des missiles du régime dans les négociations en évoquant une demande naissante chez certains sénateurs républicains !

Jeudi (20 Novembre 2014 – 29 Aban 1393), Ali Larijani a rejeté d’avance le 5e choix de Rohani pour le ministère de l’éducation au motif de lien avec les déviants dans l’espoir de le renverser et lui succéder ! Le clergé s’est retrouvé contraint de refuser tout compromis : il n’y a eu pas d’amélioration à Vienne.

En revanche, en réponse à la résolution du Congrès sur la nécessité de l’amélioration des droits de l’homme en Iran, le Guide a gracié Hossein Derakhshan, un faux opposant au parcours chaotique qui était soi-disant en prison pour avoir voyagé en Israël (avec son passeport de la république islamique) !

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En fait, Hossein Derakhshan n’a jamais vraiment été en prison car comme le montre le document joint, en Janvier de cette année, à l’occasion du 35e anniversaire de la révolution islamique, il proposait 18 conférences sur "Le rapport entre le cinéma sioniste et l’Etat sioniste" à l’institut gouvernemental Tarjomaan dépendant du ministère de la culture (propagande et censure) du régime ! Le Guide, c’est-à-dire le clergé au pouvoir, a gracié un faux opposant en liberté et vrai agent d’infiltration et de propagande du régime prétendument en prison pour qu’il puisse retrouver la virginité politique nécessaire à son rôle de faux démocrate en Occident !

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La même affiche agrandie et en PDF.


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Larijani est parti à ville richissime de Mashad, dominée par le mollah richissime et affairiste Vaez-Tabassi, jadis proche de Rafsandjani, et y a annoncé une conférence sur ses idées économiques face aux sanctions pour voir s’il acceptait de rouler pour lui. Il espérait trouver des partisans qui lui manquait à Téhéran ! Mais la mobilisation n’a pas été terrible. Ali Larijani a compensé son échec en se posant en porte-parole du régime pour accuser Obama d’utiliser la désapprobation du Congrès afin de jouer avec le régime !

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A Téhéran les médias officiels n’ont pas commenté l’intrusion d’Ali Larijani dans les affaires diplomatiques du clergé, réduisant par leur silence son impact au néant. Le clergé a aussi oublié sa rumeur sur les Pasdaran et a confié la sécurité d’IRIB ou la direction de ses médias audio-visuels à un commandant des forces de Qods pour obtenir le soutien des chefs Pasdaran alors que 24 heures auparavant il les avaient accusés de le trahir en s’attaquant à son pion Rohani !

Pour résumer, on avait un régime en guerre après l’échec de sa transition en douce et aussi le crash monumental de ses finances ! Washington a annoncé l’arrivée de Kerry à Vienne pour des négociations vraiment en direct, laissant présager un compromis pour éviter la chute du régime islamique nécessaire à son expansion en Asie centrale chinoise ou russe ! Lavrov, le ministre des affaires étrangères de la Russie, a aussi annulé tous ses rendez vous pour annoncer son arrivée imminente à Genève « pour sauver les négociations » ou plus concrètement avec l’espoir de les bloquer.

Vendredi (21 Novembre 2014 – 30 Aban 1393), Ashton s’est imposée encore à la rencontre bilatérale souhaitée par Washington, bloquant de facto tout deal entre les mollahs et les Yankees ! Reuters aussi souligné les prises de position anti-deal de la France au cours de l’année en cours pour empêcher un deal de ce genre. Enfin le quotidien anglais Daily Telegraph a insisté sur le refus de tout compromis par les Républicains. L’Angleterre affirmait sa capacité de sabotage des plans de Washington !

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Une importante usine du groupe Boutan (fournisseur du gaz domestique aux Iraniens) a explosé au même moment à Yazd. Il n’y a pas eu de couverture médiatique de la part du régime. Il s’estimait victime d’une frappe. Vu les circonstances et l’usage d’action terroristes par Washington contre les mollahs, ce dernier rappelait sa suprématie pour contrer l’offensive médiatique et diplomatique de Londres, se posant en patron des pressions sur le régime.

A midi, le clergé devait annoncer sa ligne politique pour la semaine à venir. Le mollah Jannati, un des patrons du clergé politique, a pris la parole sur les valeurs islamiques ! Il a bifurqué sur la nécessité pour le gouvernement d’’engager les Bassidjis qui représentent ces valeurs et par la même occasion, il a demandé à Rohani de revoir ses choix pour le ministère de l’éducation. Le clergé entendait neutraliser Larijani et séduire les derniers vieux Bassidjis encore à ses côtés. Le mollahs Jannati a terminé sur la défense de la Palestine sans cependant menacé Israël ! Le point le plus important de son sermon a été l’absence de toute référence à Washington. Le clergé en sursis sous les pressions internes et externes évitait toute friction avec Washington dans l’espoir de parvenir à un compromis !

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Samedi (22 Novembre 2014 – 31 Aban 1393), la bourse a démarré et fini en chute libre ! Les nantis insolvables ne voyaient pas d’un bon œil ce repli tactique évoquant l’absence de ruse pour réussir à obtenir un deal !

conclusion(s) | Cette semaine, les mollahs et leurs acolytes avaient une occasion en or avec l’offre américaine d’une fausse révolution pour leur recyclage en démocrates, une garantie de facto de leur sécurité, en échange d’une transition des pouvoirs aux pions de Washington ! Mais le peuple n’a pas adhéré à ce projet. Les faux opposants internes n’ont dès lors pas jugé sûrs de bouger. L’occasion en or a échoué lamentablement !

Les mollahs et leurs acolytes se sont retrouvés contraints de reprendre les négociations avec les 5+1 qui ne veulent en aucun cas d’un deal entre eux et les Américains. Cette sombre issue a été synonyme d’une nouvelle vague de rupture des subalternes, une nouvelle guerre interne des Larijani contre le clergé, et une belle pagaille financière. Les mollahs sont alors revenus à la politique de provocations et de l’escalade pour parvenir à un deal avant de reculer et opter pour un compris, c’est-à-dire un sursis !

On le sait, ils l’ont finalement obtenu, avec un nano cadeau, évitant de justesse de nouvelles sanctions, mais toujours soumis aux sanctions existantes ! Ainsi leur semaine en or s’est transformée en semaine de plomb. Ils se voyaient libérés, ils restent captifs d leur passé.

Dans le nouveau délai qui leur est accordé, ils repartiront avec leurs interlocuteurs américains à la recherche d’un deal avec de nouveaux scenarii pour duper le peuple et l’entraîner dans leurs jeux de pseudo-démocratie !

Cette fois, le peuple a été formidable en refusant de participer au scénario et en rejetant l’opposition approuvée par Washington et de fait en totale opposition avec nos intérêts nationaux. Nous avons été ravi de cette émancipation qui préservera l’Iran d’autres pièges. L’avenir nous semble moins noir à l’issue de cette semaine en or transformée en semaine de plomb. Le régime ne pourra pas duper le peuple, il ne peut faire partie de la solution, ses faux opposants non plus, et en conséquence, il devrait s’effondrer de lui-même en raison de ses pénuries dues à ses erreurs de gestion, ses divisions, ses guerres internes, des ruptures qu’elles provoquent et enfin en raison des mensonges de puissance et des soldats Minipouss qui ne rassurent guère et ne motivent plus ses derniers fidèles !

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