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Iran : La semaine en images n°292
Rohani, la girouette barbue et ventrue !

27.09.2013


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, devait neutraliser cette guerre économique. Sa première tentative a été une politique de crises régionales et de terreur qui a entraîné la rupture des jeunes Pasdaran. Rafsandjani a alors opté pour une fausse modération pour calmer ces ruptures et calmer Washington. Mais il ne réussi sur aucun des deux plans. Il a enfin tenté une (fausse) révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour améliorer l’image du régime et amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani avant de tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Mais Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant sa candidature pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer mou et peut-être un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite.

Pour y obtenir leur place, les Chefs Pasdaran ont aligné des provocations verbales anti-américaines susceptibles de perturber le dialogue à venir. Ali Larijani a fait mieux en mettant en avant sa capacité de rejeter les choix de Rohani par le Parlement et pu obtenir des postes clefs de surveillance du système. Le clergé a aussi dû renoncer au ministère des affaires étrangères et l’accordant à un ami de Rohani, Zarif que l’on peut qualifier de neutre (car issu du clan Rafsandjani). Ce 1er Gouvernement de Rohani formée d’une coalition Clergé-Larijani-amis de Rohani a été contesté par tous les exclus alors que la contestation internes étaient amplifiée. Rohani a paniqué. Il a essayé de relancer son joker le Mouvement Vert avec un soi-disant engagement de cette fausse opposition en faveur de l’écologie, mais le peuple n’a suivi. Larijani a alors rapidement voté la confiance aux principaux ministres pour permettre le débuts des marchandages avec Washington.


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Le 17 Août 2013, Rohani a débuté les marchandages en annonçant une nombre élevé de centrifugeuses en marché, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 (soit la quantité nécessaire après un enrichissement important pour produire 3/6 bombes nucléaires selon les modes de calculs)... pour mettre Washington devant l’escalade et un risque de disparition du système islamique nécessaire à ses intérêts, afin de le forcer à lui accorder le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi aux agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Washington qui pour des raisons internes et pour son image ne peut pas pardonner des terroristes a redoublé de pressions sur le régime. Mais cela a augmenté la panique interne. Washington a tenté d’amadouer le régime par des cadeaux diplomatiques. Mais ces derniers l’opération de séduction n’a rien donné car le régime est encerclé et doit uniquement trouver une porte de sortie sécurisée.

Washington a alors insisté sur sa capacité d’arrêter divers dirigeants pour terrorisme. Les insolvables dont les Chefs Pasdaran ou les Larijani ou encore les nantis ripoux du régime s’attendaient à un surenchère du côté de Rohani, mais ce dernier n’a rien dit. Ils en ont conclu qu’il était prêt à les sacrifier dans ses marchandages avec Washington. Larijani s’est montré très agité et a tenté de renforcer son réseau judiciaire pour renverser le clergé pour détournement de fonds publics.

Washington alarmé par cette nouvelle guerre interne susceptible de détruire le système islamique nécessaire à ses desseins a envoyé son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman en Iran pour un dialogue direct sur le nucléaire et la Syrie. Rohani a exclu Larijani du dialogue en confiant les négociations exclusivement à son ami Zarif. Larijani a continué à s’organiser contre le clergé. Par ailleurs, pendant ce dialogue avec Feltman, le régime a aussi omis de soutenir sérieusement la Syrie. La Russie a privé définitivement le régime des S-300. Les Syriens, mais aussi le Hezbollah, qui est devenu un élément pivot de la scène politique et militaire du Liban et n’a plus besoin des mollahs, ont tout simplement oublié de l’intégrer à leurs communications.

Le régime étant presque nu sans le Hezbollah et la Russie, Rafsandjani (a oublié Londres) et a accusé Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le Clergé, les Chefs Pasdaran et les Larijani n’ont pas protesté, attendant de voir ce que dirait Washington. Les nantis ripoux ont cru à une banqueroute du régime et par peur qu’on les sacrifie, ils ont commencé à vendre leur action pour acheter le maximum de dollars et fuir. La bourse a commencé une chute qui n’en finit pas. Mais in fine, l’initiative de Rafsandjani n’a rien donné. Larijani a alors protesté contre lui, mais pas le clergé. Larijani a conclu à un rapprochement du clergé avec Rafsandjani pour aller dans son sens. Etant exclu du système, Larijani a tenté de déstabiliser le clergé par une vive critique de sa mainmise nuisible sur 25% des revenus du pays via le principe de la donation pieuse de Waghf. Rohani, le choix présidentiel du clergé n’a pas critiqué cette attaque. Le clergé en a conclu que son poulain jouait sa propre carte en combinaison avec Larijani ! L’opposition commune de Rohani et Larijani à la nomination du fils de Rafsandjani à la mairie de Téhéran a confirmé le rapprochement. Cette nouvelle guerre interne a amplifié la panique des nantis, la bourse a encore chuté.

Rafsandjani dépité avait révélé que Rohani avait en cachette pris des rendez-vous pour négocier secrètement avec les Américains et les Britanniques en marge de l’AG de l’ONU !

Rohani a alors changé de ligne et a envoyé son nouvel Ami Larijani au Turkménistan fournisseur de gaz à l’Europe pour un contournement des sanctions américaines avec les Européens via le Turkménistan, mais ce pays n’a pas marché.


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La semaine dernière
a commencé par la bourse encore en chute libre sous l’effet des ventes opérées par les nantis ripoux désirant fuir le régime en naufrage.
- Washington a annoncé des sanctions contre les opérateurs iraniens de vente secrète de pétrole à l’Europe. Le clergé a condamné tout dialogue avec Washington. La panique a continué. Le boycott de la naissance de Fatimah et d’une plusieurs cérémonies politiques ont confirmé l’effondrement du nombre du régime agonisant. Les nantis ripoux ont exigé des mesures via la chambre de commerce iranienne, mais n’ont eu que des promesses et a conclu que les dirigeants n’avaient que faire d’eux.

La proposition russe sur la Syrie a alors rehaussé la cote d’utilité de Moscou. Rohani, la girouette barbue et ventrue, a encore changé de position en annulant les rencontres prévues à NY. Washington a augmenté sa pression. Rohani a changé une 3e fois de position en lâchant à nouveau la Syrie, mais n’a rien obtenu de Washington. Il a changé de position pour la 4e fois en annonçant un marchandage avec Londres, mais pas avec Washington pour le pousser à réagir. Washington a laissé la girouette s’affoler. Moscou a laissé traîner des rumeurs de contrats et de soutien en marge du sommet de l’OCS. Mais en l’absence d’un engagement de leur part, Poutine n’a rien donné à Rohani. Le régime a oublié d’évoquer ce revers. Rohani, la girouette opportuniste, est rentré discrètement, certain de subir les conséquences de son échec.


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Cette semaine, le régime devait rassembler les croyants pour l’anniversaire d’Emam Reza, mais il ne le put. Le régime devait aussi trouver une solution de survie après l’échec de Rohani à l’OCS et aussi trouver un moyen pour cadrer Rohani, la girouette. Les insolvables ont proposé la fermeté vis-à-vis de Washington, les autres ont songé à un dialogue en direct très souple. Rohani a aussi encore changé de lignes au gré des problèmes surgissants. Voici le récit en images d’une semaine de guerres internes d’une rare intensité avec de très nombreux renversements de situation et un festival de coups de bas ou de poignards dans le dos qui a épuisé le moral des derniers compagnons d’infortune du régime. Attention, semaine charnière !



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La semaine dernière a été marquée l’incompressible versatilité de Rohani pour arriver à négocier directement avec Washington dans le sens de ses propres intérêts.. Cet opportunisme motivé par l’envie de fuir ne lui avait pas permis d’obtenir que que ce soit, car son comportement laissait supposer que le régime était vraiment aux abois. Washington avait laissé Rohani mijoter à petit feu dans l’espoir qu’il finisse par craquer et ouvrir les portes de la forteresse assiégée qu’est le régime...

Rohani, la girouette folle, avait tenté d’obtenir le soutien de Moscou pour pouvoir garder un avantage dans le jeu face à Washington. Poutine avait compris que le régime considérait la Russie comme un moyen et avait refusé d’être le dindon de la farce.

Par l’incapacité de Rohani à se jouer des pièges, le régime s’était retrouvé seul à Washington. Ses hauts dirigeants se retrouvaient avec seulement deux choix : choisir la confrontation ou plier face à Washington et acheter des sauf-conduits par le sacrifice des subalternes ou les éléments les plus mal-notés comme les chefs Pasdaran impliqués dans le terrorisme ou les répressions sanglantes du début de la révolution. Le régime pouvait se scinder en deux, une nouvelle crise panique le guettait. Ses dirigeants devaient se montrer unis et présents pour éviter cette crise déstabilisante, mais on n’a rien vu de tel.

Samedi 14 Septembre 2013 (23 Shahrivar 1392) a commencé par une nouvelle chute de la bourse de Téhéran ! Les gans du régime étaient donc encore plus paniqués après l’échec de Rohani à obtenir le soutien de Moscou. Le régime devait les rassurer par une mesure économique sur la gestion des stocks vitaux du pays, mais Rohani qui avait échoué et mis le régime en difficulté est resté invisible et muet. Il était paralysé par la peur pour sa propre carrière... Le régime n’avait plus de conducteur ! C’était la porte ouverte à une panique sans fin qui pouvait in fine amener les vieux mollahs du clergé à accepter n’importe quel deal pour sauver leur peau.

Les chefs Pasdaran au passé noir qui seront certainement sacrifiés dans ce deal ont paniqué. Le commandant des Pasdaran Ghassem Soleymani, responsable de la brigade Qods, brigade, qui, malgré un grand nombre de désertions, tente de préserver le régime en préservant ses liens avec Assad et le Hezbollah, a profité de sa présence exceptionnelle en Iran pour l’enterrement de sa mère pour affirmer la nécessité de combattre militairement l’expansion Washington dans la région afin de bloquer la possibilité de toute ouverture des politiciens apeurés du régime en direction de Washington. Le commandant de la marine des Pasdaran lui a prêté main forte a insinué la possibilité d’une confrontation avec Washington dans le Golfe Persique en affirmant que l’ensemble de ses navires (généralement des frégates) étaient équipés de drones pour surveiller et attaquer les porte-avions américains. Le commandant en chef des Pasdaran Jaafari est resté silencieux. Il appuyait le choix de la confrontation implicitement soit par conviction ou pour sonder le terrain avant s’aller dans un sens ou dans un autre. Les chefs Pasdaran étaient donc plutôt hostiles à la capitulation.

Rafsandjani qui voit son salut dans la fuite et non dans la confrontation a pour sa part réuni le Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime (CDIR), qui sous sa direction reste légalement le principal centre de décision du régime (sans la présence nécessaire du président), pour montrer qu’il n’était pas paralysé par la peur et qu’il était l’homme de la situation : bref, se poser en alternatif pour obtenir le soutien des autres clans du pouvoir afin de reprendre la direction effective du régime et mener à bien son plan de rapprochement et de marchandages avec Washington.

Ali Larijani qui a été le complice de l’échec de Rohani a aussi lâché ce dernier et participé à la réunion pour faire partie de cette option bis. Mais pour ce coup d’Etat, Rafsandjani et son complice devaient d’éviter tout clash susceptible d’amplifier la crise et de fait, ils ne purent trouver des pistes pour affirmer leur gestion responsable...

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Le régime était encore dans la paralysie et l’indécision après la rupture de facto du soutien de la Russie. Les vieux mollahs du clergé pouvaient céder à la peur et accepter de plier face à Washington.

Ali Larijani qui avait lâché Rohani pour ne pas couler avec lui a décidé de lâcher Rafsandjani (qui n’avait pas su poser une nouvelle option) et faire prévaloir sa « propre gestion responsable » via le Parlement qui préside. La commission financière du Parlement a annoncé un audit de l’industrie automobile (en faillite faute de ressources) pour laisser entendre la vente partielles de ces usines (aux partenaires étrangers) pour renflouer les caisses de l’Etat. Par ailleurs, l’agence Mehr, dirigée par son ami le mollah affairiste Khamoushi, a évoqué la hausse de la consommation d’essence à 70 millions de litres par jour [1], puis le Parlement a annoncé son accord à une hausse des prix si le Gouvernement le jugeait nécessaire, non pas pour renflouer les caisses du régime, mais diminuer la consommation pour préserver le stock de carburant à un moment où le régime ne peut plus en importer et en a surtout besoin pour la production d’électricité. En se référant au Gouvernement (c’est-à-dire à Rohani), il semblait aller vers Rohani pour écarter l’option alternative de Rafsandjani qui était fichue voire même dangereuse pour lui. Mais dans la foulée, le Parlement d’Ali Larijani a aussi révélé que le pays manquait de médicaments, non pas en raison d’un blocage des médicaments à la douane (comme l’avait affirmé le Gouvernement Rohani) mais parce que la production iranienne de médicaments génériques est arrêtée faute de matières premières à 90% chinoises ou indiennes , une annonce pour déstabiliser Rohani et le forcer à se montrer plus docile à son égard !

Encore une fois, dans une situation de crise, les principaux dirigeants oeuvraient sans aucune unité dans leurs propres intérêts et par ailleurs en n’étant pas capables de dominer le jeu par le manque de troupes de base chez tous ! Le régime était sans direction et embourbé dans sa propre boue ! La bourse est restée en crise, le régime a demandé aux gens peu habitués aux risques d’éviter la bourse ! Les amis nantis du régime étaient en panique par les comportements nullement responsable de leurs dirigeants

Washington a jugé le moment opportun d’augmenter sa pression pour obtenir un deal. Washington a sans cesse réaffirmé que l’option militaire restait en vigueur en Syrie. Puis Washington a évoqué via Ben Rhodes, le conseiller en sécurité d’Obama, des inquiétudes sur leu programme nucléaire du régime avant de bloquer les comptes de la Banque d’affaires Tosse’eh dans plusieurs pays d’Europe et du Golfe Persique. En parallèle, Washington a aussi diffusé des rumeurs sur la nomination du ministre des affaires étrangères de son allié, l’Etat islamique et esclavagiste du Qatar à la place de Ban-Ki Moon, pour montrer aux mollahs qu’ils pourrait aussi les blanchir avec un cynisme défiant l’entendement s’ils coopéraient avec lui.

Le clergé exclu des bienfaits du dialogue depuis le cavalier seul de son pion Rohani et l’initiative anti-Assad de Rafsandjani a exprimé son hostilité au dialogue en insistant sur la culture (identitaire) de l’Enrichissement atomique par l’intermédiaire de du grand Ayatollah Makarem-Shirazi, source de fatwa, qui la semaine dernière qui avait déjà la semaine dernière avait interdit à Rohani de dialoguer avec Washington.

Rohani, Rafsandjani, Larijani et les nombreux ex-pions de Rafsandjani qui roulent parfois sous la bannière de Rohani devaient trouver une parade à une éventuelle fatwa du clergé, qu’ils pouvaient nier mais au risque d’une explosion du régime. Ils devaient obtenir le soutien des chefs Pasdaran hostiles à tout marchandages avec Washington de peur d’y être sacrifiés. Presque tous (sauf Rafsandjani qui avait pris une position trop pro-américaine et Rohani qui avait sans cesse changé de camp) ont couru à la cérémonie en mémoire de la mère du commandant Ghassem Soleymani pour s’approcher de lui et le gagner à leur camp pour pouvoir peser face à une fatwa traitre du clergé. En revanche, de nombreux hauts officiers notamment de l’armée manquaient à l’appel, signe que les propos jusqu’au-boutistes de ce commandant en chef du dernier maillon terroriste du régime ne faisaient au sein des derniers commandants encore fidèles par manque d’option de rechange.

Cependant, malgré l’absence d’un soutien unanime de sa position, le commandant Soleymani s’est montré très froid avec ses opportunistes invités politiques notamment les commandants Ghalibaf, ex-Rafsandjaniste et candidat au présidentiel pour faire partie du processus du dialogue et Salimi proche de Rafsandjani. Il a également était froid avec Larijani, le procureur Ejéi, issu du clan Rafsandjani, ou encore Ahmadinejad également issu du clan Rafsandjani. Il n’a en tout et pour tout montré de la chaleur qu’envers un seul homme qui le l’a rendue bien : le Commandant en chef des Pasdaran Jaafari. Leur accolade chaleureuse a montré que le Commandant en chef des Pasdaran approuvait pleinement la position jusque boutiste de plus actif de ses hauts officiers malgré l’absence d’une unanimité à ce sujet.

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La cérémonie en mémoire de la mère du Commandant Soleymani a révélé que les Pasdaran eux-mêmes étaient divisés et si le clan devait se ranger par l’avis de son chef dans la confrontation, son unité pouvait être compromis.

Les Pasdaran eux-mêmes effrayés à l’idée de leur explosion et la perte de tout poids politique ont opté pour la diversion en affirmant que le grand événement de la journée avait été une interview d’Ahmadinejad sur le retour du Mahdi dans moins de 4 ans alors qu’il n’avait guère brillé en tentant de s’accrocher vainement à Soleymani pour simuler une accolade chaleureuse.

La division des chefs Pasdaran a inspiré les Britanniques qui bien que à l’origine du régime islamique agitateur doivent le couler pour éviter qu’il passe à leur rival pétrolier séculaire les Etats-Unis. Les Britanniques ont diffusé sur la BBC un documentaire sur la présence des officiers des Pasdaran en renfort aux forces fidèles à Assad en Syrie : pour officialiser la position de Soleymani afin d’envenimer la situation au sein des Pasdaran et aussi saboter la possibilité d’un dialogue avec Washington. Il s’agissait d’un film déjà diffusé partiellement et très brièvement par les Moudjahiddines, pions islamo-gauchistes de Washington en Iran, pour insinuer la possibilité de nouvelles sanctions. C’est un film bizarre, totalement factice, sans les bonnes uniformes, sans le langage propre aux Pasdaran sans technicité militaire, sans aucune figure militaire syrienne annoncée dans les commentaires, sans rebelles à l’affut et surtout avec des Pasdaran ou plutôt des figurants dotés d’un vocabulaire très réduit en arabe et parlant par erreur en persan lors d’un dialogue avec un commandant en chef syrien invisible ! Pour que Washington ne puisse pas ignorer le film, les Néerlandais (associés pétroliers de Londres) l’ont aussi rediffusé sur leur télévision.

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Washington a ignoré cet obstacle à une négociation pour la prise en main de ce régime agitateur islamique et on vite envoyé en Iran, le chef du Parlement Irakien à la tête d’une importante délégation diplomatico-commerciale présidée par le chef du Parlement irakien, Al Najifi, afin de rencontrer en priorité Ali Larijani pour voir s’il prenait ou pas le risque d’engager le régime dans la voie d’un deal de passation de pouvoir.

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Mais Larijani n’a pas pris ce risque, confirmant de facto son impuissance et signant de facto son propre arrêt de mort politique. Washington a maintenu l’équipe irakienne en Iran. Puis, il a augmenté sa pression par la diffusion de soi-disant lettres ouvertes de ses pions séparatistes iraniens à l’ONU sur leurs conditions de détention pour rappeler aux mollahs qu’il avait en réserve un rapport onusien sur les violations des droits de l’homme en Iran et forcer le régime à se montrer plus coopératifs avec ses émissaires irakiens.

Dimanche 15 Septembre 2013 (24 Shahrivar 1392), le régime devait répondre aux Britanniques, aux Américains et aussi gérer ses divisions et la panique financière subsistante. Rohani est resté aux abonnés absents...

Ghalibaf (le chef Pasdaran favorable au dialogue, mais exclu du jeu par Rohani, le clergé et bien d’autres...) a affirmé affirmé via le site Hasht Sobh (8h du matin), créé par son ami Ehsan Taghadossi, que le régime avait seulement envoyé des spécialistes de la DCA en Syrie dans le cadre de vieux accords militaires pour minimiser l’impact de documentaire de la BBC, mais également pour minimiser l’impact des propos de Soleymani et aussi se placer dans un rôle utile du côté des partisans du dialogue, affaiblissant par la même occasion l’unité chancelante du clan des Pasdaran insolvables.

Le même jour, le régime devait organiser le Congrès annuel des Chefs de la police de la Sécurité Morale de toutes des grandes villes et des régions dans le cadre du plan de sécurité annoncé récemment par le ministre de l’intérieur issu du clan Larijani après plusieurs attaques populaires contre ses unités de police chargée du port rigoureux du voile. Mais on n’a vu aucune image de la salle. Le Commandant des Pasdaran Ahmadi-Mmoghadam, chef de la police du régime est apparu très affecté et le congrès a été remplacé par une conférence de presse de ce dernier. Visiblement les officiers chargés de cette police impopulaire avaient pris leur distance avec le régime et le clan divisé des Pasdaran pour ne pas couler avec eux. Les Pasdaran venaient de perdre un atout pour justifier leur utilité et pour pouvoir peser en conséquence sur la scène politique.

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Mais ils n’ont pas été les seuls à déchanter. Le régime tout entier devait bénéficier d’un pèlerinage pour la floraison du mausolée d’Emam Reza (le plus populaire des saints du chiisme) dans le cadre de la décade dédiée à l’anniversaire de sa naissance prévu dans 48 heures, ce mardi. Mais il n’y eut aucune foule même petite à l’horizon pour rendre hommage au plus populaire des saints du chiisme, confirmation de la rupture du peuple avec l’Islam. Le clergé a tenté de simuler la popularité de l’Islam en faisant appel aux centaines d’employés du mausolée, mais il n’a pu mobiliser qu’une cinquantaine d’entre eux. Le clergé qui est dans un effondrement permanent de ses effectifs se retrouvait encore plus en porte-à-faux pour préserver sa place dominante.

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Enfin, les dirigeants devaient organiser une cérémonie en mémoire de l’ayatollah Taheri, mort la semaine dernière, la mobilisation a été inférieure à 40 personnes avec aucun Pasdaran de quelque bord que ce soit aux côtés des politiciens présents. Les Pasdaran semblaient fâchés avec les politiciens et le clergé en général qui avait choisi l’opportuniste Rohani pour le dialogue et n’était opposé au dialogue que depuis qu’il avait perdu son soutien. A cette réunion on a vu Larijani qui venait d’entrer dans la catégorie des loosers aux côtés d’autres politiciens isolés comme Mohsen Rezaï (ex 1er patron des Pasdaran en civil avec une barbe noire) ou encore Aref (barbe blanche), le candidat modéré éjecté des présidentielles par le clergé...

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Parmi les responsables politiques, partisans de la capitulation, et affaiblis par la confirmation de l’opposition des chefs Pasdaran à leur choix, les faux modérés jadis proches de Rafsandjani et désormais au service de Rohani ont annoncé 4 pendaisons exécutées la veille pour affirmer aux nantis ripoux paniqués que le régime avait encore la force de réprimer malgré la scission de ses chiens de garde des Pasdaran. Les faux modérés jadis modérés proches de Rafsandjani et désormais au service de Rohani ont aussi rappelé la pendaison programmée de 4 séparatistes sunnites de la région d’Ahwaz (qui ont les faveur de Washington) pour pousser Washington à leur accorder vite des garanties de sécurité avant qu’ils ne périssent par l’explosion du système fissuré de toute part et pleinement contesté par le peuple.

Rohani, lui-même s’est aussi réveillé après la rupture des policiers du régime, le boycott populaire d’Emam Reza et la confirmation de l’hostilité des Pasdaran à l’égard d’un marchandage avec Washington. Pour peser dans ce jeu trouble, via l’un de ses ministres, il a annoncé la création d’un comité de répression des détournements de fonds publics, délit puni par un saisi de tous les biens puis la peine de mort, pour pouvoir intimider voire dépouiller les gens du clan Rafsandjani et les Pasdaran susceptibles de perturber son jeu.

Le premier effet a été la rupture d’un ripoux dirigeant une branche de la sécurité sociale et issu du clan Rafsandjani) avec les siens et l’attribution de sa part de la disparition de 2.7 milliards de dollars de son budget à des achats de chocolat par Ahmadinejad, le bouc-émissaire du nouveau gouvernement pour expliquer le manque de devises du régime sans admettre sa faiblesse face aux sanctions (par peur de démoraliser et perdre ses derniers fidèles). Cette annonce d’achats de chocolat, bien que ridicule, a semé le doute dans l’esprit des affairistes de la Chambre de Commerce de l’Iran sur les réserves en devises du régime et sa capacité à maintenir les stocks vitaux pour éviter les pénuries et les émeutes qui s’en suivront et seront forcément fatales avec les ruptures des forces de l’ordre.

Rohani (qui semblait de retour par peur d’être dépassé par l’effervescence de ses rivaux) s’est montré très radical : il a alors diffusé des analyses faisant état d’un important manque de budget provoqué par les allocations (insignifiantes) instaurées par Ahmadinejad, pour annoncer leur suppression, limiter la consommation dans tous les domaines et éloigner le risque de rupture des stocks pour rassurer les piliers financiers du régime !

Anéantir la capacité de consommer du peuple pour éviter la rupture des stocks vitaux, ce que personne avant lui n’avait osé de peur d’un soulèvement général ! Son choix a laissé supposer que le régime était déjà très près de la rupture de ses stocks vitaux et était dans une gestion à très court terme !

Washington a alors envoyé vers l’Iran Valerie Amos, secrétaire générale adjointe des Nations unies chargée des affaires humanitaires, coordonnatrice des secours d’urgence, pour rencontrer Javad Zarif (le ministres des affaires étrangères de Rohani) peu avant une demande de rencontre de la part de son émissaire irakien Al Najifi pour montrer sa disposition à secourir le régime sur les plans alimentaire, énergétique et médical s’il acceptait de céder à son attente (d’une transition de pouvoir vers ses pions). Zarif a reçu les deux émissaires de Washington avec de l’amusement y voyant un signe de la peur de Washington d’une chute du système islamique utile à ses projets régionaux. Zarif, issu d’un milieu bazari, a agi en parfait marchand de tapis : il n’a permis aucune ouverture pour énerver Washington et l’obliger à faire plus (la paix ou des garanties de fuite sécurisée).

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Mais Washington ne peut faire ce que veut le régime. Pour accélérer le processus alors que les stocks du régime semblaient poser un problème, sans céder aux exigences impossible des mollahs et compagnie, il a tenté de forcer Rohani à dialoguer en révélant une correspondances secrète avec Obama ! L’annonce piégeait Rohani dans le rôle du traître au système et à ses insolvables à un moment où il était en position de faiblesse face à eux et tous ces rivaux ! Il a nié par l’intermédiaire de son ministre des affaires étrangères Zarif sur la télévision arabophone libanaise d’Al Mayadeen que l’on dit proche du Hezbollah.

Dans cette interview, Zarif a encore insisté sur l’hostilité du régime à l’usage de gaz par qui que ce soit, se plaçant de facto encore une fois loin d’Assad. De fait, le choix d’Al Mayadeen ne pouvait être justifier par une envie de Rohani de se racheter auprès du Hezbollah, mais de provoquer la polémique (faire le buzz) pour amener Washington à accepter un marchandage sécuritaire : la Syrie et le Hezbollah en échange des quelques bonnes garanties de sécurité.

Mais Washington n’a pas répondu à cet appel du pied de Rohani car il ne veut pas lui accorder des garanties en échange d’une rupture irano-syrienne qui a déjà eu lieu de facto, n’a aucune valeur et de fait ne peut en aucun cas lui assurer la victoire en Syrie.

Zarif, dont le nom signifie fin, mais agit souvent comme un lourdaud poussif, a alors envoyé un message via le réseau twitter au ministre des affaires étrangères britannique pour lui proposer une rencontre à NY en marge de l’AG de l’ONU, afin de laisser entrevoir une entente de ce côté afin de faire réagir Washington. Londres a coupé court à ce chantage en affirmant qu’il n’y avait aucune rencontre prévue avec Zarif à NY en marge de l’AG de l’ONU car il n’y avait eu aucune demande officielle. Rohani se retrouvait à nouveau en difficulté à un moment inopportun. L’échec de manœuvres face à Washington au dépens de Hezbollah, seul atout de nuisance du régime dans les négociations à venir pouvait lui valoir une opposition interne forte. Les Pasdaran pouvait le virer, Rafsandjani pouvait le virer, Larijani pouvait le virer...

Alors que Rohani et son copain Zarif étaient à nouveau dans les jeux internes, occupés à prévaloir leurs intérêts, encore en difficulté par la faute de leur politique de girouette et que leurs adversaires aiguisaient sans doute leurs couteaux pour les éliminer ; un grand incendie s’est déclaré dans les prairies de Sanandaj asséchées par le régime pour consacrer les eaux du pays à la production de l’électricité. Aucun secours n’a été envoyé de la part des dirigeants préoccupés par leurs intérêts. On n’a guère entendu ou vu les faux opposants internes ou les faux modérés qui pour rassembler le peuple sous leur bannière font état de leur préoccupation des conditions écologiques du pays. Les paysans ont dû s’organiser seuls pour combattre le feu et ont perdu plusieurs hectares de prairies et nombreuses bêtes qui sont leurs dernières ressources.

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Lundi 16 Septembre 2013 (25 Shahrivar 1392), le programme du jour était le sort de Rohani. On était aussi à la veille de la naissance d’Emam Reza (le plus populaire des saints du chiisme) et il n’y avait aucun pèlerins en marche à pied ou en auto vers le mausolée pour la veillée collective prévue à cet effet. Rohani devait en plus de trouver un moyen pour assurer sa survie, trouver une parade pour cacher le boycott d’Emam Reza qui allait montrer au grand jour le désaveu de l’islam et l’isolement du régime.

La tension est montée d’un cran avec un nouvel rassemblement des représentants de 80,000 retraités très mécontents de l’industrie d’acier devant le Parlement pour réclamer les 18 mois de pensions que le régime leur doit. La précédente fois, les ouvriers non payés du secteur automobile étaient aussi de la partie. Le régime avait par peur d’un mouvement plus vaste décrété une situation de pollution urgente pour vider Téhéran et éviter l’extension de la contestation.

Cette fois, le régime a également constaté un autre aspect de son effondrement interne par la présence de seulement 100 jeunes à la rentrée solennelle du pôle universitaire d’Allameh Tabatabyi qui accueillir 17000 étudiants.

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En réponse, Tofighi, le ministre des Sciences de Rohani, a promis des universités sans aucune expulsion d’étudiants pour déviance politique, révélant à son insu que même les fils et filles des nantis qui peuvent se payer des droits d’inscriptions très élevés des universités iraniennes étaient en rupture avec le système étouffant qui ne laisse aucune place à la jeunesse. Rohani devait assurer sa survie au plus vite avec de se retrouver avec une contestation plus forte incluant les jeunes de toutes les classes aux côtés des ouvriers, des retraités et des fonctionnaires qui depuis début de l’année charnière de 2009 ne touchent plus aucun salaire ou pensions.

Rohani a fait très fort par un virage inattendu en direction des Chefs Pasdaran en s’affichant avec un large sourire à côté du Jaafari et de Soleymani, les faucons du régime agonisant dans un rassemblement dédié avec 4 jours d’avance à la célébration annuelle de la Défense Sacrée de la Révolution Islamique (pendant la guerre Iran-Irak). Tout d’abord Jaafari y a annoncé un discours en faveur de la confrontation avec Washington sur la scène syrienne, puis Rohani a rendu un vibrant et flamboyant hommage aux Pasdaran en les qualifiant d’être la forteresse de tous les Iraniens, musulmans et non musulmans, chiites et non chiites, paysans et urbains, symbole de générosité et de sacrifice, un patrimoine absolu pour la révolution islamique et le peuple. Rohani, la girouette barbue, venait de changer encore de position en offrant une alliance aux Pasdaran qu’il avait d’abord exclus du jeu en privilégiant une alliance avec Larijani.

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Mais il y avait un problème : dans la partie arrière de la salle Kossar, dotée 270 sièges, les places étaient occupées par de vieux Pasdaran, ceux de la première génération très impliqués dans les répressions ou le terrorisme et non les plus jeunes généraux notamment les 90 jeunes colonels relevés au rang de général de brigade en 2011 !

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Rohani s’était rangé avec les vieux insolvables qui ne sont plus aptes à lutter. Par ailleurs, son initiative d’alliance avec le tandem Jaafari-Soleymani révélait que outre les les généraux de l’armée ou de la police, les officiers les plus jeunes et les aptes à défendre le régime n’avaient pas fait le choix de la confrontation car ils ne se voient pas en danger par leur passé.

Cependant, malgré les défauts de cette alliance, Larijani (qui avait zéro troupe) était désormais de facto exclu du jeu : via son beau-frère, le parlementaire Mottahari, il a vivement critiqué les Pasdaran, en affirmant qu’ils n’étaient la forteresse du peuple, mais ses principaux rivaux économiques. Rafsandjani lésé par l’alliance entre Rohani et les Chefs Pasdaran ultras s’est montré plus malin en leur rendant aussi un grand hommage pour leur proposer aussi une alliance ou constituer une alliance alternative avec ceux qui rejettent la confrontation sans quitter pour autant le régime.

Dans la foulée, son principal pion dans le jeu, le Guide Khamenei, a invité aussi tous les commandants des Pasdaran pour le lendemain dans sa salle de prière d’une capacité de 700 places à l’occasion de la célébration de la Défense Sacrée de la Révolution islamique !

Le parlementaire et web-journaliste Tavakkoli, cousin de Larijani, mais depuis toujours hostile à ce dernier et très serviable avec Rafsandjani par obédience aux Britanniques, dernièrement en rupture avec ces derniers après l’avènement d’une nouvelle caste hostile à Londres, puis plus récemment allié à Ghalibaf dans la lutte contre le clan Rafsandjani, a encore changé de camp et par opportunisme, il a rejoint à nouveau Rafsandjani pour profiter du processus du dialogue. Pour avantager un ralliement des jeunes commandants de Pasdaran à cette option qu’il venait de choisir, il devait les paniquer : ce pion retrouvé de Rafsandjani a révélé, via son site d’info Aleph (toujours très bien informé), que la réserve en devises du régime était tombé de 176 milliards de dollars (G$) à seulement 16 G$ !

Par ailleurs, un autre responsable du clan, Hamid-Reza Palavani, qui dirige l’agence aérienne iranienne, a aussi laissé entendre une forte hausse du billet d’avion pour insister sur la situation grave du régime, « sa tentative » de prise en otages de ses derniers poches, militaires, mollahs ou miliciens, afin d’encourager le ralliement de ces serviteurs du régime aux partisans du marchandages avec Washington.

Rohani devait rassurer ou au contraire intimider les gens pour éviter un basculement dans l’équipe de Rafsandjani ou pire encore dans la contestation du régime fissuré de toute part. Manquant de troupes, il ne pouvait pas intimider. La situation économique étant très mauvaise et impossible à corriger et les liens sociaux étant en lambeaux, Rohani ne pouvait pas évoquer des promesses économiques bidons de peur d’énerver ses partenaires économiques et encourager leur panique ou encore de peur d’énerver le peuple et encourager le ras-le-bol et la contestation. Rohani devait par ailleurs trouver une parade pour le contexte général et une autre pour le cas particulier du boycott de l’anniversaire d’Emam Reza.

En l’absence de la possibilité des actes rassurantes ou des mesures d’intimidation pour empêcher le désordre, Rohani a choisi la propagande. (a)Pour face au désordre général malgré ses pauvres moyens, le Gouvernement Rohani n’a trouvé mieux que d’empêcher les gens de s’informer sur des chaînes d’opposition accessibles par satellites en annonçant que selon une étude sérieuse lesgens qui regardaient ces chaîne risquaient d’avoir des enfants mentalement attardés... par la faute d’ondes descendants jusqu’aux habitations par le réseau électrique et les prises d’électricité !

(b) Pour le cas particulier du jour, le pèlerinage raté d’Emam Reza, le régime a remplacé l’absence de photos de pèlerins par une approche ludique de photo-souvenir des rares visiteurs du mausolée devant l’une de ses dômes dorées ! Près de 34 photos ont été produites avec à chaque fois 2 à 5 personnes soit au total avec moins de 200 personnes. Le régime était encore une fois dans une gestion soi-disant intelligente de ses réserves.

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En résumé, le régime avait connu une journée de division et de boycott et n’avait trouvé comme défense que de pauvres arguments bien peu convaincants. Il lui restait à trouver une autre parade pour simuler un rassemblement de masse le lendemain sur le même site et en présence de hauts responsables alors que ces derniers sont en guerre et devaient se livrer une nouvelle bataille pour le contrôle indispensable des Chefs Pasdaran, derniers éléments capables de défendre le système dans sa dernière fuite en avant.

Mardi 17 Septembre 2013 (26 Shahrivar 1392), Rafsandjani devait rassembler autour de son pion, le guide Khamenei, les Pasdaran refusant la confrontation. Pour imposer son option de marchandage (la livraison de certains insolvables contre de garanties de sécurité pour les autres-, le Guide devait rassembler autour de lui plus de 270 officiers et surtout des jeunes officiers. Rohani était sous pression.

Le Wall Street Journal a décidé d’augmenter sa pression sur le régime pour faire flancher son président : il a annoncé des preuves de la formations de soldats Syriens en Iran car l’un des personnages du film (américain, récupéré par la BBC) avait évoqué le sujet dans un semblant d’interview avec un journaliste invisible. Washington informait ainsi Rohani qu’il avait en réserve des arguments sérieux pour imposer de nouvelles sanctions ! Par le choix d’un film reconnu comme fiable par la BBC, Washington pouvait de facto compter sur la coopération de Londres et des Pays-Bas.

Le régime s’est vu en face d’un sérieux risque de sanctions synonyme de la baisse de son pouvoir d’achat pour approvisionner le marché, donc une menace pour le maintien de ses stocks vitaux. (1) Il a immédiatement relevé de 25% les prix du Gaz domestique et du KWH pour baisser d’autant leur consommation et peser ses stocks de gaz et de KWH. (2) Il a aussi relevé de 33% le prix de l’oeuf, produit importé pour diminuer ses dépenses en devises. (3) Le régime a aussi supprimé le panier de matériaux scolaires offerts depuis 4 ans aux enfants d’ouvriers.

Au même moment que Rohani prenait ces mesures fort impopulaires, le Guide devait recevoir les officiers des Pasdaran. La première photo avec la foule vue de face nous a paru impressionnante, on aurait dit une salle de 700 officiers engagés dans le sens du clan Rafsandjani et son pion le Guide. Mais sur les autres photos on a vu que l’arrière de la salle soit plus de 75% de la salle était à moitié remplie d’appelés affectés à la fanfare des Pasdaran et de civiles. Dans la partie intermédiaire réservée aux généraux de brigade il y avait 50% de mollahs ou de civiles et dans la partie des VIP il y avait aussi des mollahs. Mais il n’y avait nulle trace des jeunes généraux de brigade. On avait là non pas 700 hauts officiers rugissants, mais une cinquantaine de vieux officiers. La mobilisation était très faible, bien plus faible que le groupe des faucons.

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Le Guide Khamenei (instrument politique de Rafsandjani) a commencé son discours en affirmant que le rôle des Pasdaran n’était pas de veiller sur le domaine politique (ce qui est constitutionnellement faux). Puis il a affirmé qu’il n’a jamais été hostile à une diplomatie raisonnable et qu’il recommandait le principe de la Souplesse Héroïque. Il a expliqué ce choix en faisant référence Imam Hassan (chiite) qui a capitulé devant le premier calife sunnite Muawiyah officiellement dans l’intérêt de l’unité de l’islam. Le clan Rafsandjani comprenant le Guide allait au-delà des négociations et parlait ouvertement d’une capitulation aux Chefs Pasdaran qui avait rejeté la confrontation par peur d’y rester ou d’aggraver leur dossier. Il leur disait aussi qu’ils n’ont rien à faire dans le monde politique, c’est-à-dire qu’ils n’auront pas le droit de participer aux marchandages statuant sur leur cas. Les visages se sont assombris. La proposition n’était pas formidable. Le commandant Fazli (2nde photo) faux dissident dans le processus de la fausse révolution verte de 2009, mais depuis de retour dans la chaîne de répression du régime, se voyait déjà condamné à mort. Il n’y a eu aucune image montrant ces officiers en train d’applaudir l’option de leur Souplesse Héroïque pour le salut des mollahs politiciens de leur clan.

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En parallèle à cette proposition incroyable, le clan Rafsandjani a mis en avant le faux opposant vétéran, l’ex- mouchard universitaire Tabarzadi dans le rôle du porte-parole du peuple musulman et opprimé d’Iran par une une lettre ouverte à l’ONU. Puis, il a évoqué des victoires écologiques pour le Mouvement Vert (islamique), se tenant prêt pour mettre en marche un processus de capitulation et révolution verte en faveur d’une transition vers les pions islamo-BCBG de Washington.

Les Pasdaran n’ont pas aimé cette précipitation du clan Rafsandjani à disposer d’eux si facilement. Ils ont annoncé qu’ils étaient prêts à suivre Rohani qui avait accepté de soutenir la confrontation des Pasdaran pour arriver à des garanties de sécurité pour eux aussi. Les Pasdaran ont aussi parlé de leurs patrouilles d’encadrement du Golfe Persique et de la mise en service rapide d’un drone bombardier pour affirmer leur position. Ils ont également annoncé l’arrestation d’un responsable ripoux grâce à leurs commandos pour montrer qu’ils pourront participer à la purge du régime des affairistes du clan Rafsandjani ! Avec ces annonces d’intimidation on était dans une guerre totale entre les dirigeants. Les chefs Pasdaran montraient qu’ils n’avaient aucun sens d’unité dans l’intérêt de tout le régime. Rohani avait désormais un clan de cerbères, pouvait dominer ses adversaires et les négociations. L’ordre interne du régime était chamboulé !

Le clan Rafsandjani a réagi à ce véritable coup dure par deux annonces. (1) Son pion parlementaire Ala-eddin Boroujerdi, chef de la commision parlementaire de la diplomatie et de la sécurité nationale, a interdit à Rohani se nouer les contacts avec Obama à NY alors que le pays est sous sanctions. Il a mis en garde les Pasdaran qui venaient de le choisir que grâce à leur nuisance, il avait le moyen de commencer à négocier avec les Américains sans leur présence pour obtenir des garanties pour tout le monde sauf pour eux.

(2) Par ailleurs, le chef de la police Ahmadi-Moghadam, mis en place par le clan Rafsandjani a aussi annoncé que les stocks vitaux du pays étaient de 15 jours et non de 6 mois pour désorganiser l’option de la confrontation (pour des garanties) qui nécessite un délai long. Son annonce a semé la panique chez les affairistes du régime (responsables de la paupérisation du peuple) et de fait exposés à un lynchage certain en cas d’un soulèvement populaire. Avec cette annonce anxiogène et déstabilisante de la fonte des stocks ont était dans une guerre encore plus totale entre les clans, sans aucun respect pour l’unité nécessaire face à une menace extérieure. Im n’y avait aucun espoir pour leurs compagnons de déroute.

Dans cette ambiance de tension extrême le boycott du pèlerinage d’Emam Reza est devenu un problème mineur. Personne n’y a prêté d’attention, mais il est important de préciser mais il n’y a eu aucune image de foule dans le mausolée, aucun rassemblement avec les mollahs connus, et aucun des programmes périphériques prévus à cet effet dans tout le pays. Le boycott a été absolu. Les dirigeants ont zappé ce boycott qui confirmait la rupture du peuple avec l’Islam et l’impossibilité pour eux et leurs compagnons d’échapper à la mort en cas d’un soulèvement en se réfugiant dans les mosquées ou chez de bons croyants. Il n’y en avait plus. Le régime ne pouvait pas prétendre à un rassemblement au mausolée. Il a tourné la page en des images d’une foule dans une rue de Mashad conduisant au mausolé, mais il ne pouvait s’agir que d’une image d’archive car il n’y avait aucun signe relatif à Emam Reza et le ciel était gris alors qu’il faisait un soleil de plomb ce jour à Mashad.

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Cette journée de guerre interne absolue s’est terminée par un fait intéressant. A Ahwaz dans le sud du pays, un couple de petits jeunes qui se baladaient dans un parc rn fin de l’après-midi, a été invité à un comportement digne de la charia par un mollah moralisateur. Les jeunes l’ont repoussé en l’invectivant, mais il ne lâchait pas l’affaire. Les deux jeunes ont alors appelé la police secours pour signaler un cas de harcèlement et la police qui depuis longtemps dans chaque manifestation hostile au régime prend la partie du peuple est intervenue pour intercepter le mollah qui défendait la loi du régime ! Autrement dit alors que les dirigeants se déchiraient comme des chiens enragés, le pays continuait sa contre-révolution islamique. L’affaire a été répercutée par les médias virtuels dont les les responsables bien que avec le régime songent à la rupture pour éviter de couler avec lui. Le régime a demandé la libération du mollah arrêté, mais la police a annoncé qu’il avait été envoyé à la prison... Le régime divisé à sa racine a réalisé que ses branches étaient aussi en feu !

Mercredi 18 Septembre 2013 (27 Shahrivar 1392), les Iraniens se sont réveillés en apprenant que les forêts de la jolie région très humide et très boisée de Golestan étaient en feu (effet indésirable de la saisie des eaux du pays par le régime pour la production de l’électricité en remplacement du manque de carburant destiné à cet usage). Sur les images des agences de presse du régime, il ont aussi découvert qu’il n’y avait aucun pompier sur les lieux. Le régime économisait encore de l’eau ! Les paysans locaux tentaient de sauver leur région avec des pelles et des couvertures.

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Une région magnifique était en feu, ses habitants souffraient, ceux des autres régions y étaient sensibles car ils pouvaient s’attendre à un même manque de secours par souci du régime à préserver ses stocks d’eau. On ne pouvait qu’être concerné, mais l’actualité était focalisée sur les graves évènements de la veille : la guerre interne absolue provoquée par l’étonnante initiative de Souplesse Héroïque (ou capitulation) proposée par le Guide, pion de Rafsandjani, et rejetée par les Pasdaran. Trois nouvelles attaques contre ce projet ont relancé les tensions internes.

(1) Le Motalefeh (ou la Coalition), grand parti politique clandestin regroupant les membres du clergé et les Bazaris à l’époque du Chah, mais aujourd’hui en retrait avec la baisse de l’intérêt du soutien du Bazar pour le clergé a qualifié cette option de Souplesse qui allait vite sacrifier les éléments les moins bien exposés comme lui au profit des plus puissants d’une grande défaite pour tous afin de ne le laisser aucune chance de survie.

(2)Par ailleurs, le frère aîné d’Ali Larijani, Javad Larijani, qui dirige le bureau des droits de l’homme au sein du Pouvoir Judiciaire, a annoncé que la souplesse sous la pression n’était que une vile soumission indigne du régime, mais il a ajouté qu’elle pouvait s’envisager en diplomatie comme une tactique pour éviter de chuter dans la lutte. En rappelant que le Guide avait dans son discours parlé de la diplomatie avant de mentionner la Souplesse, il a précisé qu’il était pleinement convaincu que le Guide avait recommandé une souplesse tactique. Le frère d’Ali Larijani était plus performant que les gens de Motalefeh car après une vive critique il dénaturait des propos pleinement axés sur la capitulation pour en faire une vilaine ruse afin de saboter l’initiative d’ouverture (dans l’intérêt de son clan, exclu pour un bon moment à la suite de l’échec cuisant de son frère Ali Larijani à côté de Rohani et le retour en force de ses rivaux, les Pasdaran).

(3) Enfin, les Pasdaran, à présent au centre des intérêts, ont annoncé l’arrivée de l’une de leur navire de guerre au Soudan pour affirmer leur rôle de nuisance et signaler à Rohani que s’il s’avisait à les utiliser pour servir ses intérêts, ils pourraient par une simple provocation saboter son cavalier seul. La milice a aussi annoncé la création d’une télévision online pour pouvoir diffuser rapidement ses infos ou ses provocations anxiogènes afin d’être à tout moment opérationnelle pour empêcher une ouverture sans son accord ! Les Pasdaran ont ainsi été les plus performants car ils se montraient capables de flinguer le dialogue en plein vol !

Le clan Rafsandjani a ignoré les deux 2 premières attaques qui lui semblaient non efficaces, mais via son prion retrouvé et son site Aleph, il a vivement critiqué l’arrivée des Pasdaran dans le monde des médias de pointe estimant que le seul danger était là.

On avait 2 guerres internes en parallèle : une grande guerre interne contre le clan Rafsandjani et son projet de capitulation rebaptisée la Souplesse Héroïque et une petite guerre entre les Pasdaran et leur nouvel associé Rohani pour qu’il ne les jète pas après les avoir utilisé pour arriver à une négociations équitables avec Washington. Le régime ne pouvait aller nulle part avec tous ses freins, Rohani ne pouvait pas négocier et Rafsandjani ne pouvait pas capituler.

Washington était face à deux envies de capitulation, une situation jamais vue, mais sans pouvoir en profiter. Il devait employer les grands moyens.

(1) Washington a d’abord annoncé que le Sénat était en train de d’étudier les modalités pour mettre en œuvre le projet évoqué cet été de mettre fin aux dernières exportations pétrolières du régime dans moins de 12 mois.

(2) Par ailleurs, Washington a reparlé de la saisie de la tour de 36 étages construite en 1978 par le Shah pour les étudiants Iraniens au n°650 de la 5ième avenue de New-York, tour aujourd’hui propriétaire du régime, en annonçant sa vente et la réattribution de l’argent de la vente aux familles des victimes des attentats du régime au Liban et des victimes du 11 Septembre, incluant de facto le régime comme un suspect possible de cet attentat, prémices à de nouvelles sanctions foudroyantes ou encore des mandats d’arrêt pour les principaux dirigeants du régime dont Rafsandjani ou les chefs Pasdaran qui commençaient de devenir un obstacle majeur à toute ouverture via Rohani.

(3) Via Al Monitor, Washington a aussi évoqué pour la première fois le soutien actif des mollahs au très violent FPLP, renforçant la possibilité des sanctions puissantes et aussi de mandats d’arrêts internationaux pour des faits terroristes anti-américains remontant parfois à plus de 30 ans.

Mais l’objectif étant de pousser le régime au dialogue pour la capitulation, Moussavian, un ex-responsable des négociations nucléaires et ex-coordinateur d’attentats pour le régime, qui vit avec les honneurs aujourd’hui aux Etats-Unis, est réapparu après de longues mois de silence, dans son rôle habituel d’expert politique, pour « recommander à Obama à se montrer modéré pour profiter de très bonnes circonstances propices au dialogue », informant le régime de la disposition de Washington à faire des bons gestes pour la réussite des négociations. Le régime avait le choix entre une capitulation avec de bonnes garanties de sécurité pour certains ou un véritable enfer comprenant la fin de toute exportation, la panne sèche de devises, la pénurie totale, un risque permanent de soulèvement, plus des mandats d’arrêts pour tous les rescapés des purges après la chute du régime !

Le choix était simple : tous devaient plier ! Mais rien n’était écrit, l’issue de ses négociations sous la menace ne pouvait être garantie. Car à tout moment Washington pouvait appliquer une mesure ou lancer un mandat d’arrêt pour se faire respecter.

(1) Dans un premier temps, le gouvernement Rohani a évoqué un grand trou dans le budget du régime, des caisses presque vides (comme l’avait dit Tavakkoli). (2) Puis il a annoncé la fin prochaine des allocations afin de diminuer le pouvoir d’achat général et faire durer le plus longtemps possible les stocks vitaux du régime pour pouvoir négocier malgré les pressions intermédiaires de Washington.

La chambre de commerce d’Iran ou siègent tous les nantis ripoux du régime a demandé une réponse précise sur l’état des stocks vitaux du régime pour savoir s’il y avait 15 jours ou 6 mois de stock. Mais elle n’a obtenu aucune réponse.

(3) Le Gouvernement Rohani a attribué le manque d’argent à la sortie par fraude de 600 milliards de dollars (des revenues pétrolières) sous les 8 années de 2 mandats d’Ahmadinejad (pion du clan Rafsandjani) sans préciser qui ni comment préservant par cet anonymat la possibilité de s’en prendre tous ses rivaux ou encore aux partenaires encombrants, pour pouvoir s’approprier leurs avoirs aussi bien pour renflouer les caisses vides du régime que pour son profit personnel. Précisons que cette allégation est cependant dénuée de fondement car dans cette période, le régime n’a pas gagné cette somme avec le pétrole ou avec d’autres exportations et a sans cesse été endetté par l’accroissement de la masse de ses importations sous l’effet de l’effondrement de son économie dépendante de l’investissement étranger.

(4)Enfin après avoir ainsi préparé la base pour gérer de nouvelles éventuelles pressions américaines et l’agitation de ses rivaux, Rohani est apparu sur la chaîne NBC pour reconnaitre d’avoir reçu des lettres d’Obama et se dire ouvert au dialogue  ! Cependant, en raison des freins internes à l’accord souhaité par Washington, à la question récurrente de sa position sur l’holocauste, il a refusé de répondre au prétexte qu’il est « un politicien et non un historien ». Hormis ce défaut, Washington devait être ravi car Rohani venait d’agir encore en girouette, en abandonnant les Pasdaran après une alliance de 48 heures pour s’aligner sur la position de la Souplesse (proposée par son ex-ami et mentor et désormais rival Rafsandjani). Cependant ce revirement profitait aussi à Rafsandjani. Washington et Rohani devaient trouver un moyen pour le contenir afin qu’il ne perturbe pas les négociations pour avoir une meilleure part.

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(5) Pendant que Rohani parlait à la journaliste très expérimentée de la NBC (présente en Iran depuis des années), son gouvernement a aussi libéré 13 faux opposants très expérimentés (tous issus du clan Rafsandjani,) qui étaient soi-disant en prison dont la fausse féministe et vraie islamiste dedetissiée Nasrine Sotoudeh (ci-dessous photographiée par un pro à sa sortie) qui plait beaucoup aux Américains en raison de son refus de tout changement de régime !

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Dès sa sortie, Sotoudeh a accordé un entretien dans un anglais très approximatif à Christine Amanpour la présentatrice d’origine iranienne de la CNN où l’on a appris que son dossier avait était totalement effacé et pouvait donc reprendre à nouveau toutes ses activités épistolaires de fausses opposantes. Dans l’entretien elle a d ’ailleurs immédiatement insisté sur la poursuite de ses activités pour demande exclusivement la libération d’autres camarades du cercle des faux opposants.

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On avait là un bon début d’un scénario de contestation contrôlée compatible avec le processus de transition douce souhaitée par Washington. Rohani était donc pleinement dans le processus de dialogue en vue d’une capitulation et d’une transition de pouvoir vers les pions islamo-BCBG de Washington ! Ce n’était pas bien réjouissant pour nous les partisans d’une contre-révolution.

Mais cette option de la promotion des faux opposants renforçait encore plus Rafsandjani. L’ex-patron absolu du régime a profité de ce retournement inattendu : il a réuni dans ses bureaux du Conseil de Discernement les membres du Conseil d’administration de la richissime université Azad (Libre) qu’il avait jadis dirigée puis perdue sous la pression de Larijani, pour le déposséder en débarquant Kamran Daneshjoo par 6 voix contre 2 dans un geste sec et précis à l’image de son tempérament de serpent. Par ce geste rapide, il montrait qu’il attendait beaucoup de son retour et que l’on devait lui accorder une bonne place, laissant présager de nouvelles turbulences internes pour notre plus grande joie !

Jeudi 19 Septembre 2013 (28 Shahrivar 1392), la région de Golestan était encore en feu. Le régime était aussi en feu. Il a agité Sotoudeh, puis à réactualisé l’actualité de nombreux faux opposants dont la moucharde universitaire Bahareh Hedayat. Enfin, il a rapatrié son cinéaste Rassoulof quelque jours avant la présidence d’u festival des films humanitaires de Nuremberg et a confisqué son passeport pour s’offrir une diversion et aussi garder ses faux opposants en alerte et prêts à jaillir sur la scène intérieure en cas d’une soulèvement pour intégrer le mouvement et le dévitaliser de l’intérieur. L’ONG britannique Amnesty International (partenaire officielle de la révolution islamo-pétrolière de 1979 est intervenue pour reparler des 4 sunnites d’Ahwaz détenu par le régime pour forcer Sotoudeh à les citer et de facto nuire au régime qui lui échappe.

Rohani était nerveux par l’incertitude de son avenir et malmené par les Britanniques. Washington a saisi sa peine et lui a tendu une perche en lui accordant une tribune dans le Washington Post. Pour affirmer son pacifisme et se permettre d’accélérer les négociations avant que la girouette nerveuse et incompétente de Téhéran ne craque et ne change encore de direction ! Rohani s’est montré très pacifiste, il a aussi changé son slogan de « Raison (Gestion) et Espoir » à « Prudence et Espoir » pour dialoguer sans être accusé de se montrer modéré ou souple par ruse et par tactique.

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Dans la foulée, Obama a annoncé son ouverture à une négociation bilatérale avec le régime s’il confirmait son ouverture par l’abandon de son programme nucléaire controversée.

Le régime a alors reconnu une certaine hausse de l’or et du dollar. Ses nantis ne semblaient pas ravis par l’ouverture motivée et leur panique devait être bien forte pour que le régime reconnaisse la hausse du dollar. La seule explication possible était que ces marchands sans aucune conscience mais bien avertis sur la situation et le caractère de leur dirigeants étaient convaincus que ces derniers n’avaient aucune chance en acceptant le dialogue sous la menace et dans la pénurie et pouvaient in extremis se servir d’eux et de leurs business comme monnaie d’échange pour obtenir de meilleures garanties de sécurité.

Le régime a immédiatement annoncé 6 pendaisons la veille pour intimider ses nantis sans que pour autant ils puissent vérifier l’annonce pour savoir s’il a bien exécutés des gens ou qu’il l’annonce par pure propagande pour affirmer son autorité alors qu’il n’a plus assez de miliciens fidèles pour assurer une répression continuelle.

La Russie a évoqué un possible investissement via la compagnie pétrolière Zarobej pour sonder la disponibilité des dirigeants à changer de bord, mais le régime n’a pas relevé car Moscou utilise souvent Zarobej pour l’intéresser, mais aucun contrat ne s’ensuit. On peut aussi supposer le Moscou convaincu de n’avoir aucune chance de récupérer les mollahs a juste proposer un petit investissement ne pas misé trop de capitaux pour une cause perdue d’avance.

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De fait, le régime ne pouvait que rester dans la voie de la capitulation décidée implicitement à l’unanimité par ses divers composants, tous menacés par les mandats d’arrêts internationaux de Washington. Le Parlement d’Ali Larijani a encore affirmé que la souplesse de Rohani était sans doute une tactique pour couler cette solution dont il ne pouvait bénéficier par son exclusion des négociations et son isolement politique. Rafsandjani qui espère reconquérir le pouvoir pour être le principal bénéficiaire des marchandages souples en cours a demandé à son pion placé à la tête de l’université Azad d’aller débarquer le pion de Larijani pour lui rappeler qu’il ne représentait plus rien et n’avait pas le droit de donner son avis ! Le pion de Larijani a quitté la scène sans faire d’histoire et Larijani lui-même n’a rien dit confirmant une certaine faiblesse face au revenant Rafsandjani !

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A droite, Yasser, le fils cadet et attardé de Rafsandjani, siégant au CA de l’université Azad !


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L’ordre interne du régime était à nouveau chamboulé, Larijani pouvait riposter via le Pouvoir judiciaire à moins que son frère Sadegh qui préside ce levier ne reste en retrait pour ne pas perdre ce poste... Le régime était face à de nouvelles turbulence inédites ou de nouvelles luttes internes pour partager le butin politique des Larijani, des évènements susceptibles d’aggraver la panique de ses hommes d’affaires et les tensions politiques existantes. Dans un réflexe pavlovien, il a annoncé la victoire de ses pompiers sur le feu à Golestan en affichant sur des terres brûlées et encore chaudes quelques responsables locaux pour détourner l’attention de ses propres incendies !

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Vendredi 20 Septembre 2013 (29 Shahrivar 1392), face aux turbulences qui arrivent, les Pasdaran insolvables se sont sentis vulnérables. Pour ne bas être débarqués malproprement comme leur adversaire Larijani, ils ont multiplié des annonces fortes sur leur capacité militaire pour rappeler qu’ils pouvaient par leurs nuisances verbales arrêter tout dialogue. Washington a superbement ignoré ces nuisances. Les chefs Pasdaran ont réaffirmé leur hostilité à Washington et ont promis une défilée impressionnante le dimanche suivant à l’occasion de l’anniversaire du début de la guerre Iran-Irak en démarrage de la Semaine de la Défense Sacrée de la Révolution islamique. Washington a encore ignoré ces nuisances en restant focalisé sur ses négociations avec le régime provoquant la protestation de 1er ministre israélien qui réalise avec plusieurs années de retard que l’entente de Washington avec cet état islamique sera le début de la fin pour son pays. Mais rien n’est perdu cvar les Iraniens résistent malgré l’absence absolu de soutien même de la part d’Israël...

Cette journée de vendredi après une semaine de guerre civile au sommet du régime s’est terminée par un vrai scoop  : un des nantis paniqués a annoncé qu’il allait devoir vendre sa Ferrari Italia 458, la seule Ferrari d’Iran, qui lui avait coûté 8,5 milliards de tomans, mais ne trouvait aucun acheteur. Les taxes d’importation étant de 100% pour les concessionnaires, mais nulle pour les particuliers, en ignorant le type d’importation on avait soit un prix de revient à 8,5 milliards de tomans, soit à 4,25 milliards de tomans. Le prix de cette automobile étant de 230,000 dollars, en divisant le prix en tomans par le prix en dollar on avait le vrai tarif du dollar en Iran : 37,000 tomans (soit 15 fois le tarif actuel officiel du dollar) ou 18,500 tomans (soit 7,5 fois le tarif actuel du dollar). Ce qui revient à dire que le pouvoir d’achat du régime (pour approvisionner ses marchés et remplir ses stocks) est 7,5 ou bien 15 fois inférieur au pouvoir d’achat du peuple. Le régime se doit donc d’élever les prix de vente à ces niveaux pour éviter la pénurie, mais il ne le peut car déjà près de 90% des gens sont sous le seuil de pauvreté avec ses dernières hausses opérées depuis fin 2010 !

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N’importe quel régime est condamné mathématiquement à la mort en étant obligé de vivre 7,5 ou 15 fois au dessus de ses moyens ! Celui-ci n’est pas exempt de la règle. Ce régime est comme les vieux immeubles fissurés de partout rongés par les termites qui tiennent longtemps avant de s’effondrement totalement d’un seul coup. Peu nous importe les fleurs que l’on lui lance en France ou ailleurs, en dissimulant ses crimes ou en déformant les propos de son représentant pour en faire un partenaire digne d’intérêt. Il est condamné mathématiquement car il traîne plus 30 ans d’erreurs de gestion et d’endettement dus à son instabilité structurelle et à sa politique désastreuse de dollar bon marché (qui était destiné à lui préserver le soutien de ses nantis ripoux et honnis qui sont toujours prêts à faire leur valises). Ce régime tombera quoi que fassent ses dirigeants rapaces ou ses partenaires occidentaux car il est pourri économiquement, politiquement, socialement, idéologiquement, moralement et surtout structurellement.

[1Le régime cache en fait sa préoccupation sur ses besoins en carburant pour ses usines électriques par l’exagération de ses besoins en essence. Le chiffre de 70 millions de litres d’essence est une pure hérésie pour un pays doté de 7 millions d’automobiles toutes catégories confondues. En se référant au cas de la France qui avec 38 millions d’automobiles toutes catégories confondues consomme 120 millions de litres d’essence ou de gazole, l’Iran ne peut avoir besoin que de 70 millions de litres d’essence par jour.